person:david holmgren

  • Imaginer l’avenir des villes | Barricade asbl
    http://www.barricade.be/publications/analyses-etudes/imaginer-avenir-villes

    L’essai qui suit a été écrit dans l’intention de stimuler notre imagination. L’idée n’est pas tant de présenter une thèse solidement argumentée que de constater comment la littérature scientifique influence et nourrit notre imaginaire. Plus précisément, le pari est fait que les derniers rapports de l’état de la planète ne sont plus compatibles avec une image — très commune — que beaucoup d’entre nous avons de l’avenir des villes : une vision de continuité et d’expansion illimitée…
    Si l’objectif visé (stimuler notre imaginaire) est ouvertement présomptueux, le résultat final reste toutefois modeste. Sont présentés ici quatre outils conceptuels : une boussole, une petite liste de « futurs périmés », une proposition de voir la ville comme un organisme vivant, et un tour d’horizon du concept de résilience. Le lien entre ces quatre outils est subtil, il n’est ni explicite ni vraiment logique. Il fait ressortir (je l’espère !) une sensation de vulnérabilité qui contraste radicalement avec l’image que nous avons de la puissance — et parfois de l’arrogance — de l’étalement et du « métabolisme » urbain. Ce contraste, ce décalage, est précisément ce qui a la capacité de bousculer nos imaginaires. Il permet d’aller toucher les mythes qui fondent notre vision commune du monde.
    Ces dernières années, l’utilisation de tels outils conceptuels a remis en question l’image que je me faisais de l’avenir des villes, ce qui a eu le pouvoir de transformer mes actions présentes.
    J’ai souhaité mettre des mots sur ce qui m’a aidé à revoir l’avenir, et le partager.

    Un document en libre accès de 40 pages autour de l’avenir des villes…

    Une conférence prochaine à Liège décrit l’étude comme cela (http://www.barricade.be/agenda/2017/06/07/imaginer-avenir-villes) :

    Pablo Servigne revient à Liège pour une rencontre-débat autour du thème de sa nouvelle étude réalisée pour Barricade et intitulée Imaginer l’avenir des villes.

    Cette étude a pour but de stimuler la réflexion autour de l’avenir des villes, en bousculant nos représentations habituelles de celles-ci. Cela passe par l’abandon d’un imaginaire leur promettant un avenir linéaire et rassurant. L’auteur passe en revue les menaces qui planent sur l’univers urbain dans un monde de ruptures systémiques. De quoi redessiner radicalement la structure de nos villes industrielles.

    Redessiner comment ? Pablo Servigne évoque divers scénarios futurs possibles, basés notamment sur les travaux de David Holmgren, co-fondateur du mouvement de la permaculture.

    Enfin et surtout, en invitant à faire son deuil d’une série de croyances et d’espoirs (dont le mythe des « Smart Cities »), l’auteur propose plusieurs ingrédients susceptibles de changer sa représentation et sa conception de la ville… et par conséquent l’idée que l’on se fait de son avenir.

    #reflexions #villes #pablo_servigne

  • La permaculture, agriculture permanente | Le Labo des savoirs
    http://labodessavoirs.fr/chroniques-et-reportages/la-permaculture-une-agriculture-permanente

    http://son.prun.net/S13/redaction/10/20141001-la-permaculture-ou-lart-de-vivre-avec-sa-terre-1.mp3

    En 1978, un écologue et un biologiste jettent les bases d’un nouveau système agricole : la permaculture. Et, comme toutes agricultures, celle-ci ne concerne pas que l’alimentation, c’est aussi un projet social.
    David Holmgren dans un des tout premiers sites de permacultures à Central Victoria, en Australie
    INTERVIEW David Holmgren, co-fondateur de la…

    Retour sur ce mouvement avec son co-fondateur : David Holmgren. Dans sa ferme de Melliodora, au centre de la Victoria en Australie, David Holmgren continue de développer les idées de la permaculture.

    #permaculture

    • Je ne trouve pas du tout que le titre de (co-)créateurs soit usurpé, mais si tu développes ta pensée je pourrais peut être mieux comprendre. Et non plus je ne pense pas que Fukuoka soit ignoré par Mollison et Holmgren. Il est cité élogieusement dans tous leurs bouquins. Mais Fukuoka n’a pas inventé la permaculture.

    • La permaculture c’est plus que ce qu’a fait Fukuoka. La permaculture est un cadre conceptuel, avec des méthodes de conception, des études de cas, des techniques emblêmatiques. Ce qu’a fait Fukuoka peut être vu comme un très bel exemple d’une culture permanente mais il y est arrivé par un tout autre chemin (philosophie orientale, ressenti personnel), son exemple n’est pas vraiment reproductible car un point clef est le riz et les infrastructures de riziculture. Je pense que Fukuoka a une grosse popularité en France parce que ses livres ont été traduits tôts contrairement à ceux de Mollison et Holmgren. Je pense que dans les milieux anglosaxons c’est l’inverse.

  • Pour la première fois, le #potager ressemble à quelque chose ! Donc c’est avec plaisir que je montre quelques photos du travail de cette année :

    Vue d’ensemble de l’avancement des travaux :


    (les deux tiers de la deuxième butte est squatée par mes projets de sélection de tournesols et choux vivaces)

    Photo avantageuse du potager presque dans son ensemble actuel :


    Avec la pépinière en fond

    Courgettes, coriandre en fleur et patates :

    Salades et persil :

    Tournesol presque en fleur :


    (c’est un croisement entre tournesol et topinambour, je le teste pour voir si des individus s’avèrent être vivaces)

    Pépinière, où il y a de tout entre projets de sélection variétale, légumes vivaces et fruitier en attente d’une place au jardin, porte-greffes ...

    Et une greffe de cerisier nain :


    Dont je suis particulièrement fier car le pied mère acheté horriblement cher est sûrement mort ...

    C’est du boulot de faire ces buttes mais on n’aura pas à le faire l’année prochaine. C’est un mélange de potager en #biointensive (accent mis sur le décompactage du sol, distance de semis/plantations) et de potager synergétique (paillage, buttes).

    Je me suis souvent demandé si on ferait pas mieux de passer le motoculteur vu l’avancement en m²/heure mais vu toutes les potentilles au jardin, il vaut mieux enlever les racines à la main que de les découper et les « semer » partout, ou alors c’est roundup ...

    Par contre les buttes c’est pas terrible pour les tubercules donc on fera une partie à plat.

    #jardin #permaculture

    • Pour les côtés pas chouettes, comme j’ai pas de serre et que je voulais pas passer à côté des tomates une fois encore, j’ai acheté les plans au marché du coin. L’offre est très décevante, tout comme en jardinerie, donc j’ai des tomates sûrement hybrides, non étiquetées, toutes de couleur rouge. Pareil pour les salades, qui sont des laitues et feuilles de chêne classiques. Objectif l’année prochaine, sélectionner les variétés qui me plaisent et faire mes plants. J’ai fait mes plants pour les tomates de coulis (les petites au fond de la troisième butte), car le but n’est pas d’avoir les tomates le plus vite possible, donc j’ai trois variétés qui devraient faire des coulis du tonnerre. Pour les courgettes j’ai fait mes semis avec de la Costata Romanesca, évoquée par Carole Deppe dans The Resilient Gardener (http://books.google.fr/books?hl=fr&id=Xf5Q4jo_mEEC&q=costata#v=snippet&q=costata&f=false) et qui se sèche très bien avec un très bon goût (frais comme sec), ça permettra de caser les surplus cet hiver dans les soupes. D’ailleurs elle s’inspire du jardin d’une amérendienne évoquée ici (http://seenthis.net/messages/255105) pour le séchage des courge(tte)s. J’aimerai bien aussi acheter un mix de graines de salades pour voir celles qui poussent le mieux ici et sauver les graines.

    • @sombre oui et non, cette année j’ai surtout casé ce que je voulais absolument et qui je devais propager, le tout en construisant les butes en flux tendu en même temps que certaines plantes poussaient en godet. Mais sinon j’ai en tête l’essentiel comme pas de fabacées et d’alliacées ensemble, et pas de patates à côté des tomates. Les aromatiques (persil et coriandre) se sont retrouvées sous l’ombre des courgettes et tomates, et ne s’en trouvent que mieux. Le basilic a sa place à lui, mais met du temps à pousser.

      Mais j’ai pas encore trouvé de ressources satisfaisantes qui synthétise assez les associations, les rotations et les successions pour avoir un schéma clair de comment gérer la diversité au potager. Et aussi comment intégrer le mélange avec les distances de la biointensive, ou en mélangeant plus franchement (mais moins productivement) Richard Wallner dans son potager style permaculture.

      Faut que ça passe par le cérébral chez moi, je marche comme ça.

    • @nicolasm : merci pour la réponse avec les mésalliances à éviter. Cette année, je dispose de peu de place, donc j’y suis allé au petit bonheur pour associer les espèces en fonction du terrain dont je disposais. Je connaissais l’association œillet d’inde + tomate, les premiers évitant aux secondes d’attraper certains parasites ou certaines maladies.

      Je remarque également que tu cultives sur des buttes. As-tu fait un apport de terre pour constituer ces buttes ? Quels avantages procurent-elles ?

    • Oui il y a plein de plantes non comestibles compagnes, il faut que je m’y penche plus. Mais comme j’adore les menthes (et plus généralement les aromatiques), et qu’il va y en avoir un peu partout, ça fera aussi son effet sans que j’y pense beaucoup.

      Les j’en ai beaucoup entendu parler, et j’en suis venu un peu par hasard car le décompactage a apporté beaucoup de volume, et que j’y ai mis la terre d’allée car j’ai horreur de marcher sur de la bonne terre. J’ai mis du compost mais pas beaucoup, 100l en tout. J’aimerai bien intégrer du biochar l’année prochaine.

      Le principal avantage de la butte c’est d’offrir un grand volume de sol décompacté aux légumes. En biointensive c’est plutôt un décompactage sur deux profondeur de bêche. Ici sur 1-1,5 profondeur. Par contre c’est pas facile de faire des butes sans parois car il faut une pente sur les côtés, du coup sur la surface j’ai moins de superficie (ou je déborde sur les allées, au choix). J’ai peut être un plan pour aller couper du bambou, dans ce cas je ferais des parois en bambous. J’ai aussi un sol engorgé et qui reçoit les surplus de la marre en hiver, les butes permettront de canaliser et infiltrer l’eau dans les allées. C’est plus facile pour récolter certains légumes, mais difficile d’y mettre une bêche pour déterrer les tubercules.

    • Mais comme j’adore les menthes (et plus généralement les aromatiques), et qu’il va y en avoir un peu partout, ça fera aussi son effet sans que j’y pense beaucoup.

      Effectivement, les aromatiques semblent éloigner certains désagréments tant petites bestioles indésirables que parasites fongiques. J’ai remarqué que lorsque je taillais mes tomates et que je laissais traîner les « gourmands » sur le sol, cela maintenait à distance quelques jours les limaçons qui squattaient mes salades voisines. La tomate dégage elle aussi une forte odeur de ... tomate.

      J’ai peut être un plan pour aller couper du bambou, dans ce cas je ferais des parois en bambous.

      Un truc qui marche bien : des piquets de bambous entrelacés de baguettes d’osier ; c’est assez solide je pense pour maintenir la terre.

    • Pour les associations de légumes, je consulte mon bouquin « le potager bio » mais on trouve sur l’internet des sites de jardinage qui parlent de ces associations. Un truc bien, l’association carottes-poireaux, l’un éloignant les parasites de l’un et réciproquement. Auparavant, mes carottes étaient bouffées pas les vers de la carotte et depuis que je les sème entre les rangs de poireaux c’est nickel.

    • Pour les associations on en trouve un peu partout mais des fois c’est contradictoire. J’avais vu un doc qui pointait toutes les contradictions mais je le retrouve plus, dommage.

      Pour les rotations, un lien qui me plait bien : http://www.eatcology.com/vegetable-garden-crop-rotation-a-living-jigsaw-puzzle

      Pour l’instant je retiens :

      Mais j’ai envie de combiner ça avec les deux saisons de plantations : en gros les légumes d’été type tomates, et ceux d’hiver qui pourraient se planter après la récolte des légumes d’été et récoltés avant le semi ou la transplantation, comme la fève ou l’oignon, pas sûr que ce soit mûr à temps ? Et laisser un nombre minimum d’années entre le temps qu’une famille revienne au même endroit, éventuellement coupler des cultures « nettoyantes » avant des cultures plus sujettes aux adventices, les peu gourmandes après les gourmandes, et que les rotations prennent en compte d’éventuelles associations ... Bon c’est dans le meilleur des cas mais tant qu’à faire, autant jeté un coup d’œil. Mais je loupe sûrement plein de trucs par manque d’expérience. Faudrait qu’on en discute quand tu passeras @koldobika.

    • C’est vraiment débile de traduire « beyond sustainability » par « pour un mode de vie soutenable » dans le titre ...

      Sinon c’est pas « l’ouvrage de référence », même s’il apporte sa pierre à l’édifice en élargissant le champ. Un bouquin très spécial, je n’arriverai pas vraiment à le classer, en tout cas Holmgren a une finesse d’esprit remarquable. Par contre aborder la permaculture avec ce livre c’est aller droit dans le mur, il m’a fallu un moment avant de l’apprécier.

      (ça consiste en quoi une recension ?)

    • Hum je ne pense pas pouvoir faire une critique intéressante car ce qui serait intéressant de voir c’est si le livre est utile pour quelqu’un.e qui ne connait pas la permaculture, et qui en aurait une utilisation comme outil pour penser/transformer la société. Mais je ne sais pas si le livre se lit bien sans savoir ce qu’est la permaculture ...

      J’avais été très déçu par le bouquin, mais en y retournant quelques années après je m’en délecte, mais plus pour le génie d’Holmgren que pour une quelconque application.

      Pour le livre, tout dépend de ce que tu cherches. Comme intro, j’ai l’impression que le mieux est « Introduction à la permaculture » de Mollison, qui a été traduit par Passerelle eco. Les plus avancés par contre ne sont pas traduits.

  • Rôle d’un certain type d’#élevage dans la résilience face au changement du #climat et au pic d’#énergie, dans deux textes qui se croisent :

    Bee keeping for the energy descent future, David Holmgren
    http://www.resilience.org/print/2011-01-27/bee-keeping-energy-descent-future

    This thought might make some permie purists feel a little smug as they grind and leach acorns for their daily bread, but the resilience of many of our cherished tree crops to climate chaos is not much better than annual crops, a point made (through gritted teeth) by my good mate Graeme Brookman at the Food Forest. (Lack of winter chill and extreme heat waves are having increasing impact on the yield from mainstay tree crops at the Food Forest.)

    Compared with annual crops, one disadvantage of tree crops is vulnerability due to specific seasonal conditions for fruit set and ripening. Long lead times and resources involved in planting and establishment of tree crop species and varieties adapted to emerging climates are also problematic.

    Diversity gives us a “hedge” against climate (and market) chaos, with some winners and some losers each season, but this value from diversity is most useful in small scale systems supplying a household rather than market systems where some degree of commitment to scale and specialisation is inevitable (even in a more localised world).

    Microclimate buffering of extreme weather conditions is another advantage of food forests but much of that buffering of heat scorch, frost, wind damage etc is restricted to the understorey. It is the tree canopy, especially in temperate climate systems, exposed to full sun that provides the greatest yields.

    Timber forests are more capable of dealing with the extreme weather and seasonal chaos than food forests. They grow fast when moisture and temperature allow but continue to slowly gain (dense) wood in all but the most extreme seasons. Ironically it is grasslands with grazing animals that might be one of the most resilient systems of land use in the face of climate chaos; these opportunistic systems mostly developed through the pulsing of ice age and interglacial over the last few million years. Animals represent storages that dampen the pulse while predators act to further moderate and protect the whole system. Hunter/gatherer and nomadic pastoralist cultures (at their best) incorporated this wisdom of nature to survive and thrive harsh climatic transitions of the past. This interpretation might be a bitter pill to swallow for vegetarian and vegan idealists wedded to the idea that the keeping of livestock represents the most destructive and unethical of our land uses. (They will have to console themselves with the fact that the obscenity of factory farming of pigs, poultry and cattle will be consigned to the rubbish bin of history in a post peak oil world.)

    Some of the historical advantages of pastoral farming and even nomadic pastoralism could also be important in the energy descent future. Animals (rather than machines and fossil fuel) do most of the work converting plant biomass into condensed and self-transporting storages of value to people. At the same time, they provide environmental services, such as vegetation management, fertility cycling, transport, companionship and even security.

    Now the issue of security is a big one. Many years ago a friend travelling through the Sudan noticed that no one kept chooks and that those who could afford to, ate powdered eggs from the EU. When he asked why no one kept chooks, the answer was that someone with an M16 rifle would come along and claim the chook as theirs

    The Resilient Farm and Homestead : An Innovative #Permaculture and Whole Systems Design Approach, Ben Falk

    1816, THE YEAR WITHOUT A SUMMER
    Resiliency planning, development, and operations require planning for worst-case scenarios, but we humans tend to have short memories indeed. We look back at the past with rose-colored glasses, perhaps a necessary psychological mechanism, but physically, it’s certainly a maladaptive one.
    “Those who forget the past are bound to repeat its mistakes.” The Year Without a Summer is a particularly informative planning example, as it highlights the effects of a wholly natural chain of events: volcanic eruptions. The year 1816 saw a killing frost every month of the year. People died in a snowstorm in July in northern Vermont. And this was all before human beings started really tampering with the climate in earnest. This was merely the result of a series of volcanic eruptions occurring the year before in 1815, many of them on the opposite side of the planet. A year without a summer is not “likely” to happen again—it’s guaranteed to. It’s merely a question of when, not if.
    As with any decision in life, we can plan for inevitable events, or we can ignore them and pretend that they won’t happen again. While the latter is certainly the modus operandi of the Modern Age, it’s not a terribly resilient way of engaging the future. So how to plan for the inevitable vagaries of Earth’s dynamic, plate-tectonic-driven influences (not to mention any other change agents such as global trade resource supply disruption)? The following strategies serve as a general overview. Write them off as tinfoil-hat approaches at your own peril:
    • Store months of food, preferably a year’s supply or more. It’s easy and not that expensive, and in the end it saves you money (food costs are always increasing).
    • Diversify, diversify, diversify. Note the crops that failed in 1816 in New England: vegetables and grains, annuals, fruits and nuts. Pastures, on the other hand, probably had a decent year, given that moisture levels remained high (evaporation stayed low), and the animals grazing on such pastures can handle frost easily enough. Grazing systems may have actually benefited from such a catastrophic year. That’s the power of diversity. Sure, you won’t live on meat and milk alone; that’s where the stored food comes in. Grains and beans from the year—or five years before—added to the animal-based diet would do wonders to round out the survivability of a year like 1816. Add some greens to the mix—kale, chard, arugula, and a host of other cold-hardy greens don’t care about a little frost. Now you have not only a survivable but a thriveable way to get through a particularly dynamic year like 1816. Whether it happens again in 2014 or 2114, it really doesn’t matter. You’re prepared. Your surplus can be sold or traded for value. You are a resource to your community if a food disruption only lasts a week or the entire growing season.

  • Une critique sur les adeptes de la #permaculture. D’après l’expérience que j’en ai, ça tombe juste.

    Permaculture Design Course Syndrome | Small Farm Future
    http://smallfarmfuture.org.uk/?p=491

    From my perspective as a small-scale agroecologically-oriented commercial grower, I’d offer the following criticism of the package that many PDC graduates seem to emerge with:

    – a tendency to over-emphasise the role of smart design tricks and to under-emphasise the important but unglamorous basics of sound growing/farming skills

    – a tendency to be over-impressed by the media schtick of various global permaculture gurus who very rarely make a living from producing basic food commodities, and a tendency not to notice what many unsung local farmers and growers are achieving as ‘implicit permaculturists’ who simply apply good design in their practice

    – a tendency to a religious mode of thinking, in which the rudiments of scientific rigour are rejected as ‘positivism’ or ‘reductionism’ and replaced by an overwhelming faith in the views of permaculture gurus as per my previous point

    – a metropolitan disdain for farmers past and present, and a conviction that the way they have done things is wrong

    – an insufficiently fine-grained understanding of agro-ecosystems

    #critique_permaculture

    • À propos de celleux qui cherchent à avoir leur PDC aussi. Et qu’il appelle maintenant le « PDC syndrome ». :)

      PDC syndrome can involve one or more of the following symptoms:

      – a belief that no till or mulching or forest gardening or polycultures or mob-stocking or chicken tractors or perennial crops or compost teas or various other techniques must invariably be practiced in preference to any alternatives
      – a belief that whatever Bill Mollison or David Holmgren or a handful of other authors have written is above criticism
      – likewise, a belief that the way things are done by certain famous permaculturists or on certain famous permaculture holdings must always be faithfully reproduced elsewhere
      – a belief that permaculture has cracked the problem of creating a low input – high output farming system
      – a belief, consequently, that anyone who struggles to make a living out of farming must be failing because they are not properly following the correct principles
      – a slightly superior smile at the sight of weeds, hoes, spades, tractors etc
      – a belief that a small garden crammed with edible perennial things is proof positive that permaculture can feed the world
      – a belief that controlled trials and numerical analysis are reductionist and unnecessary
      – a belief that people who question aspects of permaculture principles are simply nay-sayers who sap the movement’s joie de vivre - most importantly, a ready admission that permaculture is not a set of approved techniques or received dogma that must always be applied everywhere but a way of thinking, a broad set of handy design principles, before cheerfully reverting to any of the preceding affectations

    • Très vrai, pour avoir croisé pas mal de monde dans le milieu perma à un moment, et en ayant été en plein dans le cliché et gardant encore des séquelles sur certains points :)

      Faudrait que je creuse plus et que j’écrive un truc là dessus. L’autre face de la monnaie étant des gens qui cherchent (à créer) d’autres noms/mouvements pour se sortir de l’étiquette ou des limites de la permaculture. Et qui sont aussi très intéressants : Carbon farmers, Regrarians, Regenerative agriculture ... Souvent des mouvements concernant plus des personnes qui produisent commercialement de la nourriture, et qui intègrent au moins au même niveau sinon plus que la permaculture, l’Holistic Management et le Keyline Design.

    • important but unglamorous basics of sound growing/farming skills

      oooh que oui

      permaculture gurus who very rarely make a living from producing basic food commodities

      au niveau français on peut aussi y ajouter le « agroecology guru » Ardéchois aka Pierre Rabhi http://seenthis.net/messages/249557

      a metropolitan disdain for farmers past and present, and a conviction that the way they have done things is wrong

      oui, et ça c’est très énervant aussi. cc @aude_v les cours d’agroforesterie que les néo-ruraux donnaient sans ciller aux paysans du bocage nantais.

    • a belief that no till or mulching or forest gardening or polycultures or mob-stocking or chicken tractors or perennial crops or compost teas or various other techniques must invariably be practiced in preference to any alternatives

      oui, déjà vu ça cc @nicolasm le gars qu’on avait vu sur un forum et qui disait « il faut pailler » sans considération pour l’engorgement du sol, et dans la même phrase disait que l’action de l’humain sur le sol est nécessairement néfaste.
      voir aussi http://seenthis.net/messages/249859 et http://senshumus.wordpress.com/2008/11/15/matiere-organique

      a belief that controlled trials and numerical analysis are reductionist and unnecessary

      oui, c’est aussi pour ça que j’apprécie à de nombreux égards la #biointensive

      ça rejoint la question du #solutionnisme écolo-alternatif
      http://seenthis.net/messages/217955

    • Hey ça c’était des végan⋅e⋅s ! Mais oui y a un petit air de mépris pour les agriculteurs/trices comme il peut y avoir du mépris pour les éleveurs/ses ou les chasseurs/ses chez les végan⋅e⋅s

      Et un manque des réalités de l’agriculture. Par exemple jusqu’à pas longtemps de rêvais de faire mieux connaître certaines pratiques aux éleveurs/ses du coin (juste en proposition, pas du style « je sais mieux que vous », j’ai dépasse ce stade au moins), avant de me rendre compte que de toute façon vu le morcelage des terres par chez moi ça serait inapplicable.

      Mais le pire ce sont les permaculteurs (j’ai que des exemples d’hommes pour le coup) qui proposent des cours au pro de l’agriculture alors qu’ils ont aucune légitimité sur la question. Et par là j’entends pas le fait d’avoir un PDC ou un diplôme de perma (la blague) mais a peut près jamais touché la terre. Pas mieux pour décridibiliser le truc

    • Ah ben oui c’est un de ceux dont je parle dans le message précédent d’ailleurs. Sur un potager argileux et bourré de flotte, il proposait de pailler et de mettre des arbres.

      Hum tiens je voulais te poser une question et ce fil tombe bien, est-ce que tu te considères comme permaculteur ou que tu fais de la permaculture chez toi ? J’ai redirigé une personne qui fait (veut faire ?) de la perma vers chez toi, et je me suis posé la question de la formulation (j’ai diplomatiquement écrit « qui s’y connait en permaculture »).

    • Ah oui c’est vrai c’était des végans, j’avais juste relevé que c’était des néo-ruraux.

      Non je me considère pas comme permaculteur. Ce que je maîtrise c’est surtout la #biointensive, à côté de ça je fais des connexions et je bricole pour optimiser la flotte, l’énergie et la fertilité globale de l’endroit que je cultive.

    • Je ne pense pas m’être suffisamment approprié la permaculture pour pouvoir me dire permaculteur, donc ça serait assez présomptueux.
      Et aussi parce-que beaucoup des acteurs ce mouvement véhiculent des trucs un peu trop bourgeois, ou pas assez sérieux, ou trop dogmatiques comme dans cette critique que tu recenses, et ça me donne moyennement envie.
      J’ai moins de réticences vis à vis de la biointensive, que je trouve plus facile d’accès, plus simple dans sa mise en pratique et plus efficace pour les objectifs qu’elle se fixe.
      Et pour minimale qu’elle soit, on peut toujours y greffer d’autres choses et construire des réseaux http://seenthis.net/messages/190256 sans pour autant tomber dans certains écueils estampillés permacultureTM.

    • Ah c’est marrant moi je trouve qu’autant des fois la permaculture c’est pas très carré, autant chez Jeavons ils sont compulsifs du chiffre, et qu’ils ont tendance à extrapoler un peu trop à partir de chiffres trop précis. Un peu comme les stats ou les publis scientifiques ou ils tests un peu tout, prennent une mesure quelconque et ça fait une recommandation.

      Et sinon oui je comprends, un peu trop bourgeois et pas assez sérieux je m’y retrouve bien. Au moins je suis pas trop dogmatique c’est déjà ça.

    • Pour ce qui est des bourgeois je pensais en particulier aux gusses que citait @aude_v (mais en non végan il y en a du même style), et pour ce qui est du pas sérieux je pensais à l’absence de la moindre pesée de récolte ou de la moindre donnée chiffrée, notamment au Mas de Beaulieu qui se proclame malgré ça lieu d’expérimentation en agroécologie pour nourrir la planète.

      Compulsifs du chiffre en biointensive ça dépend. Une fois que tu sais comment préparer le sol et comment planter, le chiffre n’est pas si prépondérant. Ils insistent aussi sur le fait que les récoltes estimées sont sur des rendements moyens et que ça varie selon les sols et les climats.

    • Une des autres critiques citées n’est pas tendre :

      http://www.thelandmagazine.org.uk/sites/default/files/The%20Big%20Rock%20Candy%20Mountain.pdf

      David Holmgren had gone on to do what I expected: painstaking tests of ideas that might or might not be true, and only writing up many years later, including — crucially — negative results. In contrast, Mollison created a global circus. Undoubtedly Bill Mollison is a brilliant man, fizzing with ideas, many of them excellent, but unfortunately many of them duds. And it is rather hard to tell which are which, short of laborious testing. And this is exactly what the mainstream Mollisonian wing of the movement rarely does. It does not do proper controlled trials of its own claims. This is astonishing and exasperating, but indicates that the kinds of people attracted to this wing do not appreciate how important proper testing is to progress and evolution of a field like this.

      What could you do to save the good stuff? Personally I would urge that permaculture restrict itself to questions of land use, and does not spread itself too thin. Then I would draw up a list of testable claims that challenge mainstream thinking, and set about testing them. These could be generalised in terms of slightly grander principles that you can understand quite clearly. For example, that the permaculture approach would start with sustainable natural systems and try to make them more productive, in contrast to mainstream gardening and farming, which starts with highly artificial systems and tries to make them more sustainable

      A ce sujet il y a une étude scientifique en cours sur le potentiel de la Restoration Agriculture (permaculture + holistic management + keyline design pour des fermiers qui veulent produire de la nourriture de base -staples- à partir de systèmes vivaces) :
      http://wppresearch.org/research

  • Sur le gazon comme ailleurs, la droite n’aime pas le mélange des genres ou des espèces ...

    Toulouse. La fin des prairies urbaines - 12/04/2014 - LaDépêche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/12/1862309-toulouse-la-fin-des-prairies-urbaines.html

    Alors que les beaux jours arrivent, les prairies urbaines lancées dès 2008 par l’ancienne municipalité ne devraient pas passer l’été. Herbes hautes au bord des chaussées, du canal, dans les jardins publics, les parcs, sur les ronds-points… Lors de la campagne électorale, Jean-Luc Moudenc avait annoncé que ce laisser-aller végétal, c’était fini.

    #écologie_urbaine #pelouse #ville #espace_vert

    • Oui, en #permaculture on parle de plantes adventices, opportunistes ou pionnières. Leur rôle écologique est souvent de « protéger » le sol mis à nu par une catastrophe (feu, inondation, éboulement, ...agriculture du labour) et de capter rapidement les nutriments libérés avant qu’ils ne soient perdus, et elles permettent de recycler tout ça dans le système en laissant rapidement place aux espèces vivaces plus matures.

      Un très bon article de David Holmgren, co-fondateur de la permaculture sur le sujet :

      Weeds or wild nature : a permaculture perspective
      http://holmgren.com.au/wp-content/uploads/2013/02/PPQ-26-issue-3-2011-Weeds.pdf

      I avoid using the term ‘weed’ because it simply means ‘a plant out of place’, and is therefore a description of human prefer- ences and has no validity as a scientific descriptor of plant species. The term ‘envi- ronmental weed’ used to describe species that can invade natural or near natural en- vironments simply builds a superficially ecological concept on a foundation that has no ecological basis. I prefer the term ‘naturalized species’ to describe all plants that have developed self reproducing pop- ulations outside of their supposed natural range where they are ‘indigenous’.

      The term ‘naturalized’ has long been in use by botanists, and recognizes species that have achieved the first level of ecological func- tionality in establishing a self-maintaining population. The term ‘invasive species’ is also problematic because of the strong nega- tive emotions associated with it.

      I prefer the term ‘migrant species’ to indicate this capacity to shift in the same way that in- vasive is used to prejudge species with the potential for movement. Most, if not all, so-called invasive species should be described by the classic ecological term ‘pioneer species’ for which a typical list of characteristics can be enumerated. Pio- neer species respond to disturbance, and almost all ‘weed invasions’ occur in a con- text of human disturbance to a greater or lesser degree

    • D’ailleurs, si le terme rapporté est exact, c’est très révélateur d’utiliser le « laisser aller végétal », qui ramène tout ce qui est vivant non humain dans le même girond productiviste. A quand un choc de compétitivité pour les espaces verts ? Ou tout autre concept économique et politique ... Pourtant ces prairies urbaines, est-ce qu’elles n’affichaient pas un côté libéral décomplexé, plutôt que de subir un régime de planification écologique de tonte digne de l’ex-URSS ?

    • Gilles Clément avait souligné la lutte parfois politique contre les « invasives », les « étrangères » qui menaçaient les « indigènes ». Le brassage et l’endémisme... Lors d’un colloque à Chateauvallon alors gagné par le FN. Xénophobie naturaliste ou réel danger pour les écosystèmes ? Relire le Tiers Paysage ou "Où en est l’herbe Textes de G Clément présentés par Louia Jones (Actes Sud 2006

    • Ah oui le côté « plantes invasives », ça a fait couler beaucoup d’encre dans les milieux permaculture, qui sont souvent plus pragmatiques, ou ont une vision à plus long terme que les naturalistes. C’est plus prégnant en Australie (île, avec des invasions de lapins etc) et aux USA (plantes du nouveau monde vs plantes de l’ancien monde).

      Pour ceux qui ont le courage :
      http://www.patternliteracy.com/116-native-plants-restoring-to-an-idea
      http://nativeplantwildlifegarden.com/invasive-plants-in-permaculture

    • J’aime pas forcément les métaphores socio qui se basent sur de l’écologie, mais j’avais bien aimé Holmgren qui parlait de mélange des cultures sous l’angle de la vigueur qu’apportait l’hybridation/brassage génétique chez certaines plantes (la plus connue étant le maïs)

    • #crétins_abyssaux

      @nicolasm qui dit que :

      Mais là en l’occurrence c’est même plus profond qu’une plante gênante dans un champs cultivé, c’est juste que ça fait brouillon, vaudrait mieux couler du béton à la limite ...

      on parle d’ailleurs de « béton vert » tout comme pour certaines haies de thuyas ou autres espèces pour délimiter l’espace « privé » des niches à cons des « zones résidentielles » (lotissement) où chacun, à l’abri des regards indiscrets, pourra mener sa petite vie de peigne-culs. En plus, que du bonheur pour les cambrioleurs ...

    • Voici un aperçu photographique de cette nouvelle politique de l’espace urbain.

      Vous saurez, j’en suis certaine, apprécier à sa juste valeur, la modernité de la composition, ce mélange osé de tradition beauf et de couleurs criardes qui sied si bien à la nouvelle municipalité. Paris avait la Tour Eiffel, désormais Toulouse aura sa brouette de rond-point, et imaginez un peu le décor d’une ville sans plate bande ni tuyaux ni brouette c’était l’insécurité à coup sûr !

      Et ça, c’était avant :


      Et ça, c’est ce qui reste des prairies avec du millepertuis d’extrême-gauche (très efficace antidépresseur)

  • Crash on Demand: Welcome to the Brown Tech Future
    http://permaculturenews.org/2014/01/16/crash-demand-welcome-brown-tech-future

    My argument is essentially that radical, but achievable, behaviour change from dependent consumers to responsible self reliant producers (by some relatively small minority of the global middle class), has a chance of stopping the juggernaut of consumer capitalism from driving the world over the climate change cliff.

    [...] this could happen by reducing consumption and capital enough to trigger a crash of the fragile global financial system. This provocative idea is intended to increase understanding while taking the risk that the argument could turn people away from permaculture as positive environmentalism, and brand me a lunatic, if not a terrorist.

    #David_Holmgren
    #permaculture #climat #énergie

    • Brown tech; Here and now

      So, a decade after our “debate” I have to concede that Peter Harper was right about the climate emergency, and that so far, Peak Oil has accelerated GGE through the rapid development of coal, non-conventional oil and gas along with the biofuel fiasco. (9) Maybe those discussions with Peter had a substantial influence on Future Scenarios because only 5 years after I wrote the scenarios I have come to the conclusion that the Brown Tech world (of Severe climate change but Slow decline in energy ) is already emergent.

      Pour rappel :

      Brown Tech Scenario

      The political system could be described as Corporatist or Fascist (which Mussolini described as a merger of state and corporate power).

      The tendency in existing systems for massive centralised investment by corporations and governments, give priority to getting more energy out of lower grade non-renewable resources (eg. tar sands, coal and uranium) and biofuels from industrial agriculture and forestry. “Breakthrough” technologies provide the constant promise of a better future but much of the investment in energy harvesting accelerates global warming, at least in the short term.

      http://www.futurescenarios.org/content/view/28/48/index.html

    • La nécessité d’utiliser des masses considérables pour réaliser d’urgence le maximum de puissance crée dans l’armée moderne une société d’un type nouveau, société massive et organisée qui n’obéit qu’à des fins pratiques. Que le système militaire s’étende à la vie civile, et la société totalitaire est née : or, le propre de la guerre moderne est de s’étendre à tout. L’obligation et la volonté d’être efficace y imposent une mobilisation grandissante des hommes et des biens. Cette tâche, chaque jour plus considérable et complexe, absorbe les esprits dans l’immédiat, au moment où la décadence des religions déchaîne une soif d’action pratique que la guerre peut seule apaiser. Ainsi la guerre va jusqu’au bout de l’espace et du temps, jusqu’au bout de la société, jusqu’au bout de la morale. Sous la pression, et dans le culte de la nécessité, elle centralise tous les pouvoirs entre les mains d’une seule direction politique ; afin d’obtenir un rendement maximum elle substitue au libre jeu de la société le plan et l’organisation méthodique de toutes les fonctions.

      http://seenthis.net/messages/285552

  • Growing your own food as a political act | David Holmgren
    http://old.globalpublicmedia.com/transcripts/487

    Growing your own food is a political act because it contasts with the way most people get their food which is through huge food supply chains that basically involve earth destroying practices. Especially when we’re talking about perishable food: Fresh fruit and vegetables, small livestock products like eggs, and meat from chickens. This type of food uses far more embodied energy through pesticides, through fertilizers and transport miles (transport miles often in refridgerated trucks), much higher wastage because of the perishable nature. The requirements for cosmetically perfect food means there’s huge wastage. So this end of the food production system compared with the production of staple grains which people are less likely to grow in gardens. So recognising that that perishable food is enormously destructive in the way it’s produced, when we grow it in the garden we bypass virtually all of those systems. And at the same time we are becoming, to a degree, autonomous. And political independence and the ability to engage in society in a lot of ways is to do with from what position of autonomy do we stand. And if we stand totally dependent on a one or two or three day food supply chain we don’t really have any position of political autonomy . So I think there’s many different ways. The other way we can see it is that a lot of the supply of the food we can grow in the garden is also grown in ways that exploits other people. So we’re also disconnecting from systems of unjust exploitation of other people.

    #permaculture #autonomie #alimentation #agriculture #industrie #biotechnologies #hétéronomie #multinationales