person:davutoglu

  • Hell Hath No Fury Like a Teflon Sultan
    http://sputniknews.com/columnists/20160717/1043158581/erdogan-turkey-coup.html

    Pepe Escobar, très en forme !

    So the number one eyebrow-raising possibility is a go; Erdogan’s intel services knew a coup was brewing; and the wily Sultan let it happen knowing it would fail as the plotters had very limited support. He also arguably knew – in advance — even the pro-Kurdish Peoples’ Democratic Party (HDP), whose members Erdogan is trying to expel from parliament, would support the government in the name of democracy.

    Two extra facts add to the credibility of this hypothesis. Earlier last week Erdogan signed a bill giving soldiers immunity from prosecution while taking part in domestic security ops – as in anti-PKK; that spells out improved relations between the AKP government and the army. And then Turkey’s top judicial body HSYK laid off no less than 2,745 judges after an extraordinary meeting post-coup. This can only mean the list was more than ready in advance.

    The major, immediate post-coup geopolitical consequence is that Erdogan now seems to have miraculously reconquered his “strategic depth” – as former, sidelined Prime Minister Davutoglu would have it. Not only externally – after the miserable collapse of both his Middle East and Kurdish “policies” – but also internally. For all practical purposes Erdogan now controls the Executive, the Legislative and the Judiciary – and is taking no prisoners to purge the military for good. Ladies and gentlemen, the Sultan is in da house.

    This means the neo-Ottoman project is still on – but now under massive tactical reorientation. The real “enemy” now is Syrian Kurds – not Russia and Israel (and not ISIS/ISIL/Daesh; but they never were in the first place). Erdogan is going after the YPG, which for him is a mere extension of the PKK. His order of the day is to prevent by all means an autonomous state entity in northeast Syria – a “Kurdistan” set up like a second Israel supported by the US. For that he needs some sort of entente cordiale with Damascus – as in insisting that Syria must preserve its territorial integrity. And that also means, of course, renewed dialogue with Russia.

  • Turquie : la chute de Davutoğlu | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/turquie-la-chute-de-davuto-lu-1254550518

    La faute de Davutoğlu, s’il y en a une, a été de ne pas s’adapter suffisamment au style interventionniste et de plus en plus « ultra-présidentiel » du président Erdoğan. Bien que la loi sur la présidence turque n’ait pas été modifiée et qu’en théorie la fonction demeure non-exécutive, au-dessus des partis et cérémoniale, en pratique c’est Erdoğan qui dirige la Turquie depuis le palais présidentiel. Toutes les décisions clé y sont désormais prises et ses équipes surveillent le travail de chaque ministère.

    En tant que Premier ministre, Davutoğlu a travaillé selon les lignes parlementaires et ministérielles de ses prédécesseurs. En effet, comme la majorité de la vieille garde de l’AKP, il a résisté imperturbablement à l’idée d’une présidence exécutive et ce aussi longtemps qu’il l’a pu, ne déclarant son soutien à son égard qu’à la fin du moins de mars 2015 – soit six mois après l’arrivée d’Erdoğan au palais présidentiel.
    – See more at : http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/turquie-la-chute-de-davuto-lu-1254550518#sthash.5yllthNQ.dpuf

  • #Turquie : vers une rupture Erdogan-Davutoglu
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/05/turquie-le-parti-au-pouvoir-organise-un-congres-exceptionnel-l-avenir-du-pre

    M. Erdogan, qui ambitionne d’un pouvoir présidentiel fort, a déjà rogné les pouvoirs et le contrôle de M. Davutoglu sur l’#AKP. Le 29 avril, le comité exécutif du parti, composé aux trois quarts de fidèles du président Erdogan, lui a retiré le pouvoir de nommer les dirigeants du parti dans les régions.

    Si M. Davutoglu dirige officiellement l’AKP, M. Erdogan, censé être au-dessus de tout parti en tant que chef de l’Etat, dispose de nombreux fidèles au sein de la formation politique qu’il a fondée en 2001.

    Les successeurs potentiels de M. Davutoglu sont nombreux et deux noms sont régulièrement cités par la presse : Binali Yildirim, ministre des transports et vieux compagnon de route du président, et Berat Albayrak, ministre de l’énergie et gendre du chef de l’Etat.

  • Extrait de la revue de presse de l’ambassade de France en Grèce qui rapporte la visite de Tsipras en Turquie telle qu’évoquée dans les journaux grecs.
    Signalé par Laurence Pillant via la mailing-list Migreurop

    « Kathimerini relève que, malgré le « climat particulièrement chaleureux » des entretiens, Ankara aurait fait clairement savoir qu’elle n’envisageait pas de donner son consentement à la proposition grecque portant sur la création de hot-spots sur le territoire turc. Toutefois, selon Ta Nea, la Turquie serait disposée à ouvrir le débat sur la réinstallation des réfugiés dans des pays tiers. Plus critique Eleftheros Typos estime que la visite du PM grec en Turquie s’est clôturée sans résultats tangibles sur la question critique de l’afflux des réfugiés. Au cours de leur entretien, MM. Tsipras et Davutoglu ont convenu de créer un poste d’attaché portuaire auprès des ambassades des deux pays afin de coordonner au mieux et de façon efficace l’échange d’informations sur l’action des trafiquants des réfugiés. Ils ont par ailleurs décidé de créer des comités de coopération entre les ministères des affaires étrangères, de l’immigration et de la protection du citoyen des deux pays. M. Tsipras a posé la question de l’activation de l’accord de réadmission entre la Grèce et la Turquie qui reste sans effet. De son côté, M. Davutoglu s’est référé à la proposition de la chancelière allemande, Mme Merkel, sur une rencontre trilatérale entre l’Allemagne la Grèce et la Turquie. Athènes ne rejette pas cette proposition, mais exprime toutefois des réserves craignant qu’une telle éventualité puisse donner l’occasion à des pays tiers de l’UE de prendre leurs distances et de laisser à l’Allemagne, la Grèce et la Turquie l’essentiel de la charge en termes de gestion de la crise des réfugiés (Kathimerini, Ta Nea, Le Journal des Rédacteurs, Ethnos). Evoquant des sources émanant des proches collaborateurs de M. Tsipras, Kathimerini relève que la Turquie n’aurait pas pris d’engagements concrets pour des raisons stratégiques : en vue du Sommet UE-Turquie à la fin du mois la direction politique turque n’a pas voulu dévoiler ses cartes lors des entretiens d’hier. Le journal souligne qu’il n’est pas fortuit qu’après son entretien avec M. Tsipras, le PM turc, M. Davutoglu, a déclaré que la crise des réfugiés n’était pas une question qui concerne uniquement la Grèce et la Turquie qui subissent les conséquences les plus importantes mais une question qui concerne l’ensemble de l’Europe. »

    #réfugiés #asile #migrations #Grèce #Turquie #externalisation

    • Aussi reçu via la mailing-list Migreurop:

      Etat des négociations entre la Turquie et l’UE selon le journal turc anglophone Hurriyet Dailey News (online):

      Une rencontre non prévue a eu lieu hier entre Frans Timmermans, de la Commission européenne, et le Ministère des Affaires étrangères turcs, Feridun Sinirlioglu, en vue du Sommet Turquie-UE qui aura lieu le 29 Novembre prochain. A cette date, les différentes parties veulent conclure un accord sur la question des réfugiés et empêcher ceux-ci de franchir les frontières de l’UE.

      Mais la Turquie demande des garanties sur différents points avant le sommet du 29 :
      – Processus d’adhésion: elle demande l’ouverture des négociations autour du chapitre 17 sur les politiques monétaires et économiques. La Turquie veut être certaine que la conférence intergouvernementale à ce sujet aura lieu et demande qu’une date soit fixée. Elle veut également l’ouverture d’autres chapitres tels que les 23 (justice et droits fondamentaux) et 24 (sécurité). Mais l’UE hésite: en effet, il faut l’approbation des 28 membres de l’UE, et Chypre a déjà utilisé son véto pour l’ouverture de plusieurs de ces chapitres.
      – Aide financière: seulement 500 millions sur les 3 milliards d’aide proposée par l’UE sont garantis pour l’instant. Le reste devrait se répartir entre les Etats membres suivant leurs revenus, mais rien n’a été clarifié pour l’instant.
      – Dialogues européens: Erdogan souhaite également participer aux Conseils de l’UE tenus tous les 6 mois pour accélérer le dialogue et les négociations.
      EU, Turkey intensify talks over migration plan
      http://www.hurriyetdailynews.com/eu-turkey-intensify-talks-over-migration-plan-.aspx?pageID=238&nI

      Diplomatic shuttling between Ankara and Brussels has accelerated greatly as part of joint efforts to secure a solution to the growing refugee crisis amid expectations that an agreement will be finalized at a prospective Turkey-EU summit.

      Frans Timmermans, the first vice president of the European Commission, was in Turkey on Nov. 19 to meet Turkish Foreign Minister Feridun Sinirlioğlu as part of a continuation of last week’s intense negotiations over the refugee action plan. The two men and their experts met in Istanbul late on Nov. 19 in an unannounced meeting.

      The meetings came just three days after the refugee issue was discussed by President Recep Tayyip Erdoğan, European Commission President Jean-Claude Juncker and European Council President Donald Tusk.

      EU officials have cited progress on talks but there are still important disagreements on how to finalize the framework of the agreement between Turkey and the EU. Leaders of the bloc have expressed their willing to hold the special summit with Turkey on Nov. 29 in order to finalize an accord to curb refugees flowing from the Middle East to Europe.

      “There are promises, but still no certainty on these issues. It’s meaningless to gather unless they make these issues clear,” a senior Turkish official told the Hürriyet Daily News, stressing that Ankara was waiting for the EU to take action on several issues.

      Turkey wants certainty

      The first of these issues is the opening of accession Chapter 17 on economic and monetary policy. EU officials informed Ankara that an intergovernmental conference would be convened in December for the opening of the chapter, without providing an exact date. However, Turkish officials stressed the need to make this call an official one and announce an exact date for the conference.

      In addition to this, Turkey has also expressed its expectations that more chapters will be reopened by the EU to re-energize talks. Turkey’s list includes five more chapters, including 23 and 24, which cover justice and fundamental rights, as well as security, respectively. But EU officials have hesitated to give a concrete word to Turkey because this would require the anonymous approval of all 28 members, including Greek Cyprus, which has vetoed a number of these chapters.

      EU offers 3 billion euros

      Another pressing issue is the financial assistance to be provided to Turkey. EU offered Ankara 3 billion euros to help Turkey accommodate the more than 2 million Syrians it is hosting. Of that, 500 million euros would come from the EU budget and the rest from the 28 member states according to their national incomes. Ankara wants to see a clarification of the EU grant before holding the summit.

      Third, Turkey has said it wants to be invited to the EU’s council meetings held every six months. Turkey has long pressed the EU for permanent invitations to attend EU Council meetings to increase political dialogue.

      Erdoğan or Davutoğlu to attend summit?

      The EU’s first proposal was to hold the summit on Nov. 22 on the migration crisis, but Ankara preferred Nov. 29, one day after a planned vote of confidence for the new Turkish government, the official said.

      The EU leaders planned to invite President Recep Tayyip Erdoğan for the summit in Brussels, but the issue of who will represent Turkey is still unclear, since the execution of the plan will be carried out by the government, according to EU sources. As such, the invitation could go to either Erdoğan’s palace of the prime minister’s office.

      In the meantime, officials said Sinirlioğlu delegated Deputy Foreign Minister Naci Koru to represent Turkey at the U.N.’s meeting on migration on Nov. 20 even though the foreign minister was originally scheduled to attend the meeting.
      November/20/2015

  • La Turquie, prête à une intervention militaire, à Alep ?
    http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/374283-la-turquie-s’apprête-à-une-intervention-militaire-dans-le-nord-de

    La Turquie s’apprête à une intervention militaire, dans le Nord de la Syrie, a écrit, un quotidien saoudien. Les forces kurdes ont rejoint les forces de l’armée syrienne, pour lutter contre Daech, dans la ville de Hassaka.
    « Sous prétexte de créer une zone sécurisée et de protéger les frontières turques contre les menaces que représentent les groupes terroristes, 12.000 soldats trucs sont prêts à intervenir, militairement, dans le Nord de la Syrie », a écrit le quotidien "Al-Hayat", de publication londonienne. Pour faire face aux Daechistes, dans l’Est de la Syrie, les forces kurdes, à Hassaka, ont rejoint les forces gouvernementales syriennes, a ajouté "Al-Hayat". Et ce, alors que Recep Tayyip Erdogan, le Président turc, a annoncé, samedi, qu’à aucun prix, il n’autorisera la formation d’un Etat kurde, sur les frontières de son pays avec la Syrie.

    Un peu différent mais même tonalité sur RT arabe : http://arabic.rt.com/news/787121-%D8%AA%D8%B1%D9%83%D9%8A%D8%A7-%D8%B9%D8%B3%D9%83%D8%B1%D9%8A-%D8%

    #turquie #syrie #daesh

    • Turkey to take “necessary measures” on border security: PM Davutoglu - Region - World - Ahram Online
      http://english.ahram.org.eg/NewsContent/2/8/134091/World/Region/Turkey-to-take-necessary-measures-on-border-securi.aspx

      The pro-government Star newspaper said a possible cross-border operation would be considered at the national security council meeting, citing unnamed sources.

      One option that could be considered was the creation of a 110 km (70 mile) “secure zone” within Syria, the newspaper said.

      RULES OF ENGAGEMENT

      Saban Disli, an adviser to Davutoglu, told Reuters the meeting was likely to bring a change in the military’s rules of engagement, describing advances of both Kurdish forces and Islamic State militants as “dangerous”.

      He did not say how the rules could be changed. However, the pro-government Sabah newspaper said policy could be altered to allow Turkish forces to attack Islamic State fighters near the border. Currently, Turkish forces retaliate in kind against any attack from Syrian territory.

      “Turkey will not take any unilateral step on the Syrian side independent of the international coalition,” a senior government official told Reuters. “But we have our sensitivity on border gates not coming under the control of ISIL or the PYD (Kurdish forces).”

      The National Security Council statement gave no detail about what was discussed or what, if any, decisions were taken.

      Military action could anger Turkey’s Kurdish minority at a time when the peace process between Ankara and the outlawed Kurdistan Workers’ Party (PKK) has stalled.

      A senior PKK commander, Murat Karayilan, told a Kurdish news website the group would retaliate if the military intervened in Kurdish areas of Syria. The PKK is considered a terrorist organisation by Ankara, the European Union and the United States.

      Brokerage Finansbank said in a note to clients that given Turkey’s current political uncertainty - Davutoglu’s AK Party still needs to find a junior partner to form a government following its election setback this month - any intervention would likely be limited.

      “We remain doubtful that a ’lame duck’ government could undertake anything more than a ’targeted’ operation that would be limited in both scale and scope,” it said.

  • M. Davutoglu, alias l’homme de la politique de « zéro problème avec nos voisins », qui avait su mener la Turquie avec sagesse vers une approche prudente et néanmoins humanitaire du conflit en Syrie, apportant de toutes ses forces une contribution majeure à un accord politique et au retour à la paix civile, et bien ce grand homme a dû, suite aux élections législatives, présenter à M. Erdogan la démission de son gouvernement, que celui-ci a accepté :
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/turquie-erdogan-accepte-la-demission-du-gouvernement-davutoglu_1687927.html

    Mon coeur saigne !

  • POLITICS - Turkey-US tension takes envoy to Foreign Ministry
    http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-us-tension-takes-envoy-to-foreign-ministry.aspx?pageID=238

    Tensions entre Washington et Ankara. L’alliance n’empêche pas des échanges musclés entre les deux capitales, notamment sur Israël.

    Meanwhile, Çelik also noted the remarks of U.S. State Department Spokesperson Victoria Nuland, who said earlier this week that the “inflammatory comments” by Turkey’s premier and Foreign Minister Davutoğlu concerning an Israeli airstrike against Syria were “very troubling” to the U.S. It is known that Turkey and U.S. do not fully agree when the issue is Israel, Çelik said. He, however, noted that the U.S. was a friendly country and that the two allies did not have to agree on every issue. Those disagreements do not cast a shadow over the spirit of alliance either, he said.

    According to the U.S. Embassy official, Ricciardone and Sinirlioğlu discussed the full range of issues of mutual interest since their last meeting on the day of the terrorist attack on Feb. 1. “The principal question was how to step up bilateral and multilateral cooperation against all terrorist enemies of our two countries, not only DHKP-C but also PKK and al-Qaeda. They discussed prospective high-level visits, Iraq, Iran, Syria, and Israel,” the official said.