Le Sud veut sa part des données satellitaires pour gérer ses ressources
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les instruments embarqués à bord des satellites ont majoritairement le regard braqué vers les pays qui les ont financés. Et quand ce n’est pas le cas et que les données sont disponibles, parfois gratuitement, leur coût de traitement et d’interprétation peut s’avérer rédhibitoire.
« Le recours à ces technologies serait pourtant rentable dans le cadre d’une politique de développement », estime Didier Rigal, d’Astrium Géo-Information Services, une filiale du groupe EADS. « Les programmes d’observation de la terre tel SPOT [Satellite pour l’observation de la Terre] ont été lancés [en 1985] grâce des investissements publics, poursuit-il. Aujourd’hui, ces programmes ont été privatisés. L’équation économique qui permettrait la dispersion des données n’est plus la même. »