person:dilma roussef

  • Red Globo se disculpa por mentir acerca de D.Rousseff y Lula Da Silva | Red Filosófica del Uruguay
    https://redfilosoficadeluruguay.wordpress.com/2017/05/22/red-globo-se-disculpa-por-mentir-acerca-de-d-rous

    La cadena Globo presentó sus disculpas por una información errónea sobre cuentas en el extranjero de los ex presidentes Lula Da Silva y Dilma Rousseff. El conductor William Waak dijo en la TV Globo que debía ser corregido “un dato impreciso que hemos dado” en el Jornal Nacional, el noticiero con mayor audiencia desde hace medio siglo. Ese noticiero mantiene una guerra de baja intensidad informativa que fue denunciada por el propio Lula en su reciente audiencia ante el juez Sergio Moro.

    • La chaîne Globo s’est excusée pour les informations erronées concernant les comptes à l’étranger d’anciens présidents Lula Da Silva et Dilma Rousseff. Le chef d’orchestre William Waak a déclaré à la télévision Globo qu’il fallait corriger « les données inexactes que nous avons données » dans Jornal Nacional, le journal télévisé ayant le plus grand auditoire depuis un demi-siècle. Ce programme d’information entretient une guerre de faible intensité informative qui a été dénoncée par Lula lui-même lors de sa récente audition devant le juge Sergio Moro.

    • Ce qui laisse pantois dans la posture assumée par plusieurs capitales européennes – Berne se maintient pour sa part neutre –, c’est l’emballement à qualifier de « non légitime » le pouvoir en place à Caracas. Alors que ces gouvernements ne cessent de signer des accords commerciaux et militaires avec des régimes qui n’ont pas une once de fonctionnement démocratique. Cela sans oublier leur silence assourdissant lors des renversements de Dilma Rousseff au Brésil, de Manuel Zelaya au Honduras ou de Fernando Lugo au Paraguay.

    • On peut ajouter que l’élection (il s’agit de sa réélection l’année dernière avec entrée en fonction le 10 janvier 2019) de Maduro est peut-être contestable, elle n’est pas illégitime. D’autant plus qu’à l’époque l’opposition s’était – encore une fois – déchirée, n’arrivant pas à organiser un boycott unanime…

      Le véritable coup d’état a eu lieu en août 2017 (cf. mon historique de la crise actuelle https://seenthis.net/messages/755401 ) et à l’époque, les gouvernements occidentaux avaient simplement appelé la Constituante, élue de façon contestable, avec cette fois un boycott total de l’opposition, mais surtout totalement illégitime à s’auto-attribuer les pouvoirs de l’Assemblée nationale, à – justement ! – respecter les accords existants…

  • Le Brésil perd 8300 médecins cubains pour des raisons purement politiques Céline Tzaud/afp/oang - 23 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/10017945-le-bresil-perd-8300-medecins-cubains-pour-des-raisons-purement-politiqu

    Les premiers des quelque 8300 médecins cubains exerçant au Brésil sont arrivés vendredi à La Havane. Leur départ, qui risque de provoquer des déserts médicaux, fait suite aux menaces du président brésilien élu Jair Bolsonaro.


    Les milliers de praticiens cubains concernés avaient été envoyés au Brésil depuis 2013 dans le cadre du programme « Mais Médicos » (Plus de médecins) initié par l’ancienne présidente de gauche Dilma Roussef pour remédier à la pénurie de médecins.

    Les premiers d’entre eux - partis jeudi du Brésil - ont été reçus avec les honneurs vendredi à La Havane. En blouses blanches et portant des drapeaux cubains et brésiliens, ils ont été accueillis à leur descente d’avion par le président Miguel Diaz-Canel.

    Hostilités déclenchées par le président élu brésilien
    Leur rapatriement, qui doit être achevé d’ici le 12 décembre, a été décidé par les autorités cubaines en réaction à des propos tenus par le président brésilien élu Jair Bolsonaro.

    Ce dernier avait prévenu qu’il allait conditionner la poursuite de ce programme à la mise en place d’un examen de compétences pour ces médecins et au versement de leur salaire intégral.

    L’accord conclu à l’époque prévoit en effet le versement, par le Brésil, d’un salaire mensuel de plusieurs milliers de francs à Cuba pour chaque médecin. Mais La Havane ne reverse que moins d’un tiers de ce montant aux praticiens. Farouche anticommuniste, Jair Bolsonaro a laissé entendre que ce système finançait la « dictature socialiste » cubaine.
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    Le programme continue toutefois dans une soixantaine de pays, principalement au Venezuela qui vient de renforcer sa collaboration.
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    Les Noirs et les indigènes particulièrement touchés
    L’Affaire fait la Une des médias au Brésil, où de nombreuses régions périphériques défavorisées ou des zones rurales risquent de se transformer en déserts médicaux.

    Dans des Etats comme Bahia, on parle d’une perte de la moitié des médecins dans certaines villes.

    L’association nationale des maires du Brésil (FNP) a tiré la sonnette d’alarme, rappelant dans un communiqué que près de 80% des municipalités du pays « dépendent exclusivement du programme pour les soins médicaux et que 90% de la population indigène est traitée par des professionnels cubains ».

    De nombreuses populations risquent donc de n’avoir plus accès à des services médicaux. "Bolsonaro a provoqué cet acte raciste car ce sont principalement les Noirs qui en pâtiront, a dénoncé pour sa part l’ancienne superviseuse du programme Mais Médicos à Rio.

    #jair_bolsonaro #Brésil #Santé #Cuba #guerre_aux_pauvres

  • Pourquoi les gauches s’effondrent-elles en Amérique du Sud ?
    https://lemediapresse.fr/international/pourquoi-les-gauches-seffondrent-elles-en-amerique-du-sud

    La tension, aussi bien politique que sociale, a atteint son paroxysme au Brésil. L’extrême droite est au pouvoir après la victoire de Jair Bolsonaro. Ce dernier a su tirer profit des scandales de corruption qui ont fait chuter Lula et Dilma Roussef. Plus largement, il y a également des problèmes relatifs à une conjoncture économique […]

  • A Letter to #Brazil, From a Friend Living Under Duterte | The Nation
    https://www.thenation.com/article/brazil-bolsonaro-duterte-fascism-resistance

    Dear friends:

    I’m writing to you on the eve of your going to the polls to determine the future of your wonderful country.

    I think it’s no exaggeration to say that the fate of Brazil hangs in the balance. It’s also hardly hyperbole to assert that the election will have massive geopolitical significance, since if Brazil votes for Jair Bolsonaro, the extreme right will have come to power in the Western Hemisphere’s two biggest countries. Like many of you, I’m hoping for a miracle that will prevent Bolsonaro from coming to power.

    When I visited Rio and São Paulo in 2015, I observed that the political rallies mounted by the opposition to then-President Dilma Rousseff contained a small but vocal fringe element calling for a return to military rule. Little did I suspect then that that fringe would expand into a massive electoral movement in support of a self-proclaimed advocate of strongman rule.
    The Amazing Twins

    It’s amazing to many of us here in the Philippines how similar Bolsonaro is to our president, Rodrigo Duterte.

    Duterte has spoken about how he wished he’d raped a dead female missionary. Bolsonaro told a fellow member of parliament that she didn’t deserve to be raped by him. Duterte has spoken in admiration of our dead dictator Ferdinand Marcos and decreed his burial at our heroes’ cemetery. Bolsonaro has depicted the military rule in Brazil over three decades ago as a golden age.

    A friend asked me a few days ago, only partly in jest, “Is there a virus going around that produces horrible boils like Bolsonaro and Duterte?” I thought about her metaphor and thought there was something to it, but rather than being the result of a communicable disease, I think that authoritarian figures emerge from internal suppuration in the body politic.

  • #Brésil, la responsabilité du #centre...

    Centrists paved the way for the far right in Brazil

    To understand Jair Bolsonaro’s rise, we need to look at centrists’ reckless efforts to exploit institutional meltdown.

    Barring an unprecedented upset, the far-right candidate Jair Bolsonaro will be elected president of Brazil this Sunday with a comfortable margin over his runoff opponent, the Workers’ Party’s (PT) Fernando Haddad. This will crown a stunning run by the first-time candidate that saw his party, the formerly minuscule Social Liberal Party (PSL), jump from one to 52 federal representatives, propel a number of unknowns to success in the gubernatorial elections and place allies and relatives of Bolsonaro among the most voted across the country.

    So how did a candidate with a well-documented history of openly anti-democratic, racist, misogynistic, homophobic remarks, with very little by way of specified policies other than the promise of being a law-and-order hardman who will “banish the reds” and stop the country’s “moral degradation”, come to sweep the board like that?

    These were always going to be the most anti-systemic elections in Brazilian history. Since 2013, the country’s political system has been haemorrhaging legitimacy owing to widely perceived lack of accountability, a crippling economic crisis and an endlessly ramifying corruption scandal involving all major parties. A series of desperate attempts have been made to protect the establishment and steady the boat, not least throwing former president Dilma Rousseff overboard in a highly dubious impeachment. They have only managed to create more instability and fragilise institutions even further - not least the judiciary, whose erratic interventions have made it look partisan and weak at once.

    It is ironic that Bolsonaro, a member of parliament for 27 years, who has been named in corruption investigations and is supported by some of the shiftiest sectors of Brazilian politics, could successfully present himself as the anti-systemic candidate. In order to understand his rise, we need to look beyond PT’s undeniable mistakes to how the centre right, in its reckless efforts to create instability and exploit institutional meltdown, has endangered the country’s democracy and paved the way for the far right.

    In 1994, the Brazilian party system hit upon a formula. While the bulk of it remained an amorphous mass of less than public interests, low on ideological commitment but with very expensive habits, two parties had the cadre, ideas and prestige to marshal this gelatinous blob into opposing blocs: the Workers’ Party on the centre left and the Social Democrats (PSDB) on the centre right. Elections were fought between the armies regimented by the two; whoever won took most of the other’s side as spoil.

    The seeds of the far right’s rise started to be sown in the early 2000s, when PT rode the global commodity boom to promote an economic bonanza that raised the standards of living for the poorest while also benefiting the rich. Lula’s success made it impossible for opponents to claim that PT wasn’t working; the country was unequivocally better off than it had been under PSDB. The only available route of attack lay in exploiting moral concerns around elements of PT’s agenda, like women’s and LGBT rights, and reheated Cold War “red scares”. In this, the centre right had support from major media groups and political leaders from the growing Brazilian Pentecostal community, whose electoral profile is essentially tied to moral issues. The more immoderate elements of this tacit alliance were increasingly brought into an echo chamber in which paranoid claims and bogus accusations would be dignified with comments by opposition politicians and media pundits, and thus fed back into a few news cycles until everyone moved on to the next fabricated outrage. An editorial market for anachronistic anti-communist propaganda boomed. Inevitably, this opened the door of mainstream debate, and of centre right parties themselves, to the far right.

    PT, in turn, invariably chose negotiation over conflict, trusting that its popular support would always allow it to buy adversaries off and prevent PSDB from reconstituting its bloc. This meant avoiding direct confrontation with the media, a highly unregulated sector that PT had always vowed to democratise, and building an alliance with the Pentecostal right, which included watering down its own progressive agenda. This, of course, only furthered the far right’s mainstream penetration.

    Things changed in 2005, when a scheme of parliamentary bribes opened a new line of attack: the message now was that PT was “the most corrupt party of all times” - a tough bar to clear in Brazilian politics. Centre-right leaders believed that letting the scandal run its course would return them to office in 2006, but they were wrong. Lula recovered, won re-election and elected his successor, Rousseff, twice.

    After the Petrobras scandal broke in 2014, however, with the economy already in a tailspin and dissatisfaction with the political class as a whole on the rise, PT was against the ropes like never before. This is why, in 2016, PSDB decided not to run the risk of allowing another comeback. Rather than wait for the elections, they joined a rising hard right and PT’s coalition partner, MDB, in a parliamentary manoeuvre to oust president Rousseff. Among those in the political, business and media establishment who supported the move, the calculation was obvious: having led the opposition for 13 years, and having come close to winning in 2014, PSDB was a shoo-in for the 2018 race.

    Except they were wrong again. First, they mistook the rising anti-systemic sentiment for a rejection of PT only. Secondly, they failed to consider how much that sentiment would be compounded by the sorry spectacle of the impeachment itself, and the nature of the government it put in place - which passed a number of draconian austerity measures and had a cabinet like a corruption all-star team. So unpopular was it, in fact, that it ended up being a boost to PT, which recovered some of its support in the comparison. This was, in fact, the reason why Lula’s trial was fast-tracked - the establishment’s assumption again being that, with the former president out of the race, the PSDB candidate would have an easy ride. Fatefully, it was also what triggered PT’s decision to field a candidate rather than support one from a less rejected centre-left party.

    What the centre right did not realise was that they were no longer driving in the right lane on their own: they were now competing with a force much better positioned to not only ride the anti-systemic tide, but to reap a number of seeds that they had sown.

    The anti-corruption campaign that led to Rousseff’s downfall had turned against key MDB and PSDB figures; both parties have lost almost half their seats in parliament. The style of agitation fostered in the early 2000s, based on moral panics and “red scares”, had developed a life on its own on the internet and on WhatsApp groups. Whereas the procedure in the past was for media pundits and politicians to lend these stories a measure of respectability, these figures of authority themselves had now become targets. It is not uncommon to see people justify their vote for Bolsonaro with the fear of a communist dictatorship or that public schools are turning children gay, and to accuse the whole establishment of being in on the plot. Meanwhile, the Pentecostal right has rallied behind Bolsonaro, and Record, a media conglomerate owned by one of the country’s biggest evangelical churches, is angling to be to him what Fox is to Donald Trump. Ironic, no doubt, when one remembers how much Globo, the country’s biggest media corporation since the 1960s, actively supported Rousseff’s impeachment and minimised the anti-Bolsonaro protests that swept the country before the first round of the elections.

    In the end, no amount of judicial interventions and open support from financial markets could do the trick: PSDB’s Geraldo Alckmin took less than five percent of the vote. The party, whose founders came out of the struggle against the military dictatorship, has declared neutrality in the runoff, as have most others, despite the many worrying antidemocratic signs coming from Bolsonaro and his camp.

    A Bolsonaro government will be a recomposition of the country’s elite, bringing formerly bit-part players centre stage, but certainly not the clean break his voters imagine. It will continue the socially regressive policies of the outgoing Temer government, hitting the poor hard and stifling social mobility for a generation. The realities of building a parliamentary majority will no doubt contradict his anti-corruption discourse. It is unclear how long Bolsonaro will manage to be all things to all people, which raises fears that he might amplify the more belligerent and autocratic elements of his persona as compensation. There have been several cases of violence against journalists, LGBT people and left-wing supporters since the election’s first round, and Bolsonaro’s discourse continues to court political violence explicitly.

    As for the political and economic establishment, which until now had in PSDB their natural representatives, it has largely signalled that it is prepared to roll with the new times. Markets have been elated since Bolsonaro took the lead; industrialists have started flocking to him. When a case of electoral fraud with the potential to annul the elections emerged - businessmen had been paying for bulk “fake news” messages supporting Bolsonaro on WhatsApp - most of the media and the electoral court dealt with the case in cool, muted terms. This only strengthened the impression that the same forces that moved to impeach Rousseff have made already made their choice.

    The assumption is clearly that Bolsonaro will be willing to outsource key areas of policy to them and that his antidemocratic tendencies can be controlled; that trying to tame his disruption is better than risking another centre-left comeback. A dangerous gamble, no doubt, considering both who the candidate is and the fact that it was exactly that kind of logic that brought them, and the country, to this situation.

    https://www.aljazeera.com/indepth/opinion/centrists-paved-brazil-181023095033241.html
    #Bolsonaro #extrême_droite
    via @isskein

  • The Rise and Fall of the Latin American Left | The Nation
    https://www.thenation.com/article/the-ebb-and-flow-of-latin-americas-pink-tide

    Conservatives now control Latin America’s leading economies, but the region’s leftists can still look to Uruguay for direction.
    By Omar G. Encarnación, May 9, 2018

    Last December’s election of Sebastián Piñera, of the National Renewal party, to the Chilean presidency was doubly significant for Latin American politics. Coming on the heels of the rise of right-wing governments in Argentina in 2015 and Brazil in 2016, Piñera’s victory signaled an unmistakable right-wing turn for the region. For the first time since the 1980s, when much of South America was governed by military dictatorship, the continent’s three leading economies are in the hands of right-wing leaders.

    Piñera’s election also dealt a blow to the resurrection of the Latin American left in the post–Cold War era. In the mid-2000s, at the peak of the so-called Pink Tide (a phrase meant to suggest the surge of leftist, noncommunist governments), Venezuela, Argentina, Brazil, Chile, Uruguay, Paraguay, Ecuador, and Bolivia, or three-quarters of South America’s population (some 350 million people), were under left-wing rule. By the time the Pink Tide reached the mini-state of Mexico City, in 2006, and Nicaragua, a year later (culminating in the election of Daniel Ortega as president there), it was a region-wide phenomenon.

    It’s no mystery why the Pink Tide ran out of steam; even before the Chilean election, Mexican political scientist Jorge Castañeda had already declared it dead in The New York Times. Left-wing fatigue is an obvious factor. It has been two decades since the late Hugo Chávez launched the Pink Tide by toppling the political establishment in the 1998 Venezuelan presidential election. His Bolivarian revolution lives on in the hands of his handpicked successor, Nicolás Maduro, but few Latin American governments regard Venezuela’s ravaged economy and diminished democratic institutions as an inspiring model. In Brazil, the Workers’ Party, or PT, was in power for 14 years, from 2002 through 2016, first under its founder, Luiz Inácio Lula da Silva, between 2003 and 2011, and then under his successor and protégée, Dilma Rousseff, from 2011 to 2016. The husband-and-wife team of Néstor Kirchner and Cristina Fernández de Kirchner of the Peronist Party governed Argentina from 2003 to 2015. Socialist Michelle Bachelet had two nonconsecutive terms in office in Chile, from 2006 to 2010 and from 2014 to 2018.

    Economic turmoil and discontent is another culprit. As fate would have it, the Pink Tide coincided with one of the biggest economic expansions in Latin American history. Its engine was one of the largest commodities booms in modern times. Once the boom ended, in 2012—largely a consequence of a slowdown in China’s economy—economic growth in Latin America screeched to a halt. According to the International Monetary Fund, since 2012 every major Latin American economy has underperformed relative to the previous 10 years, with some economies, including that of Brazil, the region’s powerhouse, experiencing their worst recession in decades. The downturn reined in public spending and sent the masses into the streets, making it very difficult for governments to hang on to power.

    Meanwhile, as the commodity boom filled states’ coffers, leftist politicians became enmeshed in the same sorts of corrupt practices as their conservative predecessors. In April, Lula began serving a 12-year prison sentence for having accepted bribes in exchange for government contracts while in office. His prosecution, which in principle guarantees that he will not be a candidate in this year’s presidential race, was the high point of Operation Car Wash, the biggest anti-corruption dragnet in Brazilian history. Just after leaving office, in 2015, Cristina Fernández de Kirchner was indicted for fraud for conspiring with her former public-works secretary, José López, to steal millions of federal dollars intended for roadwork in Argentina. The “nuns and guns” scandal riveted the country, with the arrest of a gun-toting López as he hurled bags stuffed with millions of dollars over the walls of a Catholic convent in a suburb of Buenos Aires. In Chile, Bachelet left office under a cloud of suspicion. Her family, and by extension Bachelet herself, is accused of illegal real-estate transactions that netted millions of dollars.

    All this said, largely overlooked in obituaries of the Pink Tide is the right-wing backlash that it provoked. This backlash aimed to reverse the shift in power brought on by the Pink Tide—a shift away from the power brokers that have historically controlled Latin America, such as the military, the Catholic Church, and the oligarchy, and toward those sectors of society that have been marginalized: women, the poor, sexual minorities, and indigenous peoples. Rousseff’s impeachment in 2016 perfectly exemplifies the retaliation organized by the country’s traditional elites. Engineered by members of the Brazilian Congress, a body that is only 11 percent female and has deep ties to industrial barons, rural oligarchs, and powerful evangelical pastors, the impeachment process was nothing short of a patriarchal coup.

    In a 2017 interview, Rousseff made note of the “very misogynist element in the coup against me.… They accused me of being overly tough and harsh, while a man would have been considered firm, strong. Or they would say I was too emotional and fragile, when a man would have been considered sensitive.” In support of her case, Rousseff pointed out that previous Brazilian presidents committed the same “crime” she was accused of (fudging the national budget to hide deficits at reelection time), without any political consequence. As if to underscore the misogyny, Rousseff’s successor, Michel Temer, came into office with an all-male cabinet.

    In assessing the impact of the Pink Tide, there is a tendency to bemoan its failure to generate an alternative to neoliberalism. After all, the Pink Tide rose out of the discontent generated by the economic policies championed by the United States and international financial institutions during the 1990s, such as privatizations of state enterprises, austerity measures, and ending economic protectionism. Yet capitalism never retreated in most of Latin America, and US economic influence remains for the most part unabated. The only significant dent on the neoliberal international order made by the Pink Tide came in 2005, when a massive wave of political protests derailed the George W. Bush administration’s plan for a Free Trade Area of the Americas, or FTAA. If enacted, this new trade pact would have extended the North American Free Trade Agreement (NAFTA) to all countries in the Americas save for Cuba, or 34 nations in total.

    But one shouldn’t look at the legacy of the Pink Tide only through the lens of what might have been with respect to replacing neoliberalism and defeating US imperialism. For one thing, a good share of the Pink Tide was never anti-neoliberal or anti-imperialist. Left-wing rule in Argentina, Brazil, Uruguay, and Chile (what Castañeda called the “good left”) had more in common with the social-democratic governments of Western Europe, with its blend of free-market economics and commitment to the welfare state, than with Cuba’s Communist regime.

    Indeed, only in the radical fringe of the Pink Tide, especially the triumvirate of Chávez of Venezuela, Evo Morales of Bolivia, and Rafael Correa of Ecuador (the “bad left,” according to Castañeda), was the main thrust of governance anti-neoliberal and anti-imperialist. Taking Cuba as a model, these self-termed revolutionaries nationalized large sectors of the economy, reinvigorated the role of the state in redistributing wealth, promoted social services to the poor, and created interstate institutions, such as the Bolivarian Alliance for the Peoples of Our America, or ALBA, to promote inter-American collaboration and to challenge US hegemony.

    Second, the focus on neoliberalism and US imperialism obscures the Pink Tide’s biggest accomplishments. To be sure, the picture is far from being uniformly pretty, especially when it comes to democracy. The strong strand of populism that runs through the Pink Tide accounts for why some of its leaders have been so willing to break democratic norms. Claiming to be looking after the little guy, the likes of Chávez and Maduro have circumvented term limits and curtailed the independence of the courts and the press. But there is little doubt that the Pink Tide made Latin America more inclusive, equitable, and democratic, by, among other things, ushering in an unprecedented era of social progressivism.

    Because of the Pink Tide, women in power are no longer a novelty in Latin American politics; in 2014, female presidents ruled in Argentina, Brazil, and Chile. Their policies leave little doubt about the transformative nature of their leadership. In 2010, Fernández boldly took on the Argentine Catholic Church (then headed by present-day Pope Francis) to enact Latin America’s first ever same-sex marriage law; this was five years before same-sex marriage became the law of the land in the United States. A gender-identity law, one of the world’s most liberal, followed. It allows individuals to change their sex assigned at birth without permission from either a doctor or a judge. Yet another law banned the use of “conversion therapy” to cure same-sex attraction. Argentina’s gay-rights advances were quickly emulated by neighboring Uruguay and Brazil, kick-starting a “gay-rights revolution” in Latin America.

    Rousseff, who famously referred to herself with the gender-specific title of a presidenta, instead of the gender-neutral “president,” did much to advance the status of women in Brazilian society. She appointed women to the three most powerful cabinet positions, including chief of staff, and named the first female head of Petrobras, Brazil’s largest business corporation; during her tenure in office, a woman became chief justice of the Federal Supreme Court. Brutally tortured by the military during the 1970s, as a university student, Rousseff put human rights at the center of Brazilian politics by enacting a law that created Brazil’s first ever truth commission to investigate the abuses by the military between 1964 and 1985. She also signed laws that opened the Brazilian Army to women and that set into motion the corruption campaign that is currently roiling the Brazilian political class. These laws earned Rousseff the enmity of the military and conservatives.

    Bachelet, the last woman standing, made news when she entered office, in 2006, by naming the same number of men and women to her cabinet. After being term-limited, she became the first head of the newly established UN Women (formally known as the United Nations Entity for Gender Equality and the Empowerment of Women), before returning to Chile to win a second term at the presidency in 2014. During her second term, she created the Ministry of Gender Equality to address gender disparities and discrimination, and passed a law that legalized abortion in cases of rape, when there is a threat to the life of the mother, or when the fetus has a terminal condition. Less known is Bachelet’s advocacy for the environment. She weaned Chile off its dependence on hydrocarbons by building a vast network of solar- and wind-powered grids that made electricity cheaper and cleaner. She also created a vast system of national parks to protect much of the country’s forestland and coastline from development.

    Latin America’s socioeconomic transformation under the Pink Tide is no less impressive. Just before the economic downturn of 2012, Latin America came tantalizingly close to becoming a middle-class region. According to the World Bank, from 2002 to 2012, the middle class in Latin America grew every year by at least 1 percent to reach 35 percent of the population by 2013. This means that during that time frame, some 10 million Latin Americans joined the middle class every year. A consequence of this dramatic expansion of the middle class is a significant shrinking of the poor. Between 2000 and 2014, the percentage of Latin Americans living in poverty (under $4 per day) shrank from 45 to 25 percent.

    Economic growth alone does not explain this extraordinary expansion of the Latin American middle class and the massive reduction in poverty: Deliberate efforts by the government to redistribute wealth were also a key factor. Among these, none has garnered more praise than those implemented by the Lula administration, especially Bolsa Família, or Family Purse. The program channeled direct cash payments to poor families, as long as they agreed to keep their children in school and to attend regular health checkups. By 2013, the program had reached some 12 million households (50 million people), helping cut extreme poverty in Brazil from 9.7 to 4.3 percent of the population.

    Last but not least are the political achievements of the Pink Tide. It made Latin America the epicenter of left-wing politics in the Global South; it also did much to normalize democratic politics in the region. With its revolutionary movements crushed by military dictatorship, it is not surprising that the Latin American left was left for dead after the end of the Cold War. But since embracing democracy, the left in Latin America has moderated its tactics and beliefs while remaining committed to the idea that deliberate state action powered by the popular will is critical to correcting injustice and alleviating human suffering. Its achievements are a welcome antidote to the cynicism about democratic politics afflicting the American left.

    How the epoch-making legacy of the Pink Tide will fare in the hands of incoming right-wing governments is an open question. Some of the early signs are not encouraging. The Temer administration in Brazil has shown a decidedly retro-macho attitude, as suggested by its abolishment of the Ministry of Women, Racial Equality, and Human Rights (its functions were collapsed into the Ministry of Justice) and its close ties to a politically powerful evangelical movement with a penchant for homophobia. In Argentina, President Mauricio Macri has launched a “Trumpian” assault on undocumented immigrants from Bolivia, Paraguay, and Peru, blaming them for bringing crime and drugs into the country. Some political observers expect that Piñera will abridge or overturn Chile’s new abortion law.

    But there is reason for optimism. Temer and Macri have been slow to dismantle anti-poverty programs, realizing that doing so would be political suicide. This is hardly surprising, given the success of those programs. Right-wing governments have even seen fit to create anti-poverty programs of their own, such as Mexico’s Prospera. Moreover, unlike with prior ascents by the right in Latin America, the left is not being vanished to the political wilderness. Left-wing parties remain a formidable force in the legislatures of most major Latin American countries. This year alone, voters in Brazil, Mexico, and Colombia will have presidential elections, raising the prospect that a new Pink Tide might be rising. Should this new tide come in, the Latin American left would do well to reform its act and show what it has learned from its mistakes.

    Latin American leftists need not look far to find a model to emulate: Uruguay. It exemplifies the best of the Pink Tide without its excesses. Frente Amplio, or Broad Front, a coalition of left-wing parties in power since 2005, has put the country at the vanguard of social change by legalizing abortion, same-sex marriage, and, most famously, recreational marijuana. For these reasons alone, in 2013 The Economist chose “liberal and fun-loving” Uruguay for its first ever “country of the year” award.

    Less known accomplishments include being one of only two countries in Latin America that enjoy the status of “high income” (alongside Chile), reducing poverty from around 40 percent to less than 12 percent from 2005 to 2014, and steering clear of corruption scandals. According to Transparency International, Uruguay is the least corrupt country in Latin America, and ranks among the world’s 25 least corrupt nations. The country also scored a near perfect 100 in Freedom House’s 2018 ranking of civil and political freedoms, virtually tied with Canada, and far ahead of the United States and neighboring Argentina and Brazil. The payoff for this much virtue is hard to ignore. Among Latin American nations, no other country shows more satisfaction with its democracy.

    Omar G. EncarnaciónOmar G. Encarnación is a professor of political studies at Bard College and author of Out in the Periphery: Latin America’s Gay Rights Revolution.

    #politique #amérique_latine #impérialisme

  • Brésil : hors-jeu de Lula, hors-jeu démocratique.
    http://www.iris-france.org/110536-bresil-hors-jeu-de-lula-hors-jeu-democratique

    Derrière ces évènements politiques, un enjeu économique et social était présent. La crise ayant affecté le Brésil à partir de 2013 appelait deux sortes de réponse. L’une de nature économique devait s’efforcer de trouver la voie d’un retour à la croissance. L’autre sociale devait, dans l’attente, procéder à une juste répartition des efforts à consentir pour amortir les effets de la récession. La destitution de la présidente Dilma Rousseff avait pour objectif premier d’écarter toute option de partage social des sacrifices.

    Au prix d’un coup d’Etat parlementaire, les nouveaux dirigeants du pays ont pu mettre en œuvre une politique d’austérité, rabotant les acquis sociaux et l’investissement public, cédant au capital étranger les pans les plus prometteurs de l’économie nationale. Les conséquences de cette politique ont été nombreuses : 2 à 3 millions de personnes sont repassées sous le seuil de pauvreté etla délinquance a brutalement progressé. L’Etat a répondu par le biais de son armée, un jour à Brasilia, et l’autre à Rio, avec les résultats que l’on a pu constater, ceux de pompiers incendiaires.

    Restait, pour éviter tout risque de retour en arrière, à éliminer Lula. L’ex-président garde une popularité très forte dans les milieux modestes. Pour la première fois dans l’histoire du Brésil, de 2003 à 2016, la pauvreté a massivement reculé. Les jeunes noirs et les plus pauvres en général ont eu accès à l’électricité pour tous, au logement et à l’université. La mémoire de ces avancées est encore très fraîche. Lula, porté par les retombées de ses réalisations sociales, a fait campagne dans tout le Brésil depuis un an. Il est en ce moment en tête des intentions de vote, autour de 35%. En dépit des campagnes de presse, des réseaux sociaux hostiles, et des tentatives violentes d’intimidation comme il y a quelques jours, lorsque son autobus a été visé par des tireurs non-identifiés.

    Dans ce scénario qui se veut sobre et sans effusion de sang, il revenait donc à la justice de donner le coup de pied de l’âne. C’est aujourd’hui chose à peu près faite. Reste à savoir au lendemain de ces dérives démocratiques, judiciaires et morales ce qui va rester du Brésil refondé en 1988 sur les cendres d’une dictature. Toutes choses rappelant la fable du grand écrivain brésilien Machado de Assis, « O Alienista ». La Cité modelée par un apprenti sorcier se retrouve après bien des vicissitudes aux mains d’un irresponsable. Il se trouve aujourd’hui, si Lula venait à être définitivement écarté, un Aliéniste en bonne place pour le scrutin du 7 octobre. Il se nomme Jairo Bolsonaro. C’est un ancien militaire de la dictature, fier de son passé, proche des évangélistes, défenseur des valeurs traditionnelles et de la tolérance zéro à l’égard du crime. Il était avant la décision du TSF favorable à la mise sur la touche de l’ex-président Lula à plus de 20% des intentions de vote.

  • The Assassination of Human Rights Activist Marielle Franco Was a Huge Loss for Brazil — and the World
    https://theintercept.com/2018/03/16/marielle-franco-assassination-brazil-police-brutality

    But did you know that Brazil may actually lead the entire world in police brutality? Despite having 120 million fewer citizens than the U.S., Brazil had a staggering 4,224 people die at the hands of police in 2016. That number represents a 26 percent surge over the previous year.

    This is an international human rights crisis. This is an egregious scandal.

    #Brésil #violences_policières #meurtres #Marielle_FRanco

    • Dans ses derniers messages, elle dénonçait spécifiquement le 41ème Bataillon de Police Militaire qui est en train d’acquérir le surnom de #bataillon_de_la_mort

      Batalhão da PM denunciado por Marielle é o que mais mata no Rio - 15/03/2018 - Cotidiano - Folha
      https://www1.folha.uol.com.br/cotidiano/2018/03/batalhao-da-pm-denunciado-por-marielle-e-o-que-mais-mata-no-rio.s

      Policiais do Rio estão matando mais. Após uma queda de 2007 a 2013, o número de homicídios decorrentes de oposição à intervenção policial está de volta a patamares anteriores à gestão de Beltrame (2007-2016). No ano passado, 1.124 pessoas foram mortas pela polícia no estado.

      Desde que foi fundado, esse batalhão responde sozinho entre os 41 batalhões existentes por 12% de todas as mortes em decorrência de oposição a intervenção policial. Entidades de direitos humanos denunciam há anos o comportamento dos policiais desse batalhão. A vereadora Marielle somava-se a esse coro, mas não se dedicava exclusivamente a isso.

      Death squad - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Death_squad#Brazil

      The “Death Squads” active under the rule of the military dictatorship continue as a cultural legacy of the Brazilian police.

      (pas d’entrée spécifique au Brésil dans la version WP[fr], un (bref) article sur WP[pt] un peu moins détaillé que le paragraphe en anglais
      https://pt.wikipedia.org/wiki/Esquadrão_da_Morte_(Brasil) )
      #escadron_de_la_mort.

    • #Statistiques comparées d’assassinats policiers en #France vs. #UK, #Allemagne, #USA, #Brésil :

      Les policiers français ont abattu 18 personnes en 2017
      Ivan du Roy, Ludo Simbille, Basta, le 10 janvier 2018
      https://seenthis.net/messages/658589

      C’est le Brésil qui bat tous les records avec 3320 personnes tuées lors d’une intervention policière (en 2015), selon l’Atlas de la violence édité par le Forum brésilien de la sécurité publique. Soit, rapporté à la population française, l’équivalent de 1106 personnes tuées par la police en une année !

      #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #Assassinats_policiers #police

    • Marielle Franco, #crime_politique

      Le ministre brésilien de la Sécurité publique, Raul Jungmann, a confirmé vendredi ce que beaucoup soupçonnaient : des hommes politiques locaux sont impliqués dans l’assassinat, le 14 mars dernier, de la militante féministe Marielle Franco à Rio de Janeiro. Le responsable n’a voulu donner aucun nom, mais la presse locale et certains élus ont désigné trois députés locaux de l’Etat de Rio de Janeiro, tous appartenant au parti du président conservateur, Michel Temer, le MDB (Mouvement démocratique brésilien). Les trois élus sont actuellement détenus pour leur rôle dans un vaste réseau de corruption dans les transports.

      Auraient-ils voulu se venger de Marielle Franco et de son parti, le PSOL (Parti socialiste et liberté), qui avaient dévoilé ces affaires et les turpitudes des trois élus ? Les spéculations vont bon train dans la presse brésilienne. Ou alors l’assassinat de la conseillère municipale aurait-il eu pour but d’intimider les militants progressistes de Rio et d’ailleurs, dans l’objectif de mettre fin à la contestation de la militarisation meurtrière des favelas ? Marielle Franco constituait en effet une cible idéale pour les secteurs de l’oligarchie traditionaliste brésilienne : féministe, socialiste, noire, lesbienne, issue et restée proche des milieux populaires ! Tout ce qui est honni par une classe sociale ultraconservatrice, souvent raciste et d’obédience évangélique, qui a le vent en poupe depuis l’éviction contestée de la présidente Dilma Roussef, du Parti des travailleurs, en 2016.

      Depuis lors, la violence à l’encontre des activistes est montée en flèche, surtout parmi ceux qui se mobilisent pour l’accès à la terre, dont la propriété est très fortement concentrée au Brésil : selon la Commission pastorale de la terre (CPT), 70 militants ont été abattus en 2017, dont 52 en lien avec des conflits fonciers.

      Les agressions physiques touchant des élus de premier plan, elles, seraient plutôt inédites au Brésil, a contrario de ce qui se passe en Colombie et au Mexique. L’assassinat de Marielle Franco et les tirs à balles réelles essuyés par la caravane de l’ancien président Lula, en campagne dans le pays en mars dernier, laissent craindre le pire pour l’avenir.

      Après avoir démis de ses fonctions Dilma Rousseff pour une argutie comptable et emprisonné Lula sans preuves, la droite dure ne semble plus connaître de limites. Les élections présidentielles des 7 et 28 octobre prochains permettront-elles de balayer ce sombre horizon violent et rétrograde ? Rien n’est moins sûr. Il est peu probable que la justice, souvent aux ordres, permette au combattant historique du Parti du travail, donné favori dans les sondages, de rester candidat depuis sa cellule de Curitiba. Et aucun prétendant décent ne semble à ce jour en mesure de réunir une majorité des suffrages. Au contraire, Jair Bolsorano, député d’extrême droite, arriverait même en tête. Mais à deux mois du scrutin, un sursaut est toujours possible.


      https://lecourrier.ch/2018/08/13/marielle-franco-crime-politique

  • Brazil’s Democracy Pushed Into the Abyss - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/01/23/opinion/brazil-lula-democracy-corruption.html

    The rule of law and the independence of the judiciary are fragile achievements in many countries — and susceptible to sharp reversals.

    Brazil, the last country in the Western world to abolish slavery, is a fairly young democracy, having emerged from dictatorship just three decades ago. In the past two years, what could have been a historic advancement ― the Workers’ Party government granted autonomy to the judiciary to investigate and prosecute official corruption ― has turned into its opposite. As a result, Brazil’s democracy is now weaker than it has been since military rule ended.

    This week, that democracy may be further eroded as a three-judge appellate court decides whether the most popular political figure in the country, former President Luiz Inácio #Lula da Silva of the Workers’ Party, will be barred from competing in the 2018 presidential election, or even jailed.

    There is not much pretense that the court will be impartial. The presiding judge of the appellate panel has already praised the trial judge’s decision to convict Mr. da Silva for corruption as “technically irreproachable,” and the judge’s chief of staff posted on her Facebook page a petition calling for Mr. da Silva’s imprisonment.

    The trial judge, Sérgio Moro, has demonstrated his own partisanship on numerous occasions. He had to apologize to the Supreme Court in 2016 for releasing wiretapped conversations between Mr. da Silva and President Dilma Rousseff, his lawyer, and his wife and children. Judge Moro arranged a spectacle for the press in which the police showed up at Mr. da Silva’s home and took him away for questioning — even though Mr. da Silva had said he would report voluntarily for questioning.

    The evidence against Mr. da Silva is far below the standards that would be taken seriously in, for example, the United States’ judicial system.

    He is accused of having accepted a bribe from a big construction company, called OAS, which was prosecuted in Brazil’s “Carwash” corruption scheme. That multibillion-dollar scandal involved companies paying large bribes to officials of the state-owned oil company, Petrobras, to obtain contracts at grossly inflated prices.

    The bribe alleged to have been received by Mr. da Silva is an apartment owned by OAS. But there is no documentary evidence that either Mr. da Silva or his wife ever received title to, rented or even stayed in the apartment, nor that they tried to accept this gift.
    […]
    But this scanty evidence was enough for Judge Moro. In something that Americans might consider to be a #kangaroo_court proceeding, he sentenced Mr. da Silva to nine and a half years in prison.

  • Le Brésil risque de subir l’une des plus grandes régressions écologiques et sociales de son histoire
    https://www.bastamag.net/Le-Bresil-risque-de-subir-l-une-des-plus-grandes-regressions-ecologiques-e

    Les grands propriétaires terriens ont toujours été très influents au Brésil. Mais leurs tentatives de détruire la forêt amazonienne au profit de l’agro-business et de rétablir une forme de travail forcé pour les plus pauvres avaient été jugulées pendant dix années de gouvernement de gauche. La destitution, il y a un an, de la présidente Dilma Roussef a libéré leurs ardeurs. Les députés « ruralistes » sont en train de démanteler toutes les lois et institutions préservant l’environnement et défendant les droits (...)

    #Débattre

    / #Conservateurs, #Droites_extrêmes, #Oligarchies, #Climat, Biodiversité, #Droit_à_la_terre, A la (...)

    #Biodiversité

  • Le Brésil risque de subir l’une des plus grandes régressions écologiques et sociales de son histoire
    https://www.bastamag.net/Le-Bresil-risque-de-subir-la-plus-grande-regression-ecologique-et-sociale

    Les grands propriétaires terriens ont toujours été très influents au Brésil. Mais leurs tentatives de détruire la forêt amazonienne au profit de l’agro-business et de rétablir une forme de travail forcé pour les plus pauvres avaient été jugulées pendant dix années de gouvernement de gauche. La destitution, il y a un an, de la présidente Dilma Roussef a libéré leurs ardeurs. Les députés « ruralistes » sont en train de démanteler toutes les lois et institutions préservant l’environnement et défendant les droits (...)

    #Débattre

    / #Conservateurs, #Droites_extrêmes, #Oligarchies, #Climat, Biodiversité, #Droit_à_la_terre, A la (...)

    #Biodiversité

  • Loi travail, #Retraites, sous-traitance : le gouvernement brésilien passe à l’offensive contre les droits sociaux
    https://www.bastamag.net/Loi-travail-retraites-sous-traitance-le-gouvernement-bresilien-passe-a-l

    Le gouvernement de Michel Temer, au pouvoir depuis la destitution l’été dernier de la présidente Dilma Rousseff, veut faire adopter une série de réformes qui portent atteinte à de nombreux acquis sociaux des travailleurs. La refonte du système des retraites, celui du code du travail – visant à faire primer l’accord d’entreprise sur la loi – et la libéralisation de la sous-traitance suscitent une vive opposition de la part des syndicats et dans la population. Une grève générale d’une ampleur inédite a été (...)

    #Décrypter

    / #Luttes_sociales, #Amériques, Quel avenir pour nos protections sociales ?, Retraites, #Inégalités, A la (...)

    #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ?

  • L’ANTICAPITALISME EST-IL TOUJOURS DE GAUCHE ?
     
    Anselm Jappe
     
    Dans les années 1990 on a proclamé le triomphe désormais mondial et définitif de l’économie de marché – au point que certains de ses apologistes ne croyaient même plus nécessaire d’utiliser des euphémismes, reprenant par défi le mot « capitalisme », depuis longtemps honni, pour en faire l’éloge. Mais au bout d’une dizaine d’années, avec l’éclatement des bulles spéculatives et le début du mouvement altermondialiste, le vent s’est mis à tourner.
    Depuis la crise de 2008, la critique du « capitalisme » s’est emparée à nouveau des esprits et, parfois, des rues. Les « indignés » et « Occupy Wall Street » ont fait des émules dans le monde entier. Dans de nombreux pays, surtout aux Etats-Unis et en Espagne, ils ont constitué les mouvements sociaux les plus importants depuis des décennies. Dans la gauche radicale, certains y voient déjà, en y additionnant les révoltes du « printemps arabe », les signes avant-coureurs de la prochaine révolution mondiale. Mais au-delà des protestations organisées, c’est jusque dans les médias officiels et les discours de café du commerce qu’on ne cesse de se poser la question : faut-il « limiter » le capitalisme ? Celui-ci traverse donc, c’est le moins que l’on puisse dire, une « crise de légitimité ».

    Le nouvel esprit anticapitaliste

    Mais que reproche-t-on au capitalisme ? Comme chacun sait, ce nouvel « esprit anticapitaliste » a principalement deux cibles : la financiarisation de l’économie et la rapacité d’une « élite » économique et politique totalement déconnecté de l’immense majorité de la population. Sur un plan plus général, on pointe aussi les inégalités toujours croissantes des revenus et la détérioration des conditions de travail – mais en les attribuant, tout comme les autres maux sociaux, à la finance et à la corruption.
    On peut facilement objecter qu’il ne s’agit pas là d’une critique du capitalisme, mais seulement de sa forme la plus extrême : le néolibéralisme. En effet, l’anticapitalisme actuel (au sens le plus large) demande d’abord le renforcement des pouvoirs publics, l’adoption de politiques économiques keynésiennes (programme de relance au lieu de sauvetages des banques) et la sauvegarde de l’Etat-providence. Des marxistes traditionnels appelleraient cela une critique de la « sphère de la circulation ». Ils font remarquer que la finance et le commerce, de même que les interventions de l’Etat, ne produisent pas de la valeur, mais se limitent à distribuer et à faire circuler celle-ci.

    Au-delà de la critique de la propriété privée des moyens de production : la critique catégorielle 

    Il faut s’attaquer, disent-ils, à la sphère de la production, où le profit nait de l’exploitation des travailleurs, laquelle est rendue possible par la propriété privée des moyens de production. Or, les indignés ou les « occupants » tiennent rarement compte de celle-ci. Mais même s’ils le faisaient, ce serait encore insuffisant : Marx a démontré – même si les marxistes l’ont vite oublié – que la propriété privée des moyens de production est elle-même la conséquence du fait que dans le capitalisme – et seulement dans le capitalisme – l’activité sociale prend la forme de la marchandise et de la valeur, de l’argent et du travail abstrait. Un véritable dépassement du capitalisme ne peut se concevoir sans se libérer de ces catégories.

    Les mouvements sociaux dont il est question ici n’aiment pas les discussions théoriques. A leurs yeux, celles-ci sapent l’unité et l’harmonie tant recherchées. Ce qui compte, c’est le « tous ensemble ». Dans les assemblées, par souci de démocratie, personne n’a le droit de parler plus de deux minutes. Un mouvement comme « Occupy Wall Street », fort d’avoir l’appui ou la « compréhension » de Barack Obama et du « guide » iranien Khamenei, de la présidente brésilienne Dilma Roussef, de l’ex-Premier ministre britannique Gordon Brown et du président vénézuélien Hugo Chavez, sans parler de certains banquiers comme George Soros, de divers prix Nobel de l’économie et d’hommes politiques du parti républicain, un tel mouvement ne peut pas se perdre dans des arguties dogmatiques. Et les théoriciens de gauche accourent pour leur donner raison : s’attaquer aux bourses et aux banques, disent-ils, constitue déjà un bon début.

    Un anticapitalisme de droite populiste

    Vraiment ? Toute critique du capitalisme est-elle nécessairement de gauche et prononcée au nom de l’émancipation sociale ? N’y a-t-il pas aussi un anticapitalisme populiste et de droite ? On se trompe en identifiant la « droite » exclusivement à la droite libérale (du genre UMP), qui prône le tout-marché et l’individualisme forcené dans le domaine économique. Depuis que la droite et la gauche existent, c’est-à-dire depuis la Révolution française, il y a toujours eu des représentants de la droite pour dénoncer certains aspects de la société capitaliste. Mais cela s’est toujours fait de manière partielle, et surtout dans le but de canaliser la rage des victimes du capitalisme contre certaines personnes et certains groupes sociaux auxquels on attribue la responsabilité de la misère.

    Ainsi, ces hommes de droite mettent les fondements du système à l’abri de toute contestation. Ce fut avec des slogans anticapitalistes qu’Hitler arriva au pouvoir, au milieu de la plus grave crise du capitalisme du XXe siècle. On oublie souvent que l’acronyme NSDAP signifiait « Parti national-socialiste des ouvriers allemands » et que les fascistes aimaient à faire des déclarations tonitruantes contre la « ploutocratie occidentale », la « haute finance » et « Wall Street ».

    Les explications offertes par l’extrême droite attirent une partie des victimes de la crise, car elles paraissent évidentes à ces dernières. Elles se concentrent presque toujours sur le rôle de l’argent. Hier c’était la chasse aux « usuriers », aujourd’hui aux « spéculateurs ». « Briser l’esclavage du taux d’intérêt » : voilà qui pourrait être un slogan du « mouvement des occupations ». En vérité, ce fut un des principaux points programmatiques du Parti nazi à ses débuts.

    Le travail sanctifié

    Marx a démontré que l’argent est le représentant du côté « abstrait » et quantitatif du travail, que l’argent est une marchandise et qu’il est normal dans le capitalisme que l’on paie, comme pour toute marchandise, un prix pour son usage (l’intérêt). Or, dans la rhétorique anticapitaliste de droite (de toute façon toujours hypocrite et jamais mise en pratique lorsque la droite est au pouvoir), le travail et les travailleurs sont sanctifiés (d’ailleurs, la droite compte aussi parmi les travailleurs les « capitalistes créateurs », ceux qui investissent leur capital dans la production réelle « au service de la communauté » et créent des postes de travail). Le capital monétaire, en revanche, serait le domaine des « parasites » égoïstes qui exploitent les honnêtes travailleurs et les honnêtes capitalistes en leur prêtant de l’argent – les nazis l’appelaient le « capital rapace ». Cette identification de tous les maux du capitalisme avec l’argent et les banques a une longue histoire et entraînait presque inévitablement l’antisémitisme. Et même aujourd’hui, la description des spéculateurs fait appel implicitement, et parfois explicitement, à des stéréotypes antisémites. La haine des « politiciens corrompus » ne manque pas de fondement – mais quand on l’absolutise, on prend le symptôme pour la cause et on attribue à la mauvaise volonté subjective de certains acteurs ce qui est dû à des contraintes systémiques qui demeurent totalement ignorées. L’identification unilatérale du capitalisme avec « l’impérialisme américain » va dans le même sens et réunit souvent des activistes de gauche et d’extrême droite.

    Une gauche en difficulté pour se démarquer

    Dans les mouvements sociaux des années 1960 et 1970, cette confusion entre contenus de gauche et de droite aurait été inimaginable. Aujourd’hui, il arrive de ramasser des tracts lors de manifestations où seulement le sigle de l’organisation atteste s’il émane d’un groupe de gauche ou d’extrême droite. En effet, la gauche est en grande difficulté pour se démarquer de la droite pour ce qui touche la critique de la finance. Elle a mal assimilé Marx quand celui-ci démontre que la finance est une simple conséquence de la logique marchande et du travail abstrait.

    En suivant plutôt, souvent sans l’admettre, la critique de l’argent proposée par Proudhon, la gauche a choisi, comme Lénine, le «  capital financier » comme objet facile de ses attaques, au lieu de critiquer le travail même. Si, aujourd’hui, on se contente d’attaquer les banques et les marchés financiers, on risque de ne pas faire un « premier pas » dans la bonne direction, mais d’aboutir à une désignation des « coupables » et de conserver d’autant mieux un ordre socio-économique que peu de gens ont actuellement le courage de mettre vraiment en discussion.

    Le nombre de groupes d’extrême droite se prétendant anticapitaliste est encore petit en France. Mais la Grèce a montré qu’en temps de crise, de tels groupes peuvent accroître l’adhésion à leur programme par vingt, et en un rien de temps. Le risque est grand que leurs arguments commencent à se répandre parmi les manifestants qui ont, certes, les meilleures intentions du monde, mais qui semblent incapables de voir jusqu’où peut mener la confusion entre critique de la finance et critique du capitalisme.
     
    Anselm Jappe
    Paru dans le journal français « La vie est à nous !/ Le Sarkophage », n°35, 16 mars-18 mai 2013 (l’article a été rédigé en 2012)

  • L’élection de Donald Trump, symptôme alarmant du monde qui vient ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/L-election-de-Donald-Trump-symptome-alarmant-du-monde-qui-vient
    http://www.bastamag.net/IMG/arton5902.jpg?1478698266

    En élisant Trump à la Maison Blanche, les États-Unis basculent dans le camp des puissances gouvernées par des courants ultra-réactionnaires et conservateurs : de l’Inde où les nationalistes règnent, au Brésil où une droite évangéliste et néolibérale a destitué la présidente Dilma Roussef, en passant par la Turquie qui avance à grande vitesse vers une dictature réactionnaire. Sans oublier la Russie de Poutine. Ou encore l’attrait qu’exercent certaines idéologies nihilistes et meurtrières, telle celle diffusée par Daech. Est-ce là ce clair-obscur d’où surgissent les monstres, alors que le vieux monde se meurt et que le nouveau monde tarde à apparaître, pour reprendre la célèbre citation d’Antonio Gramsci ? « Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments », poursuivait celui qui mourut dans les prisons mussoliniennes.

    Avec plusieurs questions : la France – et l’Europe – sont-elles, elles aussi, en train de basculer dans ce clair-obscur ? Combien de tragédies nous promettent cette « phase de transition » ? Quelles énergies et nouvelles forces devront être mobilisées pour en sortir ? Ce scrutin montre en tout cas que miser sur l’aversion des électeurs envers un adversaire repoussoir – sexiste, raciste, populiste ou issu de l’oligarchie qu’il pourfend – est bien loin d’être suffisant pour espérer gagner une élection.

  • Au Brésil, la police ouvre le feu sur des militants du Mouvement des sans-terres - Basta !
    http://www.bastamag.net/Au-Bresil-la-police-s-en-prend-aux-Sans-terres

    Ce 4 novembre au matin, la police brésilienne a envahi un centre de formation du mouvement des travailleurs sans-terres (MST) dans l’État de São Paulo. Les policiers ont agi sans mandat judiciaire, dénonce le mouvement. Ils ont même fait usage de leurs armes, blessant au passage deux personnes présentes dans l’école [1]. Le #MST est l’un des principaux mouvements sociaux brésiliens. Créé en 1984, à la fin de la dictature, il fédère des centaines de milliers de petits paysans et revendiquent notamment une véritable réforme agraire face à la concentration de terres entre les mains de gros propriétaires. Le MST a également contribué à la naissance des Forums sociaux mondiaux.

    D’autres opérations contre le Mouvement des #sans-terres se sont déroulés cette semaine dans deux autres États brésiliens, au Paraná et dans le Mato Grosso do Sul, deux régions agricoles du centre. Lors de ces descentes de police, une douzaine de militants de ce mouvement historiquement proche du Parti des travailleurs (PT, parti de la présidente Dilma Roussef destituée en août) ont été arrêtés, ainsi qu’un conseiller municipal du PT.

    #Brésil #violences_policières

  • BlackBerry hands over user data to help police ’kick ass,’ insider says - Technology & Science - CBC News
    http://www.cbc.ca/news/technology/blackberry-taps-user-messages-1.3620186


    Cette information ne date pas d’hier mais elle a été confirmée depuis. C’est dommage pour chacun qui croyait pouvoir utiliser le DTEC50 avec sa clé privée gravée dans le hardware, mais finalement ce « service » du producteur de smartphones constitue une backdoor plutôt qu’un gain en sécurité.

    A specialized unit inside mobile firm BlackBerry has for years enthusiastically helped intercept user data — including BBM messages — to help in hundreds of police investigations in dozens of countries, a CBC News investigation reveals.

    CBC News has gained a rare glimpse inside the struggling smartphone maker’s Public Safety Operations team, which at one point numbered 15 people, and has long kept its handling of warrants and police requests for taps on user information confidential.

    A number of insiders, none of whom were authorized to speak, say that behind the scenes the company has been actively assisting police in a wide range of high profile investigations

    But unlike many other technology companies, which regularly publish transparency reports, it is not clear how many requests BlackBerry receives each year, nor the number of requests it has fulfilled.

    Insiders say, for example, that BlackBerry intercepted messages to aid investigators probing the political scandals in Brazil that are dogging suspended President Dilma Rousseff. The company also helped authenticate BBM messages in Major League Baseball’s drug investigation that saw New York Yankees star Alex Rodriguez suspended in 2014.

    #internet #communication #sécurité #surveillance #Canada

  • Le gouvernement brésilien gèle les dépenses d’éducation et de #Santé_pendant... vingt ans !
    http://www.bastamag.net/Le-gouvernement-bresilien-gele-les-depenses-d-education-et-de-sante-pendan

    Le 11 octobre, les députés du Congrès brésilien ont voté à 366 contre 111 un amendement à la constitution du pays qui vise à geler les dépenses publiques pendant… 20 ans ! La proposition de loi avait été déposée avant l’été, alors que le nouveau président Michel Temer (droite) n’était encore qu’intérimaire, et que l’issue de la procédure de destitution de la présidente Dilma Roussef (Parti des travailleurs, gauche) n’était pas encore scellé. Aujourd’hui, la constitution brésilienne oblige les gouvernements à (...)

    En bref

    / #Conservateurs, #Amériques, #Education, Santé

  • La droite brésilienne lance un vaste plan de privatisations
    http://www.bastamag.net/Au-Bresil-le-gouvernement-Temer-a-peine-confirme-lance-un-nouveau-plan-de

    Alors que Lula se retrouve à nouveau l’objet d’une attaque, toujours sans preuve, d’un procureur évangélique, le nouveau gouvernement brésilien de Michel Temer confirme pendant ce temps son tournant néolibéral en matière de politique économique. À peine deux semaines après le vote final de la destitution de Dilma Roussef, le nouveau président Temer a annoncé une série de privatisations : 34 entreprises publiques et infrastructures de transports seront vendues au privé d’ici deux ans. L’ancienne présidente (...)

    En bref

    / #Amériques, #Services_publics, #Multinationales

  • Brésil : dans la rue, les soutiens de Dilma Rousseff font entendre leurs voix
    RFI - Publié le 09-09-2016
    http://www.rfi.fr/ameriques/20160909-bresil-manifestation-soutiens-dilma-rousseff-michel-temer-fora

    Les Jeux paralympiques de Rio battent désormais leur plein, dans un contexte économique et politique particulièrement tendu au Brésil, après la destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff, et son remplacement par un gouvernement plus conservateur sous l’impulsion de l’ancien vice-président Michel Temer, qui l’a remplacée au pouvoir. Les soutiens du Parti des travailleurs sont dans la rue pour dénoncer cette situation.

    Avec notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard

  • Noam Chomsky: Brazil’s President Dilma Rousseff “Impeached by a Gang of Thieves” | Democracy Now!
    http://www.democracynow.org/2016/5/17/noam_chomsky_brazils_president_dilma_rousseff

    As protests continue in Brazil over the Legislature’s vote to suspend President Dilma Rousseff and put her on trial, Noam Chomsky notes that “we have the one leading politician who hasn’t stolen to enrich herself, who’s being impeached by a gang of thieves, who have done so. That does count as a kind of soft coup.”

  • #Brésil : Dilma Rousseff destituée, la révolution conservatrice est en marche
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010916/bresil-dilma-rousseff-destituee-la-revolution-conservatrice-est-en-marche

    Dilma Roussef, lors de son discours devant le Sénat. © Edilson Rodrigues/Agência Senado Les sénateurs brésiliens ont définitivement voté, mercredi, la destitution de la présidente Dilma Rousseff, écartée du pouvoir depuis mai. « Aujourd’hui, je crains la mort de la démocratie », a-t-elle déclaré lors d’un discours dur et combatif. Sa sortie de scène marque l’épuisement du système mis en place par le Parti des travailleurs depuis quinze ans. Les élites conservatrices reprennent la main, le nouveau président promettant un programme ultra-libéral.

    #International #Amérique_latine #destituion #Dilma_Roussef #Lula #Michel_Temer

  • #Brésil : #Dilma_Roussef destituée, la révolution conservatrice est en marche
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010916/bresil-dilma-roussef-destituee-la-revolution-conservatrice-est-en-marche

    Dilma Roussef, lors de son discours devant le Sénat. © Edilson Rodrigues/Agência Senado Les sénateurs brésiliens ont définitvement voté, mercredi, la destitution de la présidente Dilma Roussef, écartée du pouvoir depuis mai. « Aujourd’hui, je crains la mort de la démocratie », a-t-elle déclaré lors d’un discours dur et combatif. Sa sortie de scène marque l’épuisement du système mis en place par le Parti des travailleurs depuis quinze ans. Les élites conservatrices reprennent la main, le nouveau président promettant un programme ultra-libéral.

    #International #Amérique_latine #destituion #Lula #Michel_Temer

  • Brésil : le coup d’Etat
    Le Club de Mediapart | 14 mai 2016 Par Michael Lowy
    https://blogs.mediapart.fr/michael-lowy/blog/140516/bresil-le-coup-detat

    Appelons un chat un chat. Ce qui vient de se passer au Brésil, avec la destitution de la présidente élue, Dilma Rousseff, est un coup d’état. Coup d’état pseudo-légal, « constitutionnel », « institutionnel », parlementaire, tout ce qu’on voudra, mais coup d’état tout de même. Des parlementaires - députés et sénateurs - massivement compromis dans des affaires de corruption (on cite le chiffre de 60%) ont institué une procédure de destitution contre la présidente, sous prétexte de irrégularités comptables, des « pédalages fiscaux » pour combler les déficits dans les comptes publics - une pratique routinière de tous les gouvernement brésiliens antérieurs ! Certes, plusieurs cadres du Parti des Travailleurs sont impliqués dans le scandale de corruption de la Petrobras, la Compagnie Nationale de Pétrole, mais pas Dilma... En fait, les députés de droite qui ont méné la campagne contre la Présidente sont parmi les plus empêtrés dans cette affaire, à commencer par le président du Parlement, Eduardo Cunha (récemment suspendu), accusé de corruption, blanchiment, évasion fiscale au Panama, etc.

    • Brésil. Les derniers instants
      Par Henrique Carneiro | (Article publié sur le site Correio da Cidadania, le 29 août 2016 ; traduction A l’Encontre)

      (...) Cependant, en affirmant qu’elle n’a pas été complice du pire de la politique au Brésil, elle n’a pas dit la vérité. Ce sont ses propres anciens alliés qui vont maintenant voter pour mettre fin à son mandat, parmi lesquels se trouvent d’anciens ministres.

      Oui, elle s’allia avec le pire de la politique au Brésil, de Paulo Maluf [leader du Parti progressiste, héritier de l’ARENA, le parti du « pouvoir » durant la Junte militaire et impliqué dans diverses affaires de corruption] à Fernando Collor de Melo [président de 1990 à 1992 et destitué pour corruption en septembre 1992], en passant par les partis physiologiques [au Brésil, l’expression renvoie aux partis qui se structurent et vivent de l’argent public provenant de leurs charges] et les partis fondamentalistes évangéliques, et surtout avec le PMDB (Parti du mouvement démocratique brésilien), son partenaire de longue date.

      Pourquoi ne pouvait-elle pas faire une autocritique portant sur ces alliances ? Parce que ces alliances continuent !

      Même face à l’impeachment, le Parti des Travailleurs (PT) perpétue son alliance avec les partis comploteurs ! Dilma Rousseff ne s’est pas enrichie personnellement, ce qui la distingue réellement de la vénalité explicite de la plupart de ceux qui la condamnent.

      Mais elle n’a pas rompu ses alliances avec le pire de la politique brésilienne, avec les plus effrontés des corrompus, avec les oligarques les plus anciens, avec le système politique auquel elle s’est adaptée.

      La chose la plus triste est que le rôle majeur du PT consista à neutraliser la mobilisation populaire, et à réduire le mouvement social à la fonction d’une simple base électorale.(...)

  • Brésil : « 60 % de la population veut rapidement une nouvelle élection présidentielle »
    https://www.crashdebug.fr/international/12183-bresil-60-de-la-population-veut-rapidement-une-nouvelle-election-pr

    José Reinaldo Carvalho

    Responsable #International pour le Parti communiste du Brésil (PCdoB) (1), José Reinaldo Carvalho revient sur la situation politique avant l’ouverture des jeux Olympiques au Brésil.

    HD. Quelles actions ont prévues le Parti des travailleurs et la gauche avant la décision finale sur le sort de Dilma Rousseff qui doit intervenir fin août ?

    José Reinaldo Carvalho. Sur le plan politique, la gauche s’oppose toujours fermement au gouvernement usurpateur de Michel Temer et lutte pour la restauration du mandat de la présidente Dilma Rousseff, obtenu démocratiquement avec les votes de 54 millions de Brésiliens. Le dimanche 31 juillet, des manifestations ont eu lieu avec le slogan « Fora, Temer ! » (« Dégage, Temer !). Mais la gauche n’a pas fait preuve du niveau d’unité nécessaire, à (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là...