person:eddy mitchell

  • La voix de Johnny, une histoire de mue - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/musique/2017/12/06/la-voix-de-johnny-une-histoire-de-mue_1610798

    Tiens, un article original sur Johnny.

    Elle était donc à l’image de son physique   : remarquable par sa transformation, sa façon de vouloir montrer ce qu’elle n’est pas.
    Johnny Hallyday au Palais des Sports en 1969. Photo Derrick Ceyrac.AFP

    Dans la famille des dinosaures français du rock, on pourra toujours préférer le caractère intello cinéphile d’Eddy Mitchell ou la mèche du crooner de proximité Dick Rivers. Il est cependant un paramètre où Johnny enterre tout le monde, un territoire qu’il a conquis seul avec son drapeau belge à franges et tête de mort  : la poussée vocale. Imparable. Des médiums aigus au crissement métallique, un moteur qui s’emballe à l’entrée d’une dernière ligne droite, une voix de baryton martin propre à accrocher la tonalité du ténor et la vigueur de la soprano dans un saut de cabri déglingué. « La puissance est une caractéristique évidente de la voix de Johnny Hallyday », analyse Elene Golgevit, prof de chant au Conservatoire national de Paris. Mais il y a autre chose  : « Sa voix est une combinaison d’un médium très charnu, profond, dans lequel il a introduit une saturation harmonique qui colore son timbre. » Ce que l’on prend pour un hurlement inné est en réalité le fruit d’une recherche.

    « Dans ses vieux enregistrements, la voix contenait des couleurs plus légères, voire plus féminines. » Il ne faut pas imaginer qu’en vieillissant le timbre de la star est devenu plus grave  : les altérations sont a minima. Rien n’est plus proche de la voix du Johnny 2010 que celle qu’il avait au milieu des années 70, il y a plus de quarante ans. Sa particularité est ailleurs. « Il a introduit une rugosité dans son parcours rock, continue Golgevit, recherchant par son timbre à avoir des caractéristiques plus fortes. L’aspérité de la voix devient sa signature. On peut jouer sur les cavités résonantielles pour accentuer différents aspects du timbre. Certains vont chercher du métal, d’autres vont travailler plus de rondeur. » Le cri made in Hallyday est, lui, travaillé par un geste technique qui associe « vibration des cordes vocales et des bandes ventriculaires. Sauf pour les ballades, dissèque Golgevit. Accoupler ces deux éléments-là l’a préservé. Il a une chance inouïe d’avoir eu cette santé vocale ».

    Ventriculée ou pas, la voix de Johnny est donc à l’image de son physique surlifté  : remarquable par sa transformation, sa façon de vouloir montrer ce qu’elle n’est pas. Cette recherche de l’aigu qu’il impose dans son hurlement, et dont la crête indépassable se trouve dans la montée d’Allumer le feu – « Il suffiraaaaaa », qui bénéficie aussi d’un travail de mix particulier –, représente rien moins, dans l’histoire de la vocalité, que l’effet recherché par les tessitures de contre-ténors ou de castrats, c’est-à-dire l’empire d’une voix mi-homme mi-femme, celle des héros à l’aura surnaturelle qui communiquaient avec les Dieux sur les scènes baroques.

    On croit chercher Johnny dans le rocaillement des basses quand son truc, c’est l’aigu  : « Ses fréquences sont de plus en plus élevées pour tenir les gens en haleine, comme un acte de bravoure pour remporter l’adhésion du public. C’est ce que son auditoire vient entendre, la mise en danger, l’animalité, une combinaison force-faiblesse qui lui permet de rechercher la rupture du son en permanence. » Chaque voix est singulière. plus ou moins intéressante, « chatoyante à l’oreille. La voix de Johnny, elle, est un média, conclut Elene Golgevit. C’est son engagement viscéral qui a transcendé sa voix ».

    #Johnny_Hallyday

  • Aznavour, Mitchell, Hallyday : les « jeunes créateurs » les plus aidés en 2015 | Le Lanceur
    http://www.lelanceur.fr/aznavour-mitchell-hallyday-les-jeunes-createurs-les-plus-aides-en-2015

    Les albums de Chimène Badi, Charles Aznavour, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday ont été parmi les plus aidés par la SCPP, société de producteurs de #musique, en 2015, grâce à un fonds d’aides que Catherine Tasca, ancienne ministre de la Culture, définissait comme permettant — Permalink

    #création #majors

    • 1 – Chimène Badi, Au-delà des maux (Universal) – 184 912 euros

      2 – Charles Aznavour, Encores (Universal) – 166 470 euros

      3 – La légende du roi Arthur (Warner) – 151 090 euros

      4 – Eddy Mitchell, Quelque chose a changé (Universal) – 128 960 euros

      5 – Sur la route des Enfoirés (Les Restaurants du Cœur) – 127 780 euros

      6 – Johnny Hallyday, De l’amour (Warner) – 115 932 euros

      7 – Zazie, Encore heureux (Universal) – 104 004 euros

      8 – Christophe, Les Vestiges du chaos (Universal) – 101 028 euros

      9 – Tribute to Alain Souchon (Universal) – 83 200 euros

      10 – Les Innocents, Mandarine (Sony) – 82 732 euros

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      Aides à la création musicale : une commission de contrôle pas contrariante | Le Lanceur
      http://www.lelanceur.fr/aides-a-la-creation-musicale-une-commission-de-controle-pas-contrariante

      À ce jour, je n’ai pas reçu de demande de changement

      En mars dernier, la SCPP, par la voix de son directeur général, Marc Guez, nous confiait qu’un changement de la politique d’aide “est de la compétence du conseil d’administration, puis de l’assemblée générale”, avant d’ajouter : “À ce jour, je n’ai pas reçu de demande de changement.”

      Si, en plus, la commission de contrôle ne maintient pas une pression régulière, il n’y a aucune raison pour que la société fasse évoluer sa politique.

  • Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé » - leJDD.fr
    http://www.lejdd.fr/Culture/Eddy-Mitchell-Si-Hollande-et-Valls-sont-de-gauche-moi-je-suis-cure-776929

    Vous avez écrit des chansons sur le blues des cadres licenciés, la société de consommation et les petites gens, ceux qui sont pris à la gorge par les crédits…
    La colère sociale gronde et elle est justifiée. Les Français se sentent trahis. François Hollande a été comme une bouffée d’air frais pour des millions de gens. Et il ne se passe rien. Je n’ai rien contre lui personnellement, mais il fait de la peine, ce garçon. Hollande est tout le temps humilié et humiliant. Mon cœur balance à gauche. Mais quelle gauche ? Et ce n’est pas le gouvernement actuel. Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé.

    Et votre ami Sarkozy ?
    Nous ne sommes pas intimes au point de parler d’amitié. Je l’ai bien connu quand j’habitais à Neuilly. Ces derniers temps, j’ai du mal à le comprendre. Il enchaîne bêtise sur bêtise, il se rattrape aux branches et il n’y arrive pas. Je n’ai pas l’impression qu’il ira au bout de la présidentielle…

    Et la photo est légendée :
    Eddy Mitchell, déçu de la gauche
    ©SIPA

  • Dites, suis-je le seul à être allé voir #zootopie, le dernier dessin animé de Disney, et à avoir été agréablement surpris quant à la profondeur socio-politique de l’histoire ?
    On dirait presque que le scénario a été écrit pour moucher Valls et tous ceux qui vont exploiter les stigmatisations catégorielles et les peurs collectives pour gouverner.
    Personnellement, dans le contexte actuel d’hystérie islamophobe et de surenchérissement réactionnaire permanent, j’ai trouvé que ce film est un brûlot discret mais efficace, sous des faux airs d’histoire de bisounours. Avec différents niveaux de lecture passionnants, qui pourront aider à façonner la conscience politique des petits et des grands.
    Je n’aurais jamais imaginé que Disney assumerait de la sorte une prise de position aussi progressiste et engagée contre l’idéologie du choc des civilisations, et plus largement contre les formes de dominations (sexistes, racistes). Bien sûr on pourra critiquer pas mal de choses (la vision communautariste de la société, très américaine, par exemple)
    Mais ça reste une vraie leçon à la gauche européenne et surtout à la France, renégate de l’universalisme..
    Quelques années après l’horrible monarco-patriarcal Roi Lion et autres soupes à la reine des neige, une très bonne surprise pour moi..

    • Bonjour laclique. Pourrais tu envisager de ne plus faire de #pub grossière ou bien au moins adopter un type de langage qui ne laisse pas supposer que tu nous prends pour des débiles profonds ?

      Merci d’avance.

  • Moustaki, encore.
    François Morel racontait sur France Inter que Moustaki aimait à plaisanter sur le fait qu’il avait été surnommé « Monsieur 1 volt » par Eddy Mitchell...
    Pour un précurseur de l’écologie et du développement durable tel que Moustaki, la pique d’Eddy Mitchell ne pouvait être reçu que comme un compliment !

    la chronique touchante de François Morel
    http://www.dailymotion.com/video/x105zuh_le-billet-de-francois-morel-hommage-a-georges-moustaki_fun

    via l’hommage de Françoise Simpère
    http://fsimpere.over-blog.com/article-moustaki-son-oeuvre-nos-vies-118047058.html

    #moustaki