person:ehud barak

  • Israël : l’ex-chef de Tsahal, sauveur de l’opposition et futur tombeur de Nétanyahou ?
    Par Guillaume Gendron, Correspondant à Tel-Aviv — 22 novembre 2018
    https://www.liberation.fr/planete/2018/11/22/israel-l-ex-chef-de-tsahal-sauveur-de-l-opposition-et-futur-tombeur-de-ne

    (...) Pour le reste, l’homme n’a ni parti, ni programme, ni même d’idéologie définie. Tout juste sait-on qu’il « considère très sérieusement » un avenir parlementaire. Courtisé par les stratégistes travaillistes, élevé au rang d’icône par les magazines qui l’affichent en couverture tel un Clint Eastwood attendant sous le porche de son ranch qu’on l’appelle à nouveau pour zigouiller les méchants, Gantz reste une énigme, une bulle spéculative. Et la preuve que la gauche israélienne n’en a pas finie avec son complexe originel, son syndrome Moshe Dayan : la conviction que pour être crédible et rassembleuse, elle doit être menée par un militaire.

    « Pour qu’un leader de gauche soit "téflon", imperméable aux accusations de sentimentalisme envers les Palestiniens, il faut qu’il ait tué, qu’il ait fait la guerre », explique le politologue Denis Charbit, maître de conférences à l’Université ouverte d’Israël. Théorème implacable : le prix Nobel de la paix Yitzhak Rabin était aussi l’ancien général qui voulait « briser les os » des révoltés de la première intifada. Ehud Barak, ex-chef d’état-major comme Gantz, compensait son allure bonhomme par sa réputation de plus redoutable tueur des forces spéciales… « En ce sens, Gantz est un peu le dernier espoir de ceux qui rêvent encore du grand leader ashkénaze aux yeux clairs, poursuit Charbit. Celui qui n’est pas clivant comme Nétanyahou, qui est rationnel, avec la croyance que les armes sont au-dessus des idéologies… »

    En Israël, la popularité des généraux ne s’est jamais démentie. Les législateurs (plus par calcul tactique que par intérêt démocratique) ont tenté de la circonscrire en imposant une période dite de « refroidissement », portée à trois ans en 2007, et qui interdit l’entrée en politique d’un haut gradé immédiatement après la fin de son service. Revenu à la vie civile depuis 2015, il semblerait que l’option Gantz soit encore tiède.

    #BennyGantz

  • #Palestine : derrière les fronts. Entretien avec le Dr. Samah Jabr – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/entretien-dr-samah-jabr-psychiatrie-palestine


    Hier, j’écoutais d’une oreille LSD sur France Cul, avec des Israëliens qui analysaient la militarisation et la virilisation de leur nation comme une sorte de syndrome post-traumatique à l’échelle d’une nation.
    Je trouve cette approche #psychiatrique assez riche pour comprendre ce conflit.

    Sans pathologiser les gens qui choisissent de ne pas s’engager dans la #résistance, cette dernière apparaît comme la réaction la plus saine face à l’#oppression. Il y a plusieurs réactions à une situation oppressive : résignation, capitulation, assimilation, isolement, aliénation et la résistance. Il y a une définition du #trauma qui m’a marqué : le désastre de l’#impuissance. Les personnes qui peuvent résister ne sont pas arrivées à ce niveau là d’impuissance et gardent leur capacité d’agir et c’est cela qui les humanise et qui les protège des conséquences graves du trauma. Dans un langage un peu plus physiologique, on peut dire que face à une menace, les gens luttent, fuient ou se figent (freeze). Les personnes qui se figent sont les plus affectées par la suite.

    Quand je parle de résistance, je parle d’un spectre très large, très varié, de modèles de résistance. Cela n’humanise pas uniquement la personne qui s’engage dans la résistance, mais également les personnes qui capitulent, s’assimilent ou ne peuvent pas résister… Lorsque quelqu’un résiste au nom de la communauté, cela a le potentiel d’humaniser tous les autres. Lorsque les gens gardent leur capacité d’agir et refusent l’objectification, cela témoigne de leur #humanité. Dans le livre vous pouvez lire l’article « la résistance, un droit légitime et un devoir moral » qui développe ces enjeux.

    Parmi les scènes de trauma les plus graves, dans d’autres situations d’oppression ou de massacre, y compris dans le cas de l’Holocauste, il y a beaucoup d’amertume envers les personnes qui n’ont pas agi dans les temps, les files d’attente des exécutions– cette passivité participe à l’écrasement de l’humanité de toute une communauté. Et d’agir dans ce genre de situations contribue à l’#humanisation du groupe – et pas seulement de ceux qui s’impliquent directement dans la résistance.

    Il y a, dans la littérature israélienne, beaucoup de termes qui déshumanisent les Palestiniens. Par exemple Menachem Begin, ex-Premier ministre israélien a dit que les « Palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux pattes » et Ehud Barak, qu’ils sont des « crocodiles ».

    Mais la résistance palestinienne contre ces discours déshumanisants et invitants à des actes génocidaires est également un remède pour les Israéliens. Car « le pouvoir absolu corrompt absolument ». Si les Israéliens commettent leurs méfaits sans qu’il y ait de réponse du côté palestinien, ils risquent de perdre leur humanité. Comme la communauté internationale n’arrive pas à poser de limites aux Israéliens, pour les rappeler à leur humanité, c’est la résistance palestinienne qui essaye de mettre des limites, qui tente de confronter les Israéliens à leur image de brutalité et à leurs pulsions génocidaires.

    #réification #génocide

  • Israël vote une loi facilitant le processus décisionnel pour l’entrée en guerre | The Times of Israël

    La Knesset approuve la clause controversée de la nouvelle loi qui autorise Netanyahu à lancer des opérations militaires de masse en ne consultant que le ministre de la Défense

    Par SUE SURKES, RAOUL WOOTLIFF et AFP

    https://fr.timesofisrael.com/israel-vote-une-loi-facilitant-le-processus-decisionnel-pour-lentr

    Le Parlement israélien a voté lundi en faveur d’une loi permettant au Premier ministre et au ministre de la Défense de décider d’entrer en guerre sans réunir le gouvernement, sur fond de tensions croissantes entre Israël et certains de ses voisins.

    Cette loi, votée à 62 voix contre 41, donne la responsabilité au cabinet restreint de sécurité de décider d’une opération militaire ou d’une guerre sans se concerter avec le reste du gouvernement.

    Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info INSCRIPTION GRATUITE !
    Mais un paragraphe précise qu’en cas de « conditions extrêmes », le Premier ministre et son ministre de la Défense, seuls, pourront décider d’une telle opération.

    La loi ne précise pas quelles sont exactement ces « conditions extrêmes », ou qui les déterminera, en indiquant seulement que la décision s’appliquera, « si la question est nécessaire en raison de l’urgence ».

    Des soldats de l’armée israélienne à Hébron, le 17 juin 2014. (Crédit : AFP Photo/Hazem Bader)
    Le projet de loi initié par la ministre de la Justice Ayelet Shaked est un amendement d’une loi fondamentale qui, auparavant, donnait au gouvernement uniquement la possibilité de décider de lancer une opération militaire avec la présence de la majorité des ministres.

    Présenté par Netanyahu depuis l’année dernière – le projet avait été rejeté plus tôt dans la journée par les membres de deux comités clés de la Knesset : Droit et Justice, et Affaires étrangères et Défense. Il a toutefois été soumis à nouveau par Avi Dichter, membre du Likud et président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, lors des deuxième et troisième lectures d’un amendement plus large et a été voté dans ce cadre législatif plus large.

    Cet amendement plus large permet au gouvernement de déléguer le pouvoir de déclarer la guerre dans des circonstances normales, ou de se mobiliser pour une opération militaire majeure, à un forum composé « d’au moins la moitié » de tous les ministres du Cabinet.

    Le président de la Commission des affaires étrangères et de la défense, Avi Dichter (D), dirige une réunion de la Commission à la Knesset, le 30 avril 2018. (Miriam Alster/Flash90)
    Il y a environ huit ans, Netanyahu et Ehud Barak, alors ministre de la Défense, avaient chargé le chef d’état-major et le chef du service de renseignement du Mossad de placer l’armée en état d’urgence, mais ces derniers lui ont répondu que cela était illégal car cette action n’avait pas été dûment approuvée et pouvait mener à la guerre.

    Cependant, à de nombreuses occasions, des décisions de même nature ont été prises par le seul Cabinet de sécurité, un petit groupe de ministres chargé d’élaborer des politiques en matière de guerre et de paix, ou d’autres petits groupes de ministres.

    Onze ministres sont membres du cabinet restreint de sécurité actuel sur les 22 ministres qui composent le gouvernement Netanyahu.

    Yaakov Amidror (à droite) avec le chef d’état-major général de Tsahal Benny Gantz (Crédit photo : Miriam Alster/Flash90).
    Un comité créé en 2016 sous la direction d’un ancien conseiller à la sécurité nationale, le major-général Yaakov Amidror, pour examiner le fonctionnement du cabinet de sécurité et la manière dont il informe et met à jour les ministres a recommandé de mettre la loi en conformité avec ce qu’il a dit être devenu la « pratique normale ». En juin de l’année dernière, le cabinet a voté en faveur d’une modification de la loi.

    Ayelet Shaked a justifié l’amendement en expliquant devant le Parlement que « dans la situation sécuritaire actuelle, il faut pouvoir rendre plus efficace le travail du gouvernement et du Cabinet ».

    Deux députés de l’opposition – Omer Bar Lev de l’Union sioniste, officier de réserve de l’armée israélienne ayant le grade de colonel et ancien commandant de l’unité d’élite Sayeret Matkal, et Ofer Shelah de Yesh Atid, commandant de compagnie de la Brigade de parachutistes de réserve qui a perdu un œil pendant la guerre du Liban de 1982 – ont averti les comités que le libellé de la nouvelle législation pourrait permettre au Premier ministre d’exclure les députés opposés à une opération militaire et de soumettre une telle opération à un vote en l’absence de ces derniers.

    Le député Ofer Shelah (Yesh Atid) s’exprime lors d’une conférence de presse sur ce que l’on appelle la « loi sur la conscription » à Tel Aviv le 12 septembre 2017. (Miriam Alster/Flash90)
    Ils ont également déclaré que permettre au Premier ministre et au ministre de la Défense de décider quand une situation est considérée comme « conditions extrêmes » leur donnerait le plein pouvoir de déclencher une guerre sans aucun contrôle.

    Shelah a ensuite accusé les membres de la coalition d’avoir voté « contre leurs propres opinions, en matière de vie et de mort » à cause de la pression exercée par Netanyahu.

    « Le mépris de Netanyahu pour tous ceux qui l’entourent et pour tout ce que nous avons appris au cours de nos nombreuses guerres a pris le pas sur la considération de nombreux membres compétents et expérimentés de la Knesset », a-t-il dit.

    L’Institut israélien pour la démocratie a soumis une série de réserves aux commissions au sujet du projet de loi, notamment en exigeant l’approbation du Premier ministre, du vice-Premier ministre et des ministres de plusieurs ministères clés et en suggérant de définir les activités militaires qui nécessitent l’approbation du Cabinet et celles qui ne le sont pas. Aucune des recommandations de l’institut n’a été acceptée.

    Bien qu’ils se soient opposés sans succès au projet de loi à la Knesset, les partis d’opposition ont déclaré lundi soir au Times of Israel qu’il n’y avait aucun projet de recours contre le projet de loi devant la Haute Cour.

    Cette loi est votée dans un contexte de tensions avec les Palestiniens alors que, depuis le 30 mars, des manifestations dans la bande de Gaza, le long de la frontière avec Israël, ont donné lieu à des affrontements avec les forces israéliennes dans lesquels 45 Palestiniens auraient été tués.

    Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense Avigdor Liberman a averti jeudi que son pays s’en prendrait à toute tentative d’“implantation militaire” iranienne en Syrie, après une attaque dans ce pays le 9 avril attribuée à l’Etat hébreu.

    Tout en veillant à ne pas se laisser entraîner dans le conflit syrien, Israël a mené des attaques contre des positions du régime syrien ou des convois d’armes présentés comme provenant d’Iran et destinés au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah qui soutient le président syrien Bashar el-Assad.

    EN SAVOIR PLUS SUR :
    Israël Inside Cabinet de sécurité Armée israélienne Députés de la Knesset Benjamin Netanyahu Avigdor Liberman Ministère de la Défense Commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset Avi Dichter Loi fondamentale Ehud Barak Mossad Agence de renseignements israéliens Benny Gantz Yaakov Amidror Likud Union sioniste Yesh Atid Omer Bar-Lev Ofer Shelah Institut israélien de la démocratie Haute Cour de justice Ayelet Shaked Gadi Eizenkot
    61
    Partages
     
    VOUS AIMEREZ AUSSI

    Simulateur énergétique – Pompe à chaleur : une…
    simulateur-energetique.fr

    Propriétaire : les panneaux solaires sont-ils rentables ?
    Eco Actu

    Nouveaux panneaux solaires : l’état finance votre installation
    soleil-electrique

    Prostate : le simple test qui permet de savoir si vous…
    Testez votre prostate.fr

    Catalogue en ligne : découvrez toutes les offres…
    Lidl

    Dites « Chut ! » aux acouphènes. Des solutions…
    Santé Nature Innovation
    Recommandé par
     
    AILLEURS SUR LE WEB
    Avez-vous pensé à optimiser votre succession ? (UNICEF)
    Impôts 2018 : ceux qui paient + de 3000€ et ont 35-55 ans peuvent se… (La-loi-Pinel.com)
    C’est le moment d’acheter ces Panneaux Solaires nouvelle génération (Blog Photovoltaique)
    Poilorama (9/10) - Le poil contre-attaque (ARTE : chaîne télé culturelle franco-allemande - TV direct & replay)
    Blow up - C’était quoi Johnny Hallyday ? (ARTE : chaîne télé culturelle franco-allemande - TV direct & replay)
    Calculez l’âge de votre cerveau en 5 minutes (Testez votre cerveau)
    SUR LE TIMES OF ISRAËL
    "A mort Israël", "Macron le peuple aura ton fion" tagués à la faculté…
    Arabie saoudite : 2 Israéliens jugés pour espionnage et planification…
    Abbas : le comportement des Juifs a entraîné la Shoah, pas l…
    Graves incidents lors d’un rassemblement contre l’antisémitisme à…
    Knesset : Vote en première lecture du projet de loi controversé sur l…
    En une nuit, le Mossad vole les archives iraniennes et les ramène en…
    Recommandé par
    C’EST VOUS QUI LE DITES...

     
    AILLEURS SUR LE WEB

    Les 15 mutuelles préférées des Français en 2018
    Meilleurtaux.com

    Peur sur la ville (2/10)
    ARTE : chaîne télé culturelle franco-allemande - TV direct & replay

  • Les étranges fréquentations antisémites de la droite israélienne

    19 FÉVRIER 2018 PAR THOMAS CANTALOUBE
    Depuis plusieurs années, Benjamin Netanyahou et le Likoud n’hésitent plus à franchir ce qui était autrefois une ligne rouge évidente : la proximité avec des dirigeants et des partis politiques européens et américains flirtant avec la xénophobie et le rejet des juifs.

    C’était sans doute le symbole de trop. Le symbole trop évident d’une collusion qui aurait été jugée encore impensable il y a une quinzaine d’années en Israël : celle de la droite nationaliste israélienne avec la mouvance antisémite. Début septembre 2017, Yair Netanyahou, le fils du premier ministre, désireux de défendre son père contre diverses accusations, postait sur Facebook une caricature qui montrait le milliardaire George Soros en train de manipuler une créature reptilienne dirigeant une figure au nez crochu qui, elle-même, tire les ficelles de l’ancien chef de gouvernement travailliste Ehud Barak et de deux autres citoyens israéliens.

    Si Yair Netanyahou, du haut de ses 26 ans et de ses études en histoire, philosophie et relations internationales à l’université hébraïque de Jérusalem, n’avait pas décodé le caractère profondément antisémite du dessin qu’il promouvait, les experts en la matière ne s’y sont pas trompés. Ainsi l’ancien grand sorcier américain du Ku Klux Klan et négationniste notoire David Duke tweetait : « Bienvenue au club, Yair, c’est extraordinaire, waouh ! » Quant au fondateur du site néonazi Daily Stormer, Andrew Anglin, il écrivait : « Yair Netanyahou est un vrai frangin. Bientôt, il va appeler au gazage. »

    Mais ce faux pas de Yair Netanyahou qui, face au tollé provoqué en Israël et dans la communauté juive à travers le monde, avait retiré sa caricature au bout de quelques heures, ne surgit pas de nulle part. George Soros, d’origine juive hongroise, est un philanthrope qui finance nombre de mouvements et d’associations « libérales » (au sens économique et politique du terme). Il est par ailleurs opposé aux politiques d’annexion des territoires palestiniens par les Israéliens. Mais il est surtout devenu, depuis trois décennies, un des épouvantails favoris des sphères d’extrême droite sur la planète : la figure emblématique du riche juif qui cherche à influencer la marche du monde.

    Attention : dessin antisémite ! Yair Netanyahou ne l’avait visiblement pas décodé, et il s’est attiré les félicitations de néonazis notoires
    Cette caricature antisémite de Soros est un “mème” dans les différentes fachosphères, mais également au-delà, comme on a pu le constater début février 2018 quand le quotidien conservateur britannique le Daily Telegraph a fait sa une sur « L’homme qui a dévalisé la Banque d’Angleterre appuie un plan secret visant à faire dérailler le Brexit ». Ou comment chausser ses gros sabots bourrés de sous-entendus. C’est ce qu’a fait remarquer sur Twitter le rédacteur en chef du Jewish Chronicle et partisan du Brexit Stephen Pollard : « L’article du Telegraph est dégueulasse en raison de l’idée qu’il y a un “plan secret”. Soros est incroyablement transparent dans ce qu’il fait. On peut dire qu’on n’est pas d’accord avec lui, très bien. Mais l’idée d’un plan secret est exactement le thème utilisé en Hongrie et ailleurs précisément parce qu’il est juif. »

    Pollard fait référence à des affiches déployées en juillet 2017 en Hongrie dans laquelle le Fidesz, le parti du premier ministre Viktor Orban, utilisait Soros somme repoussoir avec des slogans du type : « 99 % des gens rejettent l’immigration illégale. Ne laissons pas Soros avoir le dernier mot. » La communauté juive de Hongrie avait immédiatement réagi en dénonçant l’antisémitisme latent d’une telle campagne ; l’ambassadeur d’Israël à Budapest avait exigé le retrait de cet affichage, avant d’être contredit par… son premier ministre, Benjamin Netanyahou qui avait rappelé qu’il était parfaitement légitime de critiquer Soros. Autrement dit, le chef du gouvernement israélien soutenait la liberté d’expression des amis politiques d’Orban (eux-mêmes peu portés sur cette notion) contre le sentiment éprouvé par de nombreux juifs européens.

    Que les idées professées et financées par George Soros déplaisent à Netanyahou est une chose, mais que celui-ci en fasse à son tour un épouvantail et qu’il accoure à la rescousse de ceux qui manient avec plus ou moins de subtilité les antiques métaphores antisémites est significatif. Le premier ministre israélien a d’ailleurs remis le couvert en accusant début février 2018 Soros de se trouver derrière les manifestations lui demandant de renoncer à l’expulsion de migrants et demandeurs d’asile africains. Il n’a apporté aucune preuve de cette affirmation et Soros l’a démenti. Ce qui a conduit le journaliste israélien de Haaretz Chemi Shalev à dénoncer la rhétorique du patron du Likoud : « En se focalisant sur le Soros juif, Netanyahou se positionne avec son parti épaule contre épaule avec les ordures antisémites. Pire, il salit Israël. »

    « Peut-être que les efforts persistants de son gouvernement pour assimiler l’opposition à ses politiques vis-à-vis des Palestiniens à un nouvel antisémitisme a fait oublier à Netanyahou que la figure historique de la détestation des juifs n’est pas le soldat israélien ou le colon juif, mais les juifs riches et cosmopolites comme Soros, qui étaient accusés de fomenter la souillure de la race aryenne ou la contamination du sang chrétien par le biais de l’invasion du pays par des réfugiés inférieurs et malveillants. L’État juif ne peut techniquement pas être accusé d’antisémitisme, mais quand Netanyahou accuse sans cesse Soros, il fait partie de ceux qui applaudissent cet antisémitisme. »

  • Nice teste une appli israélienne d’appels vidéo en direct à la police
    https://fr.timesofisrael.com/nice-teste-une-appli-israelienne-dappels-video-en-direct-a-la-poli

    Cet outil sécuritaire a été développée par l’ex-Premier ministre israélien, Ehud Barak ; l’opposition socialiste dénonce "un processus de délation généralisé" Nice teste à partir de lundi une application développée en Israël par la start-up de l’ancien Premier ministre Ehud Barak, qui permet d’appeler lorsqu’on est témoin d’une incivilité et de filmer l’incident en temps réel avec le centre de vidéosurveillance de la police municipale. « Chacun d’entre nous doit devenir un citoyen engagé acteur de sa propre (...)

    #smartphone #délation #surveillance #vidéo-surveillance #Reporty

  • At least let us hate ’Fauda’ -

    In the Israeli TV series there are no rulers or ruled, no occupation, no historical background, no checkpoints, no poverty, no home demolitions, no expulsions, settlers or violent soldiers

    Sayed Kashua Jan 12, 2018
    read more: https://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.834416

    This is neither a television review nor an attempt to criticize the morality of the television series “Fauda” and the feeling of superiority that accompanies every Israeli producer who is convinced that he can speak in the name of Arabs as easily as he can impersonate an Arab by wearing cheap clothes, growing a beard and dyeing it black. In general, Israeli movies and television, whether highbrow or for the masses, have always served the ruling Israeli discourse.
    With few exceptions (mainly documentaries), the greatest protests of the creative culture have been those with the theme of “shooting and crying,” with the main concern being Jewish ethics. Since the second intifada, the motif of “there is no one to talk to” on the other side, championed by Ehud Barak, has dominated the treatment in Israeli culture of the Israeli-Palestinian conflict (always “conflict,” never “occupation”).
    Thus if in the wake of the first Lebanon war, the main theme of political statements in Israeli art was that there are partners on the Palestinian side but negotiations will always fail on account of extremists from both sides (what could we do, Likud was in power), since October 2000 the main theme has been that there are no partners, they’re all extremists. (What could we do, Labor was in power.)
    >> New season of hit series Fauda sets out to keep the Israeli-Palestinian conflict real <<
    So there’s no point in a political critique of “Fauda.” First, its political statement is not unique, and it is not so different from the landscape of “Bethlehem,” “The Bubble” and “For My Father” (“Sof Shavua B’Tel Aviv) nor is it different from the tenor of Israel’s main nightly news programs. Second, there is no point in criticizing the culture and the representation of “the conflict” by Israeli creative artists in the current political atmosphere. The arrogance and the assumption of ownership over the Palestinian story are the necessary consequence of military rule of Palestinian lives. Like the soldiers, many Israeli creative artists not respect borders. Some people expropriate land, others expropriate a story.
    Still, I write about “Fauda” because of the many statements, writings and quotes that have become a kind of received wisdom in Israel, according to which Arabs, Hamas members, senior Palestinian Authority officials or “the other side,” as one newspaper put it, “are convinced that the series serves them.”

    A still from the second season of “Fauda.”Ronen Akerman/YES
    You already have military victories and cultural control in marketing the Israeli occupation policy: At least give the Palestinians the option of hating “Fauda.” Are Netflix, worldwide success, economic growth and serving Israeli PR not enough for them?

    Do the creators of “Fauda” really need to market their show as a balanced series that shows the reality in the territories? And if it is being sold as such to the world, is it so important to them for the Palestinians to admit that it’s high art that helps Palestinians interpret correctly the reality in which they live?
    How dumb do the creators of “Fauda” and the Israeli critics who adopted the line that the Arabs are crazy about “Fauda” think Arabs are?
    The Israeli sits in front of the screen and sees, in the second season’s opening scene, a bloodthirsty, bearded Arab who sends his friend to a bus station that is filled mainly with women and young soldiers. And when the “terrorist” has regrets and seeks to return to the car without planting the bomb in the bus station, Nidal “El Makdessi” — the main Palestinian character — pushes a button to detonate the bomb, killing his friend in cold blood as long as he can take a few Jews with him.
    What the hell does the Israeli critic think the Palestinian viewer sitting in front of the screen feels? What? Does he shout “Allahu Akbar” at the explosion and think that El Makdessi, who came from Syria and was trained by the Islamic State organization, is a cool guy, and sometimes you have no choice but to betray your friend as long as you kill Jews, no matter whether they are civilians, children or soldiers?
    What does the Hamas militant (according to “Fauda” co-creator Avi Issacharoff, the group put a link to the series on its home page) think at that moment? He’s thinking: “Wow, I’ve got to see this El Makdessi. First of all, he has a cool name, both frightening and charming, and we’ve got to watch this series, because in Hollywood, the good guys always win.”

    A still from the second season of “Fauda.”Ronen Akerman/YES
    Is it possible the Israeli creators think Arabs are so stupid they consider El Makdessi a “good guy” in the series, which is based entirely on good guys versus bad guys? Or perhaps Hamas members will be so happy about the fact that their people, as they are presented in their beloved Israeli program, love their mother? Okay, so they murder Arabs sometimes because there is no choice, sending a friend with a bomb or a rocket propelled grenade into a café in Nablus, who wipes out some Arabs playing cards.
    The Israelis in “Fauda,” by the way, are very sensitive to human life. “There are too many noncombatants,” says an Israeli officer in fatigues, when someone even dares raise the idea of taking out El Makdessi with a drone. “Let’s wait until he reaches an open space,” orders the Israeli commander, who cares so much for Palestinian lives that he endangers his dedicated soldiers.
    “It’s clearly an Israeli and not a Palestinian narrative,” the series’ creators said in one interview, again using the deceptive word “narrative,” which on one hand turns baseless lies in an action series into a legitimate narrative of moral superiority that Israelis tell about themselves, and on the other hand the narrative — the “N-word” — reduces the lives of Palestinians under the shadow of military oppression into another story that they tell themselves, as if they live in an Israeli prime-time series.

    Rona-Lee Shim’on in “Fauda.” Ronen Akerman/YES
    So, no: Arabs, Palestinians, Hamas members — those from the other side — do not love “Fauda,” and to be honest I’m not sure how many of them even watch it or have heard of it. And no, there is nothing in “Fauda” that addresses the reality in the territories. In “Fauda,” there are no rulers or ruled, no occupation, no historical background, no checkpoints, poverty, home demolitions, expulsions, settlers or violent soldiers. Nor are there courts that jail politicians without a trial and pass judgment on children and teens who are trying to push away armed soldiers.
    According to “Fauda,” the Palestinians are driven by a longing for vengeance, a strong Arab urge that explains the murderousness of the main characters. It is personal revenge and nothing more. Indeed, the Palestinians have no other reason to rise up against the Israelis. To be honest, their lives as reflected in the series are pretty good.
    So what in the hell is the Israeli critic, creative artist or newspaper reader thinking when he asserts that Arabs love “Fauda”? Is there a way to explain this claim without assuming total Arab stupidity? Or perhaps a Palestinian family is sitting somewhere in a refugee camp in Jenin, declaring: “Gentlemen, this is art for art’s sake. Forget about Israelis and Palestinians. Let’s encourage Doron [Kavillio, the lead Israeli character, played by Lior Raz] and the guys disguised as Arabs because after all they’re really cute, brave and look out for their country and their people.”
    And Doron, what a soul he has, so concerned for his children in the first episode, they sleep like two angels in his embrace while he thinks about the danger that lurks for them from El Makdessi. “If he got to my father, he’ll get to my children, too,” he tells the commander of the elite unit, because that’s how it is. The Palestinians are the ones who know how to get to the children of armed Israelis.
    If the Palestinian is already watching “Fauda,” his main thought will be: How is it that the people of Nablus don’t identify the Israeli-accented Arabic of the soldiers dressed as Arabs the moment they open their mouths? And really, how can El Makdessi be on a motorcycle in Nablus one time and on a motorcycle somewhere in the Negev another? If such mobility were possible, half of our troubles would be behind us. And perhaps he’ll wonder, where are the actors from? Where did they film? Why the hell does no soldier disguised as an Arab dress up as an educated Arab?
    The Arab viewer hopes the international viewer is not dumb enough to attribute any credibility to a commercial series, and wonders if anyone in Israel really thinks this series is leftist because the murderers hug their siblings from time to time. If so, then there really isn’t anyone to talk with over there.

    Former Prime Minister Ehud Barak, center, flanked by “Fauda” co-creators Lior Raz, left, and Avi Issacharoff. Rafi Delouya

    Sayed Kashua
    Haaretz Contributor

  • Ehud Barak met en garde : Israël est face à « une pente glissante » vers l’apartheid
    22 juin | Allison Kaplan Sommer pour Haaretz |Traduction JPP pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/ehud-barak-met-en-garde-israel-est.html

    Si Israël maintient son contrôle sur les Palestiniens, la conséquence inévitable en sera un État qui sera ou non juif ou non démocratique, déclare l’ancien Premier ministre israélien à Tim Sebastian, de Conflict Zone, lors d’une interview à la télévision Deutsche Welle.

    Si la situation actuelle d’Israël n’est « pas encore un apartheid », le pays se trouve sur une « pente glissante » qui le conduit dans cette direction – déclare l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak lors d’une interview diffusée mercredi soir à la télévision allemande.

  • TOP ISRAELIS HAVE WARNED OF #APARTHEID, SO WHY THE OUTRAGE AT A UN REPORT ?
    https://theintercept.com/2017/03/22/top-israelis-have-warned-of-apartheid-so-why-the-outrage-at-a-un-repor

    IN HIS MEMOIR, the Israeli journalist Hirsh Goodman described how he returned home from the Six Day War in June 1967 to hear the country’s founding father and first prime minister, David Ben Gurion, speak on the radio. “Israel, he said, better rid itself of the territories and their Arab population as soon as possible,” recalled Goodman. “If it did not Israel would soon become an apartheid state.”

    Goodman was born and raised in apartheid-era South Africa. “That phrase, ‘Israel will become an apartheid state,’ resonated with me,” Goodman wrote. “In a flash I understood what he was saying.”

    In a flash. Yet fifty years later, despite an entrenched and ongoing occupation, Israel’s defenders angrily reject any invocation of the A-word. [...]

    [...] To mention the grotesque crime of apartheid in the same sentence as the democratic state of Israel, they claim, is “slander”, a “smear”, a “despicable” and “blatant lie”, a shameful act of “Israel-bashing” and a “new form of anti-Semitism.”

    So what, I wonder, does that make Ben Gurion? Dishonest or despicable? How about Yitzhak Rabin, who told a TV journalist in 1976 during the first of his two terms as Israel’s prime minister, “I don’t think it’s possible to contain over the long term, if we don’t want to get to apartheid, a million and a half [more] Arabs inside a Jewish state”? Was he also engaged in a smear campaign against the nation he led?

    In recent years, two more former Israeli premiers, Ehud Olmert and Ehud Barak, have echoed their illustrious predecessors’ warnings. Olmert has predicted that “if the two-state solution collapses, and we face a South African-style struggle for equal voting rights, then the State of Israel is finished” while Barak has declared that “if this bloc of millions of Palestinians cannot vote, that will be an apartheid state.”

    Are they Israel bashers, too?

    #Israel #Israël

  • Les allégeances du gouvernement français - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
    http://www.brujitafr.fr/article-les-allegeances-du-gouvernement-fran-ais-110438976.html
    http://www.interieur.gouv.fr/sections/le_ministre/manuel-valls/biographie/manuel-valls/downloadFile/photo/manuel-valls.jpg

    La classe politique est souvent accusée d’incompétence dans l’exercice du pouvoir.

    Jugés incapables, les politiques sont ainsi, en quelques sortes, « exonérés » de leurs trahisons et des dévoiement de leurs mandats. C’est là une erreur d’appréciation fondamentale : les échecs des gouvernements successifs dans la réalisation des programmes qu’ils proposèrent à leurs électeurs ne proviennent que rarement d’une incompétence, parfois profonde il est vrai, de tel ou tel ministre.

     La réalité est donc autre. Le décalage entre les promesses électorales, les projets présidentiels, et les réalisations effectives du gouvernement au cours du quinquennat s’explique avant tout par les allégeances respectives des membres de ce gouvernement. Les dirigeants politiques le savent : pour gravir les échelons, il faut prêter serment. Non au Peuple et à la Nation, mais à ceux qui détiennent les clés de la réussite de leurs carrières. Les lobbys, les groupes de pression financiers, militaro-industriels, européiste et atlantiste, la communauté sioniste, et bien sur la Franc-Maçonnerie sont ainsi les véritables décideurs. L’intensification de la crise et l’absence de véritable réponse politique pour y remédier relève donc non d’une incompétence fantasmée mais bien d’une collaboration avérée des gouvernants avec ces structures de l’ombre.

     Leurs échecs politiques si éprouvants pour notre Peuple sont des réussites aux yeux de ceux dont la devise est « Ordo ab chao ». Ce n’est en effet pas un hasard si, de façon systématique, les gouvernements successifs laissent la France dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leurs arrivée. L’oligarchie a établi des axes directeurs auxquels doivent se soumettre les gouvernements. De « droite » ou de « gauche », ils s’y soumettent, et précipitent ainsi la France dans l’abîme d’un mondialisme qui dissout les nations et les peuples dans un magma a-culturel, reniant ainsi des identités millénaires. Le règne du capitalisme financier et des quelques centaines d’oligarques dont il émane, trouvent dans ces gouvernements des relais serviles qui leur doivent tout.

     Il est donc fondamental de sortir du prêt-à-penser matraqué par la propagande médiatique (dont les mensonges et omissions systématiques s’expliquent en fait simplement), et de comprendre les allégeances des principaux ministres du nouveau gouvernement. Comprendre ainsi pourquoi Hollande ne relèvera pas la France, et trahira – comme les autres – la confiance que lui accordèrent naïvement les Français…

     

     

    ____________________________________

    Manuel Valls – Ministre de l’Intérieur : Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec Alain Bauer – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Il se prétend « lié de manière éternelle à Israël », et s’est opposé à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du « congrès des amis d’Israël en France » de 2012. Membre du club Le Siècle.

    Pierre Moscovici - Ministre de l’Economie : Issu d’une famille juive. Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe Bilderberg). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40 (PDF). Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à « combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme ». Membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
     

    Michel Sapin – Ministre du Travail : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé ». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne.Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux « 12 heures pour l’amitié France-Israël » avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.
     

    Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).
     

    Jean-Yves Le Drian – Ministre de la Défense : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses « camarades » ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une « harmonisation européenne des politiques de défense », donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés (lien).
     

    Stéphane Le Foll – Ministre de l’Agriculture : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF « On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent ». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.
     

    Laurent Fabius - Ministre des Affaires Etrangères : Issu d’une famille juive. Opère le « tournant de la rigueur » au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE (lien). Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives (lien). Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le club Le Siècle. Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la Franc-Maçonnerie n’est pas officielle mais évidente.
     

    Arnaud Montebourg – Ministre du Redressement Productif : Franc-Maçon, membre de la French-American Foundation (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.
     

    Marisol Touraine - Ministre de la Santé : Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances maçonniques de notoriété publique. Elle est membre du club Le Siècle. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.
     

    Aurélie Filippetti - Ministre de la Culture : Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique « qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme » (lien).
     

    Nicole Bricq – Ministre de l’Energie et du Développement Durable : En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’État Palestinien à l’ONU. Elle est membre du très sioniste (lien) Cercle Léon Blum, comme Pierre Moscovici, Aurélie Filippetti, Julien Dray… (lien).
     

    Jérôme Cahuzac - Ministre du Budget : Probable appartenance au Grand Orient de France. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de « préserver la confiance des investisseurs », il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet« objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat ». Il fait de la« confiance des marchés » sa priorité.

    Jean-Marc Ayrault – Premier Ministre : Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté. En 1997, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public, et a depuis 2007 obtenu une « réhabilitation » « exposant quiconque évoquant ces faits à des poursuites ». En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux « réunions » de 7 loges maçonniques (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet). Il est membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).

    François Hollande - Président de la République : Franc-Maçon du Grand Orient de France, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 € (lien). Membre du club Le Siècle. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste French-American Foundation (lien). En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés (lien). Il est mis en cause par la plainte d’Emmanuel Verdin, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par Jack Lang (lien).

    Vincent Vauclin – la-dissidence.org

  • The no-shows at Arafat’s funeral - Opinion - Israel News | Haaretz.com
    All those who don’t understand why it was so difficult for the Palestinian-Israelis’ political representatives to show their final respects to Shimon Peres, should recall Arafat’s funeral and the ’respect’ shown him by the Israelis.

    Shlomo Sand Oct 14, 2016
    read more: http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.747364

    On November 11, 2004, Palestinian Authority President Yasser Arafat died under mysterious circumstances. The next day his body was brought to Cairo, where a official state funeral was held. Representatives of 50 countries participated in the event, both admirers and rivals.
    Behind his coffin marched Egyptian President Hosni Mubarak, Syrian President Bashar Assad, King Abdullah of Jordan, King Mohammed VI of Morocco, the presidents of Tunisia and Sudan, the leaders of Sweden, Brazil, Turkey, Malaysia and Pakistan, the deputy prime minister of China, the vice presidents of Austria, Bulgaria, Tanzania, Iraq and Afghanistan, the foreign ministers of Great Britain, France, Spain, Germany, Holland, Belgium, Ireland, Portugal, Denmark, Finland, Luxembourg, Greece, the Czech Republic, Croatia, Slovakia, Canada, Indian and Slovenia, the parliamentary leaders of Italy, Russia, Switzerland and the United Arab Emirates. It was an official farewell that was less impressive that Shimon Peres’ funeral, but still quite respectable for a president without a country.
    The United States, the well known neutral intermediary between Israel and Palestine, sent a low-ranking representative: William Burns, assistant secretary of state for Near Eastern affairs. Israel, on the other hand, gave it the finger.
    No Israeli representative, either high- or low-ranking, or even very low-ranking, attended. None of the leaders of the opposition dreamed of showing his final respects to the leader of the Palestinian people, the first who recognized the State of Israel, and signed the Oslo Accords. Not Shimon Peres, not Ehud Barak, not Shlomo Ben-Ami and not even Uzi Baram bothered to participate in the Palestinians’ mourning.
    Some of them had courageously shaken his hand in the past, other had embraced him enthusiastically several years earlier. But with the outbreak of the second intifada he was once again categorized as a satanic terrorist. The pundits of the sane, moderate left repeatedly claimed in innumerable learned articles that he was not a partner and there was nobody to talk to. When the body of the rais was transferred to Ramallah, the funeral was attended by several “extremist,” marginal Israelis, the likes of Uri Avnery and Mohammed Barakeh.
    All the other peaceniks had to wait for the screening of the film “The Gatekeepers” in 2012; in other words, for the videos of all the chiefs of the Shin Bet security services, who declared that in real time they knew that Arafat did not encourage, organize or initiate the mass uprising in the second intifada, nor the acts of terror that accompanied it. For lack of choice the leader was forced to join the wave, otherwise he would have lost his prestige and his status. The disappointment at Barak’s unprepared and totally bizarre diplomatic step, and Ariel Sharon’s ascent to the Temple Mount, were among the main reasons for the eruption of the Palestinians’ unbridled opposition.

  • Barak fustige Netanyahu, se plaint d’un "fascisme naissant" en Israël | The Times of Israël
    http://fr.timesofisrael.com/barak-fustige-netanyahu-se-plaint-dun-fascisme-naissant-en-israel

    Morceaux choisis, ça décoiffe !

    ❝L’ancien Premier ministre Ehud Barak a fustigé jeudi soir le gouvernement actuel d’Israël, en affirmant qu’il conduisait le pays sur la voie de devenir un « Etat d’apartheid », et devrait être renversé s’il ne parvenait pas à se remettre sur les rails.

    (...) Qualifiant de « faible, mou et bruyant » le gouvernement de Netanyahu, Barak a lancé critique après critique envers le dirigeant israélien et ses ministres dans un discours cinglant à la Conférence de Herzliya, les accusant de fonctionner sur la base d’un « agenda occulte » pour rendre impossible une solution à 2 Etats.

    « Réaliser [cet agenda] va inévitablement – et c’est un mot-clé dans cette discussion : inévitablement – nous amener à un Etat unique, qui sera un Etat d’apartheid », a déclaré Barak. « Ou bien cela sera un Etat binational avec une minorité juive dans une génération ou deux – ce qui aura une forte probabilité de générer une guerre civile interminable. » (...)

    Barak, qui a jadis servi comme ministre de la Défense sous Netanyahu jusqu’en 2013 date à laquelle quand il a quitté la vie politique, fait écho au discours prononcé plus tôt dans la journée par un autre ancien ministre de la Défense, Moshe Yaalon, en affirmant que le gouvernement israélien et le Likud avaient été pris d’assaut par un « noyau fanatique ayant une idéologie extrémiste » qui attaque librement la Cour suprême, la liberté d’expression et d’autres principes de la démocratie.

    « Seule une personne aveugle ou un mouton, un ignare ou quelqu’un de blasé, ne peut pas voir l’érosion de la démocratie et le ‘fascisme naissant’ « , a dit Barak, sous les applaudissements fournis du public.

    Faisant référence aux propos controversés prononcés le mois dernier par le chef d’état-major adjoint de Tsahal en Yair Golan, qui apparemment avait établi des parallèles entre Israël et l’Allemagne nazie, Barak a précisé qu’il ne comparaît pas Israël au fascisme européen d’il « y a 90 ans, 70 ans. »

    « Mais si cela ressemble à du fascisme naissant, marche comme du fascisme naissant et cancane comme du fascisme naissant, alors c’est la situation », a-t-il dit, sous une autre salve d’applaudissements.

    « L’agenda occulte »

    (...) « Un, Israël prévoit de continuer à contrôler la zone qui a été conquise, libérée en 1967 pour toujours. Deux, Israël n’est pas intéressé par la solution à 2 Etats, et ne veut pas d’un Etat palestinien à côté de lui. Trois, Israël attend que le monde s’adapte et accepte cette réalité, et espère que des événements difficiles – comme les attaques terroristes en Europe, la situation en Syrie, etc – vont détourner son attention [de la situation ici], » a dit Barak.

    « Quatre, Israël acceptera une autonomie avec des droits limités pour les Palestiniens, mais pas un Etat. Cinq, Israël va continuer à construire consciencieusement dans les implantations et au-delà afin de créer progressivement des faits irréversibles sur le terrain », a-t-il ajouté.

    Pour contrer ces actions presumées, l’ancien Premier ministre a appelé à renouer les liens avec l’Autorité palestinienne, laquelle selon lui est la seule chose qui empêche le Hamas, l’État islamique et d’autres organisations terroristes dangereuses d’être présents en Cisjordanie. Netanyahu, selon lui, amène en fait « le Hamas et l’Etat islamique aux portes de Jérusalem et de Kfar Saba, » une banlieue de Tel Aviv.

    (...) Israël, a ajouté Barak, s’approche rapidement d’une bifurcation, entre le chemin qui mène à une guerre avec les Palestiniens, et l’autre menant à un Etat d’apartheid.

    « Nous sommes au début du chemin, dont l’extrémité inévitable est similaire à Belfast et à la Bosnie ou à Johannesburg de jadis, et même aux trois ensemble, » a-t-il dit.

    Cette situation conduirait à une rupture entre Israël et d’autres pays à travers le monde, ainsi qu’à la détérioration de la relation entre Israël et les communautés juives d’Amérique.

    « Ils n’accepteront un Etat unique si – et seulement si – c’est une Etat judéo-arabe de tous ses citoyens, fonctionnant sur le principe de « une personne, une voix » – et qui d’entre nous le veut ? » a-t-il demandé.

    (...)

    #israël #palestine

    • Ehud Barak serait-il antisémite?
      par Kharroubi Habib | Lundi 20 juin 2016
      http://www.lequotidien-oran.com/?news=5230339

      (...) Bernard Henry Levy qui participait à la conférence a dû très certainement avoir les oreilles qui ont été échauffées par les propos de l’ancien Premier ministre et surtout ragé de ne pouvoir lancer contre lui l’anathème qu’il délivre systématiquement contre quiconque en France et ailleurs s’aventure à critiquer même timidement les gouvernants israéliens et leur politique.

      Ce que Barak dénonce comme étant la finalité de la politique de l’actuel Premier ministre n’a rien de caché, tant il est loisible de la déceler à travers ce que son gouvernement entreprend à l’égard des Palestiniens. La poursuite de l’extension de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem en est le révélateur indiscutable. Il en résulte un tel grignotage des terres palestiniennes que ce qu’il en restera rendra impossible la création d’un Etat palestinien viable. La communauté internationale sait parfaitement que la poursuite de l’extension des colonies juives n’est pas une opération dictée par l’impératif sécuritaire pour l’Etat sioniste mais est la facette de sa stratégie visant à faire échec à la solution des deux Etats qu’elle prône et soutient. Ce n’est certainement pas en convoquant des conférences internationales du genre de celle qui s’est réunie à Paris le 3 juin que l’on fera renoncer Benyamin Netanyahu et son cabinet à son projet d’israélisation rampante des territoires palestiniens.

      Mais pour pouvoir entreprendre une initiative qui soit dissuasive pour les ultra-sionistes et racistes qui président aux destinées d’Israël. Faut-il à cette communauté internationale sortir de la tétanie qui fait qu’elle s’interdit de s’en prendre à eux et à leur politique par peur de se voir accusés de faire dans l’antisémitisme et d’encourager ses « adeptes » à le pratiquer. D’autant que l’Etat israélien affiche désormais ouvertement son caractère fascisant qui a fini par inquiéter même ceux qui le servent ou l’ont servi sans états d’âme quand il parvenait à masquer cette dérive qui ne lui permet plus de se prétendre une nation exceptionnelle bannissant le racisme et l’oppression et en recherche d’une paix avec les Palestiniens excluant leur oppression et humiliation.

    • Le chant du cygne des vieilles élites ?
      Publié le 19 juin 2016 par Charles Enderlin
      http://geopolis.francetvinfo.fr/charles-enderlin/2016/06/19/le-chant-du-signe-des-vieilles-elites.html

      (...) Barak a prononcé le mot que l’on aime pas entendre en Israël. Verbatim : « Les projets de loi soumis par le pouvoir représentent un processus d’érosion de la démocratie et contiennent les graines du fascisme qui s’est installé au sein de ce gouvernement. Si cela ressemble à des graines de fascisme, fonctionne comme des graines de fascisme, aboie comme des graines de fascisme, alors ce sont bien des graines de fascisme ! ». Bigre !
      Réactions du Likoud : « La conférence de Herzlia est un repaire de gauchistes ( !!!!). Ce sont des déclarations de « has been ». Barak a été un très mauvais Premier ministre ! Avec Yaalon, il cherche à retrouver les feux de la rampe. »
      (...)
      En l’occurrence, Barak se réveille bien tard. Ses déclarations sont, sans aucun doute, à mettre sur le compte de l’angoisse qui a fini par le saisir, face à la situation catastrophique où se trouve le pays. Un état des lieux auquel il a largement contribué.
      Yaalon, lui aussi donne l’impression d‘être pris de panique ; (...)

  • Le maire de Tel Aviv impute l’attaque meurtrière contre un café à l’occupation israélienne
    MEE | 9 juin 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-maire-de-tel-aviv-927730193

    Ce jeudi, le maire de Tel Aviv a attribué à l’occupation israélienne des territoires palestiniens l’attaque meurtrière menée par deux Palestiniens armés qui a tuée quatre Israéliens dans cette ville de la côte méditerranéenne.

    Le maire travailliste Ron Huldai (71 ans) a déclaré à la radio de l’armée israélienne que l’occupation était responsable de l’attaque de mercredi soir, au cours de laquelle deux Palestiniens armés, originaires des alentours de Hébron dans le sud de la Cisjordanie, sont entrés dans un café populaire et ont ouvert le feu sur des personnes faisant la fête.

    « Nous sommes sans doute le seul pays au monde, où une autre nation est sous occupation sans aucun droit civique », a-t-il déclaré. « Vous ne pouvez pas maintenir les gens dans une situation d’occupation et espérer qu’ils vont conclure que tout va bien. »

    Ron Huldai a ajouté que « personne n’a le courage » de faire la paix avec les Palestiniens et il a demandé de tenter de conclure un accord lorsque les attaques se seront calmées.

    « Il y a eu une occupation qui dure depuis 49 ans, dont j’ai fait partie, et dont je connais la réalité, et je sais que les dirigeants ont besoin de courage pour ne pas se contenter de parler.

    « Nous devons montrer à nos voisins que nous avons véritablement l’intention de revenir à une réalité avec un État juif plus petit, avec une nette majorité juive. »

    Le vice-ministre de la Défense Eli Ben-Dahan a répondu à Ron Huldai, qualifiant ses remarques d’« étranges » et « délirantes ».

    • Reste à convaincre Obama, Hollande, Juppé, Fillon, Merkel et entre 50 à 90% (estimation perso ;-) ) des juifs-israéliens.
      Et la poignée de salopards de familles juives américaines qui, depuis leur loft à New York financent l’extrême droite et les colons extrémistes en Israël.
      Facile

    • Tel Aviv mayor says the occupation is a cause of Palestinian terror
      By Edo Konrad |Published June 9, 2016
      http://972mag.com/tel-aviv-mayor-says-the-occupation-is-a-cause-of-palestinian-terror/119936

      (...) Huldai is a former Israeli Air Force pilot and a Labor Party stalwart, through and through, and his comments come at a time of crisis for both Labor and the Israeli Left at large. Labor Chairman Isaac Herzog is in dire straits with his party after repeatedly taking hawkish positions vis-a-vis the Palestinians and what can only be described as groveling at the feet of Prime Minister Netanyahu to join his far-right coalition.

      Herzog’s sycophantic behavior did little to bolster his support. On the contrary, it only widened an already existing chasm between the right and left flanks of the Labor Party. Enter Huldai, whose comments on the source of Palestinian violence can be viewed as the opening shot in his race for the Labor leadership. Like Jerusalem Mayor Nir Barkat — who seems to be perpetually mulling a run against Prime Minister Netanyahu to lead Likud — Huldai could be playing the long game.

      Huldai’s comments come at a time when the occupation has all but disappeared from the Israeli public consciousness, and Palestinian violence is seen as senseless and random. However, they also harken back to a time when Israeli leaders and public figures were able to speak more frankly about what drives Palestinians to terrorism and armed struggle. Former Prime Minister Ehud Barak once famously stated that if he were a Palestinian of the right age, he would have joined a terrorist group. Alan Dershowitz wrote an entire book on why terrorism — and specifically Palestinian terrorism — actually made gains for the Palestinian cause, and was thus a rational, thought-out strategy. Saying anything to that effect in Israel’s current political climate is a recipe for suicide.

      Ron Huldai is not the savior of the Israeli Left. He is, regardless of political opportunism, simply speaking the truth in a country where the idea that 50 years of military dictatorship might just have something to do with Palestinian violence is now popularly viewed as something akin to treason. And for that he is to be commended.

  • Washington Post propagandist for Israel warns Sanders to stay away from the subject, forever
    http://mondoweiss.net/2016/04/washington-post-propagandist-for-israel-warns-sanders-to-stay-away-from-

    “Sanders faces denunciations for ignorant remarks about Israel” is the headline in the Washington Post, on a column by Jennifer Rubin about Bernie Sanders’s comments about Israel and Palestine to the Daily News.

    It is propaganda from start to finish, beginning with the headline.

    Let me translate.

    • Democratic debate: Is Netanyahu welcome at White House or an arrogant, deceptive asshole?
      http://mondoweiss.net/2016/04/democratic-debate-is-netanyahu-welcome-at-white-house-on-day-1-or-an-arr

      In the last 24 hours the hiring of Simone Zimmerman as Bernie Sanders’s Jewish outreach director has caught fire on the internet, thanks to the pro-Israel community’s outrage that she doesn’t like Israeli PM Netanyahu. Zimmerman expressed herself on Facebook during the Gaza slaughter of 2014.

      “Fuck you, Bibi… you sanctioned the murder of over 2,000 people this summer.”

      Then over Netanyahu’s showing up the president last March by speaking at Congress to try to upend the Iran deal:

      “Bibi Netanyahu is an arrogant, deceptive, cynical, manipulative asshole.”

      This is a good debate to have.

    • Bernie Sanders Suspends Staffer for Criticizing Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu
      http://gawker.com/bernie-sanders-suspends-staffer-for-criticizing-israeli-1771110775

      In an act of political cowardice, the campaign of Bernie Sanders has suspended a young staffer named Simone Zimmerman, who was recently hired to coordinate the campaign’s outreach to Jewish communities, for criticizing Benjamin Netanyahu, the right-wing Prime Minister of Israel, in a year-old post on Facebook.

    • At Democratic Debate, Sanders Stands Up for Palestinians While Clinton Takes Strong pro-Israel Stance

      There comes a time when you have to say that ’Netanyahu isn’t right all of the time,’ Sanders says, criticizes ’disproportionate’ use of force in Gaza; Clinton say Hamas deliberately put civilians at risk.
      Haaretz Apr 15, 2016 5:56 AM
      http://www.haaretz.com/world-news/u-s-election-2016/1.714593

      Democratic front-runner Hillary Clinton took a strong pro-Israel stance in a presidential debate in Brooklyn on Thursday, while her rival Bernie Sanders again doubled down on his criticism of Israel’s conduct during the 2014 conflict with the Gaza Strip, proceeding to state that “we’re going to have to say that Netanyahu isn’t right all of the time.”

      “Of course Israel has the right to defend itself. That’s not up for debate,” Sanders said, but added: “We had some 10,000 civilians who were wounded, 1,500 who were killed. Was that a disproportionate attack? I believe it was.”

      Stressing what he said was the need for an “even-handed approach” by the U.S., Sanders said that “as someone who’s 100 percent pro-Israel, in the long run, if we’re ever to bring peace… we have to treat Palestinian people with respect and dignity.”

      In response, Clinton touted her role negotiating a ceasefire between Israel and Hamas in 2012, and added that “there’s always second guessing when there’s a war.” Israel did not invite the rocket attacks on its territory, Clinton said, and accused Hamas of conducting warfare in a way which deliberately placed civilians in harm’s way. After Israel left Gaza and “turned over the keys to the Palestinians,” Hamas took over the Strip and turned Gaza into a “terrorist haven,” Clinton said.

      With regards to the conflict as a whole, Clinton said that the U.S. should continue to pursue a two-state solution for the conflict, and added that had Yasser Arafat agreed to Ehud Barak’s proposal in Camp David, there would have been a Palestinian state today. Regarding Sanders’ criticism of Netanyahu, Clinton said that while no Israeli leader is always right, “it’s a difficult position.” It’s difficult to seek peace when there’s a terrorist group in Gaza that doesn’t want you to exist, Clinton said.

      Criticizing Clinton for not mentioning the Palestinians in her AIPAC speech, Sanders said that the U.S. needs to assume an evenhanded approach to the conflict if it intends to bring peace to the area.

      “Describing the problem is easier than trying to solve it,” Clinton responded.

      Last week in a New York Daily News interview, Sanders erroneously inflated the number of Palestinian civilians killed during the 2014 Gaza conflict, for which he has since pulled back after a conversation with ADL’s Jonathan Greenblatt.

      Sanders is currently trailing Hillary Clinton in the April 19 New York primary by double digits. According to a recent Fox New poll, Clinton leads Sanders among Jewish voters by 24 points (59-35 percent).

      In 2013, the Jewish vote made up 16-19 percent of the electorate in the New York City Democratic mayoral primary.

      Earlier on Thursday, the New York Times reported that Sanders suspended his new Jewish outreach coordinator, after one of her past Facebook posts resurfaced in which she used coarse language to criticize Prime Minister Benjamin Netanyahu.

      The Washington Free Beacon reported on Wednesday that Simone Zimmerman wrote last year on Facebook that “Bibi Netanyahu is an arrogant, deceptive, cynical, manipulative a**hole."

    • Un débat tumultueux entre Clinton et Sanders avant les primaires de New York
      LE MONDE | 15.04.2016 à 08h37 | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant)
      http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/04/15/un-debat-tumultueux-entre-clinton-et-sanders-avant-les-primaires-de-new-york
      En matière de politique étrangère, les positions se sont révélées également très tranchées. M. Sanders a ainsi vivement critiqué Mme Clinton pour son soutien inconditionnel à Israël. « Si notre but est de rechercher la paix, nous ne devons pas dire à Nétanyahou qu’il a toujours raison », a-t-il fait valoir. Alors que Barak Obama a déclaré il y a quelques jours sur la chaîne Fox News que sa gestion de la transition démocratique en Libye avait été l’une de ses plus grandes erreurs, Mme Clinton a tenté de se justifier avant que M. Sanders ne lui lance que les décisions prises dans cette région partaient du même état d’esprit que l’invasion de l’Irak.

      La pugnacité de M. Sanders sera-t-elle suffisante pour renverser la vapeur dans cette course à l’investiture ? Rien n’est moins sûr. Même si le sénateur du Vermont sort d’une impressionnante série de huit victoires dans neuf Etats, la bataille de New York s’annonce délicate dans la mesure où il peine à mobiliser au sein de l’électorat noir, qui dans cet Etat pèse plus de 15 % des voix démocrates.

  • Un email de Jared Cohen (juillet 2012), ancien du département d’État, expliquant que « son équipe » chez Google va lancer un outil, en coopération avec al-Aljazeera (qui récoltera et « vérifiera » les données » – oui c’est assez amusant), pour encourager les défections en Syrie :

    https://wikileaks.org/clinton-emails/emailid/12166

    Deputy Secretary Burns, Jake, Alec,

    Please keep close hold, but my team is planning to launch a tool on Sunday that will publicly track and map the defections in Syria and which parts of the government they are coming from. Our logic behind this is that while many people are tracking the atrocities, nobody is visually representing and mapping the defections, which we believe are important in encouraging more to defect and giving confidence to the opposition. Given how hard it is to get information into Syria right now, we are partnering with Al-Jazeera who will take primary ownership over the tool we have built, track the data, verify it, and broadcast it back into Syria. I’ve attached a few visuals that show what the tool will look like. Please keep this very close hold and let me know if there is anything eke you think we need to account for or think about before we launch. We believe this can have an important impact.

    Thanks, Jared

    • Et celui-ci est pas mal aussi, datant de 2012 :
      https://wikileaks.org/clinton-emails/emailid/18328#efmADMAFf

      The best way to help Israel deal with Iran’s growing nuclear capability is to help the people of Syria overthrow the regime of Bashar Assad.
      [...]
      Back to Syria. It is the strategic relationship between Iran and the regime of Bashar Assad in Syria that makes it possible for Iran to undermine Israel’s security — not through a direct attack, which in the thirty years of hostility between Iran and Israel has never occurred, but through its proxies in Lebanon, like Hezbollah, that are sustained, armed and trained by Iran via Syria. The end of the Assad regime would end this dangerous alliance. Israel’s leadership understands well why defeating Assad is now in its interests. Speaking on CNN’s Amanpour show last week, Defense Minister Ehud Barak argued that “the toppling down of Assad will be a major blow to the radical axis, major blow to Iran.... It’s the only kind of outpost of the Iranian influence in the Arab world...and it will weaken dramatically both Hezbollah in Lebanon and Hamas and Islamic Jihad in Gaza.”

      La conclusion :

      For Israel, the rationale for a bolt from the blue attack on Iran’s nuclear facilities would be eased. And a new Syrian regime might well be open to early action on the frozen peace talks with Israel. Hezbollah in Lebanon would be cut off from its Iranian sponsor since Syria would no longer be a transit point for Iranian training, assistance and missiles. All these strategic benefits and the prospect of saving thousands of civilians from murder at the hands of the Assad regime (10,000 have already been killed in this first year of civil war). With the veil of fear lifted from the Syrian people, they seem determine to fight for their freedom. America can and should help them — and by doing so help Israel and help reduce the risk of a wider war.

      L’AVIS DU DR SOURIYAM (diplômé d’Etat en psychiatrie idéologique) :
      si vous avez le front dire que les intérêts israéliens et la question palestinienne pourraient ne pas être totalement étrangers à la guerre en Syrie vous souffrez d’une obsession anti-israélienne, premier symptôme de l’antisémitisme.
      Si vous voyez dans ce mail la confirmation que l’appareil d’Etat américain mène des opérations de changement de régime, comportant des actions clandestines, qui n’ont rien à voir avec la question de la démocratie et de la dictature, mais tout avec de la géostratégie, alors vous êtes un conspirationniste - ou un « conspi » - ce qui est aussi le 1er symptôme de l’antisémitisme.

  • « Israël a déjà dévoré toutes les carottes, il ne reste que le bâton, qui s’appelle BDS »
    Gideon Levy – publié par Haaretz le 13 février 2016
    Traduction : Luc Delval - Pour la Palestine -le 14 février 2016
    http://www.pourlapalestine.be/israel-a-deja-devore-toutes-les-carottes-il-ne-reste-que-le-baton-qu

    (...) Comme d’habitude avec les gens prudents et symétriques comme les libéraux du centre, Friedman se hâte de rejeter la faute un peu sur le monde entier – les colons, Sheldon Adelson, Benjamin Netanyahou, le Hamas et Mahmoud Abbas. Il est regrettable qu’il fasse de nouveau cela. Il y a un grand responsable à la situation actuelle, le seul dont c’était la responsabilité de mettre fin à l’occupation, et qui n’a jamais bougé le petit doigt pour le faire.

    Israël n’a jamais eu l’intention, pas même un moment, de réaliser une “solution à deux États”. Israël est à la fois la partie la plus puissante et l’occupant, et par conséquent les reproches ne peuvent être divisés entre lui et la partie faible, celle des occupés. On ne peut davantage s’en tirer en blâmant Netanyahou, les colons et Adelson. Est-ce que tous les autres, de Shimon Peres à Isaac Herzog en passant par Tzipi Livni et Ehud Barak, sont un peu moins coupables ? Est-ce que la plupart des Israéliens, qui ont permis par leur indifférence que cette situation perdure pendant tant d’années, sont moins coupables ? (...)

  • ’Israel Would Be Embarrassed if It Were Known It’s Selling Arms to These Countries’
    Itay Mack, a Jerusalem-based human rights lawyer and activist, seeks greater transparency and public oversight of Israel’s military exports.

    Ayelett Shani Aug 07, 2015
    read more: http://www.haaretz.com/beta/.premium-1.669852 Haaretz Daily Newspaper Israel News
    http://www.haaretz.com/beta/.premium-1.669852

    Analysis Who does Israel sell arms to? The Defense Ministry won’t tell
    Sisters in arms: The burgeoning defense trade between Israel and India
    Israeli arms exports down $1 billion in 2014
    Israel is known to be a powerhouse in military exports, but what does “military exports” actually mean?
    It’s a very broad term, encompassing arms and security equipment, as well as know-how, such as that involving combat doctrines or the training of militias and regular forces.
    As I understand it, we’re among the top 10 in the world in this regard.
    All countries engage in military exports. The problem is that Israel is involved in places that the United States and Europe decided to avoid exporting weapons to. We know Israel is selling arms to Azerbaijan, South Sudan and Rwanda. Israel is training units guarding presidential regimes in African states. According to reports, this is happening in Cameroon, Togo and Equatorial Guinea – nondemocratic states, some of them dictatorships, that kill, plunder and oppress their citizens.
    What is clear is that military exports are perhaps identified with Israel, but it’s not just government companies that are involved.

    Itay Mack.Gali Eytan
    There are a few huge government corporations that are active in this field, such as Rafael [Advanced Defense Systems]. The others are completely private companies, created to make money. There are more than 1,000 firms and more than 300 individuals licensed to deal with sales. All the companies are under the umbrella of the Defense Ministry, which must authorize their activity.
    I understand that there are several types of permits.
    There’s a budget “pie” that’s made up of states and others that want to buy arms. The Defense Ministry decides who gets the permits and how to divide the pie. Naturally, that’s done in accordance with its interests and those of its cronies. There’s concern about partiality here, as some of those involved [in requesting permits] are [former] senior Israel Defense Forces officers, former Defense Ministry employees and ex-politicians, or politicians who are taking a break from politics. In the end, the pie is divided among the old-boy network.
    So we can assume that supervision and enforcement are not strict.
    Out of a staff of some 30 employees at the Defense Export Controls Agency, there are only people in charge of examining the 400,000 annual permits. They are also responsible for ensuring that the recipients of the permits do not violate the terms. They are also supposed to oversee real-time developments on the ground, such as violent conflicts that might require the annulment or suspension of permits.
    So, does anyone know if there are violations?
    The state comptroller found that most of the enforcement of the terms is the result of companies informing on one another. There are about 160 violations [reported by the Defense Ministry] each year, of which only a few are investigated. There is administrative enforcement with negligible fines imposed. Criminal sanctions are not imposed and permits are not revoked – according to the information the ministry delivered to the Knesset. Effectively, DECA is customer service for exporters.
    For the same exclusive club.
    Right. Who has the courage to stand up to any of these former generals? And even if someone were to do this, the general would simply call someone higher up in the Defense Ministry and arrange things. Besides which, you can make money from arms exports without a permit, by being a go-between, as [former Prime Minister Ehud] Olmert claimed was done by [former Prime Minister] Ehud Barak. That’s where the really big money is.

  • Charles Enderlin prend sa retraite après 30 ans en #Israël : « Il n’y aura pas deux Etats »

    Correspondant de France 2 en Israël et dans les Territoires palestiniens depuis 34 ans, le journaliste franco-israélien Charles Enderlin quitte le bureau de Jérusalem le 17 août. Avant de prendre sa retraite de la chaîne à la fin de l’année, il s’est livré au JDD.fr.

    Jamais la position d’Israël n’a été aussi bonne qu’aujourd’hui. Il n’y a pas de grande armée arabe qui le menace. La coordination militaire est excellente avec l’#Egypte et avec la #Jordanie. Encore jeudi 23 juillet, on a appris que l’armée israélienne avait transmis 16 hélicoptères de combat à son voisin hashémite pour affronter Daesh. Israël a des relations indirectes avec le Hamas et presque un début d’accord sur #Gaza. Le #Hezbollah est occupé en Syrie. Les plus importantes réserves de gaz naturel se trouvent en Méditerranée, au large des côtes israéliennes. Israël va vendre du gaz à la Jordanie et même peut être à l’Egypte. Avec les #Palestiniens, c’est le calme complet. La police palestinienne coopère avec les Israéliens. Tout semble aller très bien pour Israel. En fait, les problèmes sont intérieurs : quelle est la place de la religion ? Quelle solution à la question palestinienne ? #DeuxEtats ? Un Etat binational ? L’ancien Premier ministre, Ehud Barak, affirme qu’Israël va vers l’#apartheid. Personnellement je n’aime pas ce terme. .....

  • Exclusif. La rencontre secrète Marine Le Pen-Ehud Barak à New York | Valeurs actuelles- Jeudi 07 Mai 2015
    http://www.valeursactuelles.com/politique/exclusif-la-rencontre-secrete-marine-le-pen-ehud-barak-a-new-york-

    COULISSES. Participant, à New-York, le 21 avril, à la soirée de gala du magazine Time, qui l’a élu dans son palmarès des « 100 personnalités les plus influentes du monde », Marine Le Pen a rencontré l’ancien premier ministre travailliste (socialiste) israélien, Ehud Barak dans l’une des salles du Time Warner Center.

    Avec le concours de son épouse, qui parle le français, Ehud Barak a notamment déclaré à la présidente du FN : « Je suis très heureux de vous rencontrer et je vous félicite pour votre action ».

  • Ambassador Dermer cut off from Obama’s staff, White House entry logs show - Diplomacy and Defense - Israel News | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.651770

    The extent of the disconnect between Israeli Ambassador to the U.S. Ron Dermer and the powers-that-be in Washington has been highlighted by new data released by the Obama administration.

    Examination of the registry that details the one million entry permits issued to the White House over the last 18 months shows that Dermer had precious few meetings with President Barack Obama’s advisers in 2014.

    The data do reveal other interesting Israeli visitors, however, such as Benjamin Netanyahu’s son Yair, opposition leader Isaac Herzog, retired politician Ehud Barak, TV Channel 2 anchorwoman Yonit Levy, and others.

    The registry was published on March 27 by the White House, and included visits to the presidential compound and the adjacent building housing the National Security Council.

    The listings constitute a database meant to be used by the White House itself, but since 2012 they have been disclosed to the public following a petition by a nongovernment group of citizens who have resolved to safeguard the ethics of governance – particularly with regard to ties between business and politics.

    The registry is incomplete, however, inasmuch as it does not include secret meetings with administration officials that were held elsewhere. The list also excludes meetings removed from the registry due to their sensitive diplomatic or security nature. Furthermore, as in any government bureaucracy, in this case lack of organization and of adherence to procedures likely exist in the White House as well.

    Nevertheless, the registry provides an interesting perspective on Israel-U.S. relations, which became tenser than ever in the course of 2014.

    Miami-born Ron Dermer started serving as Israel’s envoy to Washington in December 2013. For years prior to that, he had been a senior adviser to Netanyahu, eventually becoming one of his closest associates. Dermer immigrated to Israel at the age of 26.

    During his years in the Prime Minister’s Bureau, Dermer was a red flag, in the eyes of the administration, due to his close ties to senior Republican politicians. Recently, he became, de facto, persona non grata at the White House, for his part in organizing Netanyahu’s March 3 speech before the joint session of the Congress.

    Ever since he assumed his ambassadorial role, administration officials treated him according to the principle of treat your guest with respect, but be wary. In March 2014, Israeli journalist Chico Menashe reported on Israel Radio that National Security Advisor Susan Rice was refusing to meet the ambassador. Several similar reports appeared in the following months. For a long time, the administration and Netanyahu’s bureau attempted to deny or downplay the severity of this situation.

    However, looking at the new data concerning visits to the White House, one sees that Dermer has almost no ties with Obama’s senior advisers. From December 3, 2013, to the end of 2014, he visited the White House only 11 times. On only one of these occasions, on June 25, 2014, was there a business meeting with Obama’s senior Middle Eastern affairs adviser Philip Gordon.

    Four other visits by Dermer coincided with visits by Netanyahu to the White House, and the rest included the presentation of his credentials and attendance at functions or receptions that included multiple guests.

    The absence of an ongoing relationship between the ambassador and the president’s advisers stands out when compared to the number of visits held by his No. 2 man, Reuven Azar, deputy chief of mission to the Israeli Embassy, since assuming his job in the middle of last year. Between July and December of 2014, Azar entered the White House 10 times, eight times for business meetings with Obama’s or Vice President Joe Biden’s senior staffers. The purpose of two other meetings was unclear, based on the published information.

    Even though the deputy head of mission has held several meetings with senior National Security Council staff at the White House, the new data show that very few meetings took place between any official representative of the Israeli government and senior advisers belonging to Obama’s inner circle – such as National Security Adviser Rice; her deputy, Ben Rhodes; or chief-of-staff Denis McDonough.

    Left-wingers welcome

    Indeed, the registry information shows that the only senior Israeli official who met Rice during the whole of 2014 was her counterpart in Jerusalem, the prime minister’s national security adviser, Yossi Cohen. Apparently there were two such encounters, in addition to three visits as part of Netanyahu’s entourage during meetings with President Obama.

    Another senior Israeli who managed to meet a member of Obama’s inner circle during the period in question was opposition leader Isaac Herzog. On September 9, 2014, he met the White House chief-of-staff McDonough for just over an hour.

    The registry of entries records a few more Israelis who came to the White House during that year: On March 3, 2014 at 7:05 P.M., several hours after a meeting between Obama and Benjamin Netanyahu, his son Yair entered the White House. The stated objective of the visit was to tour the grounds. His guide was Zaid Hassan, from the White House’s public relations department. After two and a half hours, he left the premises.

    On May 7, 2014 at 3 P.M., former Prime Minister and Defense Minister Ehud Barak entered the White House. No longer in office for some time, he met with Vice President Biden for almost an hour.

    On December 5, 2014 at 12:27 P.M., Israel TV Channel 2’s anchorwoman Yonit Levy came to see one of Obama’s inner-circle members, deputy NSC director Rhodes. Their meeting lasted for just over an hour.

    Foreign Minister Avigdor Lieberman appears on the list only once: On December 5, 2013, he attended a reception given by President Obama and his wife Michelle, which was attended by many people. Lieberman was in Washington at the time while attending the Saban Forum conference.

    On November 25, 2014, Deputy Foreign Minister Tzachi Hanegbi came to the White House to meet senior Middle Eastern affairs adviser Philip Gordon.

    Another Israeli visitor to the White House was Israel Defense Forces Gen. (ret.) Amos Gilad, head of the political-defense wing of the Defense Ministry. In October 2014 he met with Vice President Biden’s National Security Adviser Colin Kahl, and with the senior director for the Levant, Israel and Egypt at the NSC, Yael Lampert.

    Moreover, the newly published records show that between May 2012 and August 2013, Gilad met with the president’s special assistant for Russia and Central Asian affairs at the White House, Alice Wells. It is unclear what the background for these meetings was.

    Looking into the records of the entry permits reveals that several heads of leftist Israeli not-for-profit groups also visited the White House during 2014. At the end of October there was a visit by the head of the Geneva Initiative group, Gadi Baltiansky, followed the next day by a visit by the head of Friends of the Earth Gidon Bromberg. They met separately with Maher Bitar, director of Israeli-Palestinian affairs at the White House.

    On December 2, left-wing activist Danny Zeidman, whose main interest is problems related to Jerusalem, met with adviser Gordon. On December 9, attorney Michael Sfard from the Yesh Din human rights group, met NSC Mideast adviser Lempert.

  • U.S. will continue to ostracize Ya’alon until he apologizes
    Not only is Israel’s defense minister detached from reality, but Ya’alon has managed to do the impossible: make people miss Ehud Barak.
    By Barak Ravid | Oct. 26, 2014
    Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/1.622717

    The White House hazing suffered by Defense Minister Moshe Ya’alon as he landed at Ben-Gurion Airport on Friday should surprise no one, least of all Ya’alon. One cannot humiliate and insult senior officials of the U.S. administration and expect the red carpet to be rolled out at the Department of State, or the door to the Oval Office to be opened.

    Yet Ya’alon was surprised. He thought U.S. Secretary of State John Kerry had forgotten that Ya’alon had called him “messianic and obsessive.” He thought that senior White House officials had forgiven him for preaching that the United States is showing weakness all over the world, and that American assistance to Israel should be seen “in proportion.”

    Ya’alon’s remarks to the Washington Post before the public humiliation showed the extent to which he is detached from reality. He tried to convey that it was business as usual, and said he and Kerry had overcome the crisis. Twenty-four hours later, that sounded like a bad joke.

    Ironically, it was U.S. Secretary of Defense Chuck Hagel who strengthened Ya’alon’s misreading of the terrain. Instead of explaining to his Israeli counterpart how much anger had accumulated against him in the corridors of the U.S. administration, Hagel embraced and kissed Ya’alon in front of the cameras.

    After each of Ya’alon’s insulting remarks that further increased tensions between Jerusalem and Washington this summer, the defense minister published weak follow-up statements. But the U.S. administration made clear to Ya’alon more than once in recent months – both in public and privately – that he had to publicly and unequivocally apologize. But Ya’alon preferred to ignore the warning and to regard the crisis as a minor and transitory nuisance. To this day, he has not truly apologized.

    This week, when Ya’alon returns to his office in the Kirya [defense HQ] in Tel Aviv, he should invite over one of his predecessors, Benjamin Ben-Eliezer, who can tell him from personal experience what he must do. A leak from a 2002 meeting between Ben-Eliezer and Vice President Dick Cheney during media interviews turned Ben-Eliezer into persona non grata in Washington.

    Ben-Eliezer had to send a personal letter of apology to Cheney; apologize over the phone to National Security Advisor Condoleezza Rice and her deputy, Elliott Abrams; and subject himself to a few months’ cooling-off period, during which he did not go to Washington. Only then, after a meeting with Cheney when the latter came to Israel, was the embargo on Ben-Eliezer lifted.

    Ya’alon is trying to play down the significance of the boycott against him. At every opportunity he mentions his good relations with Hagel and the fact that his really important meetings were with the defense secretary. But Hagel could not save him when the White House stopped the delivery of Hellfire missiles to Israel during Operation Protective Edge. If Ya’alon really thought that was a bureaucratic snafu, he was wrong.

    Ya’alon’s poor conduct has made him one of the only Israeli defense ministers ever to be ostracized by the American administration. And when an Israeli defense minister is ostracized, that means real damage to national security. Until he apologizes, he will not be a legitimate partner for dialogue with any senior official except Hagel.

    Ya’alon has managed to do the impossible and make quite a few people long for Ehud Barak’s years as defense minister. Barak had many faults, but he made a decisive contribution when it came to ties with the United States. In his meetings with President Barack Obama, he corrected quite a lot of the damage caused by Prime Minister Benjamin Netanyahu and his close advisers.

    Today, there is no one to smooth things over with the White House. Ties between Netanyahu and Obama are bad; Israel’s ambassador to the United States, Ron Dermer, is on the outs; and now the defense minister is being given the cold shoulder. Foreign Minister Avigdor Lieberman has good ties with Kerry, but no more than that. The White House may like Justice Minister Tzipi Livni and Finance Minister Yair Lapid, but knows these two cannot deliver the goods. Thus, Israel has no effective channels of communication with the administration. With all critical diplomatic and security issues on the agenda, that is a great worry indeed.

  • The fine line between criticizing Israel and anti-Semitism
    ceux qui critiquent Israël et ne sont pas juifs, sont des antisémites ; et même parmi les juifs qui critiquent Israël il y a beaucoup d’antisémites !
    By Anshel Pfeffer | Oct. 31, 2013
    Haaretz

    http://www.haaretz.com/jewish-world/jewish-world-features/.premium-1.555468

    Einat Wilf arrived in London last week, preparing for what she called on her Facebook page “The war of ideas, words and images waged against Israel.” She was not to be disappointed.

    Wilf, a media-savvy former Knesset member (who left Labor together with Ehud Barak in January 2011 and was left without a party earlier this year when Barak retired from public life) eager to be involved in Israeli politics again, has made it her duty in recent months, while being employed as a senior fellow at the Jewish People Policy Institute (JPPI) in Jerusalem, to be a one-woman hasbara machine. She will soon be releasing a paper on how the European left has recycled old anti-Semitic tropes and is now using them against Israel. And London was to provide her with additional research material.

    There are no transcripts yet from the Global Diplomatic Forum round-table event at the House of Commons where Wilf spoke, but what was said by one of the participants, Jack Straw, a Labor member of parliament and former foreign secretary, is not disputed. Straw spoke of what in his opinion are the obstacles to the peace process between Israel and the Palestinians: Israel’s construction of West Bank settlements, which are illegal according to official British policy (Straw branded them as “theft” of Palestinian land); the fact that the European Union has failed in the past to formulate a joint position regarding the occupation, partly due to Germany’s reluctance to pressure Israel (according to Wilf, he used the term “Germany’s obsession with Israel”); and the influence of the pro-Israel lobby over U.S. foreign policy due to American laws that allow lobby groups to use large sums to back political candidates that support their goals.

  • ’Israel’s enemies have put the entire civilian population on the frontline’

    Haaretz Daily Newspaper

    http://www.haaretz.com/weekend/week-s-end/israel-s-enemies-have-put-the-entire-civilian-population-on-the-frontline.p

    In practical terms, this means that in the event of a war with Hezbollah, the metropolitan Tel Aviv region “will come under a massive missile barrage. Hezbollah has at its disposal about 5,000 warheads, weighing between 300 and 800 kilograms each. In my estimation, the first days will be extremely difficult. I am preparing for a scenario in which more than a thousand missiles and rockets a day are fired at the civilian rear.”

    Israel is not looking for this confrontation, Eisenberg says. “That kind of war will not be worthwhile for the other side,” he says. “Israel is capable of inflicting serious damage on its enemies on a scale of hundreds of percent more than they are capable of inflicting on us,” with the use of the far more destructive and precise munitions in the Israel Air Force’s possession. “The adversary will have to choose if he wants to see heaps of rubble when he comes out of the bunker at the end of the war. The problem is that, in the end, both sides will emerge bruised from the event, though we can rehabilitate faster.”

    The new frontline

    A year and a half ago, at the height of the public debate over the necessity of an attack on Iran, then-Defense Minister Ehud Barak told Army Radio that “in no scenario will there be even 500 civilian casualties” following a missile war. Even though the collective public memory is that Barak was referring to the number of Israelis who would be killed, he was actually talking about killed and wounded together, and drawing on estimates of operations research in the defense establishment. “We are examining whether to reevaluate this,” Eisenberg admits. “The threat is changing before our eyes. In the next war, for the first time, we might have more civilians killed on the home front than soldiers on the combat front.” (In fact, this was already the case in the second intifada, because of the Palestinian suicide bombings against the civilian population in Israel. )

    To some degree, the HFC says, this will amount to "breaking the state’s pact with the citizen - who always knew he was in the rear, and suddenly will find himself on a second front. We will not be able to sustain the war with military means alone. We have to do much in the way of ensuring steadfastness, the ability of people to stand firm for the long haul. I prefer not to engage in frightening people, but in training and drills that provide civilians with knowledge, instill confidence and generate the ability to cope with the challenge.

    “In the south of the country,” he continues, “people have learned how to cope with the rocket threat from Gaza. I don’t say they have learned how to live with it, heaven forbid - it’s not sane to live with missiles. But they are able to cope in moments of crisis. If a war breaks out, it can be ended with fewer than the hundreds of dead being talked about in the scenarios, given the right behavior by the civilian population. Obedience to instructions in the past, in previous confrontations, saved many lives. Today, after missiles were fired at Tel Aviv during Operation Pillar of Defense last November, I think that people in the center of the country grasp just how concrete the threat is.”

  • Le DDPS [Suisse] et Israël signent une déclaration d’intention
    http://www.vbs.admin.ch/internet/vbs/fr/home/documentation/news/news_detail.47552.nsb.html

    Cette déclaration d’intention entre le DDPS et Israël a été approuvée par le Conseil fédéral le 17 octobre 2012 et a été signée aujourd’hui à Davos par le président de la Confédération Ueli Maurer et le ministre de la Défense israélien Ehud Barak.

    La déclaration d’intention consigne que le DDPS et le Ministère de la défense israélien entendent maintenir, sur une base annuelle, le dialogue stratégique au niveau politique et poursuivre les discussions techniques existantes entre les représentants des deux armées. Il est également prévu de continuer la collaboration dans certains domaines choisis. Il s’agit concrètement d’échanges réguliers d’informations et d’expériences au sujet de la protection de la population ainsi que d’une collaboration dans quelques projets relatifs au domaine de l’armement. La collaboration militaire entre la Suisse et Israël n’a jamais été au-delà de ce cadre et il n’est pas non plus prévu de l’étendre avec la signature de cette déclaration d’intention.

    oui oui, « échanges réguliers d’informations et d’expériences au sujet de la protection de la population » mais protection de quelle population ?

  • 2012 11 19

    Bonsoir,

    Les sondages actuels montrent que 90% des israéliens soutiennent l’agression par bombardements aériens contre Gaza. En revanche, ils ne sont que 30% à vouloir une opération terrestre.

    Les sondages sont également favorables pour Netanyahou et Ehud Barak, ils ont tous deux fait un bond de 20% dans les intentions de vote selon Haaretz (article réservé aux abonnés ou aux inscrits).

    Par comparaison avec l’agression de décembre 2008-janvier 2009, l’universitaire libanaise Amal Saad Ghorayeb rappelle que les sondages étaient également bons pour Ehud Olmert, qui était premier ministre de l’Etat d’Israël à l’époque.

    Et lors de la seconde guerre du Liban de juillet 2006, Olmert étaient dans les premiers jours de l’offensive à plus de 78% d’opinions favorables voire plus. A l’a fin de guerre des 34 jours, Olmert avait littéralement plongé puisqu’aucun des objectifs fixés à la guerre n’avaient été atteints.

    Actuellement, les derniers sondages sont favorables à Netanyahu et Barak qui sont respectivement à 55 % et 52% et ceci malgré la profonde crise sociale que connait Israël.

    Par conséquent, c’est pour ces raisons que Nethanyaou a pris l’initiative de demander une trêve à l’aide des Egyptiens et des turcs. C’est pour lui, l’occasion idéale de transformer son agression sanglante en gains politique.

    De plus, Obama est contre une opération terrestre qui risquerait d’occulter la crise syrienne dont nous devrions voir dans les prochaines semaines un durcissement du côté de la ville de Homs...(à suivre).

    Khaled Meshaal, le dirigeant politique du Hamas, a rappelé que c’est bien Nethanyaou qui a pris l’initiative de demander la trêve. Meshaal semble avoir bien compris que Nethanyahu veut capitaliser ses gains politiques et veut une trêve rapidement. Plus les choses traînent, plus le risque d’érosion de son « capital politique » est grand.

    Que veut Nethanyahu ? Plus de missiles et le droit de poursuivre les résistants en cas de tir.

    Khaled Meshaal demande tout simplement que le blocus de Gaza soit levé : ce ne sont pas les Palestiniens qui ont rompu la trêve.

    A mon humble avis, si les choses devaient traîner et s’il y a une opération terrestre, l’armée israélienne cherchera à isoler Gaza de l’Egypte en concentrant ses attaques sur l’axe reliant Khan Younes et le point de passage de Rafah et le couloir de Philadelphie au sud de Gaza. C’est sur cette frontière que transitent les armes destinées à la résistance palestinienne.