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  • Emmanuel Haddad » Au Liban, vivre malgré tout
    http://emmanuelhaddad.com/?p=995#comment-23945

    Alors que le pays craint la déflagration régionale, le collectif Kahraba n’aurait annulé pour rien au monde son festival artistique, meilleur remède contre les maux de la guerre.

    « Ne pas céder à la peur »
    Vendredi 6 septembre, 19h. Les escaliers Vendôme, situés dans le quartier beyrouthin Mar Mikhaël, se remplissent peu à peu. Les guitaristes de l’école arménienne Hamazkayin répètent une dernière fois leur répertoire, les marionnettistes de l’association Warak s’apprêtent à accueillir les enfants et leurs parents, tandis que les voisins parachèvent leurs stands de nourriture destinés à apaiser l’estomac des festivaliers. Contrairement à Creamfields, « Nehna Wel Amar Wel Jiran » (« Nous, la Lune et les voisins »), un festival qui allie le théâtre à la musique, la danse contemporaine à la photographie, a décidé de se tenir du 6 au 8 septembre.

    « Organiser le festival dans le contexte actuel souligne l’importance de ne pas céder à la peur. On a d’autant plus besoin d’avoir des moments d’échappée, de gratuité et de rencontres avec les autres, étant donné le contexte de crispation régionale. » Aurélien Zouki est le cofondateur du collectif Kahraba, à l’origine du festival qui fête sa troisième édition. Pas question d’annuler, malgré le retrait des principaux sponsors au dernier moment. Pour ce jeune comédien, créer un espace de rencontre gratuit entre artistes et voisins du quartier Mar Mikhaël, malgré la menace d’embrasement régional proférée par l’axe Syrie-Iran-Hezbollah en cas d’engagement franco-américain en Syrie, ne revient pas à nier la réalité. Mais à la combattre avec l’art pour seule arme

  • Le liban grand maître censeur | Emmanuel Haddad
    http://owni.fr/2012/09/12/le-liban-grand-maitre-censeur

    Les autorités libanaises cartonnent dans un domaine : la censure. En octobre, plusieurs manifestations devraient la dénoncer. À Beyrouth, les artistes décrivent un système pervers, chargé d’entretenir l’amnésie sur les années de guerre et de plaire aux religieux, comme le montre notre enquête sur place.

    #Politique #Pouvoirs #Reportage #Censure #Culture #Liban #Syrie

    • D’un côté, des lits d’hôpitaux publics qui ferment aux quatre coins de l’Espagne, de l’autre, des hôpitaux à gestion privée qui pullulent et de nouveaux marchés pour les assurances privées. Le contraste saute aux yeux d’un nombre croissant d’Espagnols, qui peinent à croire que la réduction du budget de la santé publique soit une fatalité. « Ce n’est pas la crise, c’est la privatisation », écrit Sergio Fernández Ruiz, vice-président de la FADSP dans le quotidien El Pais, précisant que, face à la réduction de 9,5% du budget de la santé publique dans la communauté de Madrid en 2011, « les centres de gestion privée et semi-privée ont connu une hausse de 9% ».
      Un discours qui n’est pas l’apanage de la gauche. « La santé est un bien privé qui dépend de tout un chacun, pas de l’Etat », assurait en octobre 2011, le nouveau conseiller de la Santé du gouvernement catalan. Et Boi Ruiz d’ajouter qu’« il n’y a pas de droit à la santé, parce que celle-ci dépend du code génétique de chacun, de ses antécédents familiaux et de ses habitudes »...

  • L’#Espagne lève le voile de l’#information | Emmanuel Haddad
    http://owni.fr/2012/04/10/l%e2%80%99espagne-leve-le-voile-de-linformation

    Promesse électorale depuis 2004, la Loi sur la #transparence de l’information est enfin sur les rails en Espagne. Une remise à niveau nécessaire en termes de droit d’accès à l’information publique. Mais la loi ne se montre pas vraiment à la hauteur des espoirs qu’elle a fait naitre dans un pays où les institutions ont toujours cultivé une relative opacité.

    #Cultures_numériques #Opendata #Reportage #journalisme #journalisme_de_données #open_data #open_government

  • En Espagne, les Indignés « libèrent » des immeubles pour les familles à la rue | Emmanuel Haddad (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article1958.html

    Chaque jour, en Espagne, 300 familles sont expulsées de leur maison ou de leur appartement. Dans la lignée du mouvement des Indignés, des collectifs pour le droit au logement se multiplient. À Barcelone, des occupations d’immeubles vides viennent d’être reconnues « légitimes » par la justice. Le début d’un mouvement social massif face à la spéculation immobilière ? (...) Source : Basta !