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  • La guerre de position qui vient | Gaël Brustier
    https://www.lemediatv.fr/node/465

    Le système partisan de la Vème République a sombré corps et bien, vers quel nouveau paysage politique avançons-nous ? C’est la question que pose ici le politologue Gaël Brustier, auteur d’« A demain Gramsci ».

    La crise de 2008 a ébranlé les démocraties européennes. Les régimes politiques des pays de l’Union européenne sont touchés. Le régime politique de l’UE lui-même est atteint. C’est la légitimité ce ces régimes qui a été ébranlé. Un régime, ce n’est pas qu’un système institutionnel. Les rouages de la Vème République comme ceux de la Seconde République italienne, comme ceux également du régime de 78 en Espagne fonctionnent encore. En revanche, davantage de citoyens se tiennent éloignés des scrutins électoraux, nombre d’entre eux manifestent une défiance croissante envers le système partisan en place. Ainsi en Italie, dans le sillage de Beppe Grillo, toute une Italie répudie système partisan et système médiatique, tantôt lié aux partis tantôt à la seule puissance privée de Silvio Berlusconi. L’Europe entière a chancelé ou continue d’éprouver les conséquences de secousses tour à tour financière, économique, idéologique, politique et institutionnelles...

    ...Gramsci parlait de « guerre de position » pour décrire les batailles que devraient engager les révolutionnaires dans les sociétés occidentales. Ce combat lent, pour chaque casemate, chaque tranchée, n’est pas moins utile qu’auparavant. Au contraire. Il prend davantage de sens mais implique qu’on parte avec de fermes analyses et convictions en bandoulière...

    #leMédia #débats #projet_collectif #espace_d'expression #nouvel_horizon

  • Est de l’Ukraine : il est urgent de garantir la liberté de circulation et l’accès humanitaire - View - Conseil de l’Europe
    http://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/eastern-ukraine-urgent-need-to-guarantee-freedom-of-movement-and-humanitarian-access?redirect=http://www.coe.int/fr/web/commissioner/accueil?p_p_id=101_INSTANCE_iFWYWFoeqhvQ&p_p_lifecycle=0&p_p_state=normal&p_p_m

    Des deux côtés de la ligne de contact, le Commissaire a entendu des récits alarmants concernant des victimes civiles et de nouvelles destructions, notamment le bombardement aveugle d’établissements scolaires et d’infrastructures médicales. Les personnes qui se trouvent dans la situation la plus vulnérable sont celles qui vivent dans les zones adjacentes à la ligne de contact entre les forces gouvernementales et les groupes armés, y compris dans la zone tampon, ce qui représente environ 2 millions de personnes. Jusqu’à 1,3 million de personnes ont des problèmes d’accès à l’eau potable.

    Les personnes qui vivent dans les zones non contrôlées par le gouvernement ne perçoivent plus de prestations sociales et doivent faire face à l’insécurité alimentaire, à l’augmentation du prix des articles de première nécessité et au dysfonctionnement du secteur bancaire. Les limitations de la liberté de circulation aggravent encore leur situation. Tout en reconnaissant les contraintes imposées par la situation sécuritaire, le Commissaire demande instamment aux autorités ukrainiennes d’appliquer une approche équilibrée, qui concilie les mesures de sécurité et la nécessité, pour la population locale, de traverser librement la ligne de contact. Les autorités devraient aussi prendre des mesures proactives et pragmatiques pour faciliter le versement des prestations sociales aux habitants de ces zones. « J’appelle les autorités à travailler en étroite collaboration avec les organisations internationales pour faciliter l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, notamment en créant des couloirs humanitaires spéciaux et en simplifiant les procédures administratives », a déclaré le Commissaire, qui souligne également la nécessité d’examiner les allégations de corruption aux postes de contrôle. « Les responsables des régions de Donetsk et de Louhansk non contrôlées par le gouvernement devraient aussi lever les obstacles entravant l’accès de l’aide humanitaire et créer les conditions permettant aux organisations humanitaires internationales de travailler », a souligné le Commissaire.
    […]
    Enfin, le Commissaire Muižnieks appelle une nouvelle fois à mener des enquêtes effectives sur les événements de Maïdan et d’Odessa. Il demande instamment aux autorités de remédier pleinement aux insuffisances opérationnelles et structurelles des procédures d’enquête mises en évidence par le Comité consultatif international du Conseil de l’Europe lors de son examen des enquêtes en cours sur les événements de Maïdan. « Il faut lutter contre l’impunité des violations graves des droits de l’homme pour rendre justice aux victimes, pour prévenir de manière dissuasive la commission de nouvelles violations et pour préserver l’Etat de droit et la confiance de l’opinion publique dans le système judiciaire », a conclu le Commissaire.

  • Réforme territoriale. Vers une fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon - ToulÉco
    http://www.touleco.fr/Vers-une-fusion-entre-Midi-Pyrenees-et-Languedoc-Roussillon,13798

    Enfin, le président de la République annonce un « changement d’échelle » pour les #intercommunalités : « Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20.000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés. »

    À 20000, un bel effet de seuil pour décourager toute initiative de #démocratie directe. Je pense que l’objectif est de définitivement couper les citoyens de toute possibilité d’interagir avec le pouvoir.

    • Derrière l’effacement de fait des communes, échelon de base de la démocratie locale, et des départements au profit d’intercommunalités d’au moins 20 000 habitants, de métropoles et de 14 grandes régions est programmée la privatisation rampante des services publics de proximité et l’éloignement des lieux de décision des citoyens. Il n’est plus ici question d’aménagement du territoire mais de "stratégies territoriales" entre des ensembles de « tailles européennes » comme le révèle la communication du Président de la République. Sans aucun mandat pour cela, sans que son programme électoral n’en ait soufflé mot, François Hollande poursuit l’œuvre de #démantèlement de la République engagée par Sarkozy : la fin de la France héritée de 1789 et de l’Etat social issu du conseil national de la résistance au profit d’une Europe de super régions appelées à se faire une #concurrence économique entre elles à l’intérieur d’un marché libre et sans contrainte.

      http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/francois-hollande-sacrifie-la-republique-pour-brutaliser-les-citoyen

    • Ah super : ÇA c’est un choix pas sociétal, mais un vrai choix social qui aura des conséquences directes sur 100% des gens !…


      Dans le sens du libéralisme évidemment.

      Avoir démantelé à ce point les petites communes et plus généralement les collectivités « plus proches » (même si je ne suis pas dupe évidemment, ce n’était pas la panacée, mais quand même bien mieux que ce qui se prépare). Dans quelques années, ça c’est un truc qu’on retiendra plus de son mandat, que mariage homo VS manif pour tous.

  • Face à l’enseignement catholique : Peillon tance, mais c’est toujours nous qui payons ! - le Blog d’Alexis Corbière
    http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2013/01/06/Face-%C3%A0-l%E2%80%99enseignement-catholique-:-Peillon-tance,-mais !

    Enfin, le Ministre, dans sa mise au point, aborde une question sensible : « N’oublions jamais que nous avons affaire à des adolescents et que les tentatives de suicide sont cinq fois plus fréquentes chez les jeunes qui se découvrent homosexuels que chez les autres. » Il a raison. Mais, là encore, les propos de Peillon manque de précision. Pense-t-il que l’enseignement catholique développe une éducation incapable de lutter contre l’homophobie ? C’est possible et si il le pense, il doit le dire clairement et prendre les mesures nécessaires, car c’est intolérable. Je rappelle que cela concerne tout de même près de 2 millions d’élèves. Le Ministre déclare également : « Il ne me semble pas opportun d’importer dans l’école le débat sur le mariage pour tous. » Ah oui ? Et pourquoi ? Cela se discute. Selon la circulaire publiée dans le Bulletin officiel du 5 août 1999, il est précisé à propos du « débat argumenté », méthode pédagogique qui accompagne notamment l’enseignement de l’ECJS (l’Education Citoyenne Juridique et Sociale) qui s’adresse à des lycéens, que ce dernier « doit satisfaire à la demande exprimée par les lycéens… de pouvoir s’exprimer et débattre à propos de questions de société ». Dans cette circulaire, il est précisé que le débat argumenté « doit mettre en évidence toute la différence entre arguments et préjugés… et doit donc reposer sur des fondements scientifiquement construits ». Selon beaucoup de sites internets d’enseignants, les sujets sur lesquels les inspecteurs pédagogiques invitent à faire débattre les élèves sont par exemple « Faut-il dépénaliser le cannabis ? », « Comment lutter contre le racisme ? », « Pourquoi interdire la peine de mort ? », etc…On voit mal comment, au sein de l’école publique, on pourrait éviter le débat, avec des lycéens, sur le mariage pour tous. La circulaire indique toujours sur « le débat argumenté » : « Il est une occasion d’apprendre à écouter et discuter les arguments de l’autre et à le reconnaître dans son identité ». Une fois de plus, comment, tout en respectant cette circulaire, ne pas aborder le débat sur le mariage pour tous ? Cela peut être l’occasion de faire une éducation contre les préjugés homophobes. Pourquoi se l’interdire ? Au nom de l’existence de l’enseignement privé catholique semble nous répondre M. Peillon ? Pour un laïque républicain, ce n’est pas tolérable, chacun le comprendra.

    #laïcité #écoles-privées #mariage-pour-tous

    Oui, je ne sais trop. En même temps, comme le rappelait récemment Samuel Tomeï

    On en revient à l’idée de Condorcet selon laquelle l’école de la République doit obéir à une triple séparation : d’avec les dogmes religieux, d’avec les idéologies politiques, d’avec le bruit de la société... Sans quoi l’école n’instruit plus, n’émancipe plus, mais adapte à un ordre extérieur (religieux, politique ou social).