person:erin brockovich

  • Bayer cesse la commercialisation des implants contraceptifs #Essure en Europe
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/09/18/bayer-cesse-la-commercialisation-des-implants-contraceptifs-essure-en-europe

    Les laboratoires pharmaceutiques Bayer vont arrêter de commercialiser les implants contraceptifs définitifs Essure « dans tous les pays sauf aux Etats-Unis », a annoncé l’entreprise lundi 18 septembre, tout en affirmant dans un communiqué que cette décision « était prise pour une raison commerciale. »

    Les laboratoires ne demanderont pas de renouvellement « du marquage CE (...) pour les pays européens, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège. » En août dernier, l’Union européenne a en effet suspendu ce tampon, qui a valeur d’autorisation de mise sur le marché, les implants étant soupçonnés de provoquer des effets indésirables sévères.

    L’Agence nationale de sécurité du médicament avait préconisé « par mesure de précaution de ne plus implanter » Essure et demandait aux laboratoires de « procéder au rappel des produits en stock ». En cause : 1 087 femmes victimes d’un dysfonctionnement ou d’effets indésirables entre 2003 et 2017.

    Bayer a fait savoir lundi que « cette décision n’est pas liée à un problème de sécurité ou de qualité du produit. » Les laboratoires ont répété qu’il s’agissait d’un problème de « baisse continue de la demande en France ».

    Disponible depuis 2002 et remboursé par la Sécurité sociale depuis 2005 (il coûte 700 euros, et sa pose 600 euros en moyenne), Essure est prescrit en première intention en France aux femmes demandeuses d’une contraception définitive et irréversible. Il se présente sous forme de ressorts en fibres de polyéthylène, #nickel, titane et acier inoxydable dont la pose par les voies naturelles – en principe sans anesthésie générale – provoque une cicatrisation qui obstrue les trompes de Fallope.

    #tout_va_bien, c’est un bon produit injustement délaissé par les patientes…

    • Article remanié, en fait complètement réécrit (et, accessoirement, passé sous #paywall…)

      La nouvelle version développe la version de Bayer qui

      […] regrette néanmoins qu’un « environnement défavorable » à la prescription de la « solution innovante en matière contraceptive » que constitue Essure entraîne depuis plusieurs mois « une baisse continue de la demande en France ».

      (comme quoi, je ne caricaturais pas du tout, …)
      et surtout détaille les #effets_indésirables et donne la parole à l’association des patientes…

      Le Monde | 18.09.2017 à 20h44 • Mis à jour le 19.09.2017 à 09h07 | Par Patricia Jolly

      Selon l’entreprise, cette décision n’est « pas liée » à un problème de sécurité. Mais le produit est soupçonné de graves effets secondaires.

      Un implant contraceptif.
      Le laboratoire pharmaceutique allemand Bayer HealthCare a annoncé, lundi 18 septembre dans la soirée, qu’il mettait fin à la commercialisation des implants contraceptifs définitifs Essure « dans tous les pays, sauf aux Etats-Unis », pour une raison « commerciale ».

      Dans un communiqué, la multinationale explique que cette mesure n’est « pas liée » à une question de sécurité ou de dangerosité du dispositif médical – dont le profil bénéfice-risque positif « reste inchangé » –, mais qu’il s’agit d’« élargir » la décision prise fin mai de stopper sa mise à disposition « dans la plupart des pays ». Elle regrette néanmoins qu’un « environnement défavorable » à la prescription de la « solution innovante en matière contraceptive » que constitue Essure entraîne depuis plusieurs mois « une baisse continue de la demande en France ».

      Une action de groupe aux Etats-Unis
      Disponible depuis 2002 et remboursé par la Sécurité sociale depuis 2005 (il coûte 700 euros, et sa pose 600 euros en moyenne), Essure était jusqu’ici prescrit en première intention en France aux femmes en quête d’une contraception définitive et irréversible. Implantés par les voies naturelles – en principe sans anesthésie générale –, ses ressorts en fibres de polyéthylène, nickel, titane et acier inoxydable provoquent une cicatrisation qui obstrue les trompes de Fallope.

      Selon Bayer, un million de dispositifs Essure ont été vendus dans le monde, dont 140 000 en France depuis 2011, où l’on en a implanté jusqu’à 28 000 en 2015. Mais le produit qui a d’emblée connu un franc succès est soupçonné depuis quelques années d’être à l’origine de graves effets neurologiques, musculaires, hémorragiques et allergiques. Et, en cas d’échec ou de complications, son retrait impose rien moins que l’ablation des trompes, voire de l’utérus, ce qui lui vaut légitimement d’être controversé dans de nombreux pays.

      Aux Etats-Unis, qui constituent – devant la France – le marché principal de Bayer HealthCare pour la distribution d’Essure, le laboratoire et ses implants font l’objet d’une action de groupe. Cette procédure collective qui permet aux consommateurs s’estimant victimes d’un même préjudice de la part d’un professionnel d’agir conjointement en justice, rassemble, outre-Atlantique, des milliers de plaignantes sous la houlette d’Erin Brockovich, consultante juridique connue pour avoir révélé une affaire de pollution des eaux en Californie.

      Au printemps, Bayer HealthCare a annoncé le retrait d’Essure des marchés finlandais, britannique, néerlandais et canadien. Officiellement, en raison du « déclin des ventes ». Le 3 août, l’organisme chargé de renouveler le certificat de commercialisation du dispositif en a suspendu la vente pour trois mois dans toute l’Union européenne. Il sollicitait des informations complémentaires concernant Essure pour répondre à « toutes les questions en suspens ».

      Au moins 1 087 signalements à l’ANSM
      Dès le lendemain, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) recommandait « par mesure de précaution de ne plus implanter » Essure, et enjoignait au laboratoire de procéder au « rappel des produits en stock » dans les établissements français. L’agence assurait cependant ne pas remettre en cause « à ce stade » les conclusions rassurantes rendues en avril par un comité d’experts indépendants. Et elle persiste aujourd’hui dans la mesure où Bayer présente la cessation de la distribution d’Essure en Europe comme une « décision commerciale », explique un porte-parole, lundi soir.

      A partir d’une étude épidémiologique concernant plus de 100 000 femmes, réalisée à partir de données de l’Assurance-maladie, et comparant les effets d’Essure à ceux de la ligature des trompes, le comité scientifique – nommé par l’ANSM, début avril, en raison de la multiplication des signalements d’effets indésirables – avait conclu quelques jours plus tard qu’il n’était « pas nécessaire » de modifier la réglementation concernant le dispositif. Il avait toutefois recommandé de mieux informer les femmes des « risques » et des « possibilités d’échec », « afin de permettre une décision éclairée ».

      Selon l’ANSM, 1 087 femmes ont été confrontées à un dysfonctionnement du dispositif ou à la survenue d’effets indésirables entre 2003 et début février 2017. Mais l’agence a reconnu que ce chiffre est probablement « sous-estimé » car uniquement fondé sur les événements qui lui sont spontanément signalés.

      Créée en France en juin 2016 et forte de 1 200 membres pour la plupart porteuses ou anciennes porteuses d’Essure, l’association Réseau d’entraide, soutien et informations sur la stérilisation tubaire (Resist) estime que bien davantage de femmes souffrent d’effets indésirables liés à ces implants contraceptifs définitifs.

      Vertigineuse chute des ventes
      Reçues à plusieurs reprises par les autorités de santé depuis décembre 2016, les représentantes de Resist n’ont jamais obtenu la suspension du dispositif qu’elles réclamaient sur le territoire français « au nom du principe de précaution ». Mais leur puissante mobilisation n’est probablement pas étrangère à la chute vertigineuse des ventes des implants Essure dans l’Hexagone. Contre 28 000 exemplaires en 2015, 21 538 ont été vendus en 2016, et seulement 2 494 pour les quatre premiers mois de 2017.

      Lundi, Marielle Klein, 39 ans, fondatrice et présidente de Resist, a accueilli la nouvelle de l’arrêt de la commercialisation d’Essure en Europe avec soulagement. « Ça va contribuer à limiter le nombre de nouvelles victimes, déclare-t-elle, mais il est regrettable que les autorités de santé françaises ne se soient jamais positionnées sur un produit autour duquel règnent autant de zones d’ombres. »

      La « priorité absolue », selon Resist, est la mise en place d’un « protocole de retrait national [des implants Essure] commun à tous les gynécologues » afin de « limiter » les risques de casses et la multiplication des interventions chirurgicales en cas d’explantation.

      Mère de 5 enfants et victime d’invivables effets secondaires après avoir opté en 2012 pour le dispositif Essure, Marielle Klein n’a recouvré la santé qu’après s’en être débarrassée. Au prix d’une ablation de l’utérus et des trompes. Elle juge aujourd’hui « inacceptable » que le « profit d’un géant pharmaceutique » prime sur « la santé des femmes ». Resist « continuera d’agir en justice » pour faire la lumière sur le « défaut de sécurité » lié à l’utilisation d’Essure et le « défaut d’information » qui a entouré sa commercialisation, prévient-elle.

      Une action de groupe annoncée en France
      A la fin du mois, à l’instar de ses « sœurs américaines », l’association française engagera une action de groupe. Ce recours viendra en renfort d’une procédure de demande d’indemnisation déjà déposée par trois anciennes porteuses d’Essure – dont Mme Klein – en décembre 2016 contre Bayer devant le tribunal de grande instance (TGI) de Bobigny qui traîne en longueur. « L’objectif de l’action de groupe est de faire constater la responsabilité du laboratoire en un seul et même jugement, et d’obtenir pour mes clientes des indemnisations individuelles », explique Me Charles Joseph-Oudin qui représente plus de 550 femmes porteuses ou anciennes porteuses d’Essure en France.

      Pour l’avocat, les victimes présumées d’Essure « ne peuvent se satisfaire des motifs économiques invoqués par Bayer pour son retrait en Europe ». Il attend de la part des autorités de santé des « éclaircissements » sur les conditions dans lesquelles le certificat de commercialisation du dispositif a été suspendu début août.

      Il réclame par ailleurs une « juste prise en charge des victimes des Essure » sollicitant de la part de la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, la création d’un « dispositif spécifique d’indemnisation centralisé à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) ». La seule manière, selon cet habitué des dossiers de santé publique au long cours – qui défend également les victimes du Mediator et de la Dépakine –, de « traiter dans des délais raisonnables l’importance et le volume du contentieux » lié au dispositif médical Essure. Lundi soir, la direction générale de la santé du ministère n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.

      pfff ! que de guillemets !

  • « L’histoire qui se trame autour de Monsanto a tous les ingrédients d’un scénario à la Erin Brockovich »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/06/le-cancer-de-monsanto_5089702_3232.html

    Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au service Planète, explique comment une toxicologue de l’agence américaine de protection de l’environnement a expliqué dès 2013 qu’il est « fondamentalement certain que le glyphosate est cancérogène ».

    Une multinationale, une scientifique muselée par sa hiérarchie, une class action conduite par des avocats rusés et enfin la découverte d’une pièce à conviction explosive… L’histoire qui se trame depuis quelques mois en Californie a tous les ingrédients d’un scénario à la Erin Brockovich, le film de Steven Soderbergh nommé cinq fois aux Oscars en 2001, dont le prix de la meilleure actrice pour Julia Roberts.
    L’affaire ne commence pas dans les prétoires américains, mais au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) – l’agence des Nations unies chargée d’inventorier les substances cancérogènes.
    En mars 2015, les experts réunis par le CIRC classent le glyphosate (le principe actif de l’herbicide Roundup) comme « cancérogène probable » pour l’homme. Ils estiment le produit mutagène, cancérogène pour l’animal, et citent plusieurs études épidémiologiques suggérant un lien entre le lymphome non-hodgkinien (un cancer du sang) et le produit phare de Monsanto – qui est aussi la pierre angulaire de son modèle économique (la vente liée du pesticide et des cultures transgéniques qui le tolèrent).

    La firme de Saint-Louis (Missouri) proteste, mais le mal est fait. Aux Etats-Unis, plusieurs actions en justice, individuelles ou collectives, voient le jour. L’une d’elles, plaidée devant la cour fédérale de San Francisco (Californie), rassemble plusieurs centaines d’employés agricoles et de fermiers touchés par un lymphome après avoir travaillé au contact de l’herbicide.

    Bien sûr, les avocats de Monsanto ne se laissent pas intimider. Fin avril 2016, par une coïncidence extraordinaire, le brouillon d’une expertise de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) – lancée en 2009 – est mis en ligne par erreur. Les toxicologues de l’agence, réunis au sein du Cancer Assessment Review Committee (CARC), y estiment que le glyphosate est improbablement cancérogène. Les avocats de la firme de Saint-Louis en font leur miel même si le rapport, provisoire, est rapidement ôté du site de l’EPA.

    « Ce n’est pas éthique »

    Hasard des acronymes : d’un côté le CIRC, de l’autre le CARC. Deux groupes d’experts, deux avis opposés. Les avocats des plaignants se sont donc demandé par quelle étrangeté des experts pouvaient soutenir des opinions aussi divergentes.

    Cherchant une réponse à cette question, ils ont déniché une pièce à conviction redoutable. C’est un courriel daté du 21 mars 2013 et adressé par Marion Copley, une toxicologue galonnée de l’EPA, à l’un de ses supérieurs, qui supervise le CARC. La missive est terrible. Marion Copley écrit avoir, sur la foi de « décennies d’expertise en pathologie », « des commentaires qui pourraient être très utiles au CARC ».

    Le glyphosate ? La chercheuse énumère quatorze mécanismes d’action par lesquels la substance, dit-elle, peut initier ou promouvoir la formation de tumeurs. « Non seulement chacun de ces mécanismes est à lui seul capable de provoquer une tumeur, mais le glyphosate les enclenche tous de façon simultanée, ajoute Marion Copley. Il est fondamentalement certain que le glyphosate est cancérogène. » La scientifique, qui travaille depuis près de trente ans à l’EPA, écrit ces mots deux ans avant l’expertise du CIRC et alors que celle du CARC est entamée depuis plus de trois ans.

    Bien mal entamée selon elle. Le propos se durcit. « Jess [c’est le prénom du destinataire], nous nous sommes toi et moi disputés de nombreuses fois à propos du CARC et tu me contredis souvent sur des sujets hors de ta compétence, ce qui n’est pas éthique, ajoute-t-elle, de plus en plus amère. Ta maîtrise obtenue en 1971 au Nebraska est complètement obsolète, en vertu de quoi la science du CARC a 10 ans de retard sur la littérature scientifique. »

    Les accusations vont crescendo : « Pour une fois, écoute-moi et arrête tes connivences et tes jeux politiques avec la science pour favoriser les industriels, écrit-elle. Pour une fois, fais ce qu’il y a à faire, et ne prends pas tes décisions en fonction de la manière dont elles vont affecter ton bonus. »

    Ce n’est pas tout. Marion Copley accuse aussi le destinataire d’avoir « intimidé les experts du CARC » et d’avoir « modifié » deux autres rapports après leur finalisation, « pour favoriser l’industrie ». Deux autres scientifiques de l’EPA sont mis en cause nommément… La lettre de Marion Copley pourrait peser très lourd. Non seulement sur l’issue de la procédure, mais sur l’avenir même du glyphosate : celui-ci est toujours en cours de réévaluation, aux Etats-Unis et en Europe. Le courriel de Marion Copley pourrait bien être à Monsanto ce que le cancer est aux humains.

    « J’aurais fait ce que j’avais à faire »

    Dans une requête transmise le 10 février à Vince Chhabria, le juge fédéral chargé de l’affaire, les avocats des plaignants demandent à ce que le supérieur de la toxicologue – qui n’a pas répondu aux sollicitations du Monde – soit entendu. « Lorsque l’on considère l’importance des expertises de l’EPA, et leur importance dans ce contentieux, il semble approprié de prendre [sa] déposition », a déclaré le juge Chhabria, le 27 février au cours d’une audition, selon l’agence Bloomberg.

    En attendant, il est raisonnable de réserver son opinion car, après tout, Marion Copley peut avoir écrit sous le coup de la colère ou cherché à nuire à des collègues honnis. Peut-être. Mais lorsque Marion Copley écrit ces lignes, elle se trouve à un moment très particulier de la vie, où il n’y a plus rien à gagner, ni à perdre. « J’ai un cancer, écrit-elle, et je ne veux pas que ces graves problèmes au sein du département soient mis sous le boisseau avant que je ne sois au fond de ma tombe. » Depuis quinze ans, elle lutte contre un cancer du sein et se sait condamnée. « J’aurais fait ce que j’avais à faire », conclut-elle.

    Quelques mois plus tard, le 21 janvier 2014, Marion Copley, 66 ans, était emportée par la maladie.

  • Essure Sterilization Device Gets Complaints – And Erin Brockovich | TheNotMom
    http://thenotmom.com/essure-sterilization-device-is-getting-complaints-and-erin-brockovich

    But, webpage sections listing “Long-term Risks” and “Adverse Events” don’t mention that persistent or recurrent cramping can occur months or even years after the procedure. Thousands of women are saying that’s what happened to them when coils broke, migrated, or punctured the Fallopian tube.

    The biggest problem is that when Essure gained FDA approval, it earned preemption status, meaning women who experience negative symptoms can’t sue the company that makes it. The actual company that makes it is pharmaceutical giant Bayer. The women want the law changed.

    Enter Erin Brockovich.

    The world was introduced to ballsy and boobsy Erin B. by Julia Roberts’ portrayal of her in a 2000 movie. Since Erin led and won a E Brockovich1993 multimillion-dollar case against Pacific Gas and Electric Company with no formal law training (and had a movie made about her) she’s become one of the best known consumer advocates in the country.

    cc @mad_meg

    #stérilisation #contraception

    • Je viens de comprendre que ce machin est en alliage nickel-titane. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui sont allergiques au #nickel sans trop le savoir. Pour ma part, étant hyperéactive, je n’ose même pas penser à ce que ce truc donnerait dans mon corps. Pourquoi avoir fait un truc qui est implanté définitivement dans le corps en nickel (surtout que selon mon expérience, mon #allergie est acquise suite au perçage des oreilles à 13 ans) ?

      Le pire, c’est que je n’ai trouvé partout que des avis médicaux lénifiants sur la méthode, une unanimité à dire que c’est méga cool et sans risque. Depuis quand il existe des gestes médicaux absolument sans contre-indication et sans risque ? Comment peut-on écrire que le bousin est sans contre-indication pour la stérilisation des femmes alors que la prévalence d’allergie au nickel est de 3% chez les hommes et 17% CHEZ LES FEMMES ?

      "Sulfate de nickel : C’est le premier allergène chez la femme. Il est principalement présent dans les bijoux de fantaisie et dans le métal d’utilisation courante [21] (boutons métalliques, fermetures éclair, pinces, agrafes, pièces de monnaie, outils, etc). Une grande cause d’allergie au nickel
      provient du perçage des oreilles dans l’enfance. Non seulement les boucles d’oreilles mais également les « perceuses » et l’appareil pour percer les oreilles doivent être constitués de métal ne larguant pas de nickel. "

      "Le Centre international de recherche sur le cancer classe le nickel dans les substances possiblement cancérigènes pour l’homme. L’exposition chronique au nickel est un facteur de risque du cancer du poumon, inscrit à ce titre dans les tableaux de maladies professionnelles.
      Le nickel est le plus allergisant de tous les métaux."

    • il semble y avoir pas mal de problèmes avec les implants essure. La contre-indication en cas d’allergie au nickel ne m’a pas été signalée quant on m’a fait la pose.
      voire ceci

      L’allergie au Nickel est une contre-indication à la pose des implants Essure. Le nickel est un métal contenu dans de nombreux alliages. Les allergies au nickel sont repérées au cours de la consultation par l’interrogatoire : les patientes allergiques ont fréquemment des lésions d’eczéma avec les bijoux fantaisie ou le bouton des pantalons. En cas de doute des tests allergologiques pourront être réalisés. L’allergie au nickel avérée fera opter pour un autre mode de stérilisation (cœlioscopie).

      http://www.centre-gynecologie-obstetrique.com/fr/domaines-specialites/id-12-la-sterilisation-essure

      et ici des temoignages de femmes qui nt de violentes douleurs depuis la pose des implants :
      http://www.allodocteurs.fr/question-sante-quelles-sont-les-suites-de-la-sterilisation-par-la-techn

      #allergie

  • Quelques super films réalisé par des femmes.
    J’ai beaucoup de films a la maison, mais surtout des films réalisé par et pour les hommes. Je cherche à rétablirent un peu la parité dans mes disques durs et je suis prenneuse de conseils. Et voici quelques bons films qui font parti de cette collection.

    « Même la pluie »
    Un film d’Iciar Bollain
    écrit par Paul Laverty, scénariste de Ken Loach
    avec Luis Tosar et Gael Garcia Bernal
    Un chef-d’œuvre a voire absolument.
    http://m.youtube.com/#/watch?v=jX-X4hgbycw&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DjX-X4hgbycw

    « Ne me dit rien »
    Un film d’Iciar Bollain
    Un très beau film très juste et profond sur la violence conjugale
    http://m.youtube.com/watch?v=IxW3bHibDW4

    « L’affaire Josey Aimes »
    De Niki Caro
    D’après une histoire vrai, bon film mais a mon avis moin parfait que ceux d’Iciar Bollain.
    http://m.youtube.com/watch?v=nK8LYB7EaO4

    « Beau travail »
    De Claire Denis
    Pas un film sur les femmes mais sur une garnison de légionnaires a Djibouti. Ça parle aussi de chorégraphie, d’homosexualité, et il y a une mise en scène qui me parle d’érotisme masculin, hypermega rare au ciné. Beaucoup d’autres choses, c’est un film très riche, construit, un bijoux cinématographique.

    http://m.youtube.com/#/watch?v=u65lNJP5yik&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3Du65lNJP5yik

    #cinema #femme #femmes #realisatrices