person:françois veillerette

  • Promouvoir la recherche participative | Sciences Critiques
    http://sciences-critiques.fr/promouvoir-la-recherche-participative

    Retisser les liens entre scientifiques, décideurs politiques et citoyens implique :

    > d’intégrer, très en amont, dans les politiques publiques de recherche les enjeux sociétaux de la science ainsi que les outils de son orientation démocratique ;

    > d’ouvrir aux organisations de la société civile les capacités d’élaboration des connaissances scientifiques et d’expertise. Comment concevoir, par exemple, le développement d’un projet de recherche agricole sans interagir étroitement avec ceux qui ont inventé l’agriculture, et qui ne sont pas les chercheurs, ni même les agronomes, mais les paysans ?

    François Veillerette et Christian Vélot

    #sciences_participatives #politiques_scientifiques

  • Pollution : la Commission européenne condamnée pour défaut de transparence

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/22/pollution-la-commission-europeenne-condamnee-pour-defaut-de-transparence_500

    La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient d’ajouter une nouvelle pièce au dossier industriel et sanitaire majeur de la régulation des substances toxiques sur le Vieux Continent. Dans un arrêt rendu mardi 20 septembre, la haute juridiction condamne la Commission européenne dans une affaire l’opposant à la branche européenne de l’organisation non gouvernementale Pesticide Action Network (PAN), ajoutant un revers supplémentaire à la longue liste des déconvenues de Bruxelles sur le sujet.

    L’ONG attaquait le refus de la Commission de lui communiquer – conformément à la loi européenne sur la transparence – une série de documents internes sur le processus de réglementation mené par l’exécutif européen pour élaborer des critères définissant les perturbateurs endocriniens. Soutenue par la Suède, qui s’est associée à son action, l’ONG a obtenu gain de cause.

    Présents dans certains plastiques, solvants ou pesticides, les perturbateurs endocriniens agissent à faibles doses sur le système hormonal et sont soupçonnés de contribuer à de nombreux troubles en augmentation – infertilité, diabète et obésité, troubles neuro-comportementaux, cancers… Des travaux de journalistes et d’ONG ont documenté l’influence des lobbys industriels dans le retard de la Commission à publier les critères permettant de réglementer ces substances nocives.

    Laxisme

    Bruxelles ne les a finalement proposés que le 15 juin 2016, après plus de deux années de retard. Jugés trop laxistes par les ONG, ils ont aussi été vivement critiqués par la communauté scientifique. Ces critères réglementaires étaient discutés par les Vingt-Huit, mercredi 21 septembre, en réunion du comité permanent sur les pesticides.

    « Au total, la Commission nous a refusé tout ou partie de 36 documents qui peuvent être des courriels internes entre les services de la Commission, des procès-verbaux de réunion, des lettres adressées par des lobbyistes, explique-t-on au bureau européen de PAN. Nous ne savons cependant pas précisément quels types de documents nous ont été refusés : la Commission est tenue de nous donner le nombre de pièces dont l’accès est refusé, rien de plus. » L’exécutif européen fondait son refus sur l’un des articles de la loi européenne sur la transparence, disposant que l’accès à ses documents peut être refusé s’il est susceptible de perturber un processus de décision en cours.
    Depuis 2013, Le Monde a également déposé une quarantaine de demandes d’accès aux documents sur le même dossier. A plusieurs reprises, la Commission a refusé de livrer des dizaines d’entre eux en prétextant la même exception prévue par la loi. Dans son arrêt du 20 septembre, la CJUE juge que les arguments de Bruxelles ne reposent que sur des « affirmations générales, vagues et imprécises » qui ne peuvent justifier un refus.

    « Politiquement intenable »

    Pour autant, la CJUE ne contraint pas formellement la Commission à fournir les pièces demandées. Mais, si son refus persiste, il devra être fondé sur des arguments mieux étayés. Persistera-t-elle ou rendra-t-elle ces documents publics ? Interrogée par Le Monde, la Commission n’était pas, le 21 septembre au soir, en mesure de répondre dans un sens ou l’autre. « L’arrêt de la Cour fait référence à des principes de droits généraux sur la transparence de la prise de décision, censés établir de la confiance dans l’action publique, rappelle François Veillerette, le président de PAN Europe. Persister dans le refus de transmettre ces documents renforcerait au contraire la défiance et serait politiquement intenable. »

    D’autant que la Commission est de plus en plus fréquemment mise en cause pour sa gestion des dossiers relatifs aux polluants. Poursuivie en carence par plusieurs Etats membres, elle avait déjà été condamnée en décembre 2015 par la CJUE pour son retard à publier les critères sur les perturbateurs endocriniens. Moins de trois mois plus tard, le 18 février, elle avait été sèchement recadrée par la médiatrice européenne pour son laxisme en matière d’autorisation des pesticides. La médiatrice a fixé à la Commission un délai de deux ans pour rendre un rapport sur la mise en place de nouvelles pratiques.

  • Le trafic des pesticides interdits est en plein boom - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5564
    Mais on continue à te raconter que l’#agriculture actuelle, c’est plein de petits paysans amoureux de leur terre et défenseurs de l’environnement.

    Quel intérêt pour ces agriculteurs de prendre le risque de se fournir à l’étranger ? « Un produit comme l’Endosulfan est peu cher et très ‘’efficace ’’ », avance François Veillerette. Alors, certains tentent le coup… D’autant qu’ils ont peu de chance de se faire prendre.

  • Cinq fois plus de pesticides autorisés dans l’eau du robinet depuis février 2011 ! En toute discrétion...
    http://www.lesmotsontunsens.com/cinq-fois-plus-de-pesticides-autorises-dans-l-eau-du-robinet-depui
    via Toga #eau #pesticides #réglementation #santé #cancers

    « Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l’eau 5 fois plus importantes qu’avant décembre 2010 ! » déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats-Unis, on va maintenant tolérer jusqu’à 300 μg/l pendant plus d’un mois alors qu’auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/l pendant la même durée ! » fulmine-t-il.

  • L’UE trop laxiste avec les #pesticides ?
    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/1742332-l-ue-trop-laxiste-avec-les-pesticides

    Cette procédure d’accélération n’est possible, fait-on cependant valoir à Bruxelles, qu’"à la condition qu’il n’y ait pas eu d’indication claire d’effets délétères clairs au cours de la première évaluation, menée par l’Etat membre rapporteur". Les ONG voient la situation sous un angle assez différent. François Veillerette, président de Générations futures, y voit un « cadeau » fait à l’industrie, sous forme d’une « homologation au rabais ». Selon les deux ONG, 87 molécules auraient tenté d’emprunter ce raccourci, 64 ayant déjà obtenu par ce biais une homologation définitive.

  • L’étude Agrican sur la santé des agriculteurs fait polémique - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/article/791192/etude-agrican-sante-agriculteurs-fait-polemique

    D’autre part, Générations Futures note que seulement 48% de la cohorte masculine étudiée a déclaré manipuler des pesticides et s’interroge sur la représentativité de ce panel : « Cela nous semble sous-estimer gravement la réalité de l’exposition de la population agricole aux pesticides : pour rappel, l’agriculture biologique représente moins de 3% de la surface agricole française ».

    Cette étude « manque visiblement d’indépendance », selon François Veillerette, porte-parole de Générations futures. De son côté, Cap21, le parti de Corinne Lepage, pense qu’« il ne faut plus attendre pour prendre toutes les mesures de prévention et de réduction drastique de l’usage des produits phytosanitaires pour protéger les populations », notamment en mettant fin à la TVA réduite sur les pesticides (5,5%) « en contradiction flagrante avec les objectifs de réduction de leur usage fixés depuis 2000 et confirmés par le Grenelle de l’environnement et le plan Ecophyto 2018. »

    #santé #persticides #agrobusiness