person:free

  • « Nice-Matin », « La Provence » : révélations sur des tractations secrètes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290619/nice-matin-la-provence-revelations-sur-des-tractations-secretes

    Xavier Niel a acquis les 34% que le groupe belge Nethys contrôlait dans « Nice-Matin » et les 11% dans « La Provence ». Selon nos informations, le propriétaire de Free va revendre cette dernière participation à Rodolphe Saadé, PDG du groupe CMA-CGM. Ce meccano risque de profiter au maire de Nice, Christian Estrosi, et à la candidate à la mairie de Marseille Martine Vassal.

    #Médias #Iskandar_Safa,_Nethys,_Xavier_Niel,_La_Provence,_Nice-Matin,_Rodolphe_Saadé

  • #Degooglisation : question - Beaucoup de mes contacts ne reçoivent pas les mails que j’envoie depuis l’une ou l’autre adresse dégooglisée. Ces mails sont soit totalement bloqués soit atterrissent dans les spams, m’obligeant à garder un adresse google en back up. Avez-vous déjà rencontré le problème, comment faites vous pour le régler/contourner le retour à ggl. Merci #seenthis.

    • Figurez-vous que cette semaine, j’étais absent, et c’est le moment que hotmail a choisi pour griller l’IP d’un de mes serveurs.

      Dans ce cas là, mes utilisateurs reçoivent ce gentil message... et ils comprennent que leur mail n’a pas été transmis, ce qui est plutôt positif, entre nous...

      bounced (host eur.olc.protection.outlook.com[XX.XX.XX.XX] said: 550 5.7.1 Unfortunately, messages from [XX.XX.XX.XX] weren’t sent. Please contact your Internet service provider since part of their network is on our block list (S3140). You can also refer your provider to http://mail.live.com/mail/troubleshooting.aspx#errors. [PU1APC01FT014.eop-APC01.prod.protection.outlook.com] (in reply to MAIL FROM command))

      Mais les utilisateurs, ils se tournent alors vers moi. Et ils me disent que ça ne va pas. Et j’en ai plusieurs des utilisateurs...

      Microsoft, qui gère Hotmail, a mis en place des outils pour aider à résoudre ces blocages. Et on finit par obtenir le déblocage. J’étais absent, je n’ai pas réussi à débloquer rapidement... il a fallu 4 jours... c’est énorme. Et il a fallu s’y reprendre à 3 fois.

      D’expérience, chez Google, ils peuvent refuser de prendre en charge un message pendant plusieurs heures/jours. Mais ils finissent en général par l’accepter. C’est le cas lorsque trop de messages ont été transmis en même temps depuis un serveur particulier, et que ces messages sont louches ou trop nombreux à la fois.

      Free, c’est plus opaque. Ils bloquent... avec un délai de 24 heures ou plus. Puis ils débloquent... et ils rebloquent, parce qu’ils considèrent que c’est toujours du spam... Les mails du serveur SeenThis vers Free ont été bloqués pendant plusieurs mois de ce fait, ils étaient remis... avec plusieurs jours/semaines de retard. Jusqu’à ce que mes mails de demande de prise en compte de la spécificité du serveur transmis à l’adresse dédiée à ces demandes aboutissent... sans pour autant qu’un quelconque échange avec un humain ait eu lieu.

      Mon problème le plus cruel est celui que je rencontre au quotidien avec les mails transmis chez Microsoft (tous les utilisateurs Office 365). J’ai des utilisateurs hébergés sur mes infras Linux qui ont un mal fou à communiquer avec Microsoft. Et pour cause, il y a des filtres sur des critères impossibles à deviner... et qui font que certains noms de domaines expéditeurs ont leurs mails qui passent systématiquement en « courrier indésirable » quand ils arrivent sur Office 365. Pire... apparemment, parfois, des mails n’arrivent tout simplement pas. Dans ces cas là, je demande les détails techniques à mon utilisateur... heure, expéditeur, destinataire, et je vérifie dans les logs. Et systématiquement, je transmet à mon client les accusés de réception de la part de Microsoft. Le mail en question a bien été reçu par Office 365, mais il a été ensuite... effacé ? Je n’en sais rien. Et le support Microsoft ne veut/peut pas répondre. Quand j’en cause avec un humain, c’est forcément la faute de mes IP dont la réputation est mauvaise... des accusations sans éléments factuels...

      Le monde du mail est une jungle où chacun expérimente les solutions les plus absurdes en décidant qu’il est légitime de supprimer des mails sans avertir personne.

      Quand je suis parano, j’en viens à penser qu’il s’agit d’une stratégie volontaire. Un de mes clients, qui n’en pouvaient plus de devoir demander à ses interlocuteurs d’aller dans le dossier des Courriers indésirables, a fini par me demander à être migré chez Office 365. C’est une aberration à mon sens. Mais c’est comme cela que de plus en plus de mes clients vont chez Microsoft. Je gagne toujours de l’argent, mais ça m’écœure.

      Anecdote : en même temps que je vous cause de mes déboires de messagerie Internet, j’ai des logs en visualisation :

      «relay»: «tigre.interieur.gouv.fr»,
      «to»: «secretariat-prefet@rhone.pref.gouv.fr»,

      Les préfectures ont un serveur de messagerie dont le nom de domaine est « tigre ». Comme le surnom de Clémenceau ?

    • Très juste @gastlag, outil utile entre gens civilisés. Si on a 10/10 et que les mails ne passent pas, c’est qu’on ne peut pas faire grand chose.
      Et c’est bien mon problème systématiquement 10/10 (car SPF, DKIM, DMARC, pas d’image, pas d’url, pas de signature à rallonge...) et Office 365 qui te marque « SPAM » dans l’entête reçu.

    • Pour un conseil complémentaire à Gastlag, c’est qu’il faut demander à ton hébergeur d’activer SPF et DKIM sur ton domaine. Et de lui demander à vérifier que ses IP d’émission de mails sont bien « vertes » sur les principales listes noires. Pour les admins de serveur qui ne connaitraient pas, on utilise ces deux outils :
      https://rblwatcher.com
      https://mxtoolbox.com/blacklists.aspx

      Le second, sachez que c’est celui vers lequel le support Microsoft renvoie quand il vous explique que vos mails ne peuvent pas fonctionner, parce que l’IP qui héberge votre site Web est dans le rouge sur une des 70 listes disponibles (l’IP du site de ma société n’est pas utilisée pour envoyer des mails, d’où l’aspect incongru de la réponse du support...)

    • J’ai des potes qui utilisent une adresse gmail (si, si :-D). A une époque je n’avais plus que 7/10 au test, à cause d’une config que j’avais pétée en déménageant le serveur (spf je crois)... Après correction, malgré le retour du 10/10 évoqué plus haut, les mails de mon serveur arrivaient encore dans leurs SPAM... Retroussage de manches, adresses de test, etc. La « solution » super facile : les contacter pour qu’ils retirent/effacent du dossier SPAM tous les mails légitimes qui s’y trouvent et tous ceux que je leur avais envoyé en particulier...
      Hotmail fonctionne parfois, parfois pas... J’ai tenté d’y voir plus clair avec une voisine. A priori, il faut suivre un peu les services qui listent les serveurs/IP spammeurs et réagir à chaque fois puis attendre... Je fais ça de temps en temps du coup (et je pense sérieusement à basculer les mails sur un service dédié...). Mais là aussi il semble qu’on dépende du fait d’avoir des mails dans les dossiers SPAM du destinataire...

    • J’ai des potes qui utilisent une adresse gmail (si, si :-D). A une époque je n’avais plus que 7/10 au test, à cause d’une config que j’avais pétée en déménageant le serveur (spf je crois)... Après correction, malgré le retour du 10/10 évoqué plus haut, les mails de mon serveur arrivaient encore dans leurs SPAM... Retroussage de manches, adresses de test, etc. La « solution » super facile : les contacter pour qu’ils retirent/effacent du dossier SPAM tous les mails légitimes qui s’y trouvent et tous ceux que je leur avais envoyé en particulier...
      Hotmail fonctionne parfois, parfois pas... J’ai tenté d’y voir plus clair avec une voisine. A priori, il faut suivre un peu les services qui listent les serveurs/IP spammeurs et réagir à chaque fois puis attendre... Je fais ça de temps en temps du coup (et je pense sérieusement à basculer les mails sur un service dédié...). Mais là aussi il semble qu’on dépende du fait d’avoir des mails dans les dossiers SPAM du destinataire...

  • Publications scientifiques : la justice française ordonne aux FAI de bloquer Sci-Hub et LibGen, à la demande des éditeurs Elsevier et Springer Nature
    https://www.developpez.com/actu/253749/Publications-scientifiques-la-justice-francaise-ordonne-aux-FAI-de-bloqu

    En France, comme dans d’autres pays, #Elsevier et #Springer Nature ont donc saisi la justice pour obliger les fournisseurs d’accès internet à bloquer #Sci-Hub ainsi que #LibGen, un moteur de recherche d’articles et livres scientifiques qui facilite aussi l’accès aux contenus soumis à un péage. Les deux hébergeraient respectivement plus de 70 millions et plus de 25 millions d’articles scientifiques, d’après les éditeurs.

    Le verdict est tombé plus tôt ce mois de mars. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a statué que les éditeurs ont suffisamment démontré que les plateformes Sci-Hub et LibGen sont entièrement dédiées ou quasi entièrement dédiées au piratage de leurs articles. Il a donc demandé à Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom de mettre tout en oeuvre pour bloquer l’accès aux domaines de Sci-Hub et LibGen, soit une liste de 57 domaines (y compris des adresses de redirection). Le blocage devra être en vigueur pendant un an.

    Le tribunal estime que s’ils ne sont pas responsables du contenu auquel ils donnent accès, « les FAI et les hébergeurs sont tenus de contribuer à la lutte contre les contenus illicites, et plus particulièrement, contre la contrefaçon de droits d’auteur et droits voisins, dès lors qu’ils sont les mieux à même de mettre fin à ces atteintes ». Le TGI précise également qu’aucun texte ne s’oppose à ce que les mesures à mettre en oeuvre pour mettre fin à ces violations soient supportées par les intermédiaires techniques, c’est-à-dire ici les FAI, quand bien même ces mesures sont susceptibles de représenter pour eux un coût important. Donc le coût de la mise en oeuvre des mesures nécessaires restera à la charge des FAI.

    Même si les FAI décidaient de ne pas faire appel de cette décision, on pourrait se décider s’il est vraiment possible de bloquer ces différents sites. La réalité est qu’après de tels blocages, il y a toujours des sites miroirs qui réapparaissent. Conscients de cela, les deux éditeurs avaient demandé que les FAI surveillent la réapparition de sites miroirs et les bloquent systématiquement ; une demande que le tribunal ne leur a pas accordée. Cela veut dire que si, après avoir été bloqués, Sci-Hub et LibGen réapparaissent sous d’autres domaines, les éditeurs devront à nouveau se rendre au tribunal pour actualiser leur liste de domaines à bloquer. Ce qui prendra du temps et permettra aux sites ciblés de rester en ligne presque sans interruption.

    #savoirs #partage #publications #paywall

  • Téléphonie mobile : le gouvernement a-t-il fait un cadeau de 3 milliards d’euros aux opérateurs ?
    https://www.bastamag.net/Telephonie-mobile-le-gouvernement-a-t-il-fait-un-cadeau-de-3-milliards-d-e

    Il y a un an, le secrétaire d’État Julien Denormandie annonce la signature d’un « accord historique » avec les grands opérateurs de téléphonie : Orange, SFR, Bouygues et Free. L’État renonce à des enchères sur l’utilisation des fréquences estimées 2,8 milliards d’euros, en échange de quoi ces derniers investissent dans les infrastructures nécessaires à la couverture des zones blanches. Problème : Selon la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), ce contrat n’a jamais existé. Quelques mois plus (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Enquêtes, #Multinationales, #Services_publics

  • Le combat d’une lanceuse d’alerte contre les dérives de la défiscalisation locative, Isabelle Rey-Lefebvre
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/02/12/le-combat-d-une-lanceuse-d-alerte-contre-les-derives-de-la-defiscalisation-l

    Après une longue guérilla judiciaire, Claudy Giroz, ruinée, risque de perdre sa maison. Une décision attendue mercredi.

    Critiquer les méthodes des promoteurs de la #défiscalisation_locative est risqué. Claudy Giroz le vit au quotidien. Elle en a fait son combat depuis plus de dix ans. Mais cette femme, âgée de 67 ans, qui a aidé des dizaines de milliers d’investisseurs d’un bien locatif à se sortir de situations financières ruineuses, affronte à son tour une épreuve difficile.

    Mercredi 13 février, le président du tribunal de grande instance de Bonneville (Haute-Savoie) pourrait ordonner la #saisie de sa maison, faute d’avoir réglé une échéance de 30 000 euros à sa banque. A la suite de la longue guérilla judiciaire que lui livre le promoteur toulousain Omnium Finances, devenu Stellium, spécialiste de la défiscalisation locative, elle a accumulé les dettes.

    Après avoir été, quelques mois, démarcheuse commerciale pour cette société et réalisant qu’elle avait floué des proches, Claudy Giroz a, dès 2007, fondé l’Association de défense des investisseurs et mandataires (ADIM) et dénoncé les méthodes des promoteurs spécialistes de la défiscalisation.

    Leurs techniques de vente sont efficaces : recruter des néophytes comme elle, les former en deux jours et les inciter à contacter leur entourage familial, amical, professionnel, pour convaincre des proches, à l’aide d’un argumentaire type, d’acheter à crédit un logement neuf. Les vendeurs sont aussi encouragés à recruter de nouveaux commerciaux, un parrainage leur permettant d’empocher de juteuses commissions sur les ventes de leurs filleuls.

    « Prison financière »
    Le réseau Omniun a compté, en 2011, jusqu’à 5 000 #commerciaux capables d’écouler en quelques jours des #programmes_immobiliers entiers. Les appartements, achetés à #crédit, devaient être loués six ou neuf ans, dans le cadre des dispositifs Robien puis Scellier, à des loyers censés couvrir les mensualités. L’affaire était présentée comme un investissement pour zéro euro, avec, à la clé, des économies d’impôts et, à terme, un patrimoine pour la retraite.

    Particulièrement ciblés, des ingénieurs, des militaires, des gendarmes ou des chefs d’établissement scolaire bénéficiant, souvent, de logements de fonction qu’ils devront quitter en fin de carrière, donc soucieux de devenir #propriétaires avant cette échéance. Ce public est, en outre, peu familier des techniques financières, encore moins des règles fiscales, mais se montrait confiant dans les avantages fiscaux accordés par l’Etat, tels que présentés dans les simulations des démarcheurs.

    En réalité, de nombreux appartements ne trouvaient pas de locataire et étaient bien loin de rapporter les loyers prévus, rarement compensés par les assurances contre les impayés. L’édifice financier étant compromis, l’avantage fiscal s’évanouit et les investisseurs sont, en plus, contraints de remettre de l’argent chaque mois pour honorer leur crédit, payer les charges, tout en ayant sur les bras un bien dont la valeur est divisée par deux, quand il ne devient pas tout simplement invendable. « C’est une prison financière, je survis et ne veux surtout pas transmettre cela à mes enfants », témoigne un directeur d’école d’Annecy.

    Procès en diffamation
    « Nous, les militaires, on est souvent mutés – j’ai déménagé vingt-trois fois dans ma carrière – et on n’a pas l’occasion de s’acheter un logement pour nos vieux jours. On s’est fait manipuler », raconte une gradée qui, par l’intermédiaire d’une amie, épouse d’un membre de l’état-major, a acquis, en 2005, un petit appartement à Limoges. « On l’a revendu en 2017, douze ans plus tard, à la moitié du prix d’achat, et on doit encore 10 000 euros à la banque. Claudy Giroz nous a soutenus, son combat est juste, c’est une juste ! », juge-t-elle.
    Le système Ommium se révèle diabolique, puisque l’acheteur piégé n’ose pas se retourner contre son vendeur qui est un proche, un parent, un collègue, voire un supérieur hiérarchique – a fortiori un militaire, tenu au devoir de réserve. Souvent, cela a créé des brouilles définitives entre amis et semé du désespoir jusqu’au cœur des familles.

    Les séquelles sont loin de n’être que financières.
    Depuis la cave de sa maison transformée en bureau tapissé de milliers de dossiers, Claudy Giroz conseille les plaignants, les écoute, les soutient, sans oublier de répondre aux sollicitations des journalistes, parvenant à elle seule à donner un réel écho médiatique à son combat. Mais cela lui a valu, de la part d’Omnium, de nombreux procès en diffamation ou en dénigrement, relancés à l’occasion de chaque émission de télévision (dix-huit en tout), de radio, d’article de journaux ou de blogs sur Internet.

    « En dix ans, j’ai été convoquée plus de 90 fois devant des tribunaux, raconte-t-elle, au pénal, au civil, en première instance, en appel et jusqu’en Cassation, à Nanterre, plusieurs fois à Paris, Versailles, Toulouse, Montpellier, Bonneville, Chambéry, sans compter la valse des huissiers qui venaient frapper chez moi. »

    « Maladresse »
    Elle a toujours été relaxée au pénal et n’a été condamnée qu’à deux reprises au civil, une fois à 1 euro symbolique, et une autre à verser 3 000 euros de dommages et intérêts au promoteur pour l’avoir menacé de dénonciation à la presse s’il n’indemnisait pas ses clients. « Une maladresse », déclarait, lors d’une audience à Paris, Me Yves Baudelot, l’avocat, à partir de 2010, de Claudy Giroz. « Ce ne sont pas tant les frais de justice que les déplacements et frais d’hôtels et l’impossibilité de travailler pour gagner ma vie qui ont plombé mes finances », explique-t-elle aujourd’hui, épuisée par ces années de tribulations stressantes.

    « Claudy Giroz ne sait pas refuser d’aider quelqu’un qui appelle au secours – près de 40 000 personnes en douze ans –, elle nous écoute, nous conseille, nous adresse des documents, nous communique des noms d’avocats… », raconte Jacky Lépinay, ingénieur, lui aussi pris, en 2007, dans la nasse d’un investissement locatif déficitaire et aujourd’hui à l’initiative d’une cagnotte en ligne – qui totalisait déjà, le 12 février, plus de 9 000 euros – pour aider la lanceuse d’alerte à sortir de cette mauvaise passe.

    Grâce à l’action de l’ADIM, la loi a déjà évolué puisque, depuis 2014, les nouveaux avantages fiscaux Duflot puis Pinel sont circonscrits aux villes où existe une demande locative avérée.
    Mais l’énorme contentieux de la défiscalisation immobilière, bien décrit dans deux ouvrages, Défiscalisation ou défricalisation de Claudy Giroz (Porte Voix Editions, 2012) et Robien, Sellier… Ruinés ! Le plus grand scandale de l’après-guerre, d’Erwan Seznec (Le Seuil, 2013), qui évoque, lui, 50 000 dossiers, n’en finit pas d’encombrer nombre de tribunaux de grande instance de France.

    #dette

    Omnium Finance ou les dérives de la défiscalisation , Isabelle Rey-Lefebvre, 20 septembre 2010

    Basé à Toulouse, ce spécialiste de l’#immobilier locatif fait l’objet d’une enquête judiciaire pour escroquerie, faux en écriture et usage de faux

    Une véritable industrie de la défiscalisation immobilière s’est développée grâce aux avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans un logement neuf destiné à la location. Le dispositif Robien a suscité, entre 2003 et 2008, l’édification de près de 350 000 logements ; le dispositif Scellier, qui a pris sa suite, a permis d’en construire 65 000, en 2009. Des promoteurs se sont spécialisés dans ce créneau, proposant des packages où l’investisseur achète un logement, sa gestion locative et les assurances pour loyers impayés ou vacance. Avec cet argument décisif : « On s’occupe de tout ! »

    Basée à Toulouse, la société Omnium Finance a été créée par Xavier Chausson en 1992. C’est l’un de ces défiscalisateurs en série, qui dit avoir commercialisé à ce jour 25 000 logements. Elle fait l’objet d’une enquête judiciaire pour escroquerie, faux en écriture et usage de faux, confiée au juge d’instruction toulousain Philippe Guichard. Deux de ses collaborateurs, Jérôme Dumort, directeur général d’Omnium Courtage, filiale plaçant des assurances-vie, et Pascal Berthomieu, directeur commercial aujourd’hui parti s’occuper d’une antenne canadienne, ont été mis en examen en juin 2010.

    La justice soupçonne une #escroquerie à l’assurance sur certains contrats d’assurances loyers impayés souscrits auprès du GAN, qui s’est porté partie civile. Dans nombre de résidences, les appartements, une fois livrés, ne trouvaient pas de locataire. Or, pour faire jouer l’avantage fiscal, le logement doit être loué douze mois au plus tard après l’achèvement de l’immeuble (une règle assouplie en octobre 2009). Les propriétaires qui n’ont pu bénéficier de la réduction d’impôt se retournaient alors vers Omnium Finance qui a, selon son site Internet, indemnisé 650 d’entre eux, soit 2,5 % des clients, pour 7 millions d’euros.

    Mais l’enquête judiciaire a permis de découvrir qu’Omnium Gestion (la filiale administration de biens) avait, dans certains cas, tenté de faire indûment jouer l’assurance loyers impayés en produisant des baux antidatés, afin de respecter le délai de douze mois. La gendarmerie a épluché 500 baux dans 42 résidences gérées par Omnium et révélé qu’une centaine étaient faux ou antidatés, avec des taux d’anomalies pouvant atteindre 50 % dans certaines résidences.

    Sont aussi visés les procédés de commercialisation et de recrutement des vendeurs d’Omnium Finance. Le groupe a mis au point une redoutable mécanique pour recruter des milliers de vendeurs par cooptation. La méthode est de solliciter collègues, amis, famille, même sans expérience dans l’immobilier. Ce recrutement « sur un territoire relationnel » est revendiqué par la société, qui forme elle-même ses conseillers qui ne sont pas salariés mais vendeurs #indépendants. Jean-Pierre Astruc a témoigné, le 4 mai 2010, devant le tribunal de grande instance de Paris, lors d’un procès en diffamation lancé par Omnium : « On est convoqué dans un grand hôtel pour deux jours de formation. On nous inculque une méthode de vente avec des phrases-clés pour contrer les objections des futurs acquéreurs, puis le formateur nous invite à lister toutes les personnes de notre entourage à qui l’on peut proposer un logement et à démarrer notre activité sans attendre la carte professionnelle d’agent immobilier. »

    Omnium propose aussi des #assurances-vie, ce qui suppose que ses vendeurs aient le statut de conseiller en investissement financier, qui s’obtient après cent cinquante heures de formation."A l’issue d’un stage succinct, le formateur nous remet un questionnaire à choix multiples, mais nous souffle les bonnes réponses. Pas étonnant que tous les stagiaires aient réussi l’examen, et se soient vu remettre une attestation", poursuit M. Astruc. Ce document vise à remplir les exigences de la réglementation du statut de conseiller en investissements financiers (CIF).

    La vente des logements se fait en général par démarchage auprès des proches du conseiller, qui touche une commission de 3 % à 6 %. La plupart des conseillers ne vendront qu’un ou deux lots, mais celui qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 480 000 euros, un seuil qui peut être atteint avec deux ou trois opérations, accède au statut de « manager ». Il peut alors recruter d’autres vendeurs, les parrainer et percevoir des commissions sur les transactions conclues par ses filleuls. Les meilleurs grimpent dans la hiérarchie et deviennent manager « étoile », « planète », puis « constellation » et enfin « galaxie » ! Ils peuvent alors percevoir plus de 400 000 euros par an.

    Au plus fort de l’activité, en 2007, Omnium a compté jusqu’à 3 500 conseillers vendeurs coiffés par 115 managers « galaxie », dont beaucoup sont d’ailleurs d’anciens du « Groupement », la société Groupement des professionnels du marketing (GPCM), un réseau qui a mis au point ces méthodes de vente et a déposé le bilan en 1999 à la suite d’une plainte pour escroquerie.

    Il n’est pas étonnant qu’avec une telle force commerciale, le groupe ait pu écouler des milliers de logements à des prix bien au-dessus du marché, car il faut rémunérer les multiples niveaux de vendeurs.
    Le groupe est, en outre, assigné au civil par des milliers de clients s’estimant lésés. Beaucoup des plaignants sont membres de l’Association de défense des investisseurs et mandataires (ADIM), qui regroupe les représentants d’une centaine de résidences Omnium fédérant chacune entre 12 et 230 copropriétaires.

    Quant à M. Chausson, PDG d’Omnium, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, il cherche à se désengager et à se recentrer sur la promotion. La filiale d’administration de biens, Omnium Gestion, aujourd’hui rebaptisée Jyloge, a été cédée en 2009 au groupe Urbania, visé, lui, par une information judiciaire.

    Omnium combat pied à pied ses détracteurs , I. R.-L., 20 septembre 2010

    UNE INTENSE guerre d’influence dans les médias et les prétoires oppose la direction du groupe Omnium et son président, Xavier Chausson, à Claudy Giroz, qui fut conseillère dans le groupe, d’août 2005 à décembre 2007, avant de réaliser qu’elle avait entraîné des investisseurs dans de mauvaises affaires, en raison de la qualité des résidences, de leur prix et de leur implantation.

    Le 13 décembre 2007, Omnium Finance met fin à la collaboration de Mme Giroz, qui réclamait l’indemnisation de ses clients et 500 000 euros de préjudice, en menaçant de porter plainte et de déclencher « un tsunami médiatique en France et en Allemagne pour révéler les agissements du groupe ».

    Cela lui a valu d’être condamnée pour chantage, le 30 mars 2009, par le tribunal correctionnel de Toulouse, jugement cassé en appel le 29 juin 2010. Mme Giroz a aussi été condamnée pour dénigrement, le 19 septembre 2008, par le tribunal de Bonneville, décision confirmée par la cour d’appel de Chambéry et faisant l’objet d’un pourvoi en cassation. S’estimant victime d’une entreprise de déstabilisation, Omnium a intenté sept procédures contre Mme Giroz, dont les ressources sont limitées : « Avec l’ensemble des procès liés à cette affaire, j’en suis à 56 audiences, civiles et pénales, à Paris, Toulouse, Bonneville, Chambéry, 72 visites d’huissiers... Récemment encore, Omnium m’a attaquée pour diffamation mais a été débouté, le 8 juin 2010, une décision aujourd’hui en appel. »

    La bataille se joue aussi sur Internet, où le défiscalisateur traque sites, blogs, forums le mettant en cause. Il a réclamé par voie de justice à Google, Free et JFG Networks de livrer l’identité de ses détracteurs et de bloquer leurs contributions. Cette procédure a pour le moment échoué en première instance, mais Omnium poursuit en appel. La bataille continue.

  • Stratégie d’Orange pour racketter ses utilisateurices

    Contrat pour faire installer la fibre du 2 octobre

    Les pauvres types sous traitants d’Orange qui sont venus installés la fibre ont repoussé leur venue durant 15 jours, retard, pas possible de garer l’engin, réserver la place devant, on a pas d’échelles, bref, jusqu’à ce que je ne puisse plus me rétracter. Puis ils ont commencé à poser la fibre optique en faisant le tour de chaque porte car poser le cable droit eut été trop simple, avec deux relais car c’était trop court, au dehors ça touchait presque les camions dans la rue, la voisine a commencé à gueuler qu’elle ne voulait pas de fil à linge devant sa fenêtre ni au-dessus de la porte d’entrée. Les gars ont reconnus que c’était foireux et sont revenus une semaine après (le lendemain c’était trop simple) ils proposaient cette fois la pose en tyrolienne. La voisine a hurlé que ce n’était pas ce qu’on avait prévu, ils ont tout démonté. Sauf que le 16 octobre ils avaient signé à ma place (c’est plus drôle puisque j’avais refusé de signer l’installation pourrie) donc Free m’a coupé internet et le téléphone automatiquement.
    Je passe le fait qu’ils sont repartis en abimant le portail de l’immeuble parce que leur engin était trop court pour agir de la rue. A cette date, on est déjà le 23 octobre. J’ai plus d’internet et plus de fixe, le portable me sert donc pour communiquer.
    J’ai fait des photos, et des pieds et des mains, compter 40h, soit une heure par jour pendant deux mois, des écrits, des passages en #boutique_orange, des tchats vains avec le service commercial, USANT.
    Et puis, ayant épuisé presque toutes mes ressources le 23 novembre une nouvelle équipe vient infine me « réparer » la fibre internet que je n’ai pas. Les gars mettent à peine 2h pour tout installer et en plus ça marche.
    Sauf qu’évidemment mon forfait portable a explosé et qu’Orange fait encore tout pour ne pas me rembourser les 152€ qu’ils m’ont ponctionné en plus. Me faisant des promesses puis se rétractant, une véritable organisation de la malhonnêteté. J’avoue que la stratégie de réduire les services internet pour faire exploser la facture du téléphone portable est bien rodée.
    En attendant que cela se règle voici tout de même ma menace mise à exécution, je publie mon expérience passionnante sur internet :p
    #Orange_voleur #arnaque_orange et aussi #libéralisme_ras_le_bol

    Donc méfiez vous les ami·es !

  • « On a un super président » : le plaidoyer pro-Macron du patron de Free Xavier Niel
    https://www.europe1.fr/societe/le-plaidoyer-pro-macron-du-patron-de-free-xavier-niel-on-a-un-super-presiden

    « Je ne suis pas à la mode en disant cela, mais je crois qu’on a un super président, qui est capable de réformer la France. » Alors qu’Emmanuel Macron est en fâcheuse posture, critiqué de toutes parts en pleine crise des « gilets jaunes », il peut compter sur le soutien de Xavier Niel, PDG fondateur du groupe Iliad, maison-mère de Free. Au micro de Nikos Aliagas jeudi matin sur Europe 1, il s’est lancé dans un plaidoyer en faveur du chef de l’État.

    Macron fait des « lois fantastiques ». « Il faut qu’il réforme la France de tous les côtés. On a le sentiment qu’il l’a fait uniquement pour les plus aisés. Mais il est en train de faire des lois fantastiques », assure Xavier Niel, qui a vu en 2018 sa fortune estimée à 7 milliards d’euros contre 6,6 en 2017, faisant ainsi de lui la huitième fortune française.

    Et d’illustrer : « Aujourd’hui, en France, j’ai gagné beaucoup d’argent. Si je veux donner cet argent à des fondations le jour où je ’dors’, je n’en ai pas la possibilité. Ils (Emmanuel Macron et son gouvernement) sont en train de travailler sur une loi pour des gens comme moi, qui permet de redistribuer s’ils le souhaitent. Il crée des choses qu’aucun président ou aucun gouvernement n’a eu envie de faire. »

    • Pendant ce temps là, Hauts de France : Télécom Que se passe-t-il chez Free ? Des dizaines d’abonnés Nordistes appellent à l’aide B.T. - la voix du nord - 7 Décembre 2018
      http://www.lavoixdunord.fr/502864/article/2018-12-07/que-se-passe-t-il-chez-free-des-dizaines-d-abonnes-nordistes-appellent-

      Alors que l’opérateur vient d’annoncer une nouvelle #Freebox, à un tarif premium de 60 euros par mois, ses services fonctionnent de façon erratique pour ses abonnés du Nord et du Pas-de-Calais.

      Alors que #Xaviel_Niel croquait la nouvelle Freebox Delta au siège de #Free à Paris, des dizaines, peut-être des centaines d’internautes du Nord et du Pas-de-Calais s’arrachaient les cheveux en tentant d’utiliser, normalement, les infrastructures du trublion des télécoms.

      Les problèmes semblent nombreux et très divers. Certains internautes n’arrivent plus à se connecter à #internet, d’autres n’ont plus de télévision ou encore mettent un temps infini à charger une page.
      L’une des journalistes de La Voix du Nord, habitante de Lille Centre, touchée par ce problème témoigne : « Le réseau ne fonctionne plus depuis trois jours. Une fois sur deux, les pages ne se chargent pas. La télévision ne fonctionne pas non plus. C’est pareil chez mon ami qui habite Lille-Sud. J’ai essayé de brancher et débrancher la freebox, mais cela n’a pas fonctionné. Je n’essaye même plus de contacter le service client. Ils sont injoignables et on y passe trop de temps »

      Difficile, ce vendredi soir, de savoir combien de personnes sont touchées par ce problème. Mais les défaillances de l’opérateur semblent massives dans la métropole lilloise, car les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux (vous pouvez d’ailleurs contacter en cliquant ici La Voix du Nord pour vous faire connaître). « 3 jours que ça rame… arrive a ouvrir une page internet 1 fois sur 3, pareil pour les lancements de jeux… », note une Lilloise. Un site spécialisé dans les problèmes de connexions publie une carte, difficilement vérifiable, de la situation chez Free (en orange les zones à problèmes).

      Le service communication de Free n’a pas été capable de nous répondre sur la date d’un éventuel retour à la normale, mais annonce être intéressé par les numéros d’abonnés en #galère afin de faire remonter le problème.

  • Libérez Assange avant qu’il ne soit trop tard (pétition)
    https://www.legrandsoir.info/liberez-assange-avant-qu-il-ne-soit-trop-tard-petition.html

    (traduction) Julian Assange est un citoyen australien qui a été détenu « arbitrairement » pendant plus de 6,5 ans et qui plus récemment a subi à ce jour plus de 231 jours de torture sous la forme d’un isolement continu. Privé de soleil, de contact avec le monde extérieur et de soins de santé adéquats. Le 5 février 2016, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a déterminé que la « détention arbitraire » de Julian Assange devait cesser et que M. Assange devait avoir droit à une indemnisation". (Source https://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=17012&LangID=F)

    Julian Assange n’a été inculpé d’aucun crime. Julian Assange est un journaliste qui n’a jamais publié de nouvelles incorrectes. Julian Assange est un journaliste international primé et respecté.

    Nous demandons respectueusement au Premier ministre et/ou au ministre des Affaires étrangères du gouvernement australien d’intervenir dans ce cas de détention arbitraire déclarée comme telle par l’ONU d’un citoyen australien et d’assurer la liberté de Julian Assange de sortir en toute sécurité de l’ambassade d’Équateur et de rentrer chez lui en Australie ou dans tout autre pays où Julian Assange souhaite se rendre. Nous demandons en outre respectueusement au Gouvernement australien, lorsqu’il peut exercer une influence auprès de pays amis, de veiller à ce qu’aucun ordre d’extradition ne soit appliqué à Julian Assange par un pays tiers et porter atteinte à sa liberté de circuler et son existence.

    SIGNER ICI : Free Julian Assange, before it’s too late https://www.change.org/p/free-julian-assange-before-it-s-too-late
    ou AUTRE EN FRANCAIS : N’abandonnons pas Julian Assange aux mains de ses bourreaux https://www.change.org/p/emmanuel-macron-n-abandonnons-pas-julian-assange-aux-mains-de-ses-bourreaux

    #Julian_Assange

  • Tunisia: Privacy Threatened by ‘Homosexuality’ Arrests

    Tunisian authorities are confiscating and searching the phones of men they suspect of being gay and pressuring them to take anal tests and to confess to homosexual activity, Human Rights Watch said today. Prosecutors then use information collected in this fashion to prosecute them for homosexual acts between consenting partners, under the country’s harsh sodomy laws.

    “The Tunisian authorities have no business meddling in people’s private sexual practices, brutalizing and humiliating them under the guise of enforcing discriminatory laws,” said Amna Guellali, Tunisia director at Human Rights Watch. “Tunisia should abolish its antiquated anti-sodomy laws and respect everyone’s right to privacy.”

    Human Rights Watch spoke with six men prosecuted in 2017 and 2018 under article 230 of the penal code, which punishes consensual same-sex conduct with up to three years in prison. One person interviewed was only 17 years old the first time he was arrested. Human Rights Watch also reviewed the judicial files in these cases and five others that resulted in prosecutions under either article 230 or article 226, which criminalizes “harming public morals.” In addition to violating privacy rights, these cases included allegations of mistreatment in police custody, forced confessions, and denial of access to legal counsel.

    Police arrested some of these men after disputes arose between them or after neighbors reported them. Two had gone to the police to report being raped.

    Some of the men spent months in prison. At least three have left Tunisia and applied for asylum in European countries.

    K.S., a 32-year-old engineer, entered a police station in Monastir in June 2018 to file a complaint of gang rape, and to get an order for a medical examination of his injuries. Instead of treating him as a victim, he said, the police ordered an anal test to determine whether K.S. was “used to practicing sodomy.” “How they treated me was insane,” K.S. told Human Rights Watch. “How is it their business to intrude into my intimate parts and check whether I am ‘used to sodomy’?”

    In another case, a 17-year-old was arrested three times on sodomy charges and was forced to undergo an anal examination, as well as months of conversion therapy at a juvenile detention center. Both harmful practices are discredited.

    Tunisian prosecutors have relied extensively in recent years on forced anal examinations to seek “evidence” of sodomy, even though the exams are highly unreliable and constitute cruel, degrading, and inhuman treatment that can rise to the level of torture.

    On September 21, 2017, during the Universal Periodic Review at the United Nations Human Rights Council, Tunisia formally accepted a recommendation to end forced anal exams. However, Tunisia’s delegation stated: “Medical examinations will be conducted based on the consent of the person and in the presence of a medical expert.” This stance is not credible because trial courts can presume that a refusal to undergo the exam signals guilt, Human Rights Watch said. Tunisia should abandon anal exams altogether.

    Prosecutions for consensual sex in private and between adults violate the rights to privacy and nondiscrimination guaranteed by the International Covenant on Civil and Political Rights, to which Tunisia is a party. The United Nations Human Rights Committee, which monitors compliance with the covenant, has stated that sexual orientation is a status protected against discrimination. The UN Working Group on Arbitrary Detention has found that arrests for same-sex conduct between consenting adults are, by definition, arbitrary.

    Tunisia’s 2014 constitution, in article 24, obliges the government to protect the rights to privacy and the inviolability of the home. Article 21 provides that “All citizens, male and female, have equal rights and duties, and are equal before the law without any discrimination.” Article 23 prohibits “mental and physical torture.”

    The Code of Criminal Procedure prohibits house searches and seizure of objects that could serve a criminal investigation without a judicial warrant, except in cases of flagrante delicto, that is when catching someone in the act.

    Article 1 of Law No. 63 on the protection of personal data stipulates that “every person is entitled to the protection of their personal data and privacy of information, viewed as a fundamental right guaranteed by the constitution. This data can only be used with transparency, loyalty and respect for the dignity of the person whose data is subject of treatment.” However, neither Law No. 63 nor any other domestic law regulates the conditions for seizing private data during a police investigation or its use.

    On June 12, the Commission on Individual Freedoms and Equality, appointed by President Beji Caid Essebsi, proposed, among other actions, to decriminalize homosexuality and to end anal testing in criminal investigations into homosexuality. It also proposed criminalizing the unlawful “interception, opening, recording, spreading, saving and deleting” of an electronic message.

    On October 11, 13 members of the Tunisian Parliament introduced draft legislation for a code on individual freedoms. It incorporated several proposals from the presidential commission including abolition of article 230.

    Parliament should move quickly on this draft legislation and abolish article 230, Human Rights Watch said. It should enact a law that effectively protects people’s privacy, through regulating the seizure and use of private data during criminal investigations, with consequences if such a law is violated.

    The Justice Ministry should meanwhile direct public prosecutors to abandon prosecutions under article 230. The Interior Ministry should investigate reports of the ill-treatment of people arrested based on their gender identity or sexual orientation.

    Human Rights Watch conducted face to face interviews with men in Tunisia and phone interviews with men who fled to European countries. Pseudonyms have been used to protect their privacy.

    Shams and Damj, local LGBT rights groups, provided assistance.

    Accounts by Men Prosecuted

    K.S., 32, engineer

    K.S. used to work for an international company in Tunis. He said that on June 8, he went to spend the weekend in at a friend’s house in Monastir, a coastal city. He had earlier chatted with a man from Monastir on Grindr, a social network application for gays. They made a date and they met that day in a café. The man invited K.S. to his house, but once there, the man became aggressive and showed K.S. a police badge. Two other men arrived, and they started insulting him, calling him “sick.” “One said, ‘You people of Loth [a demeaning term derived from the Biblical and Quranic story of Lot], you deserve to be killed, you are like microbes.’”

    They punched and slapped him on the face, he said. Then the man who had invited him said, “We will show you what sodomy is like.” The men then forced him to take off his clothes and bend over. Two of them held K.S. by the arms while the third inserted a baton in his anus. “It was unbearable, I felt that I will faint,” K.S. said. They finally let him leave.

    I was shivering and bleeding [when I reached my friend’s house]. The next day, I went to Fattouma Bourguiba hospital in Monastir. I just wanted to get medical treatment and to check that I did not have internal hemorrhaging.

    But, he said, the doctor refused to examine him without a police order:

    I went to the Skanes district police station in Monastir, to try to get the requisition order. I did not want to tell the police the full story, so I just said that three men had raped me. The policeman who was typing my statement left the room at some point, and that’s when I saw on the screen that he was instructing the doctor at Fatouma Bourguiba hospital to examine whether I am ‘used to practicing sodomy.’ I felt the blood freeze in my body.

    Human Rights Watch reviewed the June 9 police requisition order, in which the chief instructs the doctor to examine whether K.S. was “used to practicing sodomy” and whether he was victim of anal rape.

    K.S. said that, when the policeman returned to the office, K.S. asked if he could leave. The policeman replied: “And go where? You can’t leave before we check what kind of stuff you do.” The policeman called for a patrol car to drive K.S. to the hospital.

    The doctor told me that he has a requisition order to perform an anal test. “We want to check whether this is a habit,” he said. I was terrified. I told him that I didn’t want to do the test. But he insisted that he had to perform it. He told me to remove my pants and assume a prayer position [on hand and knees] on top of the medical bed. He put on gloves and started to examine me with his fingers. As soon as he did, I felt sick and told him I wanted to go to the toilet. I wanted to stop this humiliation. He let me go. I managed to avoid the policemen who were waiting for me in the corridor and left the hospital. Once in the parking lot, I started running until I felt safe, and then went to my friend’s house.

    K.S. said he took a flight on June 13 to Belgium, where he has filed a request for asylum.

    K. B., 41, documentary filmmaker

    K.B. spent 13 months in pretrial detention on accusation of sodomy and unlawful detention. He is married and the father of an 8-year-old girl. He told Human Rights Watch that on March 3, 2017, at around 9 p.m., he went to downtown Tunis for drinks. While he was sitting in a bar, S.Z., a young man, approached him. They chatted for a while, then K.B. invited him to his place. He said that, after having sex, he went to the kitchen to prepare some food. When he came back to the living room, he caught the man stealing money from his wallet. K.B. tried to force him out of his apartment, but the man locked himself in a bedroom, went to the balcony, and screamed for help. Policemen arrived, arrested them, and took them to the Aouina district police station.

    Police treated me with contempt. The first question the interrogator asked was whether I had sex with S.Z. I denied it categorically and told him we only had drinks together. But he said that S.Z. had confessed. The interrogator asked me: “Aren’t you ashamed of yourself?”
    K.B. said the police at the station confiscated his phone and looked at his social media history and his photo archives. They switched the phone off and did not allow him to call his family or a lawyer. They presented him with a statement to sign, but he refused. At 4 a.m., they transferred both men to Bouchoucha detention center. Later that morning, the police took the men to the Tunis first instance court, where a prosecutor ordered them to undergo an anal test. The police took them to Charles Nicole hospital, K.B. said, where he refused the test. “The idea of them intruding into my intimacy and into my body was so humiliating to me.”

    He was returned to detention and after a few weeks decided to undergo the test in the hope that negative results would prove his innocence. He said he informed the investigative judge during a hearing and the judge issued a requisition. Police officers took him again to Charles Nicole Hospital.

    It was the worst thing that ever happened to me. The doctor asked me to strip and get on the examination table. He asked me to bend over. There was one policeman in the room and one medical assistant, watching. The doctor put one finger into my anus and moved it around. I was so ashamed. It was very dehumanizing.

    K.B. said that even though the test result was negative, the investigative judge indicted him for sodomy. The order referring the case to trial said that the time elapsed between the alleged act and the test prevented the court from ruling out that K.B. was “used to the practice of sodomy.”

    In May 2018, 13 months after the court placed K.B. in pretrial detention, it acquitted and freed him.

    In the indictment, the investigative judge wrote that S.Z. had confessed to the police to “committing the crime of sodomy in exchange for money” and that he admitted that he “approached and dated men he met via Facebook.” The judge quotes the police report, which describes in crude terms the sexual intercourse between K.B. and S.Z. The judge also states that K.B has denied the accusation of sodomy, and instead stated that he and S.Z. were only having drinks at his place and did not have sex.

    The investigative judge notes that S.Z. later retracted his confession and says that he gave instructions for the forensic doctor in the Charles Nicole Hospital to administer an anal test to determine whether K.B “bore signs of the practice of homosexual activity” recently or whether he “practices sodomy in a habitual way.”

    The judge’s indictment of K. B. was based on S.Z.’s confession to the police, later repudiated, from “the circumstances of the case, which show that the two men had no other reason to go to K. B.’s house” and K. B.’s refusal to take the anal test. The judge wrote: “given that the test was performed 20 days after the reported incident, the forensic doctor was not able to find signs of anal penetration because those signs disappear five days after the act.”

    “Free” (nickname), 32, hairdresser

    Free said that on the night of April 5, 2018, he went with a female friend from Sousse to Monastir for drinks and to meet his boyfriend. When they arrived at around 9 p.m., he said, a police patrol stopped them and asked for their papers, then told the woman to accompany them to the station for further identity checks. Free waited outside the station.

    While waiting, Free received an angry message from his boyfriend asking him why he was late. Free explained where he was and snapped a photo of the station as proof. A police officer saw him and confiscated Free’s telephone, saying he had endangered state security. The officer took him to an interrogation room, where another officer handcuffed him to a chair. An officer searched the phone and finding nude photos of Free, then searched his social media activity and read the conversations he had with men on gay dating apps and his chats with his boyfriend on Facebook Messenger, some of them sexually explicit.

    Free said that the police officer turned to him and said, “I hate you, you sodomites. You will have to pay for your depravity.” Other police officers in the room insulted Free, he said. The officer interrogated him about his sexual activity, wrote a report, and told him to sign it. When Free refused, a policeman slapped him in the face and said, “Ah, now you are trying to be a man. Just sign here, you scum.” Free signed the report without reading it.

    At no point during the interrogation did the police advise Free of his right to speak to a lawyer. At around midnight, they moved him into a cell, where he spent the night. The following day, he was taken before a prosecutor, who charged him with sodomy but decided to release him provisionally pending trial. On June 6, he appeared before the first instance court in Monastir. The presiding judge closed the courtroom to the public.

    The first question he asked me was whether I am used to the practice of sodomy. I told him I was not. He asked the question again, then asked, “Then why did you confess?” I answered, “Because the police forced me to.” The judge asked, “But if you are not a sodomite, why do you dress like this, why do you look like one of them?”

    He said the judge adjourned the trial to June 14, when he convicted Free and sentenced him to a four-months sentence with probation, based on his phone conversations and his forced confession. Free has appealed.

    M. R., 26, paramedic

    M.R. worked in a hospital in Tebourba, a city 40 kilometers west of Tunis. He fled to France and applied for asylum after being charged under article 230 and granted pretrial release.

    M.R. said he had always hidden his sexual orientation because of severe social stigma. In November 2017, he chatted with a man on Facebook. The man, called A.F., sent him photos, and they decided to meet. When they did, M.R. realized that the photos were fake and told A.F. that he would not have sex with him. A few days later, on November 28, A.F. banged on his door at around 4 a.m. Fearing scandal, M.R. opened the door to find A.F. drunk and wielding a knife. A.F. slapped him on the face, ordered him to remove his clothes, and raped him, he said, threatening to cut his throat. After a few hours, A.F. told M.R. to buy A.F. cigarettes. M.R. went to the Tebourba police station and filed a rape complaint.

    When I told the police officers about the rape, they asked me how I knew the man and how we met. I dodged the questions, but they insisted. I told them that I am gay, and their behavior changed instantly. The station chief said: “Ah, so you were the one who initiated this, you are an accomplice to the crime, there is no rape here – you deserve this.” Then, he handed me a requisition order and told me to go get an anal test the following day at Charles Nicole Hospital.

    The police interrogated M.R., then accompanied him to his apartment, where they arrested A.F. The police told M.R. to undergo the anal examination, then report to the First Instance Court in Manouba. M.R. consulted the nongovernmental association Shams, which defends sexual minorities, and decided to skip the anal test. When he reported to the court, the investigative judge treated him as a criminal, not a victim. M.R. said:

    He asked questions about my sex life and when I started practicing sodomy with other men. He said that I deserved everything that had happened to me and that I should be ashamed of myself.

    M.R. said that the judge charged him with sodomy and granted him pretrial release. A.F. was kept in custody and charged with sodomy and rape.

    The indictment of M.R., prepared by the investigative judge and dated December 13, 2017, provides purported details from M.R.’s intimate life, including confessions that he is gay. The indictment also relies on the confession from A.F. and cites a condom seized at M. R.’s house as evidence.

    M.R. said that, three days after the encounter with A.F., he reported to work at the hospital. The director handed him a dismissal notice on the grounds that he was facing trial.

    I had to go back to my family’s place, as I had no salary anymore. It was like living in a prison. My father and older brother beat me many times, my father even burned me with a cigarette. They did not allow me to go out, they said they were ashamed of me.

    Having lost everything, he left Tunisia for France.

    I had no other choice, I felt rejected by everyone, my family, society, my colleagues. And I was afraid of going to prison.

    Mounir Baatour, M.R.’s lawyer, told Human Rights Watch that the case is stalled in the first instance court in Manouba, and has yet to go to trial. On May 15, 2018, indictment chamber sent the indictment to the cassation court for a legal review, which is pending.

    R. F., 42, day laborer, and M.J. 22, unemployed

    On June 12, 2018, police in Sidi Bouzaiane arrested R.F. and M.J. after R.F. went to the police to say that M.J. had refused to leave R.F.’s house.

    M.J. said that the police came to his house and took both men to the police station at around midnight. They interrogated them in the same room, asking them how they met. A police officer took R.F.’s phone and watched videos stored on it, then said to R.F., “So you are a miboun [a degrading term for gay]. M.J. said:

    One of the four officers present during interrogation slapped R.F. on the face. Then he turned toward me and asked, “So what were you both doing in the house? I’m sure you were having sex, so you too must be a miboun. You are staining this country,” he said.

    M.J. said that policemen beat him on his face, head, and back. When the police finished the interrogation at 3 a.m., they presented a written report and told M.J. to sign it. He said he asked to have a lawyer first, but they refused to let him call one and insulted him. He signed the report.

    The police report, reviewed by Human Rights Watch, states that neither man requested a lawyer. R.F.’s purported statement, as the police recorded it, describes in graphic terms how he habitually practices sodomy and has sex with men. The police report states that officers searched R.F.’s smartphone and found videos of R.F. having sex with men. The police confiscated his phone, the report says, as “evidence of the crime.”

    Two days after the arrest, M.J. said, he and R.F. appeared before a prosecutor, who asked them: “Aren’t you afraid of God’s judgment?” He ordered pretrial detention, and they were sent to the Sidi Bouzid prison. M.J. said that one of the prison guards harassed him and asked him vulgar questions such as: “How you do this? Are you getting fucked for money? Why are you fucking men? Aren’t there enough women to fuck in this country?”

    He said he was put in a cell with 100 other men, who seemed to have been informed about his “crime.” Over the following days, his cellmates insulted, beat, and sexually harassed him. He said that one night, he refused to have sex with the cell “strongman”, so the man and two others beat him. He said they held his arms, while the strongman slapped him on the face and punched him on the chin.

    After a week in detention, he appeared before an investigative judge, who asked him about his sexual behavior. M.J. said he admitted that he is gay. He said he had done nothing wrong, but the judge replied, “You are harming society.”

    The first instance court in Sidi Bouzid sentenced the two men on June 12 to three months in prison for sodomy. The appeals court upheld the sentence.

    S.C., 24 and A.B., 22

    Police arrested S.C. and A.B. in Sousse on December 8, 2016, when they were allegedly caught committing sodomy in public. They were sentenced, on March 10, 2017, to eight months in prison under article 230 of the penal code and not on charges related to public indecency. The police report describes their sexual intercourse in detail and concludes that S.C. “committed active sodomy,” while A.B. was a “passive sodomite.”

    The judgment from the first instance court in Sousse, which Human Rights Watch reviewed, states that both denied committing sodomy or being homosexuals. It states that they were both subjected to anal examinations on December 9, 2016, that turned out “negative.” The judge concluded that: “the results of the anal tests cannot exonerate the accused of the crime, especially given that the [tests] were performed sometime after the facts.” The court based the guilty verdict only on the declarations by police officers and wrote that: “it is appropriate to sentence them to eight months as an adequate and dissuasive sentence proportional to the offense that they have committed.”

    A.C., 18, student

    A.C. was arrested three times for sodomy. The first time was in August 2017, when he was 17. Police forces arrested him at his house after his two sisters denounced him as gay and took him to the Kasba police station in Tunis. He said that they interrogated him extensively about his sexual orientation and took his smart phone and searched his personal data. The next day, they took him to a forensic doctor in the Charles Nicole hospital for an anal examination. He said he did not have a lawyer and that the police did not inform him of his right to have one.

    I did not understand what was going on. The police told me that the test is mandatory. The doctor told me to go on an examination bed and to bend, and then he inserted his fingers in my insides. The doctor did not explain what the test is about.

    A.C. said he was released without charge after spending two days in the Kasba police station.

    On May 15, 2018, he went to the police station in Sijoumi, in Tunis, in response to a summons. He said police officers told him his family had filed a complaint and questioned him for almost four hours. A.C. confessed to being gay. The police took him to Bouchoucha detention center in Tunis, where he spent the night. The next day, May 16, he appeared before the Tunis first instance court in Sidi Hassine, where an investigative judge interviewed him. The judge asked him: “Why are you like this? Don’t you know that what you’re doing is haram [forbidden under Islam]?”

    I told the judge that I didn’t break any laws, that what I do is my personal business. I did not hurt anyone. This is my private life and should not be the concern of anyone else.

    He said the judge ordered his detention for two months in a juvenile rehabilitation center, as he was still a minor, and forced him to undergo “conversion therapy,” a thoroughly discredited method to change someone’s sexual orientation or gender identity. At the center, a psychiatrist visited him twice, telling him that “he should work on changing himself and his mind.” He appeared before another investigative judge, on June 25, who released him.

    A.C. said that on September 2, he was running some errands with his boyfriend when the police stopped them and asked for their identity cards. The police told A.C. that his family had filed a complaint against him. They took him to Hay Hlel police station in Tunis, where they questioned him about his sexual life, confiscated his phone, and looked at his photos and personal conversations. A prosecutor issued a warrant to detain him, and he spent eight days in the Bouchoucha detention center. On September 20, he appeared before a judge, who released him without charge.

    F.B, 28; N.A, 21 and B.K., 27, day laborers

    In Sousse, a coastal city, the police arrested three men in January 2017, after neighbors complained that they suspected the men were gay. In the indictment, which Human Rights Watch reviewed, the investigative judge states that the police went to the house where the men were staying, seized their phones, on which they found “evidence that they were sodomites,” as well as “women’s clothing,” and took the men to the police station.

    The investigative judge ruled that the men harmed public morals based on the content of the seized phones and “because they dressed up like women, used lipstick, and talked in a languid way.” The police report and the indictment, which usually would include information about a judicial warrant, did not indicate that the police had one. The three men were sentenced to two months in prison for the charge of harming public morals and served their terms.

    https://www.hrw.org/news/2018/11/08/tunisia-privacy-threatened-homosexuality-arrests

    #Tunisie #homophobie #homosexualité #COI #LGBT

  • VOUS CROYEZ AVOIR RÉUSSI ! VOUS ÊTES LE PASSÉ !
    « La seule chose que vous ayez réussi à faire c’est exploiter et opprimer la majorité de la population. »

    PARIS - Près de 250 personnes ont fait irruption à la StationF à Paris, le le 7 juin 2018, troublant le cocktail marquant la fin d’une journée réunissant "l’écosystème du marketplace" sous le patronage de l’entreprise française Mirakl, qui propose des "solutions dans le e-commerce".
    La Station F, pépinière de startup comme on dit dans le jargon, fut fondée par Xavier Niel, milliardaire des télécoms avec Free, et inaugurée par le président Macron devant un parterre de cadres avec de nombreuses grandes entreprises représentées. Une phrase avait fait polémique : Macron avait évoqué « des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ».
    Les manifestants ont pu repartir à temps avant l’arrivée des CRS, il n’y a pas eu d’interpellations.

    https://youtu.be/p5cldmrVjXI

  • TOUT LE MONDE DETESTE LA START-UP NATION !
    http://www.platenqmil.com/blog/2018/06/07/tout-le-monde-deteste-la-start-up-nation

    Une visite de courtoisie à la station F aux cris de « Tout le monde déteste la start-up nation »
     
    Après la manif lycéenne et étudiante qui a ouvert cette journée de lutte du jeudi 7 juin et une manif interpro qui s’est prolongée par l’envahissement des quais de la gare de Montparnasse, deux cent travailleur.se.s en lutte, chomeur.se.s, précaires, étudiant.e.s et lycéen.ne.s ont bièvement occupé la Station F, la plus grande pépinière de start-up au monde. À l’arrivée des très nombreuses forces de police mobilisées à cette occasion, les manifestants avaient déjà quitté les lieux. Aucune arrestation pour « attroupement armé », détention de lunettes de piscine ou instruction en cours sur l’assassinat d’Henri IV n’a donc eu lieu à cette heure.
     

     
    Dans le 13e, au bord du métro aérien, une ancienne gare hors-service, autrefois propriété de la SNCF, remise à neuf par le magnat de la télécommunication Xavier Niel, patron de Free mobile : la « plus grande pépinière de start-up au monde ».
    Inaugurée le 29 juin 2017, au lendemain de sa prise de fonction, par Emmanuel Macron, avec un discours provocateur, qui cristallise l’idéologie de la « start-up nation », devant deux mille cadres dynamiques des plus grosses boites du tertiaire avancé mais aussi d’armement, provenant des quatre coins du monde : BNP, Thales, Orange, Google, Apple, Facebook, Amazon, etc.

    Quel meilleur lieu pour un envahissement après une manif auto-organisée, réunissant travailleur.se.s mobilisé.e.s, étudiant.e.s, précaires, chômeur.se.s ?

    Sur cette même action
    https://twitter.com/clprtr/status/1004869793441296384
    https://twitter.com/clprtr/status/1004855780766572545

    #occupation #luttes_sociales

  • Freeda Barre, Christine Jones, Jean Sanders, Stephen, Briget Howell, Stormy Daniels, trois fois les dernières vingt-quatre heures (Stormy Daniels, si c’est bien elle, me harcèle), Joshua, Willie Patterson, Gladys Norris, Rachel richardson, Thomas Lewis, Jill Ramirez, Sandy Austin, Nacny Turner et Dixie Rodgers m’ont écrit cette nuit pour me dire qu’avec ce simple truc je pouvais perdre 20 livres en 20 jours, que cette nouvelle recette lui avait fait perdre 10 (des livres sans doute) en déjà dix jours, et que votre meilleure défense contre une crise cardiaque venait tout juste d’être révélée, qu’il existait un remède de deux minutes pour la repousse de mes cheveux, que depuis le premier avril (ce n’est pas une blague apparemment) elle en a perdu 20 et continue d’en perdre (des livres sans doute), que le contenu de ce qui suit est explicite et donc réservé aux hommes de plus de 30 ans (Stormy Daniels), qu’en buvant ceci (deux fois par jour) j’en aurais fini avec l’obésité (je vais finir par y croire), que je peux ne plus avoir le moindre problème d’érection avec ce remède en un jour, qu’avec ce gel, je vais pouvoir faire repousser mes cheveux que ses amis et elle ont maigri de quatre tailles le mois dernier, et que je peux être dur et prêt pour le sexe en moins de 20 secondes (ça paraît rapide quand même), que cette nouvelle recette lui a déjà fait perdre 10 (des livres, je crois) le mois dernier, et que ce remède en deux minutes contre la chute des cheveux a été confirmé par plusieurs études, et le contenu de ce qui suit est classé X et réservé aux hommes de plus de trent ans ("dear Stormy, I got the message, but I ain’t that interested, sorry, yours, sincerly", j’ai fini par répondre)

    #les_poètes_du_spam

  • Les coursiers de Deliveroo et Foodora lancent la construction d’un « front » européen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060518/les-coursiers-de-deliveroo-et-foodora-lancent-la-construction-d-un-front-e

    Pendant que les coursiers à vélo belges, français ou anglais se mobilisent, leurs collègues allemands et autrichiens commencent eux aussi à s’organiser en s’appuyant sur des législations du travail un peu plus favorables. Comment organiser aux niveaux national et européen un groupe de plusieurs milliers de travailleurs free lance mal payés, isolés dans leur labeur quotidien et tenus autant que possible dans l’ignorance de leurs droits ? « À Berlin comme ailleurs, la difficulté d’organiser la (...)

    #Deliveroo #foodora #travail #travailleurs #surveillance #ReAct

  • Another Side of Feynman - Issue 59: Connections
    http://nautil.us/issue/59/connections/another-side-of-feynman

    All through a long life I had three main concerns, with a clear order of priority. Family came first, friends second, and work third.” So writes the pioneering theoretical physicist Freeman Dyson in the introduction to his newly published collection of letters, Maker of Patterns. Spanning about four decades, the collection presents a first-person glimpse into a life that witnessed epochal changes both in world history and in physics. Here, we present short excerpts from nine of Dyson’s letters, with a focus on his relationship with the physicist Richard Feynman. Dyson and Feynman had both professional and personal bonds: Dyson helped interpret and draw attention to Feynman’s work—which went on to earn a Nobel Prize—and the two men traveled together and worked side by side. Taken together, (...)

  • La science à portée de tous !

    #Jean-Claude_Marcourt poursuit la mise en place du #décret « Open Access » en Fédération #Wallonie-Bruxelles.

    Sur proposition de Jean-Claude MARCOURT, Vice-Président du Gouvernement et Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopte, en dernière lecture, le projet de décret « Open Access », un texte fondateur visant l’établissement d’une politique de libre accès aux #publications_scientifiques.

    Le projet de décret vise clairement à intégrer les institutions de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération dans le mouvement de la « #science_ouverte » , c’est-à-dire un ensemble de pratiques de la recherche scientifique basées sur l’utilisation des outils de l’Internet ; archivage numérique, copie déverouillée sur le web, etc. Le décret « Open Access » et, in fine, l’#accès_libre aux résultats de la recherche ayant bénéficié d’un #financement_public, en est le premier pilier.

    Le texte voté par le gouvernement de ce mercredi 28 février 2018 est le fruit d’un dialogue constructif instauré avec l’ensemble des acteurs, que ce soit le milieu scientifique et académique ou encore les éditeurs belges. Des balises ont été adoptées afin de répondre aux préoccupations principales exprimées par ces derniers comme, par exemple, la limitation du champ d’application du décret aux articles scientifiques paraissant dans les périodiques et non aux ouvrages édités.

    Le Ministre MARCOURT tient à préciser : « La Fédération adopte un texte fondateur qui place les institutions de recherche et d’enseignement supérieur dans le peloton de tête des institutions mondiales actives dans la « science ouverte ». Et d’ajouter : « La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève . En favorisant le partage des résultats de la recherche ayant fait l’objet d’un financement public, le décret « Open Access » permet la libre circulation du savoir, la promotion de la science et de l’innovation ».

    Concrètement, le décret prévoit que les chercheurs déposent dans une archive numérique institutionnelle leurs publications scientifiques issues de leurs recherches réalisées sur fonds publics et recommande que lors de l’évaluation des publications, de prendre exclusivement en considération, les listes générées à partir de ces archives numériques institutionnelles.

    Pour conclure, le Ministre tient à rappeler que le décret Open Access renforce la visibilité des chercheurs, de leurs travaux et des institutions d’enseignement supérieur. « Le fruit de la recherche émanant de la Fédération Wallonie Bruxelles devient accessible partout dans le monde et, plus spécifiquement, auprès des chercheurs dont les institutions ne pouvaient jusqu’ici se permettre d’acheter ces publications scientifiques. » se réjouit le Ministre. « C’est une avancée sociétale fondamentale ».

    https://marcourt.cfwb.be/la-science-a-portee-de-tous
    #open_access #savoir #université #recherche #Belgique #édition_scientifique #résistance

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • L’Open Access adopté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

      Ce mercredi 28 février, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en dernière lecture le projet de décret "Open Access" porté par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jean-Claude Marcourt.

      Le texte du décret stipule que tous les articles scientifiques subventionnés par des fonds publics devront être déposés dans un répertoire institutionnel (aussi appelé « archive ouverte »). Les insitutions devront également utiliser exclusivement les listes de publications provenant de ces répertoires pour l’évaluation des chercheurs.

      À l’Université de Liège, cette politique existe déjà depuis presque 10 ans et est mise en place via le répertoire ORBi.

      https://lib.uliege.be/en/news/l-open-access-adopte-par-le-gouvernement-de-la-federation-wallonie-bruxel

    • Attention :

      « La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève .

      En #Suisse, c’est le #golden_open_access qui est visé... ce qui n’est pas exactement dans la logique d’un accès gratuit aux résultats de recherche... mais c’est une manière de plus d’enrichir les éditeurs scientifiques prédateurs :
      https://seenthis.net/messages/651822
      #FNS

    • La #voie_verte

      La voie verte ou green open access est la voie de l’auto-archivage ou dépôt par l’auteur dans une #archive_ouverte.

      Une archive ouverte est un réservoir où sont déposées des publications issues de la recherche scientifique et de l’enseignement dont l’accès est libre et gratuit. Elle peut être institutionnelle (ex. OATAO de l’ Université de Toulouse), régionale (ex. OpenAIRE pour l’Europe), nationale (HAL pour la France) ou disciplinaire (ex. arXiv en Physique, RePEC en Economie).


      http://openaccess.couperin.org/la-voie-verte-2
      #green_open_access #archives_ouvertes #post-print #pre-print

    • ‘Big Deal’ Cancellations Gain Momentum

      An increasing number of universities are ending, or threatening to end, bundled journal subscriptions with major publishers.

      Florida State University recently announced plans to cancel its “big deal” with Elsevier, but it is far from the first university to do so.

      In recent years, there has been an uptick in the number of reports of libraries dropping their bundled journal deals with big publishers, which can cost upward of $1 million annually.

      Rather than subscribing to a large volume of journals in a publisher’s collection, often at a substantial discount off the individual list price, some institutions are choosing to pay only for the journals they determine they need the most.

      Rick Anderson, associate dean for collections and scholarly communications at the Marriott Library at the University of Utah, said that more cancellations are likely, but “how big the snowball is going to get” is an unanswered question.

      “Will big-deal cancellations continue to bubble along at a slow but steady pace? Will they peter out altogether as libraries and publishers work out new terms that allow the libraries to renew? Will more and more libraries cancel their big deals until publishers finally abandon them?” asked Anderson. “It’s impossible to say at this point; I think all three of those scenarios are possible, though I think the first two are more likely than the third.”

      Last year, Anderson published an article at The Scholarly Kitchen looking at big-deal cancellations by North American libraries. He identified 24 libraries that had canceled big deals, another four libraries that canceled but later resubscribed, and three libraries that announced cancellations but didn’t follow through.

      Also last year, #SPARC, an advocacy group for open access and open education, launched a resource tracking big-deal cancellations worldwide. Greg Tananbaum, a senior consultant at SPARC, said that there is a “growing momentum” toward cancellations.

      According to data from SPARC (which may not be comprehensive, said Tananbaum), in 2016 five U.S. and Canadian institutions announced cancellations with big publishers such as Springer Nature, Wiley, Taylor & Francis and Elsevier. In 2017, seven more North American institutions said they planned to cancel their big deals, including the University of North Carolina at Chapel Hill and Kansas State University, among others.

      Motivation for Cancellation

      Both Tananbaum and Anderson agree that one factor driving cancellations of big deals is that library budgets are not growing at the same rate as the cost of subscriptions. Given budget restrictions, “there’s just a reality that tough choices have to be made,” said Tananbaum. He added that in each of the cases documented in the SPARC tracking resource, the institutions ran “meticulous assessments” to determine the value of their current arrangements, and found that “the value was not positive.” Typically a bundled deal would allow an institution to subscribe to a couple of thousand titles for the same list price as a few hundred individual subscriptions.

      “What makes the big deal unsustainable isn’t the structure of the model, but the fact that it absorbs so much of a library’s materials budget, and the price rises steadily from year to year,” said Anderson. “That dynamic leads to an inevitable breaking point, at which the library can no longer afford to pay for it — or is forced to cancel other, equally desirable (or more desirable) subscriptions in order to keep paying for it.”

      Another factor driving cancellations is a desire among some librarians to “stick it to the publishers,” said Anderson. “There is a truly remarkable level of anger that many librarians feel towards the publishers who sell subscriptions under the big-deal model,” he said. “This makes the prospect of canceling a big deal very attractive at a political level.”

      Librarians are able to consider canceling big deals because it doesn’t mean going “cold turkey” anymore, said Tananbaum. Interlibrary loan systems can return a journal article in less than 24 hours at relatively low cost to the library, and many articles are available in open-access format for free, with tools like Unpaywall making them easy to find. If a researcher needs a paywalled paper instantly, they can still access that content, without a subscription, for around $30.

      Though it is talked about less, the ease of accessing copyrighted papers though sites such as Sci-Hub and ResearchGate have also emboldened librarians, said Joseph Esposito, senior partner at publishing consultancy Clarke & Esposito.

      Hard-Core Negotiating

      In 2015, the Université de Montréal combined usage and citations data with the results of an extensive survey of faculty and students to determine that 5,893 titles were essential to research needs at the university — accounting for 12 percent of the institution’s total subscriptions, and around a third of all titles included in big deals.

      A similar analysis has since been performed by 28 university libraries in Canada, with some “truly considering unbundling or exiting consortium negotiations to get better deals,” said Stéphanie Gagnon, director of collections at Université de Montréal.

      Gagnon and her colleague Richard Dumont, university librarian at Montréal, said that unbundling big deals was a “last resort” strategy for the institution. The institution will first offer what it considers to be a “fair price” based on the needs of the community and the publishers’ pricing, said Dumont.

      This approach “seems reasonable,” said Dumont, since four major publishers have accepted the institution’s offers — Wiley, SAGE, Elsevier and Cambridge University Press. Currently, the institution has two big deals unbundled: Springer Nature (2,116 titles canceled) and Taylor & Francis (2,231 titles canceled).

      The Taylor & Francis big deal cost Montréal around half a million U.S. dollars per year for over 2,400 titles. Per title, the average cost was around $200. But Montréal calculated that only 253 titles were being used regularly, meaning the “real” cost was closer to $2,000 per title, said Gagnon. By unbundling this deal and the Springer Nature deal, and by renegotiating all big-deal subscriptions, the institution saves over $770,000 annually, said Gagnon.

      Gagnon said she did not think teaching or research has been hindered by the cancellations, since the big deals that were unbundled did not contribute greatly to the needs of the community. Researchers can still access paywalled content they don’t have immediate access to through the interlibrary loan system. “Content is still available, with some hours’ delay,” said Gagnon.

      Value for Money

      Unlike Montréal, some institutions that have canceled big deals have not ended up saving much money, or negotiating a better deal. Brock University in Ontario, for example, canceled its big deal with Wiley in 2015, only to return a year later for the same price.

      Ian Gibson, acting head of collections services at Brock, said the Wiley cancellation was prompted by a “perfect storm” of a weak Canadian dollar and a library budget that was not increasing in line with subscription costs. “The institution had no extra funds to buffer the FX crisis, and the hole in our budget was so big that only canceling Wiley or Elsevier would fill it,” said Gibson.

      The institution looked into purchasing back just the most essential titles from Wiley, and found “there was no way to do it for less than we were paying for the big deal.” Gibson said that the university upped the library budget soon after, “and we jumped back into the Wiley deal through our consortium, and the pricing was as if we had never left.”

      “Although the overall dollar cost for a big deal is typically enormous, the package usually includes so much content that the per-journal cost is quite low and would be dramatically higher on a per-journal basis if the titles were acquired as individual subscriptions,” said Anderson. Limiting titles, of course, also means that not everyone will get immediate access to the content they want. “This is probably the primary reason so many libraries (mine included) have held on to their big deals as long as they have.”

      Getting Faculty on Board

      At Montréal, the library worked hard to get faculty and student support before making any cancellations, said Gagnon. “We put in a lot of energy to explain, convince, answer and demonstrate to our staff and to the community what we were doing,” said Gagnon. The library built a website, published press releases and organized meetings. “It was a really global community project,” she said.

      Perhaps one of the most surprising aspects of Florida State University’s pending cancellation of its big deal with Elsevier is that the Faculty Senate approved it, despite concerns that they would not be able to access journals as freely as they do now.

      “The one question I keep getting asked is, ‘How did you get your faculty to agree to it?’” said Roy Ziegler, associate dean for collections and access at Florida State University. It hasn’t been an easy process, but outreach efforts have helped faculty to understand why this route is necessary. “Our faculty are willing to roll with it for now,” he said. “We don’t think our new model will do harm, but it will force faculty to change their behavior slightly — there’s a re-education piece.”

      FSU will offer unmediated, instant access to content that is not subscribed to for faculty and graduate students at a cost of around $30 to the library, but will encourage them to access materials through the slower interlibrary loan system as much as possible. Undergraduate students will only have the option to go the slower (cheaper) route. Avoiding duplicated instant-access purchases will be a key factor in keeping costs down, said Ziegler.

      By pulling out of its statewide agreement with Elsevier, FSU will lose access to Elsevier’s Freedom Collection — a system by which institutions have access to all nonsubscribed journal content at a significantly reduced rate. Ziegler said that FSU does “have an offer on the table right now” from Elsevier, but it’s not what they wanted. “If that offer gets better, we could stay in,” he said. FSU’s current deal with Elsevier costs around $1.8 million annually — 22 percent of the library’s total materials budget.

      In an emailed statement, Elsevier said that the Freedom Collection is “still preferred by the vast majority of our customers who want the best value we can provide, but some customers want more purchasing options, and for them we’re happy to provide such flexibility.” The statement continued, “We generally see more new Freedom Collection customers than those who move to title by title, but there’s no particular trend over time.”

      Taylor & Francis, Wiley, SAGE and Springer Nature declined to comment for this article.

      A Shortsighted Decision?

      Kent Anderson, CEO of publishing data analytics company RedLink, and former president of the Society for Scholarly Publishing, said that institutions that cancel big deals are making a “selfish” and shortsighted decision, an issue he also wrote about in a recent article for The Scholarly Kitchen. He compared canceling a big deal to canceling a newspaper subscription; journalists lose their jobs, local media collapses and soon no one knows what’s happening inside government.

      Canceling big deals means that down the road, publishers won’t be able to keep up with the volume of research that is being produced, he said. He warned that if libraries and publishers continued to be “at loggerheads against each other,” they would ultimately alienate the researchers they are both trying to serve.

      A loss of diversity in the publishing ecosystem concerns Kent Anderson. The survival of journals from smaller scholarly societies depends on their inclusion in big deals, he said. As the choice of publications to publish in gets “fewer and worse,” time to publication will get longer.

      While many libraries say they are forced to cancel big deals because of budget constraints, Kent Anderson points out that library budgets are often just a tiny fraction of an institution’s total budget, suggesting that the money could be better allocated to prioritize these resources.

      But Rick Anderson, of the University of Utah, said that suggesting the root of the issue is a funding problem, rather than a pricing problem, “feels a little bit like the bully on the playground taking our lunch money and then saying, ‘Hey, I’m not the problem, your mom needs to give you more lunch money.’”

      https://www.insidehighered.com/news/2018/05/08/more-institutions-consider-ending-their-big-deals-publishers

    • Le #business des publications scientifiques
      VRS n° 412 - Printemps 2018

      « Un pays qui exporte sa matière première à bas prix, et réimporte le produit fini au prix le plus fort, est dans une logique de sous-développement. C’est cette logique qui prévaut dans l’édition scientifique internationale. (…) Jusqu’à maintenant, l’édition scientifique électronique reproduit en grande partie les schémas archaïques de production, parce qu’elle émane des éditeurs scientifiques commerciaux… », écrivait Anne Dujol en 1996. « Il y a fort à parier que, dans un très proche avenir, de nombreux auteurs s’affranchiront des contraintes actuelles de la publication d’articles scientifiques et ‘publieront’ électroniquement les résultats de leurs travaux, » poursuivait-elle.

      Hélas, elle sous-estimait la puissance et l’« agilité » des éditeurs mondialisés qui tiennent ce qui est devenu un des business les plus lucratifs au monde. Et elle surestimait la compréhension des enjeux de la part des scientifiques et de leur bureaucratie, dans un monde où, comme à la chasse, la publication est devenue une performance où le/la scientifique exhibe ses trophées.

      L’inflation des publications est telle que les bibliographies, bien souvent stéréotypées, résultent davantage de la collecte de résumés que de discussions scientifiques. On écrit mais on ne lit pas ; et la critique des résultats, les vérifications, le dialogue s’en ressentent.

      Peut-être plus grave encore, les scientifiques leur ayant délégué l’évaluation de leurs travaux en leur décernant le label « d’excellence » (« où publies-tu » plutôt que « que publies-tu »), les revues – et donc les éditeurs qui les possèdent – ont acquis un pouvoir exorbitant sur la politique scientifique des institutions, voire des Etats.

      Mais le vent tourne. Les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs bibliothèques croisent le fer avec les éditeurs commerciaux. Et les chercheur·e·s commencent à reprendre en main l’édition de leur travail.


      http://www.snesup.fr/article/le-business-des-publications-scientifiques-vrs-ndeg-412-printemps-2018

    • Offensive contre les géants de l’édition scientifique en Europe

      Les conseils de recherche de onze pays européens, dont la France et le Royaume-Uni, prennent les grands moyens pour endiguer la soif de profits des géants de l’édition scientifique, qui siphonnent les budgets des bibliothèques universitaires.

      Ces onze États viennent de dévoiler un plan qui obligera d’ici deux ans leurs chercheurs subventionnés à publier le fruit de leurs travaux sur des plateformes en libre accès. Le but : mettre fin à la domination commerciale des cinq plus grands éditeurs scientifiques, qui font des profits considérables en publiant des articles fournis par les universitaires.

      « Il ne faut pas enfermer la science derrière des murs payants », indique le manifeste du nom de « Plan S » dévoilé la semaine dernière par Science Europe, un regroupement d’organisations européennes vouées à la promotion et au financement de la recherche.

      « Aucune raison ne justifie un modèle d’affaires établi sur des abonnements à des publications scientifiques. À l’ère numérique, le libre accès augmente la portée et la visibilité de la recherche universitaire », précise le document signé par Marc Schiltz, président de Science Europe.

      Outre Paris et Londres, cette offensive est appuyée par les organismes subventionnaires des pays suivants : Suède, Norvège, Pays-Bas, Autriche, Irlande, Luxembourg, Italie, Pologne et Slovénie. Ces États, comme bien d’autres (dont le Québec et le Canada), en ont assez des coûts astronomiques des abonnements aux publications scientifiques comme Nature ou Science.

      Comme Le Devoir l’a rapporté au cours de l’été, les frais d’abonnement aux magazines scientifiques accaparent désormais 73 % des budgets d’acquisition des bibliothèques universitaires. Les cinq grands éditeurs publient à eux seuls plus de la moitié des articles savants dans le monde. Les abonnements à ces magazines coûtent tellement cher que certaines bibliothèques n’ont plus les moyens d’acheter des livres.

      L’offensive des pays européens contre ces tarifs jugés déraisonnables risque de faire mal aux géants de l’édition — notamment les groupes Elsevier, Springer Nature, John Wiley Sons, Taylor Francis et SAGE Publications — qui dominent le marché mondial.

      « Ce ne sera pas la mort demain de ces grands ensembles-là, mais cette campagne s’ajoute aux désabonnements [aux périodiques scientifiques] de beaucoup d’universités en réaction à la hausse des coûts d’abonnement », dit Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (UdeM). Il dirige la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante.

      Crise mondiale

      Les grandes revues comme Nature sont attrayantes pour les chercheurs. Ces magazines sont prestigieux. Ils sont lus, donc beaucoup cités. Et pour réussir en tant que professeur — être embauché, obtenir une promotion —, il faut être cité par ses pairs. C’est pour ça que les magazines scientifiques peuvent se permettre de facturer une fortune en abonnements aux bibliothèques universitaires.

      Les éditeurs scientifiques obtiennent pourtant leurs articles tout à fait gratuitement : les chercheurs ne sont pas payés par les magazines pour publier leurs travaux. Ça fait partie de leur tâche de professeur. Et les articles sont révisés bénévolement par des pairs. Plus troublant encore, un nombre croissant de revues scientifiques imposent des frais de 3000 $ ou 5000 $, par exemple, aux professeurs qui veulent que leurs articles soient en libre accès.

      Ce modèle d’affaires des revues savantes soulève un tollé partout dans le monde, rappelle Vincent Larivière. Le biologiste Randy Schekman, de l’Université de Californie, a même appelé au boycottage des magazines ayant publié ses travaux qui lui ont valu le prix Nobel. Il a fondé en 2012 son propre journal, eLife, qui publie ses articles en libre accès.

      Aux États-Unis, de puissants organismes comme la Fondation Bill Melinda Gates et les Instituts nationaux de santé (National Institutes of Health) exigent aussi que les recherches scientifiques qu’ils financent soient publiées en libre accès.

      https://www.ledevoir.com/societe/education/536595/offensive-europeenne-contre-les-geants-de-l-edition-scientifique

    • Négociations #SPRINGER : Arrêt de notre abonnement

      La bibliothèque vous avait informé au mois d’avril des négociations difficiles du #consortium_Couperin avec l’éditeur #SpringerNature au sujet des revues #Springer.

      Les #négociations se sont achevées la semaine dernière, et l’ENS de Lyon n’est pas satisfaite des dernières conditions proposées par l’éditeur. La #bibliothèque_Diderot de #Lyon ne renouvèlera donc pas son #abonnement aux revues Springer pour 2018-2020.

      Nous sommes conscients de la difficulté qu’occasionnerait la perte des abonnements aux revues Springer pour 2018.

      Néanmoins, nous conservons sur la plateforme Springer :

      • L’accès jusqu’en 2017 inclus aux 39 titres de notre abonnement historique, selon les termes du contrat précédent, pendant au moins deux ans et sans frais supplémentaires.
      • L’accès aux ressources acquises de manière définitive en Licences Nationales dans le cadre du projet istex : origine à 2014 pour les revues Springer.


      http://www.bibliotheque-diderot.fr/negociations-springer-arret-de-notre-abonnement-365193.kjsp?RH=
      #France

    • Que faut-il faire pour que la science soit plus ouverte ?

      « La France s’engage pour que les résultats de la recherche scientifique soient ouverts à tous, chercheurs, entreprises et citoyens, sans entrave, sans délai, sans payement. »

      La science ouverte est la diffusion sans entrave des publications et des données de la recherche. Elle s’appuie sur l’opportunité que représente la mutation numérique pour développer l’accès ouvert aux publications et -autant que possible- aux données de la recherche.

      https://www.ouvrirlascience.fr

    • #Plan_national_pour_la_science_ouverte : #discours de #Frédérique_Vidal

      Frédérique Vidal est intervenue sur la politique nationale de science ouverte au congrès annuel de la LIgue des Bibliothèques Européennes de Recherche (LIBER), mercredi 4 juillet au LILLIAD Learning center Innovation - Université de Lille à Villeneuve d’Ascq.

      http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid132531/plan-national-pour-la-science-ouverte-discours-de-fre

    • Des #identifiants_ouverts pour la science ouverte

      La quasi-totalité de la production scientifique mondiale est désormais signalée, ou même mieux, rendue disponible sur le web. Des millions d’artefacts (publications, jeux de données, etc.) produits par autant d’auteurs ou de contributeurs affiliés à des centaines de milliers d’organisations sont désormais disponibles en ligne. L’exploitation de cette masse de données nécessite de pouvoir identifier chaque entité, de manière univoque et pérenne, grâce à des systèmes d’identifiants adaptés. De tels systèmes ont été développés au cours des années récentes, mais une partie d’entre eux sont encore en phase de consolidation ou même de développement. De plus, pour répondre aux objectifs de la science ouverte, il est nécessaire de s’assurer que ces #identifiants s’appuient sur une architecture ouverte, documentée, libre et qu’ils sont portés par et pour les communautés scientifiques.
      La présente note d’orientation a pour but de proposer une #action concertée à l’échelon national destinée à améliorer la structuration des identifiants les plus utiles, à accélérer leur adoption par les communautés, et à les rendre plus libres et pérennes afin de rendre l’accès à l’information scientifique plus aisé pour tous les chercheurs et les citoyens.


      https://www.ouvrirlascience.fr/wp-content/uploads/2019/07/2019.06.07-Note-orientation-Identifiants_pour_la_science_ouverte.pdf

      –-------

      Quatre actions distinctes ont été définies et sont menées en parallèle :

      1. « Identifiants de structures et d’organisations »

      2. « Identifiants de personnes »

      3. « Identifiants de publications »

      4. « Identifiants de données et d’objets numériques »

    • L’ANR finance le réseau #CO-OPERAS_IN dans le cadre de son appel à projet Science Ouverte sur les données de la recherche

      Le réseau de collaboration CO-OPERAS IN (#Implementation_Network), coordonné conjointement par la TGIR Huma-Num et l’université de Turin, a déposé une proposition de projet dans le cadre de l’appel à projets ANR science ouverte sur les pratiques de recherche et les données ouvertes. Cette proposition a été retenue et sera pilotée par #OpenEdition, illustrant ainsi la collaboration entre les deux infrastructures françaises.

      CO-OPERAS IN a pour objectif d’organiser et de superviser l’implémentation des données de la recherche en sciences humaines et sociales selon les principes de l’initiative #GO_FAIR (Findable, Accessible, Interoperable and Reusable) dans le cadre du développement de l’infrastructure européenne #OPERAS (Open access in the European research area through scholarly communication). Le projet est financé à hauteur de 100 000 € pour deux ans.

      Des données faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables pour la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) : c’est l’enjeu de CO-OPERAS IN, qui vise à fédérer les services et les plateformes de communication savante existants et, plus largement, à impliquer la communauté SHS au niveau international.

      Regroupant 45 membres issus de 27 institutions et organismes de recherche européens et internationaux, ce réseau travaillera en étroite collaboration avec les autres réseaux internationaux de GO FAIR impliqués dans la construction du European Open Science Cloud (EOSC). Différents groupes de travail au sein de CO-OPERAS IN ont été définis dans le cadre de la feuille de route du réseau validée par GO FAIR.

      La réunion de lancement de CO-OPERAS IN le 1er juillet dernier a permis de structurer les activités et de débuter la réflexion sur la définition des données selon les disciplines SHS.

      Prochaine étape : le workshop “Defining FAIR in the SSH : issues, cultures and practical implementations” lors de l’Open Science Fair en septembre à Porto, qui permettra aux communautés SHS de définir leur propre feuille de route pour la « FAIRification » de leurs données.

      6 groupes de travail se structurent pour débuter leurs activités :

      - Stratégie
      - Définition des données FAIR en SHS
      - Enquêtes et cartographie
      - Cadre d’application
      - Perspectives de l’écosystème FAIR
      - Communication et formation.

      https://humanum.hypotheses.org/5461

    • Baromètre de la science ouverte : 41 % des publications scientifiques françaises sont en accès ouvert (Plan national pour la science ouverte)

      Le baromètre de la science ouverte est construit à partir de données ouvertes issues d’Unpaywall, base mondiale de métadonnées sur les publications scientifiques qui renseigne sur le statut d’ouverture des publications sur la base d’une méthodologie ouverte.

      Développé dans un premier temps uniquement sur les publications scientifiques, le baromètre propose d’analyser dans le temps, selon les disciplines et les éditeurs, parmi les publications dont au moins un auteur relève d’une affiliation française, la part des publications en accès ouvert, c’est-à-dire mises à disposition librement sur internet. La méthode, le code et les données sont également publiques.

      Dans sa première édition, le BSO montre que 41 % des 133 000 publications scientifiques françaises publiées en 2017 sont en accès ouvert, avec de fortes variations selon les disciplines. Ainsi, en mathématiques, le taux d’accès ouvert atteint 61 % alors qu’il n’est que de 43% en informatique ou encore de 31% en recherche médicale. Une note flash publiée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (MESRI) reprend en détail ces indicateurs ainsi que la méthodologie utilisée.

      https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid146157/barometre-de-la-science-ouverte-41-des-publications-s
      #baromètre

    • Notes du Comité

      La mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Dans ce but, le document liste les types de documents et productions élaborés pendant le cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte ainsi que les types d’activités éligibles à une évaluation.

      Types de documents, productions et activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation
      Comité pour la science ouverte, version 1, novembre 2019

      De nombreux acteurs s’accordent à dire que la mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Celle-ci concerne tout autant les publications que les projets de recherche, les personnes, les collectifs ou les institutions, et leurs interactions avec la société. Le Plan national pour la science ouverte souligne en particulier l’importance de prendre en compte une approche qualitative plutôt que quantitative et cite le manifeste de Leiden (Hicks & al., 2015) et la déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA, 2012). Même si des démarches similaires préexistaient au mouvement pour la science ouverte, ce dernier vise à les rendre visible, à les légitimer et à les pérenniser.

      Ces recommandations du Comité pour la science ouverte s’appuient sur celles de l’Open Science Platform Policy (OSPP) qui fédère les efforts et les stratégies de l’Union Européenne autour de 8 piliers prioritaires dont deux propres aux questions d’évaluation : l’incitation aux pratiques d’ouverture et à leur reconnaissance ; le déploiement d’une nouvelle génération d’indicateurs de la recherche. Dans ces recommandations, destinées à l’ensemble des institutions pilotant des systèmes d’évaluation, nous avons retenu deux dimensions essentielles qui sont au cœur de la science ouverte.

      1/ Le Comité pour la science ouverte encourage la valorisation des bonnes pratiques de science ouverte, en particulier celles qui incitent à la mise à disposition de l’ensemble des types de documents et plus largement de produits de la recherche, incluant mais ne se limitant pas aux données et aux publications. En effet, cette mise à disposition facilitera d’une part la pleine prise en compte de la diversité des contributions individuelles et collectives à la recherche, d’autre part incitera à la prise de connaissance du contenu de ces productions et à leur évaluation qualitative.

      2/ Le Comité pour la science ouverte soutient la reconnaissance de la gamme complète des activités de recherche, dans la pluralité des champs disciplinaires, par opposition à des dispositifs qui seraient uniquement centrés sur les publications scientifiques, voire sur une partie limitée d’entre elles ou sur des indicateurs qui en résultent (McKiernan & al., 2019). De même, il s’agit de renforcer la reconnaissance des nouvelles configurations des formes de savoirs, pluridisciplinaires, et notamment de science citoyenne.

      Pour ce faire, sont distinguées dans ce qui suit :

      17 types de produits et documents ; tableau 1 : « Types de documents et productions élaborés au sein de l’ensemble du cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte »,
      12 types d’activités ; tableau 2 : « Types d’activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation ». Les activités du tableau 2 peuvent donner lieu à de la production documentaire, et dans ce cas, elle relève des recommandations du tableau 1.

      Dans le respect des principes légaux et réglementaires encadrant l’ouverture et la diffusion des résultats et données de recherche, nous recommandons de suivre le principe « aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire ».

      Les documents et productions visés au tableau 1 ne peuvent être considérés comme pleinement ouverts que s’ils sont rendus publics sous les conditions d’une licence dite libre ou ouverte. En effet, un objet diffusé sans licence est certes consultable par les tiers, ce qui constitue une forme minimale d’ouverture, mais ses modalités de réutilisation ne sont pas connues. Le choix final de la licence appartient à ceux qui rendent publics leur production, dans le respect du décret n° 2017-638 (Premier Ministre, 2017) [1].)).

      Au-delà d’une licence, les dispositifs de publication, d’hébergement et d’archivage des documents et productions ont vocation à se conformer aux critères d’exemplarité, définis par le Comité pour la Science ouverte (2019).

      Le Comité pour la science ouverte recommande à toutes les instances et institutions ayant des activités d’évaluation de discuter, diffuser et d’adapter ces bonnes pratiques à leur contexte. Cela inclut notamment les organismes de financement de la recherche, les instances de publication et d’évaluation. Les communautés et institutions demeurent souveraines dans leurs adaptations de ces recommandations, notamment dans l’agrégation, la qualification et la hiérarchisation des types de productions et documents. Le Comité pour la science ouverte attend une transparence de ces opérations, et notamment la justification des raisons pour lesquelles certaines productions ou activités ne seraient pas pris en compte dans leurs évaluations.
      Contact

      Ce document a vocation à être enrichi et mis à jour. Pour le commenter, écrivez à coso@recherche.gouv.fr
      Bibliographie citée et documents utilisés

      Comité pour la Science ouverte (2019). Critères d’exemplarité en vue de financements par le Fonds national pour la science ouverte via les plateformes, infrastructures et contenus éditoriaux. Disponible sur : https://www.ouvrirlascience.fr/criteres-dexemplarite-financements-fonds-national-science-ouverte

      Commission européenne (2017). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science Practices Rewards, incentives and/or recognition for researchers practicing Open Science, 2017. Disponible sur : https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/ospp_rewards_wg03112017.pdf

      DORA (2012). San Francisco Declaration on Research Assessment. Disponible sur : https://sfdora.org/read

      HCERES, Guides des produits de la recherche, 2019. Disponible sur : https://www.hceres.fr/fr/guides-des-produits-de-la-recherche-et-activites-de-recherche-0

      Hicks, D., Wouters, P., Waltman, L., de Rijcke, S., & Rafols, I. (2015). The Leiden Manifesto for research metrics. Nature, 520, pp. 429-431. Disponible sur : http://www.leidenmanifesto.org

      McKiernan EC, Schimanski LA, Muñoz Nieves C, Matthias L, Niles MT, Alperin JP. (2019). Use of the Journal Impact Factor in academic review, promotion, and tenure evaluations. PeerJ Preprints DOI : 10.7287/peerj.preprints.27638v2

      Premier Ministre (2017). Décret n° 2017-638 du 27 avril 2017 relatif aux licences de réutilisation à titre gratuit des informations publiques et aux modalités de leur homologation, JORF n°0100 du 28 avril 2017. Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034502557&categorieLien=id

      Bibliographie indicative pour aller plus loin

      European Commission. (2016). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science practices. Disponible sur : https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/os_rewards_wgreport_final.pdf

      Krzton, A. (2019). Support Scholars Who Share : Combating the Mismatch between Openness Policies and Professional Rewards. In ACRL 2019 (pp. 578–586). ACRL. Disponible sur : http://aurora.auburn.edu/handle/11200/49374

      Nichols, D. M., Twidale, M. B., (2017). Metrics for Openness. JASIST 68 (4), 1048–1060.
      Disponible sur : https://researchcommons.waikato.ac.nz/bitstream/handle/10289/10842/nichols-metrics-openness-jasist.pdf

      Turckheim, E. de, Legouy, É. L., & Leclerc, L.-A. (2016). EREFIN Groupe de travail inter-établissements sur l’évaluation de la recherche finalisée. Rapport. Disponible sur : https://prodinra.inra.fr/?locale=fr#!ConsultNotice:352302

      Wynne, R. (2019). Using ORCID to Re-imagine Research Attribution. Disponible sur : https://orcid.org/blog/2019/07/25/using-orcid-re-imagine-research-attribution

      https://www.ouvrirlascience.fr/types-de-documents-productions-et-activites-valorisees-par-la-scienc

    • swissuniversities et Elsevier concluent un accord pilote #Read&Publish

      swissuniversities a conclu un nouvel accord pilote de transformation avec Elsevier pour l’accès à la recherche et la publication en Open Acess en Suisse.

      L’#accord est le résultat de négociations organisées par le #Consortium_des_bibliothèques_universitaires_suisses (#CSAL) et Elsevier, une entreprise d’analyse d’informations spécialisée dans les domaines de la science et de la santé. Yves Flückiger, Président de swissuniversities et chef de l’équipe de négociation, a déclaré : « Nous nous sommes engagés à réaliser l’Open Access complet au plus tard en 2024, et cet accord est une étape importante en vue d’atteindre cet objectif. »

      Par conséquent, toutes les institutions membres de swissuniversities et les autres institutions membres du Consortium CSAL, de même que leurs chercheurs affiliés en Suisse auront un accès continu à Freedom Collection et ScienceDirect, la plate-forme leader d’Elsevier consacrée à la littérature scientifique revue par les pairs. Par le biais de ScienceDirect, les chercheurs affiliés aux institutions membres du Consortium CSAL peuvent accéder à 16 millions de publications provenant de plus de 2500 revues publiées par Elsevier et ses sociétés partenaires. Par ailleurs, ils seront en mesure de publier en Open Access de la majorité des revues gold et hybrid pour atteindre 100% en 2023.

      Il s’agit là d’une étape décisive dans la stratégie Open Access de swissuniversities, qui a pour objectif d’atteindre 100% d’Open Access au plus tard en 2024. Cet accord sur quatre ans conclu par le CSAL est le premier signé avec un éditeur majeur sur le plan national et il va soutenir toutes les institutions académiques et de recherche en Suisse dans leur transition vers l’Open Access.

      Cet accord a été publié et est disponible sur la page d’accueil du Consortium des bibliothèques universitaires suisses : https://consortium.ch/wp_live/wp-content/uploads/2020/05/Elsevier_agreement_2020-2023.pdf

      Vous trouverez plus d’informations au sujet de la portée de l’accord pilote sur www.elsevier.com.

      https://www.swissuniversities.ch/fr/actualite/communiques-de-presse/swissuniversities-et-elsevier-concluent-un-accord-pilote-readpubli

    • « L’argent public doit aller à la recherche, pas aux éditeurs »

      La signature fin mai d’un accord pilote entre swissuniversities et l’éditeur Elsevier marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale suisse sur l’open access. Son objectif : que la totalité des publications scientifiques financées par des fonds publics soient en accès libre en 2024

      Le 26 mai, swissuniversities annonçait la signature d’un accord Read & Publish avec l’éditeur Elsevier, valable dès janvier et pour une durée de quatre ans (2020-2023). L’accès aux publications scientifiques est ainsi garanti et les chercheurs et chercheuses de la communauté académique suisse ne paieront plus de frais de publication chez cet éditeur (à l’exception de certains titres). Cet accord est le premier résultat de longues négociations initiées en 2018 avec les principaux éditeurs scientifiques – Elsevier, Springer Nature et Wiley –, dans le cadre de la stratégie nationale suisse sur l’open access.

      Président de swissuniversities, le recteur de l’UNIGE, Yves Flückiger, a mené ces discussions pour la Suisse. Il explique : « Chaque année, les dépenses annuelles pour les abonnements aux revues scientifiques augmentaient de 3% à 5%, sans véritable hausse des prestations. Ce coût n’était plus supportable pour les universités, en Suisse comme ailleurs. Pour mettre fin à cette croissance et pour développer la publication en open access, l’Allemagne s’est très rapidement profilée sur le chemin des négociations, suivie par les pays du nord de l’Europe, puis par la Suisse. »

      Une position dominante à combattre

      La signature de cet accord, longuement négocié avec Elsevier, réjouit le président de swissuniversities : « L’argent public devient rare et il doit être utilisé le plus efficacement possible, pour favoriser la recherche et non pas pour soutenir les éditeurs. Maintenant qu’une impulsion a été donnée avec un premier grand éditeur, les autres vont suivre, ce qui devrait nous mener vers l’open access intégral en 2024. » Un accord avec Springer Nature est d’ailleurs à bout touchant – des points de détail restent encore à régler – et celui avec Wiley devrait être signé cette année encore, promet le négociateur. « Dans ce bras de fer avec les éditeurs, nous étions prêts à ce que les chercheurs et chercheuses suisses soient coupées de l’accès à ces revues pourtant essentielles. C’était un pari risqué, mais il n’y a pas eu de levée de boucliers de la communauté académique. Ma plus grande crainte était qu’une institution décide de négocier individuellement pour garantir ce service à ses membres, mais personne n’a fait cavalier seul. Notre position unanime et soudée a été décisive. L’accord, d’un montant global de 13,8 millions d’euros, couvre la publication, en 2020, de 2850 articles en open access, un nombre qui ne cessera de croître par la suite pour atteindre 100% en 2024 pour toute la communauté académique suisse. Il s’agit maintenant d’encourager les chercheurs et chercheuses qui publient chez Elsevier à le faire en Open Access. »

      Si de nombreux observateurs ont longtemps déploré la position de force détenue par certains grands éditeurs grâce à quelques revues clés dans lesquelles tout le monde souhaite être publié, Yves Flückiger souligne également la responsabilité des universités dans la constitution de ce quasi-monopole. « La manière d’évaluer les dossiers des jeunes chercheurs et chercheuses doit aujourd’hui être revue, explique le recteur. Il faut sortir du côté métrique des facteurs d’impact des revues, en utilisant d’autres dimensions pour évaluer la qualité de la recherche. »

      Négocier à l’échelle européenne

      Par ailleurs, les universités ont beaucoup insisté pour rendre ces accords transparents, un élément qui reste toutefois délicat pour des éditeurs habitués à imposer une clause de confidentialité. Mais le recteur observe de plus en plus d’échanges d’informations entre les consortiums de négociation en Europe. « Si l’on pouvait négocier à l’échelle européenne, la Suisse serait probablement l’un des grands gagnants de l’opération, car les coûts de publication (Article Processing Charges (APC)) ne sont actuellement pas identiques pour chaque pays », précise Yves Flückiger.

      https://www.unige.ch/lejournal/ejournal/ejournal-08/negociations-editeurs

  • Mobilisation | Dublin et la vulnérabilité
    https://asile.ch/2018/04/12/mobilisation-dublin-vulnerabilite

    Appel d’elles : la récolte de signatures continue La société civile garde la pression contre une application mécanique du Règlement Dublin. Si l’Appel Dublin a été déposé au Conseil fédéral le 20 novembre dernier (p. 12), journée des droits de l’enfant, l’Appel d’elles sera déposé à Berne le 8 mars 2018, journée des femmes, un an […]

    • RENVOI : LE SEM RECOURT À UN DEUXIÈME CERTIFICAT MÉDICAL

      Une femme érythréenne enceinte de 8 mois a été renvoyée en Italie avec sa petite fille âgée de un an, alors que son mari et sa sœur résident en Suisse avec un permis F et malgré une attestation médicale certifiant qu’elle ne pouvait pas voyager. Sept policiers sont venus la chercher pendant la nuit et l’ont séparé de sa fille. Elle ne l’a revue que 6 heures plus tard, au moment du vol spécial.

      Selon une enquête du Tages Anzeiger, le SEM a fait faire une deuxième attestation médicale par Oseara, une firme médicale privée. L’avocate de la requérante comme l’hôpital se sont scandalisés du procédé, l’hôpital rappelant qu’une attestation de sa part devait être respectée.

      Poursuivant ses investigations, le journal alémanique a dévoilé le 16 janvier 2018, que les médecins qui effectuent les expertises pour le compte du SEM ne sont payés que si la personne est déclarée apte à embarquer [2] !Un argument sonnant et trébuchant, mais qui a peu à voir avec l’éthique. Sans compter que, toujours selon le Tages Anzeiger, Oseara ferait appel à des médecins free-lance ne disposant pas toujours de la formation adéquate.

      On comprend mieux pourquoi les termes du contrat liant le SEM et Oseara n’ont jamais été rendus publics, malgré la demande de Vivre Ensemble déposée en mars 2014 conformément à la Loi sur la transparence (VE 144/ septembre 2013) [3].

      #privatisation #vulnérabilité #certificat_médical #santé #Oseara #vol_spécial #renvoi_forcé #Dublin #asile #migrations #réfugiés #Suisse #grossesse #femmes #renvoi_Dublin #Italie

  • Je compile ici toutes les occurrences de Israfrique pour avoir une vue d’ensemble du racisme et de la négrophobie en israel, dans la rue comme à la tête de l’Etat, et des relations complexes entre l’entité sioniste et le continent africain...

    Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
    Patrick Galey, al-Akhbar, le 21 mai 2012
    https://seenthis.net/messages/347887

    Israel’s Ethiopians suffer different ’planned’ parenthood
    Efrat Yerday, Haaretz, le 11 décembre 2012
    https://seenthis.net/messages/102573

    Tel Aviv : Israelis Want Africans Out
    David Sheen, Youtube, le 22 décembre 2012
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes
    Le Monde, le 29 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/110981

    Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes
    Armin Arefi, Le Point, le 30 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/337917

    Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants
    Ma’an News, le 28 février 2013
    https://seenthis.net/messages/118273

    Afrique-Israël, Les liaisons dangereuses
    Afrique Asie N°92, Juillet-Août 2013, pages 16 à 28 :
    https://seenthis.net/messages/325947

    L’Israfrique passe aussi par la musique
    La Campagne BDS France, Le Courrier, le 14 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les immigrés illégaux africains en Israël seront expulsés vers l’Ouganda
    Michel Paul, RFI, le 31 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations
    Séverine Evanno, Orient XXI, le 17 octobre 2013
    https://seenthis.net/messages/419810

    What Makes Nigeria Israel’s Strongest Ally in Africa ?
    Jonny Paul, Arutz 7, le 11 septembre 2014
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les armes israéliennes du génocide des Tutsis
    Survie, le 1er février 2015
    https://seenthis.net/messages/347887

    L’histoire cachée des exportations militaires israéliennes vers le Sud-Soudan
    Itai Mack et Idan Landau, +972, 30 mai 2015
    https://seenthis.net/messages/517121

    La révolte des Israéliens noirs
    Michel Warschawski, Orient XXI, le 3 juin 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Israël expulsé du Sommet de l’Union africaine à Malabo
    Fouâd Harit, Afrik, le 2 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/390574

    Arnaque à l’israélienne : « Allô président ? Ici Jean-Yves »
    Jeune Afrique, le 10 août 2015
    https://seenthis.net/messages/397487

    Israël “relâche” des centaines de demandeurs d’asile dans le désert
    Courrier International, le 26 août 2015
    https://seenthis.net/messages/685698

    Les armes israéliennes alimentent les atrocités en Afrique
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 24 septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/411859

    Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 19 octobre 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Cameroun : Paul Biya sous protection israélienne
    Jeune Afrique, le 19 novembre 2015
    https://seenthis.net/messages/616208

    A la recherche d’un refuge en Israël : questionnement sur les demandeurs d’asile venus d’Erythrée
    Le carnet du CRFJ, le 13 janvier 2016
    https://seenthis.net/messages/620916

    Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
    Courrier International, le 18 février 2016
    https://seenthis.net/messages/685698

    Between Fences
    Avi Mograbi, Youtube, le 16 mars 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

    Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière, Télérama, le 25 mars 2016
    https://seenthis.net/messages/473494

    Israel is a racist country. Take it from me, an Ethiopian Israeli
    Revital Iyov, Haaretz, le 30 juin 2016
    https://seenthis.net/messages/505848

    Pour rendre hommage à Netanyahu, le président ougandais salue... la Palestine
    L’Express, le 4 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/508061

    Israël reçoit le soutien de l’Ethiopie pour un poste d’observateur à l’UA
    The Times of Israel, le 7 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/507675

    Hilarious speech by Ugandan President at Israel Entebbe Raid commemoration
    The Global Jewish Channel, Youtube, le 7 juillet 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=5TaJSMoC2oI

    Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad, Ahram, le 13 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Le discours absurde du président Ougandais face à Benyamin Nétanyahou
    Laureline Savoye, Le Monde, le 18 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Michel Paul, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/520689

    A New York, Netanyahu en profite pour rencontrer 15 dirigeants africains
    Times of Israel, le 23 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Public Protector Thuli Madonsela shocks human rights activists by speaking at Israel event
    BDS South-Africa, le 26 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Togo : Faure Gnassingbé s’offre la sympathie de Benyamin Netanyahou
    Rufus Polichinelle, Afrique Sur 7, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    The Rwanda the world doesn’t know
    Zahra Moloo, Pambazuka News, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/532773

    Le Togo abritera le sommet Israël-Afrique sur la « Sécurité et le Développement »
    French.xinhuanet, le 22 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/535691

    Israeli Rabbi Uses Ethiopians, Sudanese Infants for Circumcision Training, Report Shows
    Haaretz, le 29 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/546684

    Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    Middle East Eye, le 2 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/547692

    Israeli teens charged for brutally beating asylum seeker to death
    John Brown, +972 Magazine, le 4 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/548261

    Représailles diplomatiques d’Israël contre la Nouvelle-Zélande et le Sénégal
    Le Figaro, le 24 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/554553

    Israel urged to apologise for disappeared babies
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/556729

    Israël instamment prié de présenter ses excuses pour les bébés disparus
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/559618

    Lebanese president blames Israeli Mossad for assassinating businessman in Angola
    Jack Khoury, Haaretz, le 4 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/557556

    Rejetés par Israël, des Érythréens trouvent refuge en Allemagne
    Yermi Brenner, Al-Jazeera, le 3 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/576391

    Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le 24 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583006

    L’Afrique draguée par Israël - Mondafrique
    Raouf Farrah, Mondafrique, le 28 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583180

    Empire Files : Anti-Black Racism Reveals Israel’s White Supremacy
    TeleSUR English, Youtube, le 31 mars 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=5YtaYX7Rstc

    Maroc : Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cedeao, auquel est invité Benyamin Netanyahou
    Nadia Lamlili, Jeune Afrique, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    $1 billion Israeli solar commitment to ECOWAS
    Africa Newsroom, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    Report de la rencontre entre Netanyahu et le président du Togo
    Times of Israel, le 4 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/604139

    L’ambassadeur d’Israël de retour au Sénégal s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi le Sénégal se montre plus radical que les Arabes »
    Ayoba Faye, Press Afrik, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/607496

    Inside Israel’s Secret Program to Get Rid of African Refugees
    Andrew Green, Foreign Policy, le 27 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/613160

    En visite en Israël, Kagame salue une coopération « fleurissante »
    Afrique Expansion, le 11 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/614307

    Torture and Detention in Cameroon
    Forensic Architecture, juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Cameroonian Troops Tortured and Killed Prisoners at Base Used for U.S. Drone Surveillance
    Robert Trafford, Nick Turse, The Intercept, le 20 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Haftar : Israeli secret aid to Libya’s strongman reveals a new friend in Africa
    Richard Silverstein, Middle East Eye, le 4 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620229

    En invitant Netanyahu, les dirigeants africains célèbreront le racisme, le colonialisme et l’apartheid
    Farah Najjar, Al-Jazeera, le 15 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    L’Afrique du Sud va-t-elle repousser l’offensive de charme d’Israël en Afrique ?
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 18 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    Sommet Afrique-Israël : une vingtaine de chefs d’Etat déjà annoncés à Lomé
    Africa Time, le 21 août 17
    https://seenthis.net/messages/623616

    En Afrique du Sud, l’ANC boycotte une délégation israélienne
    Pierre Magnan, Geopolis Afrique, le 23 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    High Court : State cannot detain migrants indefinitely
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 28 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israeli Supreme Court strikes down key part of African migrant policy
    Times of Israel, le 30 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
    Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Foreign ministry says Africa-Israel Summit postponed due to Palestinian pressure
    Ma’an News, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/628937

    Eritrean Asylum Seekers in Israel Increasingly Turning to Prostitution
    Vered Lee, Haaretz, le 12 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Une mine de controverses (16 minutes)
    Radio Canada, Enquête, le 9 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/644776

    Netanyahu : It is time to deport African migrants
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 19 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israël durcit sa politique migratoire et veut expulser 38 000 migrants africains
    Michel Paul, RFI, le 20 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Les propositions d’Israël pour la réinstallation préoccupent le HCR
    Asile, le 21 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israeli Minister tells asylum seekers to relocate or go to jail after detention centre closure
    Ecre, le 24 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    What’s in A Name ? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
    Maayan Ravid, University of Oxford, le 28 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649886

    Rwanda says no to migrant deportation
    Sheldon Gellar, Jerusalem Post, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    Amnesty : EU-AU plan to help refugees in Libya ’unrealistic’
    Julia Vergin, DW, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    What happens to Refugees sent from Israel to Rwanda ?
    Reut Michaeli, Hotline for Refugees and Migrants, le 6 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Jérusalem : qui a voté quoi en Afrique ?
    Jules Crétois, Jeune Afrique, le 22 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/654571

    Israël lance un programme d’expulsion de dizaines de milliers de migrants
    Le Monde, le 3 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Après l’Ouganda, le Rwanda dément vouloir accueillir des migrants en provenance d’Israël
    Jeune Afrique, le 8 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël veut déporter en masse les réfugiés africains
    David Sheen, The Electronic Intifada, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Israeli pilots refuse to deport Eritrean and Sudanese migrants to Africa
    Martin Plaut, Eritrea Hub, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel : Don’t Lock Up Asylum Seekers
    HRW, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Migranti : Israele, sopravvissuti Shoah contro espulsioni
    ANSA Med, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Israelske piloter nekter å fly deporterte asylsøkere til Afrika
    Aftenposten, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Doctors, Pilots and Rabbis : Opposition Grows to Israel’s Plan to Deport Asylum Seekers
    Haaretz, le 24 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662772

    Holocaust Survivors Implore Netanyahu : Don’t Send Asylum Seekers on a Journey of Pain, Suffering and Death
    Ilan Lior, Haaretz, le 25 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La lutte contre l’expulsion des réfugiés africains est un moment charnière dans l’histoire d’Israël
    Gideon Levy, Haaretz, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Holocaust Survivors Urge Israel Not to Deport 38,000 African Refugees
    Carlos Ballesteros, Newsweek, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    African Deportations Are Creating a Religious Controversy in Israel
    Emma Green, The Atlantic, le 30 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Prison or deportation : The impossible choice for asylum seekers in Israel
    Annie Slemrod, Irin, le 31 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel begins issuing deportation notices to thousands of African refugees
    Chris Baynes, The Independent, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Israel Starts Issuing Deportation Notices to African Asylum Seekers
    Ilan Lior, Haaretz, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Why is Israel expelling thousands of African refugees ?
    Al Jazeera, le 5 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Primi fogli di via a 200 eritrei : due mesi per partire o sarà carcere
    Franco Maria Fontana, Twitter, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La prison plutôt que l’expulsion, disent des migrants en Israël
    Times of Israel, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    L’État sioniste n’a jamais été un refuge
    Yara Hawari, Al Jazeera, le 16 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671352

    Ruling gives a drop of hope for asylum seekers facing deportation in Israel
    Joshua Leifer, +972, le 19 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670809

    African asylum seekers in Israel go on hunger strike to protest imprisonment
    JTA, le 21 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : le gouvernement Netanyahou a démarré l’emprisonnement des migrants africains
    Jeune Afrique, le 22 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671662

    Pair of Israelis Convicted of Beating African Asylum Seeker to Death
    Josh Breiner, Haaretz, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671895

    Documentary on Israeli racism against Africans
    Israeli Apartheid Week South Africa, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Thousands of Africans protest Israeli deportation plan
    Daily News, le 24 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Condamnons l’expulsion forcée des requérants d’asile par Israël !
    Emmanuel Deonna, Dana Landau, Alon Plato, Ana Wild, Le Temps, le 27 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel’s big lie revealed : Deported asylum seekers in Uganda lament broken promises and a grim future
    Uzi Dann, Haaretz, le 4 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/673864

    Israël : la justice suspend un plan d’expulsion de milliers d’Africains
    Europe 1, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel freezes deportations of asylum seekers after court challenge
    Times of Israel, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Le Grand Rabbin d’Israël traite les Afro-américains de « singes »
    Middle East Monitor, le 21 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/678950

    Over 20,000 rally in Tel Aviv in support of asylum seekers
    Times of Israel, le 24 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël annonce l’annulation du controversé projet d’expulsions de migrants africains
    France 24, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël va réinstaller une partie de ses migrants africains dans des pays occidentaux
    RT France, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    UNHCR and Israel sign agreement to find solutions for Eritreans and Sudanese
    UNHCR, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Israel scraps plan to send African migrants to West
    BBC, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Italy ’unaware’ of migrant resettlement deal announced by Israel
    The Local, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : Netanyahu annule l’accord avec l’ONU sur les migrants africains
    Le Point, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël : Nétanyahou annule l’accord sur les migrants africains
    Le Figaro, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Migrants africains en Israël : Benyamin Netanyahu, machine arrière toute
    Guilhem Delteil, RFI, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    Migrants subsahariens en Israël : comprendre la volte-face de Netanyahou en quatre questions
    Arianna Poletti et Stefano Lorusso Salvatore, Jeune Afrique, le 5 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    #Palestine #recension #Israfrique #racisme #négrophobie #migrants #réfugiés #Apartheid #Profilage #Afrique #union_africaine #Ethiopie #Ouganda #Érythrée #Nigeria #Rwanda #Sud_Soudan #Afrique_du_Sud #Togo #Soudan #Darfour #Sénégal #Angola #Maroc #Kenya #Algérie #Égypte #Liberia #Cameroun #Libye #Tunisie #Mauritanie #Congo

  • Notation des salariés : l’autre guerre des étoiles
    http://www.liberation.fr/france/2018/03/29/notation-des-salaries-l-autre-guerre-des-etoiles_1639923

    De plus en plus d’entreprises utilisent les questionnaires de satisfaction remplis par les clients comme un outil managérial : des notes attribuées à la va-vite qui peuvent influer sur les salaires ou aboutir à une perte d’emploi. « Nous remarquons que vos dernières notes sont très en dessous des standards de qualité qu’attendent les utilisateurs. » Trois mois après avoir pris le volant de sa berline noire, Fabien (1) reçoit ce texto comme un coup dans le ventre. Les évaluations laissées par les clients (...)

    #Apple #Deliveroo #Microsoft #Starbucks #Uber #travail #contrôle #travailleurs (...)

    ##surveillance

  • #Free se débarrasse d’une filiale trop revendicative
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/160318/free-se-debarrasse-d-une-filiale-trop-revendicative

    Le centre d’appels du groupe #Iliad basé à Colombes devrait être prochainement cédé à une autre entreprise. Les syndicats y voient une façon pour la société fondée par Xavier Niel de régler définitivement le problème de cette filiale, théâtre de nombreux conflits sociaux et de remises en question régulières de l’autorité de la direction. Le siège du groupe Iliad-Free, en 2014. © Reuters - Charles Platiau

    #Economie #cession #licenciements #Sud

  • « Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix ».

    Xavier Niel, patron de Free, actionnaire majoritaire du groupe « Le Monde »
    (Le Monde, Télérama, L’Obs, La Vie et Courrier International).

    Cette citation qui ressort régulièrement est rapporté dans le livre Un si petit Monde, publié aux éditions Fayard en 2011, et qui raconte les coulisses du rachat du Monde fin 2010 par le trio Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé (mort en 2017). Dans le chapitre consacré au patron de Free, la journaliste Odile Benyahia-Kouider, ex-Libération, désormais au Canard enchaîné, écrit :

    Un jour qu’Eric Fottorino, alors président du directoire du Monde, lui demandait pourquoi il avait investi dans Electronlibre, le site d’information sur les médias, Xavier Niel lui a répondu : "Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix".

    « Un trait d’humour bien sûr... », commente la journaliste dans son livre.

    Cette citation colle depuis à Niel. Et pas seulement sur les réseaux sociaux. Elle a été reprise par plusieurs médias, le Monde diplomatique , Télérama ou Francetvinfo . En 2013, l’un de ses principaux concurrents, Martin Bouygues, s’en est même servi pour dénoncer les pratiques du patron de Free.

    Cette citation apparaît aussi dans un autre ouvrage, plus récent. Une biographie non autorisée de Niel, la Voie du pirate , parue en 2016 aux éditions First. Contacté par CheckNews, l’un des deux auteurs, le journaliste de l’Express Emmanuel Paquette, raconte : « On a demandé à Niel si cette citation était vraie. Il nous a répondu que oui, qu’il l’avait bien dit, mais que c’était du off, et sous forme de boutade. »

    Ce qu’Odile Benyahia-Kouider, contactée par CheckNews, dément formellement : « Niel raconte à posteriori que c’était une boutade, sans doute pour en minimiser la portée. Ce n’est pas ainsi que cela a été interprété par les personnes présentes. Et nous sommes suffisamment de journalistes à connaître les réactions pour le moins épidermiques de Xavier Niel quand on écrit sur un sujet qui lui déplaît pour s’interroger sur son sens de l’humour... ».

    Reste un autre mystère : à qui Niel a-t-il dit cette fameuse phrase ? Dans le livre Un si petit Monde , c’est à Eric Fottorino, alors directeur du Monde . Contacté, l’ancien directeur du Monde , co-fondateur de l’hebdo Le 1 , assure n’avoir aucun souvenir de cette phrase. « Je ne me souviens pas l’avoir entendu de sa bouche. Je l’ai lu, oui, j’ai entendu des gens la répéter, mais lui le dire en ma présence, ça ne me dit rien du tout. S’il me l’avait dit, je m’en souviendrais, franchement », répond le co-fondateur de l’hebdo Le 1 . Avant d’ajouter : « J’aurais aimé vous dire que j’ai entendu cette phrase, parce que je pense qu’elle correspond à une réalité, mais ce n’est pas le cas. »

    Xavier Niel donne une version différente, affirmant depuis des années en off à plusieurs journalistes qu’il a réservé cette « boutade » à la seule auteure du livre, Odile Benyahia-Kouider. Ce que la journaliste nie aussi.

    On résume donc : Niel a bien prononcé cette phrase, de son propre aveu. Mais difficile, huit ans plus tard, de savoir précisément à qui, et sur quel ton.

    Une chose est sûre : depuis cette date, le patron de Free a investi massivement dans les médias français. Il est, avec Mathieu Pigasse, actionnaire majoritaire du groupe « Le Monde », qui détient donc le Monde, mais aussi plusieurs hebdomadaires, dont Télérama, l’Obs, la Vie et Courrier international. Niel a aussi investi (de manière beaucoup plus symbolique et sans aucun droit particulier) 200 000 euros dans Mediapart, au moment de la création du site, et 300 000 dans Bakchich, magazine d’information satirique disparu depuis. En 2016, il est aussi entré au capital du site les Jours , à hauteur de 3,47%.

    https://liberation.checknews.fr/question/44111/xavier-niel-a-t-il-bien-dit-quand-les-journalistes-memmerdent-j

    #parti_médiatique #médias

  • #MeToo : à force de « mais », on n’avance pas | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/158344/metoo-mouvement-general

    MAIS il faut faire attention. MAIS ça va trop loin. MAIS les réseaux sociaux ne doivent pas être un tribunal populaire. MAIS il faut laisser la justice faire son travail. MAIS il y a des femmes qui mentent. MAIS il y a des femmes qui se victimisent. MAIS il y a des hommes qui sont persécutés. MAIS la séduction.

    Arrivée au point « séduction », en général, je sucre mon café avec un comprimé de valium, en me demandant si je vis sur la même planète que les personnalités qui se répandent dans les médias, toutes pétries d’inquiétudes face aux hordes féministes qui terrorisent le pays.

    Sur ma planète à moi, ça ne va pas trop loin : ça ne va nulle part

    Il ne se passe rien. Je cherche des exemples d’hommes dont la vie professionnelle et personnelle aurait été ébranlée par des accusations, mensongères ou pas. Je n’en vois aucun. Quel homme a été cloué au pilori du féminisme vengeur ?

    Prenons les cas les plus connus sur lesquels on prétend que les féministes enragées, comme moi, s’acharnent : la promo du dernier film de Woody Allen s’est bien passée, Roman Polanski devrait être un personnage du prochain film de Tarantino, Bertrand Cantat est en tournée (le 29 mai prochain il sera à l’Olympia et c’est déjà complet), Gérald Darmanin est toujours ministre de la République, Nicolas Hulot n’a pas perdu un point dans les sondages de popularité et reste le politique le plus apprécié des Français, le journaliste de LCP, Frédéric Haziza, qui était accusé d’agression sexuelle, a réintégré son poste et son accusatrice a démissionné, la cagnotte « Free Tariq Ramadan » a dépassé les 100.000 euros en quelques jours.

    Dans les médias, je ne peux citer qu’un cas où il s’est passé quelque chose. Patrice Bertin, célèbre voix de France Inter, mis en cause par plusieurs journalistes pour harcèlement et tentative de viol, est parti en retraite anticipée en novembre dernier. Je ne vais pas me prononcer sur ces cas, au demeurant forts différents les uns des autres. J’aimerais simplement qu’on se rende compte du décalage entre un discours général du « ça va trop loin » et le réel.

    À LIRE AUSSI Harvey Weinstein, Woody Allen, Roman Polanski... Comment juger l’œuvre des artistes visés par #MeToo ?
    Vous savez où est Harvey Weinstein ?

    Quand on nous dit que ça va trop loin, on se fout tout bonnement de notre gueule. Vous savez où est Harvey Weinstein ? En Arizona, où il se fait des hôtels et des restaurants de luxe. On pense qu’il est aussi allé se dorer les poils du cul dans un centre qui traite les problèmes d’addiction, The Meadows (les prairies), où a également séjourné Kevin Spacey. Ça se trouve ils se sont fait des apéros sympas au bord de la piscine.

    Photo officielle tirée du site de la clinique The Meadows.

    Je crois que j’ai rarement assisté à un tel décalage entre un discours et le réel. Ça me rappelle la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002, la manière dont il avait martelé sans cesse le mot « insécurité », qui était une nouveauté lexicale, et même « sentiment d’insécurité », réussissant à créer une impression de danger qui, peu de temps avant, était inexistante.

    Mais les détracteurs du mouvement #MeToo n’ont pas seulement décorrélé l’impression générale de la situation concrète. Ils ont enterré le mouvement grâce à un magnifique tour de passe-passe qui a consisté à déplacer des questions sociétales sur le terrain judiciaire en évoquant la présomption d’innocence, et sur le terrain moral en évoquant le puritanisme. Chapeau bas.

    Ce faisant, ils ont réussi à faire oublier le plus important. Si des centaines de milliers de femmes ont parlé, ce n’était pas pour faire condamner par le tribunal d’internet des centaines de milliers d’hommes. D’abord, ce ne sont pas les pires histoires qui ont été racontées. Ensuite, l’écrasante majorité n’a pas donné de nom. Il s’agissait de montrer la réalité massive des agressions sexuelles, que ce problème concernait tout le monde et méritait une prise de conscience collective. Ce qui comptait, ce n’était pas les noms mais le nombre.
    On a dit quoi ?

    On a parlé de cette sensation étrange que nos corps ne nous appartiennent pas vraiment, que n’importe qui s’autorise à les toucher, à les commenter, à les juger

    Comment peut-on s’approprier son propre corps quand on nous répète que ce qui est constitutif de lui, comme la cellulite ou les règles, est dégoûtant ? Il a fallu attendre 2016 pour populariser un peu la véritable forme du clitoris. On nous dit encore des trucs comme « il faut souffrir pour être belle » –et est-ce que ça, ça ne parasite pas aussi complètement notre rapport au corps ? Et le consentement, combien de fois je n’ai pas été pleinement consentante ? Est-ce qu’on ne peut l’être qu’à moitié ? On parle de tout ça, on s’interroge, on se questionne. Et en face, on nous répond quoi ? « Elles veulent changer la fin du Carmen de Bizet. » À un tel niveau d’incompréhension, j’ai du mal à croire à un simple malentendu.
    Ce dont #MeToo témoignait, c’est qu’être une femme en 2018 ce n’est pas être l’égale d’un homme

    Et cette inégalité fondamentale est protéiforme.

    C’est être perçue comme un objet sexuel, c’est être discréditée, ne pas avoir la même liberté de déplacement dans l’espace public, ne pas être prise au sérieux au travail, être moins écoutée, moins payée, se taper les tâches ménagères, c’est appartenir encore et toujours à la sphère privée et être au service des autres parce que nous sommes là pour rendre leur vie plus douce. Et c’est, quand on tente de sortir de ces cases, se trimballer le sentiment d’être une imposture vivante, de perpétuellement devoir quelque chose à quelqu’un, de n’être pas à la hauteur, soumise au jugement permanent de la société.

    À LIRE AUSSI En 2017, la Women’s March était une réaction ; en 2018, elle est une révolution

    Être une femme, c’est ne pas s’appartenir pleinement. Face à tout ça, un homme qui réécrit la fin de Carmen, je m’en contrecarre le cul.
    On s’épuise... et parfois je me demande si ce n’est pas un peu fait exprès

    Mais polémiquer dessus, je reconnais que c’était une excellente diversion. À chaque « fake news » sur « les féministes », il faut que l’on perde du temps et de l’énergie à rétablir les choses, à expliquer que non, il n’y a pas une internationale vaginale qui exigerait de brûler toutes les copies de Blow-up ou que désormais les parents doivent s’échanger des exemplaires de la Belle au bois dormant sous le manteau sous risque d’être arrêtés par une milice féministe. Alors, on est là, on reste calmes, on répète que les oeuvres questionnent la société, et qu’à l’inverse, on a le droit de les questionner, de les analyser, de les décortiquer. Que critiquer, ce n’est pas censurer.

    Et on s’épuise à ça. Et parfois, je me demande... si ce n’est pas un tout petit peu fait exprès.

    Un peu comme le botté en touche des « il faut laisser la justice faire son travail ». C’est pratique ça, la justice doit faire son travail. Mais un mouvement, ce ne sont pas des cas particuliers alignés les uns derrière les autres. Ce mouvement dit quelque chose de notre société, et ce n’est pas la justice qui va changer la société. La justice s’occupe du cas particulier, le reste, l’addition de ces cas, c’est notre problème à tous. À nous de regarder la somme en face.

    Tous ces arguments qui suivent le « MAIS » sont une vaste mascarade.

    À LIRE AUSSI Quand la presse américaine écrit l’histoire, la nôtre choisit la réaction…

    Arrêtez de vous cacher derrière l’institution judiciaire ou la peur de la censure pour ne surtout pas réfléchir à tous les comportements au quotidien qui ne vont pas, à toutes les inégalités qu’on accepte et qu’on nourrit, à tous les stéréotypes qui font passer pour acceptable ce qui ne devrait pas l’être.

    #backlash #sexisme #misogynie #domination_masculine #masculinisme #féminisme

  • Pause pipi et ovocytes congelés : l’homme machine selon Heidegger
    http://maisouvaleweb.fr/pause-pipi-ovocytes-congeles-lhomme-machine-selon-heidegger

    Comme 3,8 millions de Français, j’ai regardé le dernier Cash investigation d’Elise Lucet et son équipe, ce coup-ci chez Lidl et Free. Dans ce nouvel épisode, la journaliste lève le voile sur les pratiques qui conduisent les directions générales de groupes à littéralement prendre leurs salariés pour des machines. Ce pathétique spectacle m’a remis en mémoire une news de l’année dernière : Apple et Facebook proposant à leurs salariées de congeler leurs ovocytes pour se concentrer sur leur carrière. L’un dans (...)

    #Apple #Free #Lidl #Amazon #Facebook #MySpace #Napster #travail #travailleurs