person:gamal abdel nasser

  • Mémoires de la guerre de 1956 à Suez

    Beyond the din of the battle: Stories from the struggle for Port Said | MadaMasr
    https://madamasrmirror.appspot.com/madamasr.com/en/2016/11/07/opinion/u/beyond-the-din-of-the-battle-stories-from-the-struggle-for-p

    At midnight on November 4, 1956, Gamal Abdel Nasser and Abdellatif al-Bughdadi snuck out of the Revolutionary Council premises in Zamalek, where they had been camped for days, and took the road to Port Said.

    Egypt had been under attack by Israeli forces since October 29, and was bombarded by French and British forces on October 31, after rejecting a British ultimatum to withdraw from the canal area. Nasser, Bughdadi and the rest of the Revolutionary Council gathered in Zamalek in an attempt to hold the fort. Their days and nights were rife with panic, anxiety and arguments as to whether they should surrender, given the dreary outlook for both them and the country.

    On November 4, Nasser decided to break the paralysis and head to Port Said to assess the damage and entice a stranded military to send back-up forces from Sinai to Port Said. Bughdadi insisted on joining him.

    The road to Ismailia was littered with scenes of defeat: tanks and military vehicles were stranded, set on fire, burned, or simply abandoned. Bughdadi recounts in his memoirs how a shocked Nasser kept asking him why he thought every vehicle looked the way it did. As they drove into the night through the disaster in silence, he recounts how Nasser kept murmuring to himself in English, “I was defeated by my army…”

  • Enfin un article détaillé sur la vie de #Cheikh_Imam :

    Cheikh Imam, porte-voix des colères égyptiennes
    Mouna Chahine, Orient XXI, le 14 août 2018
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/cheikh-imam-porte-voix-des-coleres-egyptiennes,2582

    L’emprisonnement dure de mai 1969 au 21 octobre 1971. Des proches du président Gamal Abdel Nasser avaient tenté de le convaincre de gracier Cheikh Imam et Fouad Negm, mais il avait refusé : « ils ne sortiront pas de prison tant que je suis vivant. » C’est le cas, puisque le président égyptien meurt le 28 septembre 1970.

    Les deux hommes avaient mis à profit leur séjour en prison pour donner libre cours à leur créativité : plus de vingt chansons. Negm écrivait, Cheikh Imam mettait en musique ; ils profitaient des quinze minutes de récréation quotidienne pour se coordonner. Parmi les chansons écrites et mises en musique en prison, on trouve « Qayadou echama’a » (« Allumez la bougie ») , « Halawila », Bahia…

    Au mois de janvier 1972, des manifestations éclatent au Caire en raison des tergiversations de Sadate à déclarer la guerre à Israël. Ils composent la chanson "رجعوا التلامذة يا عم حمزة للجد تاني" (« Les étudiants sont de retour »), et sont arrêtés une nouvelle fois pendant 25 jours. Leur célébrité s’accroît encore et leurs chansons se diffusent.

    #Musique #Musique_et_politique #musique_arabe #Egypte

  • Comment répondre à l’assassinat des scientifiques palestiniens par le Mossad ? - Actuarabe
    http://actuarabe.com/comment-repondre-a-lassassinat-des-savants-palestiniens-par-le-mossad

    Le livre Rise and kill first : The secret history of Israel’s targeted assassinations, sorti récemment aux Etats-Unis, donne de nouvelles informations graves remontant à la création du service de renseignement israélien extérieur (Mossad) en 1948 et retrace une série interminable d’assassinats.

    Ce livre essaye d’expliquer (ou de justifier) les raisons qui ont poussé les hommes politiques et les services de renseignement israéliens à commettre ces crimes, en les mettant en relation avec le sentiment continu de menace existentielle après l’holocauste nazi, sans oublier l’environnement arabe hostile à l’existence d’Israël.

    Ce livre révèle que le Mossad (et l’Aman) a été entièrement mobilisé et son directeur a perdu le sommeil quand il a appris qu’un groupe de scientifiques allemands coopéraient avec l’armée et les services de renseignement égyptiens, durant le règne du défunt Gamal Abdel Nasser, afin d’apprendre aux Egyptiens à fabriquer des missiles. Le Mossad a donc espionné ce projet afin de le saboter et éloigner les scientifiques allemands en les assassinant ou par d’autres moyens.

  • Syria attack is a win for Assad and reveals true intentions of Western powers behind it - Syria - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/middle-east-news/syria/.premium-syria-attack-is-a-win-for-assad-and-reveals-west-s-true-intentions

    Jack Khoury

    [...]

    The coalition hasn’t learned that a Western strike on an Arab capital will never bring its citizens into the streets to celebrate or turn public support in their favor, no matter how despotic the leader. Indeed, even the Assad regime’s most bitter enemies found it hard to cheer for the Western airstrikes. It’s important to make a clear distinction between the positions of a few countries’ leaders, including the Gulf states, and the overall consciousness of citizens of the Muslim and Arab world.

    Syria’s public diplomacy machine did not need to work hard when it came to the attack on Damascus and one of its suburbs by the three powers. It immediately earned the sobriquet “the trilateral aggression,” familiar to all Arab ears as the name given to the military response of France, Israel and Britain in 1956 to Egypt’s then-President Gamal Abdel Nasser’s nationalization of the Suez Canal. [...]

    The scenario this time is completely different. Assad, a despot who inherited the regime from his father and has carried out unforgivable crimes against his own people, is very far from Nasser in every way. No one who supports democracy and human rights can side with his actions. But while his motives are clear – Assad will do whatever it takes to maintain his power – those of U.S. President Donald Trump, French President Emmanuel Macron and British Prime Minister Theresa May are not entirely obvious.

    While they pride themselves on their defense of human rights and universal values, the West does nothing to stop the ongoing slaughter in Yemen. Trump continues to extend unqualified support for Israel’s conduct toward the Palestinian people , and his two partners make do with laconic statements of censure. The events along the Israel-Gaza Strip border in the past two weeks did not elicit so much as a call for restraint from them, and oddly enough, Trump envoy Jason Greenblatt chose to lecture the Palestinians. If the goal is to defend human rights, then attention should also be paid to the regimes in Saudi Arabia and the rest of the Gulf states, which are no less totalitarian than the one in Damascus.

    The blood of the Syrian people is no different from that of the Yemenis or the Palestinians. The behavior of the Western leaders at this masked ball has once again been revealed for the double game that it is, in accordance with the map of interests that serves them. Anyone who seeks a more just and rational world must first address the oldest issue in the Middle East, the need to give the Palestinians an independent state.

    [...] If the West genuinely cared about the Syrian nation’s welfare, its leaders would support the national democratic opposition in the country, which envisions a modern, democratic state that provides freedom and liberty to all its citizens.

    But Trump and his partners care about their interests and those of their wealthy allies in the Gulf, not about the Syrian people. The position they have taken now will not result in the establishment of a free and democratic state in the Middle East that will challenge the existing regimes, and perhaps Israel as well.

    #Syrie

  • #Nasser - Du rêve au désastre

    Le Président égyptien Gamal Abdel Nasser, disparu en 1970, est toujours considéré comme un héros du XXe siècle : pour les uns, il est celui qui a défié l’Occident, pour les autres, la figure de proue du nationalisme arabe. De nombreuses archives inédites illustrent les zones d’ombre et de lumière de Nasser.

    https://www.rts.ch/play/tv/histoire-vivante/video/nasser-du-reve-au-desastre?id=8678109
    #Egypte #documentaire #film #histoire

  • 50 ans aujourd’hui depuis la guerre des 6 jours et l’occupation par Israël de Jérusalem-Est, la Cisjordanie, Gaza, le Golan et le Sinaï. Retour sur la propagande israélienne autour de cette guerre et quelques vérités historiques (à partir de l’analyse de Norman Finkelstein) :

    Idées reçues
    1. Gamal Abdel Nasser, leader égyptien, dangereux démagogue, très populaire dans le monde arabe voulait détruire Israël alors qu’Israël ne rêvait que de vivre en paix avec ses voisins.
    2. En mai 1967, Nasser avance son premier pion ordonnant aux forces de maintien de la paix de l’ONU dans le Sinaï de se retirer.
    3. Ensuite Nasser continue en fermant le détroit de Tiran et Sanafir bloquant l’accès au port israélien d’Eilat et étouffant.
    4. Pendant ce temps-là, Nasser complote avec les autres pays arabes, la Syrie et la Jordanie pour envahir Israël
    5. L’existence d’Israel était en danger donc pour survivre, Israël a dû lancer une attaque « préventive » le 5 juin.
    6. Heureusement, en dépit des prédictions, Israël gagna la guerre en 6 jours seulement.
    7. Pour se protéger, Israël a dû occuper le Sinaï, le Golan et la Cisjordanie. L’occupation n’était qu’accidentelle, une nécessité.

    Éléments historiques
    1. Nasser et les autres pays arabes n’avaient pas l’intention d’envahir Israël en juin 1967.
    2. L’existence d’Israël n’a jamais été en danger. Les leaders israéliens et américains savaient qu’en cas de conflit, Israël gagnerait aisément, même contre une coalition des Etats arabes.
    3. Israël voulait attaquer pour deux raisons : I. terminer sa mission ratée en 1956, lors de l’invasion tripartite de l’Egypte par la France, le Royaume-Uni et Israël : neutraliser Nasser, porter un coup fatal aux Arabes et surtout au nationalisme arabe. II- conquérir les terres convoitées mais qu’ils n’avaient pas pu saisir en 1948 : Jérusalem Est, la Cisjordanie, Gaza et le Golan.
    4. Israël avait un doute : après la condamnation de l’invasion tripartite en 1956, quelle serait cette fois-ci la réaction des Etats-Unis en cas d’attaque par Israël ?
    – Les diplomates israéliens sont allés à Washington DC pour tâter le terrain.
    – Les États-Unis ont convenu avec Israël que Nasser n’avait pas l’intention d’attaquer.
    – Les États-Unis ont convenu qu’Israël pourrait facilement vaincre l’Egypte sur le champ de bataille, soit seul, soit avec toute combinaison d’autres pays arabes.
    – Et les États-Unis ont tacitement donné à Israël la permission de commencer la guerre, ou au moins indiqué qu’il n’y aurait pas de répétition de la condamnation de 56.
    5. Israël provoquait régulièrement ces voisins arabes : en novembre 1966 par exemple, Israël lace la plus grande offensive depuis l’invasion de 56 contre le village de Samu en Cisjordanie, tuant 18 soldats jordaniens et détruisant 125 maisons. Israël a engagé des combats à la frontière syrienne en avril 1967, déclenchant une bataille aérienne dans laquelle 6 avions syriens ont été abattus, dont un sur Damas.
    6. Nasser a bien demandé à l’ONU de retirer ses troupes en réponse à ces provocations et au mécontentement grandissant dans le monde arabe accusant Nasser de laisser-faire. Israël aurait pu demander à l’ONU de stationner ses troupes de son côté de la frontière. Israël n’a rien fait de tel.
    7. Nasser a bien fermé le détroit de Tiran et il avait le droit et la souveraineté pour le faire même s’il offrit de porter le différend devant la Cour internationale de Justice. Israël refusa.
    8. Israël n’aurait pas été étouffé du jour au lendemain. 95% de ses importations s’effectuaient dans d’autres ports et Israël disposait d’une réserve de pétrole de plusieurs mois.
    9. Une guerre préventive n’aurait pas duré 6 jours mais plutôt 6 minutes : Une fois la force aérienne égyptienne encore stationnée au sol, éliminée par les avions israéliens dans un blitzkrieg surprise, la guerre était terminée. Si la guerre a duré plus longtemps, c’est parce qu’Israël voulait conquérir le Sinaï, la Cisjordanie et le Golan syrien.
    Israël a lancé une guerre non provoquée. Dans cette guerre, au moins 18 000 personnes furent tuées dans les combats dont 10 à 15 000 Égyptiens, 6 000 Jordaniens et 1000 à 2 500 Syriens pour 1000 Israéliens. Israël porta bel et bien un coup fatal à Nasser qui meurt trois ans plus tard, aux Arabes et au nationalisme arabe. Mais la guerre fut aussi l’occasion pour Israël de poursuivre le nettoyage ethnique de la Palestine. Au cours de la guerre, ce sont entre 250 000 et 420 000 nouveaux déplacés et réfugiés palestiniens qui furent évacués de force de leur domicile par l’armée israélienne qui les poussa à monter dans des bus, les envoya en Jordanie et les empêcha de revenir une fois la guerre terminée. Pour un récit détaillé de ces entreprises de nettoyage ethnique, voir « Cisjordanie-Gaza 1967, un nettoyage ethnique occulté » par Munir Nuseibah (http://orientxxi.info/magazine/cisjordanie-gaza-1967-un-nettoyage-ethnique-occulte,1886)
    Et ce nettoyage ethnique dure toujours grâce à l’occupation et à la colonisation.

    Céline Lebrun

    https://www.facebook.com/celine.l.mccutcheon?hc_ref=NEWSFEED&fref=nf

  • What the 1967 War meant for Saudi religious exports | Brookings Institution
    https://www.brookings.edu/blog/markaz/2017/05/30/what-the-1967-war-meant-for-saudi-religious-exports

    It was not until Arab nationalist revolutions swept away several monarchs in the Middle East and North Africa that Saudi Arabia began to proselytize abroad again to stem the rising secular tide. In 1962, Crown Prince Faisal helped establish the Muslim World League (MWL) with the express purpose of spreading Wahhabism to blunt the appeal of Arab nationalism, a mission it continues today. He hoped that by championing Islamic causes abroad, he could persuade conservative Muslim governments and activists to ally themselves with the kingdom rather than with nationalist leaders like Egypt’s Gamal Abdel Nasser. Pan-Islamism would be the answer to pan-Arabism.

  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • Salah Ahmad Fakhoury : Qui est Adel Rifaat ?
    http://assafir.com/Article/514440

    Par un concours de circonstances, il rencontre au Caire son « âme sœur », Bahjat El-Nadi, étudiant de gauche à la Faculté de médecine, issu d’une famille musulmane bourgeoise. Depuis le jour de cette rencontre, les deux compères sont restés unis, en Égypte, en prison ou en France, écrivant ensemble et signant sous le pseudonyme de « Mahmoud Hussein ».

    Eddy Levi adopte le nom de « Adel Rifaat » après sa conversion à l’islam et embrasse le marxisme comme théorie intellectuelle pour critiquer la société et le pouvoir. Son appartenance au marxisme est un choix culturel, qui prend le contrepied aussi bien de la pensée rétrograde des Frères musulmans que de l’absence de nationalisme du parti Wafd, allié indéfectible des Anglais avant la révolution du 23 juillet 1952.

    Accusés de communisme, Adel Rifaat et Bahjat El-Nadi sont emprisonnés ensemble sous le règne de Gamal Abdel Nasser. Remis en liberté en 1964, ils s’envolent pour Pékin, puis pour la France, où Adel Rifaat retrouve son frère, Pierre Victor, en 1966, après une séparation qui aura duré dix ans.

  • Beyond the din of the battle : Stories from the struggle for Port Said | MadaMasr
    http://www.madamasr.com/en/2016/11/07/opinion/u/beyond-the-din-of-the-battle-stories-from-the-struggle-for-port-said

    Une histoire de la résistance populaire à l’invasion franco-britannique de Port-Saïd, après la nationalisation de la compagnie du canal de Suez en 1956, une histoire oubliée

    At midnight on November 4, 1956, Gamal Abdel Nasser and Abdellatif al-Bughdadi snuck out of the Revolutionary Council premises in Zamalek, where they had been camped for days, and took the road to Port Said.

    Egypt had been under attack by Israeli forces since October 29, and was bombarded by French and British forces on October 31, after rejecting a British ultimatum to withdraw from the canal area. Nasser, Bughdadi and the rest of the Revolutionary Council gathered in Zamalek in an attempt to hold the fort. Their days and nights were rife with panic, anxiety and arguments as to whether they should surrender, given the dreary outlook for both them and the country.

    On November 4, Nasser decided to break the paralysis and head to Port Said to assess the damage and entice a stranded military to send back-up forces from Sinai to Port Said. Bughdadi insisted on joining him.

    The road to Ismailia was littered with scenes of defeat: tanks and military vehicles were stranded, set on fire, burned, or simply abandoned. Bughdadi recounts in his memoirs how a shocked Nasser kept asking him why he thought every vehicle looked the way it did. As they drove into the night through the disaster in silence, he recounts how Nasser kept murmuring to himself in English, “I was defeated by my army…”

  • القاهرة والناس : إعلامي شهير ضد أخوان مصر يقارن بين عبد الناصر والسيسي.. الأول لم يسلم الجزيرتين للسعودية | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=524772

    وقال عيسى في برنامجه الذي يبث على قناة القاهرة والناس: “معلوماتي ومعلومتكم ومعلومات الرئيس عبدالفتاح السيسي هي أن عبدالناصر كان معاديا لإسرائيل وللغرب ولصندوق النقد الدولي والبنك الدولي وإلى ما دون ذلك”.

    Ibrahim Issa, grosse tête journalistique du petit écran égyptien, « allume » Sissi en comparant sa politique à celle de Gamal Abdel Nasser sur quelques points : les relations avec Israël, l’Occident en général, le FMI et la Banque mondiale, et les Saoudiens...

    Pour les arabophones, ce morceaux de bravoure tout en verve égyptienne :

    https://www.youtube.com/watch?v=qqUi9N8z8rE

  • ‘We Misled You’: How the Saudis Are Coming Clean on Funding Terrorism

    On my most recent trip to Saudi Arabia, I was greeted with a startling confession. In the past, when we raised the issue of funding Islamic extremists with the Saudis, all we got were denials. This time, in the course of meetings with King Salman, Crown Prince Nayef, Deputy Crown Mohammad Bin Salman and several ministers, one top Saudi official admitted to me, “We misled you.” He explained that Saudi support for Islamic extremism started in the early 1960s as a counter to Nasserism—the socialist political ideology that came out of the thinking of Egypt’s Gamal Abdel Nasser—which threatened Saudi Arabia and led to war between the two countries along the Yemen border. This tactic allowed them to successfully contain Nasserism, and the Saudis concluded that Islamism could be a powerful tool with broader utility.

    http://www.politico.com/magazine/story/2016/09/saudi-arabia-terrorism-funding-214241
    #Arabie_Saoudite #financement #terrorisme #ISIS #EI #Etat_islamique

  • Saint-Nazaire : première sortie pour l’équipage égyptien
    http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/25225-saint-nazaire-premiere-sortie-pour-lequipage-egyptien

    http://www.lemarin.fr/sites/default/files/styles/full/public/2016/05/06/unknown-1.jpeg
    Le BPC « Nasser » a quitté l’estuaire de la Loire peu avant 17h, sous le regard de quelques centaines de curieux.
    Photo : Véronique Couzinou

    Le premier équipage de 180 marins Égyptiens a quitté Saint-Nazaire ce vendredi 6 mai, à 16h35, à bord du bâtiment de projection et de commandement Gamal Abdel Nasser (ex-Vladivostok).

  • Nasser n’était pas, après tout, hostile par principe à Israël. En tout caas ce qui ce qui laisse entendre une note de Kissinger, déclassifié récemment, où il est question de propos tenus par Hassan II, feu le roi du Maroc.


    http://www.tsa-algerie.com/20160405/hassan-ii-appelait-etats-unis-a-proteger-houari-boumediene

    Gamal Abdel Nasser voulait déjà signer un accord avec Israël
    Autre fait marquant dans la note de Kissinger : Hassan II avait relevé une volonté du dirigeant égyptien de « conclure un accord avec Israël », indique le Secrétaire d’État. Cela dit, « Nasser craignait d’être renversé », si un tel accord venait à voir le jour. Hassan II considérait alors que « les Palestiniens – et pas Nasser – étaient la clé pour le règlement » du conflit israélo-arabe, affirme Kissinger.

    #Égypte #Israël #Nasser #Hsitoire

  • Décès du journaliste égyptien Mohamed Hassanein Heikal à l’âge de 93 ans.

    Mohamed Hassanein Heikal n’est plus
    http://www.businessnews.com.tn/Mohamed-Hassanein-Heikal-n%E2%80%99est-plus,520,62529,3

    L’écrivain et journaliste égyptien, Mohamed Hassanein Heikal, est décédé ce mercredi 17 février 2016 à l’âge de 93 ans, après un long combat avec la maladie.
     
    Mohamed Hassanein Heikal était l’un des journalistes les plus connus en Egypte. Il a été le rédacteur en chef du journal Al Ahram de 1957 à 1974.

    Mohamed Hassanein Heikal
    https://en.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Hassanein_Heikal

    Mohamed Hassanein Heikal (Arabic: محمد حسنين هيكل‎) ( 23 September 1923 – 17 February 2016) was an Egyptian journalist. For 17 years (1957–1974), he was editor-in-chief of the Cairo newspaper Al-Ahram and has been a commentator on Arab affairs for more than 50 years.

    Heikal articulated the thoughts of President Gamal Abdel Nasser earlier in his career. He worked as a ghostwriter for the Egyptian president Gamal Abdel Nasser and represented the ideology of pan-Arabism.

    • Le Hezbollah lui rend hommage dans un communiqué :
      http://www.almanar.com.lb/adetails.php?eid=1427468

      “فقدت مصر والعالم العربي، وأهل الصحافة والفكر والسياسة والإعلام، ركناً كبيراً، وعلماً بارزاً، وأستاذاً جليلاً، هو الأستاذ محمد حسنين هيكل”، بهذه الكلمات نعى حزب الله الكاتب الصحفي المصري الكبير الذي توفي اليوم الأربعاء 17 شباط/فبراير عم عمر يناهز 93 عاماً.

      وأصدر حزب الله بياناً بالمناسبة، رأى فيه أن الراحل هيكل “يمثّل بذاته، وبفكره، وبقلمه وتاريخه السياسي والنضالي والمهني، مدرسةً في السياسة الوطنية، والالتزام المهني الرفيع، والإيمان القومي الصادق بقضايا الأمة الرئيسية، وعلى رأسها قضية فلسطين التي آمن دائماً بتحريرها، وبقضية المقاومة التي كان فخوراً دائماً بانتصاراتها وقادتها وشهدائها”.

    • La nécro de Angry Arab : difficile de faire aussi bon et aussi court ! He was by far the most influential and most read Arab journalist in the last century and this one. No one comes close. The last people who are in a position to assess him are those who wrote for oil and gas media. I had written about him before: he made some major mistakes in his political career: supporting Sadat against his enemies in 1971, not breaking with Sadat until Sadat broke with him. Supporting Mubarak at some point, and then supporting Sisi as of late. He gave his talents to the Nasser regime but he also received unprecedented access from Nasser. He was the product of the Nasser regime but his career extended beyond the Nasserist era. He is a great story teller but he embellished a lot, and had a weakness for elite settings and connections. He was consistent politically but only privately.

  • Israel Bans Novel on Arab-Jewish Romance From Schools for ’Threatening Jewish Identity’ - Israel News - Haaretz

    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.694620

    Move comes despite the fact that the official responsible for teaching of literature in secular state schools recommended the book for use in advanced literature classes, as did a professional committee of academics and educators.

    Or Kashti Dec 31, 2015 12:57 AM
     

    Israel’s Education Ministry has disqualified a novel that describes a love story between an Israeli woman and a Palestinian man from use by high schools around the country. The move comes even though the official responsible for literature instruction in secular state schools recommended the book for use in advanced literature classes, as did a professional committee of academics and educators, at the request of a number of teachers.
    Among the reasons stated for the disqualification of Dorit Rabinyan’s “Gader Haya” (literally “Hedgegrow,” but known in English as “Borderlife”) is the need to maintain what was referred to as “the identity and the heritage of students in every sector,” and the belief that “intimate relations between Jews and non-Jews threatens the separate identity.” The Education Ministry also expressed concern that “young people of adolescent age don’t have the systemic view that includes considerations involving maintaining the national-ethnic identity of the people and the significance of miscegenation.”
    The book, published in Hebrew by Am Oved about a year and a half ago, tells the story of Liat, an Israeli translator, and Hilmi, a Palestinian artist, who meet and fall in love in New York, until they part ways for her to return to Tel Aviv and he to the West Bank city of Ramallah. The book was among this year’s winners of the Bernstein Prize for young writers.
    A source familiar with the ministry’s approach to the book said that in recent months a large number of literature teachers asked that “Borderlife” be included in advanced literature classes. After consideration of the request, a professional committee headed by Prof. Rafi Weichert from the University of Haifa approved the request. The committee included academics, Education Ministry representatives and veteran teachers. The panel’s role is to advise the ministry on various educational issues, including approval of curriculum.
    According to the source, members of the professional committee, as well as the person in charge of literature studies, “thought that the book is appropriate for students in the upper grades of high schools – both from an artistic and literary standpoint and regarding the topic it raises. Another thing to remember is that the number of students who study advanced literature classes is anyhow low, and the choice of books is very wide.”
    Another source in the Education Ministry said that the process took a number of weeks, and that “it’s hard to believe that we reached a stage where there’s a need to apologize for wanting to include a new and excellent book into the curriculum.”

    Dorit Rabinyan.David Bachar
    Education Minister Naftali Bennett’s office said: “The minister backs the decision made by the professionals.”
    Two senior ministry officials, Eliraz Kraus, who is in charge of society-and-humanity studies, and the acting chair of the pedagogic secretariat, Dalia Fenig, made the decision to disqualify “Borderlife.”
    At the beginning of December, the head of literature studies at the ministry, Shlomo Herzig, appealed their decision, but his appeal was recently denied.

    • Israel Has Always Been Xenophobic, It Just Used to Be Better at Hiding It
      Gideon Levy Jan 03, 2016 3:13 AM
      http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.695077

      This is the way we were, long before Naftali Bennett was education minister: the children of nationalists, closed off, quite ignorant – we just didn’t know it. That’s the way it was in those beautiful years when education ministers were from the left – the years it is customary to long for.

      The brainwashing, censorship and indoctrination were much worse then than they are today, only opposition to them was much less. We thought that everything was fine with our education system. On Fridays, we had to wear blue and white, the national colors; we gave to the Jewish National Fund (Keren Kayemeth LeIsrael), so it would plant forests to cover the ruins of the Arab villages they did not want us to see.

      At a time when the author Dorit Rabinyan had not yet been born, we had never met an Arab. They lived under military rule and were not allowed to come near us without authorization. A Jewish-Arab love story could not even have been considered science fiction, happening in a galaxy far, far away from where we were growing up. Druze were slightly more acceptable; they served in the army. I remember the first Druze I met; it was in 11th grade.

      We never heard a word about the Nakba, the Palestinian term for the formation of the State of Israel, either. We saw the ruins of houses – and did not see anything. Long before the “wedding of hate,” at our Lag Ba’omer campfires we burned effigies of Egyptian President Gamal Abdel Nasser – we called him “the Egyptian tyrant.” In the secular schools of Tel Aviv, we kissed Bibles if, heaven forbid, they fell on the floor. We wore kippas in Bible studies, long before the establishment of “centers for deepening Jewish identity.” We hardly heard about the New Testament. No one would think of studying it in school: it was considered almost as dangerous as “Mein Kampf.”

      Many of us spit when we passed a church door. Few of us dared venture inside and, if we did, felt very guilty about it. Making the sign of the cross, even in jest, was considered an act of suicide. To us, Christians were “idolaters” – and idolaters, as we knew, were the lowest of all. We knew there was a “mission” in Jaffa, from which we had to keep away as if from fire. One child who went to study there was considered lost. The first generation of independence knew that all the Christians were anti-Semites. We knew, of course, that we were the chosen people and the be-all and end-all. That was inculcated in us by the enlightened education system of the nascent state.

      Assimilation was considered the greatest sin of all – even greater than leaving the country to live elsewhere. The rumor that the uncle of one of the kids had married a non-Jewish woman was considered a disgrace to be kept secret. The chilling significance of the sick concept of “assimilation” didn’t even cross our minds. We grew up in a unified society, racially pure, in that little Tel Aviv: without foreigners, without Arabs, almost without Jews of Middle Eastern descent. Jaffa was the back of beyond and no one thought of going there: it was dangerous.

      They taught us to think in a uniform manner and be wary of any deviation. The most subversive discussion I can remember from those days was whether the Jews “went like sheep to the slaughter.” Once, I stopped next to a tiny demonstration of the left-wing Matzpen organization on the steps of Beit Sokolov, the headquarters of the Israeli Journalists Association, to talk with N., who was in my class at school. The next day, I was called urgently to the vice principal’s office: he whipped out a photo of me from the demonstration – which the Shin Bet security service had passed on to him – and demanded explanations. That was long before the “NGO law” and the “Boycott law.”

      Long before Prime Minister Benjamin Netanyahu, Justice Minister Ayelet Shaked and the banning of Rabinyan’s “Borderlife,” there was no real democracy here. Long before anti-assimilationist Bentzi Gopstein and right-wing activist Itamar Ben-Gvir, there was xenophobia here and plenty of hatred of Arabs. But everything was hidden, wrapped in the noisy cellophane of excuses, buried deep in the earth.

      And what is better? That remains an open question.

    • traduction française :
      Israël a toujours été xénophobe, mais jadis savait mieux le dissimuler [Gideon Levy]
      http://www.pourlapalestine.be/israel-a-toujours-ete-xenophobe

      Longtemps avant que Benjamin Netanyahou soit Premier ministre et que Ayalet Shaked soit Ministre de la Justice, il n’y avait pas de réelle démocratie en Israël. Il y avait beaucoup de haine des Arabes, mais tout était dissimulé, contrairement à aujourd’hui. Finalement, qu’est-ce qui vaut le mieux ?

      C’est ainsi que nous étions, bien avant que Naftali Bennet soit ministre de l’Éducation : des enfants de nationalistes, enfermés, tout à fait ignorants – nous ne le savions tout simplement pas. C’est ainsi que les choses allaient durant des merveilleuses années où les ministres de l’Éducation étaient de gauche – des années qu’il est de bon ton de regretter.

      Le lavage de cerveaux, la censure et l’endoctrinement étaient bien pires alors que ce qu’ils sont aujourd’hui, seulement ils rencontraient beaucoup moins de résistance. Nous pensions que tout allait bien avec notre système d’éducation. Le vendredi, nous devions porter du bleu et du blanc, les couleurs nationales ; nous donnions de l’argent au Fonds National Juif (Keren Kayemet LeIsrael) [1], pour qu’il puisse planter des forêts destinées à recouvrir les ruines des villages arabes qu’ils ne voulaient pas que nous puissions voir.

      A une époque où l’écrivaine Dorit Rabinyan [2] n’était même pas née, nous n’avions jamais rencontré un Arabe. Ils vivaient sous la loi militaire [3] et ils n’étaient pas autorisés à nous approcher sans autorisation. Une histoire d’amour entre une Juive et un Arabe n’aurait même pas été envisageable dans une histoire de science fiction, dans une galaxie lointaine, très loin de là où nous grandissions.Les Druzes étaient légèrement plus acceptables : ils servaient dans l’armée. Je me souviens du premier Druze que j’ai rencontré, c’était en 11ème année [4].

  • Le projet de nouvelle capitale égyptienne au point mort - Séverine Evanno
    http://orientxxi.info/magazine/le-projet-de-nouvelle-capitale-egyptienne-au-point-mort,0893

    Il s’était donné cinquante jours pour que le rêve partagé par Gamal Abdel Nasser, Anouar Al-Sadate et Hosni Moubarak soit lancé : Abdel Fattah Al-Sissi prétendait pouvoir donner à l’Égypte une nouvelle capitale administrative. Évoqué depuis plusieurs mois, le projet a été officiellement annoncé au premier jour de la conférence sur le développement économique de l’Égypte en mars 2015 à Charm El-Cheikh. Depuis, il n’est toujours pas lancé et les critiques — y compris du président Sissi lui-même — n’ont fait (...)

  • Egypt’s Vietnam |
    Lessons from the last time Cairo waded into war in Yemen.
    BY JESSE FERRISAPRIL 3, 2015Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2015/04/03/egypts-vietnam-yemen-nasser-sisi

    In the spring of 1967, Egypt’s president, Gamal Abdel Nasser, lamented to the U.S. ambassador in Cairo that the war in Yemen had become his “Vietnam.” He subsequently explained to an Egyptian historian how the conflict spiraled out of control: “I sent a company to Yemen and ended up reinforcing it with 70,000 troops.”

    Over the course of the five-year war, from 1962 to 1967, Nasser lost more than 10,000 men, squandered billions of dollars, and painted himself into a diplomatic corner from which the only way out was through war with Israel. As Nasser himself would realize by the war’s end, Yemen was to Egypt what Vietnam was to the United States — and what Afghanistan was to the Soviet Union, what Algeria is to France, and what Lebanon is to Israel.

    Not surprisingly, the predominant takeaway for Egyptians was “never again.” Never again would they send their boys to fight for a dubious cause on a remote battlefield. Never again would they waste their modern army to build a nation where there was none. Never again would they set foot in Yemen.

    Perhaps “never” is too strong a word. A half-century later, President Abdel Fattah al-Sisi is once again contemplating the dispatch of ground forces to Yemen, this time in support of the Saudi-led assault on the Houthis. Sisi has already committed Egypt’s navy and air force to the military campaign and has said that ground forces would be sent “if necessary.” As the Saudis, the Egyptians, and their allies hover on the brink of another military adventure in Yemen, history offers some stark lessons of the challenges that may block their road to victory.

  • Le djihadisme sous-produit de la mondialisation
    Par René Naba | le 16. February 2015

    http://oumma.com/219823/djihadisme-produit-de-mondialisation

    L’avènement d’un néo-islamisme pro-américain en guise de substitut à la démocratie, loin de répudier ces pratiques, n’a fait que les empirer en ce que le premier geste des nouveaux maîtres de Tripoli libérés par l’Otan, aura été, non de lancer un grand chantier de travaux publics et de relance de la société civile pour réhabiliter le pays sinistré par quarante ans de dictature, mais de destituer la statue de Gamal Abdel Nasser, la bête noire de l’Occident, l’artisan de la première nationalisation réussie du tiers- monde, la nationalisation du canal de Suez.

    Fait symptomatique de cet état de fait est la production dans le champ intellectuel qui confine le monde arabe à un désert culturel.

    Le patrimoine intellectuel arabe renferme quatre millions de manuscrits, infiniment plus que les soixante mille manuscrits grecs ou les quarante mille manuscrits latins, mais bon nombre d’entre eux ne sont ni étudiés, ni publiés, alors qu’une telle richesse bibliographique alimenterait des générations de chercheurs et de penseurs.

    Les Arabes constituent 5% de la population mondiale, mais ne publient qu’un 1% de livres, les ouvrages religieux représentant 17 % de la production littéraire contre 5% dans le reste du monde, et, en raison de la censure, un best-seller arabe ne dépasse pas les cinq mille exemplaires.

    Pis, moins de dix mille ouvrages étrangers ont été traduits vers l’arabe au cours du dernier millénaire, soit en moyenne mille ouvrages par siècle.

    « Des individualités brillantes se distinguent dans les pays d’émigration et l’excellence arabe s’exerce dans la diaspora et dans la langue de l’exil, mais il n’existe aucune vraie participation des pays arabes aux grandes aventures de l’esprit » soutient l’universitaire franco-tunisien Abdel Wahab Meddeb, déplorant que les Arabes recourent au copiage servile dans la fabrication des produits technologiques, sans chercher à remonter aux concepts et aux spéculations techniques.

    ...
    Dans le monde arabe, particulièrement la zone du Golfe, le système éducatif repose sur le principe statique de la mémorisation, de la déclamation ou de la scansion, bannissant de l’enseignement la docimologie (la science qui apprécie les différents moyens de contrôle des connaissances), le génie kinesthésique (la capacité de se mouvoir d’une manière autonome et de maîtriser l’espace), les capacités parapsychiques (l’intuition et l’intelligence émotionnelle), l’agilité verbale et la logique mathématique.
    ...
    Dans le monde arabe, du fait du conflit avec Israël, il s’est produit un phénomène de captation, l’État-nation se posant en incarnation de l’identité collective, puis, par réduction successive, par un phénomène de diglossie, ce fut au tour du parti unique puis du clan d’en être l’incarnation, avant de finir par être incarné par une personne.
    ...
    A l’exception du Sultan Qabous d’Oman, la constellation des pétromonarchies du Golfe présente ainsi l’audacieuse configuration d’avoir été gouvernée tout au long du XX me siècle et les premières décennies du XXI siècle par une brochette de dirigeants tous formatés dans le même moule du code tribal.
    ...
    Le Djihad a ainsi pris une dimension planétaire conforme à la dimension d‘une économie mondialisée par substitution des pétromonarchies aux caïds de la drogue dans le financement de la contre révolution mondiale. Dans la décennie 1990 -2000, comme dans la décennie 2010 pour contrer le printemps arabe.

  • Arab nationalists take up arms in the battle for Syria | Al Akhbar English
    http://english.al-akhbar.com/node/19649

    I was watching TV and my eyes fell upon an American flag fluttering amid crowds in, at the time, the opposition stronghold town of Hama,” Nidal, a 25-year-old Arab nationalist from Lebanon and subsequent fighter for the ANG, told Al-Akhbar.
    “Can you imagine the humiliation and the utter disgust I felt when I saw the [American] flag waving in the breeze in Syria?”

    As Nidal flicked the end of his cigarette into the ashtray, he recited Gamal Abdel Nasser’s, Egypt’s first president and pan-Arab leader, famous words: “If America is satisfied with me, know that I’m on the wrong path.”

    With Syria’s red, white and black flag pinned to the upper left part of his shirt, Nasser, Nidal’s old friend and fellow ANG fighter, chimed in.

    “In 2013 the US bluntly voiced its intention to attack Syria,” Nasser said. “At that moment it became clear that we, as Arab youth who tread the path of the revolutionary Arab Nationalist Movement (ANM), cannot and will not remain neutral in what we believe to be the battle of the survival or partition of not only Syria, but the Arab nation.”

  • Egypt’s New Police State - NYTimes.com
    By SARA KHORSHID NOV. 16, 2014
    http://www.nytimes.com/2014/11/17/opinion/egypts-new-police-state.html?_r=0

    CAIRO — Egypt seems to be headed back toward the 1960s, when Gamal Abdel Nasser set a precedent for the whole Arab world by creating a police state that brutally suppressed dissidents and instilled fear among its citizens.

    Last week, on what seemed a calm Tuesday afternoon, I witnessed firsthand what it means to live in a hypernationalist atmosphere where ordinary citizens, encouraged by the state and allied media, snitch on fellow Egyptians.

    I was sitting at a Cairo café with my sister and Le Monde Diplomatique’s editor, Alain Gresh, discussing the situation in Egypt when another customer at the café got up and yelled at us: “You are ruining the country!” We tried to ignore her. But we didn’t realize that she had reported to police officers outside that a foreigner and two Egyptian ladies were plotting against Egypt.

  • When Sisi met Desalegn, by Nizar Manek
    http://mondediplo.com/blogs/when-sisi-met-desalegn

    The guests had been seated at the tables of the great hall in Addis Ababa, and fanfares rang out as the Emperor Haile Selassie walked in with President Gamal Abdel Nasser of Egypt at his right hand. Nasser was a ‘tall, stocky, imperious man, his head thrust forward and his wide jaws thrust into a smile,’ next to him Selassie’s ‘diminutive silhouette,’ his ‘thin expressive face, his glistening penetrating eyes’ worn by the years. Behind the extraordinary pair, the remaining leaders also entered in their pairs, writes Ryszard Kapuściński in his chronicle of the fall of the Abyssinian monarchy and the intrigues at Selassie’s court. The audience rose; everyone was applauding. ‘Ovations sounded for unity and the Emperor. Then the feast began.’

  • Faustian pact with Egypt’s security state, by Nizar Manek
    English edition blogs, 28 February 2014
    http://mondediplo.com/blogs/faustian-pact-with-egypt-s-security-state

    As the area around the fenced-up Meidan Tahrir pulsed with what felt like a gigantic fascist carnival for the cult of Field Marshal Abdel Fattah El-Sisi, the shadow of Gamal Abdel Nasser seemed to rise from the pages of history. It was 25 January 2014, the third anniversary of the beginning of the end of Mohamed Hosni Mubarak’s rule - and the start of the protests that sought to end six decades of military rule, which had begun with Nasser and the military junta that deposed King Farouk. The Free Officers’ putsch of 1952 not only dispensed with constitutional monarchy and removed Egypt from the orbit of British colonialism; it also set loose Egypt’s army as autonomous agents answerable to no one.