person:geneviève azam

  • Vers une civilisation de la gratuité Observatoire international pour la gratuité - Septembre 2018
    http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Alors que le vieux monde de la marchandisation systématique s’achève, expliquent les auteurs de cette tribune, il est temps de faire place à une nouvelle civilisation, celle de la gratuité économiquement, socialement, écologiquement et politiquement construite.

    L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue pour mettre la question de la gratuité du service public au cœur des prochaines élections municipales et de la reconstruction d’un projet global d’émancipation.

    Cette mobilisation se fait en trois temps forts : la publication début septembre du livre-manifeste #Gratuité vs #Capitalisme, signé par Paul Ariès au nom de l’OIG (éditions Larousse), le lancement d’un appel national le 1er octobre et l’organisation d’un forum national le samedi 5 janvier 2019 à Lyon.

    Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien : http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

    Nous parlons bien sûr d’une gratuité construite, économiquement construite, mais aussi socialement, écologiquement, anthropologiquement et bien sûr politiquement construite. Le livre-manifeste Gratuité vs Capitalisme, signé par l’Observatoire international de la gratuité, rend compte de toutes les formes de gratuité existantes et à développer dans une perspective d’égalité sociale, de préservation du climat et des écosystèmes et de démocratie réelle. Comme nous y invitait le poète Rimbaud, il y a urgence à redevenir des voyants et à prendre conscience que des milliers d’ilots de la gratuité peuvent devenir demain des archipels et après-demain de véritables continents.

    Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’#eau et de l’#énergie élémentaires, des #transports en commun urbains et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

    Nous voulons la gratuité du bon #usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ? Ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour l’ensemble des communs.

    Nous voulons que la gratuité soit la condition pour repenser le contenu social, écologique, démocratique du #service_public dans le but d’en finir avec le capitalisme et son monde.

    Au moment où les débats fleurissent à propos des prochaines élections municipales, nous vous invitons à faire de la défense et de la promotion de la sphère de la gratuité un enjeu essentiel des prochains scrutins, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à partager les fruits des mille et une formes de gratuité et à coopérer pour faire pousser cette belle idée.

    http://appelgratuite.canalblog.com

    Les initiateurs de l’appel

    Paul Ariès (Observatoire international de la gratuité, OIG, rédacteur en chef de la revue Les Zindigné.e.s), Gabriel Amard (Co-président d’une association nationale de soutien à la gestion citoyenne et publique de l’Eau. Orateur national de la France insoumise), Danielle Simonnet (coordinatrice du PG, conseillère municipale de Paris), Eric Coquerel (coordinateur du PG, député France Insoumise), Viktor Dedaj (administrateur du site Le Grand Soir), Pierre Zarka (Observatoire des Mouvements sociaux, OMOS, Association des Communistes Unitaires/Ensemble !, ancien député communiste, ancien directeur du journal L’Humanité), Nathalie Perrin-Gilbert (Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale et métropolitaine de Lyon), Clémentine Autain (Députée FI, Ensemble !), Olivier Besancenot (dirigeant national du NPA), Jean-Michel Drevon, (Institut de recherche de la FSU), Alain Coulombel (secrétaire national adjoint EELV), Thomas Coutrot (économiste, ATTAC-France), Laurence de Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Christophe Aguiton (sociologue, militant syndical et politique), Agnès Sinaï (Président de l’institut Momentum), Aurélie Trouvé (économiste et ingénieure, ATTAC-France), Francine Bavey (Coopérative Ecologie sociale), Myriam Martin (Ensemble !, Conseillère régionale FI d’Occitanie), Magali Giovannangeli (Présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne de 2011 à 2014), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Julien Bayou (EELV, Conseiller régional île de France), Maud Assila (secrétaire national du PG), Claudio Calfuquir, secrétaire national du PG), Laurence Pache (secrétaire nationale du PG), Sarah Legrain (secrétaire nationale du PG), Emilie Marche (conseillère régionale RCES, PG-FI), Jean-Christophe Sellin (secrétaire national du PG et membre du conseil régional d’Occitanie), Benoît Schneckenburger (Philosophe, FI), Mounia Benaili (PG), Corinne Morel-Darleux (Secrétaire national du PG et Conseillère régionale), Leila Chaibi (oratrice nationale de la FI, Co-fondatrice des collectifs jeudi noir et Génération précaire), Julien Poix (PG), Sophie Rauszer (PG), Theophile Malo (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Hélène Le Cacheux (secrétaire national du PG), Fabienne Grebert (élue régionale RCES), Andréa Kotarac (Conseiller régional FI), Patrick Le Moal (Fondation Copernic), Noël Mamère (ancien député EELV et ancien Maire de Bègles), Patrick Farbiaz (Coopérative Ecologie sociale), Jean-Francois Pellissier (co porte-parole d’ ENSEMBLE !), Vincent Buard (Porte-parole de la cellule Ensemble ! des français de l’étranger), Serge Latouche (professeur émérite d’économie politique, courant de la décroissance), Germain Sarhy (village Emmaüs Lescar-Pau), Philippe Boursier (Fondation Copernic), Christine Poupin (porte parole du NPA), Denis Vichérat (co-président de la maison d’édition Utopia), Marc Humbert (Professeur émérite d’économie politique, vice-Président de l’association des amis des convivialistes), Pierre-François Grond, Sophie Wahnich (historienne), Jean Gadrey (économiste, ATTAC), Gustave Massiah (économiste, altermondialiste), Roger Martelli (historien, directeur de la revue Regards), Fabrice Flippo, Alain Véronèse, Jean-Louis Sagot-Duvauroux (homme de théâtre, penseur de la gratuité), Jacques Testart, Christian Vélot, Florent Bussy (philosophe et rédacteur les Zindigné.e. s/OIG), Thierry Brugvin (OIG, courant antiproductiviste), Bernard Gensane (administrateur du site Le Grand Soir), Maxime Vivas (administrateur du site Le Grand Soir)

    Les « premiers signataires »

    Ian Brossat (PCF, maire adjoint de Paris), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), André Chassaigne (Président des députés communistes à l’Assemblée nationale), Alain Bruneel (député communiste du Nord), Yvon Quiniou (philosophe), Raymond Zaharia (ATTAC, réseau Semences paysannes), Isabelle Granjon (conseillère municipale et conseillère du 1er arrondissement de Lyon), Elliott Aubin (Adjoint à la maire du 1er arrondissement de Lyon), Laurence Boffet (Conseillère du 1er arrondissement de Lyon), François Geze, Geneviève Azam (économiste, ATTAC-France), , Christine Bergé, Gilbert Rist, Didier Harpagès, Brigitte Giry (EELV), Sandrine Larizza (militante CGT, membre de la coopération intégrale du lyonnais), Tony Ferri, Jean-Pierre Garnier, Laurence Lyonnais, Laurent Paillard (Philosophe, rédacteur les Zindigné.e.s), Yann Fiévet (socio-économiste, rédacteur les Zindigné.e. s), Michel Husson (Economiste), LAURO Silvio (Adhérent à l’April pour la liberté de l’informatique, de l’information pour la coopération), Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires/Ensemble !), Roland Scheer (ACU/Ensemble !), Makam Rafatdjou (ACU/Ensemble !), Pierre Golberg (ACU/Ensemble !), Catherine Bottin-Destrom (ACU/Ensemble !), José Touar (ACU/Ensemble !), Pierre Cours-Salies (ACU/Ensemble !), Luc Quinton (ACU/Ensemble !), Christiane de Dryuer (ACU/Ensemble !), Patrick Daré (ACU/Ensemble !), Michel Mourereau (Observatoire des mouvements sociaux, OMOS), Bénédicte Goussault (OMOS), Benoit Borrits (OMOS), Daniel Vergnaud (OMOS), Josiane Zarka (OMOS), Laure Pascarel (co-Présidente de la maison d’édition Utopia), David Flacher (porte parole du mouvement Utopia), Jean-Pierre Hardy (membre d’Utopia, conseiller municipal d’Auzeville (31)), Franck Pupunat (co-animateur du mouvement Utopia), Jean-Luc Pasquinet (Objecteur de croissance), Enzo Traverso, Cyril CINEUX (Adjoint PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge des transports), Martin Rieussec Fournier (cofondateur LJH et Generations Cobayes), Gilles Lemaire, Jean-Pierre Hardy (Conseiller municipal), Gérard Leras (ancien Vice-Président de la région Rhône-Alpes, Vice- Président d’AGTER), Pascal Franchet (président du cadtm France), Bruno Della Sudda (militant altermondialiste et autogestionnaire, membre d’Ensemble !-Nice), Pascal Boissel (psychiatre, Union syndicale de la psychiatrie), Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac, Jérémie Nestel (fondateur de Libreacces), Patrice Grevet (Économiste, Professeur honoraire à l’université Lille 1), Josef Zisyadis (ancien député national suisse, Président de Slow food Suisse), Catherine Gonnet (OIG), Luc et Christian Terras (revue Golias), Simon Lecomte (OIG), Charlotte Belge (OIG), Michel Guibert (OIG), Maurice Levy (OIG), Camille Lecomte (OIG), Christian Sunt (objecteur de croissance, Décroissance Occitanie), Christian Causse (FI et militant CGT), Eliane Vioennot (linguiste), Benoit Reiss (codirecteur des éditions Cheyne et poète), Pierre Lafond (PCF), Michel Lepesant (Maison commune de la décroissance), Baptiste Mylondo, Chloé Landriot (enseignante, poétesse), Paul Zveguinzoff (psychologue clinicien, formateur et coordinateur de l’association Agir pour sa santé), Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain), Jean-Luc Roques (Maître de conférence Université de Perpignan), Christopher Pollmann (Professeur des universités agrégé de droit public), Vincent Lhuillier (Maître de conférence en Economie), Sophie Ozanne (ancienne élue municipale NPA à Louviers), Olivier Tonneau (Enseignant-chercheur à l’université de Cambridge), Christian David (altermondialiste, ATTAC), Roger Winterhalter (Maire honoraire de Lutterbach, ancien conseiller régional et représentant de la Maison de la citoyenneté mondiale), Alain Desjardin, Jacques Bidet (Professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre), Alima Boumédienne Thiery (avocate), Didier Epsztajn, Renda Belmallem (étudiante, objectrice de croissance), Willy Gianinazzi, Bernard Duterme (Centre Tricontinental), Abderrahim Afarti (bibliothécaire Paris), Emmanuelle Vibert (journaliste), Eliane Viennot (chercheuse et féministe), Benoit Reuss (éditeur et poète), Jean-Pierre Siméon, Nelly Pégeault, Loiseau Pierre., Antoine Math, chercheur, Janie Arnéguy (Conseillère Municipale Ensemble ! Nîmes), Noémie Moreaux (luthier), Gilbert Guilhem (CGT), Sylvie Colin, Lysianne Cavallo, Alice Grinand (coordonnatrice des communications au Comité de Solidarité/Trois-Rivières), Monique Kaiser, Pascal Taine, Guillaume Tanneux (FI) , Anne Quecy (retraitée EN), Caroline CHATEAUX, Elise Lowy, Olivier Montigny, José Tovar, Martine Auzou (enseignante retraitée), Didier Epsztajn, animateur du blog « entre les lignes entre les mots », Germain Anne (docteur en médecine), Catherine Peltier (Alternatiba et Attac 14), Dominique Bouchery (musicien, France Insoumise), Martin Rieussec-Fournier (co-fondateur #LesJoursHeureux et Générations Cobayes), Serge Seninsky, Jean-Luc FLAVENOT (Assistant de Conservation aux Archives Départementales du Rhône, Élu CGT des personnels du Département du Rhône, Membre du PCF), Stef Vincent, Juliette Bouchery (comédienne et auteure, Insoumise et membre de collectifs citoyens), Danielle Montel, Pierre Fauconnier (retraité, projets opensource et apiculture de loisir), Aurélien Murith, musicien, membre de la Fédération anarchiste, Sylvie Giosa (salariée précaire, membre de la SFEPM et du GMHL, associations pour la protection de l’environnement), Chrysis Caporal, élue à Champigny sur Marne (EELV), Françoise Boireaud (Citoyenne engagée et défenseuse syndicale CGT), Chantal Zamblera (psychologue à la retraite), membre de la France insoumise), Axel Bony (Professeur d’EPS, Militant Snep-FSU 91), Philippe Gastrein (agrégé en SVT, animateur de groupe d’action de la France Insoumise), Christophe Didion Employé de la fonction publique, Adhérent d’associations comme Attac, l’April et Sortir du nucléaire), Amandine Touzeau, Docteure en Biologie, Alain AUMONT, Pierre Goldberg, Hervé Gatignol, animateur bénévole de Lab’idouillerie, ressourcerie autogérée et atelier participatif (vélo, bidouille) de l’association Rien Ne Se Perd, Michèle Kiintz (ACU), Jean Brafman (LFI), Guillaume Dubourg, Brunet Marc (Attac 84), Hubert Nadin - Collectif citoyen du pays de Dieulefit, Monique et Jean-Pierre Jeannin, Claire Hilgers (Belgique), David LEMUHOT (Ingénieur formation), Clémence Dethier, Sylvain BERNARD, Pierre Namur, Jeanine Fradin, Bérangère Toussaint, Héléna Aerts, Michel Barthélémy, Michel G. Dehon (Belgique, Membre mpOC et du CADTM), Pauline Oppé, Jean-Pierre Quayret, Benjamin Roy, Cécile Daude (Maître de Conférences de Grec retraitée), Damien Pennetreau, Rosemarie OSTER-GRELLETY, Robin Pringels, Danielle Montel (OMOS, ACU, Technicienne pharmacologue Retraitée de SANOFI), Brigitte Bonnefille, Eric Soriano, Robin Gérard, Daniel Vergnaud, technicien, OMOS, Maxence GALLICE, Bruno THIERY, Pierre Sarramagnan-Souchier, Gérard Bertre (FI), Tereza Estarque (Institute d’ Étude de la Complexité), Bruno Cadez (Militant communiste), Jean-Jacques Pascal (Utopia), Jean Pires, Christian Demey, Anne Querrien, JP Denotte, Antoine De Santis (retraité), Damienne Derreumaux, DarrietLionel, Patrick flambard, Vincent Bruyère, Brun Ludovic, Marcel Lopez, Eric Goujot, Christophe BLANCKAERT, Liliane Guillerm , Franck Barske (anarchiste, décroissant, délégué syndical CGT),Valérie Carlenc, Gilles Guiniot, Jocelyne Prudhon, Joaquin Valdivielso (Université de les îles Baléares, Majorque, Spain), Jean-Michel Cléricali, Karinne Grennier, Michel Peyrache, Eole Bonneault, Jocelyne Guillochet, Simon Olivieri ( ingénieur commercial / Norvège), Fanny Dulin, Agnès Ricciardi, Maxime Malecki, Jean-Pierre Cattelain, Dominique Liot (Ex Robin des bois de l’énergie, Ex Monteur eRDF à la retraite ), Bertrand Dubard de Gaillarbois, Angela Bovo, Marco Candore, Cédric Azière, François Roux (FI Briançon), Chantal Behar, Odile VEILLERETTE, Claudie BLANC URBITA, Marie Pichevin, Pascal Bonnefond ( chercheur), Bernard Lombardo, Hafid El Mehdaoui, Patrice Moingeon, Jean-Pierre Gay (retraité - France Insoumise), Jean Lafont (Membre du Comité exécutif de Mouvement Ecolo), Lucile DAUMAS (Retraitée), Isabelle Catalan, Yves Jean, Nicole ROGER (Militante associative), Jean Paul VANHOOVE, François Bonnes, Etienne Adam syndicaliste militant des droits de l’homme Caen, Jean Rouveyrol, Alain steinberg, Bernard Clément, Marie-Line Clément, Anne Lamouille, Xavier Sengelen, Pierre-Yves Chatagnier, Catherine Peltier (retraitée, militante associative), Régine Pactat, Mohand ACHERAR (écologue et millitant altermondialiste), Philippe Bayer, Gwenhaël Blorville (docteur en sociologie et rédacteur en chef de La Gazette de Gouzy), Agnès Bonnaud , Valérie Dessey, Didier COUPEAU, Marie-Christine Callet, Jean-Michel Masson, Louis Moreau de Bellaing (membre du MAUSS), Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Benoît de Cornulier, Caroline Guibet Lafaye (CNRS – Centre Émile Durkheim), Richard Larmenier, Pascal PAQUIN (Militant associatif), Bernard Clément (Mouvement politique Ensemble ! 52), François Caussarieu (mouvement ENSEMBLE ! ), Monique Demare, Vincent Buard, Claude Layalle, Daniel Lessard, Denys Piningre (Cinéaste documentariste)

    Repris par, entres autres :
    https://reporterre.net/La-gratuite-porte-de-sortie-du-capitalisme
    https://www.legrandsoir.info/vers-une-civilisation-de-la-gratuite-33870.html

  • De la disparition des communs à leur retour - Les Amis de la Terre-Belgique
    http://amisdelaterre.be/spip.php?article5915
    http://amisdelaterre.be/IMG/arton5915.jpg?1504176546

    Par Geneviève Azam

    Il est de plus en plus clair que nous atteignons un point de bascule entre un vieux monde qui ne fonctionne plus et un nouveau qui peine à éclore. Dans cet entre-deux, des initiatives variées, qui font la part belle à l’implication citoyenne et à l’ancrage local, montrent de nouveaux chemins. Qu’il s’agisse d’une gestion plus collective ou partagée des ressources, des infrastructures, de la connaissance, etc., un dénominateur commun les fédère : l’idée de « communs ». Longtemps oubliés au profit de l’exploitation toujours accrue des humains et de la nature par quelques-uns, le balancier de l’histoire semble pencher à nouveau en faveur des communs : une société inclusive, coopérative, soucieuse de préserver le fragile équilibre écologique.

    La réflexion sur les « biens communs », très présente au XVIIIème et XIXème siècle, a quasiment disparu de la réflexion au XXème siècle : la propriété a été en effet envisagée soit comme propriété privée soit comme propriété étatique. L’existence d’un secteur public important, appuyé sur des services publics, a été souvent considérée comme la condition nécessaire et suffisante de la justice et de la cohésion sociale par l’essentiel des forces dites « progressistes ». Cette représentation, qui oppose État et marché, a ignoré le fait que ces institutions sont loin d’être étanches car l’État institue et rend possibles les marchés ; cette fonction est devenue centrale avec les politiques néolibérales depuis les années 1980.

    Cette notion de « communs » est différente de celle du Bien commun, qui s’inscrit dans une perspective éthique et politique autour de la « vie bonne ». Selon cette conception, inspirée par Aristote et reprise ensuite par Thomas d’Aquin, l’être humain est destiné à vivre en société et se réalise pleinement en participant au bien commun.

    Elle est aussi différente de l’idée d’un « bien commun de l’humanité » ou d’un patrimoine commun et par extension de celle d’un « d’intérêt général mondial ». Cette dernière induit une nouvelle coopération internationale, avec la prise de conscience de la vulnérabilité de la biosphère et de l’épuisement des ressources. Toutefois, en sous-estimant les rapports de force et les conflits entre acteurs réels, l’invocation d’un « intérêt général mondial » peut couvrir de nouvelles formes d’ingérence et de domination. Par ailleurs, elle peut laisser assimiler les communs à des res nullus, des biens auxquels aucun droit ne serait attaché, légitimant de ce fait la possibilité de puiser sans entraves dans ces « ressources », comme c’est le cas pour la bio-piraterie et la privatisation des richesses génétiques.

    La notion de « communs » est aussi différente des biens communs de la théorie économique qui sont des biens rivaux et non exclusifs, par nature : les ressources halieutiques par exemple. Or, les communs sont caractérisés par un type de propriété, ni privé ni étatique, par des règles qui les instituent comme « communs ». Dans leur extrême diversité, des communs naturels aux communs sociaux ou immatériels, ils sont définis à la fois par une ressource commune et par des règles précises d’usage, de restitution, de partage de la ressource qui engagent et constituent une communauté.

    #Communs #Protection_ressources

  • Subordonner les technosciences à l’éthique | Sciences Critiques
    http://sciences-critiques.fr/subordonner-les-technosciences-a-lethique

    Alors que la recherche de nouveaux savoirs honore l’espèce humaine, celle de nouveaux savoir-faire sous l’égide des marchés et d’une accélération des projets prométhéens engage la responsabilité des scientifiques. Les conséquences sur les humains, les sociétés et la nature sont telles qu’elles nécessitent le contrôle par la société.

    Geneviève Azam, Dominique Bourg et Jacques Testart

    #sciences #politiques_scientifiques #technosciences

    • Geneviève Azam, économiste et altermondialiste
      Valérie Cabanes, Porte-parole de « End Ecocide on Earth »
      Benjamin Dessus, Président de l’association « Global Chance »
      Marc Dufumier, Professeur émérite, AgroParisTech
      Gérard Filoche, Inspecteur du travail et Membre du Bureau National du PS
      David Flacher, Porte-parole du Mouvement Utopia
      Jean Gadrey, Professeur émérite d’économie, Université Lille 1
      Susan George, essayiste altermondialiste
      Marc Humbert, Professeur d’économie, Université Rennes 1
      Florence Jany-Catrice, Professeure d’économie, Université Lille 1
      Gustave Massiah, altermondialiste
      Dominique Méda, Professeure de sociologie, Université Paris 9-Dauphine
      Laure Pascarel, Porte-parole du Mouvement Utopia
      Corine Pelluchon, Professeure de Philosophie, Université Paris-Est-Marne-La-Vallée
      Marie-Monique Robin, Réalisatrice
      Denis Vicherat, Président des Editions Utopia
      Raymond Zaharia, Membre des « Jours heureux »

  • Changer le monde - Où allons-nous ? - Revue À bâbord !
    https://www.ababord.org/?Changer-le-monde-Ou-allons-nous

    Changer le monde - Où allons-nous ?

    En kiosque en octobre

    Changer le monde pour qu’il soit plus juste, démocratique, égalitaire, libre, inclusif et en équilibre avec l’environnement est un projet naïf et téméraire, qui nécessite une lutte constante marquée par d’incessants reculs et avancées. Les forces du statu quo libéral capitaliste sont si écrasantes qu’il devient facile de renoncer à se mobiliser contre elles. Antonio Gramsci soulignait l’importance de conjuguer « le pessimisme de la raison et l’optimisme du cœur ». D’où ce dossier à la candeur assumée, celle de faire comme si l’on pouvait réussir à faire courber les pouvoirs, sachant que la volonté et les idées sont aussi des moteurs de l’histoire.

    Ce dossier s’intéresse à celles et ceux qui consacrent tant d’énergie à vouloir transformer ce qui est justement si rébarbatif aux changements, ce qui semble être dirigé par des forces tellement grandes et incontrôlables. C’est à tous ces Don Quichotte que nous devons d’évoluer dans un monde qui résiste à la déshumanisation et garde encore espoir. Alors que la revue À bâbord ! se donne une apparence nouvelle, nous avons jugé essentiel de revenir à nos sources tout en nous plongeant dans l’avenir.

    Nous sommes actuellement riches d’une belle diversité des luttes, et unis « négativement » dans une opposition commune à la privatisation du public. Mais il nous faut chercher ce qui pourrait davantage nous servir d’horizon commun. Au-delà d’un simple réinvestissement étatique, qui ne ferait que reproduire les rapports de dépendance et de domination qui ont rendu possible tant de reculs des droits sociaux et civiques, ne faudrait-il pas penser à un projet de société qui permette à cette myriade de résistances et de projets alternatifs de dépasser la domination (marchande, coloniale, de genre, de classe, etc.) étatiquement régulée ? L’actuel dossier vise à esquisser un tableau de l’état des lieux des luttes actuelles pour le changement social, dans le but ultime, bien que très exigeant, d’unir nos forces dans les combats qui sont les nôtres.

    Ont collaboré au dossier : Alain Savard, Alexa Conradi, Bochra Manaï, Christian Nadeau, Geneviève Azam, Hubert Forcier, Jean-Marc Piotte, Natasha Kanapé Fontaine, Philippe Crevier, Ronald Cameron et Samuel Trépanier.

    #SPIP bascule SPIP2 à SPIP3 avec les abonnements à la revue papier et epub, pffff, open depuis aujourd’hui, avec un pot à Montréal Québec pour ceux qui y sont !

  • Deux tribunes (pas forcément passionnantes, mais c’est pour l’archive) :

    « La France doit renoncer à construire l’aéroport de Notre Dame des Landes »
    Giorgio Agamben, Geneviève Azam, économiste, Ludivine Bantigny, Jérôme Baschet, Philippe Bihouix, Christophe Bonneuil, Dominique Bourg, Yves Citton, Florent Compain, François Cusset, Denis Couvet, Amy Dahan, Deborah Danowski, Virginie Despentes, Vincent Devictor, Cyril Dion, Pierre-Henri Gouyon, Émilie Hache, John Holloway, Jean Jouzel, Naomi Klein, Catherine Larrère, Jérôme Leroy, Erri de Luca, Virginie Maris, Bill McKibben, La Parisienne Libérée, Pierre Perbos, Karen Pinkus, Serge Quadruppani, Pierre Rabhi, Marc Robert, Marie-Monique Robin, Kristin Ross, Isabelle Stengers, Eduardo Viveiros de Castro, Patrick Viveret, Médiapart, le 21 février 2016
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210216/la-france-doit-renoncer-construire-l-aeroport-de-notre-dame-des-land

    Vous pouvez aussi signer cet appel ici :
    http://act.350.org/sign/NDDL

    « Un affaiblissement durable de la France se prépare »
    Martine Aubry, Daniel Cohn-Bendit, Axel Kahn, François Lamy et Jean-Marc Germain, Le Monde, le 24 février 2016
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/24/martine-aubry-c-est-un-affaiblissement-durable-de-la-france-qui-se-prepare_4

    #France #Notre_Dame_des_Landes #PS

  • Pour respecter les engagements pris lors de la COP21, la France doit renoncer à construire l’aéroport de Notre Dame des Landes

    Qui a déclaré : « A Paris, il y a eu bien des révolutions depuis des siècles, mais aujourd’hui c’est la plus belle et la plus pacifique des révolutions qui vient d’être accomplie : la révolution sur le changement climatique » ?

    Réponse : François Hollande, en clôture de la COP21, la conférence internationale sur le climat, le 12 décembre 2015.

    Mais comment parler d’une révolution sans les actes courageux pour la faire advenir ? L’accord de Paris, adopté à l’unanimité en décembre 2015 à l’issue de la COP21, fixe au monde l’objectif de contenir l’élévation de la température de la planète « nettement en-dessous de 2° C » et de « poursuivre l’action » pour la limiter à 1,5° C. Y parvenir réduirait sensiblement les risques liés au dérèglement climatique, qui modifierait de manière irréversible les conditions d’existence sur Terre.

    Dès aujourd’hui, les émissions excessives de gaz à effet de serre et les dérèglements qu’elles provoquent accentuent les inégalités sociales et font courir de nouveaux risques sur l’ensemble du globe. Six cent mille morts de désastres climatiques depuis 1995 ; 250 millions de réfugiés climatiques à l’horizon 2050 : derrière ces chiffres, c’est la responsabilité de notre génération qui est en jeu. Tous les chefs d’Etat et de gouvernement ont reconnu cette responsabilité dans l’accord de Paris.

    Mais pour véritablement prendre sens, cet engagement doit maintenant dépasser les simples promesses diplomatiques et être mis en œuvre concrètement. Cela passe par la réduction d’activités émettrices de gaz à effet de serre, en particulier la combustion d’énergies fossiles.

    L’engagement pris dans l’accord de Paris n’est pas compatible avec la construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes sur près de 2000 hectares de terres agricoles et de milieux naturels (qu’habitent de nombreuses espèces protégées), qui générerait un surcroît d’émissions par l’aviation, le bétonnage d’une des plus grandes zones humides du pays, et la destruction de fermes paysannes.

    A l’inverse, préserver le bocage fertile et riche en biodiversité de Notre Dame des Landes serait le signe de la maturité d’un pays prêt à s’engager dans la voie nouvelle de la transition énergétique et écologique, dont les générations actuelles comme les générations futures ont tant besoin. Abandonner ce projet ne préserverait par ailleurs pas que l’écosystème local : renoncer à un projet émetteur de gaz à effet de serre contribue également à préserver notre avenir à tou.te.s.

    Depuis plus de 40 ans, le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes suscite l’opposition résolue et concertée d’agricultrices et d’agriculteurs, d’associations de protection de l’environnement, d’élu.e.s, d’habitant.e.s de la région, de riverain.e.s, de syndicalistes, ainsi que de nombreuses personnes à travers la France. Sur place, les opposant.e.s au projet d’aéroport mènent des expériences riches en enseignements, dans le domaine de l’agroécologie, de la permaculture, de l’habitat léger, etc. La qualité des études qui ont conduit à l’autorisation de l’aéroport est quant à elle contestable, son utilité même est remise en cause, de même que les dépenses que sa construction implique. L’abandon de ce projet, lancé il y a cinquante ans et désormais dépassé, est la seule position cohérente et pragmatique pour l’avenir de notre climat - c’est en effet à l’aune de l’accord de Paris que doit être jugée la pertinence de ce projet.

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    Premier.e.s signataires :

    Giorgio Agamben, philosophe

    Geneviève Azam, économiste, porte-parole d’Attac

    Ludivine Bantigny, historienne

    Jérôme Baschet, historien

    Philippe Bihouix, ingénieur et écrivain

    Christophe Bonneuil, historien, CNRS

    Dominique Bourg, Philosophe

    Yves Citton, professeur à l’université de Grenoble-Alpes et co-directeur de la revue Multitudes

    Florent Compain, président des Amis de la Terre

    François Cusset, historien

    Denis Couvet, écologue, professeur au Museum national d’histoire naturelle

    Amy Dahan, historienne et sociologue des sciences

    Deborah Danowski, philosophe

    Virginie Despentes, écrivaine

    Vincent Devictor, Ecologue, CNRS

    Cyril Dion, écrivain et réalisateur

    Pierre-Henri Gouyon, professeur d’écologie au Museum national d’histoire naturelle

    Émilie Hache, philosophe

    John Holloway, sociologue et philosophe

    Jean Jouzel, climatoloque, ancien vice-président du groupe scientifique du GIEC

    Naomi Klein, journaliste

    Catherine Larrère, philosophe

    Jérôme Leroy, écrivain

    Erri de Luca, écrivain

    Virginie Maris, philosophe, membre du Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité auprès de la Ministre de l’écologie

    Bill McKibben, co-fondateur de 350.org

    La Parisienne Libérée, chanteuse

    Pierre Perbos, président du RAC

    Karen Pinkus, professeure de littérature comparée et d’italien

    Serge Quadruppani, écrivain, traducteur

    Pierre Rabhi, paysan, écrivain et philosophe

    Marc Robert, professeur de chimie, Univversité Paris Diderot

    Marie-Monique Robin, journaliste, réalisatrice et écrivaine

    Kristin Ross, professeure de littérature comparée

    Isabelle Stengers, philosophe

    Eduardo Viveiros de Castro, anthropologue

    Patrick Viveret, philosophe

    #petition : http://act.350.org/sign/NDDL
    #NDDL

  • Des milliers de personnes se sont rassemblées à Paris pour « l’état d’urgence climatique »
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/10983-des-milliers-de-personnes-se-sont-rassemblees-a-paris-pour-l-etat-d

    Entre 5000 et 10 000 personnes ont participé à une chaîne humaine à Paris le 29 novembre, à l’initiative d’Attac et d’Alternatiba, alors que s’ouvre la 21ème conférence internationale sur le climat. « Face aux interdictions de manifestations sur la voie publique (suite aux attentats du 13 novembre, ndlr), nous ne pouvions pas rester muets », explique Geneviève Azam, porte-parole d’Attac. « Cette chaine symbolise notre responsabilité partagée face à l’état d’urgence climatique. » Main dans la main sur plus de trois kilomètres, des citoyens sont ainsi venus montrer leur détermination à se mobiliser pour un « climat de paix », malgré la peur et l’état d’urgence. « Aucune armée ne pourra empêcher la fonte de la banquise », ironise Geneviève Azam. Jon Palais, du mouvement citoyen Alternatiba, met en avant l’importance (...)

    http://sendy.alternatiba.eu/l/BPj32tQIR6oMWrty0k892v1g/Xg94i6763763MtRpcQMzLAcKwg/ekrGY763mQ5ydEkbW5CHTekQ
    http://sendy.alternatiba.eu/l/BPj32tQIR6oMWrty0k892v1g/WuLkqrYeZLb39FmktmKKqQ/ekrGY763mQ5ydEkbW5CHTekQ
    http://sendy.alternatiba.eu/l/BPj32tQIR6oMWrty0k892v1g/a3bDj8jxvyW1MRBHG0C2Tg/ekrGY763mQ5ydEkbW5CHTekQ

  • Des milliers de personnes se sont rassemblées à Paris pour « l’état d’urgence climatique »
    http://www.bastamag.net/Des-milliers-de-personnes-se-sont-rassemblees-a-Paris-pour-l-etat-d-urgenc

    Entre 5000 et 10 000 personnes ont participé à une chaîne humaine à Paris le 29 novembre, à l’initiative d’Attac et d’Alternatiba, alors que s’ouvre la 21ème conférence internationale sur le #Climat. « Face aux interdictions de manifestations sur la voie publique (suite aux attentats du 13 novembre, ndlr), nous ne pouvions pas rester muets », explique Geneviève Azam, porte-parole d’Attac. « Cette chaine symbolise notre responsabilité partagée face à l’état d’urgence climatique. » Main dans la main sur plus (...)

    En bref

    / #Le_défi_du_réchauffement_climatique, Climat

    http://www.bastamag.net/IMG/distant/html/147236702-bfbfc3-5460753.html

  • Notre-Dame-des-Landes #NDDL : quelle convergence pour le #climat ?
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jade-lindgaard/070714/notre-dame-des-landes-quelle-convergence-pour-le-climat

    Deux grandes lignes de fracture s’y sont dessinées. D’abord, entre les partisans de la stratégie du clivage et les pragmatistes. Ainsi, dans le premier camp, l’économiste Geneviève Azam, membre du conseil scientifique d’Attac, explique que : « Le climat n’est pas vu comme une catastrophe par le monde économique mais comme un risque. Or les risques sont gérés par la finance ». Pour elle, « les lobbies économiques et financiers influencent directement le négociations internationales. Ce ne sont plus "les peuples de la Terre" mais "les lobbies de la terre" ».

    Pour la Confédération paysanne et Via Campesina, Josie Riffaud a déclaré : « le climat ? Personne ne comprend vraiment de quoi on parle. A la Confédération paysanne, on parle de crise climatique, crise sociale, crise financière. Il faut mener de front toutes ces batailles ». L’Union syndicale Solidaires, qui tenait une table dans l’espace climat du forum, dénonce le « coût écologique » commun de l’austérité et du capitalisme. Pour ces militant, les grandes entreprises font partie du problème climatique et sont une cible prioritaire de dénonciation.

    Le sénateur écologiste Ronan Dantec a par contre tenu à distinguer la finance mondiale « qui ne veut pas d’accord sur le climat », des industries, dont certaines y ont intérêt, selon lui. Il appelle ainsi à agir avec les acteurs du monde économique et politique tels qu’ils sont, à et non par rapport à un idéal. Une position plus encline aux alliances avec le secteur privé.

    Deuxième ligne de clivage : faut-il valoriser les alternatives ou s’attaquer au système frontalement ?

    cf. @vslonskamalvaud http://seenthis.net/messages/273828

  • Numéro spécial de S !lence sur la démesure et l’absence de limites -
    http://www.revuesilence.net/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=111&cntnt01retur

    La notion de #démesure et de dépassement des #limites se retrouve au cœur de notre société.

    Il nous paraît évident aujourd’hui que la démesure caractérise notre société au niveau écologique, au niveau des #inégalités sociales, au niveau économique avec le mythe de la croissance infinie, et au niveau de notre rapport au temps et à l’espace, par le désir d’aller toujours plus vite, plus loin et plus souvent.

    Mais on peut se demander si la démesure ne caractérise pas notre société encore plus profondément dans sa dimension politique et démocratique. Geneviève Azam explique ainsi que « l’une des premières conditions de la démocratie est (…) l’acceptation raisonnée et assumée de la #finitude du monde et de sa fragilité ». Jacques Testart, lui, aborde une dimension qui touche la nature même de l’humanité avec le développement de l’idéologie #transhumaniste et le refus de la « finitude » de l’humain, le rêve d’une jeunesse éternelle, le tabou sur la mort.

    A ces fantasmes de démesure, à cet #imaginaire collectif si peu remis en question, que pouvons-nous opposer ? Le fait que le bonheur passe par l’acceptation de ses limites et que la loi est le fondement de la liberté ? Au-delà des mots, nous pouvons agir pour proposer un autre modèle de société, ouvrir toujours plus de pistes vers un avenir où le bonheur de chacun ne se fera pas au détriment de l’autre et de la #nature.

    lien avec http://seenthis.net/messages/166428

  • Traité transatlantique et enjeux climatiques | Attac France
    http://www.france.attac.org/videos/traite-transatlantique-et-enjeux-climatiques

    Geneviève Azam, porte parole d’Attac, était à l’Université d’été de l’association à Nîmes fin juillet 2013. Elle revient sur la mobilisation nécessaire contre le projet de traité transatlantique en ce qu’il représente une menace pour les normes sociales, écologiques et démocratiques.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=vP1KfubDRaU

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    #Traité_transatlantique
    #enjeux
    #climat

  • Les « Economistes atterrés » dénoncent un recul social de plus de 40 ans
    http://www.viva.presse.fr/spip.php?page=article&id_article=16404

    “Dans cet ouvrage-ci, nous voulons tordre le cou à l’idée que la crise est la conséquence de dépenses publiques liées à une politique sociale trop dispendieuse. Il s’agit d’une mystification. Ne nous trompons pas de crise. La dette est intégralement provoquée par la spéculation financière. C’est le coût de la crise financière qui nous a mis dedans. Il est donc aberrant de taper sur les politiques sociales. Cette folie sur les cures d’austérité ne va pas nous faire sortir du trou. En 2011, les entreprises du Cac 40 ont distribué 37 milliards d’euros sous forme de dividende. En regard, le coût de la dette publique est de 45 à 48 milliards d’euros. On appréciera”.
    Les Economistes atterrés en appellent à un renouveau de la protection sociale : selon eux, la déconstruction des systèmes de protection sociale s’est accélérée, à partir des années 1990 : “dans les médias, la protection sociale continue d’être présentée comme un puits sans fond, et la persistance des besoins de financement (les fameux déficits) comme le résultat d’une croissance sans cesse plus forte des dépenses. L’analyse des comptes sociaux dément ce discours. La part de dépenses sociales dans le PIB est à peu près stable depuis 15 ans”.

    • http://atterres.org/node/12290
      Conférence internationale : Leur dette, notre démocratie.
      Dimanche 15 Janvier 2012 - 09:30
      PARIS
      événement organisé par Attac France et Médiapart
      Avec notamment : Cristina Asensi (Movimiento 15M, Espagne), Geneviève Azam (Attac), Marie Laurence Bertrand (CGT), Isham Christie (Occupy Wall Street, USA), Philippe Corcuff (sociologue), Thomas Coutrot (Attac), Raquel Freire (Movimento 12 março, Portugal), Susan George, Manolis Glezos, Bernadette Groison (FSU), Nicolas Haeringer (Attac), Jean-Marie Harribey (Attac), Stéphane Hessel , Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Frédéric Lordon (Economistes atterrés), Dominique Plihon (Attac), Yves Sintomer (politiste), Eric Toussaint (CADTM), .