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  • Meurtre de Ghislaine Marchal : L’expertise ADN livre un autre nom que celui d’Omar Raddad
    http://www.20minutes.fr/societe/1946255-20161020-meurtre-ghislaine-marchal-expertise-adn-livre-autre-nom-c

    Meurtre de Ghislaine Marchal : L’expertise ADN livre un autre nom que celui d’Omar Raddad
    EXCLUSIF Une correspondance a été établie entre un ADN retrouvé sur la scène du crime de Ghislaine Marchal et le Fichier national des empreintes génétiques mais il faut encore faire preuve de prudence…

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    Paris, le 1er décembre 2008. Omar Raddad réclame la révision de son procès pour le « meurtre » de Ghislaine Marchal sur la base de nouvelles expertises ADN - MEHDI FEDOUACH / AFP
    Vincent Vantighem
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    Publié le 20.10.2016 à 11:29
    Mis à jour le 20.10.2016 à 11:43
    Il y a dix jours, la justice annonçait que quatre empreintes génétiques différentes de celle d’Omar Raddad avaient été isolées sur les pièces à conviction conservées dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Ghislaine Marchal commis en 1991. Il s’agit des fameuses portes sur lesquelles la riche veuve de Mougins (Alpes-Maritimes) aurait tracé « Omar m’a tuer » en lettres de sang, juste avant de mourir.
    >> Les faits : Des ADN différents d’Omar Raddad retrouvés sur les scellés
    Selon nos informations, les enquêteurs sont parvenus à mettre un nom sur l’un de ces quatre ADN. Une correspondance a été établie avec un individu figurant sur le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) qui regroupent les traces des personnes condamnées ou mises en cause dans des affaires de justice au fil du temps.

    Image extraite du film « Omar m’a tuer » de Roschdy Zem, sorti en 2011. - Capture du film
    La correspondance doit encore être établie « scientifiquement »
    Il faut encore faire preuve de prudence. Comme le prévoit la procédure en cours, les éléments ont été renvoyés à l’Institut génétique Nantes Atlantique pour que la correspondance « soit établie scientifiquement à 100 % », selon une source proche du dossier. Cette correspondance devrait être confirmée, ou infirmée, dans les prochains jours.
    >> Kulik, Petit Grégory : Ces autres affaires que l’ADN tente de réveiller
    Si, à l’issue de l’expertise, la comparaison des traces renvoie toujours au même individu, cela n’en fait pas, pour autant, l’assassin de Ghislaine Marchal. « Cette affaire remonte à plus de vingt ans, indiquait, le 10 octobre à 20 Minutes, Jean-Michel Prêtre, le procureur de Nice (Alpes-Maritimes) chargé de l’enquête. Les pièces à conviction ont été manipulées par de nombreuses personnes. Elles ont même été exposées durant le procès devant les assises… »
    Recontacté par 20 Minutes mercredi, Jean-Michel Prêtre a refusé de donner des précisions sur l’identité de la personne identifiée sur le Fnaeg et même sur son profil avant que la correspondance ne soit « définitivement » établie par les experts scientifiques nantais.

    Jean-Michel Prêtre, l’actuel procureur de Nice. (Photo prise en 2009) - DOMINIQUE CHOMEREAU-LAMOTTE / AFP
    « Cela fait 25 ans qu’Omar Raddad attend »
    L’avocate d’Omar Raddad, Sylvie Noachovitch, attend, elle aussi que les choses avancent. « Cette information conforte ma position depuis le départ, indique-t-elle à 20 Minutes. J’attends le résultat définitif pour qu’enfin cette affaire puisse faire l’objet d’un procès en révision. Cela fait 25 ans que mon client attend de voir son innocence reconnue. »
    >> Rappel : Comment Omar Raddad compte faire établir son innocence
    Condamné en 1994 à dix-huit ans de prison pour « meurtre » avant d’être gracié partiellement en 1996 par Jacques Chirac, Omar Raddad, le « petit jardinier marocain », demeure toujours aujourd’hui coupable aux yeux de la justice.
    « Un serpent de mer » pour l’avocat des proches de Ghislaine Marchal
    S’appuyant sur la loi du 20 juin 2014 qui assouplit les critères pour obtenir la révision d’un procès pénal, son avocate avait obtenu que de nouvelles expertises ADN soient ordonnées pour tenter de faire établir l’innocence de son client. « Je ne regrette pas de m’être battue pour exiger la réouverture de ce dossier », lâche-t-elle ce jeudi.
    Interrogé en février, par 20 Minutes, à ce sujet, Georges Kiejman, l’avocat des proches de Ghislaine Marchal se montrait, lui, beaucoup plus dubitatif. Il déplorait alors que « de nouvelles pièces surgissent périodiquement comme un serpent de mer » et, surtout, « qu’elles n’ajoutent rien au débat et sont dénuées de toute pertinence. »
    C’est désormais à la justice d’en décider. Vingt-cinq ans après, l’enquête sur le meurtre de Ghislaine Marchal ne fait peut-être que (re) commencer.
    MOTS-CLÉS : ADN, meurtre, fichier, justice, Nice

  • Denis Robert : comment les fondateurs de Charlie se sont fait avoir - Rue89 - L’Obs -
    Publié le 03/11/2015
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/03/denis-robert-comment-les-fondateurs-charlie-sont-fait-avoir-261934

    Le livre a pour titre « Mohicans », et en sous-titre « Connaissez-vous Charlie ? ». Il est signé Denis Robert, et c’est à la fois un livre d’histoire(s) et un pamphlet.

    L’histoire est celle de ces « Mohicans », à l’origine des aventures de Hara-Kiri et de Charlie, et qui se sont fait avoir.


    « Mohicans », de Denis Robert, éd. Julliard, novembre 2015

    Le pamphlet, c’est l’accusation lancée par Denis Robert, journaliste que rien n’arrête, contre Philippe Val et l’avocat Richard Malka, accusés d’avoir fait une OPA sur l’âme de ces « Mohicans » à leur profit.

    Le livre est polémique, il va à l’encontre de forces puissantes, et, comme le reconnaît lui-même Denis Robert, il peut être interprété comme un « règlement de compte » du journaliste de l’affaire Clearstream avec Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo et... de la société financière Clearstream.

    Mais ce récit est trop sourcé, trop nourri aux origines de la « saga Charlie » pour être ignoré. C’est une pièce indispensable au puzzle qui a explosé le 7 janvier 2015.

    Denis Robert nous a autorisés à en publier des extraits, qu’il en soit remercié. (Les intertitres sont le choix de la rédaction.) Pierre Haski

  • Georges Abdallah : La collaboration entre le ministère de la justice et les US - [Tiens/2] - BELLACIAO

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article142729

    Les câbles sur wikileaks relatifs à l’affaire Abdallah illustrent cette entente des autorités françaises et étasuniennes pour bloquer la libération de Georges Ibrahim Abdallah et ils montrent la collaboration active entre le ministère de la justice et l’ambassade US.

    En février 1987, alors que Georges Abdallah a déposé une demande de libération, l’ambassade des États-Unis en France rédige un « câble » à destination des autorités Étasuniennes pour leur demander d’agir contre cette demande de libération. Dans ce document il est indiqué que l’avocat Kiejman craint que la décision de libération soit positive pour Georges Abdallah si rien n’est fait pour influencer les juges : « Georges Kiejman judges in his letter to the Ambassador that, without the consideration of other factors, it is probable that Abdallah’s release will be approved by the court and he will be expelled from French territory.” Georges Kiejman est l’avocat français représentant les intérêts du gouvernement US, partie civile dans cette affaire. Il était déjà l’avocat payé par les États-Unis lors du procès de 1987. Entre temps il a été quelques mois ministre de la justice d’un gouvernement socialiste !

  • Pour mémoire, les signataires de l’appel anti-boycott (qui réclament au passage d’intervention de la justice contre le #BDS). Y’en a que je croyais de gauche, mais des fois je suis un peu con avec ces histoires de gauche-droite :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/01/le-boycott-d-israel-est-une-arme-indigne_1433857_3232.html

    Yvan Attal, comédien ;
    Pierre Arditi, comédien ;
    Georges Bensoussan, historien ;
    Michel Boujenah, comédien ;
    Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
    Pascal Bruckner, essayiste ;
    David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
    Bertrand Delanoë, maire de Paris ;
    Frédéric Encel, géopolitologue ;
    Alain Finkielkraut, philosophe ;
    Patrick Klugman, avocat ;
    François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
    Georges Kiejman, avocat ;
    Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
    Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
    Mohamed Sifaoui, essayiste ;
    Yann Moix, écrivain ;
    Bernard Murat, directeur de théâtre ;
    Jean-Marie Le Guen, député ;
    Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
    Serge Moati, journaliste ;
    Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
    Arielle Schwab, présidente de l’UEJF ;
    Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
    Gérard Unger, président de JCALL ;
    Manuel Valls, député-maire d’Evry ;
    Michel Zaoui, avocat.

    • Et Martine Aubry, aussi :
      http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2010/11/09/le-ps-dit-non-au-boycott-des-produits-is.shtml

      « J’ai toujours combattu avec la plus grande détermination les tentatives faites par certains de vouloir importer le conflit du Proche-Orient dans notre ville », a déclaré Martine Aubry, lors d’un repas organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Lille hier soir.
      Alors que le collectif BDS-France (Boycott désinvestissement sanction) appelle au boycott des produits israéliens, la première secrétaire a réaffirmé la position du Parti socialiste : « Je pense que ceux qui prônent le boycott se trompent de combat : au lieu de porter la paix, ils portent l’intolérance, ils portent la haine. Et quand on veut un chemin de paix, on ne commence pas par porter cela. » Il y a une semaine, dans une tribune publiée par Le Monde, plusieurs personnalités, dont le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, avaient déjà dénoncé cet appel lancé notamment par le résistant Stéphane Hessel et la sénatrice Verte parisienne Alima Boumediene-Thiery.

    • Et une excellentissime tribune publiée dans le Monde en mars 2010 : Michaël Ghnassia dénonce le principe de la « punition collective ». Vous avez pensé Gaza ? Raté, l’intolérable punition collective, c’est le BDS :
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/03/24/la-derive-des-pro-palestiniens-par-michael-ghnassia_1323970_3232.html

      Mais au-delà d’une infraction pénale, le boycott promu par la campagne BDS est une hérésie morale. Il s’agit de réinstaurer au XXIe siècle une punition disparue depuis des millénaires dans nos sociétés : la « punition collective ».