person:georges pompidou

  • L’éternel retour de la loi anticasseurs
    https://www.nouvelobs.com/justice/20181210.OBS6865/tribune-gilets-jaunes-l-eternel-retour-de-la-loi-anticasseurs.html

    Par Vincent Tolédano, avocat au barreau de Paris.

    Qui s’en souvient ? Le 5 mai 2009, Christian Estrosi et un groupe de députés UMP, dont son ancien collaborateur Eric Ciotti, déposent sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi « renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public ».

    Un an plus tard, la proposition des parlementaires devient la loi du 2 mars 2010 promulguée sous la signature de Nicolas Sarkozy, François Fillon, Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux. Elle insère dans le Code pénal un article 222-14-2 ainsi rédigé :

    « Le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. »

    A défaut des 35 heures, la droite vient de renverser l’un des totems de la gauche en rétablissant de fait la loi anticasseurs dont l’abrogation en décembre 1981 réalisait l’une des 101 propositions de François Mitterrand.

    Elu deux ans après, François Hollande n’abrogera pas le texte qui permet aujourd’hui d’arrêter et poursuivre les « gilets jaunes » pourtant soutenus par Christian Estrosi et Eric Ciotti, qui ne sont plus amis, du seul fait de leur présence à une manifestation. Et tant pis si les « faits matériels » sont des plus ténus. A charge pour les juges, dernier rempart de la démocratie, de faire primer les principes fondamentaux du droit sur la communication du pouvoir exécutif. « Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre », dit aussi le Code pénal.

    En finir avec la chienlit

    Promulguée sous la signature de Georges Pompidou, Jacques Chaban-Delmas et René Pleven, la loi du 8 juin 1970 tendait « à réprimer certaines formes nouvelles de délinquance ». Elle punissait jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, outre les organisateurs, les participants volontaires à une manifestation ayant entraîné des violences ou des dégradations. Après le joli mois de mai, le retour à l’ordre. Sous les pavés, la prison.

    « Les casseurs seront les payeurs », plaidait Chaban. Cette mauvaise loi limite le droit de manifester en introduisant une responsabilité collective, répondit Mitterrand qui fit de l’abrogation de la loi anticasseurs l’un de ses chevaux de bataille vers la victoire finale.

    Après les violences du 1er mai 2018, la droite qui a la mémoire courte demandait encore le rétablissement de la loi anticasseurs pourtant effectué huit ans plus tôt par Nicolas Sarkozy. Eternel retour. Président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau qui vote la loi mais ne la lit pas, proposait d’introduire « dans notre droit une responsabilité pénale et pécuniaire collective de ceux qui, en bande, cassent et brûlent ce qui leur tombe sous la main ». Les Black Blocs seront les payeurs. Il faut en finir avec la chienlit.

    50 ans après mai 68, le débat demeure. Responsabilité collective ou personnelle. Délit intentionnel ou restriction du droit de manifester. Politique pénale ou communication gouvernementale. Les arrestations « préventives » du week-end dernier réalisent la prophétie du François Mitterrand de 1970 qui sonne comme un avertissement à Emmanuel Macron : « Craignez que demain l’opinion ne se retourne contre vous. Un jour, elle saura qu’elle a été trompée. Elle voulait réduire la violence. Vous lui avez offert en prime la fin du droit de rassemblement. Bientôt la somme des injustices réveillera ceux qui vous approuvent aujourd’hui ».

    #gilets_jaune #état_d'urgence

  • De Pompidou à Macron, le système Rothschild tire toujours profit de la dette publique… – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/12/09/de-pompidou-a-macron-le-systeme-rothschild-tire-toujours-pro

    Depuis la loi de 1973, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu l’ancien président de la République, Georges Pompidou, l’État est obligé de passer par le système des banques privées pour financer son endettement.

    Aujourd’hui, Emmanuel Macron, issu lui aussi de la banque Rothschild, ne compte pas bien sûr remettre en cause cette loi, préférant faire des coupes sombres dans les budgets sociaux pour réduire le déficit de l’Etat… 

    Depuis 1973, le Trésor public ne peut plus présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. En clair, l’État est condamné à se financer par des emprunts, contre intérêts, auprès de banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la Banque de France.

    Comment en est-on arrivé là ? En 1973, après de 30 années de création monétaire, l’économie française était remise à flot. Dans l’esprit de l’ancien président de la République, Georges Pompidou, et des hauts fonctionnaires qui l’entouraient à l’époque, la France était désormais reconstruite suite aux destructions de la deuxième guerre mondiale. 

    Il semblait donc plus aussi nécessaire de laisser persister des mécanismes qui s’étaient avérés bénéfiques pour le financement de dépenses d’investissements structurels, d’autant plus que ces mécanismes de création monétaire avaient été souvent utilisés pour financer le fonctionnement courant de l’Etat. 

    Il s’agissait avant tout d’instituer un garde-fou afin de préserver le pays de l’inflation et des dévaluations de la monnaie en s’imposant une discipline budgétaire. Il apparut souhaitable à la fois d’encadrer les dérives potentielles de l’Etat et de sortir d’une ère d’économie administrée en établissant un autre système de financement.

    Mais le problème, c’est que ces bonnes intentions finirent par faire le jeu du monde de la finance qui a vite vu l’intérêt qu’il pouvait retirer d’un système par lequel l’État devait obligatoirement passer pour emprunter. De ce point de vue, la loi de 1973 fut également le fruit d’un habile lobbying bancaire visant à neutraliser tous ceux qui étaient favorables au système en vigueur jusqu’ici.

    Cette loi a été abrogée en 1994 mais après avoir été étendue et confortée au niveau de l’Union européenne par les traités de Maastricht (à compter du 1er novembre 1993, article 104) et Lisbonne (à compter du 1er décembre 2009, article 123) que la France appliquer à la lettre depuis cette date.

    Les critiques de la loi de 1973

    Contrairement à ce qu’escomptaient les initiateurs de la loi de 1973, l’endettement public non seulement s’est poursuivi mais a augmenté considérablement, l’État étant progressivement devenu l’otage d’un système financier privé. 

    On le voit aujourd’hui en France mais aussi en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, ce ne sont plus les états qui gouvernent mais la « troïka » (Union européenne, Fond monétaire international et Banque centrale européenne) qui resserre toujours davantage son emprise financière sur les pays, notamment du Sud de l’Europe.

    La critique de cette loi a notamment été porté par Étienne Chouard qui a préfacé le livre de l’essayiste altermondialiste André-Jacques Holbecq « La dette publique, une affaire rentable », publié en 2008.

    Le webdocumentaire « L’Argent Dette » (documentaire sur la création monétaire, 2008) de de Paul Grignon, fustige le fait que les États empruntent de l’argent et payent des intérêts, alors qu’ils pourraient créer l’argent. Diffusé en streaming sur le web et en DVD, il nous montre à l’aide d’animations et d’explications claires la façon dont est créé l’argent. Et contrairement à ce que l’on peut croire, la monnaie créée par l’État ne représente que 5% de l’argent en circulation contre 95% créée par quelqu’un signant une reconnaissance de dette à une banque. 

    Gabriel Galand et Alain Grandjean, membres de l’association « Chômage et Monnaie », créée en 1992, ont dénoncé eux aussi cette loi dans un livre de 1996, » La monnaie dévoilée « , aux Editions L’Harmattan. 

    Dans le documentaire franco-allemand d’Arte, « La dette, une spirale infernale ? », le pouvoir des banques de créer de l’argent à partir de rien, contre une promesse de remboursement y est critiqué également par le regretté Bernard Maris qui expliquait notamment : « L’argent, qui était devenu un bien public – c’est-à-dire que l’État gérait la création monétaire – est redevenu un bien privé, créé par les banques, de grandes puissances autonomes, dans les années 1970, et après ça n’a fait que s’amplifier ».

    C’était aussi l’avis de Michel Rocard qui estimait que cette loi a « interdit à l’État de se financer sans intérêt auprès de la banque de France » et l’a obligé à « aller se financer sur le marché financier privé à 4 ou 5 % ».

    Dans son livre « L’Arnaque du siècle » de 2012, Nicolas Dupont-Aignan écrit « Comment pouvons-nous accepter d’avoir transféré la création monétaire au secteur privé, c’est-à-dire aux banques privées ? […] Est-il normal, pour construire une autoroute, pour financer le haut débit, d’emprunter à 3 % à des banques ou par des obligations alors que la banque centrale publique prête à 1 % ? […] Alors même que l’on pourrait, comme la France l’a fait jusqu’en 73 […] financer à un taux abordable nos équipements publics ? ».

    Des critiques, comme Emmanuel Todd, vont jusqu’à considérer que la dette est illégitime et ne doit pas être remboursée.

    Des chiffres méprisés par Emmanuel Macron

    Si les taux d’intérêt ont fortement diminué ces dernières années, s’établissant à moins de 1% en moyenne ou même négatifs à certaines périodes de l’année depuis 2012, ils ont été très élevés par le passé.

    Dans les années 80, le taux d’intérêt moyen à 10 ans était de 11,9%, dans les années 90 de 6,3%, dans les années 2000 de 3,9%. En 2011, les taux d’intérêt à dix ans notamment sur les emprunts d’Etat de la Grèce ont atteint des niveaux record, jusqu’à 17,68 % ! La tension sur la Grèce a poussé à la hausse les taux des autres pays fragiles de la zone euro : les rendements à dix ans de l’Irlande ont atteint jusqu’à 11,31 % et ceux du Portugal 10,46 %.

    En 1978, la dette publique de la France représentait 72,8 milliards € et 21,2% du PIB.

    En 1988 : 302,8 milliards € et 33,3% du PIB.

    En 1998 : 787,4 milliards € et 59,6% du PIB.

    En 2005 : 1147,6 milliards € et 66,8% du PIB. La charge de la dette (paiement des intérêts seuls) se montait à 47,4 milliards d’euros, soit la presque totalité de l’impôt sur le revenu payé par les Français. Cette charge était le deuxième poste budgétaire de l’État français, après celui de l’Éducation nationale et avant celui de la Défense. 

    En 2007 : 1211,6 milliards € et 64,2 % du PIB. La charge des intérêts se montait à plus de 50 milliards d’euros, soit l’équivalent du déficit public. 

    Fin 2013 : 1 925,3 milliards d’euros, soit 93,5 % du PIB. 

    A la fin du 1er semestre 2014, la dette a dépassé officiellement les 2 000 milliards €. 

    Fin 2015, lorsque Emmanuel Macron était encore ministre de l’Economie, de l’industrie et du Numérique, la dette est montée à 2 098 milliards € !

    Fin juillet 2017, la dette s’élevait à 2 226 milliards € (soir 35 441 € par habitant et 70 882 € par ménage)

    Un calcul précis révèle en outre que de 1980 à 2008, la dette a augmenté de 1 088 milliards €, les intérêts payés se montant à 1306 milliards d’euros ! Sans les intérêts encaissés par les financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d’euros au lieu de 1 327 milliards € ! 

    Une situation dramatique qui s’est encore aggravée depuis la crise de 2008 où, en volant au secours des institutions financières, l’État est également devenu le fournisseur en premier ressort de ces mêmes institutions qui lui reprochent son endettement et lui appliquent en conséquence des taux usuraires. 

    Aujourd’hui, Emmanuel Macron occulte systématiquement le problème du financement de la dette publique par des organismes bancaires privés à l’image des « éminents journalistes » que sont les Apathie, Barbier, Calvi, Demorand, Joffrin, Lechypre, Lenglet, Pernaut, Pujadas qui préfèrent parler de « l’insupportable fardeau de la dette », « la France en faillite », « les nécessaires sacrifices à faire », « la nécessité de ne pas vivre au-dessus de nos moyens » etc.

    C’est ainsi que s’imposent dans l’opinion françaises et européenne des vérités apparentes qui confortent l’inéluctabilité de l’austérité et la remise en cause le système des créanciers privés pour financer l’endettement des états…
    – Source : Les Moutons Rebelles                                                  Auteur : Lerebelle | Editeur : Walt | Dimanche, 09 Déc. 2018                        http://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/16467

  • Le vrai visage de Nicolas Sarkozy !!! – Espion “américain” placé à la présidence par la CIA – Dossier complet et documenté ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pres

    Sarko – le vrai CV :
    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

    Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.
    Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines de l’ancien président de la République« française ».

    Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Tonton Pasqua et l’arriviste. Ce pourrait être une fable de La Fontaine.
    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays.

    Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées.

    Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française.

    Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté.

    Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. 

    Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière.

    Très en arrière.

    Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille :

    À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

    Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    « votez pour moi pauv’cons ! »
    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France.

    Pauvre France nous sommes mal placés au centre de toutes ces querelles !

    L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN.

    Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup.

    Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général de Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

    Or, Charles de Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler.

    Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française.

    Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance.

    Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, de Gaulle se rend à l’évidence. 

    Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. 

    La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.

    Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.

    Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano.

    Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste.
    Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de de Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
    Ainsi défendu, de Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale.

    Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon.

    Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ;
    Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ;
    Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ;
    Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ;
    Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ;
    Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ;
    Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ;
    etc.
    Les discours de de Gaulle sont un vrai régal. Regardez-les et vous ne vous laisserez plus endormir par nos politichiens. Il avait la protection divine.

    Simultanément, de Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. 

    Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total), tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, de Gaulle s’allie à la famille Rothschild.

    Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou.

    Les deux hommes forment un tandem efficace.

    L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque de Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer.

    Avant il avait vendu la France aux banksters ! Loi 1973. La France ne peut plus emprunter à la Banque de France sans intérêt et doit se tourner vers les banques privées, ce qui nous amène à l’escroquerie de la dette.

    Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile.

    Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Édouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy :

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy.

    Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique.

    Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Achille Peretti
    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti.

    Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. 

    Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. 

    Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » que Hollywwod devait porter à l’écran.

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4423.html

    S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Timecite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard.

    On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». Comme quoi, la pratique n’est pas nouvelle (l’associé de DSK vient de se « suicider ». Il aurait eu des révélations à faire ?

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.

    Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

    Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. 

    Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    On nous les dé-forme avant de nous les renvoyer bien conditionnés.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.

    Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. 

    Son témoin de mariage est Charles Pasqua. 

    En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. 

    Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Jacques Martin et Cecilia. – Sarko et sa femme.
    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.

    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.

    Un tombeur ce mec ! mais, l’intérêt n’est jamais bien loin !

    Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. 

    Le mari trompé se suicide (?) en absorbant des drogues.

    La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives.

    Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à celui de de Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur.

    Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. 

    S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. 

    Il tisse aussi des liens en Arabie Saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad.

    Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

    Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur.

    La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. 

    Tout dérape.

    Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu.

    Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union Européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. 

    Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf.

    À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance.

    L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. 

    Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia.

    Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Pas vraiment près du peuple, Sarko. C’est pas de Gaule !

    Dernier acte !

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. 

    Ils agissent en trois temps :

    d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. 

    Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. 

    Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore.

    La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. 

    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales.

    La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque.

    Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur.

    Erreur ! 

    À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations

    Préfet Claude Érignac
    Il s’occupe aussi des affaires corses.

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné.

    Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.

    Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. 

    Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 

    C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île.

    Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. 

    Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait. 

    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf.

    Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures de Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. 

    Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Dominique de Villepin et Poutine récemment.
    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream.

    Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination.

    Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. 

    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. 

    Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. 

    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique.

    La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition.

    Les cotisations d’adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. 

    Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert).

    Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA).

    Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste.

    Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal.

    Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. 

    Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment.

    Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. 

    Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l’université, Condoleezza Rice.

    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée :

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. 

    Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. 

    La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. 

    Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. 

    Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités.

    Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. 

    Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. 

    Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua. 
    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild. 
    Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. 

    Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. 

    On le retrouve dans les années 90 auprès de Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. 

    Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo).

    Là, la drogue est prise en charge par les hommes de Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. 

    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Je ne partage pas cet avis ; Kouchner est loin d’être blanc : (trafic d’organes)

    Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances.

    Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie.

    Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. 

    Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault. Ces personnes ne travaillent pas pour la France, mais pour leur pouvoir personnel, il faut que l’on arrête de se mentir.

    Nouvelle escapade durant l’été.

    Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. 

    La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden).

    Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et « gère » les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages.

    L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ».

    L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. 

    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni.

    Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques.

    Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas.

    Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

    Maintenant.

    Lerebelle

    source:http://lesmoutonsrebelles.com/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pr

    http://reseauinternational.net

  • De Pompidou à Macron, le système Rothschild tire toujours profit de la dette publique...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13839-de-pompidou-a-macron-le-systeme-rothschild-tire-toujours-profit-de-

    Nous profitons de cet article d’Agoravox pour rappeler un de nos chevaux de bataille. Aussi SVP, pour savoir entre autres pourquoi l’État va droit à la faillite (sciemment), et nous rackette de plus en plus tous les jours, prenez le temps de visionner la vidéo ci-dessous, et comme d’habitude plus de détails en informations complémentaires en bas d’article. ; ))))

    Amicalement,

    L’Amourfou.

    x70kpp_la-dette-publique-une-affaire-renta_news|600|335|0

    Depuis la loi de 1973, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu l’ancien président de la République, Georges Pompidou, l’État est obligé de passer par le système des banques privées pour financer son endettement.

    Aujourd’hui, Emmanuel Macron, issu lui aussi de la banque Rothschild, ne compte pas bien sûr remettre en cause (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • De Pompidou à Macron, le #système Rothschild finance toujours la #dette_publique...
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2017/07/de-pompidou-macron-le-systeme.html

    Depuis la #loi de 1973, dite « loi Rothschild », du nom de la #banque dont était issu l’ancien président de la République, Georges Pompidou, l’État est obligé de passer par le système des banques privées pour financer son endettement. Aujourd’hui, Emmanuel Macron, issu lui aussi de la banque Rothschild, ne compte pas bien sûr remettre en cause cette loi, préférant faire des coupes sombres dans les budgets sociaux pour réduire le déficit de l’Etat… Depuis la loi de 1973, le Trésor public ne peut plus présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque de #France. En clair, l’État est condamné à se financer par des emprunts, contre intérêts, auprès de banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la Banque de France. Comment en est-on arrivé là ? En 1973, après de 30 années de création (...)

    #argent #Etat #taux

  • Israël-Palestine, une histoire française (1967-2017)
    Alain Gresh > Hélène Aldeguer > 10 mai 2017
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/israel-palestine-une-histoire-francaise-1967-2017,1840

    C’est une histoire dessinée des relations entre la France, Israël et la Palestine depuis la guerre de juin 1967 que nous offrent Alain Gresh et Hélène Aldeguer. Les principaux protagonistes en sont Charles de Gaulle, Jean-Paul Sartre, Maxime Rodinson, Valéry Giscard d’Estaing, Serge Gainsbourg, Georges Pompidou, François Mitterrand, Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Nicolas Sarkozy, François Hollande... Leur propos, fidèlement rapportés, permettent de mesurer la violence de cette « passion française » que constitue le conflit israélo-palestinien. Extraits.

  • Le minibus sans pilote commence une nouvelle phase de tests à Paris - Sciencesetavenir.fr
    http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/transports/le-minibus-sans-pilote-commence-une-nouvelle-phase-de-tests-a-paris


    Navette Easy Mile de la RATP en cours d’expérimentation à Paris
    ©RATP

    L’engin avait été présenté pour la première fois aux parisiens par la régie autonome des transports parisiens (RATP) durant l’avant-dernier week-end de septembre 2016. Un circuit de 130 mètres avait été aménagé sur la voie piétonne Georges Pompidou dans le cadre d’une première série de tests.

    La seconde phase de ce test vient de commencer lundi 23 janvier 2017 entre la Gare de Lyon et celle d’Austerlitz, comme annoncé à l’époque par la RATP. L’engin se présente sous la forme d’un minibus électrique sans chauffeur capable d’accueillir une douzaine de personnes au maximum (il est conçu avec 6 places assises et 2 debout). Les engins mis au point par la société toulousaine Easymile baptisés EZ10 circulent désormais sur une voie dédiée sur le Pont Charles-de-Gaulle 7 jours sur 7, de 14h à 20h. Ces navettes, qui ne sont rechargées que la nuit, circulent pour le moment avec un agent présent à bord. L’expérimentation, menée par la RATP en partenariat avec la Ville de Paris et le Stif (Syndicat des transports en Ile-de-France), « vise d’abord à recueillir l’avis des usagers sur ce nouveau service, ainsi que les éventuelles suggestions d’améliorations », indique la RATP dans un communiqué. "Des informations seront également collectées quant à leurs performances, fiabilité, supervision, sûreté de fonctionnement. Un bilan précis de ce test grandeur nature sera effectué par les équipes de la RATP durant les mois qui suivent", ajoute la régie.

  • Violences gynécologiques ordinaires

    Bonsoir Monsieur Beaulieu, enfin Docteur,
    je me permets de vous écrire car j’ai vécu un événement qui m’a extrêmement bouleversée vendredi.
    Mais laissez-moi me présenter d’abord.
    Je m’appelle A., j’ai 38 ans et je souffre depuis plusieurs années de migraines cataméniales. Je suis à bout à cause de mes règles. Entre les migraines, les mastoses, les bouffées de chaleur, j’avoue que j’ai hâte d’être ménopausée. Et c’est pour cela que j’ai pris rdv avec un gynécologue de C., dans l’espoir de trouver une solution définitive.
    Je suis déjà maman d’une petite fille de bientôt 8 ans, et je n’ai jamais eu envie d’avoir un autre enfant. Si on ajoute à ça que je suis séparée de son père depuis 5 ans, que je n’ai eu absolument personne depuis, et que j’ai subi une opération du dos il y a 5 ans qui m’handicape au quotidien sans pour autant que je sois en fauteuil, une autre grossesse est clairement hors de question pour moi.
    Je cherche donc un gynécologue qui acceptera de procéder à une ovariectomie afin de ne plus avoir à souffrir chaque mois au point parfois de ne pas pouvoir aller travailler ou de finir aux Urgences quand la crise se déclenche brusquement. J’ai trouvé un gynécologue à côté de mon travail et j’ai eu rdv vendredi à 15h15.
    A 15h45, environ, j’ai été reçue. J’avais vu dans les avis Google que ce gynéco pouvait faire preuve d’un humour un peu particulier et qu’il était direct. Ça m’importait peu, tant qu’il reste professionnel.
    J’ai eu droit à tout le discours paternaliste possible : comme quoi avoir un stérilet alors que je n’ai aucun rapport sexuel ne sert à rien (je l’ai fait poser en 2012 au cas où je rencontrerais quelqu’un), que si je voulais ne plus avoir mes règles il fallait que je prenne des hormones (j’ai eu beau expliquer qu’aucune pilule, qu’elle soit à base de progestérone ou d’oestrogène, ne me convenait, il ne m’a pas entendue) et que je ne trouverai jamais de médecin qui accepterait de m’opérer en France et qu’il fallait que j’aille dans un pays du Maghreb pour en trouver un...
    J’ai désamorcé tout ça avec humour vu que de toute façon je savais avant même le rdv que ce serait difficile en effet de trouver un médecin prêt à respecter mon choix d’avoir une ovariectomie et qu’il faudrait que je vois plusieurs gynécologues pour y arriver.
    On est donc passé à l’examen physique vu que je n’en avais pas fait depuis la pose de mon stérilet, il y a deux ans. J’étais aussi détendue qu’on puisse l’être avant de se faire examiner, mais je ne m’attendais clairement pas à subir ce que j’ai subi.
    Pendant que je me déshabillais, j’ai bien répété que je n’avais pas eu de rapports sexuels depuis 5 ans, ce à quoi il m’a demandé si je « n’aimais pas les hommes ? ».
    Je lui ai répondu en m’installant qu’en fait, jusqu’à récemment, je n’étais pas prête dans ma tête.
    Et là, l’examen a commencé...
    Il m’a enfoncé le spéculum d’un coup sec dans le vagin. J’ai éclaté en larmes et j’ai hurlé de douleur en lui demandant de l’enlever et d’utiliser le plus petit spéculum (que tous les gynécos que j’ai eu depuis 15 ans utilisent, vu que je suis étroite de nature) car il me faisait mal. Je lui disais « Arrêtez, vous me faites mal, arrêtez » mais il n’arrêtait pas. Il m’a même dit qu’il ne pouvait pas utiliser le plus petit spéculum parce que sinon il ne pourrait pas voir le col. Et je pleurais et je gémissais de douleur. Et il n’arrêtait pas. Il m’a fait un frottis sans même m’avoir demandée avant si il pouvait le faire. Puis il a retiré d’un coup sec le spéculum en me demandant « de me détendre ». Il a essuyé le sang du spéculum sans même me demander comment j’allais. Puis il a fait une échographie par voie pelvienne pour vérifier mes ovaires. Encore une fois, il ne m’a pas demandé si je voulais la faire. J’étais tétanisée de douleur au point de ne pas pouvoir parler. Puis je me suis rhabillée toute tremblante.
    Il était environ 16h et le rdv était fini. J’ai quand même obtenu l’ordonnance pour faire une prise de sang pour voir mon taux d’hormones afin de savoir si je suis en présménopause ou si j’en suis loin.
    Je suis allée aux toilettes car je savais que je saignais. Et je saignais, en effet. Beaucoup plus que ce que je pensais. J’ai mis une serviette hygiénique que j’avais heureusement sur moi et j’ai de nouveau éclaté en larmes.
    J’ai écrit à une copine pour lui raconter ce qui venait de m’arriver, mes mains tremblaient. J’ai retenu mes larmes sur le chemin du retour dans les transports en commun. Puis j’ai appelé ma meilleure amie pour lui raconter. Et j’ai pleuré. J’avais l’impression d’avoir un gouffre béant et brûlant entre les jambes, d’avoir été violée.
    J’ai laissé mes larmes couler, j’ai bu un thé et fumé clope sur clope, le temps que mes larmes se tarissent, puis j’ai pris une douche pour enlever cette sensation de crasse en me disant que ça irait mieux le lendemain.
    Le lendemain, je me suis réveillée en ayant toujours mal. Et je saignais encore. Moins, mais je saignais encore. Mon vagin me brûlait et mon utérus se contractait. J’ai pleuré, encore. J’ai attendu de voir si après une douche ça irait mieux. Ca n’allait pas mieux. J’ai pleuré. J’avais toujours cette impression d’être un trou béant.
    J’ai pris la décision à 16 heures d’aller aux urgences de l’hôpital Georges Pompidou pour vérifier si j’avais des lésions. J’ai été reçue par une infirmière qui a été extrêmement choquée de ce que j’avais subi et qui m’a rassurée : ce n’est pas de ma faute. Puis j’ai vu un jeune interne qui quand je me suis remise à pleurer a fait preuve de douceur et m’a rassurée.
    Une doctoresse est venue pour m’examiner. Et en un coup d’oeil sur mon entrejambe elle a tout de suite vu que j’étais étroite et a choisi le petit spéculum. Elle m’a rassurée et m’a expliquée ce qu’elle allait faire et m’a bien dit de lui dire dès que j’avais mal pour qu’elle arrête l’examen. Elle m’a introduit en douceur un doigt et j’ai eu mal, très mal. Elle m’a expliqué que mes parois vaginales étaient enflées. Puis elle a introduit très très très doucement le petit spéculum pour vérifier si tout allait bien. Pas de lésions vaginales. Elle a tenu à vérifier si j’avais une infection vu que j’avais des brûlures. J’ai donc uriné dans un pot. Pas d’infection mais toujours des traces de sang dans mes urines car j’avais une petit plaie ou irritation à l’entrée du vagin. Pour éviter qu’une infection se déclenche, elle m’a prescrit des ovules et une crème pour soulager l’irritation.
    Je suis rentrée et j’ai encore pleuré. Dimanche en me réveillant, j’ai pleuré. J’avais encore mal. J’ai eu plusieurs crises de larmes au cours de la journée.
    Aujourd’hui lundi, j’ai encore mal et j’ai encore pleuré. Un homme m’a regardé dans le bus plus tôt. Pas méchamment, c’était pas du harcèlement, il m’a juste regardée, ou peut-être même qu’il regardait derrière moi après tout, mais rien que ça, rien que savoir qu’un homme me regarde ça me dégoûte. Je suis en colère et je suis prête à mettre la grande majorité des hommes dans la catégorie des brutes immondes.
    Avant vendredi, j’étais enfin prête dans ma tête à rencontrer quelqu’un et à enfin (peut-être) retomber amoureuse, à faire l’amour, à vivre quoi !!! Mais ça, c’était avant vendredi. Maintenant j’ai encore plus peur. Maintenant, je vais avoir encore plus de difficultés à faire confiance. Je n’arrive même pas à rire de l’absurdité de la chose : j’ai été violée par un spéculum.
    Merci de m’avoir lue jusque là.
    A.

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1797208647227284&id=100008144984241

    • Grâce à la diffusion en ligne, l’histoire a une suite :

      Alors voilà, je veux vous donner des nouvelles de la lectrice d’hier (celle qui témoignait d’une agression par un gynécologue).
      J’ai parlé avec elle en privé, elle a pris la décision :
      – de porter plainte,
      – de ne pas y aller seule,
      – d’écrire au conseil de l’ordre.
      De plus, elle m’écrit :
      " [...] Tous les commentaires sur le post m’ont confirmé ce que je pensais : je dois le faire, et pour moi et pour les femmes qui ont été et seront maltraitées par ce « gyneco ».
      Merci beaucoup pour ce partage de mon histoire, ça m’a donné la force d’aller jusqu’au bout. [...] "
      Parallèlement, il s’avère que le jeune et gentil interne qui a reçu cette femme aux Urgences dans les jours qui ont suivi l’agression me lit et m’a écrit les mots suivants :
      << Bonjour,
      J’étais de garde il y a quelques jours à [...] et je crois être le jeune interne qui a pris en charge la patiente au SAU. Elle se souviendra probablement pas de moi mais dans le doute je voudrais si possible lui transmettre un message (anonymement et par votre intermédiaire si possible).
      Je voudrais lui dire que son histoire m’a bouleversée et que la prendre en charge est une des choses les plus dures que j’ai eu à faire. J’espère que l’attitude du personnel du SAU lui redonne un peu la foi en le mode médical notamment masculin, je voudrais lui souhaiter beaucoup de courage et l’encourager +++ à porter plainte pour que ce genre de délits ne se reproduisent pas. [...] Etc... >>
      Voilà, comme quoi le monde est minuscule...
      Bien évidemment je n’ai pas abandonné cette lectrice (mais comment on peut penser ça une seconde ?!?!?).
      Non seulement je n’ai pas abandonné cette lectrice, mais vous non plus, grâce à vos commentaires et vos encouragements.
      Pour cela je voulais vous dire, en son nom et au mien, merci infiniment.
      Bonne journée,
      Baptiste Beaulieu
      http://www.alorsvoila.com

  • De Brexit en Perestroïka
    http://www.dedefensa.org/article/de-brexit-en-perestroika

    De Brexit en Perestroïka

    Le 23 avril 1972, la France approuva par référendum l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté Européenne. Georges Pompidou plaidait alors que nous voulions nous unir « à un peuple qui a, peut-être plus que tout autre dans le monde, le souci de garder son identité nationale », et avec qui nous avons « en commun une même tradition chrétienne et rationaliste » (1). Autant de qualités aujourd’hui peu valorisées par nos élites. « Pour régler une question de politique intérieure, David Cameron a pris le risque de désintégrer son pays autant que l’Union Européenne. C’est peu responsable […] », nous expliquait la députée européenne Sylvie Goulard (2) avant le référendum du 22 juin sur le Brexit. En clair, l’Union oriente de plus en plus les politiques intérieures mais devrait toujours rester (...)

  • Dernières nouvelles (du #spectacle) de la Ve République (des #socialistes)

    Contexte : 10 mai 2016, jour anniversaire de l’arrivée de la gauche aux commandes de la Ve République, le Sénat vote une nouvelle prolongation de l’#état_d'urgence (officiellement pour couvrir les manifestations sportives de l’été) et le gouvernement impose le projet de « #loi_travail » par la force du 49-3 (cette disposition constitutionnelle que François Hollande qualifiait autrefois de « brutalité » et de « déni de démocratie »).

    http://seenthis.net/messages/487853
    http://seenthis.net/messages/487771

    Et donc le #SIG dialogue sur Twitter avec un personnage fictif du #tv_show House of Cards. #CM #wtf

    • Isabelle Attard dénonce les menaces du PS sur les députés https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1500/loi-travail-isabelle-attard-da-nonce-les-menaces-du-ps-sur-les-da-puta-s.ht

      Le gouvernement a menacé tous les députés PS qui voteraient la motion de censure d’être exclus du parti. La première des menaces proférées contre les socialistes tentés par le vote de la motion, c’était sur les investitures : « On te mettra quelqu’un face à toi, tu ne pourras pas à nouveau gagner. » Il faut faire savoir qu’il y a ce genre de menaces, « on brisera ta carrière politique ». D’où l’intérêt de ne pas avoir de carrière politique : il n’y a plus de prise sur les députés à partir du moment où on est sur un non-cumul des mandats dans le temps. Si on fait un seul mandat, voire deux, on se fout de la menace de la prochaine élection. Dans ce cas-là, aucun appareil politique ne pourra faire pression en disant « attention tu ne pourras pas être réinvesti ».

      Ce que voulait vraiment dire Churchill
      https://www.slate.fr/story/117949/churchill-democratie-valls

      La citation est très connue, son contexte méconnu. Quand Winston Churchill prononce cette phrase, il n’est pas, comme on pourrait le croire, le dirigeant tout-puissant d’une démocratie britannique qui a gagné la Seconde Guerre mondiale face aux dictatures, mais un leader déchu : il la lance en effet le 11 novembre 1947 à la Chambre des communes alors qu’il n’est plus « que » leader de l’opposition, après avoir été, à la surprise générale, largement battu lors des législatives de juillet 1945 par le travailliste Clement Attlee. Il reproche alors à un gouvernement qui s’enfonce dans l’impopularité de chercher à diminuer les droits du Parlement en amenuisant le pouvoir de veto de la Chambre des Lords, la deuxième Chambre du Parlement :

      « Comment l’honorable gentleman conçoit-il la démocratie ? Laissez-moi la lui expliquer, M. le président, ou au moins certain de ses éléments les plus basiques. La démocratie n’est pas un lieu où ou obtient un mandat déterminé sur des promesses, puis où on en fait ce qu’on veut. Nous estimons qu’il devrait y avoir une relation constante entre les dirigeants et le peuple. "Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple" : voilà qui reste la définition souveraine de la démocratie. [...] Démocratie, dois-je expliquer au ministre, ne signifie pas "Nous avons notre majorité, peu importe comment, et nous avons notre bail pour cinq ans, qu’allons-nous donc en faire ?". Cela n’est pas la démocratie, c’est seulement du petit baratin partisan, qui ne va pas jusqu’à la masse des habitants de ce pays.
       
      [...]
       
      Ce n’est pas le Parlement qui doit régner ; c’est le peuple qui doit régner à travers le Parlement.
       
      [...]
       
      Beaucoup de formes de gouvernement ont été testées, et seront testées dans ce monde de péché et de malheur. Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu’elle était la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l’opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres.
       
      [...]
       
      Un groupe d’hommes qui a le contrôle de la machine et une majorité parlementaire a sans aucun doute le pouvoir de proposer ce qu’il veut sans le moindre égard pour le fait que le peuple l’apprécie ou non, ou la moindre référence à sa présence dans son programme de campagne.
       
      [...]
       
      Le parti adverse doit-il vraiment être autorisé à faire adopter des lois affectant le caractère même de ce pays dans les dernières années de ce Parlement sans aucun appel au droit de vote du peuple, qui l’a placé là où il est ? Non, Monsieur, la démocratie dit : "Non, mille fois non. Vous n’avez pas le droit de faire passer, dans la dernière phase d’une législature, des lois qui ne sont pas acceptées ni désirées par la majorité populaire. [...] »

    • “Buzzophagite aiguë”, Gérald Bronner, Le Postillon, 08/09/2016 (via @opironet)

      Cette réponse créait donc une sorte de réalité alternative assez troublante. Imaginons un instant que Georges Pompidou ait répondu à une interpellation d’un des personnages de fiction de son temps : Pif le chien. Pif n’aurait probablement pas osé, et Pompidou n’y aurait tout simplement pas songé. Rien de très grave dans tout cela, pourrait-on dire, excepté que ces anecdotes sont des symptômes d’un effacement progressif des frontières entre le réel et la fiction, dont on voit mille effets. Ceux-ci se manifestent, par exemple, dans le jeu Pokémon Go, où le virtuel et le réel s’interpénètrent, avec les accidents que l’on sait, dans cet imaginaire conspirationniste qui mélange souvent d’audacieux scénarios de série B avec la complexité géopolitique du monde réel, aussi bien que dans la passion – qui paraît irréversible – de la parole politique pour la narration, que beaucoup appellent désormais le storytelling. Notre cerveau aime qu’on lui raconte des histoires, et cet effacement des frontières entre le réel et le virtuel ne fait sans doute que commencer. Espérons qu’il ne prenne pas de telles proportions que nous en venions à penser avec nostalgie à un temps, peut-être en partie fantasmé lui aussi, où les faits plutôt que les histoires étaient les enjeux des décisions publiques.

  • Analyse prédictive des places libres dans les bibliothèques | Proxima Mobile : applications et services gratuits sur mobile pour les citoyens
    http://www.proximamobile.fr/article/analyse-predictive-des-places-libres-dans-les-bibliotheques

    "L’approche mise en œuvre à la Bibliothèque publique d’information (BPI) du centre Georges Pompidou à Paris procéde ne nécessite pas le déploiement de capteurs sur chaque siège. Cette bibliothèque accueille en moyenne 5 000 visiteurs par jours pour un peu plus de 2 000 places assises. Pour épargner à ses usagers des situations d’attente, la BPI a mis au point avec d’une startup l’application mobile Affluences (labellisée Proxima Mobule) pour connaitre en temps réel le temps d’attente. L’application agrège les données provenant de compteurs placés dans la bibliothèque ou des utilisateurs de l’application avec des informations de contexte comme la météo ou le calendrier universitaire. Un algorithme analyse l’ensemble des données pour calculer le taux d’occupation et la durée d’attente. Il peut, en outre, prévoir (...)

    #public

  • La bio d’Eric #Chauvier sur le site des éditions #Allia vaut son pesant de cacahuètes : http://www.editions-allia.com/fr/auteur/55/eric-chauvier

    Éric Chauvier est né à Saint-Yrieix la Perche, en Limousin, en novembre 1971, sous le septennat de Georges Pompidou. À l’époque, il n’est pas encore contre Télérama. Ses parents sont des enseignants raisonnablement ouverts à la culture. Son enfance se passe (il ne réagit pas), l’adolescence aussi, dans une région, le Limousin, qu’il mettra un point d’honneur à redouter et à déconstruire. Quittant cette contrée qui constitue à ses yeux une énigme, il se rend, en 1989, dans la ville de Bordeaux, connue pour son vin et son port négrier. Là, il étudie la philosophie, mais, en manque d’enquêtes et, vérifiant que la crise de cette discipline est, comme l’a montré Wittgenstein, un problème de langage, il se tourne vers l’anthropologie. Il poursuit ses études en nourrissant sa dissonance. Au gré de ses missions, il est amené à enquêter sur les populations résidant près des sites SEVESO, sur les adolescents placés en institution et sur la ville. Contrairement à ce qui se dit ici et là, généralement chez les gens mal informés, il n’est pas, en 2011, professeur à l’université, mais enseignant vacataire, ce qui le situe dans une catégorie flottante d’intellectuel précaire et, en tout état de cause, interdit de le ranger, comme cela fut malencontreusement avancé, dans la catégorie des bobos. De toute façon, il résiste au classement sous toutes ses formes et va jusqu’à tirer de cette ligne de conduite une certaine satisfaction. Enfin, il vit depuis 2000 dans le pêché avec une femme qui lui fait confiance en dépit de sa situation économique, laquelle est cependant valorisée symboliquement par le fait d’avoir été publié chez Allia, ce qui a changé sa vie, qui n’est plus assimilable à un échec, mais à autre chose, qu’il s’emploie à identifier dans ses livres. Cette femme aimante lui a en outre offert deux fillettes charmantes, quoique dans un avenir acceptable au prix d’une dose colossale de naïveté. Sur un plan plus ‘‘comportemental’’ Éric Chauvier est raisonnablement angoissé et apprécie plus que tout le groupe de rock Eigties Matchbox B-line Disaster, dont la musique parvient parfois à l’apaiser durablement. Enfin, il aime le vin - le Pessac Léognan blanc surtout - et emporterait sûrement des livres d’Arno Schmidt s’il se rendait sur une île déserte, mais il n’a aucune raison d’effectuer un tel périple, parfaitement absurde pour un anthropologue.

  • L’État livré aux financiers ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-Etat-livre-aux-financiers.html

    Votée il y a plus de quarante-et-un ans, la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, qui modifiait les statuts de la banque centrale et précisait les modalités de financement du gouvernement par cette dernière, continue d’alimenter de sa présence le débat public, alors même qu’elle n’est plus en vigueur depuis 1993, date à laquelle une nouvelle loi conférant notamment à la Banque de France son indépendance l’a rendue caduque. Par quel miracle expliquer ce phénomène ? Du fait de la contagion de la crise financière à l’économie réelle et, depuis au moins 2009, à sa mutation en une crise des dettes souveraines au sein de la zone euro, la loi de 1973 est parfois présentée, principalement à l’extrême droite et à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, comme le point de départ de l’asservissement de l’État à la domination du capitalisme financier. Elle était ainsi présente, à l’occasion de la campagne présidentielle française de 2012, dans les programmes diffusés par trois candidats : Nicolas Dupont-Aignan [1], Marine Le Pen [2] et Jean-Luc Mélenchon [3]. À la faveur du relais de cette thématique par la blogosphère à tendance plus ou moins conspirationniste, cette loi s’est ainsi parfois vue rebaptisée par ses détracteurs « loi Pompidou », du nom du président de la République qui la promulgua ; ou encore « loi Pompidou-Rothschild », insinuant l’idée d’un complot ourdi par les banques d’affaires et rappelant opportunément l’expérience de banquier de Georges Pompidou, précisément au sein de la Banque Rothschild.

    #économie #finance #dette

    • C’est donc l’objet de la polémique, puisque la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France allait entériner la transformation du mode de financement de l’État proposée dès 1969 par le rapport MSW. L’article 25 supprimait en effet la possibilité pour le Trésor de présenter ses effets à l’escompte de la Banque de France. Autrement dit, la Banque de France ne pouvait plus financer directement le Trésor par un achat direct de bons du Trésor. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne pouvait pas financer le Trésor d’une autre manière. Cela ne signifiait pas non plus que la Banque ne pouvait participer indirectement au financement de l’État en réescomptant les bons du Trésor achetés par les banques commerciales, qui pour une large part étaient du reste publiques ! (..)
      Aux termes de la loi du 3 janvier 1973, le Trésor français ne pouvait donc plus se refinancer directement à court terme auprès de la Banque de France.
      (..)
      Ainsi, la nouvelle loi permettait de corriger les défauts et remédier à la complexité extrême du système précédent, sans pour autant n’apporter de grand changement à la capacité de financement de l’État par la Banque de France. Ni sans immédiatement modifier profondément, du reste, l’esprit du financement de la dette en France. Ainsi, la loi de 1973 était davantage le signe d’une rationalisation du système que d’un changement de paradigme.

      (...)

      Pourtant, alors qu’il avait la possibilité de demander la signature d’une nouvelle convention, le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy s’y est refusé. Au moment où celui-ci tentait, tant sur la scène nationale qu’internationale, de convaincre de ses capacités de gestion, le signal politique d’un débat nécessairement public devant le Parlement a sans douté été jugé néfaste. C’était en effet la seule condition d’une modification législative du plafond des avances : endosser politiquement la responsabilité d’un recours accru au financement monétaire.

      Cette période des années 1970-1980 est également, il est vrai, celle du développement du financement de l’État, et donc de la dette, par les marchés financiers. [12] Celui-ci avait des origines plus profondes que les modifications, on l’a vu mineures, apportées aux modalités de financement de l’État par la banque centrale. Dans le contexte d’une volonté politique, depuis le milieu des années 1970 et plus sûrement à partir de 1984, de maîtriser l’inflation qui excédait régulièrement les 10%, l’État et la Banque de France se fixaient chaque année, d’un commun accord, des objectifs chiffrés et contraignants d’inflation pour l’année suivante. Cette politique implicite de ciblage de l’inflation, ainsi que l’identification de la croissance monétaire comme source principale de l’inflation, signait le triomphe, en France, des idées monétaristes [13] inspirées par Milton Friedman. [14] Dans ce cadre, constatant que la création monétaire induite par le Trésor représentait une part importante de l’inflation française, l’État a été encouragé, non sans un certain enthousiasme de ses services , à se financer plus largement par le biais des marchés financiers, principalement via le marché obligataire dans un premier temps. Ce mouvement s’est très nettement accéléré à compter du second semestre 1979 et des répercussions du second choc pétrolier, qui accroissait les besoins de financement.

      où l’on voit que même si la loi « Pompidou » n’avait pas été signée, l’Etat aurait été inéluctablement ce zélé serviteur du pouvoir financier..

      #idéologie
      #monétarisme
      #masochisme ou #incompétence ou #servilité ou #corruption des pouvoirs publics ?

  • Présence de sels d’#aluminium dans les #vaccins
    http://www.groupe-crc.org/Presence-de-sels-d-aluminium-dans.html

    → Sur le Gardasil Vous avez aussi entendu que les travaux du Dr Lee (USA) sont maintenant confirmés par les travaux du Pr Belec (Hôpital Européen Georges Pompidou). Des fragments d’ADN sont bien présents dans chaque ampoule de Gardasil, collés à l’adjuvant aluminique. Je rappelle qu’il est maintenant admis que l’aluminium vaccinal migre dans l’organisme, pour s’accumuler finalement dans le cerveau. Monsieur Nicolas Ferry (directeur des thérapies innovantes, des produits issus du corps humain et des vaccins à l’ANSM) a reconnu, lors de sa présentation du 22 mai, que « la reconnaissance de la myofasciite à macrophages (MFM) a tardé, sans doute, parce que les déclarations n’étaient pas suffisantes ». Il a rajouté qu’il existait une mesure de « Pharmacovigilance renforcée sur la myofasciite à macrophages ». Il a par ailleurs précisé : « le Gardasil fait l’objet d’un suivi renforcé par l’Agence. Les évènements indésirables sont analysés par l’Agence ». En toute logique, si l’on veut qu’une réelle pharmacovigilance s’exerce, et dans la mesure où la myofasciite à macrophages n’est pas connue du corps médical, il est nécessaire qu’une information objective basée sur des faits scientifiques soit transmise à ce corps médical. Il a été clairement établi lors de ces deux colloques du 22 mai que la question de la toxicité de l’aluminium vaccinal se posait de manière indiscutable (même si cela ne fait pas pour l’instant l’objet d’un consensus), et cela est encore plus vrai en ce qui concerne les vaccins contre le papillomavirus, avec la présence de fragments d’ADN dans chaque ampoule de Gardasil. Je rappelle que des cas de myofasciite à macrophages post-Gardasil sont remontés déjà à la #pharmacovigilance.

    #santé

  • Première mondiale : un cœur artificiel autonome implanté à Paris - France Info
    http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/un-coeur-artificiel-implante-en-france-une-premiere-mondiale-1256839-2013
    http://www.dailymotion.com/video/xzv3qb_coeur-100-artificiel-developpe-par-la-societe-carmat_news

    Un cœur artificiel, conçu par la société Carmat, a été implanté mercredi en France, il s’agit d’une première mondiale. L’opération a eu lieu mercredi à l’hôpital européen Georges Pompidou, à Paris.

    Une première mondiale s’est déroulée cette semaine à Paris. Un cœur artificiel autonome conçu par la société française Carmat a été implanté mercredi sur un patient souffrant d’insuffisance cardiaque terminale. L’opération a été réalisée par une équipe de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris.

    L’identité du patient n’a pas été rendue publique mais il souffrait d’une insuffisance cardiaque terminale, avec un pronostic vital engagé et ne bénéficiant d’aucune alternative thérapeutique. C’est à ces conditions que les autorités sanitaires françaises avaient donné leur feu vert fin septembre à une telle opération.

    Nouvelles perspectives face à la rareté des greffons du cœur

    « Cette première implantation s’est déroulée de façon satisfaisante. Le patient est actuellement sous surveillance en réanimation, réveillé et dialoguant avec sa famille », a indiqué le groupe Carmat.

    Cette réussite ouvre de nouvelles perspectives à des malades condamnés par la rareté des greffons du cœur disponibles. Mais "il serait bien entendu prématuré d’en tirer des conclusions car il s’agit d’une seule implantation et d’un délai post-chirurgical encore très court", a commenté le directeur général de Carmat, Marcello Conviti, dans un communiqué.

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/20/1256895/images/ressource/IDE_coeur-Carmat.jpg

    Cette prothèse « mime totalement un coeur humain normal avec deux ventricules qui mobilisent le sang comme le ferait le muscle cardiaque, avec des capteurs qui permettent d’accélérer le coeur, de décélérer, d’augmenter le débit, de diminuer le débit. Le malade dort, ça diminue. Il monte les escaliers, ça accélère, donc ça n’a rien à voir avec une pompe mécanique ».

    Carmat assure que son coeur artificiel pourrait sauver chaque année la vie de dizaines de milliers de patients sans risque de rejet et en leur assurant une qualité de vie sans précédent.

    #Première-mondiale : un #cœur #artificiel #autonome implanté à #Paris

  • Les usagers de l’hôpital Georges Pompidou ne se perdront plus : : Paris 15e

    http://www.evous.fr/Les-usagers-de-l-hopital-Georges-Pompidou-ne-se-perdront-plus,1158907.html

    Les usagers de l’hôpital Georges Pompidou ne se perdront plus

    Depuis février 2011, l’Hôpital Georges Pompidou dans le 15e arrondissement s’est vu équipé de deux tables d’orientation high-tech, proposant une cartographie précise et complète des quelque 120.000 mètres carrés du complexe hospitalier. Leur utilisation est facilitée par une interface tactile et ergonomique.

    #cartographie #espacepublic