person:gerald ford

  • Le F-35 Monad face au USS Leibnitz : l’Unité suprême
    http://www.dedefensa.org/article/le-f-35-monad-face-au-uss-leibnitz-lunite-supreme

    Le F-35 Monad face au USS Leibnitz : l’Unité suprême

    18 mars 2018 – Ceci ne vous apprendra rien de nouveau mais il est intéressant de mettre en confrontation amicale mais totalement impuissante deux systèmes spécifiquement développés pour opérer l’un avec l’autre, et qui ne marchent ni l’un ni l’autre pour les opérations conjointes envisagées.

    Tout le monde devrait bien savoir que le premier porte-avions de la classe USS Gerald Ford (100 000 tonnes, bien plus de $20 milliards l’unité sans qu’on puisse déterminer un prix précis) possède un système d’opérationnalisation des avions embarqués (catapulte et barrières d’arrêt) qui ne fonctionne pas. Tout le monde sait bien que le modèle d’avion embarqué qui doit équiper les porte-avions US désormais est le F-35B, version embarquée du JSF/F-35, et qu’il n’est dans (...)

    • « Les États-Unis construisent actuellement le premier porte-avions de la classe Ford, qui ne marche pas... Les catapultes et les dispositifs d’arrêt d’appontage, de nouvelles conceptions et de haute technologie, ne fonctionnent pas ; ils ne peuvent pas être remplacés par les catapultes à vapeur classiques d’un usage éprouvé sur les autres porte-avions parce que la centrale du navire ne peut pas fournir la pression de vapeur requise. La marine américaine a parié sur un navire dont ce système n’avait pas été testé et elle perdu. Peut-être est-ce aussi bien. Le principal appareil de combat dont le Ford doit être équipé, le F-35B, a été jugé “impropre aux opérations à partir de porte-avions” par les pilotes d’essai de la Marine. Nous avons donc la monade parfaite de Leibnitz : un avion [conçu pour les porte-avions] qui ne peut pas être utilisé à partir d’un porte-avion pour un porte-avions qui ne peut pas catapulter ou récupérer des avions [conçus pour les porte-avions]. Mais ne vous inquiétez pas : le Congrès a déjà approuvé deux autres navires de la classe Ford. L’argent continuera à couler même si c’est dans les toilettes. »

  • Every US President Makes Unilateral Nuclear Threats. It’s an American Tradition | Black Agenda Report
    https://www.blackagendareport.com/every-us-president-makes-unilateral-nuclear-threats-its-american-

    In 1946 and 1948 President Harry Truman threatened the Soviets over Iran and Berlin, respectively, and the Chinese in 1950 and 51.

    President Eisenhower also threatened the Chinese over Korea in 1953, and again in 1956 over Quemoy and Matsu. He offered the French nukes to use against the Vietnamese at Dienbienphu in 1954.

    President Kennedy threatened a nuclear strike at the Soviets over Berlin, and sent nuclear armed missiles to Turkey on the Russian border in 1961. Though these were later wisely withdrawn after the nuclear standoff of the Cuban missile crisis, the US has consistently based its nukes on its fleets and bases in the Pacific, in Europe and Asia, and for decades in South Korea.

    Presidents Johnson and Nixon menaced North Korea, Vietnam and the Soviet Union with air and seaborne nukes, and President Gerald Ford ordered nuclear armed bombers from Guam to loiter for an extended time off the coast of North Korea. Jimmy Carter issued the Carter Doctrine, reaffirmed by Ronald Reagan which committed the US to a nuclear response if its vital interests in the Middle East were every threatened. Ronald Reagan terrified the world, though he did briefly consider a lasting arms treaty with the USSR.

    Bush 1, Bush 2 and Bill Clinton all menaced North Korea and Iraq, and Obama declared “all options on the table” against Iran.

    The AFSC list does not include vital US assistance in developing nuclear weapons technology given to apartheid South Africa which later relinquished its nukes, and apartheid Israel, which currently has missiles aimed at every Arab capital within a thousand miles, and at Iran.

    So while Donald Trump’s “fire and destruction” bombast IS criminal and detestable, it’s not new. It’s merely the latest installment in a long running crime wave by the planet’s number one nuclear armed felon, the United States of America.

    #Etats-Unis #traditions

  • Steve Pieczenik, un psychiatre diplômé de Harvard, docteur en relations internationales du MIT, secrétaire d’État adjoint sous Henry Kissenger, Gerald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan et George HW Bush... déclare sur sa page Youtube que Hillary et Bill Clinton ont participé à plusieurs reprises à des orgies sexuelles à l’intérieur d’un réseau de pédophilie administré par le milliardaire Jeffrey Epstein
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/steve-pieczenik-un-psychiatre-diplome-de-harvard-docteur-en-relations-inte

    * Biographie de Steve Pieczenik : https://en.wikipedia.org/wiki/Steve_Pieczenik Est-ce que l’enquête du FBI, qui enquête actuellement sur 650 000 courriels appartenant à Anthony Weiner ( accusé d’avoir envoyé des messages à caractère sexuel à une adolescente)...

  • Déclarations chocs du lanceur d’alerte Steve Pieczenik : « Un coup d’Etat civil est en cours aux Etats-Unis » - Wikistrike
    http://www.wikistrike.com/2016/11/declarations-chocs-du-lanceur-d-alerte-steve-pieczenik-un-coup-d-etat-ci

    La vidéo de Pieczenik est sortie hier à peine et totalise pourtant déjà plus de 650 000 vues. Les informations qui sont présentées sont choquantes (et à la fois pas totalement nouvelles pour ceux qui suivent les informations non relayées par les médias de masse). Ce qui est vraiment nouveau, c’est le fait que des agences de renseignement US auraient collaboré avec Wikileaks pour mettre à mal la campagne présidentielle de Clinton et la mettre enfin à sa place : en prison. C’est également ce qu’évoquait le lanceur d’alerte de la NSA William Binney il y a quelques jours au sujet du piratage du DNC.
     

    Clinton accuse, comme d’habitude les russes mais on constate que les coups qui lui sont portés proviennent bien de l’intérieur. Et qui d’autre que Wikileaks aurait pu révéler ces informations au monde entier ? Nous avons aussi l’ex directeur adjoint du FBI James Kallström, qui confirme que la famille Clinton donne dans le « crime organisé » et que la fondation Clinton est un cloaque, sans parler de documents impliquant les Clinton qui sont soudainement déclassifiés par le FBI à quelques jours des élections. Tout cela ne peut pas être le fruit du hasard.
     
    La question qui se pose désormais est : n’est-ce pas trop tard ? Toutes ces révélations seront-elles suffisantes pour la faire perdre les élections ? (la première étape indispensable) et surtout, le système de vote américain n’est-il pas trop corrompu pour que cela fasse une quelconque différence ? Cela semble être particulièrement le cas des votes électroniques qui permettent toutes les dérives. D’ailleurs, ce n’est pas nouveau puisqu’en 2006, un programmeur informatique de la NSA témoignait déjà sous serment quand au fait qu’on lui avait demandé de développer un programme quasiment indétectable pour truquer des élections.
     
    Si Clinton est élue, il faudrait passer par une procédure de destitution plus contraignante et incertaine. Si réellement des agences de renseignements ont décidé d’outrepasser le circuit judiciaire (visiblement corrompu et peu enclin à traîner Clinton dans la boue) et qu’elles sont prêtes à aller jusqu’à faire un contre-coup d’Etat civil via la toile, ce serait vraiment une manœuvre aussi inédite qu’audacieuse. Cela est-il seulement possible ?
     
    Attendons de voir la suite des événements qui s’annoncent particulièrement mouvementés. Hillary Clinton va-t-elle pouvoir mettre à profit les feux d’artifices qu’elle a déjà commandé ?
     
    Le lanceur d’alerte Steve Pieczenik a été sous-secrétaire d’État adjoint sous Henry Kissinger, Cyrus Vance et James Bakerest. Il est expert en politique étrangère, gestion de crises internationales, et en guerre psychologique. Il a également servi sous les administrations présidentielles en tant que secrétaire adjoint pour Gerald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, et la Maison Blanche de George HW Bush.
     
    Le coup d’Etat Hillary Clinton et le contre-coup des frondeurs de l’administration Obama :
     

     

     
     

    Pieczenik évoque également le fait que les Clinton ont régulièrement pris le « Lolita Express » du pédophile Jeffrey Esptein, un vol régulier menant divers politiciens et célébrités vers les Bahamas afin qu’ils puissent se livrer à des actes de pédophilie. Il affirme entre autre que le NYPD dispose de preuves les impliquant dans des affaires de pédophilie.
     
    Nous parlons ici d’au moins 26 voyages et les agences de renseignement savent que ces activités ont toujours cours.
     
    Le réseau Pédophile des Clinton
     

    Merci à Yann Merkado pour les diverses traductions des vidéos.
     
    Alors, la seconde révolution américaine est-elle réellement en marche ou est-ce encore un leurre ? Nous le saurons bientôt. Plus qu’un semaine...

  • Henry Kissinger a-t-il une conscience ? (New Yorker) — Jon Lee ANDERSON
    http://www.legrandsoir.info/henry-kissinger-a-t-il-une-conscience-new-yorker.html

    Le mois de mai dernier, alors que le président Obama se rendait en Argentine pour se réunir avec le nouveau président, Mauricio Macri, ses apparitions publiques ont été tourmentées par des manifestants qui ont bruyamment demandé des explications, ainsi que des excuses, au sujet des pratiques étasuniennes, passées et actuelles. Il existe peu de pays en Occident où l’antiaméricanisme s’exprime aussi vigoureusement qu’en Argentine, où une culture très politisée de la plainte a évolué vers une situation dans laquelle de nombreux problèmes du pays sont reprochés aux Etats-Unis. Il existe à gauche, tout particulièrement, une rancune persistante à cause du soutien octroyé par le gouvernement des Etats-Unis à l’aile droite militaire Argentine, qui a pris le pouvoir en mars 1976 et a instauré une "Guerre sale" contre la gauche, causant la mort de milliers de vies durant les sept années qui suivirent.

    La visite d’Obama a coïncidé avec le quarantième anniversaire du coup d’État. Il a précisément rendu hommage aux victimes de la Guerre sale en visitant un sanctuaire construit en leur honneur dans la périphérie de Buenos Aires. Lors d’un discours prononcé à cet endroit, Obama a reconnu ce qu’il a appelé le "péché par omission américain", mais sans aller jusqu’à présenter de véritables excuses. "Les démocraties doivent avoir le courage de reconnaître lorsqu’elles ne sont pas à la hauteur des principes qu’elles proclament, (...) et nous avons été trop lents à parler franchement de la question des droits de l’homme, et ce fut le cas ici."

    Durant la période préparatoire du voyage d’Obama, Susan Rice, la conseillère pour la sécurité nationale du président, avait annoncé l’intention du gouvernement de déclassifier des milliers de documents de l’armée étasunienne et des services secrets appartenant à cette période tumultueuse de l’histoire Argentine. Un geste de bonne volonté dans le but de souligner les efforts en cours mis en place par Obama pour changer la dynamique des relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine – "pour enterrer les derniers vestiges de la Guerre Froide", comme il l’avait signalé à La Havane lors de ce même voyage.

    La semaine dernière, une première tranche de ces documents déclassifiés a été publiée. Les documents révèlent que des fonctionnaires de la Maison Blanche et du Département d’Etat étaient très au fait du caractère sanguinaire de l’armée argentine, et que certains de ces fonctionnaires étaient horrifiés par ce qu’ils savaient. D’autres, tout particulièrement Henry Kissinger, ne l’étaient pas du tout. Dans un câble de 1978, l’ambassadeur étasunien, Raul Castro, écrit à propos d’une visite de Kissinger à Buenos Aires, où il était reçu en tant qu’invité du dictateur, Jorge Rafael Videla, alors que le pays recevait la Coupe du Monde : "Mon unique préoccupation est que le concert intarissable d’éloges de Kissinger au sujet des mesures prises par l’Argentine pour éradiquer le terrorisme ne soit trop monté à la tête de ses hôtes", écrivit Castro. L’ambassadeur poursuivit anxieusement : "Nous courons le risque que l’Argentine utilise les éloges de Kissinger comme justification pour durcir sa position vis-à-vis des droits de l’homme."

    Les dernières révélations dévoilent le portrait d’un Kissinger qui a agi comme l’incitateur impitoyable, pour ne pas dire co-conspirateur actif, des régimes militaires latino-américains impliqués dans des crimes de guerre. Des documents déclassifiés antérieurement, sous l’administration Clinton, avaient déjà prouvé que Kissinger, non seulement était au courant des agissements des militaires, mais aussi qu’il les avait activement encouragés. Deux jours après le coup d’Etat en Argentine, Kissinger est briefé par son Secrétaire d’Etat assistant pour les affaires Inter-Américaines, William Rogers, qui le prévient : "Je pense qu’il faut s’attendre à pas mal de répression, probablement à une bonne dose de sang, d’ici peu en Argentine. Je pense qu’ils vont devoir s’en prendre très durement non seulement aux terroristes mais aussi aux dissidents des syndicats et des partis opposants." Ce à quoi Kissinger répond, "Quelles que soient les risques qu’ils encourent, ils auront besoin d’un peu d’encouragement... et je veux vraiment les encourager. Je ne veux pas leur donner l’impression qu’ils ont les Etats-Unis sur le dos."

    Sous la direction de Kissinger, il est certain que [les militaires] n’étaient pas tourmentés. Juste après le coup d’Etat, Kissinger a envoyé son soutien aux généraux et a renforcé ce message en approuvant un ensemble de mesures d’assistance sécuritaire américaine. Durant une réunion avec le Ministre argentin des Affaires étrangères, deux mois plus tard, Kissinger lui conseilla en clignant de l’œil, d’après le mémo de la conversation archivé, "Nous sommes conscients de la période difficile que vous traversez. Ce sont des temps étranges, où les activités politiques, criminelles et terroristes tendent à se rejoindre sans séparation claire. Nous comprenons que vous deviez rétablir votre autorité. .. S’il y a des choses à faire, vous devriez les faire rapidement."

    Les forces militaires argentines ont fait un coup d’Etat afin d’étendre et d’institutionnaliser une guerre qui était déjà en cours contre les guérillas de gauche et leurs sympathisants. Ils appelèrent cette campagne le Processus de Réorganisation Nationale, ou plus simplement "le processus". Durant la Sale guerre, nous le savons bien aujourd’hui, jusqu’à 30 000 personnes ont été enlevées, torturées et exécutées par les forces de sécurité. Des centaines de suspects ont été enterrés anonymement dans des fosses communes, des milliers d’autres furent déshabillés, drogués, embarqués dans des avions militaire et lancés en plein vol à la mer, vivants. Le terme "los desaparecidos " – "les disparus" – est depuis devenu un apport de l’Argentine au vocabulaire de l’humanité.

    Pendant la période du coup d’Etat, Gerald Ford était le président intérimaire des Etats-Unis et Henry Kissinger avait la double fonction de Secrétaire d’Etat et conseiller pour la Sécurité nationale, postes qu’il avait déjà occupé pendant l’administration de Nixon. Immédiatement après les événements en Argentine, suite aux recommandations de Kissinger, le Congrès des États-Unis a approuvé la demande d’assistance en matière de sécurité de la junte pour un montant de 50 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 30 millions de dollars avant la fin de cette même année. Des programmes d’entraînement militaires et des ventes d’avion pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars ont aussi été autorisés. En 1978, après un an de présidence de Jimmy Carter, les inquiétudes en matière de violations des droits de l’homme ont mis fin à l’aide étasunienne. Plus tard, la nouvelle administration a cherché à écarter la junte militaire de toute assistance financière internationale. Néanmoins, ces restrictions ont été annulées avec l’arrivée de Reagan à la Maison-Blanche, début 1981.

    Dans les faits, Kissinger n’a jamais été inquiété pour ses actions au Chili, où des milliers de personnes ont été assassinées par les hommes de main de Pinochet, ou pour le Vietnam ou le Cambodge, où il a ordonné des bombardements aériens à grande échelle qui ont couté la vie d’innombrables civils. L’un de ces principaux critiques, feu Christopher Hitchens, a publié en 2001 un pavé accusateur –"Le Procès de Henri Kissinger" – dans lequel il réclamait que Kissinger soit poursuivi "pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et pour infractions contre le droit coutumier ou international, incluant la conspiration pour commettre des meurtres, des enlèvements, et la torture".

    En pleine Guerre Sale, bien entendu, les généraux argentins nièrent tout simplement tout événement malencontreux. Interrogés au sujet des "disparus", le leader du coup d’Etat, le Général Videla, expliqua avec une froide ambiguïté, "Les disparus sont simplement cela : des disparus. Ils ne sont ni vivants ni morts. Ils sont disparus". D’autres officiers suggéraient que les disparus étaient probablement en train de se cacher, préparant des actions terroristes contre la patrie. En réalité, la grande majorité d’entre eux était brutalisée par des agents gouvernementaux dans des prisons secrètes, pour être ensuite – ans la plupart des cas – exécutés. Comme en Allemagne durant l’holocauste, une grande partie de la population argentine comprenait ce qu’il se passait, mais gardait le silence dans un esprit de complicité, ou de peur. Signe d’une époque durant laquelle il était plus simple de se voiler la face, les Argentins qui assistaient à l’enlèvement de leurs voisins par des policiers en civil pour ne jamais revenir adoptèrent une expression qui devint populaire dans le pays : "Algo habrán hecho" – "Ils ont sûrement fait quelque chose".

    De nombreuses preuves sont là pour confirmer l’insensibilité totale de Kissinger, pour certaines aussi inexplicables que choquantes. Il y a aussi une attitude machiste dans certaines de ses remarques. Cela pourrait se comprendre, peut-être, s’il n’avait jamais vraiment exercé de pouvoir, comme c’est le cas jusqu’à maintenant du candidat à la présidence Donald Trump et ses offenses gratuites. Et puis l’on se rend compte que Kissinger, la plus ancienne et emblématique figure de paria de l’histoire moderne des États-Unis, n’est qu’un individu parmi toute une série de personnages à la fois craints et méprisés à cause de l’immoralité des services qu’ils ont rendu mais toujours protégés par l’establishment politique en reconnaissance de ces mêmes services. Les noms de William Tecumseh Sherman, Curtis LeMay, Robert McNamara, et, plus récemment, Donald Rumsfeld, nous viennent à l’esprit.

    Dans le remarquable documentaire d’Errol Morris The Fog War (2003), nous voyions que Mc Namara, qui était un octogénaire à l’époque, était un homme tourmenté qui affrontait ses vieux démons, sans y parvenir, à cause du fardeau moral dû à ses actions en tant que Secrétaire de la Défense américain pendant la Guerre du Vietnam. Il a récemment publié un mémoire dans lequel il tente de faire face à son héritage. A cette période, un journaliste nommé Stephen Talbot l’a interviewé, et a ensuite obtenu une interview avec Kissinger. Il écrivit plus tard sur sa première rencontre avec Kissinger : « Je lui ai dit que je venais d’interviewer Robert McNamara à Washington. Ça a retenu son attention, tout d’un coup il est devenu sérieux et puis il a fait quelque chose d’extraordinaire. Il a commencé à pleurer. Mais non, pas avec de vraies larmes... Tout juste devant moi, Henri Kissinger était en train de faire du théâtre. "Boohoo, boohoo," fit-il, en imitant un bébé qui pleure en frottant ses yeux. "Il s’autoflagelle encore n’est-ce pas ? Il se sent encore coupable." Il dit cela d’une voix chanteuse et d’un ton moqueur, en se tapotant le cœur. »

    McNamara est mort en 2009,à l’âge que Kissinger a aujourd’hui – 93 ans – mais les problèmes de conscience qu’il a publiquement exprimés vers la fin de sa vie ont aidé à adoucir sa sombre réputation. Maintenant qu’il approche la fin de sa vie, Kissinger doit se demander quel sera son propre héritage. Il peut être sûr que, au moins, son inébranlable soutien au projet de la superpuissance américaine, peu importe ce qu’il aura coûté en vies, représentera une grande part de cet héritage. Néanmoins, contrairement à McNamara qui aura tenté d’exprimer une certaine repentance tant méprisée par Kissinger, celui-ci n’a fait que démontrer qu’il ne possédait pas de conscience. Et c’est pour cela qu’il paraît fort probable que l’histoire ne l’acquittera pas si facilement.

    Jon Lee Anderson, est un journaliste, contributeur du New Yorker depuis 1998.

    Le New Yorker est un magazine hebdomadaire étasunien fondé en 1935 qui publie des reportages mais aussi de la critique, des essais, des bandes dessinées, de la poésie et des fictions. Depuis 2004, il a soutenu les candidats démocrates à la Maison Blanche. Il est catalogué comme étant de tendance libérale.

    Traduit pour Le Grand Soir par Luis Alberto Reygada (Twitter : @la_reygada – la.reygada@gmail.com).

    20 août 2016

  • Kissinger, ce grand idéaliste démocrate...

    L’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger a aussi salué sa mémoire. « C’était une personnalité courageuse, une femme qui avait appris qu’un dirigeant doit avoir des convictions fortes parce que les gens n’ont aucun moyen de se décider par eux-mêmes à moins que leurs dirigeants ne leur donnent la direction à suivre », a déclaré le secrétaire d’Etat de Richard Nixon et Gerald Ford sur CNN.

    http://www.liberation.fr/monde/2013/04/08/margaret-thatcher-est-morte_894547

  • THIS DAY IN GAY HISTORY NOVEMBER 20 « MasterAdrian’s Weblog
    http://masteradrian.com/2012/11/20/this-day-in-gay-history-november-20

    THIS DAY IN GAY HISTORY NOVEMBER 20
    November 20, 2012

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    GAY WISDOM for Daily Living…

    from White Crane a magazine exploring
    Gay wisdom & culture http://www.Gaywisdom.org

    Share this with your friends…
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    THIS DAY IN GAY HISTORY

    NOVEMBER 20

    TRANSGENDER DAY OF REMEMBRANCE (since 1999) set aside to memorialize those who were killed due to anti-transgender hatred or prejudice (transphobia). The event is held on November 20, founded by Gwendolyn Ann Smith, to honor Rita Hester, whose murder in 1998 kicked off the “Remembering Our Dead” web project and a San Francisco, California candlelight vigil in 1999. Since then, the event has grown to encompass memorials in hundreds of cities around the world.

    1858 – SELMA LAGERLÖF, Swedish author, Nobel laureate (d. 1940); Swedish author and the first woman writer to win the Nobel Prize in Literature. Known internationally for a story for children, The Wonderful Adventures of Nils, in 1909 Selma Lagerlöf won the Nobel ”in appreciation of the lofty idealism, vivid imagination and spiritual perception that characterize her writings.” In 1914 she also became a member of the Swedish Academy, the body that awards the Nobel Prize in literature. At the start of World War II, she sent her Nobel Prize medal and her gold medal from the Swedish Academy to the government of Finland to help them raise money to fight the Soviet Union. The Finnish government was so touched that it raised the necessary money by other means and returned her medal to her. Her first novel, The Story of Gösta Berling, was adapted into an internationally acclaimed motion picture starring Greta Garbo.

    She lived in Sunne, where two hotels are named after her. Her home, Mårbacka, is now preserved as a museum. She wrote a copious amount of letters to her two partners, Sophie Elkan and Valborg Olander.

    1873 – DANIEL GREGORY MASON, American composer, born (d: 1953); Mason came from a long line of notable American musicians, including his father Henry Mason. He studied under John Knowles Paine at Harvard University from 1891 to 1895, continuing his studies with George Chadwick and Goetschius. In 1894 he published his Opus 1, a set of keyboard waltzes, but soon after began writing on music for his primary career. He became a lecturer at Columbia University in 1905, where he would remain until his retirement in 1942, successively being awarded the positions of assistant professor (1910), MacDowell professor (1929) and head of the music department (1929-1940). He was the lover of composer-pianist John Powell.

    1910 – The American civil rights advocate, lawyer, poet and teacher and the first ordained African-American woman ordained as a priest PAULI MURRAY was born on this date (d. 1985). The Reverend Dr. Anna Pauline (Pauli) Murray was an American civil rights advocate, feminist, lawyer, writer, poet, teacher, and ordained priest was born in Baltimore, Maryland, in 1910, to William H. and Agnes Georgiana (Fitzgerald) Murray. When Pauli Murray was three years old, her mother died, and she went to live with her aunt and maternal grandparents, the Fitzgeralds, in Durham, North Carolina. Pauli graduated from Hunter College, and in 1938 was denied admission into the University of North Carolina law school because of her race. She later entered Howard University Law School and graduated in 1944. She sought admission to Harvard University for an advanced law degree but was denied admission because she was a woman. She then studied at the University of California, Berkeley, where she received her Masters of Law degree.

    A contemporary and friend of Eleanor Roosevelt, she was a professor of American studies at Brandeis University from 1968 to 1973. She was the author of the 1950 book “States’ Laws on Race and Color,” which catalogued state statutes discriminating against African Americans, Native Americans, Asians and other groups.

    Murray was one of the founders of the Women’s Rights Law Reporter, the first legal periodical to focus exclusively on women’s rights.

    Pauli Murray contributed to the NAACP’s litigation strategy in Brown v. Board of Education and in 1961 she was appointed to the President’s Commission on the Status of Women. While serving on the commissions and studying at Yale Law School (where she was the first African American to earn a J.S.D.) Murray authored a series of papers outlining a legal strategy for challenging sex discrimination by states. These arguments were first published in an article co-authored with Mary Eastwood after the passage of Title VII entitled “Jane Crow and the Law.” [2]

    She testified on discrimination against women before the 91st Congress of the United States.[3] She was the first African-American woman Episcopal priest and a co-founder of NOW, the National Organization for Women.

    Pauli Murray died of cancer on July 1, 1985 in Pittsburgh, Pennsylvania. Her autobiography Song in a Weary Throat: An American Pilgrimage was published posthumously in 1987. In 1990, the Pauli Murray Human Relations Award was established in her honor to commemorate her life work.

    1926 – KAYE BALLARD, American comic actress, born; an actress who has appeared on Broadway and on television. From 1967 to 1969, she co-starred in the NBC sitcom, The-Mothers-in-Law, with Eve Arden. In 2005, she appeared in a road company production of Nunsense, which was written by Dan Goggin. She has never married.

    1941 – The man who saved a President’s life was born today OLIVER SIPPLE saved President Gerald Ford’s life. Sara Jane Moore attempted to assassinate U.S. President Gerald Ford outside the St. Francis Hotel in San Francisco, just seventeen days after Lynette “Squeaky” Fromme had also tried to kill the president. Moore was forty feet away from Ford when she fired a single shot at him. The bullet missed the President because bystander Oliver Sipple grabbed Moore’s arm and then pulled her to the ground, using his hand to keep the gun from firing a second time. Sipple said at the time: “I saw [her gun] pointed out there and I grabbed for it. I lunged and grabbed the woman’s arm and the gun went off.” The single shot which Moore did manage to fire from her .38-caliber revolver ricocheted off the entrance to the hotel and slightly injured a bystander.

    Sipple, a decorated Marine and Vietnam War veteran, was immediately commended by the police and the Secret Service for his action at the scene. The news media portrayed Sipple as a hero but would eventually report on his outing by Harvey Milk and other San-Francisco gay activists. Though he was known to be Gay by various fellow members of the gay community, Sipple had not made this public, and his sexual orientation was a secret from his family. He asked the press to keep his sexuality off the record, making it clear that neither his mother nor his employer had knowledge of his orientation; however, his request was not complied with.

    The national spotlight was on him immediately, and Milk responded. While discussing whether the truth about Sipple’s sexuality should be disclosed, Milk told a friend: “It’s too good an opportunity. For once we can show that Gays do heroic things, not just all that ca-ca about molesting children and hanging out in bathrooms.” Milk contacted the newspaper.

    Several days later Herb Caen, a columnist at The San Francisco Chronicle, exposed Sipple as a Gay man and a friend of Milk. Sipple was besieged by reporters, as was his family. His mother, a staunch Baptist in Detroit, refused to speak to him. Although he had been involved with the Gay community for years, even participating in Gay Pride events, Sipple sued the Chronicle for invasion of privacy. President Ford sent Sipple a note of thanks for saving his life. Milk said that Sipple’s sexual orientation was the reason he received only a note, rather than an invitation to the White House.

    Sipple filed a $15 million invasion of privacy suit against Caen, seven named newspapers, and a number of unnamed publishers, for publishing the disclosures. The Superior Court in San Francisco dismissed the suit, and Sipple continued his legal battle until May 1984, when a state court of appeals held that Sipple had indeed become news, and that his sexual orientation was part of the story.

    According to a 2006 article in The Washington Post, Sipple went through a period of estrangement with his parents, but the family later reconciled with his sexual orientation. Sipple’s brother, George, told the newspaper, “(Our parents) accepted it. That was all. They didn’t like it, but they still accepted. He was welcomed. Only thing was: Don’t bring a lot of your friends.”

    Sipple’s mental and physical health sharply declined over the years. He drank heavily, gained weight to 300 lb (140 kg), was fitted with a pacemaker, became paranoid and suicidal. On February 2, 1989, he was found dead in his bed, at the age of forty-seven. Earlier that day, Sipple had visited a friend and said he had been turned away by the Veterans Administration hospital where he went concerning his difficulty in breathing. His $334 per month apartment near San Francisco’s Tenderloin District was found with many newspaper clippings of his actions on the fateful September afternoon in 1975. His most prized possession was the framed letter from the White House.

    Sipple held no ill will toward Milk, and remained in contact with him. The incident brought him so much attention that, later in life, while drinking, he would regret grabbing Moore’s gun. Sipple, who was wounded in the head in Vietnam, was also diagnosed paranoid schizophrenic according to the coroner’s report.

    Sipple’s funeral was attended by 30 people, and he was buried in Golden Gate National Cemetery in San Bruno, California. A letter addressed to the friends of Oliver Sipple was on display for a short period after his death at one of his favorite hangouts, the New Belle Saloon:

    “Mrs. Ford and I express our deepest sympathy in this time of sorrow involving your friend’s passing…” President Gerald Ford, February, 1989

    In a 2001 interview with columnist Deb Price, Ford disputed the claim that Sipple was treated differently because of his sexual orientation, saying: “As far as I was concerned, I had done the right thing and the matter was ended. I didn’t learn until sometime later — I can’t remember when — he was Gay. I don’t know where anyone got the crazy idea I was prejudiced and wanted to exclude Gays.”

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  • François Hollande doit gagner
    http://www.contrepoints.org/2012/04/22/80415-francois-hollande-doit-gagner

    En conséquence, si les Français doivent être dirigés par un étatiste, autant que ce soit Hollande. De cette façon, il y a au moins une petite chance que le parti qui se prétend de centre-droit revienne sur Terre et offre une vraie alternative à la prochaine élection.

    D’ailleurs, c’était mon état d’esprit lorsque, plus jeune, je voulus que Jimmy Carter batte Gerald Ford. J’avais imaginé que c’était le meilleur moyen d’avoir ensuite Ronald Reagan.

    Pourquoi les libéraux soutiennent Hollande
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