person:gerry weber

  • Le « Chelsea Hotel » de Berlin-Ouest s’appelle Hotel Bogota. Il risque de bientôt devoir faire place à un projet immobilier anodin.

    Berlin-Charlottenburg : Hotel vor dem Aus : Was heißt schon Denkmalschutz ? - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/stadtleben/berlin-charlottenburg-hotel-vor-dem-aus-was-heisst-schon-denkmalschutz/8283848-2.html

    Das Haus von 1911 steht unter Denkmalschutz. Aber was bedeutet das schon, im Zweifelsfall bleibt am Ende nicht viel mehr als die Hülle stehen. Man muss sich nur umgucken, was am Ku’damm schon alles verschwunden ist: Ins Astor-Kino zog Tommy Hilfiger ein, aus dem Marmorhaus wurde Zara, im Gloria Palast sitzt Benetton, in der alten Filmbühne Wien wurde gerade der Apple Store eröffnet, im Café Kranzler hockt Gerry Weber, im alten Café Möhring H&M und wer weiß, was aus dem Cinema Paris wird. Wie viele Benettons gibt es auf der Welt? Wie viele H&Ms? Und wie viele Bogotas?

    Behutsame Stadterneuerung hieß das Zauberwort der 80er Jahre, mit dem große Teile Kreuzbergs vor dem Abriss bewahrt wurden. Das ist anstrengend, zeitraubend und nicht profitorientiert. Aber es lohnt sich. Hätte die IBA-Alt, mit dem feurigen Hardt-Waltherr Hämer an der Spitze, nicht so hartnäckig den sanften Umbau verfolgt, wären viele der heute so begehrten Altbauten verschwunden, sähe halb Kreuzberg so aus wie am Kottbusser Tor.

    Eigentümer und Mieter, Kultur und Politik und Bürger Berlins müssen sich zusammensetzen und überlegen, was man für die Öffentlichkeit retten kann. Eine Etagenpension Bogota? Das Studio von Yva, die vor genau 71 Jahren, am 1. Juni 1942, nach Majdanek verschleppt und ermordet wurde? „Zerstörte Vielfalt“ heißt der Veranstaltungsreigen, mit dem gerade an die Folgen von Hitlers Machtantritt vor 80 Jahren erinnert wird, auch das Bogota beteiligt sich mit Lesungen. Einfalt haben wir genug.

    C’est l’énième endroit historique vivant de la ville qui disparaîtra sous les vagues d’attaque des richissimes investisseurs. Il se rangera dans la grande collection d’endroits perdus pour le commun des mortels, après avoir subi cette privatisation à l’intérieur de la privatisation galopante.

    Toutes les villes et leurs habitants qui tombent entre les mains des super-riches partagent le même destin à quelques années d’intervalle. Le processus se reproduit comme dans une figure fractale du mathématicien Mandelbrot. Ainsi l’arrondissement de Charlottenburg est en train de se transformer en Charlottograd, surnom datant des années 1920 quand les courtisans du tzar chassés par la révolution se réfugiaient dans la capitale la moins chère et la plus proche de Moscou perdu à jamais.

    De nos jours les russes ne fuient leur pays à cause de la peur de rouges. L’envie de se dépayser les prend parce que la richesse nouvellement accumulée impose l’aquisition de la beauté et de la culture dont dispose amplement la capitale allemande. En conséquence Berlin risque la mort de quelques quartiers par le trop grand bien-être de ses habitants. C’est un problème connu à Paris et New York où quelques rues dans les quartiers aisés souffrent de l’absence permanente de ses habitants. On ne peut pas être à la fois à New York, Londres, Moscou, Dubaï et Berlin, même si on possède de bien agréables appartements partout.

    Pourtant il y a un point positif dans ce développement. Après les oligarques arrivent leurs gérants, leurs prêtres orthodoxes, leurs femmes de chambre et tout ce petit mode qui constitue leur cour interntionale. L’entourage aussi fait exploser les loyers et prix de vente de l’immobilier, mais ces gens restent sur place, ils envoient leurs enfants à l’école, ils fondent des entreprises locales, ils apportent leur musique et leurs fêtes et se mêlent avec les populations locales. En quelques années ils seront des berlinois à part entière qui contribueront à la vie citadine comme tous ses habitants.

    #berlin #bulle_immobiliere #histoire