person:ghislain poissonnier

  • Bon résumé de la situation légale :

    L’appel au boycott des produits israéliens est-il légal en France ?
    Ghislain Poissonnier, Revue Silence, juin 2019
    https://www.revuesilence.net/numeros/479-Bebes-ecolos/l-appel-au-boycott-des-produits-israeliens-est-il-legal-en-france-4415

    Depuis cet arrêt de la Cour de cassation, un doute s’est emparé de certain·es des act·rices des associations mobilisées en faveur du respect du droit international en Palestine. Leurs revendications et leurs actions BDS ne seraient-elles pas interdites par la loi pénale française ?
    La jurisprudence de la Cour de cassation n’interdit pas l’appel au boycott de l’État israélien, de ses institutions publiques (notamment ses universités), de ses évènements (festivals culturels, performances artistiques, conférences scientifiques, rencontres sportives etc.) et des organismes qui soutiennent la politique du gouvernement israélien (syndicats, ordres professionnels, associations). L’appel au boycott des différentes formes de coopération institutionnelle avec Israël reste possible.
    De même, s’agissant des produits israéliens, il est possible d’appeler au boycott de produits spécifiques : par exemple, ceux fabriqués dans les colonies israéliennes de Cisjordanie ou ceux fabriqués par des sociétés israéliennes ayant des liens particuliers avec les industries d’armement ou des liens avec les colonies.

    #Palestine #France #Boycott #BDS

  • L’appel pacifique au boycott : un droit en danger
    Richard Falk, Professeur de droit international à l’université de Princeton (ex-rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme en Palestine) ; François Dubuisson, Professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles ; Laurent Sermet, Professeur de droit international à l’IEP d’Aix-en-Provence ; Ghislain Poissonnier, Magistrat ; Antoine Comte, Avocat au barreau de Paris, Libération, le 24 avril 2016
    http://www.liberation.fr/planete/2016/04/24/l-appel-pacifique-au-boycott-un-droit-en-danger_1448312

    #Palestine #France #BDS #boycott

  • La France plus sévère qu’Israël : des citoyens condamnés car ils veulent appliquer le droit français/international ?

    Appels au boycott : la France aujourd’hui plus répressive qu’Israël (Electronic Intifada)

    Ali Abunimah
    Le 20 octobre [2015], la chambre criminelle de la plus haute juridiction de France a confirmé la condamnation d’une dizaine de militants de la solidarité avec la Palestine pour avoir appelé publiquement au boycott des produits israéliens.

    Cette décision de la Cour de cassation en ajoute aux préoccupations déjà croissantes concernant la répression sévère de la liberté d’expression, soutenue par le Président français François Hollande, depuis les assassinats de journalistes dans les bureaux du magazine Charlie Hebdo en janvier.

    Elle fait aussi de la France, avec Israël, le seul pays à pénaliser les appels à ne pas acheter les produits israéliens.

    Mais la loi française qui prévoit des sanctions pénales est probablement plus sévère que celle d’Israël, laquelle autorise de poursuivre les partisans du boycott pour dommages financiers, mais pas de les emprisonner.

    « Un triste jour »

    « Cette décision est une mauvaise nouvelle concernant le respect de la liberté d’expression dans notre pays » déclare la Ligue des Droits de l’Homme, organisation centenaire de défense des droits humains. "Elle constitue un des aboutissements de la volonté de faire taire toute critique de la politique des gouvernants israéliens et tout acte d’opposition aux graves violations des droits de l’Homme dont ils se rendent coupables." (1)

    Pour le groupe de la campagne BDS France, la décision marque un "triste jour pour la démocratie française où l’appel au boycott d’un Etat criminel qui viole les droits humains ne va plus de soi", et où le gouvernement peut "détourner l’esprit de la loi dès qu’elle s’attaque à un partenaire politique".

    Le CRIF, groupe leader du lobbyisme pro-Israël en France s’est réjoui de la décision.

    Les organisations françaises anti-palestiniennes soutiennent activement cette répression judiciaire – sous le couvert de la lutte contre l’antisémitisme – avec l’espoir qu’elle mettra un terme à la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).

    Criminalisation d’une protestation pacifique

    En 2009 et 2010, des dizaines de militants BDS étaient entrés dans des supermarchés dans l’est de Mulhouse, où ils ont crié des slogans, distribué des tracts et porté des vêtements appelant au boycott des produits israéliens.

    Leur but, explique BDS France, était « d’informer les consommateurs des problèmes éthiques que pose l’achat de produits provenant d’Israël », et notamment que leur production « est indissociable de la situation d’apartheid vécue par le peuple palestinien, de la spoliation de ses terres (et) du refus du droit au retour des réfugiés »

    Mais en 2010, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Justice, avait donné comme instruction aux procureurs de poursuivre les militants BDS à travers le pays.

    En décembre 2011, les militants de Mulhouse ont été relaxés pour les accusations portées par les procureurs locaux, mais en 2013, la cour d’appel les en a déclarés coupables sur la base de la loi de 1972 qui prévoit jusqu’à un an de prison et d’importantes amendes pour quiconque aura « provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    Les militants ont été condamnés à des amendes et aux dépens pour un montant de 30 000 €.

    La Cour de cassation vient de confirmer la condamnation de 2013.

    « La nation israélienne »

    Les militants ont été reconnus coupables de propos appelant à une « discrimination » contre des producteurs et fournisseurs de produits en raison de leur appartenance à la « nation israélienne ».

    Dans une suprême ironie, apparemment pas appréciée par les juges français, la Haute Cour d’Israël elle-même a rejeté en 2013 l’existence de toute « nation israélienne ».

    Israël ne reconnaît que la nationalité juive, et aussi d’autres catégories ethniques et sectaires dans lesquelles il range des citoyens et des non-citoyens contre leur volonté.

    Le magistrat français Ghislain Poissonnier fournit le contexte et l’analyse juridique de l’affaire de Mulhouse dans un article pour l’AURDIP (http://www.aurdip.fr/pour-la-cour-de-cassation-la.html), une organisation d’universitaires qui soutient les droits palestiniens.

    Il y écrit que la loi de 1972, un amendement à la loi française sur la presse de 1881, a été conçue pour lutter contre « les discriminations dont sont victimes les personnes physiques, et en aucun cas pour interdire les appels pacifiques au boycott de produits issus d’un État dont la politique (est) critiquée ».

    Poissonnier ajoute que la Cour de cassation a violé les principes établis dans le droit français et le droit européen, et que sa décision est d’autant plus contestable vu l’abondance des appels, ces dernières années, aux boycotts des produits venant d’États accusés de violer les droits de l’homme.

    Les juges, dit-il, n’ont pas tenu compte de faits majeurs : les actions sur les supermarchés sont totalement pacifiques et les gérants de magasins ne portent aucune accusation ; il n’y a aucune ingérence dans la liberté de commercer ; le but des militants était d’amener au respect du droit international ; et souvent les produits israéliens portent des étiquettes falsifiées pour cacher qu’ils proviennent des colonies qui sont illégales en vertu du droit international. Les militants – et la campagne BDS en France – sont, en outre, engagés publiquement contre toute formes de discrimination raciale et religieuse, dont l’antisémitisme.

    Autre ironie, le gouvernement français est à l’heure actuelle en train de pousser fortement en faveur de nouvelles règles à l’échelle européenne pour que soient étiquetés clairement les produits des colonies, probablement pour que les consommateurs puissent les boycotter.

    Suppression de la liberté d’expression

    Le journaliste et militant pour la liberté d’expression Glenn Greenwald s’est montré particulièrement virulent à propos de l’hypocrisie de la France pour la liberté d’expression, avec sa marche de Paris après le massacre à Charlie Hebdo, qui était « conduite par des dizaines de dirigeants du monde entier, dont beaucoup emprisonnent, voire tuent des gens, parce qu’ils ont exprimé des opinions interdites ».

    Le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s’était joint aux leaders mondiaux à Paris, dans la marche du 11 janvier pour la liberté d’expression, incluant le droit des dessinateurs français à représenter le prophète Mahomet d’une manière bestiale. (Philippe Wojazer – Reuters)
    S’exprimant dans The Intercept, Greenwald affirme que « l’absurdité d’une France qui s’honore elle-même pour la liberté d’expression » est clairement mise en évidence avec la condamnation des militants BDS.

    « Pensez combien c’est pernicieux. Il est parfaitement légal de recommander des sanctions contre l’Iran, ou la Russie, ou le Soudan, ou pratiquement n’importe quel autre pays », observe Greenwald. « Mais il est illégal – criminel – de préconiser des boycotts et des sanctions contre un pays : Israël ».

    Il note que les dirigeants des organisations anti-palestiniennes en Europe veulent que la répression par la France serve de modèle aux autres pays, objectif partagé par le puissant groupe de lobby pro-Israël aux États-Unis, l’AIPAC.

    Le gouvernement conservateur canadien du Premier ministre sortant, Stephen Harper, a déjà menacé d’utiliser des lois contre les discours haineux afin de pouvoir cibler les militants BDS.

    Compte tenu de son bilan en attaques contre les militants BDS et de son rapprochement avec Israël, ces derniers jours, il y a peu de raisons d’espérer que le Premier ministre entrant du Parti libéral, Justin Trudeau, soit moins intolérant.

    Pour ce qui est de la France, même le groupe de réflexion Freedom House, du Département d’État US, manifeste son inquiétude devant les restrictions grandissantes à la liberté d’expression.

    Dans son dernier rapport annuel sur la liberté sur Internet, la France se voit dégrader sérieusement. Freedom House affirme que le gouvernement et la police sont passés en « surmultipliée » depuis les meurtres à Charlie Hebdo, poursuivant des gens pour des choses qu’ils ont dites en ligne et votant des décrets donnant aux ministres le pouvoir de bloquer des sites.

    De telles mesures, déclare Freedom House, « menacent la liberté sur Internet dans le pays ».

    L’un des cas cités par le rapport est celui du lycéen arrêté pour avoir publié une caricature ironique sur Facebook.

    Invaincu

    Ghislain Poissonnier déplore qu’avec la décision de la Cour de cassation, « notre pays devient le seul État au monde – avec Israël – à pénaliser les appels citoyens à ne pas acheter de produits israéliens ».

    Il espère que les militants feront appel de leurs condamnations devant la Cour européenne des droits de l’homme.

    Sa jurisprudence, dit-il, est « traditionnellement plus protectrice de la liberté d’expression » que celle du système judiciaire français et ainsi, elle « donne des raisons d’espérer à tous ceux qui sont choqués par une décision qui isole totalement la France ».

    BDS France demande qu’il soit mis un terme aux poursuites des militants basées sur le décret Alliot-Marie de 2010, et il affirme son soutien aux personnes condamnées pour leur expression.

    Invaincu par la répression du gouvernement, BDS France « appelle toutes les personnes, en France comme partout dans le monde, à continuer de mettre en œuvre la décision du peuple palestinien : promouvoir une campagne de boycott, désinvestissement et sanctions contre l’État d’Israël, jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les principes universels des droits humains.

    « Pour tout citoyen de conscience, soucieux des droits et de la dignité des peuples, BDS est non seulement un droit, mais aussi un devoir moral ! »

    Ali Abunimah

    Traduction : JPP pour BDS France

    Source : Electronic Intifada : https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/france-now-more-repressive-boycott-calls-israel

  • Dessin réalisé par des Americains concernant la France et la criminalisation du BDS

    La France devient la risée de nombreux pays pour son allégeance inconditionnelle à Netanyahou et sa clique d’extrême droite. Voir le dessin qui circule aux Etats-Unis où le boycott, tradition aussi ancienne que le pays, est considéré comme l’un des fondements de la liberté d’expression.

    CAPJPO-EuroPalestine

    http://europalestine.com/spip.php?article11146

    #JeSuisBDS

    #BDS #Israël #CRIF #Parlement-Juif-Européen #Lobby #Liberté-d'expression #Refus-du-droit #Refus-du-droit-international #Cour-de-Cassation #Cour-Européenne-des-Droits-de-l'Homme #Lobby-sioniste

  • France Télévisions - Sodastream : un partenariat qui doit cesser
    Rony Brauman, médecin et essayiste ; Alain Guiraudie, cinéaste et réalisateur ; Monique Cerisier Ben Guiga, sénatrice honoraire ; Etienne Balibar, philosophe ; Mireille Fanon Mendès France, experte à l’ONU, présidente de la fondation Frantz Fanon ; Verveine Angeli, Union Syndicale Solidaires ; Ghislain Poissonnier, magistrat ; Nacira Guénif, professeur à l’Université Paris VIII ; Gérard Toulouse, membre de l’académie des Technologies, Ecole Normale Supérieure de Paris ; Geneviève Azzam, ATTAC ; Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
    Libération, le 5 février 2015
    http://www.liberation.fr/debats/2015/02/05/france-televisions-sodastream-un-partenariat-qui-doit-cesser_1196147

    L’usine de Sodastream est implantée dans les territoires palestiniens occupés illégalement par Israël.

    France Télévisions, groupe audiovisuel détenu à 100 % par l’État français, offre en « cadeau » dans plusieurs de ses jeux télévisés, des produits fabriqués par l’entreprise israélienne Sodastream.

    Sodastream est toujours, à l’heure où nous publions cette tribune, une entreprise dont l’usine principale est implantée dans la colonie de Maale Adounim dans les territoires palestiniens occupés illégalement par Israël. Elle projette de transférer cette usine en 2015 dans le Néguev, sur des terres volées aux Bédouins de cette région, qui y vivent depuis le VII siècle.

    Les Bédouins menacés

    Quotidiennement attaqués, expulsés de leurs terres ancestrales et victimes de nombreuses discriminations, ces derniers sont de plus en plus menacés par la politique israélienne de judaïsation du Néguev, qui impose leur transfert et leur sédentarisation forcés.. Le village d’Al Araqib dans le Néguev, détruit 80 fois par l’armée israélienne, illustre tristement cette politique dirigée contre les Palestiniens du Néguev.

    La nouvelle usine dans le Néguev a reçu de très importantes subventions de l’État d’Israël. Selon l’ONG israélienne « Who profits », des travailleuses bédouines de Sodastream dans cette usine du Néguev se sont plaintes de devoir travailler plus de 12h par jour.

    Une pétition regroupe déjà près de 15 000 signataires, et d’importants rassemblements de protestation ont déjà eu lieu devant la direction nationale et les bureaux locaux de France Télévisions.

    Violations du droit international

    Après les bombardements sur Gaza cet été, où selon les Nations Unies 2257 Palestinien-ne-s ont été massacré-e-s, nous pouvons constater à quel point le silence complice à la fois des États, mais aussi des entreprises sur les violations du droit international commises par Israël, conforte cet État dans la poursuite de sa politique d’oppression systématique du peuple palestinien.

    France Télévisions est un service public, et exerce donc une activité d’intérêt général au service des citoyen-ne-s. Nous demandons en conséquence au gouvernement français, et notamment après l’adoption en décembre du texte de reconnaissance de l’État palestinien par l’Assemblée nationale et le Sénat, qu’il cesse de collaborer avec une entreprise actrice de la colonisation des terres palestiniennes, soutenant ainsi la politique criminelle et illégale de l’État israélien.

    A travers cette tribune, c’est également la voix de plusieurs milliers de citoyen-ne-s engagé-e-s dans la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) que nous portons. Une campagne initiée en 2005 à l’appel de plus de 170 associations de la société civile palestinienne, et qui se fonde sur le respect du droit international et des droits humains universels.

    #France_Télévisions #Sodastream #Palestine #BDS #Bédouins #Pétition #Tribune #Libération

  • Dixième anniversaire de l’avis de la Cour Internationale de Justice sur le mur dit « de séparation » en territoire palestinien occupé
    AURDIP | 10 juillet 2014 |
    http://www.aurdip.fr/Dixieme-anniversaire-de-l-avis-de.html

    – Palestine : Faudra-t-il attendre encore dix ans ?
    Jean-Claude Lefort, Ancien président de l’Association France Palestine Solidarité et député honoraire ; Ghislain Poissonnier, Magistrat ; Antoine Comte, Avocat ; (L’Humanité, le 8 Juillet 2014).
    http://www.humanite.fr/palestine-faudra-t-il-attendre-encore-dix-ans-546826

    – Quel bilan pour la France de l’avis de la Cour internationale de justice sur le mur construit en territoire palestinien ?
    Ghislain Poissonnier ; (JOL press, le 9 Juillet 2014)
    http://www.jolpress.com/france-cour-internationale-de-justice-mur-israel-27026.html

    – Cesser toute forme de soutien à la colonisation israélienne
    William Bourdon, avocat ; Monique Cerisier ben-Guiga, sénatrice honoraire ; François Dubuisson, juriste ; Jean-Claude Lefort (AFPS) ; Ghislain Poissonnier, magistrat ; Dominique Vidal, journaliste et historien ; (Médiapart, le 9 Juillet 2014).
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/090714/cesser-toute-forme-de-soutien-la-colonisation-israelienne

    – Fausse impartialité de la Haute Cour de justice israélienne
    Sharon Weill ; (Orient XXI, le 9 juillet 2014).
    http://orientxxi.info/magazine/fausse-impartialite-de-la-haute,0631

    – La Cour internationale de justice, combien de divisions ?
    Ivar Ekeland, ancien président de l’université Paris-Dauphine, président de l’association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine ; Joseph Oesterlé, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, ancien directeur de l’institut Henri Poincaré ; Laurent Sermet, professeur à l’université de l’île de La Réunion ; Ghislain Poissonnier, magistrat ; Antoine Comte, avocat ; (La Croix, le 9 juillet 2014).
    http://www.aurdip.fr/La-Cour-internationale-de-justice.html

    – Ten years ago today, Israel’s separation wall was ruled illegal by the International Court of Justice
    More than 60 Canadian intellectuals ; (Rabble, July 9, 2014).
    http://rabble.ca/news/2014/07/ten-years-ago-today-israels-separation-wall-was-ruled-illegal-international-c

    Le mur d’Israël : quelles perspectives ?
    Imen Habib, membre de la Campagne BDS France ; Anne Spagnoli, membre de la Campagne BDS Suisse
    Politis (Paris), Huffington Post (Paris), le Courrier (Geneve), le 10 juillet 2014
    http://www.politis.fr/Un-droit-international-sans-cesse,27666.html
    http://www.huffingtonpost.fr/imen-habib/mur-israel-perspectives_b_5557477.html
    http://www.lecourrier.ch/edition_du_jeudi_10_juillet_2014_1_sommaire

    #recension