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  • Canada : La Santé publique s’inquiète des pressions du privé sur la distribution du cannabis Fabien Deglise
    - 2 Novembre 2018 - Le Devoir

    https://www.ledevoir.com/societe/540388/la-sante-publique-s-inquiete-des-pressions-du-prive-sur-la-distribution-du

    Alors que le nouveau gouvernement de François Legault s’apprête à rouvrir d’ici la fin de l’année la loi encadrant le cannabis, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) s’inquiète des pressions qu’exercent plusieurs producteurs pour éroder le monopole étatique de distribution en place au Québec et s’assurer que le secteur privé trouve, comme dans d’autres provinces canadiennes, une place dans la distribution de cette substance.

    « Les intérêts économiques des producteurs qui doivent répondre à leurs actionnaires ne sont pas compatibles avec l’esprit de la loi actuelle qui cherche avant tout à prévenir la consommation et à protéger la santé des gens, dit Émilie Dansereau-Trahan, de l’ASPQ. Depuis le début des discussions sur la légalisation, les acteurs de la santé publique martèlent qu’il ne faut pas de liens directs entre le producteur et le consommateur. Et il ne faudrait pas que ça change. »


    Depuis plus d’un an pourtant, le producteur de cannabis Aurora, un des fournisseurs de la Société québécoise du cannabis (SQDC), embauche un lobbyiste à Québec pour faire avancer la cause d’une privatisation de la distribution auprès des élus chargés de construire le cadre légal autour du cannabis récréatif. Son mandat est actif jusqu’à la fin de décembre et vise à « encourager le commerce en ligne de cannabis sans intermédiaire pour assurer des prix compétitifs », indiquent les informations inscrites au registre des lobbyistes.

    Hexo, premier fournisseur de cannabis de la SQDC, a également cherché à défendre cette position dans la dernière année en présentant « au gouvernement les avantages à caractère économique, de santé et de sécurité publique associés au modèle coopératif et de distribution privée ». L’entreprise dit toutefois avoir récemment changé son fusil d’épaule. « Nous n’avons plus d’intérêt à avoir des discussions sur la vente privée au Québec, a avoué au Devoir Isabelle Robillard, porte-parole de l’entreprise. Nous sommes fiers de notre statut de fournisseur privilégié [de la SQDC]. Nous travaillons avec le gouvernement selon la loi qui a été établie. »

    En accédant au pouvoir, le gouvernement Legault s’est engagé à réécrire la loi sur le cannabis au Québec afin de faire passer l’âge légal des consommateurs de 18 à 21 ans, mais également pour étendre les lieux où la consommation de cette substance va être interdite. Entre autres. Le dossier est porté par le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant.

    Dans le cadre réglementaire sur le cannabis présenté par la Coalition avenir Québec en septembre 2017, le parti disait préférer un modèle public de distribution et d’exploitation des points de vente au Québec. « Nous insistons sur le fait que la consommation ne doit pas avoir comme objectif de générer plus de revenus », a indiqué cette semaine Ewan Sauves, porte-parole du gouvernement.

    Depuis le 17 octobre dernier, le secteur privé est actif dans la distribution du cannabis dans les provinces centrales, soit en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, où des commerces non gérés par l’État ont désormais pignon sur rue. Le Manitoba reste toutefois la seule province qui autorise la vente directe de cannabis récréatif, sans intermédiaire, entre le producteur et le consommateur.

    #cannabis #privatisation

    Le crime organisé aurait ses entrées
    Des producteurs de cannabis ont reçu le feu vert de Santé Canada malgré des liens avec le crime organisé, a révélé jeudi l’émission Enquête. Les enquêtes menées sur ces compagnies par Santé Canada et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avant de leur délivrer un permis de production se sont limitées aux têtes dirigeantes. Les investisseurs et les sociétés mères qui les détiennent sont passés sous le radar. Santé Canada s’est défendue en disant n’avoir « aucune preuve » d’une quelconque infiltration du crime organisé parmi l’un des 130 producteurs agréés par le gouvernement fédéral depuis 2013. La GRC a invoqué de son côté le manque de ressources, notamment lorsqu’il est question d’investisseurs basés dans des paradis fiscaux. « Si jamais les corps policiers nous disent qu’ils ont besoin de plus de ressources, c’est sûr que c’est quelque chose que nous allons évaluer », a commenté la ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor. Elle a assuré que les enquêtes de l’agence et de la police fédérales sont « très exhaustives », refusant de commenter directement les allégations de Radio-Canada. Guillaume Lepage

    #mafia #multinationales

  • Éclairer la part féminine de la musique populaire Le Devoir - Dominic Tardif - 3 mars 2018
    http://www.ledevoir.com/culture/musique/521713/grand-angle-eclairer-la-part-feminine-de-la-musique-populaire

    Et si l’on racontait l’histoire de la musique populaire au Québec en plaçant le travail des femmes en son centre ? En prévision du 8 mars, Le Devoir a demandé à cinq mélomanes — les musiciennes Stéphanie Boulay et Louise Forestier, la journaliste Marie-Christine Blais, l’animatrice Myriam Fehmiu et l’universitaire Sandria P. Bouliane — de dresser leur liste des cinq meilleurs albums créés par des femmes. Conversation autour d’une tentative de réécriture.
    Vous êtes pressés ? Nous vous suggérons de ne pas mentionner devant Louise Forestier le mythique spectacle 1 fois 5, réunissant pour la Saint-Jean de 1976 Robert Charlebois, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Yvon Deschamps et Jean-Pierre Ferland. « C’est pas que je pense qu’on aurait dû nécessairement m’inviter moi, mais qu’il n’y ait pas eu de femme, ça… Ça ! » tonne la vétérane de 74 ans, sans avoir besoin de compléter sa phrase pour que l’on saisisse la nature de sa colère. « Ces shows-là, c’était tout le temps trois gars ou cinq gars ! »

    Évidence aussi immense que la voix de Ginette Reno : l’histoire de la musique québécoise s’est écrite autour de personnages principaux masculins, auteurs-compositeurs-interprètes souvent canonisés avant même la cinquantaine lors de grands rendez-vous du genre (ils le méritaient souvent très bien, loin de nous l’idée de suggérer le contraire).

    Tapez dans votre moteur de recherche préféré « meilleurs albums québécois » et constatez à quel point toutes les listes cataloguant les disques les plus mémorables des dernières décennies ne comptent que sur une minorité de femmes. De quoi se demander ce dont aurait l’air cette histoire si l’on désignait plutôt chanteuses et musiciennes comme protagonistes centrales.

    Les interprètes créatrices


    Évoquons d’abord (à l’aide des listes concoctées par notre panel) un trio fondamental de mères fondatrices : celui formé de Monique Leyrac, Pauline Julien et Diane Dufresne, toutes d’abord connues pour leur travail d’interprètes (bien que Dufresne ait signé plus tard des textes, et Julien des textes et des musiques). Avec son Monique Leyrac chante Léveillée et Vigneault (1963), la grande dame aujourd’hui âgée de 90 ans pousse Claude et Gilles dans les derniers retranchements, avant même qu’ils ne soient eux-mêmes réellement devenus Léveillée et Vigneault.

    « Monique Leyrac, c’est l’interprète créatrice, rappelle l’ancienne journaliste de La Presse Marie-Christine Blais. Elle a aidé Vigneault et Léveillée à aller plus loin, à avoir une rime plus riche. Mais comme c’est le cas chez les hommes et chez les femmes, le travail des interprètes traverse peu le temps, surtout que l’importance des interprètes est torpillée quand, à partir de 1965, les auteurs-compositeurs deviennent leurs interprètes. »

    Louise Forestier en remet : « Avant Monique Leyrac, Vigneault, je ne pouvais pas l’entendre. Il me faisait mal aux oreilles ! C’est elle qui m’a permis de l’apprivoiser », rigole-t-elle.

    La chargée de cours à l’UQAM et à l’Université d’Ottawa Sandria P. Bouliane décrit une double rhétorique pernicieuse, maintenant la femme dans le rôle de l’interprète, tout en dévalorisant ce travail. « La critique cherche à appuyer son jugement sur certains critères, et le fait qu’un artiste écrive ses textes et ses musiques, ça devient rapidement très important, note la spécialiste en musiques populaires. On va donc célébrer ça. Alors on est depuis très longtemps dans une construction narrative de l’histoire de la chanson qui se base sur différents processus de légitimation, dont bénéficient d’abord les auteurs-compositeurs, beaucoup de figures d’hommes qui tiennent des longues carrières, avec un rythme de production très intense. Ce qui fait que même quand la femme devient auteure-compositrice, on la place malgré tout dans la catégorie interprète, sans se poser de questions. »

    Ne plus être qu’une muse


    Elles seront nombreuses au tournant des années 2000 à prendre le devant de la scène avec leurs propres chansons et leurs propres instruments. Jorane, Marie-Jo Thério, Mara Tremblay, Ariane Moffatt et Catherine Major font sauter des barrières dans l’esprit de bien des jeunes femmes. Stéphanie Boulay est l’une d’entre elles.

    « J’avais entendu Jorane en entrevue dire que des gens lui avaient suggéré de se trouver un autre instrument, que sa voix n’allait pas bien avec le violoncelle, se souvient-elle. Elle disait qu’elle s’était malgré tout écoutée et pour une fille de la Gaspésie comme moi, qui faisait rire d’elle quand elle disait qu’elle voulait devenir chanteuse, c’était profondément empowering. Ariane Moffatt m’a aussi fait cet effet-là. De la voir tenir à bout de bras son univers, avec ses claviers, ça avait quelque chose de puissant pour une jeune fille qui veut créer, mais qui ne sait pas par où commencer. »

    Pourquoi les femmes auront-elles mis autant d’années à revendiquer le rôle de créatrice, de A à Z ? « Vous savez, les femmes ont eu pas mal de révolutions à faire en même temps, dont la révolution sexuelle, qui n’était pas toujours comique, observe Louise Forestier. Les femmes avaient toujours été des muses ! C’était a man’s world ! Pas parce que les hommes étaient méchants, juste parce que c’était comme ça. Et puis il y a aussi que les femmes n’ont pas osé. Elles n’ont pas osé se donner la permission. »

    « C’était quoi ce blocage-là ? poursuit-elle, comme en s’adressant à elle-même. J’étais bonne en français. J’avais toujours écrit des dissertations écœurantes, et au début de ma carrière, je m’empêchais d’écrire. À un moment donné, je me suis donné un coup de pied au cul. Le pire, c’est que ça continue. J’ai participé à beaucoup de formations et il y a chaque fois des jeunes filles qui disent : “Je n’ai jamais essayé d’écrire, parce que je ne suis pas bonne.” Je leur réponds toujours : “Vas-y, essaye, pis t’en fais pas, si c’est pas bon, je vais te le dire.” »

    La femme aux multiples visages


    Sandria P. Bouliane et Myriam Fehmiu élaborent toutes les deux par le biais de leur liste respective le portrait d’un Québec musical tournant le dos à l’homogénéité, grâce entre autres à Jenny Salgado de la formation hip-hop Muzion, ou à la chanteuse inuk Elisapie Isaac.

    « S’il n’y avait pas eu Jenny Salgado, il n’y aurait pas aujourd’hui des rappeuses comme les filles de Bad Nylon ou Sarahmée », pense l’animatrice à ICI Musique au sujet de celle que l’on considère comme la première MC du rap québécois. « Juste par sa présence, elle déboulonnait les codes qu’on associait à la chanteuse noire. Son afroféminisne n’était pas peut-être pas nommé comme tel, mais elle arrivait à une époque où il n’y avait pas de modèle de son genre dans l’espace public. Elle parlait de vie de famille et de travail d’immigrants, un discours auquel les gars nous avaient peu habitués. »

    Et c’est pas fini, c’est rien qu’un début, serait-on tenté de chantonner, en imitant de notre mieux la voix remplie d’espoir d’Emmanuelle. « Ça a pris le temps que ça a pris pour que les femmes se déniaisent, mais heureusement, elles ont commencé à se mettre ensemble. Il commence à y avoir une vraie sororité musicale », se réjouit Louise Forestier, en évoquant le regroupement Femmes en musique, créé l’été dernier afin de lutter contre les inégalités reléguant encore chanteuses et bands de filles à la marge de bien des programmations de festivals estivaux.

    « Il y a beaucoup de jeunes filles dans notre public qui nous font signer des ukulélés et des guitares », souligne Stéphanie Boulay, comme pour suggérer que la prochaine vague déferlera avec encore plus de puissance. « Ma sœur et moi, on veut être de bons exemples pour ces filles-là. » Tiens-toé ben, elles arrivent !

    #Musique populaire #Chansons #Femmes #sexisme #Quebec

  • En cadeau de Noel : 10 200 salaires annuels !

    Article 260 - Noël - Papa Arnault fait des donations pour plus de 366 M€ et Carrefour vise le moins-disant social

    Bonsoir

    Papa #Arnault a bien fait les choses pour #Noël : chacun de ses 5 enfants a reçu en donation 189 020 titres LVMH et 88 220 titres #Dior. Chaque enfant va donc bénéficier de 73,249 M€ pour son petit cadeau de Noël ; et Papa Arnault a commencé ses donations par un premier paquet de 366,245 M€.

    Début novembre 2017, Linéaires annonçait le passage d’hypers #Carrefour (Arnault est toujours l’un des principaux actionnaires de Carrefour, avec #Ginette-Moulin - #Galeries-Lafayette) en location-gérance. L’avantage clairement annoncé de ces locations-gérances est la baisse du coût salarial, les nouveaux propriétaires ne devant plus « appliquer les accords collectifs de Carrefour #Hypermarché, et pas davantage la politique d’intéressement ou le plan épargne groupe ».

    Les hypers concernés pèsent en moyenne 120 personnes, et ont un chiffre d’affaires annuel qui démarre à 25 M€. La donation Arnault représente donc environ (à 30 M€ en moyenne de CA par an) 12 hypers/an de chiffre d’affaires (et le coût salarial chargé dans un hyper Carrefour est de l’ordre de 14% du chiffre d’affaires). La donation correspond en conséquence à environ 85 hypers en coût salarial annuel pour 120 personnes par hyper ; soit l’équivalent de 10 200 salaires annuels !

    Vive l’égalité, la fraternité ... et la liberté d’exploiter ... #En-marche.

    Benoit Boussemart

  • L’art, nouvelle passion des centres commerciaux
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/29/l-art-nouvelle-passion-des-centres-commerciaux_5222196_3234.html

    Miami, Dallas, Hongkong, Tokyo, Shanghaï, Paris, Metz ou Cagnes-sur-Mer, même combat. Les centres commerciaux et les grands magasins ne jurent plus que par les expositions d’art contemporain. Dès 1975, le pape du pop art, Andy Warhol, prophétisait : « Un jour, tous les grands magasins deviendront des musées et tous les musées deviendront des grands magasins. » Il avait vu juste.

    Jeudi 30 novembre, la Galerie des Galeries présentera une nouvelle exposition aux Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, à Paris, « Always someone asleep and someone awake », une réflexion sur la fête. « Un espace non marchand de 300 m2 accessible gratuitement à nos 100 000 clients quotidiens, uniquement pour que l’art soit accessible au plus grand nombre », explique Guillaume Houzé, directeur de l’image et de la communication du groupe. Les quarante premières expositions ont été vues par 12 000 à 15 000 visiteurs dans ce lieu coincé au premier étage au fond d’un couloir, à deux pas du rayon des marques de prêt-à-porter ultrachic. De l’image ? De la communication luxueuse ? A ses yeux, sans doute.
    « Les grands magasins doivent raconter des histoires. Aujourd’hui plus que jamais », explique Guillaume Houzé, directeur de l’image et de la communication des Galeries Lafayette.

    Egalement président de la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette, qui ouvrira au printemps dans le quartier du Marais à Paris, M. Houzé poursuit une tradition familiale. En 1946, en effet, les Galeries exposaient déjà Nicolas de Staël ou Alberto Giacometti. Et sa grand-mère à poigne, Ginette Moulin, elle-même petite-fille du cofondateur du grand magasin Théophile Bader, a constitué une importante collection d’art contemporain.

    « Les grands magasins doivent raconter des histoires. Aujourd’hui plus que jamais », assure l’héritier qui s’est entouré de conseillers ad hoc. « Les artistes...

    #pay_wall #art #décoration #commerce

  • Jeanne Moreau, star de la Nouvelle vague | Geneviève Sellier
    http://www.genre-ecran.net/?Jeanne-Moreau-star-de-la-Nouvelle-vague

    Jeanne Moreau est la seule actrice qui devient une star, au sens économique et médiatique du terme, grâce à la Nouvelle vague, et dont le nom sera exclusivement associée désormais à celle-ci, malgré une carrière antérieure assez longue dans le cinéma grand public (vingt films). Son image change de nature en changeant de cinéma. Ginette Vincendeau analyse Jeanne Moreau comme l’incarnation de la femme moderne, mélange de sensualité et d’intelligence, symbole de libération intellectuelle et sexuelle [1]. À ce titre, elle correspond bien à ce cinéma qui aspire à devenir un bon objet pour l’élite cultivée et moderniste, mais aussi à une nouvelle authenticité grâce à des méthodes de tournage plus libres et une technicité plus légère. Par son physique « non-photogénique » selon les critères du cinéma traditionnel, (...)

  • EHPAD : les résidents se plongent dans un bain de musique électronique - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/44179/article/2017-03-14/ehpad-les-residents-se-plongent-dans-un-bain-de-musique-electronique

    EHPAD : les résidents se plongent dans un bain de musique électronique
    Ce mardi, le duo Chamberlain est venu donner un concert à l’EHPAD. Et ce n’est qu’un début : pendant deux mois, les deux artistes vont effectuer une dizaine d’interventions au centre hospitalier, dans le cadre d’un projet porté par le Grand Mix, qui vise à apporter la culture à ceux qui ne peuvent plus se déplacer pour en profiter.
    Par Myriam Zenini (texte) et Ludovic Maillard (photos) | Publié le14/03/2017

    Ils sont partis pour rester quelque temps dans le centre hospitalier de Wattrelos, Anatole et Mathieu. Les deux musiciens du duo Chamberlain ont donné leur premier concert , ce mardi après-midi dans la salle polyvalente de l’EHPAD, devant plus de 80 résidents de l’établissement. Des premières notes qui font office de présentation officielle : dans le cadre d’un projet porté par le Grand Mix , mais initié par la Direction régionale des affaires culturelles et l’Agence régionale de santé (lire par ailleurs), les deux artistes vont revenir, à raison d’une à deux fois par semaine .
    « 
    Certains concerts seront improvisés en fonction de l’endroit où on joue.

     »
    « Nous allons intervenir dans différents endroits du centre hospitalier : dans la salle de rééducation à l’effort, en balnéothérapie, dans les soins de suite, souligne Mathieu. Nous donnerons des concerts qui mêleront une partie du répertoire de Chamberlain et certains seront improvisés en fonction de l’endroit où on joue ». En tout, chaque visite des artistes devrait durer une journée complète.

    Des aînés réceptifs

    L’idée de ce projet, baptisé Culture et santé, est d’apporter la culture à ceux qui ne peuvent plus y avoir accès. « Ce n’est pas de l’art-thérapie », précise Juliette Callot, responsable des actions culturelles au Grand Mix. En choisissant d’organiser ce projet, pour la deuxième année consécutive, la scène de musiques actuelles tourquennoise fait un pari : celui d’apporter une musique un peu différente , et « l’adapter à un environnement ». Dans cette optique, le choix de Chamberlain s’est fait assez naturellement. Les deux musiciens, pianistes de formation, travaillent une musique électro jugée par la suite « apaisante » par une aide-soignante, séduite par le concert.
    Elle n’est pas la seule. « Je l’attendais, ce concert ! Ils sont magnifiques ! » s’est exclamée Ginette Moudart, ancienne vendeuse de disques au Laboureur. Un autre résident a carrément demandé le micro pour partager son enthousiasme : « Nous remercions ces artistes qui nous ont présenté des choses magnifique s » a-t-il lancé, entre deux applaudissements. « Ils ont été réceptifs », estime de son côté Anatole. Après le concert, les deux hommes ont discuté avec des résidents. Un autre aspect qui a compté dans le choix des artistes, observe Juliette Callot. « Nous voulions des gens sensibles à l’action culturelle, pour avoir de l’artistique mais aussi de l’humain. »

    Un partenariat entre la santé et la culture

    C’est la deuxième année consécutive que le centre hospitalier de Wattrelos travaille avec la scène de musiques actuelles le Grand Mix. Organisée dans le cadre du projet Culture et santé, cette action est le fruit d’un partenariat entre le ministère de la Santé et de la Culture, décliné dans les régions. « L’idée est d’apporter une certaine démocratisation culturelle en organisant la rencontre entre les créateurs, l’œuvre et le public », détaille Claire Goulleu, chargée de mission par l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Dans la région, environ 60 établissements sont concernés par ce programme.
    Le duo Chamberlain est donc financé par ces acteurs différents, mais aussi par la Société des auteurs et compositeurs de musique (SACEM). Leur action au sein de l’hôpital se terminera comme elle a commencé, par un concert de clôture prévu le 22 juin
    .❞

    • FRANCE CULTURE

      Prendre soin
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/prendre-soin

      Abelle • il y a 3 mois
      Je suis tellement d’accord avec tout ce que j’ai entendu et que je lis ici, quel courage, quel combat ! De se lever le matin ou l’après-midi (pour le personnel de nuit, encore plus isolé) pour vivre ça, c’est immonde. Dans beaucoup d’établissements les conditions ne sont pas si inhumaines, mais restent insupportables. Voilà l’évolution. L’état a fait en sorte de mettre les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dans des cases en les normalisant en EHPAD et pour le coup en rendant légitime la maltraitance des résidents, mais aussi celle des soignants. Manque de personnel et salaire de merde. Et pourtant on forme depuis plusieurs toute cette jeunesse dans ’l’aide à la personne’ - ça recrute. Le principal responsable est l’état évidemment, alors attention aux votes. Pour finir, restez solidaire, c’est la base de tout mouvement légitime...

      Les maisons de retraite sont-elles des lieux de privation de liberté ?
      https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/les-maisons-de-retraite-sont-elles-des-lieux-de-privation-de-liberte


      Les familles, elles, s’interrogent : nos parents, nos grands-parents, que nous pensions avoir accompagné en maison de retraite, vivent-ils en fait en prison ? Ce qui représente tout de même une communauté de 700 000 personnes aujourd’hui, répartis au sein d’une dizaine de milliers d’établissements.

      Réduire, toujours réduire... C’est l’heure de l’mettre
      http://www.campuslille.com/index.php/entry/reduire-toujours-reduire

      (Ce mercredi nous recevons en studio des travailleurs qui ont deux points communs : ils exercent au service du public et ce, sur le même territoire. Et comme il paraît qu’il faut réduire les déficits, ils en bavent à deux titres : en bossant aussi à la place du fonctionnaire sur deux qui n’est pas remplacé, et en constatant les effets sur la population de cette pénurie organisée. Dans la santé ou dans l’éducation, dans la vie même du territoire autour de Wattrelos et Roubaix, ils luttent pour vivre et travailler dignement, et donner du sens à ce travail. C’est aussi une manière de dire qu’une autre société est impérative.)

      Le fil de l’émission
      – Le fabuleux générique
      – 3mn05s Ephéméride : Sainte Pénélope
      – 9mn L’actualité du grand cirque
      – 11mn30s : De la réduction des déficits à Wattrelos, Roubaix et environs, leur impact sur la vraie vie, dans les EPHAD, les Collèges, avec nos invités.

  • « Elle », de Paul Verhoeven | Ginette Vincendeau
    http://www.genre-ecran.net/?Elle

    « La plus dangereuse, Michèle, c’est tout de même toi » [1] Les critiques français ont adoré Elle (réalisé par Paul Verhoeven), les spectateurs en salles et les internautes un peu moins : les résultats au box-office de 555.000 spectateurs ne sont pas extraordinaires pour un film au budget de 8.2M€ (le double du budget moyen d’un film français), une grande star (Isabelle Huppert) et une campagne publicitaire en rapport. Le consensus critique [2] est frappant : Elle est du « grand cinéma », « sulfureux », d’une virtuosité « emballante », un film « passionnant, magnifique, grandiose », un chef d’œuvre d’ambigüité (« on ne sait plus très bien qui sadise qui »), une œuvre « au-delà du féminisme ». Delphine Aslan, une des rarissimes critiques à attaquer le film, intitule son article sur le Huffington Post : « Elle (...)

    • Cent fois d’accord avec cette critique, ce film est à gerber, comme souvent les films de Verhoeven, misogyne et sexiste, là, il est juste extrêmement complaisant avec des fantasmes de viol particulièrement nazes (c’est connu les femmes aiment beaucoup se masturber en regardant à la jumelle l’homme qu’elle soupçonne de les avoir violées).

      Quant à :

      Verhoeven voulait tourner son film aux États-Unis mais n’a apparemment trouvé aucune grande actrice américaine prête à incarner le personnage – un fait qu’il présente comme typique du « puritanisme » américain, contrairement à la « liberté d’esprit » des Français et au « courage » d’Isabelle Huppert, vision reprise unanimement par la critique.

      Cela ne dit qu’une chose, si on refuse d’être con et misogyne avec Verhoeven cela signifie nécessairement dans son esprit qu’on est con et coincé. Quand en fait c’est juste du très mauvais cinéma (sans parler d’un très mauvais scénario d’un auteur pitoyable tellement il est mauvais, Philippe Djian) et qu’on a le droit de ne pas avoir des fantasmes aussi courts que ceux du réalisateur de Showgirls (bref rappel)

      Pauvres types vraiment. Dans le cas présent, fait rarissime, je crois que c’est la troisième fois en quarante ans de cinéphilie, je suis sorti au bout d’une demie-heure tellement c’était pathétiquement mauvais.

  • Le Débat, Poutine déterminé à éliminer les terroristes. Le 16.11.16 vidéo française
    http://vilistia.org/archives/12696

    Ajoutée le 16 nov. 2016 Source : http://www.presstv.ir/DetailFr/2016/1… Mikhail Egorov, Journaliste-chroniqueur russe, et Ginette Skandrani, Présidente de l’association La Pierre et l’Olivier nous donnent plus d’explications. … Lire la suite →

    #SYRIE #SYRIE_ARMEMENT

  • RASSEMBLEMENT PLACE DE LA FONTAINE AUX INNOCENTS , À PARIS le 20 octobre 2016 à 16 H, QUARTIER DES HALLES – La Voix De La Libye
    http://lavoixdelalibye.com/2016/10/12/rrassemblement-place-de-la-fontaine-aux-innocents-a-paris-le-20-oct

    RASSEMBLEMENT PLACE DE LA FONTAINE AUX INNOCENTS , À PARIS le 20 octobre 2016 à 16 H, QUARTIER DES HALLES
    Ecrit par : Ginette Hess Skandrani, Oct 12, 2016, 1 commentaire
    RASSEMBLEMENT PLACE DE LA FONTAINE AUX INNOCENTS , à PARIS le 20 octobre 2016 à 16 H, QUARTIER DES HALLES POUR RENDRE HOMMAGE à MOUAMMAR KADHAFI
    LE GUIDE DE LA JAMARIHIYA LIBYENNE, CHEF AFRICAIN, ARABE INDÉPENDANT ET COMBATTANT POUR LA LIBERTÉ.
    Nous rendrons hommage à un grand révolutionnaire assassiné, il y a cinq ans à Misrata pour son combat contre l’impérialisme, le sionisme , le colonialisme et l’indépendance de l’Afrique.
    Nicolas Sarkozy et Bernard Henri Levy sont les grand responsables de la déstabilisation de la Libye et de l’assassinat de Mouammar Kadhafi. Ce sont ces deux grands manipulateurs qui ont inventé les mensonges rendant Kadhafi responsable de massacres imaginaires afin de mobiliser l’OTAN, le Qatar, Israël et les USA pour déclencher cette guerre atroce contre le peuple Libyen et ses dirigeants..
    Nous voulons rendre hommage à un dirigeant qui a toujours défendu son peuple, l’Afrique et les Palestiniens.
    Le Comité permanent pour la défense des droits du peuple libyen
    Les Pacifistes de Tunis
    L’Organisation internationale de soutien aux peuples victimes des guerres et des terrorismes
    le CRI – Comité Révolutionnaire International
    Le Comité Anti-impérialiste
    La Voix de la Libye.com
    La pierre et l’Olivier ,réseau de solidarité avec le peuple de Palestine
    L’Association Entre la Plume et l’Enclume

  • La religieuse n’est pas qu’une pâtisserie ! - RADIORAGEUSES
    http://www.radiorageuses.net/spip.php?article624

    Une émission spéciale religieuses !! Curieuses et toujours gourmandes, on est allé chercher ce qu’il pouvait y avoir derrière les clichés : qui sont-elles ? Que font-elles ? Et comment vivent-elles cette non-mixité ?
    « Entre celles qui vivent retirées du monde et celles qui ne veulent plus de ce monde-là, il doit bien y avoir des passerelles » nous dit Catherine Baker.

    Au menu :
    – micro-trottoir sur ce que le mot « religieuse » évoque autour de nous
    – extraits des Contemplatives, des femmes entre elles, livre de C. Baker
    – extraits de « Ma soeur, mon amour, les religieuses lesbiennes brisent le silence »,
    de R. Curb et N. Manahan
    – chronique sur Soeur Sourire (Dominiqueniquenique, c’est elle)
    – entretien avec des religieuses à Marseille

    Discographie :

    Jesus tango par Ginette Garcin
    La pilule d’or par Soeur sourire
    Close to distance par Guts Pie Ear shot
    Break Out par Harum Scarum
    I will follow BO de Sister Act

    Emission diffusée sur Radio Galère, 88.4 FM, le 2 Mars 2016
    Bonne écoute !

    http://92.243.24.170/lcdc/2016/GangdesGazieres-2016-03-02-nonnes.mp3

    #radio #femmes #religion #féminisme #religieuses

    • Religieuses LE RETOUR !
      http://www.radiorageuses.net/spip.php?article666

      Suite au succès international du premier épisode radiophonique
      La religieuse n’est pas qu’une pâtisserie,
      l’émission Le Gang des Gazières vous offre un second round, honorant ce 666è article de Radio Rageuses !

      – Mystiques et abbesses moyenâgeuses mais pas tant

      – Portrait de Sœur Juana Inés de la Cruz

      – Du gendarme à St-Tropez à Magdalen Sisters en passant par Sister Act,
      pot pourri nonnes et cinéma

      – Religieuses, congrégations et travail social au 19è, main d’œuvre
      inépuisable au service de l’Église et de l’État,

      – Bonnes sœurs, colonisation et évangélisation
      Et un grand débat contre la canonisation de Mère Thérésa

      Références et pour creuser... :

      Des livres :
      – Catholicisme, religieuses et société, Claude Langlois.

      De la musique :

      – Is there a we ?, de Respect my fist
      – Le temps des femmes et Les pieds des missionnaires, de Soeur Sourire
      – Goya, et Tragos de Lili Refrain
      – Celestina, de Lhasa

      Les films du pot pourri « nonnes et cinéma » :

      – Haxan, la sorcellerie à travers les âges de Benjamin Christensen
      – Les Anges du pêché de Robert Bresson
      – La Religieuse, de Jacques Rivette
      – Mère Jeanne des Anges de Jerzy Kawalerowicz
      – The Magdalene Sisters de Peter Mullan
      – Les Innocentes d’ Anne Fontaine
      – Visions de Margarethe von Trotta
      – Sister Act d’Emile Ardolino
      – Nude nuns with big guns de Joseph Guzman
      – des extraits de la série Un gendarme à St Tropez, avec sa nonne chauffarde
      – Soeur Sourire de Stijn Coninx

      Des suggestions d’écoute sur Radiorageuses pendant l’émission :

      – « Enfermées au bon pasteur », Mauvais genre
      – « N’est-ce pas pour ce rôle qu’elles ont été parquées, réprimées », La fille à la fenêtre

      A vos cornettes !!!

      http://92.243.24.170/lcdc/2016/GangdesGazieres-2016-10-05-nonnes2.mp3

      #historicisation #Hildegard_von_Bingen #Juana_Inés_de_la_Cruz

  • Shoah, conflit israélo-palestinien et antisémitisme au collège | Aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/3364

    Cet article a préalablement été publié sur Politis. Nous le relayons avec autorisation de l’auteur.

    L’enseignement de la Shoah peut amener des débats houleux avec certains élèves qui voudraient que l’on évoque davantage le conflit israélo-palestinien. Tout en ne négligeant pas l’enseignement de la Shoah, il ne faut pas évincer l’enseignement de ce conflit qui cristallise de fortes tensions communautaires dans notre pays. Récit d’un débat intense avec un élève sur ce sujet puis sa rencontre avec une déportée juive pleine d’humanité, Ginette Kolinka.

     Ça me soûle Monsieur, on parle que des juifs à l’école !
    Mais pourquoi tu dis ça ? Je fais un cours sur la Shoah aujourd’hui et tu as étudié le judaïsme en sixième il y a trois ans. Dans quel autre cours ai-je parlé des juifs sinon ?
    Ah bon ? J’ai l’impression qu’on ne parle que de ça comme à la télévision et pourquoi vous ne faites pas un cours sur les Palestiniens alors !??
    Attends Anis, chaque chose en son temps, on étudie la Shoah aujourd’hui, ce n’est pas le moment d’évoquer le conflit israélo-palestinien qui a éclaté après.
    Ce n’est jamais le moment de toute manière ! On ne parle jamais des Palestiniens à l’école (une partie de la classe acquiesce).
    Vous en avez bien parlé en arts plastiques quand tu as étudié les pochoirs de Banksy sur le mur de séparation à Bethléem, non ?
    Oui mais pas avec vous, on va étudier l’histoire des Palestiniens cette année ou pas ?
    Écoute, laisse-moi faire ce cours sur la Shoah et promis on passera une heure à étudier ce conflit.

  • Hier je racontais l’#histoire_d'une_femme, Madeleine #Martenot, qui a été la créatrice d’une pédagogie musicale révolutionnaire, puisqu’elle remettait l’enfance et le jeu au centre de l’apprentissage musicale. Mais surtout, elle a sauvé sa famille de la misère (ruinée par l’emprunt du canal de panama) parce que devenir prof de piano à 18 ans rapportait 20 sous de plus qu’être prof de français.
    C’est elle qui a formé son frère, Maurice, inventeur des Ondes.
    Bref, cela a fait rire tout le monde de voir la place centrale de la musique alors, car qui pourrait encore sauver sa famille par la #musique ?


    La photo représente Madeleine enseignant à sa sœur Ginette et son frère Maurice Martenot.

  • Chantage et intimidation au commissariat : une « méthode habituelle » de la police selon le procureur
    http://larotative.info/chantage-et-intimidation-au.html

    En 2012, lors d’une conversation au commissariat, une militante du DAL se voit proposer un échange de bons procédés par deux policiers : si elle leur fournit des informations sur certains militants locaux, ils appuieront son dossier pour qu’elle puisse récupérer son fils, placé dans d’une famille d’accueil. Ce chantage odieux, Ginette a décidé de le dénoncer devant les tribunaux. Le procureur de Tours ayant classé sa plainte sans y donner suite, elle a demandé l’ouverture d’une information judiciaire au doyen des juges d’instruction.

    Cette conversation démarre sur la situation de familles étrangères qui sont à la rue. L’un des flics livre son analyse pleine d’humanité sur la situation des migrants : « Le problème c’est que là il en arrive beaucoup et puis… putain, si tu commences à en loger certains après c’est l’aspirateur… C’est ce qui s’est retrouvé dans certaines villes.

    Et puis vient le cœur de la conversation : « Nous ce qu’on te demande c’est de reprendre le DAL en main, et nous de notre côté on va voir ce qu’on peut faire éventuellement pour améliorer la situation de ton fils. » C’est que le fils de Ginette a été placé en famille d’accueil par l’Aide sociale à l’enfance depuis que sa mère a fait un séjour à l’hôpital suite aux violences exercées par son mari. Généreux, les flics proposent de se renseigner sur la situation de l’enfant (qu’ils semblent déjà bien connaître) et « de discuter éventuellement avec la personne décisionnaire (…) pour faire pencher la balance du bon côté ».

    (...)

    Policier 1 : Nous si tu veux on peut te filer un petit coup de pouce. Nous ce qu’on aimerait simplement, on cherche pas à faire de toi une balance, machin, tout ça, mais à travailler comme on travaillait avec X.

    Ginette : Ouais.

    Policier 1 : Il faudrait reprendre un petit peu le DAL. (…) Donc tu te laisses pas parasiter par les autres. (…) Et puis des fois qu’on arrive à t’avoir au téléphone par rapport à…Bon des fois…voilà. Qu’est-ce qu’y vont nous faire comme connerie ? (…) Et d’un côté voilà, on… bah c’est sûr que dans les faits, quand ils ont décidé de faire une connerie, un machin, bah si on arrive à t’avoir au téléphone pour savoir à peu près…(…)

    Policier 2 : Donc voilà. Nous on peut essayer de te donner un coup de pouce pour booster ton dossier… (...)

    Policier 1 : S’ils préparent un truc, bah si on t’appelle, bon essaye de nous répondre ou si tu peux arriver à nous donner un renseignement… mais sans faire de la balance...

    (...)

    La réponse du procureur tombe fin mai : pour lui, pas question de parler de chantage ou de harcèlement. Il ajoute que les flics n’ont fait qu’appliquer les « méthodes habituelles » pour obtenir des informations sur des militants. La plainte est classée sans suite. Circulez, y a rien à voir.

    #police #justice #logement #migrants

    • Tiens, j’avais pas vu ! Oui, dommage, les ondistes, ces instrumentistes qui jouent des Ondes Martenot n’ont jamais été très nombreux, ce sont d’ailleurs souvent des femmes. Dans les premières ondistes il y a Ginette Martenot, la soeur de l’inventeur, ou Jeanne Loriod, belle-soeur de Messiaen. Sylvette Allart, musicienne, a permis de faire connaitre l’instrument à un plus large public.

      Et puis ça énerve de voir ça

      « Trouver des sources » "Sylvette Allart" – Google News · Google Books · Google Scholar · E. Universalis · Gallica · Persée

      Comme si il n’y avait pratiquement que le net comme source.

  • Aussie gay mums and dads get same rights as straight couples for paid parental leave | Gay Star News
    http://www.gaystarnews.com/article/aussie-gay-mums-and-dads-get-same-rights-straight-couples-paid-parental

    Aussie gay mums and dads get same rights as straight couples for paid parental leave
    New ‘Dad and Partner Pay’ scheme available to same-sex partners and straight couples
    01 October 2012 | By Anna Leach
    New dads, photograph by Ginette Snow

    From today gay Australian mums and dads expecting an imminent bundle of joy can apply to receive ‘Dad and Partner Pay’.