person:gus van sant

  • Elephant
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/171-killing-2360/games-and-over/article/elephant

    Gus Van Sant, 2003, US, 35mm, VO ST FR, 81’

    En 2003, Gus Van Sant s’inspire d’ "Elephant" d’Alan Clarke, projeté en deuxième partie de soirée, pour réaliser un film autour de la tuerie du lycée de Columbine. Outre le titre d’Alan Clarke, Van Sant se saisit de l’esthétique du film, faite de travelling accompagnant les personnages et de boucles temporelles. C’est que le but de Van Sant est le même que celui de Clarke : comprendre cet « éléphant dans notre salon », selon l’expression anglaise, c’est à dire dévoiler les soubassements sociologiques d’un problème que personne ne veut voir, aussi gros soit-il, qu’il s’agisse du conflit nord-irlandais dans un cas, ou du malaise contemporain des adolescents américains dans l’autre. Comme les commentateurs de faits divers, Van Sant égrène les (...)

  • « Promised Land », de Gus Van Sant : leurre du gaz de schiste - Politis
    http://www.politis.fr/Promised-Land-de-Gus-Van-Sant,21740.html

    Gus Van Sant a déjà montré maintes fois qu’il ne pouvait s’astreindre à une unique « marque de fabrique ». Passant de films de studio (Will Hunting, À la rencontre de Forrester…) à des productions indépendantes (Elephant, Last Days…), il fait aussi évoluer sa manière et aborde différents types de sujets. Il existe pourtant au moins un point commun à tous ses films : la qualité du regard que le cinéaste porte sur ses personnages. C’est encore le cas aujourd’hui avec Promised Land, se situant dans la veine d’Harvey Milk, qui retrace le parcours tragique d’un des premiers activistes gays aux États-Unis.

  • Paranoid Park - Gus Van Sant (2007)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paranoid_Park_(film)

    Toute la tension du #film repose sur la culpabilité d’Alex après qu’il a commis, sans le vouloir, le meurtre du veilleur de nuit. Le film ne nous pousse pas à juger le comportement du protagoniste, mais plutôt de comprendre l’impact de ce meurtre sur celui-ci. Ainsi, Gus Van Sant ne cesse de filmer le visage de Gabe Nevins — où on lit la terreur, la confusion, l’indécision ou la gêne — ou même sa démarche, souvent incertaine23. L’image de cet adolescent montre ces sentiments, au lieu de les exprimer à travers les dialogues ou les situations. Lorsque l’inspecteur montre les photos du crime à la classe ou lorsqu’Alex voit le reportage télévisé sur le meurtre, la culpabilité de l’#adolescent est claire ; pourtant, le mystère domine : Alex semble dénué d’affect, il se retranche sur lui-même, il se cache derrière une apparence innocente