person:guy kastler

  • [LE FILM DES RENCONTRES 2016] « un weekend à l’Atelier »
    http://www.latelierpaysan.org/VIDEO-DES-RENCONTRES-2016-23-de-weekend-avec-l-Atelier

    Nous avions demandé à David Dupont de venir filmer les Rencontres de l’Atelier Paysan en juin sur la ferme St-Laurent. Voici un petit film de 23 minutes Réalisation : David Dupont Son : Renaud Hauray Avec les témoignages de : Fabrice Clerc, gérant de l’Atelier Paysan Assemblée Générale 2016 Guy Kastler, paysan semencier Conférence « Semences et Machines : même combat » Joseph Templier, gérant de l’Atelier Paysan Lors d’un chantier ouvert Joël Taupin, mécanicien de précision Atelier d’affutage (...)

    Actualités

  • Transhumanisme et cannibalisme
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=853

    La revue Nature & Progrès consacre son dossier d’été 2016 à la critique « Du monde machine aux transhumains » avec : De la smart city à la smart planet – le parlement des choses (Tomjo) Vers une agriculture déshumanisée ? La robotisation destructrice de la culture paysanne (Jean-Louis Meurot) Du greenwashing chez les cyborgs – une post-humanité artificielle, au service d’une nature détruite (Antoine Costa) Co-évoluer avec la nature ou la reprogrammer ? (Guy Kastler) EGM : enfants génétiquement modifiés – reproduction artificielle et humanité à deux vitesses (Alexis Escudero) Réflexions autour du progrès – Nature et technologie : une cohabitation mouvementée (Clément Doedens) Transhumanisme et cannibalisme (Pièces et main d’œuvre) On peut trouver la revue dans les magasins bio ou la commander (6 € 50) (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/transhumanisme_et_cannibalisme.pdf

  • Face aux multinationales qui veulent s’emparer de la semence, les paysans résistent par l’idée de bien commun
    http://www.reporterre.net/Face-aux-multinationales-qui-veulent-s-emparer-de-la-semence-les-paysans

    Un accaparement qui s’accélère aujourd’hui via un nouveau type de brevet « sur les caractères natifs ». Jusqu’ici, seules des variétés nouvelles pouvaient faire l’objet d’un titre de propriété. Désormais, « les industriels peuvent breveter ce qui existe déjà », résume Guy Kastler.

    En 2013, tel Christophe Colomb découvrant l’Amérique, la compagnie Syngenta « trouve » un poivron jamaïcain résistant à un parasite, la mouche blanche. En laboratoire, grâce au marquage moléculaire, les chercheurs parviennent à identifier la séquence génétique qui permet à la plante de survivre aux attaques de l’insecte... et la brevettent. Problème, nombre de paysans cultivent déjà des poivrons résistants. « Ça paraît un peu hurluberlu, mais Syngenta pourrait aujourd’hui aller les voir et leur demander de payer des droits de licence », explique Emilie Lapprand, juriste pour le Réseau Semences paysannes. « Ils disent, ’cette plante résiste à tel insecte, j’ai trouvé la séquence génétique qui lui permet de faire ça, toutes les plantes qui résistent à cet insecte m’appartiennent donc’ », résume Guy Kastler.

    #semences #privatisation #biens_communs #prédateurs #crapules

  • Loi d’avenir agricole : un pas « important » pour les #semences_paysannes
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/loi-avenir-agricole-semences-paysannes-echange-brevet-contaminat

    Un pas « important » a été franchi selon Guy Kastler, délégué général du Réseau #Semences Paysannes concernant la loi d’avenir agricole, entérinée le 11 septembre par le Parlement, qui donne la possibilité aux agriculteurs d’échanger et d’utiliser leurs propres semences ou plants.

    « Malheureusement, ce droit reste encore soumis à l’agrément des groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE) », a-t-il toutefois déploré le 15 septembre au Sénat, lors d’une journée organisée par l’association Graines de Noé dédiée à la biodiversité agricole. En avril dernier, les sénateurs se sont opposés à l’échange de graines dans le cadre de « l’entraide entre agriculteurs ».

    Le Parlement "a commencé à limiter la portée des brevets sur le vivant. Ils ne s’appliqueront pas en cas de contamination accidentelle d’un champ ou d’un lot de semences.

    Le texte n’abroge pas la loi sur les Certificats d’Obtention Végétale (#COV) de 2011 qui vise à interdire les semences de ferme ou à les taxer « de royalties » reversées à l’industrie, regrette le Réseau Semences Paysannes.

    Si la loi d’avenir agricole a ouvert « quelques portes », Guy Kastler appelle à « plus de reconnaissance juridique ». Le Réseau demande la création d’annexes au « catalogue officiel, pour l’inscription gratuite de variétés paysannes ou de terroir du domaine public ». Il plaide pour la « reconnaissance du rôle des paysans » dans la conservation de ressources génétiques ainsi que de « leurs droits à la protection, au développement et à la valorisation de cette biodiversité ».

    #entraide_interdite #désolidariser_toujours_plus

  • Les préparations naturelles encore soumises aux mêmes règles que l’industrie chimique
    http://www.bastamag.net/Soigner-ses-cultures-avec-du

    Adrien, arboriculteur biologique en Ardèche, sait qu’il agit en toute illégalité en épandant une décoction de prêle sur ses vergers. Cette plante riche en minéraux contribue à protéger les arbres fruitiers de certaines maladies. Ce jeune paysan veut lever le voile sur cette aberration en conviant, ce 4 avril, une cinquantaine de personnes à une action symbolique sur sa ferme. « On peut boire une tisane de plantes, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites », explique Guy Kastler du (...)

    #En_bref

    / #Pesticides, Agriculture , Santé , Quelle #Agriculture_pour demain ?

    #Santé_ #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • Nous ne participerons pas à la #gestion_électronique des #races et des #semences — Guy Kastler
    http://www.legrandsoir.info/nous-ne-participerons-pas-a-la-gestion-electronique-des-races-et-des-s

    La gestion électronique n’est que la planification de l’éradication de la biodiversité. Comment ?

    Tout éleveur doit déclarer le nombre d’animaux qu’il détient, puis ceux qui rentrent et ceux qui sortent de sa ferme. Il doit identifier chaque animal par un n° individuel inscrit sur une boucle accrochée à chaque oreille, boucles achetées auprès de fournisseurs agréés par l’administration qui peut ainsi contrôler toutes ses activités. S’il ne se soumet pas, il perd d’abord les « aides » de la politique agricole commune, puis son autorisation de vente. Si cela ne suffit pas, ses animaux sont saisis et conduits à l’équarrissage. Le 1er juillet 2013, toute brebis ou chèvre, tout bélier ou bouc qui ne porteront pas à l’oreille une puce électronique seront saisis et conduits à l’équarrissage.

    Selon le Ministère de la propagande, ces obligations de traçabilité sont faites pour protéger le consommateur. 99,99 % des « accidents » alimentaires ont pourtant pour origine la transformation et la distribution industrielles, et non les élevages. La récente découverte de viande de cheval dans des lasagnes à la viande de bœuf montre bien que la traçabilité s’arrête à l’abattoir. Après, plus personne n’est responsable...

    A quoi servent alors ces puces électroniques ? La suite du programme nous l’indique : « à compter du 1er janvier 2015, le matériel génétique support de la voie mâle acquis par les éleveurs de ruminants est soumis à obligation de certification, qu’il s’agisse de semence ou d’animaux reproducteurs ». En langage normal, cela veut dire que les éleveurs n’auront plus le droit d’échanger des animaux avec leurs voisins pour sélectionner eux-mêmes leurs troupeaux. Ils seront obligés d’acheter des reproducteurs certifiés pour leur performance. La « génomique » est la nouvelle arme des sélectionneur. Elle détecte les gènes de la performance, puis les numérise dans des logiciels électroniques brevetés qui ne sélectionnent que des individus « élites » qui en sont porteurs. Ces logiciels peuvent aussi programmer l’éradication de tous les animaux « hors type », comme cela s’est fait récemment avec les moutons au prétexte d’une vieille maladie, la tremblante... bien que des animaux génétiquement résistants soient eux aussi tombés malade. Et tant pis si les gènes de rusticité et les capacités de résistance présents chez les « hors type » sont définitivement perdus !

    #élevage #agrobusiness #brevets