person:hanna rosin

  • L’enfant surprotégé - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/features/archive/2014/03/hey-parents-leave-those-kids-alone/358631

    En nous présentant The Land - http://bcove.me/65f2zhko - un nouveau concept de parc pour jouer destiné aux #enfants à Plas Madoc dans le pays de Gales en Grande-Bretagne, Hanna Rosin pour TheAtlantic.com, nous parle de comment nous avons surprotégé nos enfants en leur proposant un environnement toujours plus sûr, toujours moins risqué, mais finalement peu propice à l’imagination, au danger... et finalement à la possibilité même de devenir adulte en étant confronté au risque. Or, prendre des risques, raisonnables, est essentiel au développement de l’enfant. A force d’exagérer les risques et les dangers, nous en sommes venu à une perte de confiance envers nos enfants qui risque de s’avérer plus que dommageable. Tags : internetactu2net fing (...)

    #surveillance #ado #education

  • Busyness : vous n’êtes pas aussi occupé que vous le dites - Slate.com
    http://www.slate.com/articles/double_x/doublex/2014/03/brigid_schulte_s_overwhelmed_and_our_epidemic_of_busyness.html

    Etes-vous trop occupés ? Si ce n’est pas le cas, vous devriez, conseille la journaliste Hanna Rosin à Slate.com. L’art du busyness - un jeu de mot formé du mot travail (business) et busy (occupé) - consiste à transmettre une inquiétude sur son rythme de vie et une résignation feinte. Mais n’est-ce pas avant tout une manière de frimer ? C’est ce que suppose la journliste Brigid Schulte dans son dernier livre « Submerger : travailler, aimer et jouer quand personne n’a le #temps ». Etre sur-occupé n’est-il pas devenue une vertu dans un monde où avoir du temps libre est devenu terrifiant, comme si cela signifiait que vous étiez devenu obsolète ? Etre submergé survient non pas quand vous faites trop de choses, mais quand vous faites beaucoup de choses différentes. Les chercheurs parlent de "temps (...)

    • Entreprises : le « présentéisme » coûte de 13 à 25 milliards d’euros par an
      http://www.leparisien.fr/economie/emploi/entreprises-le-presenteisme-coute-de-13-a-25-milliards-d-euros-par-an-10-

      Alors que l’#absentéisme est souvent pointé du doigt comme étant une source de pertes pour les entreprises, avoir des #salariés présents mais malades et démotivés serait en réalité deux fois plus coûteuses pour les sociétés. La notion de #présentéisme a fait son apparition depuis quelques années en Amérique du nord. Le terme désigne un salarié présent à son poste de travail mais dont sa #productivité est en berne, pour cause de fatigue liée à des difficultés personnelles ou professionnelles.

      En période de crise, pour montrer à son patron que l’on est impliqué à fond, on peut être entraîné dans un sur-investissement au travail, avec par exemple des horaires à rallonge qui provoquent un état d’épuisement émotionnel. Les spécialistes parlent de « #Burn_in », état qui préfigure presque à tous les coups le « Burn-out », synonyme d’une longue période d’arrêt de travail. Enfin, le salarié, parce qu’il vaut mieux avoir un #emploi plutôt que risquer le #chômage, est présent à son poste mais subit une sorte de « #démission_intérieure » et n’est pas motivé par ce qu’il fait...

      Selon Matthieu Poirot, fondateur du cabinet Midori Consulting et expert en qualité de vie au travail [hahaha], si le taux d’absentéisme est de 4,53% (taux national en 2012), le taux théorique de présentéisme peut être compris entre 6,34% et 9% de la masse salariale. Le coût caché du présentéisme serait entre 2,67% et 4,86% pour la masse salariale, soit entre 13,7 et 24,95 milliards d’euros par an !

      Le taux de présentéisme peut dépasser 10% dans les services

      Cette somme fantôme est intégralement supportée par les entreprises, alors que la collectivité prend en partie le coût de l’absentéisme. « Les statistiques de nos études montrent une baisse importante de la quantité et de la qualité du travail réalisé, ainsi qu’une augmentation du risque d’accidents et de conflits. Par ailleurs, le présentéisme peut entraver la guérison et empêcher que les salariés récupèrent pour revenir à un état de santé normal, explique l’auteur de l’étude. En incitant au présentéisme, les entreprises peuvent favoriser une incapacité de travail qui risque d’être plus longue et de leur coûter plus cher que si elles avaient accepté le coût non caché [et financé essentiellement par d’autres] de l’absentéisme. »

      #salaire #économie

  • Débarrassées des hommes, voici venu le temps des femmes
    http://www.regards.fr/web/Debarrassees-des-hommes-voici-venu,6512
    Je ne souscris pas à tout dans ce papier, mais il décrit tout de même assez bien un phénomène social très puissant qui est celui de la mère célibattante qui devient presque le foyer « normal »

    Dans The End of Men, la journaliste américaine Hanna Rosin documente l’effritement des bases du patriarcat. L’Amérique manufacturière est en crise ; beaucoup d’hommes ont perdu leur emploi. Loin du rôle du chef de famille, l’homme - perçu comme une bouche supplémentaire à nourrir - est invité à quitter le foyer. Les femmes, davantage diplômées et flexibles, sont mieux armées qu’eux pour survivre dans une économie postindustrielle qui n’a que faire des gros bras, et leur fournit du travail dans les secteurs de l’éducation et du service. Dans les couches sociales les plus aisées, le rôle du chef de famille est tenu tour à tour par l’homme et par la femme, selon les envies et les opportunités de chacun. C’est le modèle « culbuto ». Hanna Rosin décrit un monde en train de changer, où les femmes tiennent - et tiendront de plus en plus - les rênes du pays. Entretien.

    • Ca me fait penser aux merveilleux #livres “Du côté des petites #filles” d’Adela Turin, notamment celui-ci :

      Au palais du belliqueux roi Kublai, personne ne se souvient de la paix, car la vingt et unième guerre dure encore. La reine Delphine s’ennuie, derrière ses fenêtres blindées, et la princesse Philippine rêve de croquer de vraies pommes rouges et appétissantes, elle qui ne les voit que sur les boîtes de conserve. Alors la reine décide d’écrire et d’illustrer un livre qui raconte aux enfants la vie paisible et joyeuse, la vie sans combat, la vie sans soldat. Une vie qu’ils finiront par connaître. (Le Temps des pommes)

  • Les 400 culs : On ne négocie pas avec le sexe
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/12/il-existe-des-soci%C3%A9t%C3%A9s-dans-lesquelles-la-femme-est

    « Autrefois, la transaction était assez simple : les femmes écartaient les jambes et, en contrepartie, elles bénéficiaient de la sécurité, de l’argent, voire du statut social ou de l’influence politique de leur partenaire. Aujourd’hui, les femmes n’ont plus besoin des hommes pour assurer leur sécurité financière ou leur statut social. Elles ne sont donc pas obligées de monnayer leurs prestations sexuelles. En termes économiques, on peut dire que la sexualité est bradée. » C’est ici, probablement, que le discours d’Hanna Rosin devient extrêmement douteux. Donnant foi aux analyses de sociologues formés à l’école de l’ultra-libéralisme, Hanna Rosin perpétue le même discours que ces businesswomen fraichement sorties de Yale qui revendiquent avec arrogance leur statut de « salope » (3), tout en sirotant des vodka d’un air morose : elles voudraient bien trouver l’amour. Mais les hommes n’en veulent qu’à leur corps, disent-elles. Elles voudraient « un mec pour la vie, un truc romantique », disent-elles, mais la peur les tenaille : certaines évoquent avec un frisson d’angoisse le triste destin d’une ancienne copine de classe qui s’est « fait épouser et mettre en cloque » par un requin de Wall Street. « La pauvre est femme au foyer maintenant ! ». Mais il y a pire. Il y a le cas de cette autre copine de classe dont le mari est devenu homme au foyer et qui se conduit en parasite. « Non seulement c’est elle qui paye toutes les dépenses du ménage, mais il boit des bières pendant qu’elle prépare le repas ».