person:hassan rohani

  • Accord nucléaire : l’Iran a décidé de suspendre certains de ses engagements (Le Figaro)
    https://www.crashdebug.fr/international/15997-accord-nucleaire-l-iran-a-decide-de-suspendre-certains-de-ses-engag

    Le président iranien Hassan Rohani - Crédits photo : REUTERS/Abdullah Dhiaa Al-Deen

    Téhéran donne 60 jours pour sauver l’accord de Vienne signé il y a un an.

    Téhéran a décidé de cesser d’appliquer « certains » de « ses engagements » pris dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, a indiqué mercredi 8 mai le ministère des Affaires étrangères iranien.

    En clair : l’Iran a décidé de cesser de limiter ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi comme il s’y était engagé au titre de l’accord international de 2015 limitant son programme nucléaire. L’Iran va cesser de vendre son uranium enrichi et son eau lourde à d’autres pays.

     » LIRE AUSSI - États-Unis : les scénarios d’une guerre avec l’Iran

    La décision a été notifiée officiellement aux ambassadeurs des (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • En Iran, l’avocate Nasrin Sotoudeh condamnée à une lourde peine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/13/l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-lourdement-condamnee_5435370_3210.html

    La justice iranienne a fait connaître, lundi 11 mars, une peine d’emprisonnement prononcée par un tribunal révolutionnaire de Téhéran contre l’avocate Nasrin Sotoudeh, en son absence et à une date inconnue. Déjà retenue depuis neuf mois à la prison d’Evin, dans la capitale iranienne, Mme Sotoudeh est condamnée à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre le régime » et à deux ans pour « insulte au Guide suprême », a déclaré son juge, Mohammad Moghisseh, à l’agence semi-officielle ISNA.

    Cette avocate de 55 ans est célèbre pour sa défense de manifestants emprisonnés, comme de jeunes femmes ayant défié les lois de la République islamique en se dressant, sans voile, dans l’espace public. Cette peine sévère pourrait cependant n’être qu’un acompte, alors que la justice iranienne empile les condamnations contre elle, dans une grande opacité.

    Son mari, Reza Khandan, a précisé à l’Agence France-Presse qu’elle avait été condamnée, dans un second dossier, pour sept chefs d’accusation, à une série de peines dont l’addition donne le tournis : 33 ans. M. Khandan a déclaré à l’AFP que la plus lourde de ces peines, pour « incitation à la débauche », s’imposait aux autres : Mme Sotoudeh s’est donc vue promettre au moins dix ans derrière les barreaux, et 148 coups de fouet. Selon son juge, l’avocate a refusé de se faire remettre le dernier verdict, et son dossier a été renvoyé au tribunal d’appel.

    (...) Mme Sotoudeh fait les frais de la répression qui accompagne le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire.

    Aujourd’hui, l’avocate fait les frais de la répression qui accompagne le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire, en mai 2018. Selon Amnesty International, plus de 7 000 personnes ont été emprisonnées l’an dernier, à la suite des manifestations contre les blocages économique et politique du pays. En janvier 2018, Mme Sotoudeh avait été parmi les premières à annoncer la mort, en prison, de manifestants. Elle a pu également gêner l’institution judiciaire, en dénonçant la publication d’une liste de vingt avocats agréés pour défendre des accusés politiques, parmi lesquels elle ne figurait pas.

    Défense des « filles de la rue Enqelab »

    Avant tout, Mme Sotoudeh a pris fait et cause pour les « filles de la rue Enqelab », souvent très jeunes, qui ont osé depuis le début de l’année 2018 se dévoiler en pleine rue, juchées sur des transformateurs électriques ou des ronds-points, pour dénoncer l’obligation de port du voile en public faite aux Iraniennes.

    Le gouvernement du modéré Hassan Rohani a cherché à circonscrire la portée de leurs actes à un débat de société, sans en faire le symbole d’une contestation radicale du « système ». La justice, instance conservatrice, a, de son côté, prononcé des peines relativement clémentes contre certaines de ces femmes.
    Lire aussi En Iran, Nasrin Sotoudeh, la voix des anti-voile

    Cependant, la presse ultraconservatrice voit en elles un instrument des partisans d’un changement de régime, basés à l’étranger, et des « faucons » de la Maison Blanche. Elle n’a pas manqué de noter que la journaliste Masih Alinejad, initiatrice d’une campagne incitant les Iraniennes à se dévoiler en public, avait rencontré le secrétaire américain aux affaires étrangères, Mike Pompeo, en février à la Maison Blanche.

    Cette presse note également qu’une jeune Iranienne, Shaparak Shadjarizadeh, condamnée en 2018 à deux ans de prison ferme et à 18 ans de sursis, a pu quitter le pays pour s’établir au Canada. Elle y était intervenue en décembre 2018 devant le Parlement, pour demander des sanctions contre l’Iran, suscitant des critiques sur les réseaux sociaux iraniens.

    Peu après, le médecin Farhad Meysami, détenu en Iran pour avoir soutenu le mouvement des filles de la rue Enghelab, avait affirmé qu’il préférait demeurer derrière les barreaux plutôt que d’accepter le soutien offert au mouvement par l’administration américaine.

    Le 9 mars, le quotidien Javan, lié aux gardiens de la révolution, la principale force armée iranienne, a dénoncé l’intégration par le président français de Mme Sotoudeh à un conseil consultatif du G7. Il y voyait un premier test, par une puissance étrangère, du nouveau chef de l’autorité judiciaire, Ebrahim Raissi. Cet ancien rival ultraconservateur de M. Rohani à la présidentielle de mai 2017 a été nommé la semaine dernière par le Guide suprême.

    Louis Imbert

    J’ai gardé le nom du journaliste pour cet article qui (d)étonne dans le parti-pris général du _Monde sur les questions en #Iran.

  • Javad Zarif, le ministre iranien derrière l’accord sur le nucléaire démissionne
    Publié le 26/02/2019
    https://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-javad-zarif-le-ministre-iranien-derriere-laccord-s

    Fait rare, Javad Zarif a annoncé sa décision sur Instagram, sans donner d’explication. Ministre des Affaires étrangères du président Rohani, il est dans le collimateur des conservateurs depuis que les États-Unis se sont retirés de l’accord sur le nucléaire.

    #Iran #Javad_Zarif

    • En Iran, le président Hassan Rohani refuse la démission de Mohammad Javad Zarif
      Première publication : 26/02/2019
      https://www.france24.com/fr/20190226-iran-hassan-rohani-refus-demission-mohammad-javad-zarif

      Démission refusée pour le chef de la diplomatie iranienne. Mardi 26 février, le président Hassan Rohani a rejeté la démission de son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a révélé l’agence de presse iranienne Fars.

      « Toutes les interprétations, toutes les analyses sur les raisons qui seraient derrière la démission du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, au-delà de ce qu’il a écrit sur son compte Instagram, ne sont pas pertinentes et, comme l’a dit aujourd’hui le directeur de cabinet du président (Rohani), cette démission n’a pas été acceptée », a indiqué le porte-parole du ministère Bahram Qasemi, dont les propos sont rapportés par Fars.

      Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif, cheville ouvrière de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015, avait annoncé lundi 25 février par un message sur Instagram qu’il démissionnait de son poste.

    • Rohani rejette la démission de Zarif
      OLJ/AFP - 27/02/2019
      https://www.lorientlejour.com/article/1159261/rohani-rejette-la-demission-de-zarif.html

      (...) « Manque de coordination »

      M. Zarif n’était présent à aucune des rencontres qu’a eues M. Assad avec M. Khamenei et M. Rohani, et Entekhab laisse entendre qu’il n’aurait pas apprécié d’être mis sur la touche.

      Présent lors de ces deux rencontres, le général de division, Ghassem Soleimani, chef de la Force Qods, branche extérieure des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a assuré que M. Zarif était « bien chargé de la politique étrangère » du pays, selon Sepah News, l’agence de presse des Gardiens.

      Pour le général Soleimani, symbole du soutien apporté par Téhéran aux autorités de Damas dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011, M. Zarif « a toujours été soutenu et apprécié par les plus hautes autorités du système, tout particulièrement par le guide suprême », écrit Sepah News.

      « Un manque de coordination au niveau du cabinet du président est à l’origine de l’absence du ministre des Affaires étrangères [lors des rencontres avec M. Assad] et par conséquent de ses récriminations », ajoute Sepah News en citant l’officier, pour qui « il n’y a eu aucune volonté délibérée d’écarter M. Zarif de ces rencontres ».

      Dans un message publié sur son compte Instagram quelques minutes après l’annonce présidentielle, M. Zarif remercie le « peuple iranien », « les élites et les responsables » pour « la généreuse affection » dont ils ont fait part à son égard depuis qu’il est en fonction, et « en particulier au cours des trois dernières heures » .

      « J’espère, ajoute-t-il, que le ministère des Affaires étrangères, avec l’aide [...] du guide suprême et du président, et sous leur supervision, pourra exercer toutes ses responsabilités dans le cadre de la Constitution et des lois du pays ».

      Selon des images de la télévision d’Etat, M. Zarif était présent mercredi matin à la cérémonie d’accueil, par M. Rohani, du Premier ministre arménien Nikol Pachinian, en visite officielle à Téhéran.

    • Le soutien de Soleimani renforce Zarif et isole les partisans de la ligne dure en Iran
      mars 3, 2019 Alexandra Allio De Corato
      http://actuarabe.com/le-soutien-de-soleimani-renforce-zarif-et-isole-les-partisans-de-la-ligne

      Il s’est avéré que la confiance dans le départ du ministre des Affaires étrangères était prématurée. Il retourne à son poste avec une légitimité et un pouvoir de décision renouvelés après avoir reçu l’appui d’un éventail d’élites dirigeantes de l’Iran.

      Surtout, l’éloge d’une personnalité publique qui a « refroidi » l’esprit des tenants de la ligne dure et qui a le plus contribué à renforcer la position de Zarif : Qasem Soleimani, commandant de la Force de Quds du Corps des Gardiens de la révolution islamique.

      Soleimani a soutenu Zarif en tant que « principal responsable de la politique étrangère » et a souligné qu’il a toujours eu le soutien de hauts responsables, notamment l’Ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême. Ses commentaires font écho à la lettre du président Hassan Rouhani rejetant la démission de M. Zarif, dans laquelle il déclare être d’accord avec son diplomate en chef sur le fait que le ministre des Affaires étrangères est « le plus haut responsable de la mise en œuvre de la politique étrangère du pays ».

  • Comment l’Iran continue de défier les Etats-Unis avec son programme d’armement
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-l-iran-continue-de-defier-les-etats-unis-avec-son-programme-d-arme


    L’Iran a récemment inauguré un sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, réaffirmant ainsi sa volonté d’autonomie en matière de défense
    HANDOUT

    L’Iran a lancé avec succès un missile de croisière depuis un sous-marin de la classe Ghadir dans le cadre de manœuvres navales près du détroit d’Ormuz.

    L’Iran a lancé avec succès ce dimanche un missile de croisière dans le cadre de manœuvres navales près du détroit d’Ormuz, a rapporté l’agence de presse officielle Irna, sur fond de tensions avec les États-Unis. « Au troisième jour des (...) exercices, un sous-marin de la marine iranienne de la classe Ghadir a lancé avec succès un missile de croisière », a annoncé Irna. Les autres sous-marins iraniens, le Tareq et le nouveau Fateh (Conquérant), construit dans le pays, ont la même capacité anti-navire, a précisé Irna, qui cite un communiqué de l’armée. Une centaine de navires participent aux manœuvres en cours dans une vaste région qui s’étend du détroit d’Ormuz à l’océan Indien, selon les médias iranien.

    L’Iran a inauguré le 17 février un sous-marin capable de tirer des missiles de croisière, réaffirmant ainsi sa volonté d’autonomie en matière de défense dans un contexte de tensions avec les Etats-Unis. « Aujourd’hui, la République islamique devient complètement autosuffisante sur terre, dans les airs et sur la mer », avait déclaré le 11 février le président iranien Hassan Rohani au cours d’une cérémonie dans le port de Bandar-Abbas (sud), à laquelle ont assisté des hauts gradés de l’armée et des membres du gouvernement. Selon lui, « la pression des ennemis, la guerre (entre l’Iran et l’Irak, de 1980 à 88) et les sanctions » ont poussé l’Iran à devenir autosuffisant en matière de défense.

  • Iran : un avion de combat peut en cacher un autre...
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/iran-un-avion-de-combat-peut-en-cacher-un-autre-788102.html

    Les Iraniens ont dévoilé un nouvel avion de combat, baptisé Kowsar. Cet avion est capable de transporter différents types d’armes et sera utilisé pour de courtes opérations de soutien aérien.

    Surprise... Alors que les observateurs s’attendaient à une nouvelle présentation du Qaher-313 mercredi, les Iraniens ont dévoilé ce mardi à la veille de la fête nationale de l’industrie de défense, un nouvel avion de combat, baptisé Kowsar. Téhéran affirme que ses capacités militaires sont uniquement dissuasives et visent à parvenir à une « paix durable » dans la région, en pleine tension avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire et l’Arabie Saoudite. La télévision iranienne a montré le président Hassan Rohani assis dans le cockpit de l’avion.
    […]
    Cet avion, entièrement conçu en Iran, est capable de transporter différents types d’armes et sera utilisé pour de courtes opérations de soutien aérien, explique l’agence de presse Tasnim. Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le Kowsar dispose d’équipements technologiques « de pointe », dont des radars polyvalents. Il a été testé avec succès et une démonstration de vol a été diffusée par la télévision iranienne en présence du président Hassan Rohani. Cet appareil semble être une modernisation de l’avion de combat américain F-5, qui avait été acheté par le Shah avant la révolution islamique de 1979.

    En 2013, l’Iran avait présenté un avion de combat baptisé Qaher 313 et fabriqué par les entreprises nationales mais certains experts avaient, à l’époque, exprimé des doutes sur la viabilité de cet appareil.

  • La stratégie de « pression maximale » de Donald Trump peine à fonctionner avec Téhéran
    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/07/31/la-strategie-de-pression-maximale-de-donald-trump-peine-a-fonctionner-avec-t

    Le locataire de la Maison Blanche s’est dit prêt à rencontrer les dirigeants iraniens. Lesquels lui ont suggéré de commencer par respecter les accords signés par les Etats-Unis.

    Après les menaces, la main tendue. Huit jours après avoir infligé un tweet véhément au président iranien Hassan Rohani, Donald Trump s’est proposé de le rencontrer « sans préconditions », alors que les Etats-Unis se sont retirés, en mai, de l’accord sur le nucléaire iranien. « Je rencontre tout le monde. S’ils veulent que je les rencontre, je les rencontre. Quand ils veulent », a déclaré, lundi 30 juillet, le locataire de la Maison Blanche, en marge d’une rencontre avec le chef du conseil italien Giuseppe Conte. Ce serait « bon pour nous, bon pour eux, bon pour le monde ».

    Cette stratégie s’inscrit explicitement dans la ligne de celle menée avec la Corée du Nord – menaces verbales de M. Trump pendant l’été 2017, surenchères militaires de Kim Jong-un, puis rencontre spectaculaire des deux dirigeants à Singapour en juin 2018. « Ne menacez jamais, jamais plus les Etats-Unis ou vous en subirez des conséquences dont peu ont eu à souffrir dans l’histoire », avait écrit M. Trump sur Twitter le 23 juillet, répliquant à une menace de M. Rohani : « Ne jouez pas avec la queue du lion, ou vous allez le regretter. »

    Mais la comparaison s’arrête là : les Iraniens ne veulent pas entendre parler d’une telle rencontre. « Avec l’Amérique d’aujourd’hui et les politiques [qu’ils mènent], il est absolument impossible d’avoir un dialogue et de l’engagement. Et les Etats-Unis ont montré qu’ils n’étaient absolument pas fiables », a déclaré Bahram Qassemi, porte-parole du ministère des affaires étrangères, lundi soir.

  • La pire de toutes les guerres
    http://www.chroniquepalestine.com/la-pire-de-toutes-les-guerres
    Abdel Bari Atwan – 23 juillet 2018 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine

    L’Iran ne veut pas la guerre, mais Trump et Netanyahu ont de toutes autres idées.

    Des menaces répétées de la part des dirigeants iraniens – dont la dernière venant guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei – de fermer le détroit d’Ormuz sont plus le reflet de l’appréhension croissante du pays plutôt que d’une volonté d’en découdre. Elles sont un appel indirect à l’administration américaine pour s’asseoir autour d’une table pour discuter et rechercher des solutions.

    Il est vrai que dans son discours de dimanche, Khamenei a réaffirmé la conviction exprimée par les dirigeants iraniens qu’il n’y a rien de positif à attendre d’un dialogue avec les États-Unis parce que ceux-ci n’appliquent pas les accords signés ni ne respectent leur signature. Mais les dirigeants iraniens engageraient probablement un dialogue si c’était une option sérieuse, au moins pour gagner du temps et éloigner le spectre de la guerre aussi loin que possible.

    Le président iranien modéré, Hassan Rohani, a ces derniers jours, élevé le ton en avertissant les États-Unis des conséquences qui pourraient s’en suivre de l’imposition de sanctions supplémentaires à son pays. Il a qualifié ces sanctions à venir de « jeu avec le feu » qui pourrait brûler les doigts de l’incendiaire, déclarant que « la paix avec l’Iran est la mère de toute paix, et la guerre contre l’Iran est la mère de toutes les guerres ». (...)

    #IsraelIran

  • Israël : Netanyahu loue la « position ferme » de Trump sur l’Iran
    AFP / 23 juillet 2018 09h38
    https://www.romandie.com/news/Isra-l-Netanyahu-loue-la-position-ferme-de-Trump-sur-l-Iran/938890.rom

    Jérusalem - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a loué lundi la « position ferme » de Donald Trump contre l’Iran à la suite de déclarations d’une rare virulence du président américain contre Téhéran, a indiqué le bureau de M. Netanyahu.

    « Je veux rendre hommage à la position ferme exprimée hier par le président Trump et le secrétaire d’Etat Mike Pompeo contre l’agressivité du régime en Iran », a affirmé le Premier ministre israélien lors d’une réunion du cabinet. Israël considère l’Iran comme son ennemi numéro un.

    Dimanche, M. Trump avait averti l’Iran dans un message sur Twitter d’une rare virulence. « NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT », avait-il écrit dans un message adressé nommément au président iranien Hassan Rohani.

    Peu avant, M. Rohani avait conseillé au président américain de « ne pas jouer avec la queue du lion » et avait prévenu qu’un conflit avec l’Iran serait la « mère de toutes les guerres ».

    M. Netanyahu n’a cessé d’exiger ces derniers mois que l’Iran se retire de Syrie et ne s’y implante pas militairement.

    #IsraelIran

  • Nucléaire iranien : la mise en garde de Téhéran à Washington
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/09/nucleaire-iranien-la-mise-en-garde-de-teheran-a-washington_5282866_3210.html

    version « raccourcie » du titre : Nucléaire iranien : Rohani menace

    Le président iranien, Hassan Rohani, a prévenu lundi 9 avril que la réponse de l’Iran à un éventuel retrait américain de l’accord de Vienne serait plus ferme que ne l’imaginent les Etats-Unis. Lors d’un discours retransmis en direct à la télévision à l’occasion de la « journée nationale de la technologie nucléaire », le chef de l’Etat a prévenu :

    « L’Iran ne violera pas l’accord nucléaire mais si les Etats-Unis se retirent de cet accord, ils le regretteront certainement. Notre réponse sera plus ferme qu’ils ne l’imaginent et ils le constateront en moins d’une semaine. »

    Le JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action – « Plan d’action global conjoint »), signé en juillet 2015 par l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Union européenne, a mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée progressive des sanctions contre Téhéran. Il est censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, mais Donald Trump estime qu’il n’apporte pas de garanties suffisantes pour la sécurité internationale.

    Donald Trump a donné aux signataires européens de cet accord jusqu’au 12 mai pour « réparer les affreuses erreurs » de ce texte ratifié par l’administration de Barack Obama, faute de quoi il refusera de prolonger l’assouplissement des sanctions américaines contre la République islamique.

    L’Iran a prévenu qu’en cas de rupture de l’accord, il développerait son programme nucléaire à un degré d’avancement supérieur à ce qu’il n’était en juillet 2015. Le président iranien s’est dit prêt à tout scénario, y compris à la mise en œuvre du JCPOA sans les Etats-Unis.

  • https://grainedanar.org/2018/02/01/communique-fa-tirons-lanarchiste-soheil-arabi-des-pattes-de-la-theocrat

    [Communiqué FA] Tirons l’anarchiste Soheil Arabi des pattes de la théocrature iranienne !

    Les réformateurs du président Hassan Rohani et les ultra-conservateurs du « Guide suprême » Ali Khamenei, ont défendu la survie de ce régime corrompu par une violente répression contre les « fauteurs de troubles en guerre contre Dieu », faisant officiellement 21 morts et un millier d’arrestations, certainement beaucoup plus.

    Des groupes anarchistes étaient présents dans ces événements, notamment le « Cercle Libre de Téhéran ». Mais le journaliste anarchiste Soheil Arabi, s’il a pu envoyer un texte pour soutenir les révolté-e-s et les encourager à renverser le régime, n’y a pas participé directement puisqu’il est derrière les barreaux de la prison d’Evin depuis novembre 2013. Il a été accusé de « propagande contre l’État », « apostasie », « blasphème contre le Prophète et insulte à la sainteté », pour avoir publié des photos du soulèvement de 2009, caricaturé Khamenei, et posté des articles sur internet.

    #iran #anarchiste #grève_de_la_faim #répression #solidarité

  • Révolte en Iran : un fil d’actus fourni (que je ne saurais ni compléter ni critiquer), avec des #vidéos et articles
    https://twitter.com/contre_capital/status/946656455565955072

    La « ville sainte » de #Qom est également touchée maintenant par la contestation et les slogans anticléricaux contre l’ayatollah #Khamenei. (...)
    La révolte s’étend à toutes les villes aujourd’hui, même petites : #Gorgan, #Kerman, #Saveh, #Khorramabad, #Malayer, #Abhar, ... A #Tabriz où hier la foule a chassé un membre du clergé la police est partout. A #Shiraz le bâtiment du séminaire de théologie a été incendié.

    #révolte #manifestations #théocratie #Iran

    • Iran : la contestation s’étend à tout le pays, Jean-Pierre Perrin, Mediapart

      Après un défilé jeudi à Machhad, les manifestations, les premières depuis 2009, s’étendent à tout l’Iran. Les protestataires dénoncent la vie chère et la dictature. Pour la première fois, le nom du Chah a été scandé. Au moins deux personnes ont été tuées.

      Même à Qom, des centaines de manifestants ont crié vendredi des slogans violemment hostiles au régime. Cité sainte s’il en est, avec ses dizaines d’écoles théologiques, ses milliers de religieux et depuis laquelle l’ayatollah Khomeiny avait commencé sa fronde – devenue révolution – contre le régime du Chah, elle est de loin la moins remuante des villes iraniennes. Pourtant, d’après les images diffusées sur les réseaux sociaux, on y a scandé les mêmes slogans qu’à Rasht (nord), Kermanshah (ouest), Ispahan (centre) ou Machhad (nord-est) : « Mort au dictateur » ou « Libérez les prisonniers politiques ». Certains s’adressaient même directement au Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei : « Seyyed Ali devrait avoir honte et quitter seul le pays. »

      Depuis jeudi et à la surprise de tous les observateurs, l’Iran est en effet en proie à des manifestations, qui ont fini par atteindre Téhéran. Limitées dans chaque agglomération à quelques centaines de personnes, elles se sont néanmoins étendues à une large partie du pays – plus d’une vingtaine de villes sont concernées. « Signal d’alarme pour tout le monde », écrivait samedi le quotidien réformateur Armani. Dès vendredi matin, le président Hassan Rohani avait réuni son cabinet pour examiner la situation. Samedi, de nouveaux défilés antigouvernementaux se sont déroulés à Kermanshah ou à Shahr-e Kord (ouest). Samedi soir, deux manifestants ont été tués à Doroud, dans le sud-ouest du pays, a fait savoir le vice-gouverneur de la province du Lorestan.

      À Téhéran, des centaines de personnes avaient manifesté ce même jour dans le quartier de l’université, avant d’être dispersées par la police anti-émeute largement déployée. Dans la nuit de samedi à dimanche, Internet a été coupé sur les téléphones portables des Iraniens. Sur Twitter, le ministre des télécommunications, Mohammad-Javad Azari Jahormi, a accusé Telegram, suivi en Iran par 57 millions d’utilisateurs, d’encourager le « soulèvement armé ». De leur côté, les pasdaran (gardiens de la révolution) ont mis en garde dans un communiqué contre une « nouvelle sédition », reprenant le mot utilisé pour désigner les manifestations de 2009.

      Mais il n’y a, semble-t-il, pas eu de manipulation du régime dans les autres mouvements de protestation. À la différence des grandes manifestations de 2009, qui étaient d’emblée politiques, dénonçaient la réélection truquée de Mahmoud Ahmadinejad et exigeaient davantage de démocratie, ceux-ci portent d’abord des revendications matérielles concernant la vie de tous les jours. Mais, comme à Machhad, ils ont pris très vite une connotation anti-régime, voire anti-religieuse. « Mollahs, quittez l’Iran », a-t-on pu entendre dans cette ville phare du chiisme. « Liberté, indépendance et république d’Iran », ont scandé, de leur côté, les manifestants de Khorramabad (ouest de l’Iran). Ailleurs, on a pu entendre « Lâchez la Syrie ! Pensez à nous », en référence aux dépenses considérables engagées par Téhéran pour soutenir Bachar al-Assad. Plus étonnant encore a été la référence au Chah dont le nom n’avait jamais été scandé en public depuis le renversement de la monarchie en 1979. Double surprise puisqu’il ne s’agit pas de Mohammed-Reza Pahlavi, le dernier Chah renversé par Khomeiny cette même année, mais de Reza, son père, qui avait mis au pas les religieux à la différence de son fils, plus accommodant avec eux. « Béni sois-tu, Reza Chah », ont crié les contestataires de Qom. Un autre slogan, plus significatif, entendu dans d’autres villes : « Un pays sans Chah est un pays sans ordre [essab kitab – littéralement, sans livre de comptes]. »

      Les derniers rassemblements de grande ampleur en Iran remontaient à cette époque. Ils visaient à protester contre les fraudes ayant permis la réélection du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad. Les manifestations de ces derniers jours sont bien différentes. Elles sont d’abord en réaction contre la vie chère – même si Rohani a fait tomber l’inflation de 40 à 8 % –, la faillite de plusieurs pseudo établissements de prêts qui a lésé d’innombrables petits épargnants, la baisse des retraites, le chômage qui atteint 28,8 % (chiffre officiel) chez les jeunes et la corruption devenue phénoménale au point que même le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, s’en est indigné, il y a quelques jours, à la surprise générale.

      C’est à Machhad, la grande cité sainte au nord-est de l’Iran et la seconde ville du pays par sa population, que la première manifestation, jeudi, a commencé, aux cris de « Marg Bar Rohani » (« Mort à Rohani »). Si l’on en croit l’opposant iranien Hassan Shariat-Madari, fils du défunt grand ayatollah Sayyed Kacem Shariat-Madari, ce sont les bassidji (miliciens) qui l’avaient organisée en manipulant les protestataires. Leur but était de fragiliser le président iranien et de démontrer l’échec de sa politique de réintégration de l’Iran au sein de la communauté internationale.

      Ville religieuse s’il en est, du fait du tombeau de l’imam Reza, avec un establishment religieux très lié aux factions des « oussoulgarayan » (principalistes ou fondamentalistes), qui en ont fait un foyer d’opposition à Rohani, elle a en réalité voté massivement pour ce dernier aux présidentielles du mois de mai et pour ses partisans aux municipales. D’où le calcul des bassidji d’organiser une manifestation dans une ville où il est supposé être populaire. Un calcul qui s’est avéré totalement désastreux, selon l’opposant interrogé samedi sur la chaîne iranienne Kayhan de Londres, puisque les slogans ont bien vite été détournés par les protestataires pour viser le régime tout entier. « Mort à Rohani » est ainsi vite devenu « mort à la dictature », sans doute en référence à Ali Khamenei. En outre, la manifestation a trouvé dès le lendemain des échos dans plusieurs autres villes iraniennes. D’où la colère des partisans de Rohani, en particulier de son vice-président, Eshaq Jahangiri : « Quand un mouvement social et politique est lancé dans la rue, ceux qui l’ont déclenché ne seront plus forcément capables de le contrôler par la suite. Ceux qui sont derrière ces événements se brûleront les doigts », a-t-il déclaré à l’agence Irna.

      Une radicalité bien différente du mouvement de 2009

      Différence aussi notable avec les manifestions de 2009, ce ne sont plus cette fois les classes moyennes et les étudiants qui défilent mais, comme on peut le voir sur les vidéos, les classes populaires, la frange inférieure de la classe moyenne, les ouvriers, les petits retraités. C’est-à-dire l’ancienne base révolutionnaire du régime, les mostazafin (les déshérités), comme les appelait Khomeiny qui voyait en eux « la torche » de la révolution islamique. « Ce sont tous ceux qui n’ont plus rien à perdre », résume le spécialiste de l’Iran Clément Therme, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques, à Londres. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas réprimé aussi violemment les manifestions qu’en 2009. Il y a eu certes des centaines d’arrestations – plus d’une cinquantaine à Machhad – et des matraquages, en particulier des étudiants de Téhéran qui ont rejoint le mouvement, mais la priorité a plutôt été d’organiser d’immenses contre-manifestations dans un millier de villes et localités.

      « Les manifestations contre le régime ont des raisons à la fois immédiates et structurelles, souligne le même chercheur. Les raisons immédiates, ce sont les hausses de prix, par exemple les œufs qui ont augmenté de 40 %, les difficultés de la vie quotidienne. D’une manière générale, il y a une grande déception par rapport à l’accord sur le nucléaire qui n’a pas conduit à ce que les Iraniens espéraient, en priorité des améliorations dans leur vie. » « Les secondes raisons, ajoute-t-il, sont structurelles, comme la corruption et la mauvaise gestion en particulier des ressources et de la redistribution de la rente pétrolière, des problèmes auxquels le régime est incapable d’apporter un remède. Celui-ci apparaît comme une caste de privilégiés qui bénéficie de cette rente et ne fait rien pour organiser sa redistribution. D’où un sentiment d’injustice immense. Le solution Rohani, en fait, ne fonctionne pas : il y a une contradiction entre le néolibéralisme promu par la faction élue et le clientélisme du régime que l’on peut voir à l’œuvre notamment dans les manifestations massives pro-régime. »

      C’est donc plus par ces manifestations en sa faveur – elles ont lieu chaque année à la même période en souvenir de sa victoire sur la « sédition » de 2009 – que le pouvoir cherche à allumer des contre-feux. « Il est d’ailleurs peu pertinent, estime Clément Therme, de présenter ces deux manifestations en parallèle : d’un côté, nous avons des partisans amenés en bus par l’État et de l’autre des gens qui risquent leur vie pour demander la redistribution de la rente, la fin de l’injustice économique et celle de la corruption d’un régime en place depuis 38 ans. »

      Ce qui frappe d’emblée, c’est à quel point l’actuel mouvement de protestation, qui ne semble disposer ni d’une organisation ni d’un encadrement, a pu faire tache d’huile en si peu de temps et gagner une bonne partie de l’Iran. Ce qui surprend aussi, ce sont les slogans faisant le lien entre la situation économique à l’intérieur de l’Iran et les guerres régionales menées par le régime à l’extérieur, notamment en Syrie. Un tel rapprochement a fait grincer les dents des proches du pouvoir. « Dans une foule de plusieurs centaines de personnes, un groupe n’excédant pas 50 personnes a crié des slogans déviants et affreux tels que “Quittons la Palestine”, “Ni Gaza, ni Liban, je ne donnerai ma vie que pour l’Iran” », s’est ainsi indigné l’ayatollah Ahmad Alamolhoda, un proche du Guide suprême, en réclamant davantage de fermeté contre les manifestants de Machhad.

      Pour Clément Therme, « les Iraniens ne souhaitent plus d’une part, que la rente pétrolière soit distribuée à l’extérieur, dans les pays voisins, aux clients de la République islamique mais à l’intérieur du pays ; et d’autre part, que la priorité soit donnée au développement socioéconomique de l’Iran et non pas à l’idéal révolutionnaire même si, comme le montrent les contre-manifestations, certains y adhèrent encore ».

      Est-ce pour autant une véritable menace pour le régime ? Pas pour le moment. Mais d’ores et déjà des tabous sont tombés : appel sans précédent au retour de la dynastie des Pahlavi, attaques directes contre le Guide suprême… soit une radicalité dont le mouvement de 2009 ne témoignait guère. Pour le président Rohani, déjà engagé dans un dur bras de fer avec les « principalistes », c’est une mauvaise passe dont il devrait sortir très affaibli. En particulier si la répression s’intensifie, ce qui le mettrait en contradiction avec ses promesses de campagne en faveur de davantage de liberté. Comme on pouvait le craindre, Donald Trump et les dirigeants israéliens se sont dépêchés d’acclamer les manifestants. Comme alliés, le régime islamique ne pouvait rêver mieux.

      #classes_populaires #revendications_matérielles

    • « Le peuple mendie, les mollahs vivent comme des dieux. »
      "A bas Khamenei", « honte à toi Khamenei, dégage du pays »

      Et ça juste au moment où intervient un assouplissement du port obligatoire du voile
      https://www.algeriepatriotique.com/2017/12/30/voile-plus-obligatoire-iran

      ...la police iranienne préfère adopter une approche souple pour convaincre les gens de respecter les préceptes de la religion. Cette approche, a expliqué M. Rahimi, selon le quotidien Shargh qui rapporte l’information, consiste à abandonner le châtiment et à privilégier l’éducation. Certains médias soutiennent que les femmes ne seront plus tenues de porter le voile si tel était leur volonté.

      Une réforme sociétale (comme on s’est accoutumé à le dire) qui n’a pas empêché que les « conditions matérielles » et la « vie quotidienne » soit critiquées et fassent prendre la rue.

  • L’avenir de la Syrie : de quoi ont convenu la Russie, la Turquie et l’Iran
    https://www.crashdebug.fr/international/14229-l-avenir-de-la-syrie-de-quoi-ont-convenu-la-russie-la-turquie-et-l-

    Lors du sommet tenu mercredi dans la ville russe de Sotchi, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani ont évoqué l’avenir de la Syrie d’après la guerre. Les points clés de cette rencontre à la loupe d’un politologue.

    Vacuum de la responsabilité

    Le monde actuel s’est habitué à une réflexion de blocs et d’« axes » dans la politique internationale, dont le fameux « axe du mal », dont les composantes n’ont pas cessé de changer. Moscou a appelé, au sens figuré du terme, à construire des « axes de l’ordre » partenaires au lieu de ces « axes du bien et du mal » antagonistes. Il s’agit de coopérer au niveau régional afin de maintenir conjointement la stabilité et le développement progressif dans leurs régions. Telle serait, selon Moscou, la structure d’un monde (...)

  • En donnant un nouveau mandat dès le premier tour au président sortant Hassan Rohani contre son principal adversaire ultraconservateur, les Iraniens semblent avoir plébiscité l’ouverture. Le niveau relativement élevé de la participation témoigne d’un soutien populaire à l’accord sur le nucléaire, perçu comme une bouffée d’oxygène en dépit du maintien d’une partie des sanctions et de l’hostilité de la nouvelle administration américaine. Sur le plan intérieur, le nombre des laissés-pour-compte et l’encadrement de la population rappellent l’étroitesse des possibles, qui pour beaucoup se résume — comme lors des législatives de l’an passé — à un choix « du mauvais contre le pire »

    http://monde-diplomatique.fr/55443 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/66272 via Le Monde diplomatique

  • L’élection présidentielle en Iran aura lieu le 19 mai prochain. Elle verra s’affronter l’actuel président Hassan Rohani et cinqautres candidats sélectionnés par le Conseil des gardiens de la Constitution : Eshagh Jahangiri, Mohammad Bagher Ghalibaf, Mostafa Hashemitaba, Mostafa Mirsalim et Ebrahim Raissi. Ce dernier, opposant principal à Rohani, ancien procureur général proche du guide suprême Ali Khamenei, est issu de la tendance conservatrice. Cette fois encore, la participation sera scrutée de près par le régime, contesté dans la rue en 2009. L’accord sur le nucléaire et la politique économique du pays, qui valent de nombreuses critiques à l’actuel président, ainsi que les relations internationales, après l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche, sont au centre des débats — Rohani incarnant l’ouverture là où Raissi et Ghalibaf plaident pour le repli. En reportage au moment des élections législatives de mai 2016, Philippe Descamps et Shervin Ahmadi envisageaient la possible reconfiguration du paysage politique iranien.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/AHMADI/55443 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/64688 via Le Monde diplomatique

  • L’Iran devient autosuffisant en essence
    AFP | Publié le 30/04/2017
    http://www.lepoint.fr/economie/l-iran-devient-autosuffisant-en-essence-30-04-2017-2123821_28.php

    Le président iranien Hassan Rohani a inauguré dimanche une nouvelle raffinerie permettant au pays de devenir autosuffisant dans sa production d’essence, ont rapporté les médias iraniens.

    « L’autosuffisance dans la production d’essence est un grand honneur pour le peuple iranien », a déclaré M. Rohani.

    Cette raffinerie située à Bandar Abbas (sud), présentée comme l’une des plus grandes au monde, a été construite par « la base Khatam-ol-Anbia », le bras économique et industriel des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime.(...)

    #Iran

  • The Syrian war shakeout is changing the Mideast’s balance of power - Middle East News

    Turkey’s intervention has created a rift with Iran, Jordan-Syria ties are tightening and America’s absence could weaken the Saudis. The alliances emerging in Syria will determine the fate the region.

    Zvi Bar’el Feb 27, 2017 1
    read more: http://www.haaretz.com/middle-east-news/.premium-1.773974

    Secondary relationships born of the Syrian civil war could have a greater impact on the future of the country and the region than the war itself. While the warring parties are busy holding onto and expanding territorial gains, finding funds and arms and jockeying for position in future negotiations, the smaller players are crafting long-range strategies that will divide the region à la the 1916 Sykes-Picot Agreement.
    The secondary relationships are alliances and rivalries that developed between global powers such as Russia and the United States, and between local powers such as Iran, Turkey and Saudi Arabia. But the term is inaccurate in a sense because the Syrian war has long become a proxy war in which the payer of the bills dictates the military movements while changing proxies based on battlefield success.
    More importantly, the alliances between the sponsors and “their” militias create the balance of political forces between the powers. For example, Russia uses the Kurds in Syria as a bargaining chip against Turkey, whose cooperation with the Free Syrian Army creates a rift between Ankara and Tehran. Meanwhile, Jordan’s strikes on the Islamic State in southern Syria boost the Russian-Jordanian coalition and Jordan’s ties with the Assad regime − and everyone is looking ahead to "the day after.”
    The latest development puts Turkish-Iranian relations to the test. Speaking at the Munich Security Conference a week ago Sunday, Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu called on Iran to stop threatening the region’s stability and security. The remark wasn’t only unusually blunt but also seemed to come from an American talking-points page. Iranian Foreign Ministry spokesman Bahram Ghasemi responded the next day, warning that while Turkey was an important neighbor, “there is a certain cap to our patience.”
    Tehran and Ankara are deeply divided over the Assad regime, and particularly over whether the Syrian president should stay on after a negotiated settlement. But these disagreements didn’t affect the two countries’ bilateral trade of some $10 billion a year.
    Iran was the first country to denounce the failed coup attempt in Turkey last July, and President Hassan Rohani is on track for a fourth visit to Ankara in April. Tehran and Ankara share an interest in preventing the establishment of an independent Kurdish region in Syria that could inspire the Kurds in Iran and Turkey.
    But Ankara and Tehran are each deeply suspicious of the other’s strategic ambitions. Turkey believes that Iran seeks to turn Iraq and Syria into Shi’ite states, while Iran is sure that Turkish President Recet Tayyip Erdogan dreams of reestablishing the Ottoman Empire.
    The Iranians were apprehensive about the liberation, by Turkish forces and the Free Syrian Army, of al-Bab, a city around 30 kilometers from Aleppo, even though the defeated party was the Islamic State. The Iranians were worried because control over al-Bab, whose liberation the Free Syrian Army announced Friday, opens up the route critical to retaking Raqqa, the Islamic State’s capital in Syria. Control over al-Bab is also key for taking control of the Iraq-Syria border, which Tehran views as critical.

    #syria #russia #iran

  • L’Iran renoue avec sa monnaie impériale, le #toman
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/l-iran-renoue-avec-sa-monnaie-imperiale-le-toman-1067995.html

    C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Selon l’IRNA, l’agence de presse officielle de la République d’Iran, citée par Associated Press, le président Hassan Rohani a décidé de changer à la fois le nom et la valeur de la monnaie nationale iranienne. En vigueur jusqu’en 1932, le rial va laisser la place à la devise historique du pays, le toman, dont la valeur correspondra à 10 rials d’aujourd’hui. Au taux de change officiel, 3.200 tomans équivaudraient ainsi à 1 dollar.

    Pour l’anecdote, la légende voudrait que le nom #rial provienne de l’espagnol « real » ("royal" dans la langue de Cervantes) alors que le toman aurait pour origine un terme mongol, tümen, signifiant « 10.000 », car un toman valait, au XIXe siècle, 10.000 dinars.

    • Iran currency transition likely to go smoothly
      http://www.azernews.az/region/106593.html

      Financial jobs in Iran are unlikely to be influenced much in a negative way by the change of currency unit, Zeynab Rezaee, an accountant told Trend December 15.

      Iran is expecting a to experience change of currency unit as the cabinet recently introduced a bill to do so. A Trend survey suggests not much trouble will surround the transition.

      Iran’s currency the rial is officially rated at about 32,000 USD. The term rial, however, is used only in officials statements. People use toman, which is equal to 10 rials each.

      "One thing that everyone says is the change of currency will be officially announced after the current fiscal year is over, so preventing any major effort in the aftermath, Rezaee said.

      We used to file our records in the rial, now after the unit is changed, we will only have to state the numbers in toman.

      One of the reasons for changing the currency is to minimize the number of zeros that go onto money notes because of years of high inflation. In the past 20 years, the value of the rial has dropped five-fold. During the Khatami administration a US dollar would be exchanged for 8,000 rials. It is now exchanged for 39,000 rials.

  • La prise d’Alep inquiète le « tigre » israélien
    par Luke Baker
    http://www.boursorama.com/actualites/la-prise-d-alep-inquiete-le-tigre-israelien-a966327f034941cc5e252d6f520e

    JERUSALEM, 15 décembre (Reuters) - La reconquête d’Alep par les forces gouvernementales syriennes avec l’appui de leurs alliés russes et iraniens inquiète le gouvernement israélien, qui craint l’apparition de nouvelles menaces à ses frontières, voire une redistribution des cartes dans la région. Reçu mercredi à Astana par le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, Benjamin Netanyahu n’a laissé aucun doute sur ses soupçons à l’égard de Téhéran, que l’écrasement des insurgés de la grande ville du nord de la Syrie a considérablement renforcé, tout comme ses supplétifs locaux. Prié de dire quel message il souhaitait adresser au président iranien Hassan Rohani, le Premier ministre israélien a répondu : « Ne nous menacez pas. Nous ne sommes pas un lapin, mais un tigre. Nous menacer, c’est vous mettre vous-même en danger », selon des propos rapportés par le Jerusalem Post. Son hôte lui a alors demandé s’il pensait réellement que l’Iran avait l’intention de rayer l’Etat d’Israël de la carte et sa réponse a été sans ambiguïté : « Oui, je le pense ».(...)

    https://www.mediapart.fr/journal/international/151216/la-prise-dalep-inquiete-le-tigre-israelien?onglet=full

    • Netanyahou prévient l’Iran : « Nous ne sommes pas un lapin, nous sommes un tigre »
      15 déc. 2016
      https://francais.rt.com/international/30673-netanyahou-previent-iran-nous-ne-sommes-pas-un-lapin-nous-sommes-

      (...)La nouvelle passe d’armes entre Tel Aviv et Téhéran avait débuté quelques heures auparavant, avec un message posté sur Twitter par le guide suprême de la Révolution islamique Ali Khamenei dans lequel on pouvait lire : « Si les musulmans et les Palestiniens s’unissent et combattent, le régime sioniste n’existera plus d’ici 25 ans. »

      As I‘ve said before, if Muslims & Palestinians unite & all fight, the Zionist regime will not be in existence in 25 years.— Khamenei.ir (@khamenei_ir) 14 décembre 2016

      La possibilité que les Etats-Unis se retirent de l’accord sur le nucléaire iranien, comme Donald Trump a menacé de le faire, représente une nouvelle pierre d’achoppement entre l’Iran et Israël. Benjamin Netanyahou a fait savoir qu’il était impatient de discuter avec le milliardaire à propos du « mauvais » accord, ajoutant qu’il avait « cinq choses en tête » susceptibles de le faire annuler.

      Le 11 décembre, le ministre de la Défense iranien avait mis en garde le régime sioniste si le futur président américain poursuivait dans cette voie : « Cela signifierait la destruction du régime sioniste [...] qui impliquerait toute la région et mènerait à une guerre mondiale. »

  • Le président iranien participera au sommet du MNA au Venezuela
    http://vilistia.org/archives/12079

    Fri Sep 16, 2016 Accueil #IRAN Photo d’archives Le Président iranien, Hassan Rohani, a quitté ce vendredi Téhéran pour Caracas où il participera au 17e sommet du Mouvement des Non-alignés (MNA) qui se tiendra cette année au Venezuela. Avant son … Lire la suite →

    #MOUVEMENT_NON_ALIGNES #NON_ALIGNES

  • #EURASIE – Poutine renforce l’alliance eurasiatique avec Iran, Azerbaïdjan et Turquie
    http://vilistia.org/archives/11670

    Publié le 25 août 2016 par vilistia jeudi 25 août 2016 Rencontre tripartite entre le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, et le président de la Fédération de Russie, Vladimir … Lire la suite →

    #EURASIE_GENERALITES_*

  • Le président Rohani souhaite libéraliser l’économie iranienne en dépit de l’idéologie révolutionnaire
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090416/le-president-rohani-souhaite-liberaliser-leconomie-iranienne-en-depit-de-l

    Hassan Rohani, élu en 2013 avec un programme d’ouverture économique sur le monde, sort renforcé des élections législatives du 26 février 2016. Néanmoins, le Guide de la Révolution manifeste sa différence. Dans quelle mesure les intérêts rentiers des élites révolutionnaires peuvent-ils être affectés par le programme de #libéralisation économique du président ?

    #International #Ali_Khamenei #economie #Hassan_Rohani #Iran #libéralisme #Moyen-Orient

  • Dédollarisation : l’Iran et le Pakistan délaissent le dollar en faveur de l’euro
    http://www.brujitafr.fr/2016/03/dedollarisation-l-iran-et-le-pakistan-delaissent-le-dollar-en-faveur-de-l-

    © Alessandro BianchiSource : Reuters Le président iranien Hassan Rohani La Banque d’Etat du Pakistan a annoncé dans un communiqué qu’un plan avait été préparé en vue d’autoriser l’émission de lettres de crédit en euros plutôt qu’en dollars pour les hommes...