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  • Un juge refuse que les parents du petit Alfie le fassent soigner à Rome

    https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/un-juge-refuse-que-les-parents-du-petit-alfie-le-fassent-soigner-a-rome_200

    Le juge Anthony Hayden de la Haute cour de Manchester, dans le nord-ouest de l’Angleterre, a déclaré que le dossier d’Alfie, qui est atteint d’une maladie neurodégénérative rare, avait atteint son « chapitre final ». 

    https://www.dailywire.com/sites/default/files/styles/article_full/public/uploads/2018/04/gettyimages-950293804.jpg?itok=N0ZgX2_I

    Il a rejeté la demande des parents d’Alfie, Tom Evans et Kate James, qui ont le soutien du pape François et du gouvernement italien pour le faire soigner à l’hôpital romain Bambino Gesù, spécialisé dans le traitement des enfants. Rome a même accordé la nationalité italienne à Alfie.

    Lors d’une audience lundi soir devant la Haute Cour, le juge avait rejeté une nouvelle demande des parents et donné aux médecins le feu vert pour mettre fin aux soins apportés à Alfie. Il avait déclaré qu’Alfie, étant un citoyen britannique, était soumis aux décisions de la justice britannique.

    Mais selon son père, Alfie a continué à respirer après que son assistance respiratoire lui a été retirée. « Ils disent qu’Alfie souffre. Mais il n’est plus relié au ventilateur et il ne souffre pas », a affirmé Tom Evans mardi.

    « Étant donné qu’il est resté en vie pendant neuf heures de manière complètement inattendue, je pense qu’il aura besoin d’assistance dans les prochaines heures. Je pense qu’on devrait lui accorder cela », a-t-il déclaré.

    Le juge Hayden a rejeté les déclarations du père, a refusé le transfert de l’enfant en Italie et a statué que les parents pouvaient seulement le placer dans un autre service hospitalier, dans un hospice ou le ramener à leur domicile.

    A Rome, la directrice de l’hôpital pour enfants Bambino Gesù a annoncé qu’un avion médicalisé fourni par le ministère italien de la Défense était prêt à décoller d’Italie pour aller chercher l’enfant.

  • Scandale dans l’affaire Baby Loup
    Réexamen en cour d’appel

    http://www.islamophobie.net/articles/2013/10/16/scandale-affaire-creche-baby-loup

    « Comme vous n’êtes ni le constituant ni le législateur, on verra les suites de cette affaire devant la cour d’appel et, peut-être, le Parlement demain ».

    Voilà l’étrange intuition et l’avertissement lancée par Jeannette Boughrab à Tariq Ramadan dans les colonnes du Figaro le 29 mars 2013.

    On s’en souvient, les termes de l’arrêt rendu par la Cour de Cassation le 19 mars 2013 dans l’affaire dite Baby-loup considérait que les restrictions à la liberté religieuse devaient être justifiées et proportionnées. 

    Par cet arrêt, la haute juridiction rappelait que le principe de laïcité instauré par l’article 1er de la Constitution n’est pas applicable aux salariés des employeurs de droit privé qui ne gèrent pas un service public et qu’il ne pouvait être invoqué pour les priver de la protection que leur assurent les dispositions du code du travail. 

    Cette décision avait suscité un tollé, et avait fait dire aux tenants d’une laïcité falsifiée que cette décision constituait une « atteinte au pacte républicain ».

    Dans le même arrêt, la juridiction suprême de l’ordre judiciaire, après avoir cassé et annulé l’arrêt de la cour d’appel de Versailles dans toutes ses dispositions, avait renvoyé les parties devant la cour d’appel de Paris pour être fait droit.

    Or, selon nos informations, la Cour d’appel de Paris, qui réexaminera ce 17 octobre l’affaire crèche Baby - Loup, sera composée du premier président, deux présidents de chambre dont celui initialement saisi (pôle 6-9 ), et deux des quatre conseillers composant deux chambres réunies, sous la présidence du premier président.

    Ainsi, ce dernier n’aurait pas fait mystère de sa volonté de résister à l’arrêt de la Cour de cassation pour provoquer la réunion de l’Assemblée plénière de la Haute Cour et susciter une nouvelle décision, favorable cette fois à l’interdiction du port de signes religieux.

    Dans une juridiction, il est question de droit et d’application neutre et impartiale de la loi, de protection et de garantie des libertés individuelles fondamentales au premier rang desquelles la liberté de religion. 

    Le CCIF dénonce toute manœuvre qui ferait prévaloir les convictions personnelles des magistrats devant l’exigence de respect de la loi et d’impartialité de la justice.

    Toute attitude contraire serait un scandale judiciaire et ferait de ses auteurs de véritables dangers pour la démocratie et la république qu’il faudrait dénoncer et poursuivre car elle aurait pour effet de légaliser des pratiques discriminatoires à raison de l’appartenance religieuse aux dépens une nouvelle fois de femmes qui peinent déjà à trouver un emploi et auxquelles on conteste, tout simplement, aujourd’hui leur place dans la société.