person:haye

  • Crash du MH-17 : trois Russes et un Ukrainien sont poursuivis pour meurtre par le parquet néerlandais
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/19/vol-mh17-les-pays-bas-vont-juger-trois-russes-et-un-ukrainien-pour-meurtre_5


    Les débris de l’avion de la Malaysia Airlines en Ukraine, en juillet 2014.
    MAXIM ZMEYEV / REUTERS

    Les suspects russes, liés aux services secrets, risquent de ne pas être extradés pour le procès prévu en mars 2020.

    Ils seraient attendus le 9 mars 2020, à 10 heures précises, devant le tribunal hautement sécurisé de Schiphol : trois Russes et un Ukranien sont, selon l’équipe d’enquête internationale (JIT) conduite par les Pays-Bas, les responsables du tir de missile qui, le 17 juillet 2014, a entraîné le crash du vol MH-17 et causé la mort des 298 passagers et membres d’équipage. Le Boeing de la Malaysia Airlines devait relier Amsterdam à Kuala Lumpur.

    Lors d’une conférence de presse à Nieuwegein, les enquêteurs néerlandais, australien, malaisien, belge et ukrainien qui continueront à mener de longues et complexes investigations ont livré, mercredi 19 juin, les noms des Russes Igor Guirkine, Sergueï Doubinski et Oleg Poulatov, ainsi que de l’Ukrainien Leonid Karchenko. Tous les quatre sont poursuivis pour meurtre par le parquet néerlandais, qui ne se fait toutefois guère d’illusion : ces quatre suspects ne seront très probablement pas présents l’an prochain.

    D’autant moins que la Russie n’extrade pas ses citoyens et que les autorités ukrainiennes ignorent où séjourne leur ressortissant. Un traité prévoyant que le procès des responsables présumés se tiendrait aux Pays-Bas a été signé l’an dernier par La Haye et Kiev – qui n’extrade pas non plus, en principe.

  • En Macronie, le regard d’un ethnologue qui a réussi à pénétrer une tribu très exotique, aux mœurs inconnues.
    https://lemediapresse.fr/idees/demosthene-macron-est-desormais-percu-par-beaucoup-comme-un-pervers-ma

    Anonyme, « bien introduit dans les différents cercles de la macronie », selon ses propres mots, Démosthène est l’auteur du Code Jupiter : Philosophie de la ruse et de la démesure, qui vient de paraître aux Éditions des Équateurs. Il y dissèque la philosophie de Macron, libérale et machiavélique. Il revient avec nous sur son pamphlet.

    • Démosthène : Pour comprendre ces saillies de Macron, il faut en revenir à #Mandeville (1670-1733) que #Hayek, chef de file de l’école néo-libérale, présentait comme un « master mind » ― c’est vous dire l’importance de ce penseur mal connu du grand public, mais extrêmement apprécié dans la mouvance néo-libérale. Ces deux traits sont d’ailleurs complémentaires : c’est parce que Mandeville dit tout sans aucune circonlocution morale sur les mécanismes de l’appropriation privée qu’il faut le cacher au grand public. Mandeville est ainsi l’inventeur d’un redoutable art de gouverner fondé sur un habile dosage de la flatterie et du blâme. Cet art se présente comme une réponse à la question politique centrale : comment faire vivre les hommes ensemble sachant qu’ils sont égoïstes et que la contrainte n’est pas suffisante pour les soumettre ? Réponse de Mandeville : pour qu’ils consentent à obéir aux lois, il faut ― rançon de leur égoïsme ― les payer. Mais, comme ils sont nombreux et qu’il n’y aurait jamais assez d’argent pour tous les rémunérer, il faut les dédommager avec une monnaie… qui ne coûte rien ― sinon un peu de vent. C’est en effet en parole qu’on peut les payer, avec des flatteries célébrant l’étendue de leur entendement, leur merveilleux désintéressement personnel, leur noble souci de la chose publique et donc l’élévation de leurs âmes. Cette façon de circonvenir les hommes constitue, selon Mandeville, l’essence du Politique, le cœur de l’économie politique. Cette politique de la flatterie, menée par des politiques rusés est pour lui la seule susceptible de pouvoir faire vivre les hommes ensemble. On peut la mettre en œuvre en agissant sur deux leviers. D’une part, on désignera une classe d’individus dangereux constituée de « ceux qui aiment foutre le bordel », des « cyniques, » de « ceux qui ne sont rien et heureux de l’être », des « chômeurs multirécidivistes du refus d’embauche », des « pauvres qui coutent un pognon dingue » et autres amabilités. D’autre part, le fait de désigner à la vindicte publique cette basse classe d’irréductibles permet de poser en regard une large classe toute en dignité composée d’êtres travailleurs et obéissants à qui l’on dira qu’ils ont réussi là où les autres ont failli, ce qui permettra de les ériger en individus modèles capables de se modérer et de prendre autrui en considération. Le but, c’est non seulement de créer deux classes imaginaires opposées stabilisant le champ social, mais c’est aussi et surtout de donner libre cours à une troisième classe tirant les ficelles de l’ensemble. Cette troisième classe se caractérise de faire semblant d’obéir à la loi dans un double but : profiter du prestige des vertueux et, surtout, tenir tout le monde tranquille afin d’en tirer tous les bénéfices possibles. Nous sommes là au cœur de la politique du Capital qui intéresse aujourd’hui beaucoup le capitalisme financier d’où vient Macron.
      Or, pour mettre en œuvre cette politique, on peut être habile, semi-habile ou maladroit. Et Macron fut maladroit.

    • Éditions des Équateurs / à paraître / Le code Jupiter / Philosophie de la ruse et de la démesure
      http://editionsdesequateurs.fr/aParaitre/oo/LeCodeJupiter

      "J’ai écrit ce petit pamphlet parce que je désire expliciter ce « nouveau monde », son mystérieux projet dont les réformes en cours, nombreuses, ne laissent entrevoir que la pointe de l’iceberg. Je conçois mon rôle comme celui d’un ethnologue qui a réussi à pénétrer une tribu très exotique, aux moeurs inconnues, et à s’y fondre. À cela près que ce n’est pas des Nambikwara ou des Bonoros dont je vais parler. Mais du groupe qui a pris la direction de l’État français et que j’appellerais les Jupitériens. 

      De moi, je ne dirai rien, sinon que je suis bien introduit dans les différents cercles de la macronie. Et, comme je tiens à le rester, il ne me reste plus qu’à avancer masqué."

    • Quant à Ricœur, il ne retient que la division du sujet entre mêmeté (ce que le sujet a d’immuable dans la durée) et ipséité (ce qui renvoie à l’action instantanée dans ce qu’elle a d’unique). De sorte qu’autrui (dont Ricœur parle beaucoup) disparaît purement et simplement au profit d’une duplicité interne du soi, jouant de sa division entre mêmeté et ipséité ― ce qui fait alors apparaître Macron comme un personnage essentiellement intéressé à tisser sa propre légende.

    • D’autre part, le fait de désigner à la vindicte publique cette basse classe d’irréductibles permet de poser en regard une large classe toute en dignité composée d’êtres travailleurs et obéissants à qui l’on dira qu’ils ont réussi là où les autres ont failli, ce qui permettra de les ériger en individus modèles capables de se modérer et de prendre autrui en considération.

      Me/ se rappelle le mépris de classe du contrôleur des impôts lorsque dans son bureau il eut fini de lire ma lettre demandant annulation de ma dette :
      « Avec mon intelligence j’aurai pu faire beaucoup mieux que contrôleur des impôts, c’est pour ne pas tomber dans votre déchéance que j’ai accepté ce poste ».
      Je suis ressortie de là en comprenant que le rôle des pauvres était de faire peur et de rassurer les #honnêtes_gens sur leur soumission.
      #marché_des_pauvres

  • loi du marché et discrimination (première partie)
    http://lmsi.net/Loi-du-marche-et-discrimination

    Non seulement le marché favorise les discriminations, mais la discrimination est inhérente au fonctionnement même du marché. Tel est le constat – non pas pessimiste, mais réaliste – auquel conduit une observation lucide des choses, et qui explique les obstacles auxquels se heurte toute tentative d’éradiquer les discriminations dans la sphère marchande.

    À première vue, l’affirmation peut paraître paradoxale : marché et discrimination ne sont-ils pas antinomiques ? Le marché n’implique-t-il pas la libre concurrence, laquelle à son tour dénote et connote une situation dans laquelle les concurrents s’affrontent à armes égales ? Le marché, affirme Hayek, repose sur l’égalité formelle, puisque les règles qu’il comporte sont des règles impersonnelles, abstraites, objectives, identiques pour tous.

    On sait, bien sûr, que l’égalité formelle a peu de choses à voir avec l’égalité réelle dont elle n’est une condition ni suffisante, ni nécessaire ; on sait aussi que la liberté sur laquelle est basée l’économie de marché non seulement laisse subsister les inégalités sociales, mais les renforce – et Hayek lui-même convient que, dans la société de concurrence,

  • Antisémitisme : le leader travailliste britannique Jeremy Corbyn à nouveau dans la tourmente

    Plusieurs erreurs dans un article du Monde

    https://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2018/08/14/antisemitisme-le-leader-travailliste-britannique-jeremy-corbyn-a-nou

    Le Daily Mail a publié samedi une photo montrant M. Corbyn en 2014 tenant en ses mains une couronne de fleurs lors d’une cérémonie à Tunis. Celui qui était alors simple député était sur place pour une conférence consacrée à la Palestine, organisée par le président tunisien. A la fin, deux gerbes de fleurs ont été déposées sur des tombes palestiniennes.

    La première commémorait 47 Palestiniens tués dans une attaque aérienne israélienne sur une base de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1985. M. Corbyn affirme que c’est ce que la photo du Daily Mail montre. La seconde a été déposée sur les tombes de Salah Khalaf, le fondateur de Septembre noir, Fakhri al-Omari, son bras droit, et Hayel Abdel-Hamid, le chef de la sécurité de l’OLP. Tous les trois ont été assassinés vingt ans après l’attentat de Munich par le Mossad, les services secrets israéliens. C’est cette cérémonie à laquelle M. Corbyn dit avoir été simplement « présent ».

    Noter : que Salah Khalaf, aussi connu sous le nom d’Abou Iyad, a été assassiné par le groupe Abou Nidal. Mais le réduire à fondateur de Septembre Noir est une absurdité : il était un des principaux compagnons d’Arafat et un des principaux dirigeants de l’OLP. Il a soutenu les évolutions politiques de l’organisation après 1973. Il faut lire le livre qu’Eric Rouleau lui a consacré « Palestinien sans patrie ».Pourquoi refuserait-on de déposer des fleurs sur sa tombe ? Il faudrait alors refuser aux dirigeants étrangers d’aller sur la tombe de Yasser Arafat.

    La campagne engagée contre Corbyn ne vise pas des dérives antisémites, mais bien la solidarité avec les Palestiniens. Il est dommage que Le Monde y contribue.

    A relire sur OrientXXI
    https://orientxxi.info/magazine/antisemitisme-offensive-orchestree-contre-jeremy-corbyn-au-royaume-uni,2

  • A La Haye, la journaliste #Florence_Hartmann détenue sous haute surveillance
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270316/la-haye-la-journaliste-florence-hartmann-detenue-sous-haute-surveillance

    La Française Florence Hartmann est détenue depuis jeudi 24 mars à La Haye dans les geôles du Tribunal pénal #International pour l’ex-Yougoslavie. Cette ancienne journaliste, qui fut aussi porte-parole du Tribunal, a été arrêtée alors qu’elle venait assister au jugement de Radovan Karadzic. En France comme à Belgrade, ses soutiens réclament sa libération.

    #TPIY

  • The Guardian : La Cour de La Haye sous pression occidentale pour ne pas ouvrir d’enquête sur les crimes de guerre à Gaza | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/08/19/the-guardian-la-cour-de-la-haye-sous-pression-occidentale-pour-
    Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

    La Cour pénale internationale a constamment évité d’ouvrir une enquête sur les présumés crimes de guerre à Gaza suite aux pressions occidentales, américaines et autres, affirment d’anciens fonctionnaires de justice et des avocats.

    Ces derniers jours, l’éventualité d’une enquête de la CPI sur les actions tant des Forces de défense israéliennes que du Hamas à Gaza est devenue le champ d’une bataille politique à hauts risques et une question clé dans la négociation pour un cessez-le-feu lors des entretiens au Caire. Mais la question de savoir si la CPI pouvait, ou devait, ouvrir une enquête a aussi divisé la Cour de La Haye elle-même.

    Une enquête de la CPI pourrait avoir un impact considérable. Il ne s’agirait pas seulement d’examiner les présumés crimes de guerre commis par l’armée israélienne, le Hamas et d’autres militants islamistes au cours des récents combats à Gaza qui ont fait environ 2000 morts, dont des femmes et des enfants. Il s’agirait aussi d’aborder la question des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens, et pour lesquelles la direction israélienne serait tenue responsable.

    La charte fondatrice de la CPI, le Statut de Rome de 1998 (http://www.icc-cpi.int/nr/rdonlyres/6a7e88c1-8a44-42f2-896f-d68bb3b2d54f/0/rome_statute_french.pdf), définit comme crime de guerre « le transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante d’une partie de sa population civile, dans le territoire qu’elle occupe » (article 8.2.a.viii).

    Est également en jeu l’avenir de la CPI elle-même, une expérience de justice internationale qui occupe une position fragile, sans aucune superpuissance pour la soutenir. La Russie, la Chine et l’Inde ont refusé d’y adhérer. Les États-Unis et Israël ont signé le Statut en 2000 mais ont retiré leur signature par la suite.

    Certains avocats internationaux affirment qu’en essayant de se dérober à une enquête, la CPI ne se porte pas à la hauteur des idéaux exprimés dans le Statut de Rome, selon lesquels « les crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale ne sauraient rester impunis. » (préambule)

    John Dugard, professeur de droit international à l’université de Leiden, aux Pays-Bas, et depuis longtemps critique du bilan d’Israël en matière de droits de l’homme, a dit : « Je pense que la procureure pourrait facilement faire valoir son autorité. La loi est un choix. Il y a confrontation d’arguments juridiques, mais elle devrait se pencher sur le préambule du statut de la CPI qui stipule que l’objet de la Cour est de lutter contre l’impunité ».

  • Blog gaulliste libre : Jean-Claude Michéa poursuit la déconstruction du néolibéralisme
    http://www.gaullistelibre.com/2013/10/jean-claude-michea-poursuit-la.html

    Le néolibéralisme déconstruit la société

    Il dénonce la vision de la liberté de Hayek comme « le droit ‘naturel’ pour chacun de ‘vivre comme il l’entend’, sous la protection d’un Etat de droit uniquement soucieux d’administrer les choses », qui oublie complètement le lien social et réduit l’homme à un individu atomisé. Il rappelle que « la racine de commun, munus désignait les charges et les obligations – savoir donner, recevoir et rendre – qui relèvent de cette logique de l’honneur et du don ». Il note que la société néolibérale valorise les droits (et comment les défendre) mais oublie compétemment le don (c’est à dire savoir donner, recevoir et rendre). D’où des enfants qui se comportent comme si tout leur était dû.

    Il ironise sur une autre formule de Hayek, selon qui chacun doit être « libre de produire, de vendre ou d’acheter tout ce qui est susceptible d’être produit ou vendu » qu’il résume en « vendre n’importe quoi à n’importe qui ». Il dénonce l’obsolescence programmée et rappelle le cas du cartel Phoebus, unissant Philips, Osram et General Electric pour vendre des ampoules à durée de vie limitée alors qu’il existe dans une caserne à Livemore, en Californie, une ampoule mise en service en 1901 qui fonctionne toujours… Il dénonce également une société qui valorise « une immense accumulation de marchandises (…) la société de consommation généralisée, principalement fondée sur le crédit ». Il pointe les risques d’une croissance illimitée basée sur des ressources limitées.

    #gauche
    #société
    #Georges_Orwell
    #Hayek
    #Jean-Claude_Michéa
    #néolibéralisme
    #Tocqueville

  • Le soutien de François Hollande permettra-t-il à Abdelaziz Bouteflika de terminer son mandat quelque soit son état de santé ?

    Santé de Bouteflika : le soutien de Paris au président algérien - Tout sur l’Algérie
    http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/794-sante-de-bouteflika-le-soutien-de-paris-au-president-algerien

    Santé de Bouteflika : le soutien de Paris au président algérien
    Hayet Zitouni
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    Quarante-cinq jours après son hospitalisation, le président Bouteflika n’est toujours pas rentré en Algérie. Depuis quelques jours, des proches de sa famille, revenus en Algérie, s’affichent dans des endroits en vue à Alger.
    Leur présence visible permet d’occuper le terrain de la rumeur et de préparer le retour du Président, même si aucune date ne peut être avancée.
    S’il est censé continuer sa rééducation à l’hôpital des Invalides, à Paris, il aura, dans cette affaire, pu compter sur le parfait soutien et la totale discrétion de la France. Si Paris a communiqué, en temps et en heure, quand les décideurs algériens se trouvaient dans l’embarras de ne pas savoir quoi dire sur la situation du Président, les autorités françaises auront assurément permis une totale tranquillité au chef de l’Etat algérien. Le communiqué du ministère de la Défense français avait a minima déclaré le transfert du président « dans un autre établissement », sans préciser officiellement qu’il s’agissait de l’hôpital des Invalides, un établissement de pointe dans les questions de rééducation.
    Durant toute cette séquence, Paris aura néanmoins eu toutes les peines du monde à donner une cohérence au mensonge initial algérien, qui voulait que le Président ait été victime d’un mini-AVC sans conséquences.
    Dans cette affaire, les Français auront en tout cas été exemplaires et la relation construite entre Abdelaziz Bouteflika et François Hollande aura certainement été d’un grand secours.
    Ainsi, lorsque le président français s’est publiquement exprimé sur cette question à la télévision le 31 mai, ce fut pour attester que Bouteflika est « en convalescence dans l’établissement des Invalides, où il se voit prodiguer tous les soins nécessaires. Et il aura ensuite à rentrer, j’espère le plus vite possible, dans son pays ». Par cette déclaration, il s’agissait, là encore pour le président français, de banaliser la situation d’Abdelaziz Bouteflika. Mais elle constituait un message aux décideurs algériens, qui pourraient être tentés par l’application de l’article 88 : ne faites rien, le Président va rentrer et terminera son mandat en 2014 ; sa succession sera alors ouverte.
    En ce sens, les paroles du chef de l’Etat français auront, dans une certaine mesure, permis de sauver la fin de l’exercice du pouvoir par Abdelaziz Bouteflika. Son entourage a été totalement soulagé par les paroles de François Hollande, qui ont été de nature à faire retomber, pour partie, la pression et les questions autour du devenir du président algérien. La relation de confiance nouée entre les deux chefs d’Etat avait pu se raffermir un peu plus lors de la visite - pourtant à moitié réussie - du président français en Algérie. Et en ce sens, durant tout son séjour parisien, Abdelaziz Bouteflika a pu éprouver la confiance, la discrétion et le tact de la France dans cette affaire.

  • Qui paye ?

    Dubai’s media industry grows, but headline challenges remain - Alarabiya.net English | Front Page
    http://english.alarabiya.net/en/2013/03/27/Dubai-s-media-industry-grows-but-headline-challenges-remain.html

    Mr Hayek argued that, while there are more than 650 TV stations in the region, the top 50 attract between 90 and 95 per cent of the revenues.
    “You have more than 600 channels that are struggling for 5 percent of market share. So these are probably 600 channels that no one watches and no one advertises on. This is a region that can barely sustain more than 50 channels,” said Mr Hayek.