person:hollande

  • Éditorial des bulletins d’entreprise (LO) du 27 mai 2019 :
    Après les européennes, il faut que le camp des travailleurs se renforce
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/05/28/apres-les-europeennes-il-faut-que-le-camp-des-travailleurs-s

    Le Pen-Bardella et Macron-Loiseau se disent satisfaits des résultats du scrutin européen. Le #RN termine la course en tête, et La République en marche estime avoir limité les dégâts. Tout avait été fait pour que les électeurs pensent qu’ils n’avaient le choix qu’entre le représentant des banquiers et la millionnaire d’#extrême_droite, entre la peste et le choléra. La liste #Les_Républicains enregistre un score faible. Une grande partie des électeurs de droite votent maintenant pour cet ancien ministre de Hollande qu’est #Macron : il mène une politique antiouvrière qui les comble.

    Dans une certaine mesure, le résultat des écologistes témoigne d’une inquiétude légitime sur l’avenir de la planète. Mais, sans une remise en cause du fonctionnement de l’économie, la protection de l’environnement ne peut que buter sur les intérêts des grands groupes capitalistes. Des #Verts à Hulot, les ministres écologistes ont servi d’alibi à bien des gouvernements, plus soucieux des profits de Total et autres pollueurs que de l’environnement.

    Quant aux salariés, aux chômeurs, aux retraités des classes populaires, ils sont largement restés à l’écart du scrutin. Aux abstentionnistes, nombreux dans les communes ouvrières, il faut ajouter les travailleurs immigrés qui, bien que vivant en France et y payant des impôts, sont privés du droit de vote.

    C’est tout le système politique qui est en cause : quel que soit le parti vainqueur dans les urnes, ce sont toujours les capitalistes qui dirigent. Et c’est encore plus criant pour ce Parlement européen, dont on ne sait pas vraiment à quoi il sert.

    Lorsque l’alternance entre la droite et la gauche gouvernementale fonctionnait, cette dernière était encore, par son histoire, liée au mouvement ouvrier, ce qui attirait la sympathie des classes populaires. Mais elle a défendu les institutions, en expliquant aux travailleurs qu’ils pouvaient changer leur sort par le vote. Aujourd’hui, après des années au pouvoir, elle s’est discréditée. En France, le RN de Le Pen s’est renforcé. En Italie, en Hongrie ou en Belgique, d’autres courants politiques xénophobes, partisans de régimes autoritaires, ont également progressé, comme en témoignent les résultats du scrutin.

    Face à cela, certains ont l’ambition de #reconstruire_la_gauche, de revenir au gouvernement pour gérer les affaires des capitalistes, comme l’ont fait Hollande et d’autres.

    Ce n’est pas ainsi qu’on peut s’opposer à l’extrême droite et à sa politique réactionnaire. Ce qu’il faut reconstruire, ce n’est pas la gauche de gouvernement, c’est un parti ouvrier, défendant réellement les intérêts du monde du travail.

    Les capitalistes mènent une guerre sociale. La politique de Macron depuis deux ans, dans la continuité de Sarkozy et de Hollande, en est l’expression. Et d’autres attaques sont à venir, contre les retraites ou contre les chômeurs. Aussi, #le_camp_des_travailleurs n’est pas une formule. Avant d’être un choix politique conscient, c’est une réalité sociale. Et, pour défendre ses intérêts, ce camp doit mener la lutte de classe.

    Pour modestes que soient les résultats de #Lutte_Ouvrière, soit 176 433 voix, ils confirment la présence d’un courant politique qui maintient la tradition révolutionnaire du #mouvement_ouvrier, l’#internationalisme face à la montée du #nationalisme et de la xénophobie. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe, est essentiel en cette période d’offensive de la classe capitaliste. Il est indispensable de construire un parti représentant vraiment les intérêts des travailleurs, et qui ne soit pas prêt à les brader pour quelques strapontins ministériels.

    La société est aujourd’hui ravagée par la crise économique et la misère. Elle est sous la menace de guerres et de catastrophes écologiques. L’avidité de la bourgeoisie, la classe qui dirige le monde, la rend incapable de répondre aux problèmes qui se posent à l’humanité. Le fonctionnement du capitalisme exige qu’il renforce et perpétue l’exploitation et l’oppression du prolétariat. Tôt ou tard, cette oppression provoquera des révoltes. C’est à travers celles-ci que la classe ouvrière pourra mettre fin à la domination du grand capital.

    Le monde du travail en aurait la force. Mais il lui manque la conscience de ses formidables capacités. Cette conscience, un parti ayant pour objectif de mener la révolution sociale, un parti communiste révolutionnaire, doit l’incarner. L’avenir du monde du travail et, au-delà, de toute l’humanité en dépend.

  • Qu’a-t-il donc compris? - Le Courrier
    https://lecourrier.ch/2019/04/25/qua-t-il-donc-compris

    Annonce d’une baisse de l’impôt sur le revenu – mais pas le retour de l’impôt sur la fortune (ISF) – tout en promettant de renforcer les services publics, ce qui nécessitera une réduction de la dépense publique… Vous avez dit antinomique ? Aux Français qui souffrent des emplois précaires aboutissant à de maigres retraites, il répond allongement du travail. Emmanuel Macron a eu beau marteler qu’il fallait « réhumaniser [son] projet de transformation de la société », l’intention est de poursuivre au pas de charge des réformes ultralibérales qui ont mis le pays à feu et à sang.

    Littéralement. Car sa méthode pour calmer les foules réside dans la répression par les forces de l’ordre. Gardes à vue à la pelle, fichage des manifestants depuis les hôpitaux de Paris, violences policières y compris envers des personnes pacifiques. On répondra qu’il y avait des casseurs, des insultes racistes et antisémites dans les cortèges… La France en est arrivée à l’arbitraire, la punition collective, sans droit à un jugement équitable.

    • J’ai eu la malchance de pouvoir écouter la radio d’état entre 17h et 18h hier, sur la route. Des tas de gens importants commentaient la prochaine intervention du Président.

      A aucun moment il n’a été supposé sérieusement que ce régime n’en avait rien à carrer de répondre sérieusement à l’instant présent.

      En fait, personne n’a supposé sérieusement qu’en fait, le Président avait l’intention de faire un bras d’honneur, de mépriser sans l’ombre d’une hésitation, l’ensemble de cet exercice, qui est de parler à ceux qu’il gouverne. Pour la simple raison qu’il doit le pouvoir à d’autres que ceux-ci, et que ceux qui sont gouvernés sont là pour obéir... et pas pour qu’on leur rendre des comptes.

      La semaine dernière, j’ai eu la malchance d’écouter l’allocution du Président qui a eu lieu juste après l’incendie. J’ai été affligé par la vacuité des mots prononcés, par l’absence de recherche. Non pas que l’instant en réclamait de particuliers. Mais s’il pouvait seulement s’exprimer pour dire quelque chose. Mais non. C’est comme la première citation de cet article du Courrier. Tu te demandes comment il est possible que nous ayons désormais des gens à ce point incapables de s’exprimer d’une façon qui impose un minimum de respect.

      «Je crois que j’ai compris beaucoup de choses»

      Je crois que ce Monsieur se moque de nous.

      Hier soir, les journalistes de la radio d’état nous gratifiaient de quelques enregistrements de De Gaulle ou Pompidou... même pas les meilleurs. Mais malgré tout. Et quoiqu’on pense de ces deux là. Au moins, quand ils s’exprimaient, les mots venaient naturellement... et pas sous forme de jets discontinus, comme Hollande ou Sarkozy avant lui.

      Ils se foutent de nous. Et lui particulièrement visiblement.

    • Je découvre la seconde citation :

      « Je crois aux symboles et à l’esprit du temps »

      C’est clair. Il se fout de nous.

      Les symbôles dont il nous parle, même pas au second degré, ce sont bien ceux-là :
      – 48h de GAV pour Glanz et tous les autres dont on ne parle pas ;
      – LBD dans la tête, et lacrimos y compris pour les enfants ;
      – Mise au pas de toutes les voix dissonantes (Yémen, NDDP, ...)

    • Il a compris qu’il pouvait dire n’importe quoi, mentir comme un vendeur de voiture d’occasion, car il a compris qu’il n’y aura aucune conséquences pour lui et ses ami·es de LaREM, et que même peut-être ils arriveraient en tête aux prochaines européennes à défaut d’alternatives crédible.

    • Tout est dans ce mot « crédible » et ce que nous croyons lui donner comme sens. Nous sommes à un tel point de sidération que nous ne sommes plus capables de reconnaître ce qui est crédible et ce qui ne l’est définitivement pas. Quand on juge crédible des gens qui mentent et qui estropient, c’est qu’on est arrivé à un point franchement inquiétant.

      Notre génération (on peut ajouter celle d’avant et celle d’après, tiens, je suis généreux) est à un point d’apolitisme crétin, que... ça en est sidérant, tiens.

      Quand les seuls qui ont un discours et un projet politique - au semble noble du terme - sont désignés comme les seuls dangers... dans l’esprit de la majorité des citoyens... c’est qu’il y a un vrai problème de culture politique. Voire d’intelligence tout court.

      Je vous l’ai déjà dit que je ne peux plus causer politique avec les gens que je côtoie sans être affligé par ce que j’entends ?

      « oh je sais pas pour qui voter ils sont tous nuls »
      "oh non pas lui, il est trop agressif"
      « oh non pas elle, elle est pas crédible »
      "oh non pas lui, il a pas de doudou comme le mien"

    • J’ai commencé par le regarder à la tv, sa gueule ne me revenant décidément pas, je me suis allongé en l’écoutant à la radio. 10 mn plus tard je me suis assoupi (il aurait récité l’annuaire que c’était pareil) une heure après, il causait toujours. C’est quand même dingue, ces gens qui n’ont rien à dire et qui cause tout le temps. Et tous les médias de retranscrire la parole présidentielle et de nous traduire la parole du premier de cordée, des fois qu’on n’aurait pas compris qu’il nous prend pour des cons.

    • Whoua, je découvre via @rezo et @monolecte que comme d’habitude, je suis loin d’être le premier à avoir dit la même chose, mais en moins bien :
      https://seenthis.net/messages/776978

      Nous sommes à peine capables de penser. Usés par des décennies de bourrages de crâne en tous genres. S’il ne doit rester que quelques mots de Slavoj Zizek, c’est ce constat : Nous arrivons plus facilement à imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. On peut prolonger : Nous croyons plus au capitalisme qu’au monde. Nous croyons plus aux capitaux, aux cathédrales et aux machines, qu’aux êtres vivants, à nous et à nos enfants. Nous ne savons plus ce qui est important, ou alors si mal, si difficilement, si laborieusement. Wir sind die Roboter.

  • • Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
    http://fabrice-nicolino.com/?p=4785

    Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
    13 avril 2019Climat
    Allez, je vous raconte tout. Mais attention, je compte sur vous pour faire circuler les informations importantes que contient ce papier. Je veux vous parler de madame Laurence Tubiana, que j’ai sévèrement étrillée ici (le ridicule…) le 3 mars 2008. Comme le temps passe, hein ?

    Vous lirez peut-être ce lointain écho, qui vaut la peine selon moi. Si je reprends la plume, c’est que madame Tubiana, politicienne invétérée, est en train de réussir un rétablissement surprenant pour moi dans le mouvement Climat en cours, qui contient diverses promesses, dont celle d’une intervention enfin réelle de la jeunesse.

    Madame Tubiana a un long passé que personnellement, je juge détestable. Elle a travaillé pour l’Inra, institut au service de l’agriculture industrielle et pesticidaire. Elle a travaillé pour la Banque mondiale, l’un des moteurs essentiels de la destruction du monde. Elle a travaillé pour les services de Bruxelles, centrée sur les mêmes objectifs.

    Comme elle est de gauche – on ne rit pas -, elle a fait partie du cabinet de Lionel Jospin quand celui-ci était Premier ministre entre 1997 et 2002. Je rappelle aux oublieux que cette époque était cruciale. La France eût pu mener une politique cohérente de lutte contre le dérèglement climatique. Mais Jospin, en bon progressiste, était en vérité un climatosceptique, et en nommant ministre son compère Claude Allègre, ami de quarante ans, il savait bien ce qui se se passerait. Rien. Laurence Tubiana, dont le rôle était d’éclairer ce gouvernement négationniste de la crise climatique, n’aura pas moufté une seule fois.

    En 2001, elle a créé l’Institut du développement durable et des relations internationales (Idri) au conseil d’administration duquel se trouvaient le cimentier Lafarge, Véolia Environnement, et même Coca-Cola, Arcelor-Mittal, EDF, Rhodia, Dupont de Nemours, Solvay, Renault, Sanofi-Aventis, etc, etc.

    Elle a soutenu Hollande en 2012 – peut-on imaginer plus indifférent à la crise climatique ? – et en échange sans doute, a obtenu la présidence du conseil d’administration de l’Agence française du développement (AFD) en 2013. L’AFD ! Je n’ai pas le temps de détailler, mais cette structure, qui a été au centre de l’histoire de la Françafrique, mène des actions de « développement » dans le monde, mot qui est un synonyme de destruction des écosystèmes.

    Elle a été la personnalité socialo centrale de la funeste Cop21 qui, en décembre 2015, a fait croire au monde qu’on s’attaquait au dérèglement climatique quand on s’y congratulait entre nantis venus en avion du monde entier.

    Et comme il n’y a pas de petit profit politicien, madame Tubiana siège aujourd’hui, sur décision de monsieur Macron, dans le haut conseil Climat, machin aussi inutile et néfaste que tous les autres.

    Bref, amis et lecteurs, madame Tubiana n’est pas une alliée, mais une adversaire décidée, qui vit fort bien dans ce monde – c’est d’ailleurs son droit – et n’entend pas y changer quoi que ce soit. Mais voilà que j’apprends que certains tentent de lui faire une belle place dans le mouvement Climat lancé notamment par la jeunesse d’une partie du monde, et arrivé là, je le dis et le clame : halte-là ! Laurence Tubiana appartient à l’univers politique qui a empêché toute mesure efficace pour lutter contre le drame climatique dans lequel nous sommes plongés. Quiconque veut avancer vraiment doit savoir sur qui s’appuyer et qui repousser. Madame Tubiana ne doit pas monter à bord.

    #greenwasching #vieuxmonde #climat #ordure

  • Fabrique du consentement : selon un sondage, un Français sur deux favorable à un gouvernement militaire… (OD)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15843-fabrique-du-consentement-selon-un-sondage-un-francais-sur-deux-favo

    … En cas d’attaques terroristes, bien sûr !

    Après l’épisode de la célébration médiatique du général Pierre de Villiers, nos manipulateurs de l’ombre ont encore recours à un “sondage”, cet instrument pervers de la démocratie d’opinion, pour préparer les esprits à la prochaine carte qu’ils pourraient abattre : un “attentat terroriste” conduisant à une énergique reprise en mains par l’armée et à la suppression (“temporaire”) des libertés publiques. L’état d’urgence de Hollande et de Valls n’aurait alors été qu’un avant-goût de ce qui nous attend : une solution radicale pour mater ces « factieux », ces « casseurs », et même ces « terroristes » de Gilets jaunes qui refusent de rentrer dans le rang… OD

    « Face au risque terroriste, 55 % de nos compatriotes sont favorables à de nouvelles mesures d’exception « pour mieux assurer (...)

  • Syrie : Florence Parly demande des sanctions contre un colonel
    Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 27/02/2019 à 22:59
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/27/97001-20190227FILWWW00328-syrie-florence-parly-demande-des-sanctions-contre

    La ministre des Armées Florence Parly a demandé des sanctions contre un colonel qui critique les opérations de la coalition internationale antidjihadiste en Syrie, dénonçant une « certaine fausseté » de sa part.

    Le colonel François-Régis Legrier, qui a commandé les artilleurs français engagés contre le groupe Etat islamique (EI) d’octobre à février, a dénoncé dans un article une victoire « poussive à un coût exorbitant et au prix de nombreuses destructions » lors de la bataille d’Hajine fin 2018. « S’il n’était pas d’accord avec l’action de la France, il devait demander à être déchargé de son commandement », a estimé la ministre lors d’une audition le 20 février devant la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, dont le contenu a été rendu public mercredi. « Je vois donc dans son attitude une certaine fausseté et un manque de courage », a-t-elle poursuivi en rappelant qu’elle avait rendu visite à son détachement d’artillerie (Task Force Wagram) le 9 février en Irak et qu’il ne lui avait alors fait « aucune observation ». « Sa hiérarchie prendra donc les mesures qui s’imposent et rappellera les règles de base qui s’appliquent à tous », a ajouté Florence Parly.

    #colonel_Legrier #stratégie_militaire

    • Syrie : la coalition internationale a-t-elle fait fausse route ?
      28/02/2019
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour

      /syrie-la-coalition-internationale-a-t-elle-fait-fausse-route

      La stratégie militaire menée par la coalition internationale en Syrie peut-elle être critiquée ? Un colonel de l’armée française, qui a mené des opérations auprès des forces françaises, dans la région, a récemment fait part de son analyse critique dans une revue spécialisée.

      L’officier risque aujourd’hui des sanctions. Face aux djihadistes de l’Etat Islamique, la coalition a-t-elle adopté la meilleure stratégie dans ses opérations militaires ? Pouvait-elle faire autrement ?

      Intervenant : Michel Goya, stratégiste, historien, ancien colonel, auteur notamment de « Les vainqueurs : comment la France a gagné la Grande Guerre », ed. Tallandier.

      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16362-28.02.2019-ITEMA_21995423-0.mp3

    • Georges Malbrunot
      ‏ @Malbrunot
      https://twitter.com/Malbrunot/status/1101030728790347777

      F. Parly demande des sanctions contre le cel Legrier : rappel d’1"moment de folie à l’Elysée après les attentats du
      Bataclan. On a tapé des hangars vides près de Falloudja et un pseudo camp d’entraînement djihadiste ». Déroulé des confidences d’un militaire alors aux avant-postes.

      1- Après les attentats « l’Elysée nous appelle : il faut taper, il faut taper sur les ponts, taper sur les convois. Ils étaient très en colère. J’ai répondu : pour taper il me faut des cibles. Des cibles fiables, je ne veux pas taper pour le plaisir et faire des victimes civiles"

      2- "On n’a pas d’objectifs, répond le haut-gradé. Il faut frapper, ne vous foutez pas de ma gueule, répond l’Elysée. Le CEMA appelle. Mais on n’a pas d’objectifs, lui dis-je. Il faut frapper, il faut frapper".

      3- "Je téléphone à Tampa à Loyd Austin au Centcom américain. Il me dit condoléances etc… Je lui dis : donne-moi des dossiers d’objectifs ! Il me répond : mais je n’en ai pas. Tu ne peux pas me dire çà, lui dis-je. Donne m’en. Il m’en a donné deux".

      4-" On a tiré contre deux cibles. L’une : des hangars vides pas loin de Falloudja. Là tu peux tirer m’avait dit Austin, on a déjà tiré, il n’y a rien en-dessous. Cela ne fera pas de dégâts collatéraux".

      5- "La deuxième cible, j’ai tiré contre ce qu’on a appelé dans le communiqué un camp d’entraînement djihadiste, c’était un parcours du combattant vide au milieu de nulle part ! On a balancé pour cinq millions d’euros de bombes sur un pseudo camp d’entraînement. De la com".

      6 - "Quand mon entourage m’a interrogé sur le dossier d’objectifs, ils m’ont dit mais c’est un terrain de foot. J’ai dit non c’est un parcours du combattant vide. Mais officiellement ce sera un camp d’entraînement".

      7- "A l’Elysée, la nervosité du général Puga qui nous appelait traduisait l’état d’esprit du président Hollande. Avec Jean-Claude Mallet, ils nous mettaient la pression. J’ai dit non, je ne pratique pas la politique de la vengeance, et je ne veux pas faire des victimes civiles"

      Fin des confidences de ce haut-gradé : "Ou j’ai des cibles ennemies clairement identifiées, ou je ne fais rien. Il y a un décalage croissant entre ce qu’on dit faire et ce qu’on fait".

  • Pourquoi Macron est-il tellement haï | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/guillaume-quintin/blog/300119/pourquoi-macron-est-il-tellement-hai

    La réalité c’est que Macron est haï pour ce qu’il fait, pour sa politique ! Car c’est bien parce qu’il fait à ce pays un mal qu’il faudra des années à panser que les gens le détestent, c’est bien parce que sa politique aggrave les conditions d’existence de millions d’entre eux, déjà mises à mal par la politique de Hollande, que ceux qui sont sur les ronds points lui en veulent, c’est bien parce que dans le même temps il fait aux plus riches de ce pays des cadeaux immenses, injustifiés et injustifiables que les Gens le détestent. C’est bien parce qu’ils voient qu’il va déchiqueter le système de retraites, la Sécu, l’assurance chômage, finir de vendre le patrimoine industriel de la France, filer tous les services publics au secteur privé, jusqu’à l’éducation de leurs mômes, c’est bien pour tout cela qu’ils le détestent. Et ils le détestent encore et d’autant plus parce que tout cela est fait consciemment, méthodiquement, et systématiquement.

  • 2019 : des similitudes entre France et Québec
    http://www.dedefensa.org/article/2019-des-similitudes-entre-france-et-quebec

    2019 : des similitudes entre France et Québec

    La révolte des Gilets Jaunes, déclenchée vers la fin du mois de novembre 2018, signe probablement la fin d’une Ve République française qui a fini par ressembler à un tombeau. En effet, le petit peuple de France a été laissé pour compte par une caste de technocrates qui ont été mis en place par les oligarques du monde de la finance. Emmanuel Macron en est l’exemple le plus abouti.

    Parachuté par la Banque Rothschild et ses ayants droit à la tête de l’État français, ce jeune technocrate estime que les classes populaires ne sont que des faignants et des arriérés qui méritent de se faire « botter le cul ». Et, il ne s’en prive pas.

    Une révolte spontanée

    Ceux que l’ancien président Hollande qualifiait de « sans-dents » tentent d’assiéger (...)

  • [Appli] Flowmap.blue | Ilya Boyandin

    La dernière-née des applications de Ilya Boyandin, bien connu pour ses développements autour de la représentation des flux OD, ainsi que pour la mise à disposition d’outils permettant de réaliser soi-même ses cartes.

    « Les données qui se trouvent derrière cette carte se trouvent dans cette feuille de calcul. Vous pouvez aussi publier les vôtres », ici :
    https://flowmap.blue

    L’exemple présenté porte sur la Location de vélos à Londres en 2017 Il décrit environ 1,5 million de voyages correspondant à 34 % des trajets effectués en 2017, soit les 10 000 paires origine-destination les plus importantes.

    Source des données originales : Autorité du Grand Londres. Des exemples sont proposés avec d’autres données.

    ht by @ilyabo

    #application #flowmap #cartedeflux #Londres #VLS #OD

  • Qui a tué cet homme ? Sarkozy, Hollande et Macron - FRUSTRATION
    https://www.frustrationlarevue.fr/qui-a-tue-cet-homme-sarkozy-hollande-et-macron

    On nous en a informé dans les rubriques “faits divers”, c’est pourtant d’un meurtre qu’il s’agit : un ouvrier de 68 ans, auto-entrepreneur, est tombé d’un toit et mort de ses suites de ces blessures à Versailles. Ce lieu emblématique du mal que les puissants font au travail – le fameux palais de Louis XIV a provoqué la mort de milliers d’ouvriers durant sa construction – n’est pas le seul indice qui nous doit pousser à voir des responsabilités hauts placés derrière cette mort injuste. Qui a tué cet homme ? Plusieurs décideurs politiques peuvent être directement reliés à cet accident mortel :

    Nicolas Sarkozy, président de la République, et son ministre du travail Eric Woerth sont les artisans de la dernière grande réforme des retraites, qui repousse de deux ans l’âge de départ, avec ce message, si cher aux gens de droite “le travail c’est la santé”. C’est à cause de cette augmentation de la durée de cotisation que des gens sont contraints de travailler plus longtemps s’ils ont mal ou peu cotisé au cours de leur vie, et se retrouver, à 68 ans, sur un toit. Et c’est aussi cette réforme qui explique en partie la baisse de l’espérance de vie que nous avons connu en 2016 : en travaillant plus longtemps, notre santé se dégrade plus vite.

    On peut ajouter à la responsabilité de Sarkozy et ses sbires la création du statut d’auto-entrepreneur : il a permis à nombre d’entreprises, notamment dans le BTP, de sous-traiter à leurs propres salariés des responsabilités qui leur incombaient jusqu’alors, de tout ce qui est lié au rôle d’un employeur, dont l’obligation de veiller à la santé et la sécurité des salariés…

    François Hollande, président de la République, et sa ministre du travail Myriam El Khomri ont aussi pris leur lot de décisions qui ont conduit à ce que la mortalité au travail soit celle-ci : dans la loi de réforme du code du travail de 2016, ils ont totalement diminué le rôle de la médecine du travail. Moins de visites médicales, moins de contrôles, moins de professionnels qualifiés : la médecine du travail, conquête sociale essentielle, a été vidée de sa substance. De quand date le dernier contrôle médicale de cet ouvrier de 68 ans ? Certainement pas récent, vu les changements pris en 2016.

    Emmanuel Macron, président de la République, et sa ministre du travail Muriel Pénicaud ont parachevé la démolition des gardes-fous et des protections qui auraient été susceptibles d’empêcher qu’un ouvrier de 68 ans se retrouve seul sur un toit, et y trouve la mort. Dans leur réforme prise par ordonnances en septembre 2017, ils ont supprimé le compte pénibilité, qui permettait de prendre en compte la dureté et la dangerosité d’un travail pour partir en retraite anticipée : cet ouvrier y était certainement éligible, mais ce dispositif, mis en place sous Hollande pour compenser les effets les plus dramatiques de la réforme de Sarkozy, a été tué dans l’oeuf sur demande du MEDEF. N’était-ce pas Macron qui avait dit devant les patrons français « Je n’aime pas le mot de pénibilité, car il induit que le travail est une douleur » ?

    Et ils ne se sont pas arrêtés là : en refusant toute remise en cause du statut d’auto-entrepreneur, malgré ses dérives patentes (les coursiers à vélo, qui n’ont aucune protection maladie, en sont l’un des exemples les plus parlant), en supprimant les Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), Macron et Pénicaud ont réalisé le rêve du patronat : faire en sorte que la santé au travail devienne la seule responsabilité du travailleur, “auto-entrepreneur” ou salarié sans droit, et qu’un accident du travail devienne un fait divers tragique et non un fait de société qui mérite débat et sanctions.

    A lire les comptes-rendus laconiques et froid sur la mort injuste de cet ouvrier à Versailles, on se dirait presque qu’ils ont réussi. Mais ils n’en sont pas moins coupables, et si leurs décisions sont discutées dans le cadre doré et tout plein de velours de l’Assemblée et des cabinets ministériels, leurs résultats sont bien là, sur le bitume glacé de Versailles, dans le sang déjà froid d’un homme qui travaillait pour manger, vivait dans le monde qu’ils ont fait pour lui, est mort à cause de ce qu’ils ont décidé.

  • Benalla et Macron : le froid de la vengeance. – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/14/benalla-et-macron-le-froid-de-la-vengeance

    Benalla et Macron : le froid de la vengeance.
    septembre 14, 2018 par salim sellami, publié dans uncategorized
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    Comment un homme noir de la République, habitué des coups les plus tordus, a abattu un concurrent et ébranlé Macron.

    L’affaire Benalla commence par un beau jour de mai. Nous sommes dans le bâtiment d’accès au ministère de l’Intérieur place Beauvau à Paris, face à l’Elysée. Cet Alexandre qui papillonne sa sécurité autour du président de la République a ici rendez-vous avec un haut fonctionnaire de l’équipe de Gérard Collomb. En dépit de ses qualités, celles qu’on lui prête et celles dont il s’est affublé, face aux policiers qui contrôlent l’accès de l’Intérieur, Benalla doit présenter ses papiers d’identité. Il attend le feu vert qui va lui ouvrir la porte de celui qui l’attend… Quand un mastodonte déboule dans son dos. Content de lui, provocateur et fier d’un pouvoir occulte et d’un effet de terreur qu’il entretient depuis trente ans, le tonitruant arrivant met la pression sur un Benalla qui fait le pied de grue. Alors que lui, le malabar, entre ici presque sans montrer ses papiers, tels ces chevaliers qui pénétraient à cheval dans les églises. L’Alexandre de Macron, homme d’ordre on le sait, s’étonne auprès des fonctionnaires de police que ce personnage sanguin entre dans le temple de la sécurité comme dans une minoterie. Après un échange de quelques phrases acides, les deux visiteurs se rendent à leur rendez-vous respectifs.

    Mais le mastodonte ne va pas en rester là. N’est-il pas un expert des coups tordus et intimidations, souvent conseiller autoproclamé de certains policiers et même de quelques juges, manipulateur d’affaires d’état ? C’est un homme protée et il veut désormais la peau de l’impertinent Benalla.

    Si le « manque de respect » du jeune franco-marocain est une raison de sa colère, le fond de la querelle est ailleurs. En cet Alexandre, le mastodonte découvre le jeune promoteur d’une police qui ne serait plus exercée par des fonctionnaires, mais tout autant par des privés. D’ailleurs lui, Benalla illustre bien cette libéralisation des missions régaliennes. Concurrence ! Depuis des années lui aussi, le malabar, met tout en jeu pour que s’ouvre au grand capital le « marché » de la sécurité. Couper les jarrets de Benalla c’est flinguer un concurrent.

    Enfin, pour la première fois depuis les deux derniers quinquennats, ceux de Sarkozy et Hollande, notre malabar roi des réseaux, est furieux de ne pas avoir l’oreille de Macron. Puisque que, et ça tombe à pic, elle est occupée par Benalla et ses amis. Dézinguer l’Alexandre c’est aussi une façon de se venger de cette porte qu’on lui claque au nez à l’Elysée.

    Pour ce marionnettiste, ce tireur de ficelles, obtenir une vidéo qui montre Benalla en train de tabasser des honnêtes gens est un jeu facile : le malabar est partout chez lui. Hasard ? …Le petit film compromettant va vite se retrouver dans la sacoche d’Ariane Chemin, journaliste au Monde. Le missile du mastodonte, feu d’artifice d’été, n’a plus qu’à décoller.

                                                                                                                Jacques-Marie BOURGET                                                                                                                                                                                                  URL de cet article 33792
    https://www.legrandsoir.info/benalla-et-macron-le-froid-de-la-vengeance.html

  • #PayeTaPlainte : 500 femmes racontent leur accueil en gendarmerie ou commissariat - Le Groupe F
    https://legroupef.fr/payetaplainte-500-femmes-racontent-leur-accueil-en-gendarmerie-ou-commissa

    Refus de prendre une plainte et culpabilisation de la victime. Dans neuf cas sur dix, les témoignages de faits plus ou moins récents (70% datent de moins de cinq ans) font état d’une mauvaise prise en charge, « le fait le plus fréquent étant le refus de prendre une plainte ou le découragement de la victime à porter plainte ». Viennent ensuite « la remise en question de l’importance des faits » et « la culpabilisation des victimes », selon l’enquête.

    #culture_du_viol

  • 1 « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. »
    2 « Il y a dans cette société (Doux) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »
    3 « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler.
    4 « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants »
    5 « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »
    6 « Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. »
    7 Tous ses conseillers présentent le même profil, jeune et diplômé : "J’assume. Les maréchaux d’Empire étaient jeunes et ce n’étaient pas des paysans"
    8 « Certains au lieu de foutre le bordel feraient mieux d’aller regarder s’il peuvent pas avoir des postes »
    9 « Les salariés français sont trop payés »
    10 « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »
    11 Le compte pénibilité ? « Je n’aime pas le terme donc je le supprimerais car il induit que le travail est une douleur »
    12 « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité »
    13 « Ceux qui défendent les emplois aidés sont ceux qui n’en voudraient pas pour eux »
    14 « Je vais faire un CICE durable »
    15 « La tranche d’impôt de Hollande à 75 % ? C’est Cuba sans le soleil »
    16 « Je n’aime pas ce terme de modèle social. »
    17 « Je suis pour une société sans statuts »
    18 « Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs »
    19 « Dans les motifs de rupture du contrat de travail, [la rupture conventionnelle] est aujourd’hui le premier »
    20 « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »
    21 « 35 h pour un jeune, ce n’est pas assez »
    22 « Les jeunes générations veulent être entrepreneurs, pas fonctionnaires »
    23 « Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »
    24 « Les pauvres d’aujourd’hui sont souvent moins les retraités que les jeunes »
    25 « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus ».
    26 : « Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains »
    27 « Une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ».
    28 « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »
    29. « Le libéralisme est une valeur de gauche »
    30 « Je ne céderais rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes, ni aux égoïstes, ni aux pessimistes » qui se dressent contre les ordonnances anti travail.
    31 « Dans les gares, vous croisez des gens qui réussissent et d’autres qui ne sont rien »
    32 « J’ai été élu par des gens qui ne m’ont pas choisi »
    33. « Être élu est un cursus d’un ancien temps. »
    34 « La démocratie ne se fait pas dans la rue »
    35 « Etre populaire ne m’intéresse pas, mon pays doit avant tout être réformé car nous avons 10 % de chômage ».
    36 Les fainéants ce sont « ceux qui n’ont pas fait les réformes pendant 15 ans pas les Français »
    37 « La France n’est pas un pays qui se reforme parce qu’on se cabre, on résiste, on contourne, nous sommes ainsi faits ».
    38 « Tu sais, quand tu es président de la République, ce n’est pas le moment où tu gagnes le plus d’argent »
    39 « La France est en deuil d’un roi »
    40 "Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel"
    41 : « La gauche classique est une étoile morte. L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est »
    42 : « C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne électorale » « La politique c’est mystique »
    43 « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »
    44 Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa 1° loi (308 articles dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ».
    45 « Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation. Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet." "Pas de frondeurs"
    46 « Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. »
    47 « Il n’y a pas de culture française mais des cultures »
    48 « Le kwassa kwassa pêche peu, il amène du comorien »
    49 A propos des critiques à la suppression de l’impôt sur la fortune « La passion triste de la France, la jalousie ».
    50 "Je crois à la cordée, il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont des talents, je veux qu’on les célèbre [...] Si l’on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée c’est toute la cordée qui dégringole"

    Et celle du jour :

    Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? Et à ce moment-là tu iras donner des leçons aux autres

    Comme dirait l’autre : « on ne change pas une équipe qui gagne ! »

  • CETA : le crime de libre-échange

    Le 21 septembre, le CETA entrera en vigueur à 90%. C’est l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Son entrée en vigueur est « provisoire » car elle se fera avant que les États européens, dont la France, ne l’aient ratifié. Seuls les chefs d’État, dont M. Hollande, et le Parlement européen ont donné leur accord. Pourtant, son application est criminelle.

    C’est d’abord un crime écologique. Même la Commission d’experts nommés par M. Macron pour « évaluer » les aspects environnementaux du CETA dit qu’il aura un impact « défavorable » sur l’écosystème. Pourquoi ? Parce que, comme tout accord de libre-échange, il veut augmenter les échanges commerciaux, donc le transport de marchandises, émetteur de CO². De ce point de vue, le pire est à craindre : le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker veut des accords avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande ! Tant pis pour le changement climatique. Tant pis si plus de CETA, c’est plus d’ouragans comme Irma demain ! En 2016, Nicolas Hulot appelait à rejeter le CETA. Il parlait d’un accord « climaticide ». Qu’en pense le désormais ministre de la Transition Ecologique ? Silence coupable.

    C’est également un crime géopolitique que de vouloir arrimer économiquement l’Europe encore plus à l’Amérique du Nord à l’heure de la montée en puissance des BRICS. Car derrière l’accord avec le CETA se cache le TAFTA, un accord du même type avec les États-Unis. Les négociations de ce dernier sont seulement suspendues. Déjà avant l’été, Mme Merkel appelait à les rouvrir. Elle reviendra à la charge si elle est réélue. Et sans attendre, le CETA offre des opportunités similaires aux multinationales états-uniennes dont beaucoup ont des filiales au Canada : le CETA est le cheval de Troie du TAFTA.

    Le CETA est aussi un crime social. Il pourrait détruire jusqu’à 200 000 emplois en Europe dont 45 000 en France. Au-delà, c’est un nouvel acte d’allégeance aux multinationales qui étendra encore le dumping : c’est au nom de cette logique de la « mondialisation » à laquelle il faudrait « s’adapter » que sont présentées les ordonnances contre le Code du Travail. Sans oublier que le CETA donnera aux multinationales des privilèges juridiques inacceptables leur permettant d’attaquer les États devant des tribunaux spéciaux, dits d’arbitrage.

    C’est que le CETA est un crime contre la démocratie. Négocié en secret, il va s’imposer avant que les parlements nationaux l’aient accepté. Évidemment, M. Macron n’a pas prévu de le soumettre à référendum. Il a même déclaré que la ratification européenne lui aurait suffi. Les multinationales n’acceptent pas la moindre régulation, donc la démocratie. Face à elles, la défense de la souveraineté du peuple est vitale. Le protectionnisme solidaire est son outil incontournable. Cela commence par refuser le CETA. Dites-le le 23 septembre lors de la marche contre le Coup d’État social à Paris.

    Matthias Tavel

    https://lafranceinsoumise.fr/2017/09/20/ceta-crime-de-libre-echange

  • Mediapart : 10 articles sur Gilad Shalit, 2 sur Salah Hamouri

    Vaut-il mieux, pour provoquer l’intérêt de Mediapart, être un soldat israélien d’une armée d’occupation ou un militant, à moitié arabe, de l’application du Droit international en Palestine ? A chacun de juger.

    https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/020917/mediapart-10-articles-sur-gilad-shalit-2-sur-salah-hamouri

    @mediapart
    #Media #France #racisme #Information #Israël #discriminations

  • Comment des journalistes inventent la popularité de Macron :

    Comme une pique adressée aux gens qui, comme nous, dénoncent la dérive autoritariste et ultra libérale du gouvernement, Geoffroy Clavel, chef du service politique du Huffington Post (journal en ligne partenaire du Monde), dévoile la Vérité : « Aux yeux de l’opinion en revanche, Emmanuel Macron et Edouard Philippe se portent comme un charme ». Nous autres critiques de Macron aurions perdu l’accord du peuple, tellement favorable au président qu’on peut parler « d’état de grâce relatif », selon Clavel http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/05/forte-progression-de-la-popularite-de-macron-et-philippe-jusqu_a_2301

    Pour affirmer cela, le journaliste s’appuie sur le « baromètre » politique réalisé en partenariat avec l’institut YouGouv (Dont nous racontions dans une précédente chronique les pratiques pour entretenir un panel de sondés multi-tâches, prompt à parler en même temps de leur choix d’opérateur internet et de leurs préférences politiques :
    http://www.frustrationlarevue.fr/linterdiction-sondages-finir-politique-paris-hippiques

    On apprend ainsi que le président de la République a atteint 43% d’opinion favorable, ce qui justifierait le titre placé en Une du magazine en ligne. Sauf que si on compare cette « popularité » avec celle des deux précédents présidents, Sarkozy et Hollande, on réalise alors que le « Huff Post » prend ses rêves pour des réalités. Il y a cinq ans, le même Geoffrey Clavel nous apprenait que Hollande était approuvé par 63% des sondés, un taux comparable à celui Sarkozy cinq ans auparavant, approuvé par 67% d’entre eux.

    Au regard de l’histoire récente, Macron est donc le plus impopulaire, et ce, alors même que sa communication propagandesque est très maîtrisée (Macron dans un sous-marin, Macron joue au tennis, Macron est le roi Soleil, etc.) et qu’une bonne partie de nos journaux ne disent que du bien de lui.

    De plus, le fameux baromètre https://d25d2506sfb94s.cloudfront.net/cumulus_uploads/document/udey4f3ogh/Results%20for%20Huffington%20Post%20(Barom%C3%A8tre)%2008 donne d’autres informations que Clavel s’est bien gardé de mentionner : Page 7, on apprend par exemple que les sondés ne sont que 26% a estimer que le président a une « bonne gestion de l’économie », tandis que 38% la juge mauvaise. Page 9, on apprend que seuls 31% des sondés sont d’accord avec l’affirmation « La société que prône le gouvernement est globalement celle dans laquelle je souhaite vivre », contre ... 51% en désaccord. Il est où l’état de grâce ?

    Dans ce « baromètre », dont l’appellation évoque l’objectivité de la science et la fiabilité d’un outil de mesure, les questions sont d’ailleurs tournées de façon bien étranges : Page 13, on trouve ce genre d’affirmation à infirmer ou confirmer : « Le gouvernement a de bonnes intentions, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ses positions » ou encore « Le gouvernement va de l’avant, et propose des mesures modernes » : Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire « moderne » ou « aller de l’avant » ?!

    Il semble bien que le « baromètre » utilisé par le Huff Post et son chef du service politique soit un outil pipé, dont l’interprétation semble pouvoir se faire uniquement en fonction des désirs du journaliste.

    Mais pourquoi ne les exprime-t-il pas clairement, plutôt que de se planquer derrière ces sondages bidons ? Accessoire indispensable au journalisme contemporain, les « baromètres » et autres « indicateurs objectifs » du genre ne sont qu’un avatar de plus de journaux d’opinion qui prétendent à l’objectivité et à la neutralité pour mieux emporter notre consentement.

    Frustration, critique sociale indépendante
    #journalisme

  • Ali Ziri décédé le 11 juin 2009 après son interpellation par la police
    https://rebellyon.info/Ali-Ziri-decede-le-11-juin-2009-apres

    Ali Ziri, 69 ans, est décédé, asphyxié, le 11 juin 2009, quelques heures après son interpellation par la police nationale à Argenteuil lors d’un contrôle routier. Le collectif Vérité et justice pour Ali Ziri poursuit son combat pour faire éclater la vérité dans cette affaire de violence policière.

    #Mémoire

    / #Migrations_-_sans-papiers, #Mémoire, Une

    • L’asphyxie suite à la nouvelle méthode importée des Usa qui consiste a "contenir le « prévenu » en le bloquant au sol et voilà comment de nombreuses personnes n’ayant pas l’heur d’avoir un bon porte-feuille en plus de la bonne couleur, meurent ..Depuis Sarkozy la chasse aux non blancs, sans papiers, avec violence est la règle, Hollande continue dans les pas de son prédécesseur, Macron ne semble pas aller dans un sens contraire ..

  • The Fidget Spinner Is the Perfect Toy for the Trump Presidency - The New Yorker
    http://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/the-fidget-spinner-is-the-perfect-toy-for-the-trump-presidency

    But the current explosion of popularity in fidget toys extends well beyond children with a diagnosis, as those teachers nationwide—nay, internationally—who have been banning them from their classrooms could surely attest; they have become a universally desirable accessory for tween-aged students. They function, in their seductive tactility, like cigarettes for kids who are still young enough to find smoking completely disgusting. The measure of the craze can be taken with a quick scan of Amazon rankings: a recent search revealed that forty-nine of the fifty best-selling toys were either fidget spinners or fidget cubes. (The only non-fidget-based toy in Amazon’s top fifty sellers was an obscene party card game for adults, with the uplifting name Cards Against Humanity.) No longer a fringe occupation, fidgeting is for all, not just for the few.

    This marks a significant evolution—or devolution, if you prefer—in the cultural status of fidgeting. Until very recently, fidgeting was invariably an activity with a pejorative connotation. It was something kids were supposed to stop doing.

    This reëvaluation of fidgeting certainly legitimizes the surge in popularity of the fidget spinner, but it does not entirely explain it. Why spinning? And why now? The invention of the spinner has been credited to Catherine Hettinger, described by the Guardian as “a Florida-based creator,” who registered a patent for a finger-spinning toy back in 1997 but was unable at the time to interest toy companies in its marketability. Unfortunately for Hettinger, she allowed the patent to lapse and, therefore, is not profiting from the current craze. (In truth, the spinners currently dominating the market—which are shaped like ergonomic ninja stars—bear only a conceptual resemblance to Hettinger’s prototype, which looks as if it might be a contraceptive diaphragm designed for a whale.)

    At the time that Hettinger was floating her invention, a very different craze was making its first inroads into the handheld-toy marketplace. The Tamagotchi, which was launched first in Japan and then globally, was a so-called digital pet, which required certain attentions from its owner to thrive.

    Compared with the fidget spinner, the Tamagotchi is a marvel of complexity, stimulating imagination and engendering empathy. Go back even further, to the nineteen-eighties, and you find the Rubik’s Cube, a toy that offers all the haptic satisfaction offered by a fidget spinner, and also combines it with a brainteaser of such sophistication that many of us are little closer to solving it than we were thirty-five years ago.

    More recent fads compare favorably, in the cognitive-demand department, to the fidget spinner, too. The Rainbow Loom required considerable dexterity to produce those little bracelets worn by everyone who was between the ages of six and eleven in 2013.

    The fidget spinner, it could be argued, is the perfect toy for the age of Trump. Unlike the Tamagotchi, it does not encourage its owner to take anyone else’s feelings or needs into account. Rather, it enables and even encourages the setting of one’s own interests above everyone else’s. It induces solipsism, selfishness, and outright rudeness. It does not, as the Rubik’s Cube does, reward higher-level intellection. Rather, it encourages the abdication of thought, and promotes a proliferation of mindlessness, and it does so at a historical moment when the President has proved himself to be pathologically prone to distraction and incapable of formulating a coherent idea.

    #gadget #pratiques_sociales #adolescents #enfants #métaphore

  • Une fin de règne sans gloire pour Barak Obama. Un Nobel qui a fait la guerre à la paix. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/une-fin-de-regne-sans-gloire-pour-barak-obama.un-nobel-qui-a-fait-

    « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

    Baruch Spinoza, philosophe (1632 – 1677)

     

    Ça y est, le président Obama s’en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l’engagement sans retenue de Obama pour l’élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d’autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu’est l’Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l’Empire qui les adoube et d’où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

    Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d’Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer- grands naïfs que nous sommes- le retour de l’american way of life, celle d’Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d’élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream… ».

    Le capital de confiance et d’espoir des damnés de la Terre était immense, d’autant qu’à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d’esclavage. Ce fut d’autant plus beau que malgré les dénégations d’Obama affirmant qu’il est chrétien, beaucoup d’entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu’un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l’empathie avec l’Islam.

    Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

    Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l’administration qu’il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l’âge d’or de l’islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l’Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

    Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l’aspect économique et l’obamacare qui est en passe d’être détricoté avant même la fin du mandat d’Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

    Bref inventaire de l’héritage d’Obama ayant consensus en Occident

    Obama c’est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l’opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d’une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d’une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s’installer à la Maison-Blanche. « L’audace d’espérer. » « L’espoir face aux difficultés, l’espoir face à l’incertitude, avait-il martelé. L’audace d’espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l’espoir. » « L’Amérique que j’aime. » L’Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n’y a pas d’Amérique blanche, ou d’Amérique noire, d’Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d’Amérique. » (1).

    Les avis divergent sur l’héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l’Obamacare, 20 millions d’Américains qui n’avaient pas d’assurance-maladie ont pu s’en offrir une. Barack Obama n’a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l’abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d’environnement, M. Obama a soutenu l’accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d’hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l’importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

    Le lynchage d’El Gueddafi

    A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d’une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l’occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe – Je suis venu, j’ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

    La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

    Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama.Annonçant la mort de l’ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j’ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l’appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

    Politique étrangère : Syrie, Libye

    « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l’ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s’attribuer une partie du mérite quant à l’accord nucléaire avec l’Iran. Pourtant, le bilan d’Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l’unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l’intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu’il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd’hui de la Libye l’un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d’être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l’Amérique face aux « coûts énormes » de l’Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l’Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d’un grand intérêt pour l’Asie-Pacifique depuis l’invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c’est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c’est là que se trouve le concurrent – ou partenaire ? – principal : la Chine. » (3)

    Trois bombes par heure dans le monde en 2016

    Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d’armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l’Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (…) En 2008, alors qu’il menait campagne il avait assuré que lorsqu’il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

    Les Etats Unis champion des ventes d’arme

    S’agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organisme suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis , interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

    Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d’avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

    Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues , Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit :

    « Les États-Unis ont vendu plus d’armes que n’importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d’armement l’an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d’armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d’attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (…) » (5).

    On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit :

    « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l’Égypte, et l’Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l’administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d’armes en huit ans, soit plus du double de l’administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

    La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l’Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l’expulsion de 35 diplomates fin décembre et l’accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie.

    « L’impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ? » (7)

    La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

    S’agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l’ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d’existence n’ont jamais cessé d’interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n’avaient pas eux-mêmes pris l’habitude chronique d’intervenir dans les élections à l’étranger. Sur une période d’un peu plus d’un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d’outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

    Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l’administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d’Obama « suscite l’aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe – naturellement, parlant de l’homme, nous entendons l’équipe qui s’est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l’équipe d’Obama d’avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

    En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris , une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans.

    On sait comment cette histoire est en train de se dérouler , car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer – pas cher- selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice

    La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite

    L’Occident s’est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n’est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l’octroi de ce prix ? De plus s’agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s’attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n’engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l’american way of war »… de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

     

    1.http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

    2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

    3.http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

    4.http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

    5.http://www.grip.org/fr/node/1942

    6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasunien

    7.https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

    8.http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

    9. ttp ://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

     

     Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2017

  • La dernière gifle de Benyamin Nétanyahou à François Hollande
    Alain Gresh > 13 janvier 2017
    http://orientxxi.info/magazine/la-derniere-gifle-de-benyamin-netanyahou-a-francois-hollande,1660
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/21522f987788cb61c633121a5401d5-06eaf.jpg?1484243671

    Le 15 janvier au matin s’ouvrira la conférence pour la paix au Proche-Orient convoquée par la France. Benyamin Nétanyahou a refusé qu’Israël y participe, confirmant le peu de cas qu’il fait de son « ami » François Hollande.(...)

    • Depuis au moins deux mandats présidentiels, la politique officielle de Paris peut être résumée par les propos de Nicolas Sarkozy devant les ambassadeurs de France en août 2008 : « Restaurer une relation de confiance, forte et durable, avec les dirigeants et le peuple israéliens, était à mes yeux naturel, et la condition même d’un regain de l’influence au Proche-Orient. D’abord parce qu’on ne peut contribuer à la paix si l’on n’a pas la confiance des deux parties concernées. Ensuite parce qu’on peut dire bien des choses lorsqu’on est reçu en ami . » En résumé, plus la France sera proche d’Israël, plus elle pourra agir en faveur d’une solution politique. Un quinquennat plus tard, Sarkozy reconnaissait son erreur en confiant à Barack Obama, lors du sommet du G-20 à Nice en novembre 2011, son appréciation sur le premier ministre israélien : « Je ne peux plus le voir ; c’est un menteur ! »

      Loin de tirer les leçons de cet échec, François Hollande a poursuivi dans la même voie de rapprochement avec Israël. Lors de sa visite en Israël en novembre 2013, il a évoqué le « chant d’amour pour Israël et ses dirigeants » qu’il aimerait savoir chanter. Durant la guerre de Gaza de l’été 2014, il a interdit plusieurs manifestations de solidarité avec la Palestine tout en affirmant, contre toute évidence, qu’il voulait garder une position « équilibrée » — plus de 2 000 Palestiniens seront tués, dont 500 enfants et une grande majorité de civils ; du côté israélien on compte 70 morts, dont 64 militaires. Il a augmenté la pression contre le mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS) et contre ses militants traînés devant les tribunaux, faisant de la France un des seuls pays dans le monde à criminaliser ces actions pacifiques.

      De toutes ces concessions, Nétanyahou n’a cure. Il a rejeté avec dédain l’invitation faite à Israël de participer à la conférence de Paris. Et, malgré un appel téléphonique personnel de Hollande, il a même refusé une simple rencontre avec Mahmoud Abbas pour être informé des conclusions de cette réunion, une dernière gifle pour François Hollande qui tendra sans doute l’autre joue.

      Ce qui frappe, c’est le double langage de la France, proclamant d’un côté son soutien au droit international, renforçant de l’autre les relations bilatérales avec Israël comme si ce pays ne violait pas en permanence ce droit international. Et une récente information confirme que Nétanyahou n’a rien à redouter de Paris. Pour la première fois, des avions militaires israéliens se sont entraînés à partir d’une base en Corse durant les premiers jours de novembre. Cinq F15-E israéliens ont procédé à une campagne d’entrainement avec 13 Rafale de l’armée de l’air. Verra-t-on bientôt les deux armées mener des actions communes sur des théâtres d’action extérieurs ?

      Alain Gresh

  • Où je réalise, soudainement, en consultant mes courriels, que cela fait des années que je subis, sans m’en débattre, trop amusé par la chose, les pourriels à répétition du Figaro et dont je ne lis que les titres qui tissent une manière de poème de droite, dans lequel les résultats décevants de la politique économique de l’actuel gouvernement de pseudo-socialistes le disputent beaucoup avec les podiums, les médailles, les titres et les records de quelques sportifs français, le tout saupoudré avec talent de toutes sortes de faits divers anxiogènes, et c’est encore mieux quand ces derniers prennent leurs racines dans le terrorisme, et de telles annonces sont généralement suivies de mises en exergue des dernières déclarations de l’ancien président de la pauvre république, fustigeant l’inaction du gouvernement et détaillant comment avec lui, cela ne rigolerait pas du tout s’il était encore aux affaires. C’est presque à regret que je remplis le formulaire de désinscription, c’est toujours triste la mort d’un poète, fut-ce un robot, de droite.

    Florilège dudit poète de droite, tel que j’en retrouve quelques éclats dans mon filtre à pourriels

    Notre-Dame-des-Landes : le maire de Nantes porte plainte après les violences
    Affaire Sarkozy : le juge Azibert tente de se suicider
    Jeux Paralympiques : l’or et l’argent pour deux Fran-çaises en Super-G
    Les généreuses primes de cabinet du gouvernement Ayrault en 2013
    SNCF : la grève à nouveau reconduite
    Irak : un porte-avions américain dépêché dans le Golfe
    Un Tunisien qui recrutait des djihadistes à Grenoble a été expulsé en urgence absolue
    Manuel Valls : « le risque de voir Marine Le Pen au second tour de la présidentielle existe »
    Après la démission du gouvernement, retrouvez toutes les infos en direct sur Le Figaro.fr
    Air France : une semaine de grève des pilotes en septembre
    Le gouvernement "n’a pas l’intention" de revenir sur les 35 heures
    Une judoka française devient championne du monde
    Fillette tuée en Alsace : le frère aîné a avoué
    La BCE abaisse son taux directeur à 0,05%, un nou-veau record historique
    L’ex-trader Jérôme Kerviel libéré sous bracelet élec-tronique
    La cote de confiance de François Hollande au plus bas dans l’histoire du baromètre Fig Mag
    Michael Schumacher quitte l’hôpital et regagne son domicile
    Oscar Pistorius n’a pas prémédité le meurtre de sa petite amie, selon la juge
    Les petites retraites ne seront pas revalorisées au 1er octobre
    Grève chez Air France : 60% d’annulations de vol demain
    Drame de Brétigny-sur-Orge : Réseau Ferré de France mis en examen pour "homicides involontaires"
    Grève Air France : 60% des vols à nouveau annulés mercredi
    La France procède à ses premières frappes contre l’État islamique en Irak
    Grève Air France : pas d’amélioration du trafic sa-medi
    la crèche Baby-Loup va déposer le bilan
    La droite obtient la majorité au Sénat, le FN y fait son entrée (on sent qu’ils ont dû sérieusement se retenir de ne pas ponctuer cette phrases avec un point d’exclamation, neutralité journalistique oblige)
    Groupe Gad : près de 300 emplois seront supprimés
    Euro Disney plonge de près de 20% en Bourse
    Les scooters Peugeot passent sous pavillon indien
    Ségolène Royal annonce la suspension "sine die" de l’écotaxe
    Assurance chômage : l’Élysée rejette des négociations dans l’immédiat
    Le Français Jean Tirole remporte le Prix Nobel d’économie
    Mort d’une patiente à la maternité Orthez : l’anesthésiste reconnaît avoir bu le soir du drame
    Le patron d’Areva démissionne
    Le PDG de Total, Christophe de Margerie, meurt dans un accident d’avion
    Le couturier américain Oscar de la Renta est décédé
    Mort de Rémi Fraisse : « Je n’accepte pas qu’en France, on se déchire sur un drame humain » (Hollande)
    Les élections municipales d’Ajaccio annulées
    Mort de l’écrivain Daniel Boulanger, prix Goncourt 1974
    Le gouvernement résilie le contrat avec Ecomouv’
    Manifestation pour Rémi Fraisse : incidents en cours à Nantes (voilà typiquement le genre de descriptions qui fait ma joie de lecteur de ce long poème, le mot incidents pour décrire une émeute)
    En France, la croissance a atteint 0,3% au troisième trimestre
    Coupe Davis : voici la composition des équipes et le calendrier de la finale
    Affaire Jouyet : Fillon ne pourra pas récupérer l’enre-gistrement des journalistes du Monde
    Une filiale suisse de la banque HSBC mise en exa-men à Paris pour blanchiment et démarchage illicite
    Le secrétaire d’État aux Anciens combattants Kader Arif quitte le gouvernement
    Coupe Davis : la Suisse remporte le premier match
    Nucléaire : pas d’accord à Vienne entre les grandes puissances et l’Iran
    Immobilier : les ventes de logements neufs au plus bas depuis fin 2008
    Enfant né sous X et placé dans une famille : la justice refuse la restitution à son père biologique
    Les autoroutes veulent augmenter leur tarif au 1er février 2015
    Sapin assure que le déficit sera "largement en des-sous" des 3% du PIB en 2017
    Lepaon dans la tourmente : la CGT convoque un comité informel demain après-midi
    Boko Haram attaque une cimenterie Lafarge au Ni-geria (Boko Haram a sans doute fait bien pire ce jour-là, a sans doute massacré et violé je ne sais combien de personnes nigérianes, mais la cimenterie Lafarge, pavillon français, CAC40, voilà que la ligne jaune est franchie)
    Colère des taxis : le gouvernement annonce l’inter-diction d’UberPOP au 1er janvier
    Le footballeur Thierry Henry annonce sa retraite
    Syrie : 200 morts dans la prise de deux camps de l’armée par al-Qaida
    Fin de l’attaque au Pakistan, tous les assaillants sont morts
    La starlette de téléréalité Nabilla est sortie de prison
    Des piétons fauchés à Dijon par un automobiliste criant "Allah Akbar"
    La ministre de la Santé annonce une levée du préavis de grève des urgentistes
    Dijon : « Il ne s’agit pas d’un acte terroriste » selon la procureure
    La grève des urgentistes sera levée aujourd’hui
    Suivez l’intervention de François Hollande sur France Inter
    ND-des-Landes : « Quand les recours seront épuisés le projet sera lancé », explique François Hollande
    Charlie Hebdo : Manuel Valls annonce « plusieurs in-terpellations »
    Coups de feu à Malakoff, une commune au sud de Paris
    Coups de feu à Malakoff : 1 suspect interpellé
    L’auteur de la fusillade au sud de Paris est en fuite
    Charlie Hebdo : une personne retenue en otage à Dammartin-en-Goële
    François Hollande présidera un hommage national aux victimes des attentats la semaine prochaine
    Le déficit budgétaire de l’État moins élevé que prévu en 2014
    Attentats : une dizaine d’interpellations dans la nuit en région parisienne
    13 personnes arrêtées en Belgique, le groupe voulait tuer des policiers
    Chômage : les sombres prévisions de l’Unedic pour 2015
    Mobilisation des routiers : 600 km de bouchons en France
    La BCE fait un geste historique pour relancer la croissance en Europe
    Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite est mort à l’âge de 91 ans
    Le Conseil constitutionnel valide la déchéance de nationalité d’un djihadiste
    Hollande à Davos : "Il n’y aura pas de prospérité sans sécurité"
    Guide Michelin : deux nouveaux restaurants trois étoiles en 2015
    Rugby : le nouveau maillot des Bleus sera ... rouge
    Le patron de Banque populaire Caisses d’Epargne renvoyé en correctionnelle
    Grèce : la décision choc de la BCE provoque un krach bancaire
    Suivez en direct la conférence de presse de François Hollande
    Prothèses mammaires et cancer : la ministre de la Santé ne recommande pas le retrait
    Ile-de-France : la circulation alternée ne sera pas re-conduite mardi
    Droit d’asile : le rapport choc de la Cour des comptes
    Gaz de schiste : le rapport enterré par Hollande
    Scandale de l’amiante : l’annulation de la mise en examen de Martine Aubry confirmée
    Double homicide dans la Nièvre, le suspect en fuite
    Publicité sur l’alcool : la loi Évin modifiée contre l’avis du gouvernement
    Le légendaire saxophoniste de jazz Ornette Coleman est mort (quand je pense que c’est le Figaro qui m’a annoncé cette disparition !)
    Crise grecque : nouvelle déclaration de Tsipras, les dernières infos dans notre live
    35 heures, Allemagne, Apple : l’actu éco du jour
    Renault-Nissan, Fnac-Darty, Etats-Unis : l’actu éco du jour
    COP21 : des dizaines d’arrestations après des heurts à Paris
    Sondage Régionales : Marion Maréchal-Le Pen creuse l’écart en Paca
    COP21, régionales et Toutankhamon : le récap’ du week-end
    SONDAGE EXCLUSIF - Primaire à droite : Alain Juppé fait la course en tête
    Procès Goodyear, service civique généralisé, crise du secteur pétrolier : l’actu éco du jour
    Calais : la préfecture veut faire évacuer « la moitié de la Jungle »
    Marseille : un mort et quatre blessés dans un accident sur le paquebot Harmony of the Seas

    C’est idiot, bien sûr, pervers, sans doute, mais cette lecture quasi quoti-dienne, va me manquer. Et le collage pareillement produit me fait regretter de ne pas avoir gardé tous ces télégrammes de la rive droite du fleuve.

    #qui_ca

  • #Emmanuelle_Cosse au logement : un coup fatal porté à #EELV
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110216/emmanuelle-cosse-au-logement-un-coup-fatal-porte-eelv

    Manuel Valls, Emmanuelle Cosse et le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, lors d’un meeting pour les départementales en mars 2015 © Reuters Courtisée depuis des mois par #François_Hollande, la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts a accepté d’entrer au #gouvernement comme ministre du logement. Ce choix risque de provoquer l’ultime explosion de son parti qui s’était prononcé contre un retour dans l’équipe gouvernementale. Ses amis et anciens camarades d’Act Up à Regards sont incrédules.

    #France #Ecologie #Manuel_Valls #remaniement

  • #Emmanuelle_Cosse, de l’activisme d’Act Up au #gouvernement de #Manuel_Valls
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110216/emmanuelle-cosse-de-lactivisme-dact-au-gouvernement-de-manuel-valls

    Manuel Valls, Emmanuelle Cosse et le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, lors d’un meeting pour les départementales en mars 2015 © Reuters Courtisée depuis des mois par #François_Hollande, la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts a fini par accepter d’entrer au gouvernement. Au risque de provoquer l’ultime explosion de son parti qui est en désaccord avec ce choix. Ses amis et anciens camarades d’Act Up à Regards sont incrédules. Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili intègrent également l’équipe dirigée par Manuel Valls.

    #France #Ecologie #EELV #remaniement