person:igor

  • En pleine crise politique, la Moldavie se retrouve avec deux gouvernements concurrents face-à-face
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/10/en-pleine-crise-politique-la-moldavie-se-retrouve-avec-deux-gouvernements-co


    La première ministre Maia Sandu, le 10 juin.
    DANIEL MIHAILESCU / AFP

    Les prorusses et les proeuropéens se sont entendus pour gouverner, mais l’oligarque Vlad Plahotniuc refuse de renoncer au contrôle en sous-main du pays.

    Même à l’aune moldave, où les crises politiques à répétition font figure de folklore national, la situation dans ce pays d’Europe orientale a atteint, durant le week-end, une gravité exceptionnelle, qui fait redouter à de nombreux observateurs une escalade. « Tout ce qui était en germe depuis plusieurs années est en train d’éclater, et la confrontation peut potentiellement devenir dangereuse », craint un diplomate européen, alors que le pays se retrouve avec deux gouvernements concurrents face-à-face et un Parlement dissous.

    Le blocage actuel trouve sa source dans la décision surprise, samedi, des socialistes du président Igor Dodon et des réformateurs d’ACUM de former ensemble une coalition de gouvernement, trois mois après les élections législatives de la fin février. Ces deux forces, qui représentent ensemble les deux tiers du Parlement, n’ont sur le papier rien pour s’entendre : tandis que les socialistes sont ouvertement prorusses, les libéraux d’ACUM entendent maintenir le cap proeuropéen dans ce pays pauvre qui a signé un accord d’association avec l’Union européenne.

    Seulement, « priorité a été donnée à la désoligarquisation », relate le politiste Nicu Popescu, désigné ministre des affaires étrangères de ce gouvernement de coalition, et les questions géostratégiques laissées de côté. En clair, il s’agissait avant tout d’écarter du pouvoir le Parti démocrate présidé par l’oligarque Vlad Plahotniuc, l’homme qui depuis une décennie contrôle en sous-main l’essentiel de l’économie et des institutions moldaves.

    La jeune dirigeante d’ACUM, Maia Sandu, une économiste dont l’engagement contre la corruption ne fait aucun doute, a ainsi été nommée première ministre, et le Parlement a adopté une résolution faisant de la Moldavie un « Etat captif » à libérer de l’influence de M. Plahotniuc. L’expression est également utilisée par la Commission européenne pour définir la réalité d’un pays placé en coupe réglée et dont les principales institutions sont tenues par le clan Plahotniuc.

  • Venezuela, le ministre (du pouvoir populaire) de l’Énergie électrique a tenu 2 mois. Le nouveau était depuis août 2015, vice-ministre du développement du secteur et de l’industrie électrique jusqu’au 1er avril où il avait été nommé ministre pour la science et la technologie. Il prend également la présidence de la société nationale d’éléctricité #Corpoelec

    La nouvelle ministre (du pouvoir populaire) pour la science et la technologie était jusqu’à maintenant président de la société nationale pour le développement scientifique et technologique #Codecyt

    Después de solo dos meses Maduro removió a su ministro de Electricidad
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/despues-solo-dos-meses-maduro-removio-ministro-electricidad_284518


    Freddy Brito Maestre, avec la chemise de son ministère.
    source : Globovisión

    Nicolás Maduro designó este jueves nuevos ministros para las carteras de Energía Eléctrica y Ciencia y Tecnología. Con solo dos meses frente al ministerio de electricidad, el oficialista removió a Igor Gavidia y en su lugar designó a Freddy Brito Maestre, quien desde hacía dos meses había sido nombrado como ministro de Ciencia y Tecnología.

    La información fue anunciada por Twitter.

    Además, anunció el nombre de la nueva titular de Ciencia y Tecnología: "He designado a Gabriela Servilia Jiménez Ramírez, licenciada y magíster en Biología de la Universidad Central de Venezuela, como la nueva ministra del Poder Popular para la Ciencia y la Tecnología. Tiene la extraordinaria misión de avanzar en el desarrollo científico nacional", escribió en la red social.

    profil du sortant/sorti (article du 1/04/2019, toujours en ligne sur le site officiel du gouvernement)
    http://vtv.gob.ve/igor-gavidia-leon-ministro-para-energia-electrica

    profil de l’entrant (notice du journal Noticias24)
    https://www.noticias24.com/venezuela/noticia/355557/este-es-el-perfil-del-nuevo-ministro-de-energia-electrica-y-presidente-d

    pas de profil pour Gabriela Servilia Jiménez Ramírez, mais une photo où l’on distingue nettement le sigle du Codecyt sur son polo.


    (l’article d’où je l’extrais reprend le tweet du président Maduro)
    https://www.aporrea.org/tecno/n342930.html

  • Ouin ouin, le retour de bâton | Quoi de Meuf
    https://art19.com/shows/quoi-de-meuf

    “La nouvelle terreur féministe : actions violentes, théorie du genre, PMA, parité, écriture inclusive… enquête sur une inquisition” : ces quelques lignes ont fait la couverture du magazine Valeurs Actuelles le 15 mai 2019. Loin d’être anodins, ces mots résument un concept bien précis et peu connu en France : le backlash, en français, “contrecoup”, ou encore “retour de bâton”, qui freine les femmes dans l’avancée de leurs droits. Durée : 34 min. Source : Nouvelles Écoutes

    https://rss.art19.com/episodes/733aedc5-b718-4ed9-acf0-662162dbb5a5.mp3

    • Comme je le note régulièrement sur les affaires de harcèlement moral, le fond du problème n’est pas tant sexuel que compétitif : les hommes ne harcèlent jamais au hasard dans le boulot. Il s’agit souvent de pousser des femmes compétentes vers la sortie (ou la fenêtre), ce qui, de facto, réduit la concurrence dans la boite.

      Souvent, les directions protègent les harceleurs : « ce sont des gens de grands talents qui apportent beaucoup à la boite ». Sauf qu’à cause de leurs actes, on ne saura jamais ce qu’aurait apporté à la boite les victimes et si la boite n’a pas beaucoup perdu au change !

      Bien sûr qu’il s’agit d’une guerre des places !

  • Avortement : au tour de la Louisiane de restreindre l’IVG | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/177858/loi-anti-avortement-louisiane-etats-unis-democrates

    Ces derniers mois, les lois visant à restreindre l’avortement se sont multipliées dans le Sud des États-Unis. C’est désormais en Louisiane que la Chambre des représentants vient d’adopter une loi interdisant l’avortement dès lors que les premiers battements du cœur de l’embryon peuvent être repérés. Cela revient à interdire l’IVG au-delà de la sixième semaine de grossesse, moment où les battements de cœur commencent généralement à être décelables.
    Une loi portée par des démocrates

    Adopté à 79 pour et 23 contre dans une Chambre contrôlée par les républicains, le projet de loi a cependant été écrit par un sénateur démocrate et a reçu le soutien du gouverneur John Bel Edwards, autre démocrate candidat à la réélection en cette saison législative. Cette configuration est assez nouvelle, les opposants aux lois restrictives sur l’avortement trouvant habituellement leurs soutiens politiques chez les démocrates, depuis que leur parti avait adopté dans les années 1990 un slogan pour un avortement « sûr, légal et rare ».

    Le gouverneur Edwards a cependant un engagement de longue date contre l’avortement, qui avait déjà été un thème mis en avant dans sa précédente campagne de 2015.

    À LIRE AUSSI Voici ce qui arrive concrètement lorsqu’un pays interdit l’avortement

    C. Denise Marcelle, démocrate membre de la Chambre des représentants a déclaré qu’« il devrait être inadmissible que nous restions assis ici à dicter quoi faire avec le corps d’une femme ».

    Le vote a pourtant eu lieu ce mercredi 29 mai, alors qu’une série d’amendements visant à établir des exceptions en cas de viol ou d’inceste ont été rejetés. Seules les femmes présentant un « risque grave » de santé seraient susceptibles d’être autorisées à avorter au-delà de la détection d’un rythme cardiaque fœtal. Les médecins qui pratiqueraient tout de même des avortements risqueraient deux ans de prison.

    À LIRE AUSSI Dans l’État de Géorgie, avorter après six semaines de grossesse c’est risquer la prison. Ou la peine de mort
    Vers une contestation du Roe v. Wade ?

    Les détracteurs du droit à l’avortement espèrent que la vague législative de restriction de l’IVG qui a gagné l’Alabama, la Géorgie, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri et l’Ohio, permettra de revenir sur le droit constitutionnel à l’avortement entériné par le Roe v. Wade en 1973, en portant l’affaire devant la Cour suprême.

    La loi doit entrer en vigueur en novembre prochain, mais sera contestée par les mouvements de défense des droits civiques.

    Au Mississipi, un juge de la Cour fédérale de district a récemment bloqué une loi similaire qui devait entrer en vigueur au premier juillet, estimant qu’elle « empêchait le libre choix d’une femme, qui est essentiel à la dignité et à l’autonomie d’une personne ». Dans l’Arkansas, le Kentucky, l’Iowa et le Dakota du Nord, l’application ce type de loi a également été empêchée, en dépit de l’avis favorable des gouverneurs.

    À LIRE AUSSI Je me souviens très bien du comportement de Brett Kavanaugh lorsqu’il buvait

    La nomination à la Cour suprême du juge Brett M. Kavanaugh par le président Donald Trump en octobre 2018 a cependant donné une majorité conservatrice à la Cour suprême, ce sur quoi misent les dits « pro-life » pour revenir sur la jurisprudence concernant le droit à l’avortement.

    • Les hommes hétéros des USA doivent se faire vasectomiser pour ne pas participer à cette torture de masse des femmes. Il serait temps de leur faire comprendre que ces lois font de chacun d’eux un bourreau. Si ils persévèrent dans la sexualité fécondante ils sont coupables de barbarie. Les hommes hétéros qui prennent le risque de féconder des femmes dans les pays interdisant l’IVG sont criminels.
      Leurs penis sont des furoncles.
      Ce qui leur sort de la verge c’est du pus.
      Il va falloir que je fasse un dessin là dessus.

    • Je ne voie pas le rapport entre la contraception masculine et l’extermination de masse. Je ne voie pas non plus de virilisme dans ma volonté de pointé le fait que les femmes ne se fécondent pas seules. Mais merci @igor_babou de me comparé à Solanas, c’est toujours agréable de sentir la peur chez l’oppresseur et de constater que j’ai visé juste.

      #mansplanning #fraternité #déni

      A part ca j’ai écrit un début de nouveau sort, j’en ai demandé la traduction à une amie anglophone pour le faire tournée aux USA afin qu’ @igor_babou ne soit pas le seul nécessiteux à bénéficier de mes bienfaits.

      Aux hommes hétéros des USA et des pays qui interdisent l’IVG qui prennent le risque de féconder.

      Il serait temps de comprendre,
      Que ces lois font de vous des bourreaux.
      Elles font de vos bourses des poires d’angoisses,
      De vos verges, des furoncles,
      Et de votre sperme, du pus
      qui pourrit la vie des femmes par le ventre.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Car une grossesse non désirée,
      C’est un viol ininterrompu de 9 mois.
      Vous qui prenez le risque d’ensemencer,
      Dans les pays interdisant l’IVG,
      Vous êtes la lie de l’humanité,
      Votre sperme vous pouvez garder.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous qui acceptez la baise en pays sans IVG,
      Vos enfants en priorité on doit faire passé.
      Car l’interdiction de l’avortement
      C’est le moyen que vous avez trouvé
      Pour nous imposer votre descendance
      Des violeurs et des tortionnaires.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous êtes plus ignobles que les législateurs,
      Car c’est de vos pénis que vous détruisez
      Celles que vous prétendez aimer.
      A vous de vous mobiliser
      Et de ne plus êtres les déchets putrides
      Que ces lois font automatiquement de vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Si vous ne voulez pas être confondus
      Avec un canon chargé à l’agent orange
      C’est à vous de lutter contre Trump
      Et de vous en démarquer.
      Les femmes ne se fécondent pas toutes seules,
      Les fauteurs d’IVG c’est vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      #mégèrisme

    • @igor_babou

      Pour ce que j’en comprends, il n’y aucune connotation génocidaire et/ou viriliste dans les propos de @mad_meg. Ils sont plutôt destinés à instiller, chez ceux qui brandissent à tort et à travers leurs attributs fécondants (et par là même oppressifs), le même dégout révolté que ces comportements inspirent à celles qui en pâtissent.

      Les phallus sont des instruments de domination symbolique autant que des armes de guerre bien concrète. C’est peut-être difficile à intégrer lorsqu’on en est porteur, mais l’enjeu mérite largement de refuser une axiologie faussement neutre.

    • Il ne me semble pas avoir lésiné sur les arguments. Toi tu ne fait que me traiter d’idiote et de nazie. Tu peu quitter seenthis si tu es aussi couillon que tu en as l’air et qu’une personne suffit à te privé de toutes les autres. En attendant je vais te bloquer ca fera des vacances à tout le monde et je te laisse avec ton auto-certificat de mec jamais macho parce qu’il a fait un discours pour soutenir une femme excellente à l’institut prout-prout.

    • Oui c’est ce raccourcie qui lui permet de me traiter de genocidaire.

      en tout cas je remercie cet igor de m’avoir confirmé que je suis sur la bonne voie. Tant que l’IVG est un truc de femmes tout va bien et il n’y a aucun homme dans la discussion, mais dès que le moindre effort de responsabilisation est demandé à un homme les masques tombent. Je relève aussi le manque d’humour total du gonze et comme d’habitude il n’as été voire aucun des liens qui lui ont été fournis car le pouvoir divin de ses couilles sacrée lui donnent la science infuse.

    • en écoutant Liogier dans un débat il explique que les hommes utilisent une « stratégie de méconnaissance » qui n’est pas l’ignorance, mais un choix délibéré de ne pas se former ou étudié un sujet.
      C’est à mon avis la stratégie adopté par ces hommes, méconnaitre intentionnellement la contraception.
      https://seenthis.net/messages/784526

      #domination_masculine #stratégie_de_méconnaissance

      Autre technique de domination mise en évidence dans la meme discusion ; la confusion - le hors sujet.
      exemple - sur #me_too parlé de « on ne peu plus séduir » alors que Metoo dénonce les agressions sexuelles et non la séduction. La séduction n’as aucun rapport avec le sujet.
      exemple - sur un appel à la résponsabilisation des personnes en capacité d’en fécondé d’autres dans des pays interdisant IVG, un dominant répond ; massacre de masse, y a des femmes qui veulent pas d’IVG, et #tone_policy
      #stratégie_de_domination

  • #Destruction des #cabanes des #gilets_jaunes : la #répression hors-champ [Carte]

    Alors que les caméras se tournent vers les grandes villes, nous nous sommes intéressés à tous ces ronds-points de France qui n’ont pas eu leur tragique quart d’heure de violence sur une chaîne 24/7. Nous avons tenté l’effort de référencer le maximum de ronds-points occupés par une cabane, un campement, une caravane, en tout cas, une installation faite pour durer et accueillir au quotidien un #espace_de_vie. Nous pensons par exemple à cette caravane en Dordogne, ou cette cabane dans la Meuse. Nous nous sommes interrogés sur ce point aveugle de l’actualité et sur la nature de ces #destructions. Par Igor Maquet.


    https://lvsl.fr/carte-destruction-cabanes-gilets-jaunes
    #cartographie #GJ #cartographie #ronds-points #visualisation #occupation

  • Le ministre de l’Énergie électrique du #Venezuela a bien mérité de se reposer. La vice-présidente, Delcy Rodríguez va présider un « état-major électrique ».
    [en vrai, c’est ministre du Pouvoir populaire pour l’énergie électrique (MPPEE)]

    Destituyeron a Luis Motta Domínguez del Ministerio de Energía Eléctrica
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/destituyeron-luis-motta-dominguez-del-ministerio-energia-electrica_2773


    El oficialista designó al ingeniero electricista Igor Gavidia como responsable del ministerio y de Corpoelec

    Nicolás Maduro destituyó, este lunes en la tarde, a Luis Motta Domínguez del cargo de ministro de Energía Eléctrica y designó en su lugar al ingeniero electricista Igor Gavidia León. 

    Debido a la crisis eléctrica que afecta a Venezuela desde hace un mes, Maduro decidió darle «un descanso a Motta Domínguez», que estuvo cuatro años en el cargo. 

    Maduro también ordenó que Delcy Rodríguez «presida el Estado Mayor Eléctrico». La información se difundió mediante una cadena nacional.

  • Les Roots du Paradis #13
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-roots-du-paradis/les-roots-du-paradis-13

    Pour ce treizième épisode, nous sommes ravis d’accueillir Sara Selma Dolores qui nous parle de son actualité, de ses spectacles de rue, mais aussi de la vie. Viktor French et Igor nous parlent de la release party de la Jungle au Brass, de la venue de Dalëk au magasin 4 avec The Angströmers, de la soriée Turkish Psychedelika à l’ab, du spectacle The King « devine où je te dévore » au cc Brughel, du Petit Poucet et l’usine à saucisse au ciné Palace, de la Montagne (titre provisoire) au Riches-Claires ou encore de Stikstof avec le flegme et l’allégresse qui les caractérisent...

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-roots-du-paradis/les-roots-du-paradis-13_06382__1.mp3

  • Association Maiouri Nature Guyane
    https://sites.google.com/site/maiourinature/les-liens-qui-liberent

    2 Mars 2019
    #StopMontagne d’or : la nouvelle infographie 2019...

    Découvrez la nouvelle infographie Or de Question sur le projet #Montagnedor sous ses plus sombres aspects :
    A télécharger LÀ en jpg (basse résolution) ou en pdf (haute résolution) ICI.

    1 - UN MIRAGE ÉCONOMIQUE :

    Les bureaux d’études spécialisés le confirment (Action WWF) :
    - Un mirage économique,
    - Pour un vrai développement économique,
    - Le rapport Deloitte des potentiels du développement,
    - Le Rapport DME qui révèle la surestimation des promesses d’emplois et retombées économiques du projet minier.

    2 - UNE CATASTROPHE ENVIRONNEMENTALE :

    - Les 20 raisons de dire NON à ce projet minier
    - La Mine qui gâche la forêt : la vidéo qui en dit long
    - Démonstration gesticulée selon Max Bird
    - Rupture de digues : deux catastrophes par an dans le monde : Exemples du Brésil en 2015 et 2019
    - La Soif de l’or et la pollution à l’arsenic au Brésil, le reportage du magazine Investigation de France Ô.
    - Cyanure en forêt tropicale humide : le mariage impossible (en construction)
    https://sites.google.com/site/maiourinature/top-20-bloublou-fini/COUV_TOP20_leger.jpg?attredirects=0

    3 : UN POTENTIEL FUTUR SCANDALE SANITAIRE :

    - Les métaux lourds et le Drainage Minier Acide dans le projet Montagne d’or (en construction)
    - Le scandale des pollutions minières (Cellule d’investigation de France-inter)
    - La pollution à l’arsenic : rançon de la ruée vers l’or dans l’hexagone.

    4 - UN BOULEVERSEMENT SOCIAL ET HUMANITAIRE :

    - Deux enquêtes sur les liens étroits entre politiciens, fonctionnaires et miniers : (par Médiapart ICI & LA)
    - Un grave risque de conflit social : voir le long métrage « Le dernier combat des capitaines de Guyane »
    - L’exemple de Nordgold au Burkina Faso (Action de Carême)
    - L’exemple de Nordgold en Guinée (Cellule d’investigation de France-inter)

    5 - UN PROJET DU MAUVAIS CÔTÉ DE L’HISTOIRE

    - 25 raisons de dire OUI AUX FILIÈRES D’EMPLOIS D’AVENIR
    - L’Etude Deloitte des potentiels du développement durable (WWF) :

    5 - SUR LES ONDES DE RADIO FRANCE !

    – « Comme un bruit qui court », émission de France-inter. Le reporter Giv Anquetil a passé une semaine en Guyane. A écouter absolument, « Entre Montagne d’or et forage Off-shore » (9 fev.) puis « La forêt est un champ de bataille » (2 mars)

    – France-Culture et Véronique Rebeyrotte ont aussi traversé l’Atlantique : A écouter « La montagne de la discorde » (invités I. Autissier, I. Casillo, M. Vallo) et le Grand Reportage « Bon ou mauvais filon ? ». (Invité Jean-Matthieu Thévenot d’ingénieurs sans frontières Système d’Extraction).

    – Fin 2018, Igor Strauss de Radio France international qu’a consacré une émission : C’est pas du vent !

    6 - POUR ÊTRE INCOLLABLE SUR LE SUJET :


    Or de Question, fondé en juillet 2016, est un Collectif citoyen opposé aux projets industriels d’exploitation minière en Guyane. Il est au coeur de la convergence des Résistances contre ce projet minier. Il a reçu à ce titre le Prix Danielle Mitterrand en 2017.

  • Moldavie : aux législatives, les prorusses donnés en tête
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/22/moldavie-aux-legislatives-les-prorusses-donnes-en-tete_5426843_3210.html


    Une affiche électorale du candidat prorusse Igor Dodon, à Chisinau, le 21 janvier.
    GLEB GARANICH / REUTERS

    Faire des élections législatives qui se déroulent en Moldavie dimanche 24 février le lieu d’un nouvel affrontement entre l’Est et l’Ouest est tentant. De fait, l’état des lieux est singulier : cette ancienne République soviétique qui a signé en 2013 un accord d’association avec l’Union européenne est sur le point, si l’on en croit les sondages, de donner la victoire au Parti socialiste du président Igor Dodon, admirateur revendiqué de Vladimir Poutine et partisan d’un rapprochement avec Moscou. L’essentiel de l’enjeu, dimanche, sera de savoir si les socialistes remportent la majorité absolue ou s’ils doivent entreprendre de complexes négociations pour la formation d’une coalition.

    De fait, la Russie pousse son avantage, comme l’UE l’a fait ces dernières années en soutenant les majorités pro-européennes. Cadeau le plus visible fait à M. Dodon, les autorités russes fermeront les yeux sur de possibles entorses aux règles d’immigration des nombreux Moldaves de Russie qui désireraient rentrer au pays voter. Moscou a aussi suspendu l’embargo pesant sur certains produits alimentaires moldaves. Un résultat que le président Dodon s’était engagé à obtenir de son « ami » Poutine, auquel il a rendu visite plus de dix fois en deux ans, un record inégalé dans le monde.

    Maniant aussi bien la carotte que le bâton, le Kremlin a aussi, subrepticement, rappelé qu’il disposait d’autres moyens de pression. Le 22 janvier, Moscou a autorisé l’ouverture sur son sol d’une « représentation officielle » de la Transnistrie, l’entité séparatiste de l’est moldave. Et à deux jours du vote, vendredi 22 février, le ministère de l’intérieur russe a opportunément annoncé l’ouverture d’une enquête pénale contre Vlad Plahotniouc, longtemps l’homme fort du camp pro-européen au pouvoir, en l’accusant d’avoir retiré « illégalement » 37 milliards de roubles de Russie.

    • Vieille habitude du Monde : si le « pro-russe » gagne c’est à cause des manœuvres de VVP. Pas un mot, sur le sieur Vlad Plahotniouc, oligarque contrôlant l’économie du pays et notoirement haï par une porte partie de la population lasse de l’énorme corruption… (toujours aucunes nouvelles du milliard de dollars envolé…)

      Mais peut-être ces faits sont-ils évoqués derrière le #paywall ; après tout, il y a tout juste un an, Le Monde détaillait un peu plus les prestations de V. Plahotniouc…

      https://seenthis.net/messages/657033

  • https://offensivesonore.blogspot.com/2019/02/ukraine-5-ans-apres-maidan.html

    Ukraine, 5 ans après Maïdan

    Emission du 1er février 2019, enregistrement téléphonique réaliser mi-décembre 2018 avec Igor Reshetnyak (Ukraine Action). 5 ans après, que reste-t-il de l’espoir qui avait jeter le peuple ukrainien à s’emparer des places de toutes les villes ukrainiennes ? Comment la société ukrainienne fait face aux conflits sans fin autour de la Crimée désormais rattaché à la Russie et au Dombass toujours en guerre.

    #audio #radio #offensive_sonore #radio_libertaire #audio #ukraine #russie #maïdan #révolution

  • We may be overestimating the carbon cleanup power of trees | #Anthropocene
    http://www.anthropocenemagazine.org/2019/01/weve-been-overestimating-how-much-trees-can-do-to-save-us-from

    Both papers also suggest that plants’ capacity to sop up excess carbon dioxide from the #atmosphere is finite. After all, trees evolved for thousands of generations in an atmosphere containing less than 290 parts per million of carbon dioxide; current atmospheric carbon dioxide is at 405 parts per million. “There is a point at which the photosynthesis apparatus saturates,” says Boucher, comparing the situation to a person fed 6 meals a day rather than the usual 3. “The photosynthetic system just can’t take it anymore.”

    Green J.K. et al. “Large influence of soil moisture on long-term terrestrial carbon uptake.” Nature 2019.

    Giguere-Croteau C. et al. “North America’s oldest boreal trees are more efficient water users due to increased [CO2], but do not grow faster.” Proceedings of the National Academy of Sciences 2019.

    #co2 #carbone #plantes #arbres #sols #photosynthèse #climat #capitalocène

  • China y Rusia presionan al gobierno para recibir a tiempo 900.000 b/d
    http://www.el-nacional.com/noticias/economia/china-rusia-presionan-gobierno-para-recibir-tiempo-900000-b-d_262900


    Pdvsa exporta a Estados Unidos 500.000 barriles diarios de crudo, fundamentalmente hacia su filial Citgo.
    Archivo

    Pdvsa solo despacha la mitad del crudo comprometido que adeuda a Moscú y a Pekín, mientras intenta cubrir las exportaciones a Estados Unidos, informaron fuentes del sector

    Petróleos de Venezuela redujo a la mitad los envíos de crudo –900.000 barriles diarios– pactados con China y Rusia como pago de la deuda externa que contrajo el gobierno con los dos países, aseguró una fuente cercana a la empresa.

    Los acuerdos originales disponen enviar 600.000 y 300.000 barriles al día de petróleo a Moscú y Pekín, respectivamente, pero actualmente los despachos llegan a 300.000 y 150.000 barriles. Esto pone a prueba la paciencia de los acreedores y presionan a Pdvsa para que cumpla sus compromisos a tiempo y en las cantidades convenidas”, precisó la fuente.

    Hace dos semanas el jefe de la petrolera rusa Rosneft, Igor Sechin, visitó el país y se entrevistó con el presidente Nicolás Maduro para manifestar su queja por los incumplimientos, informó la fuente.

    Agregó que además del interés geopolítico, el viaje sorpresa de Maduro a Rusia la semana pasada buscó “calmar las cosas y comprometer más producción de Pdvsa”. “Pero eso no significa dinero fresco para el país”.

    La fuente sostuvo que la petrolera nacional afronta una situación muy comprometida debido a la deuda –70 millardos de dólares– con sus proveedores y los tenedores de bonos de deuda externa, fundamentalmente de Estados Unidos.

    Moscú se ha convertido en un financista de emergencia del Ejecutivo venezolano. El gobierno ruso y Rosneft le han otorgado préstamos y líneas de crédito por 17 millardos de dólares desde 2006, que se cancelan con petróleo.

    Al regreso del viaje a Rusia, donde conversó con el presidente Vladimir Putin, Maduro anunció la firma de más pactos petroleros y auríferos por 6 millardos de dólares con empresas de ese país.

    En 2007, el presidente Hugo Chávez suscribió un acuerdo con China, que creó el Fondo Conjunto Chino-Venezolano, mediante el cual desde esa fecha hasta 2017 el gobierno ha recibido 50 millardos de dólares en préstamos, pagaderos también con crudo.

     “Rusia y China ya no dan dinero fresco a Venezuela sino períodos de gracia a la deuda vigente con la única intención de que les paguen, pues el gobierno ha demostrado ser un maula reiterativo. En esa misma dirección van las inversiones en proyectos petroleros y mineros”, aseveró la fuente.

    Maduro prometió el 19 de octubre que incrementará la exportación de petróleo a Pekin a 1.000.000 de barriles diarios “llueva, truene o relampaguee”.

    José Toro Hardy, ex director de Petróleos de Venezuela, considera que la situación del auxilio financiero ruso-chino es “muy delicada por las limitaciones del gobierno para responder a los compromisos debido al declive de la producción petrolera”, que en octubre alcanzó 1.117.000 barriles al día, según reportes de las fuentes secundarias a la Organización de Países Exportadores de Petróleo, lo cual evidencia una reducción de 739.000 barriles con respecto al promedio de 2017 de 1.856.000 barriles por día.

    El experto destacó que Venezuela necesita los ingresos fiscales de sus exportaciones petroleras a Estados Unidos, pues son las únicas que representan el pago en efectivo y parte de ese volumen lo resta a China y Rusia, de los que no recibe ni un dólar.

    Se trata de 500.000 barriles al día destinados a Citgo, filial de Pdvsa en Estados Unidos, y las petroleras Valero y Tesoro. “La presión de Rusia para que Venezuela le pague pone en riesgo la propiedad de Pdvsa de Citgo, de la cual Rosneft tiene 49,9% de las acciones en garantía de un préstamo por 1,5 millardos de dólares contraído el año pasado”.

    Toro Hardy afirmó que sobre Citgo pesan las demandas por incumplimientos contra Pdvsa como Cristallex y Conoco, con las que llegó a acuerdos de pago. Pero eso no impide otras querellas de empresas que en el futuro exijan a la filial de Pdvsa en pago, y a esto se suma que el gobierno puso como garantía el 51,1% restante de Citgo a los tenedores de bonos.

  • Russia-Ukraine tensions rise after #Kerch Strait ship capture - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-europe-46340283

    Ukraine’s parliament is to decide whether to bring in martial law, after Sunday’s capture of three of its naval vessels and 23 crew members by Russia.

    The three ships were sailing off the coast of Crimea, which was annexed by Russia in 2014, when they were seized.

    Russia opened fire, before its special forces stormed the vessels. Between three and six Ukrainians were injured.
    Ukraine said it was a Russian “act of aggression”. Moscow said the ships had illegally entered its waters.

    On Monday, Ukrainian President Petro Poroshenko said he was proposing that parliament back a 30-day martial law - half the length of that recommended by Ukraine’s security and defence council a day earlier.

    In a televised address, Mr Poroshenko said he did not want martial law to affect presidential elections set for 31 March 2019. If backed by MPs, martial law would enter into force at 09:00 local time (07:00 GMT) on 28 November.

    Sunday’s clash between Russian and Ukrainian vessels marks a major escalation of tension between the two countries.
    This is the first time the two militaries have come into open conflict in recent years, although Ukrainian forces have been fighting Russian-backed separatists and Russia volunteers in the east of the country.

    #Crimée

    https://www.youtube.com/watch?v=PpxNuTlwwEA

    • La Russie bloque le passage en mer d’Azov en immobilisant un pétrolier sous le pont de Crimée.

      Russian jet fighters fly over a bridge connecting the Russian mainland with the Crimean Peninsula with a cargo ship beneath it after three Ukrainian navy vessels were stopped by Russia from entering the Sea of Azov via the Kerch Strait in the Black Sea - H24info
      https://www.h24info.ma/monde/la-russie-capture-trois-navires-ukrainiens-escalade-de-tensions-entre-kiev-et-moscou/attachment/russian-jet-fighters-fly-over-a-bridge-connecting-the-russian-mainland-with-

      Russian jet fighters fly over a bridge connecting the Russian mainland with the Crimean Peninsula with a cargo ship beneath it after three Ukrainian navy vessels were stopped by Russia from entering the Sea of Azov via the Kerch Strait in the Black Sea

    • Détroit/Kertch : la Russie a agi « en stricte conformité avec le droit international »
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/26/97001-20181126FILWWW00122-detroitkertch-la-russie-a-agi-en-stricte-conformi

      Les gardes-frontières russes qui ont arraisonné dimanche trois navires ukrainiens dans le détroit de Kertch ont agi «  en stricte conformité avec le droit international  », a assuré aujourd’hui le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov au lendemain de cet incident sans précédent. «  La partie russe a agi en stricte conformité avec la législation, à la fois le droit international et le droit intérieur_ », a-t-il déclaré aux journalistes, précisant qu’il s’agissait d’une «  intrusion de navires de guerre étrangers dans les eaux territoriales de la Fédération de Russie  ».

    • Occasion de clarifier (à chaud !) le statut de la mer d’Azov et du détroit : s’il s’agit d’eaux internationales, la Russie n’a pas le droit de bloquer l’accès,…

      Tensions en mer d’Azov | Grip
      https://www.grip.org/fr/node/2634

      Statut juridique de la mer d’Azov

      Le statut juridique de la mer d’Azov est complexe pour deux raisons : la chute de l’URSS et l’annexion russe de la Crimée. Cet espace maritime était considéré du temps de l’URSS comme une mer intérieure et la question se pose de savoir si ce statut aurait pu être transmis à la fois à l’Ukraine et à la Russie après 1991. Selon cette hypothèse, la mer d’Azov serait donc une mer intérieure partagée entre l’Ukraine et la Russie. Dans un autre scénario, la mer d’Azov aurait perdu ce statut de mer intérieure lors de l’indépendance de l’Ukraine et le régime classique du droit de la mer s’appliquerait donc avec des zones économiques exclusives pour la Russie et l’Ukraine et un régime d’eaux internationales au centre de la mer d’Azov. L’annexion de la Crimée complexifie l’équation puisque les deux États revendiquent des zones économiques exclusives autour de la Crimée. Pour compliquer davantage le casse-tête juridique, plusieurs accords bilatéraux ont été signés entre l’Ukraine et la Russie garantissant la liberté de navigation sur cette mer. En 2003, un Accord de coopération sur l’usage de la mer d’Azov et du détroit de Kertch a été signé entre l’Ukraine et la Russie réitérant le statut de « mer interne partagée ». L’Ukraine pourrait cependant dénoncer cet accord au vu des incidents récents et revenir au régime classique de partage des eaux territoriales selon les définitions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Cette question du statut de la mer d’Azov est importante car elle conditionne la possibilité pour l’Ukraine d’intenter une action devant la justice internationale.

    • Russia Ignores Western Calls to Free Captured Ukrainian Ships

      Ukraine introduces martial law citing threat of Russian invasion | Reuters
      https://uk.reuters.com/article/uk-ukraine-crisis-russia-idUKKCN1NV0MW


      Seized Ukrainian ships, small armoured artillery ships and a tug boat, are seen anchored in a port of Kerch, Crimea November 26, 2018.
      REUTERS/Pavel Rebrov

      The crisis erupted when border patrol boats belonging to Russia’s FSB security service seized two small Ukrainian armoured artillery vessels and a tug boat after opening fire on them and wounding three sailors on Sunday.

      The Ukrainian vessels had been trying to enter the Sea of Azov from the Black Sea via the narrow Kerch Strait that separates Crimea from the Russian mainland.

      Interfax news agency quoted Russia’s human rights commissioner, Tatyana Moskalkova, as saying on Monday that 24 Ukrainian sailors were being detained. Three of the sailors were wounded but were not in a serious condition and were recovering in hospital.

      The FSB said the Ukrainian ships had ignored warning shots, forcing Russian vessels to open fire for real, after they illegally entered Russian territorial waters.

      A Reuters witness in Kerch, a port in Crimea, said the three Ukrainian vessels were being held there on Monday.

    • Trump Says He Does Not Like Russia-Ukraine Situation
      http://themoscowtimes.com/news/trump-says-he-does-not-like-russia-ukraine-situation-63606

      U.S. President Donald Trump on Monday said he does not like what is happening between Russia and Ukraine, a day after Russian crews seized Ukrainian vessels near Crimea.

      We do not like what’s happening either way. And hopefully it will get straightened out,” Trump told reporters as he left the White House.

      Trump said European leaders were working on the situation. “They’re not thrilled. We’re all working on it together,” he said.

    • Et donc, il s’agit des canonnières Nikopol (P176, le nom est très clairement lisible sur le côté de la passerelle) lancée en novembre 2015 et Berdiansk (P175) lancée en juin 2017, de la classe Gurza-M.
      https://en.wikipedia.org/wiki/Gyurza-M-class_artillery_boat


      P175 Berdiansk
      Ministry of Défense of Ukraine, via WP

      et du remorqueur Yani Kipu, A947 (bizarre, c’est un nom turc !?)

      EDIT : non, le nom donné par liveuamap
      https://liveuamap.com/en/2018/26-november-photo-tugboat-yani-kipu-a947-and-2-armored-boats
      n’est pas le bon…

      il s’agit du Krasnoperekopsk, A947 de la classe Prometey
      http://www.shipspotting.com/gallery/photo.php?lid=1091579


      Photographer : Igor Terokhin
      shipspotting.com

      EDIT (bis) ben si, Yani Kapu et Krasnoperekopsk sont deux noms pour désigner les mêmes choses :

      • une ville du nord de la Crimée (juste à l’ouest de l’isthme de Perekop) nommée donc, Perekop la rouge
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Krasnoperekopsk

      • qui a donné son nom à un remorqueur « d’attaque » ("de raid" disent les versions en anglais) soviétique en 1974
      https://uk.wikipedia.org/wiki/Яни_Капу_(буксир)

      La ville a été rebaptisée par l’Ukraine Yani Kapu (Yañı Qapı, la nouvelle porte en tatar) le 12 mai 2016, deux ans après l’annexion de la Crimée par la Russie… Et le remorqueur a suivi.

    • Vladimir Poutine qualifie les incidents en mer Noire de « provocation »
      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/28/vladimir-poutine-qualifie-les-incidents-en-mer-noire-de-mousse-politique_538

      Jusqu’ici plutôt en retrait, Vladimir Poutine a, pour la première fois, commenté en public, mercredi 28 novembre, les incidents survenus quatre jours plus tôt en mer Noire entre la marine ukrainienne et les forces de sécurité russes. Interrogé sur le sujet en marge d’un forum d’investissement organisé par la banque VTB à Moscou, le chef du Kremlin a répondu : « C’est une provocation, bien sûr ! »

      Sans jamais prononcer le nom de Petro Porochenko, le chef du Kremlin a ouvertement accusé son homologue ukrainien de calculs politiques. « C’est une provocation organisée par les autorités actuelles, je pense même par son président actuel, à l’approche de l’élection présidentielle en Ukraine au mois de mars de l’année prochaine », a souligné M. Poutine. Qui ajoute : « Les sondages, si je ne me trompe pas, placent le président au cinquième rang, il y a même des chances qu’il ne passe pas au second tour, donc, il fallait faire quelque chose pour exacerber la situation et créer des obstacles infranchissables pour ses concurrents. (…) Je suis sûr de cela. »

      A aucun moment, le président russe n’a évoqué les trois navires ukrainiens saisis par les forces de sécurité russes – sauf pour déclarer qu’elles avaient accompli « leur mission » et respecté « les ordres » – ni même le sort des 24 marins capturés à leur bord. Ces derniers comparaissent depuis mardi devant un tribunal russe pour être placés, les uns après les autres, en détention provisoire pour deux mois.

      « C’est un incident frontalier, pas plus », a-t-il minimisé, en évoquant des éléments récents « d’une autre envergure » tels que « le rattachement de la Crimée à la Russie » en 2014, ou « la guerre civile » dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine qui opposent les séparatistes prorusses soutenus par Moscou et les forces armées de Kiev. « Une guerre de facto, a poursuivi M. Poutine, et pourtant, aucune loi martiale n’avait été instaurée. Et là, un petit incident et on instaure la loi martiale ! C’est évident que c’est organisé à l’approche de l’élection présidentielle. »

    • Un avion espion US mène une reconnaissance près du détroit de Kertch - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/russie/201811281039082977-vol-reconnaissance-boeing-detroit-kertch

      Au surlendemain de l’incident en mer Noire, où trois navires militaires ukrainiens ont violé les eaux territoriales russes, un avion de lutte anti-sous-marine Boeing P-8A Poseidon de l’US Navy a effectué un vol de reconnaissance dans la région du détroit de Kertch et de la Crimée, selon le portail de suivi des vols PlaneRadar.

      Le mardi 27 novembre un Boeing P-8A Poseidon américain a mené une mission de reconnaissance dans la région du détroit de Kertch et de la Crimée, a annoncé le site PlaneRadar via Twitter.


      Un avion de patrouille maritime, Boeing P-8A Poseidon de l’US Navy, immatriculé 168848, effectue un vol de reconnaissance le long des côtes russe de la mer Noire, a annoncé le site.

      L’appareil, appartenant à la 26e escadrille de patrouille de la marine américaine est passé à une distance de 31 km des côtes de la Crimée.

      Plus tôt le même jour, cette même région a été espionnée par un drone stratégique RQ-4A Global Hawk de l’US Air Force, qui avait également été repéré à proximité de la ligne de séparation dans le Donbass.

    • Un excellent article de synthèse antérieur à la crise (12 septembre 2018) par Igor Delanoë.

      Jeux dangeureux en mer d’Azov - Le portail des forces navales de la Fédération de Russie
      http://www.rusnavyintelligence.com/2018/09/jeux-dangeureux-en-mer-d-azov.html

      Voilà plusieurs mois que la tension monte en mer d’Azov entre Russes et Ukrainiens au sujet de la liberté de navigation. Pour l’instant, les escarmouches n’ont pas dégénéré en accrochages, mais l’Ukraine a commencé à transférer par chemin de fer des vedettes armées depuis la mer Noire vers la mer d’Azov.

      Depuis le printemps derniers, des chalutiers ukrainiens et autres navires étrangers souhaitant se rendre dans les ports d’Ukraine situés en mer d’Azov sont régulièrement arraisonnés par les gardes-côtes russes. La Russie fait en outre attendre parfois pendant plusieurs jours les navires qui souhaitent transiter par le détroit de Kertch depuis la mer Noire à destination des côtes ukrainiennes de la mer d’Azov. Depuis l’annexion de la Crimée par Moscou, cette mer est de facto sous contrôle de la Russie qui en commande l’accès par le détroit de Kertch, situé entre la péninsule criméenne et la presqu’île russe de Taman. Russes et Ukrainiens ont signé en 2003 un accord selon lequel les eaux de la mer d’Azov et celles du détroit de Kertch sont considérées comme des eaux intérieures. Toutefois, depuis l’annexion de 2014, Kiev souhaite déchirer ce papier et internationaliser le régime de la mer d’Azov, en espérant ainsi que l’arrivée de nouveaux acteurs maritimes étrangers fera contrepoids à l’hyper-influence russe dans cette sous-région du bassin pontique.

      L’inauguration du pont de Kertch qui relie la Crimée à la Russie continentale en mai dernier a aiguisé les tensions. La Russie, qui n’écarte pas la possibilité que l’Ukraine tente une opération de sabotage contre l’édifice, a transféré depuis la flottille de la mer Caspienne, via le canal Volga-Don, 2 canonnières fluviales ainsi que des petits navires lance-missiles, qui ont rejoint plus tard le détachement opérationnel russe en Méditerranée. Kiev, de son côté, a transféré 2 vedettes du Projet 58155 faiblement armées depuis la mer Noire vers le port de Berdiansk par chemin de fer. La première unité est arrivée le 8 septembre et la seconde, le 11 septembre. Une troisième vedette doit prochainement être basculée en mer d’Azov. L’idée pour les Ukrainiens est de pouvoir assurer la protection des deux principaux ports de commerce que sont Marioupol et Berdiansk. A terme, Kiev souhaite établir une division de vedettes en mer d’Azov. Compte-tenu du peu de profondeur de cette mer - 6 mètres en moyenne - seules des unités de faible tonnage peuvent y être engagées. Toutefois, pour Moscou, le bassin de la mer d’Azov demeure fermé à toute activité des flottes de l’OTAN - qui ont en revanche accès à la mer Noire selon les conditions énoncées dans la Convention de Montreux (1936). Aussi, en cas de conflit dans le Donbass, ce « lac russe » constituerait une plateforme de tir potentiel pour des missiles Kalibr ainsi qu’un point de départ pour des opérations amphibies.

      Quels sont les objectifs recherchés par les uns et par les autres à travers ces escarmouches ? Pour Kiev, il s’agit de maintenir à l’ordre du jour le sujet « Crimée » qui est une affaire classée - outre la question des sanctions criméennes - par nombre de chancellerie occidentale. Par ailleurs, l’année 2019 sera une année charnière en Ukraine : l’élection présidentielle à lieu en mars, et le contrat de transit gazier qui lie Kiev à Gazprom depuis la fin des années 2000 arrive à son terme. Aussi, ces escarmouches visent potentiellement à renforcer la position de négociation de Moscou tout autant que la rhétorique patriotique à Kiev. L’Ukraine ne se satisfait pas du statu quo en mer d’Azov et souhaite mettre sur la table la question de la délimitation des frontières maritimes, sans être pour autant prête à sérieusement négocier. Rappelons par ailleurs que l’Ukraine a coupé les canaux d’alimentation d’eau fraîche vers la Crimée. Il pourrait y avoir là une monnaie d’échange potentielle.

      Contrairement à ce que pourrait laisser croire le nom de son blog, Le portail des forces navales de la Fédération de Russie, il ne s’agit pas d’un site officiel.

      A propos - Le portail des forces navales de la Fédération de Russie
      http://www.rusnavyintelligence.com/pages/A_propos-4830107.html

      A propos
      Igor Delanoë est docteur en histoire moderne et contemporaine de l’Université de Nice-Sophia Antipolis, et chercheur associé au Harvard Ukrainian Research Institute (Harvard University) ainsi qu’au Center for International and European Studies (université Kadir Has, Istanbul). Il est le directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe, le centre d’analyse de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe depuis septembre 2015.

    • Pour mémoire, l’accord russo-ukrainien de décembre 2003 sur la circulation en mer d’Azov (il est parfois – pas systématiquement – cité) est officiellement toujours en vigueur malgré l’annexion de la Crimée en 2014.

      Et personne ne semble réellement se soucier de savoir si l’Ukraine avait demandé l’autorisation préalable de franchissement du détroit, étant entendu que, des deux côtés, on renforce les (faibles) moyens militaires…

      Il est difficilement concevable que la Russie ait pu arraisonner les navires ukrainiens si l’autorisation avait été demandée et, a fortiori, accordée…

      Accord russo-ukrainien sur la mer d’Azov - Libération
      (article du 27 décembre 2003)
      https://www.liberation.fr/planete/2003/12/27/accord-russo-ukrainien-sur-la-mer-d-azov_456591

      La conclusion, mercredi [24 décembre], d’un accord russo-ukrainien sur la mer d’Azov était interprétée, à Kiev, comme une nouvelle concession du président Léonid Koutchma à Vladimir Poutine. Selon le texte signé par les deux chefs d’Etat, la mer d’Azov et le détroit de Kertch (en Crimée, sud de l’Ukraine), qui la sépare de la mer Noire, seront désormais « gérés conjointement ». Les bateaux ukrainiens et russes jouiront de la liberté de navigation. En revanche, les bâtiments militaires des pays tiers ne pourront y entrer que sur autorisation des deux pays, ce qui permettra à Moscou d’empêcher l’entrée de navires de l’Otan. « Cette mesure est peu compatible avec l’intention de l’Ukraine d’adhérer à l’Alliance atlantique », relève l’hebdomadaire Zerkalo Nedeli. Un différend a récemment éclaté après que la Russie a mis en doute l’appartenance à l’Ukraine de l’île de Touzla, dans le détroit de Kertch.

    • J’aime bien le double discours – dès les éléments soulignés après le titre… _ la part du trafic qui passe par Kertch est marginale (moins de 5% et déplorable vers d’autres ports) mais le blocus (temporaire) souligne le risque sur les approvisionnement en blé ukrainien (qui sera très abondant cette saison)

      Chokepoint Blockade Exposes Supply Risk for Black Sea Grain - Bloomberg
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-11-26/russian-flareup-with-ukraine-brings-focus-on-shipping-chokepoint

      • Access cut to Kerch Strait between Black Sea and Sea of Azov
      The ports handles a relatively small share of Ukrainian grain
      • Access cut to Kerch Strait between Black Sea and Sea of Azov
      The ports handles a relatively small share of Ukrainian grain

      Russia’s brief blockade of a key shipping channel for Black Sea grain highlights the risk of disruption to an important source of global supply.

      Russia cut off access to the Kerch Strait between the Sea of Azov and the Black Sea after tensions with Ukraine flared up over the weekend, and has since reopened the passage. Still, the conflict means some traders will likely reroute cargoes to avoid passing through the strait, according to the Ukrainian Grain Association.

      We are expecting a record harvest this season, and we plan record exports,” said Mykola Horbachov, head of the Ukrainian Grain Association. “So any window that is being closed for us means heavier pressure on our infrastructure, both seaport and railway. We are stretched to the limit.

      Ukraine ranks among the world’s biggest corn and wheat producers, supplying food to major markets in Europe, the Middle East and Asia. Analysts said they didn’t expect much market impact because the proportion of Ukrainian grain that moves from ports on the Sea of Azov is relatively small, and the incident seems limited so far.

      Grain markets largely shrugged off the news. Benchmark prices in Chicago rose 1 percent and milling wheat futures in Paris added 0.2 percent.

      Shipments from the Ukraine ports of Mariupol and Berdyansk make up about 5 percents of the country’s grain exports, and cargoes that had previously planned to leave those areas may instead move by rail or other ports, Horbachov said. The two ports are on the Azov Sea and rely on the Kerch Strait.

      In terms of grain exports, it won’t have a big impact because I don’t think that Russia will stop their boats in the Kerch Strait, and in terms of Ukraine exports, there is not a lot of exports from the Azov Sea,” said Gautier Maupu, a Black Sea grains analyst with Agritel in Kiev. “Russian exports will not slow down, so there will not be a strong impact on markets.

      Still, the blockade highlights the threat of disruption to Black Sea supplies just as global grains markets are buffeted by the trade war between the U.S. and China. Wheat has jumped about 20 percent this year in Chicago as heat and dryness worldwide curbed output, including in the Black Sea.

    • Poutine défend sa version des affrontements avec l’Ukraine en mer Noire
      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/03/poutine-avance-sa-version-des-affrontements-avec-l-ukraine-en-mer-noire_5391


      Vladimir Poutine, à Buenos Aires, le 1er décembre.
      MARCOS BRINDICCI / REUTERS

      Privé de rencontre bilatérale avec Donald Trump, en représailles après les incidents survenus le 25 novembre au large de la Crimée qui ont abouti à la capture de trois bateaux et de vingt-quatre marins ukrainiens par la Russie, M. Poutine a livré sa version des faits au président américain « debout », comme il a lui-même décrit l’échange, en marge d’un dîner.

      Face à son homologue français, Emmanuel Macron, ou avec la chancelière allemande, Angela Merkel, avec lesquels il a pu s’entretenir en aparté, il a même sorti un stylo pour dessiner sur le papier sa chronologie des événements. Aux journalistes ensuite, M. Poutine a assuré que « la guerre va continuer » dans l’est de l’Ukraine, tant que les autorités actuelles de Kiev « resteront au pouvoir ».

      Version de VVP dont la seule chose que l’on ait le droit de savoir est qu’il qualifie l’événement de provocation. Absolument rien sur le déroulement des faits, ni en gros, ni en détail.

    • Ukraine resumes grain shipments from Azov Sea | Reuters
      https://af.reuters.com/article/worldNews/idAFKBN1O30M5


      FILE PHOTO: Cranes are seen in the Azov Sea port of Mariupol, Ukraine December 2, 2018.
      REUTERS/Gleb Garanich/File Photo

      Ukraine said on Tuesday it had resumed grain shipments from the Azov Sea, blocked for around 10 days after a military standoff with Russia in the Kerch Strait off Crimea.
      […]
      Earlier, Ukraine’s infrastructure minister Volodymyr Omelyan had said the two ports - vital for eastern Ukraine’s economy - had been “partially unlocked” with the restoration of some free movement through the Kerch Strait.

  • Les films de Carole Roussopoulos disponibles sur le site de la Médiathèque Valais - Martigny

    Le F.H.A.R., 1971
    http://xml.memovs.ch/f0199a-002.xml

    Manifestation du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire
    Discours d’une militante sur l’homosexualité (mythique)
    Discours de Guy Hocquenghem sur les rôles sexuels et les relations de pouvoir
    Témoignage de militants
    Evocation des débats sur les homosexuels et l’élite (Cocteau, Marais, Gide...)
    Accusation contre les homosexuels et condamnation ; discrimination ; le journal « Tout »

    Gabrielle Nanchen, 1972
    http://xml.memovs.ch/f0199a-003.xml

    Témoignage de paysans sur le vote des femmes
    Fonctionnement du gouvernement suisse
    Témoignage d’un paysan sur l’élection de Gabrielle Nanchen
    Intérêt pour la politique, parcours professionnel
    Interview de la belle-mère de Gabrielle Nanchen
    Inscription au parti socialiste valaisan, Mai 1968
    Témoignage d’un paysan
    Définition du socialisme, importance de la religion
    Témoignage d’un ecclésiastique et d’une étudiante
    Technique pour transmettre les idées politiques
    Témoignage contre le vote des femmes
    L’électorat, réaction des gens

    Y a qu’à pas baiser, 1973
    http://xml.memovs.ch/f0199a-004.xml

    Générique et publicité
    Journal télévisé I.N.F. 2 consacré à l’avortement : interview du professeur Jérôme Lejeune
    Manifestation pour le droit à l’avortement et témoignage de passants
    Rapports sexuels entre femmes et hommes et plaisir dans la relation
    Avortement selon la méthode karman en temps réel
    Reprise de la manifestation

    Les prostituées de Lyon parlent, 1975
    http://xml.memovs.ch/f0199a-012.xml

    Revendications des prostituées à l’Eglise de Saint-Nizier
    Retransmission des débats à l’extérieur de l’église
    Témoignages de femmes : vie de femmes, de famille et professionnelle, proxénétisme

    La marche du retour des femmes à Chypre, 1975
    http://xml.memovs.ch/f0199a-011.xml

    Camps de réfugiés
    Marche pacifiste
    Discours sur l’application de la résolution de l’ONU ordonnant à la Turquie de permettre le retour des Chypriotes grecs
    Distribution de vêtements et de nourriture
    Témoignages de réfugiées chypriotes
    Discours
    Habitations et conditions de vie rudimentaires des réfugiés, témoignages ; viol des femmes
    Marche pacifiste
    Arrivée et mot de bienvenue du commandant militaire de la section des Nations Unies
    Témoignage

    S.C.U.M. Manifesto, 1976
    http://xml.memovs.ch/f0199a-015.xml

    Lecture du S.C.U.M Manifesto, un texte de Valérie Solanas (1967), par la comédienne Delphine Seyrig
    Manifestation pacifiste de femmes catholiques et protestantes en Irlande contre la guerre
    Reprise de la lecture
    Violence policière en Argentine, manifestation des femmes à Belfast

    Maso et Miso vont en bateau, 1976
    Cinéastes : Carole Roussopoulos, Ioana Wieder, Delphine Seyrig et Nadja Ringart.

    Mythique film de 55’ sur lequel on peut tout savoir grâce à @volt :

    Images de la culture : Maso et Miso vont en bateau
    https://imagesdelaculture.cnc.fr/-/maso-et-miso-vont-en-bateau

    Bernard Pivot invite Françoise Giroud, alors première secrétaire d’Etat à la condition féminine, pour une émission gentiment misogyne : Encore un jour et l’année de la femme, ouf ! c’est fini. Le collectif les Insoumuses recycle l’émission par des interventions pleines d’humour et en fait « la preuve officielle que le secrétariat d’Etat à la condition féminine est une mystification ».

    Des cartons donnent les réponses que Françoise Giroud aurait dû donner ; une interview de Simone de Beauvoir contredit ses propos ; les arrêts sur image soulignent son inaptitude. « Notre propos est de montrer qu’aucune femme ne peut représenter toutes les autres femmes au sein d’un gouvernement patriarcal, quel qu’il soit. Elle ne peut qu’incarner la condition féminine oscillant entre la nécessité de plaire (féminisation-maso) et le désir d’accéder au pouvoir (masculinisation-miso). Quant aux réformes proposées par Françoise Giroud, elles peuvent être proposées directement par les ministères concernés (travail, justice, santé...). Aucune image de la télévision ne veut ou ne peut nous refléter, c’est avec la vidéo que nous nous raconterons. » Une des premières vidéo scratch en France, une vidéo mythique.

    (Nathalie Magnan)

    http://xml.memovs.ch/f0199a-016.xml

    Lip : Monique et Christiane, 1976 (autre film absolument mythique)
    http://xml.memovs.ch/f0199a-017.xml

    Conditions féminines chez Lip ; manifestations des inégalités de genre dans l’organisation syndicale et la prise de parole
    Peur de l’expression chez les femmes ; comité d’organisation (1976)
    Situation des femmes par rapport aux hommes, importance, rôle et préjugés sur les femmes (1976)
    Extrait d’une assemblée générale
    Compte-rendu de l’intervention de Christiane à l’assemblée générale
    Journées portes ouvertes de Lip, lettre sur la condition des femmes
    Stands tenus par les femmes, réaction des hommes
    Invité :
    Suite du compte-rendu de l’assemblée générale ; question du partage du droit d’expression et des tâches
    Invité :
    Vie au chômage

    Le viol : Annie, Corine, Annie, Brigitte, Josyane, Monique et les autres..., 1978
    http://xml.memovs.ch/f0199a-020.xml

    Lecture de coupures de presse
    Correspondance entre Anne et Corinne
    Discussion entre Corinne et Anne
    Emission débat « Les dossiers de l’écran » avec Anne pour invitée
    Discussion entre Corinne et Anne
    Ecoute de l’émission radiophonique d’Etienne Lalou et Igor Barrère sur le viol, témoignage de Brigitte
    Discussion entre Corinne et Anne
    Discussion avec les trois avocates, Monique Antoine, Colette Auger et Josyane Moutet sur la justice et la répression
    Discussion entre Corinne et Anne
    Emission débat « Les dossiers de l’écran » avec Anne pour invitée
    Discussion entre Corinne et Anne
    Discussion avec les trois avocates, Monique Antoine, Colette Auger et Josyane Moutet sur la justice et la répression

    Ça bouge à Vendôme, 1982
    http://xml.memovs.ch/f0199b-003.xml

    Déroulement de l’enquête sur la femme en 1982 et bilan des réponses
    Association pour une école non sexiste
    Opinion des intervenantes sur la parité

    Ça bouge à Mondoubleau, 1982
    http://xml.memovs.ch/f0199b-002.xml

    Explication de l’enquête réalisée sur la différence des rôles masculins et féminins
    Débats entre les élèves et leur professeure sur l’enquête

    Flo Kennedy, 1982
    http://xml.memovs.ch/f0199b-004.xml

    Waiting and discussion between Margo Jefferson and Ti-Grace Atkinson until arriving of Flo Kennedy
    Flo Kennedy’s family and her life course
    Feminist movement
    Feeling about oppression
    Dressing
    Freedom of women
    Friendly discussion with Margo Jefferson and Ti-Grace Atkinson

    Profession : agricultrice, 1982
    http://xml.memovs.ch/f0199b-005b.xml

    Témoignage de Marie-Cécile Jacquet et Marie-Louise Navet sur leur travail et leur statut
    Marie-Cécile Jacquet déléguée du canton de Rocroi pour la commission féminine
    Témoignage de Roseline Dupont et Martine Guillet sur leur travail et leur statut
    Témoignage d’agricultrices de l’Association Féminine de Développement Agricole (AFDA)
    Discours de la porte-parole de l’AFDA

    Femmes immigrées de Gennevilliers, 1984
    http://xml.memovs.ch/f0199b-013.xml

    Information auprès de la population arabe de la création de l’Association de femmes arabes immigrées en France
    Témoignage
    Animation d’une émission radiophonique par des femmes arabes immigrées, régularisation des situations
    Témoignage de femmes marocaines
    Emission radiophonique à radio Gennevilliers
    Générique

    La mort n’a pas voulu de moi, 1984
    http://xml.memovs.ch/f0199b-014.xml

    Travail avec Werner Herzog
    Lecture du commentaire du film « Fata Morgana »
    Lecture de poème de Verlaine « Gaspard Hauser chante »
    Extrait de « Nosferatu » de F.W. Murnau (1922)
    Parcours de vie
    Extrait de « The Diary Of The Lost Girl » de Pabst, anecdote sur le tournage
    Extrait de « Tabou » de F.W. Murnau, critique du film
    Ascension et prise de pouvoir d’Adolf Hitler
    Fuite à Paris, sauvetage de films muets allemands
    Emprunt du nom Escoffier en référence à Mérimée
    Conservation cachée de films à Figeac, dont « le dictateur de Chaplin »
    Travail avec Henri Langlois
    Générique

    Pionnières et dictionnaires du cinéma : 1900 - 1960, 1984
    http://xml.memovs.ch/f0199b-010.xml

    Dorothy Arzner
    Jacqueline Audry
    Muriel Box
    Esther Schub
    Germaine Dulac
    Marion Frances
    Alice Guy Blaché
    Théa von Harbou
    Ida Lupino
    Elvira Notari
    Lotte Reiniger
    Leni Riefenstahl
    Schlesinger dite Leontine Sagan
    Agnès Varda
    Nicole Vedrès
    Margot Benaceref ; Valentina Broumberg ; Wanda Jakubowska ; Ruth Orkin ; Olga Preobrajiuska ; Wendy Toy ; Hermina Tyrlova
    Générique

    Les travailleuses de la mer, 1985
    http://xml.memovs.ch/f0199b-020.xml

    Présentation du port de pêche
    Témoignage de femmes fileteuses
    Témoignage des ouvrières de la nuit (trieuses)

    L’inceste : la conspiration des oreilles bouchées, 1988
    http://xml.memovs.ch/f0199b-028.xml

    Témoignage de Monique sur le viol commis par son grand-père ; lecture de textes ; articles de presse
    Permanence viols, femmes, informations
    Témoignage de Claudine sur son père incestueux
    Rôle et réaction de mère
    Témoignage d’Anne
    Témoignage d’Emmanuelle et Elisabeth
    Perception et ressenti lors d’abus sexuel
    Réaction de l’entourage : médecin, famille, instituteur, ami
    Soutien médical
    Parler, partager, dénoncer

    Debout !, 1999
    http://xml.memovs.ch/f0199c-021.xml

    Découverte du féminisme ; influence, lutte
    Création de Féminin Masculin Avenir (FMA) et du Mouvement de Libération des Femmes (MLF)
    Découverte et début du féminisme ; front des bonnes femmes, première revendication
    Naissance des groupes du Mouvement de Libération des Femmes (MLF, Emencipi)
    Racisme militant ; rapport au militarisme ; conscience sociologique des groupes
    Libération des femmes ; définition du mouvement
    Grève des femmes à Troyes (1971) : lutte solidaire
    Avortement ; manifestation féministe
    Relations entre homosexuels et hétérosexuels ; Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire
    Groupe de conscience ; Le Torchon Brûle (journal) ; rôle de la presse ; droit de vote
    Féminisme chez les jeunes ; mère célibataire ; congrès ; estime de soi
    Grève, manifestation et revendication du Mouvement de Libération des Femmes (MLF)
    Lutte pour l’avortement ; anti-congrès de l’année de la femme (1975) ; mouvement « oui » à la vie
    Mysogisme ; reconnaissance du viol en tant que crime
    Centre pour les femmes ; changements engendrés par le Mouvement de Libération des Femmes (MLF)
    Réafirmation du droit de la femme : avortement, contraception ; grève des femmes

  • #Fridtjof_Nansen, WWI, and the Beginning of the Modern Refugee Regime

    This week–on November 11–marked the 100th anniversary of the Armistice that ended World War I. In terms of refugee law, the Great War is usually eclipsed by WWII, which gave rise to the Refugee Convention (in 1951). The Convention forms the basis for our international and domestic humanitarian law up until today.

    But the First World War was also foundational to our current refugee regime, and so it’s too bad that WWI developments in refugee law get short shrift. Upwards of 10 million people were displaced by the War and the subsequent rise of the Soviet Union. Many would never return home and would permanently resettle in other countries. This mass movement of civilians led to political, cultural, and social changes, and predictably, to a backlash against refugees (as a security, economic, and health threat) that sounds all-too familiar today.

    Probably the most prominent figure in post-WWI refugee resettlement was a Norwegian wunderkind named Fridtjof Nansen. Mr. Nansen was born in 1861. He was a record-breaking skater and skier. He studied zoology in university, and went on to become a world famous artic explorer. In 1888, he led the first expedition to cross Greenland, and in 1895, he came within 4 degrees of the North Pole, the furthest north anyone had traveled to date. After his career in the Artic, he turned to science, where he made important contributions to the fields of neurology and oceanography. Mr. Nansen served as a diplomat and advocated for separation of Norway and Sweden (which had been united since 1814). Norway became independent in 1905.

    Norway was neutral during the First World War, and during those years, Mr. Nansen was involved in organizing his nation’s defense. In 1917, he was dispatched to Washington, where he negotiated a deal to help alleviate a severe food shortage in his country.

    After World War I, Mr. Nansen successfully helped advocate for Norway’s involvement in the League of Nations, and he served as a delegate to that body. He became involved in the repatriation of prisoners of war, and between 1920 and 1922, led the effort to resettle over 400,000 POWs in 30 different countries. In 1921, Mr. Nansen became the League’s High Commissioner for Refugees and helped resettle two million Russians displaced by the revolution. At the same time, he was working to relieve a massive famine in Russia, but had trouble securing international aid (due largely to suspicion of the new Marxist government). He also assisted Armenian refugees after the genocide there, and devised a controversial population exchange between Turkey and Greece, which resolved a Greek refugee crisis, but also resulted in the expulsion (with compensation) of Turks from Greece.

    Mr. Nansen created the “Nansen” passports in 1922, a document that allowed stateless people to travel legally across borders. By WWII, 52 nations recognized the passport as a legal travel document. Nansen passports were originally created to help refugees from the Russian civil war, but over 20 years, they were used by more than 450,000 individuals from various countries (including a number of well-known figures, such as Marc Chagall, Aristotle Onassis, G.I. Gurdjiieff, Rabbi Menachem Mendel Schneerson, and Igor Stravinsky). The passports served as a foundation for a clearly-defined legal status for refugees, and some scholars consider the creation of the Nansen passports as the beginning of international refugee law.

    In 1922, Mr. Nansen was awarded the Nobel Peace Prize. The Nobel Committee cited “his work for the repatriation of the prisoners of war, his work for the Russian refugees, his work to bring succour to the millions of Russians afflicted by famine, and finally his present work for the refugees in Asia Minor and Thrace.”

    Mr. Nansen continued his involvement in the League of Nations through the 1920s, and he flirted with Norwegian politics, though he seems to have no major ambitions in that direction. In 1926, Mr. Nansen came up with a legal definition for refugees from Russia and Armenia, and his definition was adopted by several dozen nations. This marked the first time that the term “refugee” was defined in international law, and it helped set the stage for later legal developments in the area of refugee protection.

    Fridtjof Nansen died on May 3, 1930. After his death, a fellow delegate from the League of Nations eulogized, “Every good cause had his support. He was a fearless peacemaker, a friend of justice, an advocate always for the weak and suffering.”

    Even after his death, Mr. Nansen’s work continued. The League of Nations established the Nansen International Office for Refugees, which helped resettle tens of thousands of refugees during the inter-War years. The Nansen Office was also instrumental in establishing the Refugee Convention of 1933 (now, largely forgotten), the first international, multilateral treaty offering legal protection to refugees and granting them certain civic and economic rights. The 1933 Convention also established the principle of “non-refoulement,” the idea that nations cannot return individuals to countries where they face persecution. To this day, non-refoulement is a key concept of international (and U.S.) refugee law. For all this work, the Nansen Office was awarded the Nobel Peace Prize in 1938.

    Fridtjof Nansen’s legacy lives on in many ways. There are geographic features named after him in the Artic, Antarctic, and various places around the globe. In space, there is a crater on the moon named in his honor, as well as an asteroid. The oldest ski club in the United States is named for Mr. Nansen, and there is a species of fish that bears his name (Nansenia). A museum in Armenia documents his scientific and humanitarian achievements. And each year, the United Nations bestows the Nansen Refugee Award on an individual or organization that has assisted refugees, displaced or stateless people. For me, though, Mr. Nansen’s most enduring achievement is his pioneering work to help establish international refugee law, a legal regime which protects us all.


    http://www.asylumist.com/2018/11/13/fridtjof-nansen-wwi-and-the-beginning-of-the-modern-refugee-regime
    #Nansen #asile #réfugiés #histoire

  • ‘Criminal negligence’ or disregard to Russia-Israel ties : MoD details chronology of Il-20 downing — RT World News
    https://www.rt.com/news/439151-russia-israel-il-20-negligence

    A minute-by-minute account of the Il-20 downing shows Israel’s culpability and either its military bosses’ lack of appreciation of relations with Moscow, or their control of commanding officers, the Russian defense ministry said.

    We believe that the blame for the Russian Il-20 aircraft tragedy lies entirely with the Israeli Air Force,” said spokesman Major General Igor Konashenkov, before revealing a detailed account of events leading to the downing of the Russian Il-20 military aircraft on September 17. The plane was shot down by the Syrian air defense units as Israeli’s F-16s effectively used it as a cover during the attack on its neighbor.

    The report featured previously undisclosed radar data and details of communications between Russian and Israeli militaries, and concluded that “the military leadership of Israel either has no appreciation for the level of relations with Russia, or has no control over individual commands or commanding officers who understood that their actions would lead to tragedy.

    On the evening of September 17, the Russian Ilyushin IL-20 with 15 crew on board was circling over the Idlib de-escalation zone on a special reconnaissance mission, when four Israeli F-16 fighter jets left their country’s airspace and flew over the neutral Mediterranean waters towards the Syrian coast. The Israeli Air Force gave the Russian side less than a minute’s warning before dropping the precision-guided glide bombs, leaving virtually no time for any safety maneuvers, Konashenkov said, calling such actions “a clear violation of the 2015 Russian-Israeli agreements.

    Moreover, the Israeli military failed to provide the location of their jets or properly specify their targets, claiming they were going to attack several ’industrial facilities’ in northern Syria, close to the Il-20’s area of operation. The misinformation prompted the Russian Command to order the recon plane back to the Khmeimim air base. The Israeli jets, however, instead almost immediately attacked the western Syrian Latakia province.

    • RUSSIA’S IL-20 DOWNING RESPONSE - THIS IS WHAT NEEDS TO HAPPEN NEXT - Fort Russ
      (article paru avant la conférence de presse du ministère de la Défense russe)
      https://www.fort-russ.com/2018/09/russias-il-20-downing-response-this-is-what-needs-to-happen-next

      It would seem that there were two significant contributory factors here: i) the Israeli ‘bad-faith’ abrogation of the proper protocols for communication between themselves and the Russian Military, in order to attain a deliberate advantage for carrying out their attack; and ii) the regrettable features of outmoded air-defence hardware which ultimately lead to the shoot-down.

      The solution to the second issue is rather straightforward: Russia had earlier proposed selling S-400 systems to Syria – a move which wound up effectively ‘veto’d’ by Israel stating in no uncertain terms that they would carry out airstrikes against any such systems before they had been fully installed, regardless of whether they were still Russian crewed at that point. Given Israeli airstrikes are presently causing Russian casualties anyway; as well as the fact that the Russians have already had their own advanced SAM systems for Russian defence set up in Syria for some time now, in the present situation of Israeli diplomatic weakness created by Monday’s events, now is the ideal time to engage in such technology-transfer directly to Syria with an explicit view to ensuring that Monday’s events do not recur thanks to half-century old hardware malfunctioning.

      The first issue is much more complex, as I would be rather surprised if Russia genuinely wanted to seriously contemplate abandoning its significantly close relationship with Israel – although it may potentially be convinced to ‘downgrade’ it somewhat, assuming that we do not see a repeat of what happened following Turkey’s downing of a Russian military aircraft in 2015 (ironically, a seeming catalyst for the two countries beginning to work more closely together than ever before). Whether Russia chooses to remain on ‘friendly’ ‘terms with Israel in a militaristic sense or not, the plain reality is that the Israelis have demonstrated that they cannot and should not be trusted to behave in an up-front manner when it comes to the communication and co-ordination protocols essential to allowing them to continue to operate with relative impunity above Syrian airspace.

      Russia should therefore suspend this facility they have provided to the Israelis forthwith – and openly state that future instances of Israeli military aircraft turning up unannounced above Syria will simply be treated as hostile, and dealt with accordingly. After all, from the perspective of that IL-20 crew, what else characterizes the Israeli conduct than this designation? Certainly not the actions of something approaching a ‘trusted’ ally! The net effect of this would be to impose a ‘no-fly zone’ of sorts over Syria – thus allowing operational freedom for Russian and Syrian air assets, and denying precious, vital air-cover to the extremist forces which theoretically everybody agrees need to be wiped out.

    • Avec, au passage, l’utile rappel de la possibilité de perte de contrôle des vieux missiles anti-aériens S-200.
      C’était il y a longtemps, le 4/10/2001 époque où il y avait encore des manœuvres communes russo-ukrainiennes.

      Vol 1812 Siberia Airlines — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_1812_Siberia_Airlines

      Un rapport préliminaire russe confirma les évaluations de responsables militaires américains faites à titre privé : le missile S-200 avait dépassé sa cible téléguidée qui avait été détruite avec succès par un S-300 tiré au même moment. Au lieu de s’autodétruire, le missile S-200 prit pour cible le long courrier qui se trouvait à près de 200 kilomètres ; le projectile explosa en projetant des billes d’acier (shrapnel) 15 mètres au-dessus de l’avion.

      Les responsables militaires ukrainiens nièrent d’abord que leur missile avait abattu l’avion ; ils déclarèrent que le S-200 avait été lancé vers la mer et qu’il avait réussi à s’autodétruire. Le porte-parole du ministère de la Défense Konstantin Khivrenko affirma que « ni la direction ni la portée (des missiles) ne correspondaient à l’endroit réel ou théorique où l’avion avait explosé. » Toutefois, les responsables ukrainiens admirent par la suite que c’était bien leur armée qui avait abattu l’avion de ligne.

    • https://www.arte.tv/fr/videos/085050-000-A/yellow-shark-hommage-a-frank-zappa-par-l-ensemble-intercontemporain

      Dans le cadre d’un week-end Frank Zappa à la Philharmonie de Paris, Matthias Pintscher mêle oeuvres du célèbre moustachu et musique savante. Une association qui a du sens : Frank Zappa n’a jamais caché son admiration pour Edgard Varèse, Igor Stravinsky ou encore Anton Webern.

      Au programme de ce soir donc, six morceaux de Frank Zappa issus de l’album « Yellow Shark » et de « The Perfect Strangers » – album que Zappa avait enregistré avec l’Ensemble Intercontemporain, alors dirigé par Pierre Boulez.

      Entre deux morceaux de Zappa, l’Ensemble Intercontemporain interprète « Intégrales » d’Edgar Varèse en clin d’oeil à l’admiration du rockeur pour ce célèbre compositeur contemporain. Autre parenthèse savante : « For Your Eyes Only » du jazzman John Zorn.

    • Zappa, à son zénith
      lemonde.fr Sylvain Siclier 6/11/2015

      https://www.youtube.com/watch?v=x10z5BuZ1_M


      Be-Bop Tango (Of The Old Jazzmen’s Church)

      Début décembre 1973, Frank Zappa (1940-1993) et les sept musiciens de sa formation d’alors sont au Roxy, célèbre salle du Los Angeles rock, sur le Sunset Strip. Le guitariste, chef d’orchestre, auteur-compositeur et producteur américain a décidé de tirer un #film de la série de #concerts qui y sont organisés. Quatre caméras pour film 16 mm, les mêmes vêtements portés chaque soir (lavés, séchés et repassés dans la nuit) pour les raccords entre les différentes prises d’un concert à l’autre, le répertoire d’une vingtaine de compositions identique chaque soir.

      La formation, l’une des plus assurées de Zappa, est en fin de tournée automne-hiver. Soit le pianiste George Duke et son appareillage de claviers, le saxophoniste, flûtiste et chanteur Napoleon Murphy Brock, le tromboniste Bruce Fowler, son frère Tom à la basse, la percussionniste Ruth Underwood, les batteurs Chester Thompson et Ralph Humphrey. Chacun maîtrise tous les pièges rythmiques, sauts harmoniques, parties les plus complexes à jouer autant qu’il est capable de réagir à toutes les sollicitations vers l’improvisation collective et les parties solistes impromptues que sollicite Zappa. Le public est chaud bouillant et les concerts une fête musicienne du plus haut niveau.

      Le film prévu devait être comme une apothéose de ces moments. Et puis rien. La découverte, en post-production, une fois la pellicule développée, de décalages avec le son de la console, le manque d’argent et de temps, des impossibilités techniques à l’époque… vont contraindre le musicien à remiser le film. Il y reviendra de temps à autre mais mourra, à l’âge de 52 ans, sans avoir pu le finaliser.

      Quarante-deux ans plus tard, ce qui avait forme de mythe pour les amateurs de Zappa est devenu Roxy The Movie . Plus de deux heures d’images et de sons restaurés, tirés des concerts du 8, 9 et 10 décembre 1973, publiés sur support Blu-Ray, DVD et CD, avec mixage en Surround 5.1 – pour profiter au mieux du #tourbillon –, qui restituent au mieux l’atmosphère de ces folles soirées. Un hommage aussi à l’une des périodes les plus appréciées de Zappa.

      Musicalement, on y entend comme un condensé de toutes les explorations de Zappa, avec des moments loufoques (Cheepnis, Dickie’s Such An Asshole), des emprunts à la musique contemporaine dotée d’une bonne dose de swing, du rhythm’n’blues, du funk, du jazz, des combinaisons de métriques impaires (tout cela réunit dans T’Mershi Duween, RDNZL, Inca Roads, Echidna’s Arf of You, Pygmy Twylite…), de multiples clins d’œil stylistiques, le rituel de la participation du public, ici surtout durant Be-Bop Tango (Of The Old Jazzman’s Church) avec sur scène des jeunes filles et jeunes gens bien allumés.

      Et de bout en bout, une joie de jouer ensemble et une complicité de chaque instant, qui avaient été perceptibles dans les enregistrements audio déjà publiés, notamment dans le double album Roxy & Elsewhere (juillet 1974) et Roxy by Proxy (mars 2014). Ce Roxy The Movie constituant aussi, avec ces plans de sourires et regards radieux, la plus évidente des portes d’entrée dans l’univers de Zappa.

  • Le Président moldave Igor Dodon et son cortège victimes d’un accident de la route (vidéo) - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/international/201809091038020485-igor-dodon-president-moldave-accident

    Le cortège du Président moldave Igor Dodon a été victime d’un accident ce dimanche 9 septembre sur une autoroute en Moldavie. Le dirigeant se sent bien et n’a pas eu besoin d’assistance médicale, a annoncé le conseiller présidentiel Maxim Lebedinsky.

    Le cortège du Président moldave Igor Dodon a eu un accident sur une autoroute reliant les villes moldaves de Chișinău et Călărași ce dimanche 9 septembre.

    Selon le conseiller présidentiel Maxim Lebedinsky, l’accident a eu lieu car un véhicule a violé le code de la route et perdu le contrôle, venant heurter les voitures du cortège.

  • Threatening wilderness, dams fuel protests in the Balkans

    For almost a year, a clutch of Bosnian women has kept watch over a wooden bridge to disrupt the march of hydropower - part of a Balkan-wide protest against the damming of Europe’s wild rivers.

    From Albania to Slovenia, critics fear the proposed run of dams will destroy their majestic landscape, steal their water and extinguish species unique to the Balkans.

    So the village women stake out the bridge around the clock, listening out for the telltale sounds of diggers on the move.

    “We are always here, during the day, at night, always,” said Hata Hurem, a 31-year-old housewife, in the shadow of the towering mountains that dominate the Balkan landscape.

    Clustered by a creek on the edge of the village of Kruscica, about 40 miles north west of Sarajevo, the local women have taken turns to stand firm, blocking trucks and scrapers from accessing the construction sites of two small plants.

    Investment in renewable energy is growing worldwide as countries rush to meet goals set by the Paris Agreement on climate change. But from China to South America, dams cause controversy for flooding fragile ecosystems and displacing local communities.

    Plans to build almost 3,000 hydropower plants were underway across the Balkans in 2017, about 10 percent of them in Bosnia, according to a study by consultancy Fluvius.

    Authorities and investors say boosting hydropower is key to reducing regional dependency on coal and to falling in line with European Union energy policies as Western Balkan states move toward integration with the bloc.

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    The energy ministry of the Federation of Bosnia and Herzegovina, one of Bosnia’s two autonomous regions, where Kruscica is located, did not respond to a request for comment.

    The government of Bosnia’s other region, Republika Srpska, said building dams was easier and cheaper than shifting toward other power sources.

    “The Republic of Srpska has comparative advantages in its unused hydro potential and considers it quite justified to achieve the goals set by the EU by exploiting its unused hydropower,” said energy ministry spokeswoman Zorana Kisic.
    DAMS AND PICKETS

    Yet, critics say the “dam tsunami” - a term coined by anti-hydropower activists - endangers Europe’s last wild rivers, which flow free.

    If rivers stop running freely, they say dozens of species, from the Danube Salmon to the Balkan Lynx, are at risk.

    About a third of the planned dam projects are in protected areas, including some in national parks, according to the 2017 study, commissioned by campaign groups RiverWatch and Euronatur.

    Most plants are small, producing as little as up to 1 MW each - roughly enough to power about 750 homes - but their combined impact is large as activists say they would cut fish migration routes and damage their habitat.

    “Three thousand hydropower plants ... will destroy these rivers,” said Viktor Bjelić, of the Center for Environment (CZZS), a Bosnian environmental group.

    “Many of the species depending on these ecosystem will disappear or will be extremely endangered.”

    Some local communities fear displacement and lost access to water they’ve long used for drinking, fishing and farming.

    In Kruscica, protesters say water would be diverted through pipelines, leaving the creek empty and sinking hopes for a revival of nature tourism that attracted hikers, hunters and fishing enthusiasts before war intervened in the 1990s.

    “(The river) means everything to us, it’s the life of the community,” said Kruscica’s mayor Tahira Tibold, speaking outside the barren wooden hut used as base by demonstrators.

    Locals first heard about the plants when construction workers showed up last year, added the 65-year-old.

    Women have led protests since fronting a picket to shield men during a confrontation with police last year, said Tibold.

    Campaigners have taken their plight to court, alleging irregularities in the approval process, and works have stalled. But demonstrators keep patrolling around the clock, said Bjelić of CZZS, as it is not known when or how the case will end.
    SHADES OF GREEN

    The protest was backed by U.S. clothing company Patagonia as part of a wider campaign to preserve Balkan rivers and dissuade international banks from investing in hydropower.

    Banks and multilateral investors including the European Investment Bank (EIB), the European Bank for Reconstruction and Development (EBRD) and the World Bank’s International Finance Corporation (IFC), fund hundreds of projects, according to a 2018 study by Bankwatch, a financial watchdog.

    “It’s a waste of money and a moral travesty that some of the world’s largest financial institutions have embraced this out-dated and exploitative technology,” Patagonia founder Yvon Chouinard said in a statement in April.

    The World Bank, EBRD and EIB said their investments have to comply with environmental and social standards, which EBRD and EIB said they were strengthening.

    EBRD said it also improved its assessment process and pulled out of some projects near protected areas.

    “Hydropower is an important source of renewable energy for Western Balkans,” said EBRD’s spokeswoman Svitlana Pyrkalo.

    Bosnia gets 40 percent of its electricity from hydropower, the rest from coal-fired power plants. It plans to increase the share of renewables to 43 percent by 2020, under a target agreed with the EU.

    Dams are generally considered more reliable than wind and solar plants as they are less dependent on weather conditions.

    But that could change with global warming if droughts and floods grow more common, said Doug Vine, a senior fellow at the Center for Climate and Energy Solutions, a U.S.-based think tank.

    Last year a long drought lowered water levels across the Western Balkans, hitting hydropower output and driving up prices.

    Campaigners say Balkan states should focus on solar and wind power as they involve less building works and cost less.

    “Just because it doesn’t emit CO2 it doesn’t mean it’s good,” said Ulrich Eichelmann, head of RiverWatch.

    “Is like saying (that) … smoking is healthy because it doesn’t affect the liver”.

    https://www.reuters.com/article/us-bosnia-environment-dams/threatening-wilderness-dams-fuel-protests-in-the-balkans-idUSKCN1J0007
    #barrages_hydroélectriques #eau #énergie #Balkans #Bosnie #résistance #manifestations #faune #wildlife

    • Dans les Balkans, un « tsunami de barrages » déferle sur les écosystèmes

      Portée par une image verte et des financements européens, l’énergie hydroélectrique connaît de multiples projets dans les Balkans. Au grand dam des populations locales concernées et au détriment d’écosystèmes encore préservés.

      « Ne touchez pas à la #Valbona ! » « Laissez les fleuves libres ! » Le soleil automnal à peine levé, les cris et les slogans d’une trentaine de manifestants résonnent jusqu’aux plus hauts sommets des « Alpes albanaises ». Coincée entre les montagnes du #Monténégro et du #Kosovo, la vallée de la Valbona a longtemps été l’une des régions les plus isolées d’Europe. Les eaux cristallines de sa rivière et le fragile écosystème qui l’entoure attirent depuis quelques années des milliers de personnes en quête de nature sauvage.

      « Les barrages vont détruire les rares sources de revenus des habitants. Sans le tourisme, comment peut-on gagner sa vie dans une région si délaissée ? » Après avoir travaillé une quinzaine d’années à l’étranger, Ardian Selimaj est revenu investir dans le pays de ses ancêtres. Ses petits chalets en bois se fondent dans la végétation alpine. Mais, à quelques dizaines de mètres seulement, les bétonnières sont à l’œuvre. Malgré l’opposition bruyante des habitants et des militants écologistes, le lit de la rivière est déjà défiguré. « Si la Valbona est bétonnée, ce ne sera plus un parc national mais une zone industrielle », se désole Ardian Selimaj, la larme à l’œil.

      Les barrages qui se construisent aux confins albanais sont loin d’être des cas uniques. « Les Balkans sont l’un des points chauds de la construction des centrales hydroélectriques. Près de 3.000 y sont prévus ou déjà en construction ! » Militant écologiste viennois, Ulrich Eichelmann se bat depuis près de trente ans pour la protection des rivières d’Europe. Son ONG, RiverWatch, est en première ligne contre les 2.796 centrales qu’elle a recensées dans le sud-est du continent. De la Slovénie à la Grèce, rares sont les rivières épargnées par ce « tsunami de barrages ».
      Un désastre environnemental qui se fait souvent avec le soutien du contribuable européen

      « Les raisons de l’explosion du nombre de ces projets sont multiples, commente Ulrich. La corruption, la mauvaise compréhension des enjeux climatiques, les intérêts financiers qu’y trouvent les banques et les institutions financières, l’extrême faiblesse de l’application des lois... » Dans des sociétés malmenées par la corruption, les investisseurs ont peu de mal à faire valoir leurs intérêts auprès des dirigeants. Ceux-ci s’empressent de leur dérouler le tapis rouge. Et sont peu enclins à appliquer leur propre législation environnementale : 37 % des barrages envisagés le sont au cœur de zones protégées.

      Parc national ou zone Natura 2000, des points chauds de la biodiversité mondiale sont ainsi menacés. Un désastre environnemental qui se fait souvent avec le soutien du contribuable européen. « En 2015, nous avons constaté que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) avait financé 21 projets dans des zones protégées ou valorisées au niveau international », commente Igor Vejnovic, de l’ONG Bankwatch-CEE. Alors que l’Union européenne (UE) promeut officiellement les normes environnementales dans la région, on retrouve ses deux grandes banques de développement derrière plusieurs constructions de centrales. Igor Vejnovic dénonce « un soutien à des projets qui ne seraient pas autorisés par la législation européenne en vigueur ».

      Un soutien financier qui est d’ailleurs difficile à établir. « Leur nombre est probablement encore plus élevé, assure Igor Vejnovic, car la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Berd financent ces centrales par des intermédiaires régionaux et les deux banques refusent systématiquement d’identifier les porteurs des projets en invoquant la confidentialité du client. » Des clients qui font souvent peu de cas des obligations légales. Selon Bankwatch-CEE, de nombreuses études d’impact environnemental ont été bâclées ou falsifiées. Des irrégularités parfois si caricaturales qu’elles ont conduit les deux banques européennes à suspendre, quand même, leurs prêts à d’importants projets dans le parc national de Mavrovo, en Macédoine. Ses forêts abritent l’une des espèces les plus menacées au monde, le lynx des Balkans.

      Grâce à une géographie montagneuse et à une histoire récente relativement épargnée par les phases destructrices de l’industrialisation, les rivières des Balkans offrent encore des paysages spectaculaires et une nature sauvage. Leurs eaux cristallines et préservées abritent près de 69 espèces de poissons endémiques de la région, dont le fameux saumon du Danube, en danger d’extinction. Une expédition de quelques jours sur la Vjosa, le « cœur bleu de l’Europe », a ainsi permis la découverte d’une espèce de plécoptères et d’un poisson encore inconnus de la science. Un trésor biologique méconnu dont les jours sont pourtant comptés. Malgré leurs conséquences catastrophiques, les petits barrages de moins de 1 MW se multiplient : ceux-ci ne nécessitent généralement aucune étude d’impact environnemental.
      La détermination des populations locales a fait reculer plusieurs barrages

      Louée pour son caractère « renouvelable », l’hydraulique représente 10 % du parc électrique français et près de 17 % de l’électricité produite sur la planète. Bénéficiant de la relative conversion du secteur énergétique au développement dit « durable », les barrages sont en pleine expansion à travers le globe. Les industriels de l’eau n’hésitent pas à le répéter : l’énergie hydraulique, « solution d’avenir », n’émet ni gaz à effet de serre ni pollution. Ces affirmations sont pourtant contredites par de récentes études. Peu relayées dans les grands médias, celles-ci démontrent que les pollutions causées par l’énergie hydraulique auraient été largement sous-estimées. Dans certaines régions du monde, les grandes retenues d’eau artificielles généreraient d’importantes productions de méthane (CH4), dont le pouvoir de réchauffement est 25 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2).

      « L’hydroélectricité est l’une des pires formes de production d’énergie pour la nature, s’emporte Ulrich. Ce n’est pas parce qu’il n’émet pas de CO2 que c’est une énergie renouvelable. » Le militant écologiste s’indigne des conséquences de ces constructions qui transforment des fleuves libres en lacs artificiels. « La nature et les espèces détruites ne sont pas renouvelables. Quand une rivière est bétonnée, la qualité de l’eau baisse, le niveau des eaux souterraines en aval du barrage chute alors que la côte, elle, est menacée par l’érosion en raison de la diminution de l’apport en sédiments. »

      Les discours positifs des industriels tombent en tout cas à pic pour les dirigeants des Balkans, qui espèrent ainsi tempérer les oppositions à ces centaines de constructions. La diversification énergétique recherchée a pourtant peu de chances de profiter à des populations locales qui verront leur environnement quotidien transformé à jamais. « Si les promoteurs investissent parfois dans les infrastructures locales, cela a une valeur marginale par rapport aux dommages causés au patrimoine naturel et à la qualité de l’eau, explique Igor Vejnovic. L’hydroélectricité est d’ailleurs vulnérable aux périodes de sécheresse, qui sont de plus en plus fréquentes. » Les centrales dites « au fil de l’eau » prévues dans les Balkans risquent de laisser bien souvent les rivières à sec.

      Malgré les problèmes politiques et sociaux qui frappent les pays de la région, les mobilisations s’amplifient. La détermination des populations locales à défendre leurs rivières a même fait reculer plusieurs barrages. En Bosnie, où les habitants ont occupé le chantier de la Fojnička pendant près de 325 jours, plusieurs constructions ont été arrêtées. À Tirana, le tribunal administratif a donné raison aux militants et interrompu les travaux de l’un des plus importants barrages prévus sur la Vjosa. Après s’être retirée du projet sur la Ombla, en Croatie, la Berd a suspendu le versement des 65 millions d’euros promis pour les gros barrages du parc Mavrovo, en Macédoine, et a récemment commencé à privilégier des projets liés à l’énergie solaire. Cette vague de succès suffira-t-elle à contrer le tsunami annoncé ?


      https://reporterre.net/Dans-les-Balkans-un-tsunami-de-barrages-deferle-sur-les-ecosystemes
      #hydroélectricité #extractivisme

    • Balkan hydropower projects soar by 300% putting wildlife at risk, research shows
      More than a third of about 2,800 planned new dams are in protected areas, threatening rivers and biodiversity.

      Hydropower constructions have rocketed by 300% across the western Balkans in the last two years, according to a new analysis, sparking fears of disappearing mountain rivers and biodiversity loss.

      About 2,800 new dams are now in the pipeline across a zone stretching from Slovenia to Greece, 37% of which are set to be built in protected areas such as national parks or Natura 2000 sites.

      Heavy machinery is already channelling new water flows at 187 construction sites, compared to just 61 in 2015, according to the research by Fluvius, a consultancy for UN and EU-backed projects.

      Ulrich Eichelmann, the director of the RiverWatch NGO, which commissioned the paper, said that the small-scale nature of most projects – often in mountainous terrain – was, counterintuitively, having a disastrous impact on nature.

      “They divert water through pipelines away from the river and leave behind empty channels where rivers had been,” he told the Guardian. “It is a catastrophe for local people and for the environment. For many species of fish and insects like dragonflies and stoneflies, it is the end.”

      One stonefly species, Isoperla vjosae, was only discovered on Albania’s iconic Vjosa river this year, during an expedition by 25 scientists which also found an unnamed fish previously unknown to science. Like the Danube salmon and the Prespa trout, it is already thought to be at risk from what Eichelmann calls “a dam tsunami”.

      The scientists’ report described the Vjosa as a remarkably unique and dynamic eco-haven for scores of aquatic species that have disappeared across Europe. “The majority of these viable communities are expected to irrecoverably go extinct as a result of the projected hydropower dams,” it said.

      However, Damian Gjiknuri, Albania’s energy minister, told the Guardian that two planned megadams on the Vjosa would allow “the passage of fish via fish bypass or fish lanes”.

      “These designs have been based on the best environmental practices that are being applied today for minimising the effects of high dams on the circulation of aquatic faunas,” he said.

      Gjiknuri disputed the new report’s findings on the basis that only two “high dams” were being built in Albania, while most others were “run-of-the-river hydropower”.

      These generate less than 10MW of energy and so require no environmental impact assessments, conservationists say. But their small scale often precludes budgets for mitigation measures and allows arrays of turbines to be placed at intervals along waterways, causing what WWF calls “severe cumulative impacts”.

      Beyond aquatic life, the dam boom may also be threatening humans too.

      Since 2012, property conflicts between big energy companies and small farmers have led to one murder and an attempted murder, according to an EU-funded study. The paper logged three work-related deaths, and dozens of arrests linked to Albania’s wave of hydropower projects.

      Albania is a regional hotspot with 81 dams under construction but Serbia, Macedonia, and Bosnia and Herzegovina are also installing 71 hydro plants, and Serbia has a further 800 projects on the drawing board.

      Gjiknuri said the Albanian government was committed to declaring a national park on a portion of the Vjosa upstream from the planned 50m-high Kalivaçi dam, preventing further hydro construction there.


      https://www.theguardian.com/environment/2017/nov/27/balkan-hydropower-projects-soar-by-300-putting-wildlife-at-risk-researc
      https://www.theguardian.com/environment/2017/nov/27/balkan-hydropower-projects-soar-by-300-putting-wildlife-at-risk-researc
      signalé par @odilon il y a quelques temps:
      https://seenthis.net/messages/648548

    • Serbie : mobilisation citoyenne contre les centrales hydroélectriques dans la #Stara_planina

      L’État serbe a donné le feu vert aux investisseurs pour la construction de 58 centrales hydroélectriques sur plusieurs rivières dans la Stara planina. S’étalant à l’est de la Serbie, ce massif montagneux constitue la frontière naturelle entre la Serbie et la Bulgarie et continue jusqu’à la mer Noire. Cette zone protégée est l’une des plus grandes réserves naturelles de Serbie.


      https://www.courrierdesbalkans.fr/Serbie-mobilisation-citoyenne-contre-les-centrales-hydroelectriqu

    • Le #Monténégro se mobilise contre les mini-centrales hydroélectriques

      Quand les directives européennes sur les énergies renouvelables servent les intérêts des mafieux locaux... Après l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie ou la Serbie, c’est maintenant le Monténégro qui entre en résistance contre les constructions de mini-centrales hydroélectriques. 80 projets sont prévus dans le pays, avec de très lourdes conséquences pour l’environnement et les communautés rurales.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Centrales-hydroelectrique-au-Montenegro

    • In Bosnia ed Erzegovina le comunità locali combattono per i propri fiumi

      Sono 122 i mini-impianti idroelettrici già in funzione e altri 354 sono in fase di realizzazione. Molti sono finanziati da società di altri Paesi europei che sfruttano scarsi controlli e corruzione. Ma le lotte stanno cambiando le cose

      Nella periferia di Sarajevo c’è un grande parco che richiama centinaia di turisti attirati da un intreccio di ruscelli e cascatelle. È la sorgente della Bosna, il fiume da cui la Bosnia ed Erzegovina prende il nome. Non è un caso che sia un corso d’acqua a ispirare il toponimo di questo Paese, che da sempre vive un legame strettissimo con i suoi fiumi. Che fluiscono, con un andamento spesso selvaggio, per un’estensione di oltre 11mila chilometri.

      A partire dagli anni Duemila, però, decine di centrali idroelettriche hanno iniziato a sorgere lungo questo reticolo per sfruttarne il potenziale energetico. In Bosnia ed Erzegovina le chiamano Mhe (sigla che sta per mini-hidroelektrane): piccoli impianti con una potenza installata inferiore ai dieci MegaWatt (MW). “Sono 108 i fiumi, in particolare piccoli torrenti di montagna, su cui sono state costruite delle centrali”, spiega Muriz Spahić, ex presidente dell’Associazione dei geografi bosniaci. Oggi in pensione, Spahić è uno degli scienziati che ha contribuito a definire gli impatti negativi delle Mhe sulla vita che si sviluppa dentro e intorno ai fiumi: “L’acqua che viene immessa nelle tubature diventa una creazione artificiale, in cui la vita animale sparisce”. A soffrirne sono ad esempio i pesci a causa della mancanza di percorsi dedicati per superare gli sbarramenti. Spahić denuncia inoltre come prelievi idrici eccessivi lascino spesso i letti in secca, soprattutto in estate.

      Oggi, secondo i dati dell’Ong Eko akcija sono 122 le Mhe in funzione e 354 quelle in fase di progettazione o costruzione. Un dato che include gli impianti della Federazione di Bosnia ed Erzegovina (FBiH) e della Republika Srpska, le due entità che, insieme al distretto autonomo di Brčko, compongono l’ossatura amministrativa del Paese. In totale, nel 2022, tutte le Mhe hanno generato circa il 2,7% della produzione elettrica nazionale, come rilevato dalla Commissione statale per l’energia. “Oltre ai danni ai fiumi, spesso abbiamo assistito a ingenti opere di disboscamento per permettere la costruzione delle strade d’accesso”, sostiene Jelena Ivanić del Centro per l’ambiente di Banja Luka, la principale associazione ambientalista della Republika Srpska.

      Accanto alla scrivania, una pila di dossier e libri raccoglie le lotte contro l’ipersfruttamento idrico che il centro porta avanti dal 2004. “Eppure, le Mhe erano state presentate come una soluzione meno invasiva rispetto ai grandi impianti”, afferma. In Bosnia ed Erzegovina, secondo i dati del think thank energetico Ember, dal 2000 il carbone genera oltre il 50% della produzione nazionale di elettricità. Il reticolo fluviale è diventato una risorsa appetibile dal 2005, quando la repubblica balcanica ha aderito all’Energy community treaty. Con l’accordo (che punta ad allineare le politiche energetiche di nove Paesi dell’Europa Sud-orientale a quelle dell’Ue) si rendono necessari nuovi investimenti per l’energia pulita. Un fattore che, anche grazie a generose sovvenzioni, stimola “una vera e propria corsa alla costruzione di questi piccoli impianti”, incalza Ivanić.

      “Sono 108 i fiumi, in particolare piccoli torrenti di montagna, su cui sono state costruite delle centrali” – Muriz Spahić

      Tuttavia, il boom di Mhe non passa inosservato, soprattutto nelle aree rurali dove le persone si erano abituate nei secoli a utilizzare i corsi d’acqua per i propri bisogni primari. Si diffonde così a macchia d’olio un movimento dal basso, capillare e interetnico, per la protezione dei fiumi. Nel 2016 più di 40 associazioni locali si sono unite in una coalizione nazionale, dimostrando un legame intimo tra uomini e acqua, che va oltre il semplice uso della risorsa.

      “Per 505 giorni abbiamo presidiato questo ponte, giorno e notte”, racconta Tahira Tibolt. Indica un cartello sul ciglio della strada: “Il ponte delle coraggiose donne di Kruščica”. Dal 2017 questo gruppo locale ha ostacolato l’accesso al fiume del proprio villaggio per bloccare un progetto idroelettrico, nonostante gli arresti, le minacce e alcuni violenti scontri con la polizia. Nel 2021, tutti i permessi sono stati annullati e le donne di Kruščica hanno vinto il Goldman Environmental Prize, una sorta di premio “Nobel per l’ambiente”. Tibolt ricorda come quei 505 giorni siano stati un momento di vera comunità: “Siamo state l’esempio che ci si può contrapporre con il corpo se non è possibile farlo per vie legali”.

      “Oltre ai danni ai fiumi, spesso abbiamo assistito a ingenti opere di disboscamento per permettere la costruzione delle strade d’accesso” – Jelena Ivanić

      Molte persone hanno anche subito danni diretti dalle Mhe. Meno di venti metri separano la mini-centrale di Kaćuni dalla camera da letto di Salko e Namira Hodžić. “Ancora ricordo i giorni della costruzione -lamenta l’uomo-. È stato un inferno: le ruspe hanno lavorato per 43 giorni, gli esplosivi usati per sbancare la roccia hanno crepato la casa e ci hanno costretti a rifarne una parte. Tra lavori e spese processuali abbiamo perso tra i 25 e i 35mila euro”. Oggi, per la coppia, il problema è il ronzio costante della centrale. “Quando tornano a trovarci, i nostri figli non vogliono più rimanere a dormire. Preferiscono andare in hotel”, racconta l’uomo, che ha denunciato i proprietari dell’impianto. La sua non è l’unica battaglia legale in corso. Al crescere dell’opposizione di associazioni e cittadini, sono aumentate anche le contromisure degli investitori. Attualmente sono più di trenta le cause aperte dall’Aarhus centar BiH, organizzazione che fornisce supporto legale gratuito ai movimenti ambientalisti.

      Come nel caso della querela temeraria che ha coinvolto due giovani attiviste di Sarajevo Est: Sara Tuševljak e Sunčica Kovačević. “Eravamo qui quando hanno costruito queste strade d’accesso alle Mhe. Abbiamo sentito le esplosioni, fotografato i detriti e gli alberi franati giù nel letto del fiume”, racconta Kovačević da una roccia a picco sul fiume Kasindolska. Sul suo telefono, mostra le foto dello stesso torrente secco e ricoperto di detriti. Nel 2022, quando le attiviste denunciano pubblicamente il potenziale rischio ambientale di questa situazione, arriva una chiamata dall’amministratore delegato di Green Invest, l’azienda belga a capo del progetto, che chiede loro di ritrattare. Un mese dopo, la compagnia Buk doo -di proprietà della società belga- presenta la prima di tre querele per diffamazione.

      “I permessi si ottengono molto velocemente e i controlli quasi non esistono. Agli investitori conviene di più pagare le multe che adeguarsi alla legge” – Nina Kreševljaković

      Anche Amnesty International ha considerato il provvedimento come un’azione strategica contro la partecipazione pubblica. Green Invest è solo una delle aziende europee che partecipano, a vario titolo, ai 95 progetti di Mhe censiti da Eko akcija in tutto il Paese. Quelli in cui sono coinvolte imprese italiane sono 14, tra cui la Sol Spa che ne conta ben cinque. “Ci si può chiedere cosa abbia attratto tutti questi investitori stranieri -incalza l’avvocata dell’Aarhus centar BiH, Nina Kreševljaković-. La risposta è molto semplice: qui regna l’anarchia”. Dal suo studio di Sarajevo elenca i vari problemi legati a questo settore: “I permessi si ottengono molto velocemente e i controlli quasi non esistono. Ci sono stati casi di corruzione, e agli investitori conviene di più pagare le multe che adeguarsi alla legge”.

      Un sistema, quello delle Mhe, che a lungo si è appoggiato alle feed-in tariffs, un piano agevolato attraverso il quale agli investitori veniva garantito l’acquisto di energia a un prezzo fino a quattro volte maggiore rispetto a quello di mercato, per un periodo di tempo tra i 12 e i 15 anni. “Dopo anni di lotte, grazie alla pressione di associazioni e Ong, nel 2022 il parlamento della FBiH ha adottato una legge che vieta la costruzione di nuove mini-centrali”, prosegue l’avvocata. Nella Republika Srpska il sistema delle Mhe è stato invece fortemente ridimensionato con una norma che vieta alle istituzioni di finanziarne di nuove. “Negli anni il movimento ha raggiunto grandi risultati -racconta Ulrich Eichelmann, direttore di RiverWatch, una delle Ong di conservazione ambientale più attive nei Balcani-. Il numero dei progetti di Mhe è diminuito drasticamente, anche perché ormai gli investitori sanno che la consapevolezza dei cittadini sul tema è cresciuta”.

      Il problema, ora, si sta spostando su nuove grandi opere energetiche come il “Gornji Horizonti” attualmente in costruzione in Erzegovina: un massiccio sistema di dighe, canali e sbarramenti concepito in epoca jugoslava e oggi ripreso in mano dal gruppo cinese Gezhouba. Il progetto, denuncia RiverWatch, muterà il corso di diversi fiumi con una portata impossibile da calcolare per la natura inesplorata del territorio. “Bisogna vedere come le persone affronteranno questi nuovi problemi -conclude Eichelmann- ma la radice di tutto ciò risiede in una visione che considera ogni risorsa naturale semplicemente come una risorsa per fare più soldi”.

      https://altreconomia.it/in-bosnia-ed-erzegovina-le-comunita-locali-combattono-per-i-propri-fium

      #Mhe

  • Igor et Grichka Bogdanov quittent le Conseil des droits de l’homme de l’ONU
    « Les Etats-Unis veulent demander des tirs de roquettes vers la France »
    Un Serbe de Bosnie sur dix malade, le vignoble français arrêté en France
    Environ la moitié des passagers de l’Aquarius retisse le lien avec un pied de vigne
    Gaza : Benoit Hamon frappe 25 objectifs en riposte à l’escroquerie
    Israel, Bruxelles dans l’impasse : sexe, Parti socialiste et désolation
    Igor et Grichka Bogdanov accusés de crimes de guerre menacés de dépérir
    Trump-Kim placés en garde à vue dans une affaire d’asile
    Coup de frein sur un mini-ventilateur USB en 2018
    Etat de droit en Pologne : à genoux les gars
    La tchatche est désormais « un phénomène de masse »
    Rencontre : des soupçons sur la croissance française distribuée aux journalistes

    #de_la_dyslexie_créative

  • What’s New in ReSharper C++ 2018.1
    http://isocpp.org/feeder/?FeederAction=clicked&feed=All+Posts&seed=http%3A%2F%2Fisocpp.org%2Fblog%2F2

    ReSharper C++ 2018.1 comes with two new important features: Debug Step Filters and Includes Analyzer.

    ReSharper C++ 2018.1 highlights by Igor Akhmetov

    From the article:

    This release comes with two new important features. First, Debug Step Filters lets you avoid stepping into specific functions during debugging. Second, Includes Analyzer helps investigate the dependencies between header files that affect build times.

    #Product_News,

  • Russian electronic warfare firm to upgrade products after studying US Tomahawks downed in Syria — RT World News
    https://www.rt.com/news/428105-russians-study-tomahawks-syria


    Alleged fragments of missiles fired by the US-led coalition on April 13-14 and shot down by the Syrian air defense forces, as shown by the Russian defense ministry.
    © Igor Ermachenkov / Sputnik

    A Russian military contractor, specializing in electronic warfare, will use information gained from dissecting a US Tomahawk cruise missile, used during an attack on Syria, to boost the capabilities of its own equipment.
    The missile, delivered to Russia after the tri-party night attack on Syrian government targets by the US, the UK and France in April, is of particular interest to KRET, a leading developer of electronic equipment for the Russian military, according to Vladimir Mikheev, an aide to the company’s First Deputy Director Vladimir Zverev.

    Our new equipment needs to cover all spectra, optical and radio, which we found in the products of our counterparts,” Mikheev told Radio Sputnik.

    As specialists we were very interested in seeing the real-life use of various weapon systems in Syria, including the Tomahawks. Now having this missile in our hands we clearly know what channels it uses to communicate control, navigation and geolocation information,” he explained.

    Mikheev said incorporating the knowledge gained from studying the US cruise missiles will take KRET two to three years. It will help Russian electronic warfare systems be better in countering American missiles “on all stages of combat deployment” he said.

    Earlier reports claimed that Russia obtained at least two US missiles fired at Syria on April 14 in relatively undamaged state.

  • Gregory Klimov. The Terror Machine
    http://antimatrix.org/Convert/Books/Klimov/klimov-pp-e

    About author
    Gregory Petrovich Klimov

    Russian writer, member of the Writers’ Union of Russia. Author of the bestseller “Terror Machine”, published in 12 languages ​​in the “Reader’s Digest” sold more than 17 million copies. Three films based on this book were made in England, Germany and the United States in the years 1953-1954 German film “WEG OHNE UMKEHR”, was awarded at the International Film Festival in Berlin in 1954, the title of “the best German film of the year.” English “THE ROAD OF NO RETURN” and the American “NO WAY BACK” movies for a long time did not descend from screens all over the world.

    The author of the books:

    1951 MAШИНА ТЕРРОРА (БЕРЛИНСКИЙ КРЕМЛЬ, КРЫЛЬЯ ХОЛОПА, ПЕСНЬ ПОБЕДИТЕЛЯ)
    [TERROR MACHINE 1951 (BERLIN Kremlin LACKEY’S WINGS, WINNING SONG)]
    1970 КНЯЗЬ MИРА СEГO
    [THE PRINCE OF THIS WORLD]
    1973 ДEЛO #69
    [The case #69]
    1975 ИМЯ MOЕ ЛEГИOН
    [MY NAME IS THE LEGION]
    1981 ПРОТОКОЛЫ СОВЕТСКИХ МУДРЕЦОВ
    [THE PROTOCOLS OF THE SOVIET ELDERS]
    1987 КРАСНАЯ КАББAЛA
    [RED KABBALAH]
    1989 БОЖИЙ НАРОД
    [GOD’S CHOSEN PEOPLE]

    Grigory Klimov, born September 26, 1918 in the city of Novocherkassk, Russia, in the family a doctor. In 1941 graduated with honors from the Novocherkassk Industrial Institute, and entered the Military-Diplomatic Academy in Moscow.

    In 1945 he graduated from the Academy and was assigned to work in Berlin, as the engineer-in-chief of the Soviet military administration.

    In 1947 he was ordered to go back to the Stalin’s Moscow. After much deliberation, he fled to West Germany.

    In 1949-1950 worked at the CIA’s highly classified subject “COLLAPSE OF THE COMMUNIST SYSTEM BY MEANS OF A SPECIAL TYPE PEOPLE. PEOPLE WITH THE POWER COMPLEX (Complex of latent homosexuality of Lenin).” The code name - Harvard Project. In 1951-55 he was the chairman of the Central Association of the Post-war Emigrants From The Soviet Union [ЦОПЭ] (TSOPE) and chief editor of the magazine “Freedom” and “Anti-Communist” (the latter in German).

    In 1958-59 worked as a consultant at the Cornell Project in New York, where he was also engaged in all sorts of cunning psychological studies related to the Hungarian uprising of 1956.

    The results of 50 years of work on this subject are reflected in the seven books. The last three are the abstracts of the series of lectures for the entire top of the command officers of the KGB, on the eve of perestroika.

    All the books were published by Sovetskaya Kuban [СОВЕТСКАЯ КУБАНЬ] - Krasnodar, RUSSIA. Total circulation has exceeded one million.

    For orders, please contact a representative of the publishing house Sovetskaya Kuban. Mironov Vladimir Leonidovich by e-mail klimov_gregory@yahoo.com

    You can send your opinion about books or via e-mail to klimov_gregory@yahoo.com:

    GREGORY KLIMOV
    48-34 91 place
    Elmhurst
    New York 11373
    USA

    Gregory Klimov - Search results - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/w/index.php?search=Gregory+Klimov&title=Special:Search&fulltext=1&search

    Klimov (surname)
    Russian linguist Gregory Klimov (1918-2007), pen-name of Igor Kalmykov a.k.a. Ralph Werner, Soviet defector and writer Igor Klimov (born 1989), Russian

    #anticommunisme #conspirationnisme #Russie #USA #guerre_froide

  • The Union of Concerned Mad Scientists — Plots Against Russia
    http://plotsagainstrussia.org/eb7nyuedu/2016/7/6/the-union-of-concerned-mad-scientists

    Il est difficile de ne pas devenir fou ou pour le moins désorienté quand on se penche trop sur les projets anticommunistes et anti-russes. Leurs auteurs défendent avec obstination des thèses aberrantes comme si c’étaient des résultats de la recherche scientifique partagés par a totalité du monde éduqué et sérieux. C’est le destin du défecteur soviétique Gregory Klimov qui a publié ses livres sur internet et autorisé leur re-publication gratuite. Cet article nous informe sur quelques détails de sa vie.

    July 06, 2016

    Klimov’s vision of an anti-Russian conspiracy itself resembles the monstrous progeny of Cold War mad science that was such efficient fodder for the pop cultural mill throughout the world. Like Godzilla and the plethora of giant, radioactive vermin that attacked the major metropolitan centers of the United States and Japan on the movie screens of the 1950s, or the dangerous biological, nuclear, and psychotropic weapons let loose from ex-KGB laboratories in post-Soviet Russian thrillers, Klimov’s “Harvard Project” is a freakish offshoot of Cold War propaganda battles that has far exceeded the intentions (not to mention the life-spans) of the actual researchers who inspired it.

    FROM A VKONTAKTE GROUP FOR HARWARD PROJECT ENTHUSIASTS.

    According to his now defunct official website, (http://klimov.bravehost.com), which had previously been maintained by the “Gregory Klimov Online Fan Club Moscow,” Grigory Petrovich Klimov was born Igor Borisovich Kalmykov, not far from Rostov-on-Don in 1918. In 1945, he was employed as an engineer in Soviet-occupied Berlin, defecting to the Allies’ zone in 1947. From 1949-1950 he claims to have worked for the CIA on a secret plan to destroy the Soviet Union, codenamed the “Harvard Project,” which was followed by the “Cornell Project” for psychological warfare in 1958-1959. As his website puts it, his participation in the Harvard Project “affected his entire life and work,” but, “[s]ince psychological warfare was literally a war of psychos, Grigory Petrovich, being a normal person, could not continue to participate in a performance whose script was written by sick people.” 

    Instead, he produced a cycle of novels and essays that purport to expose the evil machinations of the "Harvard Project’"s masterminds: The Prince of This World (Князь мира сего, 1970), My Name is Legion (Имя мое—легион, 1975), The Protocols of the Soviet Elders (Протоколы советский мудрецов, 1981), and Red Kabbalah (Красная каббала, 1987). Initially distributed among Soviet émigrés, copies of these books made their way into the Soviet Union before perestroika, after which they were eventually reprinted by right-wing Russian publishing houses (particularly, but not exclusively, "Sovetskaia Kuban’" in Krasnodar). In interviews (Mogutin) and elsewhere on his site, Klimov claims that the total print run of all his books is “more than 1,100,000 copies,” an assertion that is impossible to verify. [1] Moreover, Klimov repeatedly declared his willingness to have his books printed by anyone anywhere, foregoing copyright and royalties, and has made his texts freely available on the Internet. [2] For Klimov, the most important thing was to get his message out; thus, in 1997, he not only granted an interview to gay journalist Yaroslav Mogutin for Mitin zhurnal, but even agreed to have the text of the interview reprinted on his website, despite Mogutin’s thinly-veiled contempt for his subject and his insistence on faithfully transcribing all of Klimov’s grammatical mistakes and misplaced accents (http://klimov.bravehost.com/html/interview2.html). [3] 

    Klimov’s depiction of the Harvard Project does have a basis in the culture of military/industrial think tanks funded by the US government in the 1950s, but from a vantage point that simultaneously distorts the results of this research while highlighting the improbable oddities that actually characterized US anti-communist psychological warfare. When discussing the Harvard Project, Klimov often invokes the name of Nathan Leitis, a University of Chicago graduate who joined the Rand Corporation in 1949 after working as an adviser to the US government during World War II. Leitis first made his mark at Rand with the 1951 publication of The Operational Code of the Politburo, which Ron Robin describes as “the most conspicuous attempt to fuse psychoculture and elite studies during the early Cold War years”. Leitis treated Communism as a “secular religion” (Leitis, The Operational Code xiv), and assumed that its leaders and adherents followed Marxist-Leninist Holy Writ without fail. His “operational code” (a quasi-semiotic elaboration of the rules and motivations that guided Bolshevik leaders) was a marvel of exegesis, teasing out decision-making patterns from numerous volumes of Communist theory and official pronouncements.

    Notes

    [1] My copy of the 1997 Sovetskaia Kuban’ edition of My Name is Legion is part of a “supplementary printing” of 1000 copies.

    [2] Klimov’s works could be found not only on his own site, but also on the largest Russian etext server, Maxim Moshkov’s library (www.lib.ru), as well as numerous sites offering e-books in formats more convenient for higher-end e-book reading software.

    [3] Mogutin himself has been identified with xenophobic Russian nationalism in his writings about Zhirinovsky and the war in Chechnya (Essig 143-146; Gessen, Dead Again 185-198), but even for him, Klimov’s theories were too extreme to be taken seriously.

    #anticommunisme #conspirationnisme #Russie #USA #guerre_froide