person:jared cohen

  • Wikileaks publishes documents showing how Google helped Al-Qaeda in Syria
    https://www.almasdarnews.com/article/wikileaks-publishes-documents-showing-google-helped-al-qaeda-syria

    The then director of Google Ideas, Jared Cohen coordinated actions to support the groups often dubbed as rebels with then U.S. Foreign Minister Hillary Clinton and Deputy U.S. State Secretary William Burns. Google employed it’s expertise in the IT sector to help the conflict in Syria gain traction.

    In July 2012 Google provided a software tool, with which defections in Syria were to be tracked and the thereby gained informations spread in Syria with the help of Al-Jazeera. According to the plotting of U.S. officials and Google, this should encourage more people to take up arms and join the ranks of the rebels. Then Director of Policy Planning for Obama, Jake Sullivan let Hillary Clinton, for which he served as an advisor in the last presidential election, know that, “this is a pretty cool idea.”

    C’est le même Jared Cohen - avec son pote Wael Ghoneim - qui a aidé les révolutionnaires égyptiens en 2011. Cherchez l’erreur !

    #syrie #printemps_arabe #catastrophe_arabe

  • Des intelligences artificielles au milieu des conversations numériques

    Facebook algorithms ’will identify terrorists’
    http://www.bbc.com/news/technology-38992657

    Facebook founder Mark Zuckerberg has outlined a plan to let artificial intelligence (AI) software review content posted on the social network.
    In a letter describing the plan, he said algorithms would eventually be able to spot terrorism, violence, bullying and even prevent suicide.

    He admitted Facebook had previously made mistakes in the content it had removed from the website.

    But he said it would take years for the necessary algorithms to be developed.

    The announcement has been welcomed by an internet safety charity, which had previously been critical of the way the social network had handled posts depicting extreme violence.
    Errors

    In his 5,500-word letter discussing the future of Facebook, Mr Zuckerberg said it was impossible to review the billions of posts and messages that appeared on the platform every day.

    “The complexity of the issues we’ve seen has outstripped our existing processes for governing the community,” he said.

    He highlighted the removal of videos related to the Black Lives Matter movement and the historical napalm girl photograph from Vietnam as “errors” in the existing process.

    Facebook was also criticised in 2014, following reports that one of the killers of Fusilier Lee Rigby spoke online about murdering a soldier, months before the attack.

    "We are researching systems that can read text and look at photos and videos to understand if anything dangerous may be happening.

    “This is still very early in development, but we have started to have it look at some content, and it already generates about one third of all reports to the team that reviews content.”

    “Right now, we’re starting to explore ways to use AI to tell the difference between news stories about terrorism and actual terrorist propaganda.”

    Mr Zuckerberg said his ultimate aim was to allow people to post largely whatever they liked, within the law, with algorithms detecting what had been uploaded.

    Users would then be able to filter their news feed to remove the types of post they did not want to see.

    “Where is your line on nudity? On violence? On graphic content? On profanity? What you decide will be your personal settings,” he explained.

    "For those who don’t make a decision, the default will be whatever the majority of people in your region selected, like a referendum.

    "It’s worth noting that major advances in AI are required to understand text, photos and videos to judge whether they contain hate speech, graphic violence, sexually explicit content, and more.

    “At our current pace of research, we hope to begin handling some of these cases in 2017, but others will not be possible for many years.”

    The plan was welcomed by the Family Online Safety Institute, a member of Facebook’s own safety advisory board. The charity had previously criticised the social network for allowing beheading videos to be seen without any warning on its site.

    “This letter further demonstrates that Facebook has been responsive to concerns and is working hard to prevent and respond to abuse and inappropriate material on the platform,” said Jennifer Hanley, Fosi’s vice president of legal and policy.

    “I also really like the ability for users to customise their own experiences with these developments. It’s important to give users power over their online experiences, and additional tools and controls will be helpful.”

    Read Kamal Ahmed’s interview with Mark Zuckerberg

    « On y arrive : les algos justiciers », commente @arouvroy.

    Et puis aussi #Jigsaw :

    #Modération des #commentaires : Google propose un coup de pouce de l’intelligence artificielle
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/02/23/moderation-des-commentaires-google-propose-un-coup-de-pouce-de-l-intelligenc

    Les messages agressifs et haineux pullulent en ligne, et polluent, entre autres, les fils de commentaires de nombreux sites. Jigsaw, une organisation appartenant à Google et dont le but affiché est de « rendre le monde plus sûr grâce aux technologies », devait annoncer jeudi 23 février la mise à disposition de tous en open source d’une technologie censée aider à assainir les fils de discussion.

    Perspective, c’est son nom, a été testée plusieurs mois sur le site du New York Times. Il s’agit d’une technologie d’intelligence artificielle, ou plus précisément de #machine_learning (apprentissage des machines), capable d’évaluer, sur une note de 1 à 100, le degré de « toxicité » d’un commentaire. Pour y parvenir, elle a analysé des millions de commentaires du New York Times – mais aussi de Wikipédia – et scruté la façon dont ils étaient traités par l’équipe de modération du site. Le programme a ainsi appris à repérer les commentaires problématiques, en se basant sur l’expérience des humains qui l’ont précédé à cette tâche.

    Cet outil permet donc d’évaluer un commentaire bien plus rapidement qu’un humain – et pour un coût bien moindre. Mais n’a pas pour autant vocation à remplacer les modérateurs. Et pour cause : « Cette technologie est loin d’être parfaite », reconnaît volontiers Jared Cohen, le fondateur de Jigsaw, soulignant qu’il ne s’agit que « des premiers pas » de ce programme : « Plus l’outil sera utilisé, plus il s’améliorera. »

    Les sites peuvent d’ailleurs l’utiliser comme bon leur semble : ils peuvent par exemple faire en sorte que les commentaires repérés comme étant les plus problématiques soient envoyés en priorité aux modérateurs humains. Ils peuvent aussi donner la possibilité aux internautes de classer les commentaires en fonction de leur degré de « toxicité ». Ou pourquoi pas, propose Jigsaw, afficher un message au commentateur lui-même, au moment où il s’apprête à publier un message détecté comme violent ? Avec cette dernière méthode, « il est possible de réduire ce genre de discours de façon impressionnante », assure Jared Cohen, en référence à une expérimentation du même type menée par Riot Games, l’éditeur du jeu vidéo très populaire « League of Legends ».

    Jigsaw espère ainsi permettre à ces sites « d’héberger des conversations de meilleure qualité », explique Jared Cohen, mais aussi de créer un environnement plus sain pour faire revenir les personnes n’osant plus participer aux discussions. Outre le New York Times, plusieurs médias comme le Guardian ou The Economist se sont montrés intéressés. Pour l’instant, la technologie fonctionne en anglais, mais sera bientôt accessible dans d’autres langues.

    Et puis donc #silicon_army #terrorisme #surveillance #répression

  • Quand Le Monde, Facebook et Google partent en croisade contre la post-vérité
    https://medium.com/@sly/se-repenser-%C3%A0-lheure-du-pr%C3%AAt-%C3%A0-penser-quand-le-monde-facebook

    Pas mal de choses intéressantes dans ce billet d’un prof de communication et responsable de la communauté numérique de l’université Lyon 2.

    Premier point notable : le procédé se place au niveau de la source (du média) et non du contenu (de l’article) ou de l’auteur (du journaliste).
    (…) Deuxième point : malgré les apparences, le classement en 5 classes n’est pas véritablement un système d’échelle (du plus ou moins fiable), mais cache une classification en fait assez binaire, incarnée par un système de whitelist / blacklist, avec une classe intermédiaire pour les bordelines, une classe pour les inclassables et une classe pour les médias satiriques. (…)

    Problème : (…) on ne sait pas grand chose sur la méthodologie : quelles sont les personnes qui participent à la classification, sous quelle forme (individuelle, participative, “démocratique”), avec quelle grille de critères ?

    Noter le média plutôt que le contenu, un mode de préservation de statut :

    Le système du décodex fonctionne en fait sur le modèle traditionnel médiatique : c’est la sélection et la curation réalisées par les humains ( des journalistes ?) qui cadrent le corpus médiatique légitime, non plus à l’échelle du contenu (agenda-setting), mais ici à l’échelle du média : on pourra donc parler de media-setting.

    Paradoxalement, on retrouve derrière ce modèle qui dit évaluer par les faits (fact-checking) un modèle traditionnel de gatekeeping basé sur l’autorité, celles de journalistes, et du coup de leur opinions (ce qui n’est pas grave en soi, mais qui est toujours gênant quand le procédé se réclame d’un modèle opposé).

    Au fond, cela n’est pas tellement étonnant : Le Monde reste ici dans un modèle médiatique pré-digital, à l’opposé des processus d’accessibilité à l’information des plateformes sociales (facebook, twitter) qui, couplées avec des algorithmes, fonctionnent sur l’input des utilisateurs (mon propos ici a valeur de constat et non de jugement).

    Pour aller plus loin, on peut même se demander si Le Monde, perdant son statut de média de référence avec les bouleversements induits par le digital, ne trouve pas avec cette initiative un ultime sursaut de restaurer ce statut, non plus via sa ligne éditoriale mais en s’auto-imposant légitime dans un rôle d’évaluateur et d’accréditeur des médias, c’est à dire en se plaçant “au dessus” des autres médias.

    Du fact-checking à l’argument d’autorité :

    Parce qu’il est toujours possible d’opposer des faits à d’autres, surtout lorsque des liens de causalité rentrent en ligne de compte, le fact-checking utilise l’argument d’autorité pour contourner cette subjectivité et parvenir au bout du processus : classer les média, et donc finalement créditer ou discréditer, qualifier ou disqualifier (…)

    Par contre, et c’est là un terrain de jeu majeur du fact-checking, l’exercice de rattacher l’auteur d’une idée ou d’un propos à une autorité prend tout son sens.

    Au plus cette autorité est au centre de la sphère consensuelle, au plus son auteur sera facilement crédité. Au plus elle s’écartera de celle-ci au plus elle sera discrédité.

    Les fake news, une radicalisation sémantique :

    Il est intéressant de constater une radicalisation sémantique dans le champ lexical médiatique : le nom rumeur, qui décrit le mode de propagation d’une information plus que la qualification de l’information, a laissé place à des concepts tels que fake news ou post-vérité, qui disqualifient en formant et en enfermant une catégorie de contenus bannis.

    Sur la question de la vérité, la définition de la rumeur offre la possibilité d’un doute (“véracité douteuse”) là ou le concept de fake news repose sur une approche binaire (vrai / faux) et excluante.

    Et plein d’autres choses intéressantes, notamment sur Wikipedia que l’auteur semble bien connaître.

    #Decodex #fake_news

    • A l’époque de l’affaire google, notamment chez Calimaq Silex, les chiffres concernant le mode d’accès aux articles et aux médias démontraient que les plateformes loin d’être des prescripteurs étaient la principale porte d’entrée sur les médias écrit. Supprimez cette entrée et c’est tout un pan de l’information qui disparait.
      Information unique, pensée unique.
      C’est à mon avis les sens du Decodex qui couplé aux Gafa va filtrer et faire disparaitre. Plus que de sphère consensuelle, je parlerai de sphère officielle et la coupure à un accès à toute information dissonante.
      On peut toujours parler sémantique et préservation de position mais il me semble que c’est rester loin de l’enjeu de démocratie que représente le decodex.

    • @unagi : tout à fait, on pourrait aussi parler du lien entre les prescripteurs du Decodex (et autres outils de certification, le Decodex n’étant qu’une expression d’un mouvement plus global dans la presse) et le mouvement de concentration verticale dans les médias numérique, entre fournisseurs d’accès et fournisseurs de contenus. Mais ça reste pour l’heure hypothétique et sans application concrète.

    • Premier point notable : le procédé se place au niveau de la source (du média) et non du contenu (de l’article) ou de l’auteur (du journaliste).

      En effet, réflexion aussi fondamentale. On peut potentiellement trouver partout (y compris dans le Monde...)des articles et des approches et des auteur·es dans lesquelles on pourrait faire confiance. Des articles intéressant aux côtés de grosses bouses. Mais on ne sait pas comment sont édités ces textes, et on sait que dans des journaux comme le Monde, le Diplo, le Figaro, Libé, le passage à l’édition (voire la censure souvent), ce travail éditorial est « profond ». Nous en avons de multiples exemples, plus d’un·e auteur·e ou actrices.eur d’articles se sont arrachés les yeux en lisant l’article qu’elles·ils avaient commis ou dont ils étaient les héros légèrement déshonoré (poke à ma copine Méta qui aurait bien lancé une salve de scud sur le Monde l’année dernière depuis le Bronx où elle habite). L’immense perte de confiance dans cette presse finalement toujours papier, elle est là aussi et surtout. Pas seulement dans les compromissions politiques et économiques.

      Mais si ce que ce prof écrit se révèle être exact - je veux dire le processus réel en cours et les intentions derrière Decodex, ce serait donc bien pire que tout ce que nous en avons pensé jusqu’ici. J’espère toujours, pour l’instant, que #Decodex n’est un énorme bug destiné à être éradiqué au plus vite.

      L’article est très intéressant, et amène un éclairage un peu nouveau sur cette affaire minable.

    • @reka : pour rendre justice aux éditeurs et éditrices (SR dans la presse, ou dans une certaine mesure modérateurs et modératrices dans les sites Mutu, j’imagine qu’il y en a ailleurs aussi), leur travail associé à celui des correcteur·rices permet 99% du temps d’éviter des erreurs et de rendre bien plus lisibles les articles.

      Cela dit, la circulation de la copie dans un quotidien est particulière. D’une part, sa rapidité est propice à toutes les approximations, simplifications voire décisions arbitraires des rédacs chef·fes. D’autre part, l’auteur·e ne le revoit pas avant parution, à la différence d’hebdos ou mensuels.

    • Très instructif. J’ajoute modestement au débat cette idée qui me trotte dans la tête depuis quelques jours : le phénomène auquel s’attaquent les initiateurs du Décodex, n’est pas fondamentalement la multiplication des fake news, mais le fait que les gens aillent sur des sites alternatifs s’informer. Cette attirance des internautes pour des informations dissonantes, alternatives, s’explique par la confiance très modérée qu’ils placent dans les média officiels (ce que les études d’opinion démontrent année après année). La stratégie des média mainstream consistant à tenter de discréditer les média alternatifs en les évaluant est voué à l’échec, précisément parce que la confiance en leur jugement est faible dans l’opinion . Ce qui pourrait sauver ces média consisterait à s’interroger sur ce qui fait qu’on ne les croit plus, et sur les manières dont ils pourraient modifier leurs pratiques de travail pour regagner la confiance du public. Mais de ça, il n’est jamais question.

    • Ça pique un peu les yeux de lire pragmatisme pour google et facebook et bonnes intentions pour le decodex alors que c’est une belle saloperie.

      Dans son manifeste récent Mark Zuckerberg mettait en valeur sa vision d’une colonie mondiale centralisée dont les règles seraient dictées par l’oligarchie de la Silicon Valley. https://seenthis.net/messages/571702

      Recension du livre de Eric Schmidt PDG de google par piece et main d’oeuvre :

      Le 4e Reich sera cybernétique : : Pièces et Main d’Oeuvre
      http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=439

      The New Digital Age. Reshaping the Future of People, Nations and Business » (« Le Nouvel Âge digital. Refaçonner le futur des peuples, des nations et des affaires ») Il faut prendre les auteurs au sérieux. Eric Schmidt, PDG de Google, et Jared Cohen, directeur de Google Ideas, sont des technarques. D’éminents représentants de cette technocratie qui gouverne notre présent et planifie notre avenir. C’est-à-dire qu’ils ont les moyens de réaliser leurs plans. Google, vous savez, l’entreprise partenaire de l’Etat américain et de la NSA (National Security Agency) dans le programme Prism d’espionnage universel. La machine à gouverner qui sait tout de nous, qui investit d’énormes capitaux dans la mise au point de « l’homme augmenté », du cyborg, du surhomme électronique cher à Politis (cf Politis et le transhumanisme : une autre réification est possible) et aux cyberféministes.

      Sans paraphraser l’article de Godard, sachez que ces plans concernent au premier chef la police des populations - ordre et gestion (cf Terreur et possession. Enquête sur la police des populations à l’ère technologique), la prévention des dissidences et insurrections.

      « Le danger est identifié : l’individu qui se cache. Et la sentence tombe : - "No hidden people allowed". "Interdit aux personnes cachées" (…) Les gouvernements doivent décider, par exemple, qu’il est trop risqué que des citoyens restent « hors ligne », détachés de l’écosystème technologique. Dans le futur comme aujourd’hui, nous pouvons être certains que des individus refuseront d’adopter et d’utiliser la technologie, et ne voudront rien avoir à faire avec des profils virtuels, des bases de données en ligne ou des smartphones. Un gouvernement devra considérer qu’une personne qui n’adhèrera pas du tout à ces technologies a quelque chose à cacher et compte probablement enfreindre la loi, et ce gouvernement devra établir une liste de ces personnes cachées, comme mesure antiterroriste. »

    • @arnoferrat Je suis d’accord, j’ai été « édité » autant que j’ai « édité » moi même, je sais bien la difficulté de ce métier, de faire les compromis nécessaire pour respecter, être fidèle à l’esprit de l’auteur·e, et surtout s’assurer que l’auteur·e est d’accord pour les changements, les ajustements et les suppressions. Ça veut dire qu’il faut du temps, ce temps que les quotidiens n’ont pas (mais le Diplo est un mensuel et bien qu’il y aurait le temps, c’est assez rare qu’un auteur reçoive son texte édité pour le valider, c’est aussi vrai dans d’autres mensuels et hebdo avec lesquels j’ai travaillé)

      j’ai donc peut-être été un peu rapide dans cette présentation qui oubliait le travail magnifique de certain·es éditeurs·trices, comme toujours. Mais j’ai aussi vu d’assez près le travail de rédactions en chef parfaitement scandaleux et manipulateur, c’est surtout de cela que je voulais parler.

      @wardlittell idée séduisante, peut-être vraie (on va la faire passer au Decodex juste pour voir si c’est crédible ha ha !). Et si Decodex n’est pas un gros bug, c’est peut-être en partie ce que tu dis, je ne serai pas surpris. ça fait quatre ou cinq ans que j’entends les responsables de la presse quotidienne, les journalistes « en vue », vomir sur la blogosphère et les sites alternatifs, les initiatives internet participative tellement ils ont la trouille d’être « déclassés ». A suivre en tout cas. Les analyses sur Decodex s’accumulent, difficile de suivre.

      Je me demande si le Monde va réussir à Survivre à Decodex.

    • @reka Merci du retour. A suivre en effet. Il y’a peut-être une analogie qui reste à analyser entre la crise de confiance vis-à-vis de la presse et celle vis-à-vis de la classe politique. De la même manière que la presse « mainstream » s’applique à décrédibiliser toute presse alternative, la réaction de la classe politique consiste à attaquer bille en tête les partis politiques qui récupèrent les électeurs défiants, alors qu’il serait sans doute plus efficace de s’améliorer soi-même pour répondre aux nouvelles exigences citoyennes.

  • Un email de Jared Cohen (juillet 2012), ancien du département d’État, expliquant que « son équipe » chez Google va lancer un outil, en coopération avec al-Aljazeera (qui récoltera et « vérifiera » les données » – oui c’est assez amusant), pour encourager les défections en Syrie :

    https://wikileaks.org/clinton-emails/emailid/12166

    Deputy Secretary Burns, Jake, Alec,

    Please keep close hold, but my team is planning to launch a tool on Sunday that will publicly track and map the defections in Syria and which parts of the government they are coming from. Our logic behind this is that while many people are tracking the atrocities, nobody is visually representing and mapping the defections, which we believe are important in encouraging more to defect and giving confidence to the opposition. Given how hard it is to get information into Syria right now, we are partnering with Al-Jazeera who will take primary ownership over the tool we have built, track the data, verify it, and broadcast it back into Syria. I’ve attached a few visuals that show what the tool will look like. Please keep this very close hold and let me know if there is anything eke you think we need to account for or think about before we launch. We believe this can have an important impact.

    Thanks, Jared

    • Et celui-ci est pas mal aussi, datant de 2012 :
      https://wikileaks.org/clinton-emails/emailid/18328#efmADMAFf

      The best way to help Israel deal with Iran’s growing nuclear capability is to help the people of Syria overthrow the regime of Bashar Assad.
      [...]
      Back to Syria. It is the strategic relationship between Iran and the regime of Bashar Assad in Syria that makes it possible for Iran to undermine Israel’s security — not through a direct attack, which in the thirty years of hostility between Iran and Israel has never occurred, but through its proxies in Lebanon, like Hezbollah, that are sustained, armed and trained by Iran via Syria. The end of the Assad regime would end this dangerous alliance. Israel’s leadership understands well why defeating Assad is now in its interests. Speaking on CNN’s Amanpour show last week, Defense Minister Ehud Barak argued that “the toppling down of Assad will be a major blow to the radical axis, major blow to Iran.... It’s the only kind of outpost of the Iranian influence in the Arab world...and it will weaken dramatically both Hezbollah in Lebanon and Hamas and Islamic Jihad in Gaza.”

      La conclusion :

      For Israel, the rationale for a bolt from the blue attack on Iran’s nuclear facilities would be eased. And a new Syrian regime might well be open to early action on the frozen peace talks with Israel. Hezbollah in Lebanon would be cut off from its Iranian sponsor since Syria would no longer be a transit point for Iranian training, assistance and missiles. All these strategic benefits and the prospect of saving thousands of civilians from murder at the hands of the Assad regime (10,000 have already been killed in this first year of civil war). With the veil of fear lifted from the Syrian people, they seem determine to fight for their freedom. America can and should help them — and by doing so help Israel and help reduce the risk of a wider war.

      L’AVIS DU DR SOURIYAM (diplômé d’Etat en psychiatrie idéologique) :
      si vous avez le front dire que les intérêts israéliens et la question palestinienne pourraient ne pas être totalement étrangers à la guerre en Syrie vous souffrez d’une obsession anti-israélienne, premier symptôme de l’antisémitisme.
      Si vous voyez dans ce mail la confirmation que l’appareil d’Etat américain mène des opérations de changement de régime, comportant des actions clandestines, qui n’ont rien à voir avec la question de la démocratie et de la dictature, mais tout avec de la géostratégie, alors vous êtes un conspirationniste - ou un « conspi » - ce qui est aussi le 1er symptôme de l’antisémitisme.

  • Le rôle diplomatique secret de Google dénoncé par Julian Assange

    http://www.numerama.com/magazine/31048-le-role-diplomatique-secret-de-google-denonce-par-julian-assange.htm

    Dans un livre publié en septembre dernier, le fondateur de Wikileaks décrit en profondeur le rôle diplomatique joué très discrètement mais efficacement par Google, en particulier dans les pays arabes. Pour Julian Assange, Google est devenu une officine au service des intérêts américains, notamment grâce à sa filiale Google Ideas dirigée par Jared Cohen.

    Dans un courriel interne cité par Julian Assange, daté du 27 février 2012, le responsable aux renseignements de Stratfor avait parlé en ces termes d’un projet confidentiel de Jared Cohen de se rendre dans les semaines suivantes à la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan :

    Google a le soutien et la protection aérienne de la Maison Blanche et du Département d’Etat. En réalité, ils font des choses que la CIA ne peut pas faire. Mais je suis d’accord avec toi. Il va se faire kidnapper ou se faire tuer. C’est ce qui pourrait arriver de mieux pour exposer le rôle secret qu’a Google pour faire mousser les soulèvements, pour être franc. Le gouvernement US pourra prétendre qu’il ne savait rien, et c’est Google qui tiendra le sac de merde.

    « Google est perçu comme une entreprise essentiellement philanthropique », écrit Assange. Mais, fait-il remarquer, si une entreprise militaire privée comme Academi (anciennement Blackwater) « avait un programme tel que Google Ideas, ça lui vaudrait un examen critique intense » auquel Google échappe, grâce à son image de bienfaiteur de l’Internet.

    « Les aspirations géopolitiques de Google sont fermement mêlées dans celles de l’agenda des affaires étrangères de la plus grande superpuissance mondiale. A mesure que le monopole de Google sur la recherche et les services Internet s’accroît (...), son influence sur les choix et les comportements sur la totalité des être humains se traduit en un véritable pouvoir d’influer sur le cours de l’histoire ».

  • Philippe Godard, Echapper au «nouvel âge digital»?

    https://sniadecki.wordpress.com/2014/01/28/godard-age-digital

    Eric Schmidt, PDG de Google, et Jared Cohen, directeur de Google Ideas [1], ont publié le 23 avril 2013 : The New Digital Age. Reshaping the Future of People, Nations and Business (« Le Nouvel Âge digital. Refaçonner le futur des peuples, des nations et des affaires »).

    « Nous voulons espérer que les futurs gouvernements occidentaux adopteront en fin de compte une position dissonante par rapport aux révélations digitales [style WikiLeaks], en les encourageant dans les pays étrangers adverses mais en les poursuivant férocement à l’intérieur » (p. 47).

    « Au fur et à mesure que les terroristes développent de nouvelles méthodes, les stratèges de l’antiterrorisme devront s’y adapter. L’emprisonnement ne sera pas suffisant pour contenir un réseau terroriste. Les gouvernements doivent décider, par exemple, qu’il est trop risqué que des citoyens restent « hors ligne », détachés de l’écosystème technologique. Dans le futur comme aujourd’hui, nous pouvons être certains que des individus refuseront d’adopter et d’utiliser la technologie , et ne voudront rien avoir à faire avec des profils virtuels, des bases de données en ligne ou des smartphones. Un gouvernement devra considérer qu’une personne qui n’adhèrera pas du tout à ces technologies a quelque chose à cacher et compte probablement enfreindre la loi , et ce gouvernement devra établir une liste de ces personnes cachées, comme mesure antiterroriste. Si vous n’avez aucun profil social virtuel enregistré ou pas d’abonnement pour un portable, et si vos références en ligne sont inhabituellement difficiles à trouver, alors vous devrez être considéré comme un candidat à l’inscription sur cette liste. Vous serez aussi sujet à un strict ensemble de nouvelles régulations, qui incluront un examen d’identité rigoureux dans les aéroports et jusqu’à des restrictions de voyage » (p. 173, c’est nous qui soulignons).

    « Si les causes de la radicalisation sont similaires partout, alors les remèdes le sont aussi. Les compagnies technologiques sont les seules à être en position de mener cet effort au niveau international. Beaucoup des plus importantes d’entre elles ont toutes les valeurs des sociétés démocratiques sans le lourd héritage d’un État – elles peuvent aller là où des gouvernements ne peuvent pas se rendre, parler aux gens sans précautions diplomatiques et opérer dans le langage neutre et universel de la technologie . De plus, c’est l’industrie qui produit les jeux vidéo, les réseaux sociaux et les téléphones portables – elle a peut-être la meilleure compréhension de la façon de distraire les jeunes de tous les secteurs, et les gamins sont le vrai terreau démographique des groupes terroristes . Les compagnies ne peuvent peut-être pas comprendre les nuances de la radicalisation ou les différences entre des populations spécifiques […], mais elles comprennent les jeunes et les jouets avec lesquels ils aiment s’amuser. C’est seulement quand nous avons leur attention que nous pouvons espérer gagner leurs cœurs et leurs esprits » (p. 180-181, c’est nous qui soulignons).

  • Julian Assange: #Google ’Shit-bag’ and #NSA
    http://cryptome.org/2013/08/assange-google-nsa.htm

    Lisa Shields, the then girlfriend of Eric Schmidt, who does not formally work for the US State Department (...) was being used as a back channel for Hillary Clinton. This is illustrative. It shows that at this level of US society, as in other corporate states, it is all musical chairs.

    That visit from Google while I was under house arrest [ voir http://seenthis.net/messages/131933 ] was, as it turns out, an unofficial visit from the State Department. Just consider the people who accompanied Schmidt on that visit: his girlfriend Lisa Shields, Vice President for Communications at the CFR; Scott Malcolmson, former senior State Department advisor; and Jared Cohen, advisor to both Hillary Clinton and Condoleezza Rice, a kind of Generation Y Kissinger figure — a noisy Quiet American as the author Graham Greene might have put it.

    #silicon_army

    • Pour les sujets qui m’intéressent habituellement : « le rôle occulte de Google de fomenter des soulèvements » et auparavant, au Département d’État, « au Liban, travailler de manière occulte pour le Département d’État à établir un think-tank anti-Hezbollah » :

      In these internal emails, Fred Burton, Stratfor’s Vice President for Intelligence and a former senior State Department official, describes Google as follows:

      “Google is getting WH [White House] and State Dept support and air cover. In reality they are doing things the CIA cannot do... [Cohen] is going to get himself kidnapped or killed. Might be the best thing to happen to expose Google’s covert role in foaming up-risings, to be blunt. The US Gov’t can then disavow knowledge and Google is left holding the shit-bag.”

      In further internal communication, Burton subsequently clarifies his sources on Cohen’s activities as Marty Lev, Google’s director of security and safety and ... Eric Schmidt.

      WikiLeaks cables also reveal that previously Cohen, when working for the State Department, was in Afghanistan trying to convince the four major Afghan mobile phone companies to move their antennas onto US military bases. In Lebanon he covertly worked to establish, on behalf of the State Department, an anti-Hezbollah Shia think tank.

  • La nouvelle ère numérique selon Assange : l’âge de la surveillance généralisée ?
    http://www.framablog.org/index.php/post/2013/06/04/assange-google-evil

    Deux membres influents de Google (et donc d’Internet), Eric Schmidt et Jared Cohen, ont récemment publié le livre The New Digital Age (La Nouvelle ère numérique).
    Nous vous en proposons ci-dessous la critique cinglante de Julian Assange qui n’hésite pas à affirmer que « l’avancée des technologies de l’information incarnée par Google porte en elle la mort de la vie privée de la pl…

    #www.framablog.org

  • #Julian_Assange : « L’avancée des technologies de l’information annonce la fin de la vie privée »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/07/le-fardeau-du-geek-blanc_3426437_3232.html

    Le livre The New Digital Age, ("La Nouvelle Ere #numérique", non encore traduit) est un projet clair et provocateur d’#impérialisme technocratique rédigé par deux de ses principaux thaumaturges, Eric Schmidt et Jared Cohen. Dans cet essai, ils créent le nouveau langage de la puissance américaine au XXIe siècle. Ce langage traduit la relation plus proche que jamais qu’entretiennent la diplomatie américaine et la #Silicon_Valley, M. Schmidt étant le président exécutif de #Google, tandis que M. Cohen, ancien conseiller de Condoleezza Rice et d’Hillary Clinton, dirige aujourd’hui le think tank Google Ideas.

    Les auteurs se sont rencontrés dans Bagdad occupée en 2009, et c’est là que le projet de livre a vu le jour.

  • Julian Assange: The Banality of ‘Don’t Be Evil’ - NYTimes
    http://mobile.nytimes.com/2013/06/02/opinion/sunday/the-banality-of-googles-dont-be-evil.html

    à propos de ’The New Digital Age,’ by Eric Schmidt and Jared Cohen
    http://www.scientificamerican.com/media/inline/imported/recommended-the-new-digital-age-res_1.jpg

    In the book the authors happily take up the white geek’s burden. A liberal sprinkling of convenient, hypothetical dark-skinned worthies appear: Congolese fisherwomen, graphic designers in Botswana, anticorruption activists in San Salvador and illiterate Masai cattle herders in the Serengeti are all obediently summoned to demonstrate the progressive properties of Google phones jacked into the informational supply chain of the Western empire.

    The authors offer an expertly banalized version of tomorrow’s world: the gadgetry of decades hence is predicted to be much like what we have right now — only cooler. “Progress” is driven by the inexorable spread of American consumer technology over the surface of the earth.
    (...)

    Google, which started out as an expression of independent Californian graduate student culture — a decent, humane and playful culture — has, as it encountered the big, bad world, thrown its lot in with traditional Washington power elements, from the State Department to the National Security Agency.
    (...)

    This book is a balefully seminal work in which neither author has the language to see, much less to express, the titanic centralizing evil they are constructing. “What Lockheed Martin was to the 20th century,” they tell us, “technology and cybersecurity companies will be to the 21st.”

    (...) this is essential reading for anyone caught up in the struggle for the future, in view of one simple imperative: Know your enemy.

    #Google #Etats-Unis #Wikileaks #surveillance #impérialisme

  • Dans le cerveau de Google | Slate
    http://www.slate.fr/story/72221/schmidt-cohen-google-cerveau-futur

    Eric Schmidt, le patron de Google, et Jared Cohen, le directeur de Google Ideas, nous promettent dans leur livre commun, The New Digital Age, un meilleur des mondes numérique. Le problème, c’est Google qui parle... avec une grande naïveté, une ambition commerciale insatiable et une tendance à prendre les désirs pour la réalité.

  • L’avenir selon Google : si vous n’êtes pas connecté, vous êtes suspect - Rue89
    http://www.rue89.com/2013/05/07/lavenir-selon-google-si-netes-connecte-etes-suspect-242084?device=pc

    Pierre Haski a lu pour nous le d’Eric Schmidt, PDG de Google et de Jared Cohen, directeur de Google Ideas, le think tank du géant américain, « Le nouvel âge numérique »... Et sa conclusion est limpide : « Le monde vu par Google est donc relativement simple : la technologie va nous faire entrer dans une époque pleine de menaces pour l’individu, pour les sociétés, pour les Etats. Et seul le savoir-faire de ceux qui maîtrisent la technologie peut nous permettre d’éviter les catastrophes. CQFD. » (...)

  • Criminalité : Google abat ses cartes contre les cartels- Ecrans
    http://www.ecrans.fr/Google-abat-ses-cartes-contre-les,15056.html?var_mode=calcul

    Pour mieux comprendre comment fonctionne le marché parallèle de la drogue, le patron de Google Ideas, Jared Cohen et celui de Google Inc., Eric Schmidt se sont récemment rendus au Mexique pour rencontrer les dirigeants et les fonctionnaires qui y combattent les narcotrafiquants. « Défaits, impuissants, ils ont été tellement endurcis dans leur expérience avec les cartels qu’ils ont perdu la bataille et qu’ils ont perdu espoir, a commenté Eric Schmidt durant la conférence. « La technologie est la solution. »

    Non mais WTF ? C’est vraiment n’importe quoi.

  • StratforLeaks: Google Ideas Director Involved in ‘Regime Change’
    http://english.al-akhbar.com/content/stratforleaks-google-ideas-director-involved-‘regime-change’

    Top Google execs, including the company’s CEO and one of Barack Obama’s major presidential campaign donors Eric Schmidt, informed the intelligence agency Stratfor about Google’s activities and internal communication regarding “regime change” in the Middle East, according to Stratfor emails released by WikiLeaks and obtained by Al-Akhbar. The other source cited was Google’s director for security and safety Marty Lev.

    The briefings mainly focused on the movements of Jared Cohen, currently the director of Google Ideas, a “think/do-tank” billed as a vehicle for spreading American-style liberal democracy. Cohen was also a former member of US Secretary of State’s Policy Planning Staff and former advisor to Condoleezza Rice and Hillary Clinton.

    Email exchanges, starting February 2011, suggest that Google execs were suspicious that Cohen was coordinating his moves with the White House and cut Cohen’s mission short at times for fear he was taking too many risks. Stratfor’s vice-president of counter-terrorism Fred Burton, who seemed opposed to Google’s alleged covert role in “foaming” uprisings, describes Cohen as a “loose Cannon” whose killing or kidnapping “might be the best thing to happen” to expose Google.

    #wikileaks #stratfor

  • Executive - Book Review : The Road to Fatima Gate
    http://www.executive-magazine.com/getarticle.php?article=14726

    Often misplaced in bookstores under ‘political journalism’, these titles — including Ted Dekker and Carl Medearis’ “Tea with Hezbollah”, Jared Cohen’s “Children of Jihad” and Lee Smith’s “The Strong Horse” — ought to be stacked closer to the ‘adventure/fantasy’ section. And relegated to the bin of banality they would be, did they not also wield such a dangerous degree of influence over the shaping of United States foreign policy. 

    It is in this light which one must regard Michael Totten’s “The Road to Fatima Gate”, released earlier this year by Encounter Books, a publisher self-described as being a press for the “serious conservative”. Fitting, then, that the book is written from what could be called a ‘Western extremist’ perspective.

    Cette critique du dernier livre de Michael Totten est réjouissante.

  • Dans ce #cablegate, l’ambassade américaine au #Brésil pense pouvoir utiliser la communauté d’origine libanaise pour faire pression sur le #Liban.

    9 octobre 2008 : LEVERAGING LEBANON’S DIASPORA FOR DEMOCRACY/DEEPENING LOCAL CONTACTS
    http://wikileaks.ch/cable/2008/10/08SAOPAULO542.html#par2

    Brazil’s extensive Lebanese Diaspora, the largest such community in the world, contains important, influential people who want to work with the USG to help the cause of democracy in Lebanon, a position made evident during the 9/24-26 visit of Jared Cohen (S/P) and Janine Keil (INR) to Sao Paulo. The visit also made clear that an appreciation of the local Lebanese Brazilians’ ties to their ancestral homeland strongly enhances our outreach to this influential local ethnic and economic group. Brazil’s Lebanese community offers the possibility for a powerful “two-fer,” a local group that can reinforce Middle Eastern democracy and that is influential, in its own right, in Brazil. Brazil could become a model for Diaspora-mobilization for democracy in the Middle East and Muslim outreach in WHA, adding important transnational aspects to our efforts at Transformational Diplomacy.

    Qualité de l’enquête étatsunienne : quand elle « rencontre » la communauté libanaise, elle se contente de rencontrer les milliardaires et des politiciens 14 Mars.

    The flagship event of the trip was a cocktail organized by the Lebanese Consul General (CG) at his residence on 9/25, where he invited a variety of Lebanese-Brazilian interlocutors to meet with Cohen and Keil. This was supplemented by a visit to a local mosque as well as a series of private meetings with Banco Safra Officials, leaders of the Future Movement, and Lebanese-Brazilian businessman and billionaire Naji Nahas at the latter’s residence. The Community: Broad, Deep, Diverse, and Selectively Engaged

    C’est fou ce qu’on peut apprendre sur les six à huit millions de brésiliens d’origine libanaise rien qu’en assistant à un cocktail...