person:jean ferrat

  • Au printemps de quoi rêvais-tu ?
    https://la-bas.org/5472

    En 1963, la Radiodiffusion-télévision française interdisait Nuit et Brouillard, de Jean FERRAT. Cette année, 55 ans plus tard, lors de l’hommage à Simone VEIL au Panthéon, un chœur chantait Nuit et Brouillard avec les gestes de la langue des signes. « Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux. » Mais comment se relever ? FERRAT donne du cœur pour trouver la réponse. Il a replié sa moustache, il y a juste neuf ans, un 13 mars. Un jour idéal pour le (ré)écouter toute la journée.Continuer la lecture…

    #Radio #Musique #Mémoire

  • Henri Tachan - Les Z’hommes (1975) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=M39-eHQIi5w

    Font leur pipi contre les murs, Quelquefois mêm’ sur leurs chaussures, Pisser debout ça les rassure, Les z’hommes, Z’ont leur p’tit jet horizontal, Leur p’tit syphon, leurs deux baballes, Peuv’ jouer à la bataill’ navale, Les z’hommes, Z’ont leur p’tit sceptre dans leur culotte, Leur p’tit périscop’ sous la flotte, Z’ont le bâton et la carotte, Les z’hommes, Et au nom de ce bout d’bidoche Qui leur pendouille sous la brioche, Ils font des guerres, ils font des mioches, Les z’hommes... Ils se racontent leurs conquêtes, Leurs péripéties de braguette, Dans des gros rir’ à la buvette, Les z’hommes, Ils se racontent leur guéguerre, Leurs nostalgies de militaires, Une lalarme à la paupière, Les z’hommes, Virilité en bandoulière, Orgueil roulé en band’ moll’tières, Agressivité en œillères, Les z’hommes, Ils te traiteront de pédé, De gonzesse et de dégonflé, A moins qu’tu n’sort’ dehors si t’es Un homme... Z’aiment les femmes comme des fous, C’est si pervers mais c’est si doux, « Enfin quoi ! c’est pas comm’ nous, Les z’hommes », Z’aiment les femmes à la folie, Passives, muett’ mais jolies De préférence dans le lit, Des z’hommes, Au baby-room ou au boudoir, A la tortore ou au trottoir, Z’aiment les femmes sans espoir, Les z’hommes, Prostituées ou Pénélopes, Apprivoisées ou antilopes, « Toutes les femm’ sont des salopes » Pour les z’hommes... C’est en quatre vingt treiz’, je crois, Qu’ils ont tué la femme du roi Et la déclaration des Droits De l’Homme, C’est depuis deux mille ans, je pense, Qu’ils décapitent en silence Les femmes d’ailleurs et de France, Les z’hommes, Z’ont abattu les Thibétaines, Z’ont fricassé les Africaines, Z’ont indigné les Indiennes, Les z’hommes, Z’ont mis le voile aux Algériennes, La chasteté aux châtelaines Et le tablier à Mémène Les z’hommes... Excusez-moi, mais ell’ me gratte, Ma pauvre peau de phallocrate, Dans la région de la prostate Des z’hommes, Excusez-moi, mais je me tire, Sans un regret, sans un soupir, De votre maffia, votre empire Des z’hommes, A chacun sa révolution, Aurais-je seul’ment des compagnons Qui partagent l’indignation D’un homme ? A chacun sa révolution, Aurais-je seul’ment trois compagnons Qui partagent l’indignation D’un homme ?

    VIA https://www.binge.audio/victoire-repond-a-vos-questions

  • Ah, qu’il vienne au moins le temps des cerises !
    https://la-bas.org/4980

    « Fidèle à l’esprit qu’on a vu paraître avec la Commune », Jean FERRAT a pris son dernier train le 13 mars 2010. Une occasion de le retrouver dans un entretien rare avec un tout jeune journaliste en 2003, un certain Pierre SOUCHON, et aussi d’ écouter l’hommage modeste et génial des AMG de Là-bas dans notre émission du 15 mars 2010, l’une des plus réécoutées. Un jour viendra couleur d’orange…Continuer la lecture…

    #Radio #Musique #Mémoire

    • Lors de l’hommage national rendu à Jean d’Ormesson, le vendredi 8 décembre 2017, soudain, « le ciel a viré au bleu, comme s’il ne pouvait en être autrement » : exemple parmi d’autres de l’élan d’admiration qui a animé, sans faiblir, ceux que Léon Bloy jadis nommait « les gagas des journaux » ainsi qu’un nombre marquant de politiques. Pudiquement, une gaze fut jetée sur le journaliste d’Ormesson, celui qui écrivait en 1975 dans Le Figaro, dont il était alors directeur général, au moment de la chute de Saïgon : « Et Saigon est libéré dans l’allégresse populaire. Libéré ? L’allégresse populaire ? », ce qui suscita une belle chanson de Jean Ferrat en riposte — « Ah, monsieur d’Ormesson, Vous osez déclarer Qu’un air de liberté Flottait sur Saïgon »… Le doux d’Ormesson « représente la bienveillance », comme dit François Busnel, on n’insistera donc pas sur ses mots en 1983 sur France Inter à l’encontre du directeur du journal L’Humanité , Roland Leroy — « vous avez été ignoble, comme d’habitude »… Mais chacun saura qu’il reprit un vers de Louis Aragon, comme titre d’un de ses livres, et que ce vers, « je dirai malgré tout que cette vie fut belle »… fut même à l’honneur lors de l’hommage, sur le livret de messe, splendide oecuménisme. D’ailleurs, il affirmait son admiration pour le poète, ce qui prouve bien qu’il n’était pas sectaire — et le porte-parole du Parti communiste français a salué « son regard sur le monde ». Bref, comme l’ont dit Les Inrocks, il était « charmant », quant à La Croix, c’était « Jean d’O le Magnifique », ce que résume, dans la matinale de France Inter (6 décembre), Fabrice Luchini : « il incarnait la grande aristocratie », « il a réussi sa vie », «  il était du côté de la légèreté ». Que cela donne droit à un hommage de la nation, avec messe en prime, manque un peu d’évidence.

      C’est peut-être dans l’allocution du président de la République qu’on trouve quelques pistes contribuant à expliquer ce remarquable honneur. M. Emmanuel Macron s’est montré particulièrement inspiré en évoquant celui qui, « antidote à la grisaille des jours », nous aurait enseigné « que la liberté et le bonheur restent à portée de main, et que la littérature en est le meilleur viatique », ce qui est un propos d’un vide si profond qu’il en donne le vertige.

  • Jean Ferrat « Un air de liberté » - 1976 - (45 tours original) - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=e_eJE4AhDng&feature=share

    On fait relativement peu d’actu sur seentis, finalement, donc je m’excuse, Ça me rappelle ma jeunesse.

    Les guerres du mensonge les guerres coloniales
    C’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
    Quand vous les approuviez à longueur de journal
    Votre plume signait trente années de malheur

    La terre n’aime pas le sang ni les ordures
    Agrippa d’Aubigné le disait en son temps
    Votre cause déjà sentait la pourriture
    Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant

    Ah monsieur d’Ormesson
    Vous osez déclarer
    Qu’un air de liberté
    Flottait sur Saigon
    Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh

    Allongés sur les rails nous arrêtions les trains
    Pour vous et vos pareils nous étions la vermine
    Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein
    Mais les rues résonnaient de paix en Indochine

    Nous disions que la guerre était perdue d’avance
    Et cent mille Français allaient mourir en vain
    Contre un peuple luttant pour son indépendance
    Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains

    Ah monsieur d’Ormesson
    Vous osez déclarer
    Qu’un air de liberté
    Flottait sur Saigon
    Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh

    Après trente ans de feu de souffrance et de larmes
    Des millions d’hectares de terre défoliés
    Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam
    Quand le canon se tait vous vous continuez

    Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
    Patron du Figaro songez à Beaumarchais
    Il saute de sa tombe en faisant la grimace
    Les maîtres ont encore une âme de valet"

  • l’histgeobox : 327. Jean Ferrat : « La montagne » (1964)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2017/06/327-jean-ferrat-la-montagne-1964.html

    La Montagne dresse le portrait d’un monde paysan en perte de repères et dont le travail dépend moins des sols et du climat que des produits phytosanitaires ou du cours des denrées agricoles. D’aucuns y voient la première chanson écologiste et une dénonciation avant-gardiste de la malbouffe. Le chanteur perçoit déjà les limites du modèle agricole productiviste lorsqu’il s’inquiète de la standardisation des produits en mentionnant ce « poulet aux hormones » désormais élevé en batterie.
    D’autres regrettent le contraste caricatural établi par Ferrat entre un environnement rural dépeint comme authentique et l’univers frelaté et artificiel des villes. Celui qui part abandonne une vie rude mais saine pour une existence étriquée à manger du poulet aux hormones dans un HLM... en attendant peinard « que l’heure de la retraite sonne ». Pas glop.
    Le monde rural y est envisagé comme un ordre éternel. Ce tableau de l’agriculture de montagne mêle nostalgie et idéalisation plus ou moins irénique d’une vie paysanne statique et hors du temps. Cette conception s’inscrit dans « un renversement des valeurs attachées au monde paysan. A la dévalorisation du début des années 1950, succède l’engouement des citadins pour le rural et le triomphe du paysannisme. La plupart des thèmes qui ont resurgi à la fin des années 1960 faisaient déjà partie du discours agrarien au début du siècle. S’y ajoute l’idée que les agriculteurs sont des privilégiés parce qu’ils bénéficient de la qualité de la vie : la campagne est assimilée à la nature. Maints citadins recomposent ainsi leurs racines sur le mode de la nostalgie. Ils transcendent le passé, se recréant une mémoire familiale idéalisée. »

  • Emmanuel Macron prouve qu’il n’est pas du système servant la dynastie Lepen !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3026

    On reproche à Emmanuel Macron d’appartenir au système du fait d’avoir été employé d’une banque et d’avoir été ministre. C’est-à-dire, il doit être l’homme providentiel et sorti des méandres des luttes qui nous ont habitué, jusqu’à là, au défaitisme. Qu’on nous montre ces jeunes qui rechignent aux opportunités professionnelles qu’ils croisent. Bernie Sanders, le socialiste américain, qui se targuait d’être un hors-système était sénateur. Mais en France, Jean Ferrat a donné le ton. Il disait qu’ils désirent (...)

    Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, poésie, livre, écrits, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, économie, politique, (...)

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  • La gauche française à hue et à dia
    http://www.dedefensa.org/article/la-gauche-francaise-a-hue-et-a-dia

    La gauche française à hue et à dia

    "Faut-il pleurer, faut-il en rire, Fait-elle envie ou bien pitié, Je n’ai pas le cœur à le dire, On ne voit pas le temps passer", chantait Jean Ferrat en 1965. Féministe dans le bon sens du terme, il évoquait le destin de la femme" "prise entre une table et une armoire". Homme de gauche ami du parti communiste et admirateur de son chantre, à l’époque adulé, Aragon. Que chanterait-il aujourd’hui, s’il fallait la mettre en musique cette "gauche qui reste de la gauche" ? "Ce grand cadavre à la renverse" dont parlait un autre chancre "de gauche", il y a peu ?

    Mélenchon était ces derniers jours à 15%, devançait l’ignoble Valls qui avait tué l’immonde de l’Elysée… et survint Hamon ! En meeting, quelques jours avant, (...)

  • La propagande des tartuffes, crèche vs laicité, guerre en syrie, le règne du deux poids deux mesures - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-propagande-des-tartuffes-creche-vs-laicite-guerre-en-syrie-le-r

    Grâce au Conseil d’État, la “laïcité” ne sait plus dans quelle étable crécher !

    La loi laïque de 1905 séparant l’Etat des Eglises dispose que « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte ». En conséquence, elle stipule noir sur blanc qu’aucun signe religieux ne doit être apposé dans les établissements publics. Ajoutons que cette loi n’est pas une de ces innombrables lois que l’exécutif, la police et la justice s’accordent tacitement pour ne même plus feindre d’appliquer, comme l’est par ex. la loi Toubon de 1994 qui dispose toujours que « le français est la langue des services publics, du travail, des échanges et de l’enseignement » (Yes ! OK ! Of course ! rayez la mention inutile). La loi de 1905 fait en effet partie du « bloc de constitutionnalité » et à ce titre, elle constitue l’Etat de droit que se flatte encore d’être la Ve République en capilotade.

    On pouvait donc penser, sans être exagérément qualifié en droit constitutionnel, que le Conseil d’Etat n’aurait pas à délibérer longtemps pour interdire l’exposition de crèches (comportant l’Enfant Jésus, la Vierge Marie, son époux Joseph, les Mages et l’Etoile mystérieuse, ces signes laïques bien connus !), à l’intérieur des Maisons pour tous que sont censées être les mairies françaises. Des bâtiments encore (provisoirement ?) publics au fronton desquels figure encore parfois, sans doute par antiphrase, l’inscription : « liberté, égalité, fraternité ».

    Eh bien non, il s’est trouvé des juges qui ne manquent pas d’R, pour estimer – ben voyons !– que la crèche étant un phénomène « culturel » et non « cultuel », elle serait à l’avenir autorisée dans les mairies.

    A quand de nouveau le crucifix – culturel et non cultuel puisqu’il figure sur tant de peintures – dans les écoles, les commissariats et les tribunaux ? Pour « justifier » son avis, le Conseil d’Etat avance sans rire l’idée qu’il faut interpréter la laïcité comme un dispositif de « paix civile » et non comme la base d’un interdit. Comme s’il n’arrivait pas que l’interdit, quand il repose sur l’égalité entre citoyens, soit le fondement de la « paix civile » !

    Belle « paix civile » demain dans nos villages si les athées réclament à leur tour (chiche ?) que dans les mairies on affiche désormais, au hasard, mais on peut peut-être trouver mieux ?, la phrase hautement culturelle du jeune Marx déclarant que « la religion est l’opium du peuple » ? On pourrait par exemple l’inscrire juste au-dessous de la devise républicaine. On pourrait aussi mettre le drapeau rouge à côté du tricolore le 1er Mai avec la phrase « prolétaires de tous les pays unissez-vous » (il se dit en effet que le Manifeste du PC est en effet, culturellement parlant, le livre le plus répandu au monde avec la Bible et le Coran). Concitoyens musulmans, que se passera-t-il si désormais, en vertu de l’égalité civique, vous demandez qu’à l’occasion de l’Aïd, les mairies soient décorées de croissants verts dont le caractère « culturel » est lui aussi avéré par des milliers d’œuvres d’art ? Oh le bel « apaisement » en perspective que voilà, alors que 30% des Français s’apprêtent à voter pour le FN et que Sarkozy ne sait plus quoi faire pour déborder l’extrême droite sur sa droite extrême...

    Bref l’avis du Conseil d’Etat se fonde-t-il sur la recherche de la « paix civile » ou tout au contraire, n’invite-t-il pas de manière irresponsable dans le climat actuel à franchir une étape supplémentaire vers cette guerre civile intercommunautaire qu’attisent symétriquement les frères ennemis du salafisme, de l’intégrisme catho résurgent (autour notamment, des « manifs pour tous ») et de l’ultra-droite FNLR, elle-même encouragée par la volonté liberticide de Napoléon Valls d’institutionnaliser et d’encadrer le culte musulman ?

    En avant, donc au nom de la pseudo-laïcité communautariste promue par l’UE, vers le démantèlement de la « République laïque, sociale, démocratique une et indivisible ». Et à quand le retour des guerres de religion qu’avait momentanément conjurées ou suspendues l’édifice progressiste, mais encore très contradictoire, de l’Edit de Nantes ?

    Bref, détruisons la laïcité aux cris de « vive la laïcité » et saccageons les bases mêmes de la « tolérance » en criant « vive la Tolérance et l’ouverture » !

    Conclusion : aux prochaines présidentielles, on peut faire l’économie des primaires et du vote lui-même : il suffit de porter d’emblée Tartuffe à l’Elysée !
    ALEP-MOSSOUL : A propos du Général Bellanger, des méchantes bombes russes et des gentils bombardements US...

    Doublure de l’arrogant Bernard Guetta dans le 7/9 de France-Inter, le « géo-policitien » Antony Bellanger a récemment commis un édito comparant les sièges simultanés de Mossoul (Irak) et d’Alep (syrie). Sans prendre le risque de citer à l’antenne les coupables et leurs arguments... – M. Bellanger tance les saligauds qui s’étonnent qu’on puisse à la fois flétrir les retombées tragiques de l’intervention russo-syrienne à Alep... et s’enthousiasmer pour l’offensive conduite à Mossoul par une série de milices et d’Etats rivaux que dirigent ouvertement Washington et Paris.

    A qui veut-on faire croire que, dans un cas, les bombes russes maniées par l’armée syrienne régulière iraient sadiquement frapper « la population civile » et « les enfants », et que les « assiégés » d’Alep seraient d’aimables « rebelles » (émargeant hélas un tout petit peu à Al Qaida), alors qu’à Mossoul, les obus pilonnés par d’obligeants « Peshmergas » pilotés par l’armée étasunienne font aimablement un détour pour éviter « les civils » et ne frapper que les « terroristes » ? L’énormité du parti-pris antirusse, pro-occidental et anti-syrien de France-Inter est telle que l’on ne peut éviter d’évoquer les vers de Victor Hugo :

    « C’est un Russe, égorge, assomme !
    C’est normal, pourquoi cet homme
    Avait-il un habit blanc ? »

    Que des éditorialistes triés sur le volet pour remettre l’auditeur bobo dans le droit chemin euro-atlantique, disposent d’un monopole d’Etat pour débiter ces sornettes, on peut le concevoir : car en régime capitaliste, la « liberté de la presse » consiste en ceci que le capital (dans les médias privés), ou que les gouvernements bourgeois (dans les médias « publics ») ont tout loisir pour embaucher, « cadrer » et éventuellement débaucher (s’ils franchissent la ligne politique fixée par l’éditeur) les « journalistes » qui ont le privilège (qui les choisit et sur quels critères ?) de monopoliser les éditoriaux politiques. Et si en plus, lesdits « journalistes » croient les billevesées qu’ils débitent, c’est tout bénèf, car une information n’est crédible que si est supposée parler librement la source dont elle émane...

    Mais que dire alors de tels auditeurs lettrés de France-Inter qui écoutent, avalent et relaient ensuite autour d’eux pareilles sornettes, sans jamais omettre de féliciter à l’antenne MM. Cohen, Guetta, Bellanger et Cie « pour la qualité de vos émissions » ?

    Floreal pour www.initiative-communiste.fr

    En complément (LGS) : Le sabre et le groupillon de Jean ferrat.
    http://www.dailymotion.com/video/xcnphf_jean-ferrat-le-sabre-et-le-gou

    ...

  • LA CHANSON EN 1987 - L’atelier du désir novateur


    1987, en France la droite est aux affaires, et les affaires fleurissent puis sont enterrées :  affaire Luchaire , affaire Chaumet-Chalandon , affaire Gordji etc... Côté économique, la droite continue la libéralisation de l’économie initiée par le précédent gouvernement "socialiste". Tout va bien pour l’oligarchie, l’ENA se transforme en "business school" , les hauts-fonctionnaires chargés des privatisations prendront la tête des entreprises maintenant privées avec un avantage salarial éhonté.

    La chanson d’auteur souffre mais résiste. Une courte biographie de Jean-Marc Le Bihan, Joe Glazer, Ludwig von 88 & Isabelle Aubret sera évoquée.

    L’arrivée de M.  Alain Lancelot à la direction de Sciences-Po, en 1987, a accentué la transformation d’une école largement consacrée à la préparation au service public en business school . Puisque l’avenir n’était plus celui de l’excellence administrative et de la formation de la haute fonction publique, Sciences-Po devait adopter de nouveaux critères : ceux de l’entreprise et de l’internationalisation.



    Dans le cabinet de M. Edouard Balladur, ministre de l’économie et des finances de 1986 à 1988, MM.  Michel Pébereau, Philippe Jaffré et Jean-Marie Messier , inspecteurs des finances, se virent ainsi chargés des privatisations et conçurent le verrouillage de l’actionnariat par les noyaux durs. En prenant la tête des entreprises qu’ils venaient de privatiser (respectivement la Banque nationale de Paris, Elf, et Vivendi, ex-Générale des eaux), ces hauts fonctionnaires ont tiré parti du recul de l’Etat en l’organisant à leur avantage privé.



    Jean-Marc le Bihan , né en 1953 d’un père breton et d’une mère lyonnaise est allé à l’école jusque 14/15 ans avant d’aller à l’usine et de faire de multiples métiers, notamment dans un labo photo.



    Ecrivant déjà depuis longtemps (il publie son premier recueil de poésie dès 1973), sa rencontre avec Dominique Pardo vers 1973 sera déterminante et ils s’orienteront vers le spectacle et la chanson de rue. Ils créeront ainsi le Café-Théâtre de la rue de la Ré à Lyon, chantant dans les rues à l’époque de la création des rues piétonnes. Bien sûr la marée-de-chaussée se fait un malin plaisir d’embarquer régulièrement tous ces trublions musiciens. Les rues piétonnes doivent être propres braves gens !!!



    Leur groupe, acoustique, avec contrebasse, accordéon (Dédé PERRAS), percussions (Didier BIFFI), guitare (Dominique PARDO), sera accusé de faire du bruit. Ils chanteront à Lyon à la Mutualité, à la salle Rameau, en Belgique au Forest National devant des publics de 3000 personnes.

Des enregistrements phonographiques ponctueront sa carrière. Jean-Marc sera même "chanté" par plusieurs chanteurs et poètes. En 87 paraît son 5ème album "Ecoute le coeur des gens"

Dans cette 1ère partie seront diffusés :
    Michel Bühler  : Ainsi parlait un vieil indien : Il aimait les rires, 1987
    Les Cénobites tranquilles  : Complainte : Les Cénobites tranquilles (k7), 1987
    Jacques Serizier  : Françoise et Mamès : Les amours de passage (k7), 1987
    Jean-Marc Le Bihan  : Des vieux qui s’aiment encore : Ecoute le coeur des gens, 1987

    

A l’aube des années 1980 et pendant près d’un quart de siècle, ceux qui « frayèrent la voie » à la mondialisation financière firent l’objet d’un véritable culte. Promettant un « nouvel âge » du capitalisme, ils forgèrent des instruments capables de « libérer » les échanges et les flux de capitaux. Ainsi, du Chili aux Etats-Unis, en passant par la France et le Royaume-Uni, la dérégulation, les privatisations et l’extension de la spéculation ont créé un monde centré sur les intérêts des actionnaires.



    Marché de la dette, produits dérivés, victoire des jeunes loups de la finance sur l’establishment du « vieil argent » d’un côté ; mise au pas du salariat, triomphe politique et idéologique des promoteurs du libre-échange de l’autre : telles sont les réponses néolibérales à la déstabilisation du monde de Bretton Woods par le flottement des monnaies et les chocs énergétiques.

    

Leurs partisans ne leur trouvent que des avantages : les profits des entreprises augmentent, l’inflation baisse, la Bourse flambe, l’abondance de liquidités favorise l’innovation technologique. Mais les adversaires de ce nouvel ordre objectent que la finance de marché a enclenché un véritable moteur à explosion. Explosion sociale, avec le chômage de masse. Explosion économique, avec le découplage progressif de la production et de la spéculation.

    

L’un après l’autre, tous les éléments du système craquent  : la Bourse débridée, avec le krach de 1987 ; la banque déréglementée, avec la faillite des caisses d’épargne américaines etc... Cela continue encore plus de trente ans plus tard. Jusqu’à quand ?

    

 Joe Glazer , né à New York en 1918, décédé en 2006, connu comme le troubadour des travailleurs, a toujours été étroitement lié avec les syndicats ouvriers. Chanteur de folk, il enregistra plus de 30 albums.

    

 » The Mill Was Made of Marble," "Too Old To Work" and "Automation" comptent parmi ses chansons les plus populaires. En 1970 il fonde "Collector Records" d’abord pour publier ses propres enregistrements puis ensuite ceux d’autres artistes. "Collector Records" fait partie maintenant des "Ralph Rinzler Folklife Archives and Collections".



    En 1987 Joe Glazer publie son album  « Old Folks ain’t the same » consacré aux luttes des seniors.



    Dans cette 2ème partie seront diffusés :
    

 Maria Dimitriadi   : To treno : Greatest hits, 1987

    Daniel Viglietti  : El diablo en el paraíso : A dos voces, 1987

    Joe Glazer  : Senior citizens’ battle hymn : Old folks ain’t all the same, 1987

    Cutumay Camones  : Por eso luchamos : Rote Lieder 17, 1987



    1987, année où la droite est aux affaire, est en effet très riche en "affaires » : affaire Luchaire, affaire Chaumet-Chalandon, affaire Gordji.. dans cette dernière, Wahid Gordji,officiellement simple traducteur à l’ambassade d’Iran à Paris, mais officieusement numéro deux de cette ambassade, est chargé de monter des réseaux islamistes en France tout en négociant la normalisation des relations entre les deux pays. Il ne dispose pas de l’immunité diplomatique.Dans le cadre de son enquête sur la série d’attentats de 1985-1986, le juge d’instruction Gilles Boulouque le met en cause et demande son arrestation.



    Chirac fait assièger l’ambassade d’Iran où Gordji s’est réfugié, Téhéran riposte par le blocus de l’ambassade de France. L’affaire se terminera en pantalonnade où Gordji fera un passage éclair devant un juge avant de prendre un avion pour Téhéran et où Pasqua (celui qui se vantait de terroriser les terroristes) fera même libérer une douzaine de moudjahiddins.



    Ludwig von 88 est un groupe de punk rock et rock français très actif sur la scène rock alternatif des années 1980 et 1990. Leur musique est marquée par la dérision. Après des débuts aux alentours de 1983, leur premier véritable disque sort en 1986 : Houlala. Il s’agit là de leurs premiers cris face à une société qu’ils jugent en déroute.



    Ils sont alors connus pour leurs concerts qui peuvent durer plusieurs heures, leur sens de l’humour et leurs costumes bricolés à partir de maillots de cyclistes, bonnets ridicules, équipements de plongée ou encore ponchos mexicains. En 87 sort leur 2ème album Houlala II,la mission

    

Dans cette 3ème partie seront diffusés :


    Francis Bebey   : Si les Gaulois avaient su !... : idem, 1987

    Claude Semal  : Ma nouvelle carte d’identité : Nu, 1987

    Professeur Choron  : Cot cot cot codet : Les pages rouges du bottin, 1987

    Ludwig Von 88  : Abri atomique : Houlala II "la mission", 1987

    Mama Béa Tekielski  : Les anarchistes : Francofolies - La fête à Ferré, 1987

    Isabelle Aubret , née en 1938 à Lille, mène courageusement une carrière d’interprète pourtant soumise à de nombreux aléas. Accidents, boycott des médias.Cinqième d’une famille ouvrière de 11 enfants, elle commence à travailler comme bobineuse dans une filature à 14 ans. Dotée d’une jolie voix, l’adolescente s’incrit dans quelques concours locaux. Repérée par le directeur d’une radio lilloise, la jeune fille a ainsi l’occasion de monter sur scène. De fil en aiguille, elle devient chanteuse dans des orchestres, est remarquée par Bruno Coquatrix, rencontre Jacques Canetti.



    Elle devient amie avec Jean Ferrat et Jacques Brel - , ce dernier lui fera don à vie des droits de la chanson "La Fanette" après le très grave accident de voiture dont elle est victime.



    Pendant les années 70 on ne la voit jamais à la télé, ses amitiés de gauche font d’elle une artiste boycottée par les médias et en particulier par les producteurs des émissions de variétés les plus populaires du moment.La France de François Mitterrand lui semble plus favorable. Ses disques sont diffusés et on l’aperçoit sur quelques plateaux de télévision. En 1987, son album "Vague à l’homme" rencontre un vif succès, elle y interprète des titres écrits par de jeunes auteurs tels Romain Didier, Allain Leprest ou Danielle Messia. 



    Dans cette 4ème partie seront diffusés :
    


    Michel Murty   : Choisir : Chansons pour peindre le temps, 1987

    Gilbert Hennevic  : Mémé cheminote : Cinquantenaire de la nationalisation des chemins de fer français, 1987

    Isabelle Aubret  : Boulevard Aragon : Vague à l’homme, 1987
    Jacques Serizier  : Des bisons : Les amours de passage (k7), 1987

    Tous les liens sur : _ http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-chanson-en-1987

    #Isabelle_Aubret #radio #radio_libre #audio #chanson #chanson_Française #1987 

  • Haut les coeurs !

    En ces jours d’élections, en ces temps de brunisation générale, un doc de l’émission Sur les Docks sur France Culture pour (re-)découvrir Jean Ferrat et une certaine histoire de la fin du siècle dernier et apporter un éclairage important pour comprendre le début de celui-ci...

    Un documentaire de Stéphane Manchematin et Diphy Mariani. Durée 53 minutes

    http://blog.netwazoo.info/sites/blog.netwazoo.info/IMG/mp3/surlesdocks-jeanferrat.mp3

    https://www.youtube.com/watch?v=yhvJzp3KSNE

    #FranceCulture #radio #société

  • « C’est un joli nom camarade » De quoi Jean Ferrat est-il le nom ? - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-l-heure-du-documentaire-c-est-un-joli-nom-camarade-de-quoi-je
    Un hommage touchant à #Jean_Ferrat

    Jean Ferrat est mort le 13 mars 2010. Absent depuis des années de la sphère médiatique, la nouvelle de sa disparition n’est pourtant pas passée inaperçue. A la manière d’une onde de choc, elle a suscité une vive émotion, particulièrement dans les milieux dits « populaires » mais bien au-delà.

    #chanson #poésie #politique #engagement

  • Remplacer les étrangers par des femmes ?
    Heidi appelée au secours de la patrie

    De nombreuses femmes travaillent à temps partiel. Il y a là un potentiel qui pourrait être mieux exploité afin de compenser le reflux attendu de main-d’œuvre étrangère.

    La femme est l’avenir de l’homme, chantait Jean Ferrat. Pourrait-elle être aussi la solution pour compenser le ­reflux de main-d’œuvre étrangère attendu après l’acceptation de l’initiative « Contre l’immigration de masse » ? « Le vote du 9 février va nous obliger à renforcer l’employabilité de la main-d’œuvre indigène »,...

    http://www.lecourrier.ch/pour_lire_cet_article_vous_devez_vous_enregistrer?destination=node/119011

    (l’article n’est pas disponible dans sa version intégrale sur le net, mais si jamais... faites-moi signe !)

    #Suisse #immigration_de_masse #étrangers #9février #initiative #femmes #travail #emploi

  • Décès d’ALLAIN LEPREST (videos) - LIOURY - BELLACIAO
    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119708

    Triste fin pour un grand chanteur : Allain Leprest a mis fin à ses jours cette nuit dans le village qu’il affectionnait particulièrement : Antraigues-sur-Volane.

    Il rejoindra, j’en suis sûr, son ami JEAN FERRAT avec lequel il avait une forte complicité.

    Encore une dure journée pour ses amis et admirateurs dont je faisais modestement parti.

    Allain était, malgré sa maladie, très heureux de retrouver le village, ses amis. Il a beaucoup écrit, sa fille Fantine a donné une belle prestation au restaurant « La montagne » et ALLAIN était très fier du talent dont a hérité sa fille.

    Ici de nombreux amis le pleurent : Fantine, Francesca Solleville, Rémi, Canard, Loulou, Georges, Annick, Vincent qui l’a hébergé et découvert, Patrick etc... Et puis les amis interprètes de ses textes qui, je pense, ne manqueront pas de lui rendre hommage.

    Un bel hommage à l’artiste dont les obsèques ont lieu aujourd’hui
    #chanson

  • #Blague d’ado

    Un jour, Dieu a dit à Jean de ferrer et Jean Ferrat.
    Un jour, Dieu a dit à Carla de bronzer, alors, Carla Bruni.
    Un jour, Dieu a dit à Katy de périr et Katy Perry.
    Un jour, Dieu a dit à Fatou de mater et Fatoumata.
    Un jour, Dieu a dit à Mouss de taffer… Et MoussTaffa.
    Un jour, Dieu a dit à Hélène de s’égarer et Hélène Ségara.
    Un jour, Dieu a dit à Matt de matter, et Matmatah.
    Un jour, Dieu a dit à David de guetter. Alors, David Guetta.
    Un jour, Dieu a dit : « Que le Coca colle ! » Et le Coca Cola.
    Un jour, Dieu a dit à Thierry d’en rire, et Thierry Henry.
    Un jour, Dieu a dit à Bruce de lire, et Bruce Lee.
    Un jour, Dieu a dit de Lady de faire un gag, et Lady Gaga .

    #meme_pas_honte

    spéciale dédicace à @notabene