person:jean jacques aillagon

  • CIP-IDF > Non à l’agrément
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    En 2004, lors de la conférence de presse du comité de suivi sur la réforme de l’#intermittence à l’Assemblée Nationale, François Hollande (alors député et premier secrétaire du PS) était au premier rang pour nous apporter son soutien. Tout le groupe #PS réclamait l’abrogation du protocole, demandait à Jean Jacques Aillagon puis à Renaud Donnedieu de Vabres (ministres de la culture successifs) d’imposer un accord sur les bases de nos propositions. Anne Hidalgo, alors responsable de la section culture, était présente au début des #manifestations pour renouveler le soutien du PS et soutenir l’abrogation.

    Avec des budgets en baisse, la situation s’est aggravée en 10 ans. Comment accepter une adhésion du PS à cet accord qui de fait reprend le protocole de 2003 en précarisant davantage les plus pauvres ? Comment ne pas être révolté ?

    En 2013, Michel Sapin à l’Assemblée Nationale lors de son audition à la mission d’information parlementaire a déclaré : « En période de crise, on ne doit pas toucher à l’assurance chômage qui est le meilleur des amortisseur social » . Le 21 mars 2014, exactement un an après, le même homme, au même poste, déclare que l’accord sur l’assurance chômage est bon et qu’il va donner son agrément.

    Pour rappel cet accord fait 400 millions d’euros d’économies sur le dos des pauvres. Michel Sapin a déclaré hier, 26 mars 2014, à propos des intermittents : « Les trois ajustements prévus touchent pour l’essentiel les salariés du secteur les mieux rémunérés ». Pour rappel, le chiffrage (repris par les échos) est clair : sur 165 millions d’euros d’économies, le plafonnement élevé fera maximum 15 millions d’euros sur les plus riches, 150 millions d’euros d’économies sur les tranches basses et moyennes. De deux choses l’une : Soit Michel Sapin est un menteur, soit il n’a pas lu l’accord. Mais dans tous les cas, pourquoi reprend-il la ligne de communication du MEDEF ? Comment ne pas être révolté ?

    Tant que le combat contre la #précarité ne sera pas mené, tant que l’on considèrera les chômeurs, les travailleurs pauvres, les 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté comme quantité négligeable, je serai révolté.