person:jean-bedel bokassa

  • Centrafrique : la presse norvégienne explique que les soldats français sont prêts à « éviter un génocide en Centrafrique ».

    http://www.nrk.no/verden/soldater-skal-avverge-folkemord-1.11380337

    Tusen franskmenn skal avverge folkemord

    Soldater skal avverge folkemord - Nyheter, tv og radio fra hele verden - NRK.no

    On a complètement oublié ceci (je viens de relire la fiche wikipédia de Jean-Bedel Bokassa) :

    Jean-Bedel Bokassa - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Bedel_Bokassa

    Bokassa se couronna finalement empereur le 4 décembre 1977. La cérémonie eu lieu au palais des sports de Bangui lors d’une cérémonie à laquelle assistèrent 5 000 invités, dont le ministre français de la Coopération Robert Galley . Aucun chef d’État ne s’y rendit, excepté le Premier ministre de l’Île Maurice.

    Bokassa revêtit une réplique du costume que portait Napoléon Ier lors de son sacre. La cérémonie fut très fastueuse : 10 000 pièces d’orfèvrerie, 200 uniformes d’apparat, 600 smokings et pas moins de 60 000 bouteilles de Champagne et de Bourgogne.

    De nombreux artisans et créateurs français furent mis à contribution par l’intermédiaire de Jean-Pierre Dupont. Un trône monumental fut créé par le sculpteur Olivier Brice , empruntant le symbole de l’aigle à Napoléon. La garde-robe impériale fut conçue par Pierre Cardin. La couronne en or pur, confectionnée par le joaillier Claude Arthus-Bertrand, comportait 7 000 carats de diamants, dont l’un de 60 carats.

    À la fin de la cérémonie, le nouvel empereur remonta les rues de Bangui à bord d’un carrosse de bronze et d’or tirés péniblement par huit chevaux importés de Normandie, (Haras du Pin), envoyés par l’Elysée. Deux chevaux moururent lors du trajet ce qui contraint la famille impériale à parcourir les derniers mètres en limousine.

    On chiffra la cérémonie à quelque 100 millions de francs, financés en partie par le « cher cousin » Mouammar Kadhafi. Son titre complet était « Empereur de Centrafrique par la volonté du peuple centrafricain, uni au sein du parti politique national : le MESAN » ("Mouvement pour l’évolution sociale de l’Afrique noire").

    Un film de son couronnement a été réalisé par le service cinématographique de l’Armée française sur commande de la France pour les archives personnelles de Bokassa. Des bobines de ce film furent stockées avec précaution dans les archives de l’ECPAD car le générique présente l’annonce de son sacre sous forme de lettres roses pailletées de diamants. Le service d’animation de l’ECPAD voulait en effet montrer sa capacité à créer de nouvelles techniques d’effets spéciaux et ainsi annoncer le faste de la cérémonie. L’affaire des diamants incita les dirigeants de l’ECPAD à placer le film au coffre sous la mention « diffusion restreinte » jusqu’à sa déclassification en juin 2008.

    Voilà, la France pourra donc « éviter un génocide », elle doit bien ça au peuple centrafricain supplicié...

    #centrafrique #bokassa #mégalomanie #françafrique

  • 4 décembre 1977 : sacre de Bokassa 1er (l’histgeobox)
    http://lhistgeobox.blogspot.fr/2010/03/204-tropical-fiesta-reverence-nos.html

    Elevé par les missionnaires de l’Oubangui-Chari (cette colonie française est alors intégrée à l’AEF), après le décès de ses parents, Jean-Bedel Bokassa s’engage dans l’Armée française à l’âge de 18 ans, en 1939, et participe, au sein des Forces françaises libres, au débarquement en Provence et à la bataille du Rhin. Il sert ensuite en Indochine et ne rentre qu’en 1964 dans son pays d’origine, devenu indépendant sous le nom de République centrafricaine. Son cousin, David Dacko est à la tête de l’État depuis 1959 et la disparition de (...) Source : l’histgeobox