person:jean-pierre elkabbach

  • Sans soutien, le Rassemblement national (ex-FN) va disparaître « fin août », selon Marine Le Pen
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15011-sans-soutien-le-rassemblement-national-ex-fn-va-disparaitre-fin-aou

    Ils n’avaient qu’à pas manger à la même table que le Diable, et comme ça on verra un peu plus les contours de la dictature dans laquelle on évolue.... De toute manière ils ne veulent plus sortir de l’€uro, le FN est un parti politique à géométrie variable... Mais je trouve quand même cela regrettable...

    Le Rassemblement national n’a que quelques mois d’existence et pourtant, il menace déjà de dsiapraître | REUTERS,

    image d’illustration

    nvitée de la matinale de Jean-Pierre Elkabbach sur CNews, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (Ex-Front national), a expliqué que la saisie des deux millions d’euros d’aide publique due à son parti par des juges équivalait à une « condamnation à mort ». Critiquant des juges « politisés » et une « violation extrêmement grave », Marine Le Pen a (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Passe-droit scolaire pour la famille Le Drian : Mediapart prouve ses « stupidités »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080318/passe-droit-scolaire-pour-la-famille-le-drian-mediapart-prouve-ses-stupidi

    Jean-Pierre Elkabbach et #Jean-Yves_Le_Drian ce jeudi. © Capture d’écran CNews Le ministre des affaires étrangères a tenté de déminer la polémique sur les conditions d’inscription dérogatoires de ses petits-enfants au #lycée_français_de_Barcelone après intervention directe de son cabinet et de l’appareil diplomatique. De nouveaux documents affaiblissent la version officielle.

    #France

  • LES MAMIES ET PAPIS JOURNALISTES FONT DE LA RESISTANCE

    Quand Europe 1 a annoncé le remplacement de Jean-Pierre Elkabbach par Fabien Namias, on a pu croire un moment que la #radio périphérique allait donner un coup de jeune à sa grille.
    L’espoir a été de courte durée. Le 2 janvier, la radio d’Arnaud Lagardère annonçait avec des trémolos dans le communiqué : « Europe 1 attaque fort la nouvelle année ».
    Et d’annoncer que si Jean-Pierre Elkabbach (79 ans, quand même) disparaissait de la grille, le « Débat des grandes voix » (de 17 à 18h) conservait ses grandes signatures telles que Catherine Nay (74 ans), Michèle Cotta (79 ans), Charles Villeneuve (75 ans), Gérard Carreyrou (74 ans), Robert Namias (72 ans), Daniel Cohn-Bendit (71 ans), etc.
    Les septuagénaires ont de l’avenir chez #Lagardère, contrairement à l’ensemble des rédactions où les plus de 55 ans sont très souvent sacrifiés.
    Il serait étonnant que ces mamies et papis du #journalisme soutiennent les revendications d’une retraite à 60 ans. Ouf, Fillon, Valls et consorts sont rassurés, ce n’est pas sur Europe 1 qu’on pourfendra leur programme.
    Quant à Jean-Pierre Elkabbach, il ne disparaîtra pas puisqu’il serait en négociation avec les chaînes de #Bolloré.
    Chez Bolloré aussi, on fait plutôt confiance aux vieux routiers de l’information pour ne pas risquer de dérapages, comme l’apologie de l’indépendance des rédactions (comme à iTélé), la revalorisation du SMIC, l’interdiction des licenciements boursiers ou les dénonciations des affaires de certains dirigeants en Afrique.
    Bref, l’ordre règne sur les ondes. Le néolibéralisme est bien gardé.
    Le #SNJ-CGT, lui, sera aux côtés des nombreux jeunes (et moins jeunes !) #journalistes_précaires, #pigistes mal payés, corvéables à merci, dédiés aux tâches obscures qui ne partiront pas à la retraite dans les mêmes conditions que les « grandes voix », royalement rémunérées, qui dissertent à longueur d’antenne pour déverser la doxa bien-pensante.
    Pour le SNJ-CGT, il y a encore des « bastilles » à prendre. Dans les rédactions aussi.

    Montreuil, le mercredi 4 janvier 2017
    source : http://www.snjcgt.fr/_front/Pages/article.php?cat=1&item=1&page=1&art=757
    http://www.acrimed.org/Les-mamies-et-papis-journalistes-font-de-la

    Journalistes précaires, journalistes au quotidien


    http://agone.org/elements/journalistesprecairesjournalistesauquotidien
    #Alain_Accardo #Agone
    http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article840
    #Olivier_Cyran #CQFD

    • A mon avis, les ""journalistes"" de télé (et de ceux des grandes radios) sont recrutés par copinage pour leur absence totale de rigueur intellectuelle et leur capacité à lécher le cul de tous les pouvoirs.

      Aucune raison donc de les renouveler quand ils vieillissent.

    • Jean-Pierre Elkabbach, serviteur de deux maîtres ?
      Conseiller de #Lagardère et de #Bolloré : l’intersyndicale de Lagardère Active proteste.

      Léa Salamé ne nous avait pas habitués à dénoncer la violence patronale qui s’exerce contre les salariés, notamment lorsqu’ils sont brutalement licenciés. C’est chose faite. Dans l’émission « C à vous » du 21 décembre 2016, ne mâchant pas ses mots, elle a jugé « très violente » l’éviction de… #Jean-Pierre_Elkabbach, écarté quelques jours auparavant de la « Matinale » d’Europe 1. Depuis peu, nous sommes rassurés : le séjour de l’intervieweur-vedette au Pôle emploi de l’éditocratie aura été de courte durée. Il avait déjà obtenu un temps partiel. Un temps plein lui est désormais assuré, et même un triple emploi.

      Alors qu’une interview hebdomadaire devait être confiée à Jean-Pierre Elkabbach sur #Europe_1, il a ainsi décidé de rejoindre #i-Télé, future CNews – où la violence patronale qui émeut tant Léa Salamé a provoqué le départ de plus des deux tiers des effectifs.

      Par la même occasion, il a été nommé conseiller du groupe de Bolloré pour son développement, comme l’a officialisé le 11 janvier, sur Twitter, le groupe Canal+ :


      http://www.acrimed.org/Jean-Pierre-Elkabbach-serviteur-de-deux-maitres

  • BHL à Mossoul : c’est parti !

    C’est parti ! Le 27 octobre, la guerre de BHL est lancée. A 8h15, il est l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. Le même jour, Le Point annonce en manchette : « Mossoul : sur le front avec les Kurdes ». Suivent sept pages « Sur le front avec les peshmergas, par Bernard-Henri Lévy en Irak ». L’extrait de ce reportage trépidant mis en valeur par le magazine est le suivant : « Nous nous glissons dans le dernier des cinq transports de troupes blindés qui montent en première ligne… La balle d’un sniper frôle notre chef opérateur. Les impacts résonnent sur le blindage du véhicule. » Fermons les yeux et souvenons-nous : BHL est-il à Mossoul, ou à Tripoli, ou à Gaza, ou à Sarajevo, ou à Kaboul, ou …, ou…

    Dossier – https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/40645 via Le Monde diplomatique

    • Bizarre, je me rend compte que je suis pas le seul finalement à trouver que sa réflexion et sa manière de l’exposer laisse toujours planer un doute sur la question de savoir s’il défend l’institution en place ou non. Comme le dit Alain Badiou, il ne tranche pas son discours en omettant de déclarer que premièrement nous sommes en oligarchie, mot qu’il n’emploie jamais lorsqu’on l’écoute.

      Je retiens l’idée qu’il resouligne tout à la fin de l’interview, en disant que la démocratie n’est pas une théorie ou un produit qu’on peut vendre ou exporter clé en main, comme le font les pays riches occidentaux, mais une #expérimentation (au sens de l’arnarchisme, si j’ai compris).

      Dans l’expérimentation en question, j’aurais aimé qu’il insiste davantage sur les formes égalitaires et autogestionnaires d’expérimentation. Qu’il parle concrètement des possibilités de mettre en oeuvre cette égalité politique, qui à mon avis est la ligne de rupture entre faux_démocrates (les professionnels de la politiques, les appareils politiques, les intellectuels au service du pouvoir, etc) et vrais_démocrates (ceux qui dénoncent cette oligarchie).

      PS : expérimentation —> expérience

    • Ce « réformisme » là n’est que l’autre nom de la contre révolution. Ce type est l’un innombrables dirigeants CFDT sur lesquels a pu compter le socialisme français dès son arrivée au pouvoir en 1981 pour mater la société.

      Enquête sur la Fondation Saint-Simon
      Les architectes du social-libéralisme, par Vincent Laurent, septembre 1998, aperçu car #paywall
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/LAURENT/4054

      « Menaces de dépression. » Pour la première fois, le « Financial Times » a reconnu les risques qui pèsent désormais sur la planète. Les plans de sauvetage massifs du FMI sont incapables de colmater les brèches (lire « La crise menace les digues de l’économie mondiale »). Les marchés européens et nord-américains pourraient être frappés à leur tour, ce qui menacerait la #croissance qui s’amorce. Pour les dirigeants de la gauche française, qui tablent sur cette dernière, les lendemains risquent d’être difficiles. Sont-ils prêts pour une nouvelle donne ? Il leur faudra d’abord se dégager des dogmes qui fondent l’action des gouvernants. Ces évidences ont été nourries par des « boîtes à idées » publiques et privées, comme la Fondation Saint-Simon, servant de pont entre droite et gauche. Des gouvernements #socialistes peuvent, par exemple, #privatiser avec autant d’entrain que des équipes conservatrices. Lorsque les responsables reprennent les idées développées par ces fondations, ils expliquent qu’elles ont pour auteurs des « #experts ». Combien de temps ces « vérités » résisteront-elles à la pression de la réalité sociale ?

      Dans le sixième arrondissement de Paris, la Fondation Saint-Simon occupe un espace d’une centaine de mètres carrés au rez-de- chaussée d’un immeuble cossu situé au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Cette association loi 1901 (en dépit de ce que peut laisser penser son nom) a vu le jour en décembre 1982 dans l’un des salons de l’hôtel Lutétia, sous l’impulsion de François Furet et de MM. Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora et Roger Fauroux. Ce dernier raconte : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’#entreprise et celui de l’Université se rencontrent. (...) Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise. »

      Ces confrontations auraient eu pour objet de surmonter « l’indifférence, l’incompréhension et même la défiance » entre ces deux planètes (Université, entreprise) et de favoriser « une fertilisation croisée », assise sur des « besoins » réciproques. Président de Saint-Gobain, M. Roger Fauroux avait, avant d’implanter une usine de verre en Iran, vérifié les ressources du pays en hydrocarbures, mais omis de prendre en compte l’influence chiite à la veille de la révolution islamique. Tirant les leçons d’une telle expérience, il souligne le « besoin de sciences sociales » que ressentiraient des chefsd’entreprise.

      Or, de leur côté, des intellectuels souhaitaient eux aussi, selon lui, ne pas se cantonner à la sphère spéculative et sortir de « leur tour d’ivoire, où n’arrivaient de l’#économie que les échos des catastrophes sociales ». Traduction immédiate : François Furet et Pierre Rosanvallon participèrent aux conseils d’administration de filiales de Saint-Gobain...

      La Fondation Saint-Simon
      http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article106

      La Fondation Saint-Simon a été fondée en décembre 1982, sous l’impulsion de François Furet et Roger Fauroux (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora, bientôt suivis par Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs). Il s’agissait de « développer l’analyse du monde contemporain », comme le Club Jean Moulin l’avait fait en son temps. Roger Fauroux se souvient de ces débuts dans Le Débat (1986, n°40) : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’entreprise et celui de l’Université se rencontrent. [...] Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise . » Alain Minc, reformulant la rhétorique aronienne, parle d’une alliance entre « la gauche intelligente et la droite intelligente » (Les Echos, 4-5 avril 1997).

      Pendant 17 ans, la Fondation va rassembler l’élite dirigeante française. Aux côtés de François Furet, on trouve donc Roger Fauroux (énarque et inspecteur des finances, successivement président de Saint Gobain, directeur de l’ENA, ministre de l’industrie dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991), Pierre Rosanvallon (ancien conseiller d’Edmond Maire, devenu directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, directeur du Centre de recherches politiques Raymond Aron, professeur au Collège de France), Alain Minc (passé par Saint-Gobain et l’italien Benedetti, conseiller économique d’Edouard Balladur, par qui il est nommé au conseil d’administration d’Air France, avant de se rallier à Lionel Jospin, administrateur d’Yves Saint Laurent, consultant auprès de plusieurs grands chefs d’entreprises, dont François Pinault, président du conseil de surveillance du Monde et président de la société des lecteurs), Simon Nora (grand commis de l’Etat, l’un des fondateurs de L’Express puis du Point, alors directeur de l’ENA, qui rejoindra la banque d’investissement américaine Shearson Lehman Brothers en 1986). Les saint-simoniens sont des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette), mais surtout des journalistes (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel, Jacques Julliard et Laurent Joffrin du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July de Libération, Jean-Marie Colombani du Monde, Albert du Roy de L’Evénement du Jeudi, Jean Boissonat de L’Expansion, Alain Duhamel), des journalistes de télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent, Jean-Pierre Elkabbach, Michèle Cotta), des patrons de presse (Jacques Rigaud, président de la CLT (RTL), membre du conseil de surveillance de Bayard-Presse (La Croix), Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, vice-président de L’Oréal, qui contrôle la SOFRES et diverses publications (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles...), également vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion de Martine Aubry), des hauts fonctionnaires (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des patrons d’entreprise (Jean-Luc Lagardère, président du groupe Matra-Hachette, Antoine Riboud, président de Danone, Jean-Louis Beffa, président de Saint-Gobain, ancien vice-président de la Compagnie Générale des Eaux, Maurice Lévy, PDG de Publicis), des banquiers (Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France, Michel Albert, membre du conseil de la politique monétaire de la Banque de France, Jean Peyrelevade président du Crédit Lyonnais, René Thomas, président de la BNP), et des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), dont certains venus de l’entreprise (Francis Mer, directeur général d’Usinor-Sacilor, Christian Blanc, président d’Air France) ou allés à elle (Philippe Pontet, conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d’’Estaing).
      Au nombre des contributeurs de la Fondation, on compte la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la Sema, le Crédit local de France, la banque Worms, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 Productions, Cap Gemini Sogeti, Saint- Gobain... La Fondation Olin verse à elle seule quelque 470 000 dollars à François Furet, enseignant à l’université de Chicago depuis 1985, au titre de son programme d’étude des révolutions américaine et française, à l’époque de leur bicentenaire . Environ 100 membres cooptés participent à des rencontres régulières à huis clos. C’est rue du Cherche-Midi que se tient le déjeuner-débat mensuel organisé autour de l’exposé d’un des membres ou d’un invité. Helmut Schmidt et Raymond Barre, Mgr Lustiger, Robert Badinter, Jacques Chirac, Edmond Maire, Michel Rocard, Laurent Fabius, Valéry Giscard d’Estaing... se sont succédé au siège de la Fondation. La quasi-totalité des premiers ministres français y ont commenté leur politique. Un cercle plus large de 500 personnes participe sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu’un public plus vaste reçoit une note de synthèse mensuelle. L’activité principale de la Fondation regarde la réunion de groupes de réflexion traitant des questions économiques, sociales ou internationales. Les travaux sont édités sous forme d’ouvrages ou de notes. Ces travaux s’adressent surtout à des hommes politiques, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, ainsi qu’à quelques intellectuels et à un nombre croissant de journalistes, économiques notamment. Certains de ces textes sont parfois publiés à l’extérieur, dans Le Nouvel Observateur, Esprit, Le Débat, Politique internationale, etc. La Fondation diffuse aussi des livres : elle dirige la collection « Liberté de l’esprit », aux éditions Calmann-Lévy.
      La Fondation Saint-Simon s’est dissoute en 1999. Selon Pierre Rosanvallon, elle avait « accompli sa mission ». Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés : « Elle a œuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France », déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo.
      La canonisation libérale de Tocqueville (Encadré 17, Chapitre 3), Claire Le Strat et Willy Pelletier, Syllepse, 2006.

      Parenthèse d’actu, si souvent oubliée : Aubry en a « ralbol de Macron » lit on dans le journal. Elle fut pour sa part non pas banquière mais pédégére dune des plus grosses boites française, ex bras droit de Jean Gandois, ex président du CNPF (ancêtre du Medef) à la direction de Péchiney.

    • Une recherche sur Wikipédia sur Pierre Nora, cofondateur avec Pierre Rosanvallon de la Fondation Saint Simon, et notamment ayant un certain pouvoir et un certain rôle dans le monde de l’édition :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Nora#Critiques_et_controverses

      Le pouvoir certain de Pierre Nora dans le monde de l’édition française l’a exposé à des critiques. Ainsi, il refuse en 1997 de faire traduire l’ouvrage d’Eric Hobsbawm The Age of Extremes (1994), en raison de l’« attachement à la cause révolutionnaire » de son auteur.

    • you’re welcome. une chose étrange est le peu de consistance de ce que dit Badiou face à ce gars (Rosanvallon est depuis longtemps membre du #Siècle), comme si il voulait croire que les derniers entrechats de Rosanvallon sur la scène intellectuelle (démocratie bla bla bla) constituait une amorce de retour critique... c’est pourquoi j’ai posé de maigres références pour situer rapido la #fondation_Saint_Simon, dont le rôle dans la glorification socialiste de l’entreprise « seule productrice de richesse » (comme il fut dit autrefois du travail...) et « coeur de la société », dès les années 80, préparait la « #refondation_sociale_patronale » qui donna lieu à la création du Medef à la fin des années 90.

      Dès l’orée des années 80, le P.S est l’ardent promoteur colberto-saint simonien des intérêts de la grand industrie (précarisation de l’emploi ++ et licenciements massifs), tout en faisant l’apologie de l’entrepreneur « individuel » (Tapie nommé ministre...) comme forme de vie exemplaire, à reproduire par chaque un.

      #domination ; succès de la #lutte_de_classe (la leur)

    • Finalement, est-il possible de prendre partie pour la démocratie au sens ethymologique et grecque du terme, lorsqu’on appartient à des clubs privés qui maintiennent en place l’#oligarchie ? En effet le nombres de publications et de conférences sur le thème de l’#égalité ("La société des égaux" par exemple) de Pierre Rosanvallon pousse à penser qu’il est défenseur et promoteur de la démocratie, et que ses recherches vont dans ce sens. Mais avec un doute qui peut émerger en arrière fond.

      Lorsqu’on le présente dans les médias, ce qui est drôle c’est qu’on ne restitue pas son parcours académique, le fait qu’il fait partie des universitaires qui se sont rapprochés de l’oligarchie ou de la #synarchie.

      cc @colporteur

      PS : mais la question à se poser est « à qui ses recherches s’adressent véritablement ; quel sont les destinataires du message ? », et la réponse est certainement l’élite et l’oligarchie.

    • Un complément d’info qui répond à sa façon à la question à qui s’adresse cet « expert » (et bien d’autres), à nous tous pour nous coloniser le temps de cerveau disponible et corrompre la réflexion.
      Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias, Acrimed
      http://www.acrimed.org/Pierre-Rosanvallon-un-evangeliste-du-marche-omnipresent-dans-les-medias

      État, experts, média, telle est la multitudinaire sainte trinité du dieu économie, ou si on préfère, de la #politique_du_capital.

  • BALLAST Vous avez dit Soral ?
    http://www.revue-ballast.fr/vous-avez-dit-soral


    Le chapitre sur les #femmes vaut aussi son pesant de cacahuètes.
    En tout cas, une vraie somme de travail d’égoutiers pour ceux qui ont dû se taper sa vie et son œuvre pour décortiquer le personnage et son #idéologie de merde.

    Soral possède néanmoins trois pirouettes en la matière : la première, revendiquer les écrivains juifs qu’il affectionne (Marx, Goldmann, etc.) ; la seconde, mettre en avant, selon la logique bien connue, ses « amis » juifs (ils sont deux : Jacob Cohen et le musicien Gilad Atzmon — ce dernier a même été désavoué publiquement, du fait de ses « arguments racistes », par un collectif de penseurs palestiniens22...) ; la troisième, répéter qu’il n’est pas antisémite mais judéophobe ou judéocritique (autrement dit : qu’il cible « l’idéologie juive », comme système de pensée, et jamais les êtres en tant que personnes de chair et d’os), et, surtout, qu’il ne s’en prend jamais à ceux qu’il nomme les « Juifs sur les bords » ou « Juifs du quotidien ». La défense s’écroule pourtant dès l’instant où il déclare, en juin 2014 : « On a vu le petit Elkabbach – là, c’est mon analyse un peu plus racialo-communautaire –, qui est le petit sémite séfarade, se soumettre finalement comme une femme à quelqu’un [Poutine] qui représente encore, je dirais, la virilité aryenne, d’une certaine manière - même si elle est slave. Et ça, c’est la juste hiérarchie traditionnelle, vous voyez. Quand Poutine ouvre sa gueule, un Elkabbach la ferme. Et c’est comme ça que doit se concevoir un monde qui fonctionne bien23. » Jean-Pierre Elkabbach est très clairement attaqué en tant qu’individu membre d’une communauté ethnique déterminée. Autre exemple : un journaliste interroge Soral et lui demande ce qu’il juge obscène, en matière de littérature. Sans étonnement, Soral embraie sitôt, le visage traversé de successives moues écœurées : « J’ai ressenti un vif dégoût en lisant des pages plus ou moins autobiographiques de... ce n’est pas un hasard... Albert Cohen. Le type qui a écrit Belle du Seigneur et Mangeclous. Ça, ça me répugne. Il y a ce côté... je ne vais pas dire le mot pour ne pas m’attirer d’ennuis, mais ce côté complaisant, mis en scène, y’a du Elie Wiesel chez Albert Cohen. C’est pas un hasard. Ça m’insupporte. Moi je suis un goy du Nord, il y a le côté on se tourne pour pleurer, on pleure jamais face à la caméra. Sinon tout le reste c’est la famille, c’est Claude Lelouch, Boujenah, ça sent l’huile quoi... […] J’ai d’ailleurs ressenti cette gêne sans jamais identifier qu’il y avait une origine ethnico-culturelle là-dedans. J’ai toujours détesté les films de Woody Allen, qui sont incroyablement narcissiques et complaisants, et médiocres. Ça m’a toujours insupporté. Même les films des frères Cohen. […] Pleurer face à la caméra pour tirer les larmes du goys et lui faire les poches. C’est une évidence, on le voit. Mangeclous et Belle du Seigneur, c’est insupportable. En plus d’énormes pavés, comme ça, c’est gras, c’est gras. C’est une culture, quoi. Quand on aime ça... Aujourd’hui on est submergé par cette merde. […] Mon monde à moi, qui est le monde de la pudeur du Nord, de la pudeur héléno-chrétienne, de la retenue, de l’émotion subtile, etc., a été dévasté par la vulgarité séfarade, il faut le dire, judéo-méditerranéenne. C’est une souffrance terrible pour nous24. » Le sionisme n’a, ici, strictement rien à faire. Pas plus que la critique de l’Ancien Testament ou de la métaphysique juive. Seulement le #racisme crasse.

    #confusionisme #antisémitisme #politique #analyse #fascisme

  • Le Grand Rendez-Vous avec Cécile Duflot (partie 1) - vidéo dailymotion

    Jean-Pierre Elkabbach d’Europe 1, Arnaud Leparmentier du Monde et Michaël Darmon d’iTÉLÉ reçoivent Cécile Duflot, députée écologiste et ancienne ministre.

    Je n’ai pas envie de faire de commentaires particuliers sur cette interview, je la référence ici pour la retrouver. La seule chose que j’ai envie de dire, to put it mildly, c’est qu’on est franchement navré pour ces trois mecs.

    Il faudrait que Cécile Duflot refuse de se prêter à ce cirque tragique.

    http://www.dailymotion.com/video/x2jkirz_le-grand-rendez-vous-avec-cecile-duflot-partie-1_news%22+%5Ct%2

    http://www.dailymotion.com/video/x2jkj24_le-grand-rendez-vous-avec-cecile-duflot-partie-2_news%22+%5Ct%2

  • Crash de l’A320 : hystérie médiatique autour de la nationalité - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/26/crash-la320-hysterie-mediatique-autour-nationalite-258394

    Il est toutefois difficile de poser la question discrètement.

    Mercredi sur Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach s’est donc essayé à l’exercice en tentant de formuler une question incompréhensible, mais « suffisamment précise » pour que le secrétaire d’Etat aux Transports accepte d’y répondre :

    « Dans les noms que vous avez des passagers, y en a pas qui viennent d’endroits où on pourrait soupçonner qu’ils sont en mission suicidaire ?

    ...

    [Lors de la conférence de presse avec le procureur de Marseille] une autre personne insiste quelques minutes plus tard (20’54), quitte à dévoiler clairement son amalgame :
    ...
    « C’est politiquement incorrect, mais est-ce qu’on peut donner la religion du copilote ?

    ...

    Sur Twitter, l’obsession autour de la nationalité du copilote n’est en tout cas pas passée inaperçue.
    ...
    @JeanSeb
    Collègue musulman dans le bureau « ça dit quoi alors les boîtes noires ? faut que je m’excuse-not-in-my-name ou pour cette fois ça va ? »

    #Germanwings #islamophobie #ânerie

  • Prise d’otage
    http://lundi.am/spip.php?article41

    Une prise d’otages inattendue a eu lieu ce matin dans les locaux de la radio Europe 1, créant l’émoi tant parmi les défenseurs de la liberté de la presse qu’au sein des forces de #sécurité, peu préparées à ce type d’attaques. Malgré la présence de policiers déployés en nombre devant le siège de la station à l’occasion du plan Vigipirate, un homme menaçant a réussi à s’introduire jusque dans le studio d’enregistrement.

    L’assaillant s’y est retranché pendant plus de huit minutes en compagnie de l’animateur-star Jean-Pierre Elkabbach, l’obligeant à retransmettre ses revendications dans une mise en scène macabre. La vidéo de l’attaque, de qualité médiocre, a été authentifiée par les services de renseignement. On y distingue un individu d’une soixantaine d’années en costume cravate, la tenue traditionnelle des politiciens, se faisant appeler Jean-Jacques Urvoas.

    #satyre #terrorisme

  • Interview de Nicolas Sarkozy : Jean-Pierre Elkabbach mis en examen pour trafic de connivence - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/article4394.html

    Mercredi 2 juillet, l’interview de Nicolas Sarkozy, retransmise en direct sur Europe 1 et TF1, a été une fois de plus, pour Jean-Pierre Elkabbach, l’occasion de démontrer ses talents de journaliste. Son irrévérence et sa pugnacité légendaires ont en effet sauté aux yeux de tous les auditeurs et téléspectateurs, et nous ne pouvions nous empêcher de revenir sur ce morceau de bravoure qui vaudra probablement à son auteur un prix Pulitzer… ou une mise en examen pour trafic de connivence.

    Nicolas Sarkozy a donc été interviewé, mercredi 2 juillet, par Jean-Pierre Elkabbach et Gilles Bouleau. Ou plutôt : il a « reçu » les deux journalistes qui l’ont « remercié » de les accueillir, alors que, de toute évidence, c’est l’ancien Président qui aurait dû remercier TF1 et Europe 1 qui, en quête d’un scoop, ont répondu favorablement à sa « demande d’interview » précipitée par une garde à vue et une mise en examen. Étrange phénomène, en effet, que celui d’un homme politique qui s’invite lui-même au 20h, alors que ce sont plutôt les journalistes qui sont censés inviter les politiques…

    Parfaitement intégré à ce dispositif improbable, Jean-Pierre Elkabbach nous a offert une démonstration de passage de plats qui restera probablement dans les annales des interviews télévisées. Comme l’a justement souligné Rue89, « une fois de plus, ses questions ont été plus embarrassantes pour la profession de journaliste que pour l’interviewé ». Voici, pour le démontrer, l’intégralité de ses questions et interventions, telles qu’elles ont été retranscrites dans le verbatim proposé par le site d’Europe 1. Soulignons ici que Gilles Bouleau a tenté, pour sa part, de faire son travail, mais qu’il en a été grandement empêché par un Jean-Pierre Elkabbach au sommet de son art, qui a monopolisé la parole, coupé son confrère et reformulé ses questions lorsqu’il estimait qu’elles étaient trop gênantes pour Nicolas Sarkozy.....

    #Interview
    #Nicolas_Sarkozy
    #Jean-Pierre_Elkabbach
    #mis_en_examen
    #Europe_1
    #TF1
    #journalisme

  • Pour une fois, ne vous taisez pas Elkabbach !
    http://www.marianne.net/Pour-une-fois-ne-vous-taisez-pas-Elkabbach-_a239284.html

    Loin d’être des fans historiques de l’inamovible intervieweur d’Europe 1, "Marianne" tire son chapeau à Elkabbach qui a su résister à l’unanimisme médiatique poutinophobe par principe en refusant d’adopter la posture confortable du procureur du tribunal du Bien occidental.
    Marianne a suffisamment tapé sur Elkabbach (« le souffleur de Sarkozy » ou le porte-micro de « Radio Parisot ») quand l’intervieweur d’Europe 1 l‘exaspérait, pour reconnaître quand ce dernier nous étonne voire nous bluffe.

    http://www.wat.tv/video/poutine-invite-exceptionnel-6tmbd_2exyh_.html

    Unanimement poutinophobes, les médias français restent largement enserrés dans un esprit « occidentaliste » — au sens strict du terme — qui envisage la Russie comme un pays arriéré. Hier, lors de son entretien de Vladimir Poutine, mené conjointement avec Gilles Bouleau, Jean-Pierre Elkabbach a pris le parti de ne pas suivre la ligne dudit parti.

    Ni pro-russe, ni pro-occidental, ni pro-Poutine, ni pro-Obama, Elkabbach a adopté une posture « papale » sur le mode « qui peut juger l’autre aujourd’hui ? », refusant d’être l’objet « des propagandes venues d’ailleurs », se démultipliant sur les plateaux télés pour raconter les coulisses d’un entretien qu’il jure totalement libre, « sans conditions », ni de Poutine, ni de son entourage, estimant même que certains politiques occidentaux « devraient s’en inspirer ». .....

    #Elkabbach,
    #Hollande
    #Kouchner
    #maidan
    #Obama
    #Poutine
    #Russie
    #Ukraine

  • L’indépendance, une anomalie ? (Appel aux dons)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/A/49917

    Les auditeurs de la station Europe 1 ont été témoins, le 17 novembre dernier, d’un instant de vérité. Interrogé par le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, inquiet de la trop grande discrétion du Mouvement des entreprises de France (Medef) dans les médias, le président de l’organisation patronale, M. Pierre Gattaz, rassure aussitôt son interlocuteur : « Nous occupons la presse, nous sommes à la radio, nous sommes partout dans les journaux ! »

  • L’interrogatoire d’un syndicaliste par Marc-Olivier Fogiel
    http://www.acrimed.org/article4008.html

    Suite de la série dédiée aux journalistes de maintien de l’ordre. Après la défense des plantes vertes de PSA par le JT de France 2 (12 décembre 2012) après l’interrogatoire de trois syndicalistes par Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1, 4 février 2013) puis l’interrogatoire de Mickaël Wamen syndicaliste de Goodyear par Pascale Clark (France Inter, 12 février 2013), ce dernier a bénéficié de la sollicitude de Marc-Olivier Fogiel, sur RTL, le jeudi 7 mars 2013. (...) Source : (...)

  • « Portrait du Journaliste en Sarkozyste » | Vincent Quivy (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3868.html

    Cet animateur télé qui bouge encore Avril 2008 : Jean-Pierre Elkabbach est à son apogée, pilier incontournable de l’univers audiovisuel, commandeur voué par le temps à imposer sa morgue et son la au petit univers politico-médiatique français. Soutien et ami d’un président de la République, Nicolas Sarkozy, aux allures de Roi soleil, exécuteur de confiance d’un baron d’industrie, Arnaud Lagardère, devenu maître d’un empire médiatique sans équivalent dans l’Hexagone, homme lige des parlementaires français qui l’ont choisi, dans une belle unanimité, pour diriger leur chaîne télévisée, Public Sénat, il est aussi un animateur écouté, un intervieweur recherché, un patron de radio, Europe 1, craint et donc respecté. (...) Source : Acrimed