person:jean-pierre levaray

  • Des Italiens chantent « Bella Ciao » face au ministre de l’Intérieur Matteo Salvini
    https://www.msn.com/fr-ca/video/viral/video-des-italiens-chantent-bella-ciao-face-au-ministre-de-lint%C3%A9rieur-matteo-salvini/vi-AAykXiA

    #Bella_Ciao retrouve ses origines politiques. Mercredi 6 juin, le #chant_révolutionnaire hérité des #résistants_italiens a été entonné dans un bus, à l’aéroport de Rome. La raison ? La présence du sulfureux ministre de l’Intérieur italien, #Matteo_Salvini.

    #extrême_droite #résistance #anti-fascisme #chanson #chant

  • Un ouvrage #collectif pour raconter notre #histoire, l’histoire d’une #classe qui combat. « Le Havre la rebelle » est un ouvrage initié par #Jean-Pierre_Levaray très vite accompagné de toute une joyeuse bande de militants, syndicalistes, chanteurs, réalisateurs, photographes qui ont souhaité parler d’une ville de combat, écrire notre propre histoire.
    http://www.revolutionpermanente.fr/Le-Havre-la-rebelle-un-beau-livre-pour-ecrire-notre-histoire
    Dans un contexte où la ville arborait son 500ième anniversaire et où le camp d’en face tente de noyer l’histoire d’une #ville_ouvrière et combative dans les cotillons en installant un peu partout des œuvres d’art contemporain ou en organisant réceptions où les petites gens n’étaient pas conviées. Notre camp répond par ce livre « Le Havre la rebelle » en écrivant sa propre histoire, et aussi pour donner espoir. En tout, la quarantaine de contributeurs sont revenus de façon poétique, politique, artistique, – témoignage, documentaires et réflexions à l’appui – sur la richesse d’une ville marquée par l’histoire de ses combats et a voulu impulser cette rage de vaincre pour les luttes à venir. L’ouvrage sera diffusé et présenté samedi 7 à la maison des #syndicats.

    https://www.youtube.com/watch?v=_VjnAyTQa84


    #Le_Havre

    Pour Jean-Pierre Levaray, l’auteur de « Putain d’usine » et « Tue ton patron » : « C’est le mouvement contre la loi El Kohmri qui est à l’origine de ce livre, le fait de voir comment ça s’est passé au Havre d’avoir bloqué la ville. Certains l’appelaient la « capitale de la grève ! ». C’était un mouvement tellement fort tu ne veux pas le perdre, alors l’idée est venue de le continuer par l’aspect culturel. Et puis on a appris que c’était les 500 ans organisés par la ville très « m’as-tu vu » en oubliant les gens qui font l’histoire de la ville, et ce ne sont pas les maires et les patrons qui la font ! J’ai contacté l’UL CGT et ça c’est fait tout de suite, ça c’est fait très rapidement en même pas un an. L’UL du Havre a beaucoup aidé, je ne sais pas si on aurait pu faire ça partout ».

    L’objet du livre ? Le combat ! Pour Levaray, « ce livre parle des luttes des raffineries, du port, des cheminots, des luttes d’aujourd’hui et d’hier. Ça parle de 500 ans de résistance. Ça ne se veut pas que mémoire de lutte parce qu’on est pas historiens, mais c’est également un organisateur collectif pour réfléchir aux luttes de demain. Une partie est imprimée par l’UL et une partie par l’éditeur Libertalia. L’idée c’est que ce soit un livre à lire sur tous les futurs piquets ! »

    http://cqfd-journal.org/Jean-Pierre-Levaray

  • Contre la mise en cage du droit de manifester
    | tribune par un collectif chez Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/06/27/contre-la-mise-en-cage-du-droit-de-manifester_1462336

    Ce qui s’est passé jeudi 23 juin à Paris, à l’occasion de ce qui aurait dû être une manifestation contre la loi travail, est d’une gravité exceptionnelle. Un quartier entier de Paris a été occupé militairement, avec présence de fourgons et de troupes très en avant du lieu prévu pour la manifestation, pour exercer une pression par leur seule présence et par des contrôles parfois suivis d’interpellations.

    Ensuite, autour de la place Bastille et du bassin de l’Arsenal, avaient été installées des enceintes grillagées hermétiques et pour entrer dans le périmètre, il fallait franchir des check-points et laisser fouiller ses sacs. Des dizaines de personnes ont été interpellées pour la simple possession de lunettes de piscines ou de foulards, certaines ont été coincées trois heures sur un trottoir avant d’être embarqués pour deux nouvelles heures de « vérification d’identité », des professeurs des écoles qui protestaient ont été chargés et tabassés, etc.

    C’est un événement sans précédent en France et, à notre connaissance, dans les démocraties occidentales, que plusieurs dizaines de milliers de personnes aient été ainsi encagées et que leur droit de manifester ait été ridiculisé, réduit à une pantomime par l’obligation de tourner en rond autour d’un bassin dans un périmètre réduit, sans aucun contact avec le reste de la ville.

    L’exemple des lois sécuritaires, celui d’un état d’urgence censé être provisoire mais promis à l’éternité, sont là pour nous rappeler que chaque recul de liberté est ensuite considéré comme un acquis par l’Etat. Si un tel dispositif totalitaire devait être renouvelé, nous entrerions dans une nouvelle phase de l’instauration d’un régime autoritaire dont le caractère démocratique deviendrait franchement évanescent.

    C’est pourquoi nous déclarons que nous continuerons à manifester mais que nous ne mettrons plus jamais les pieds dans de tels périmètres militarisés. Aux prochaines manifestations et en particulier à celle de mardi 28 juin, nous nous tiendrons en dehors, et nous appelons tous les manifestants à faire de même, à rester à la périphérie de la cage qu’on nous destine, à observer ce qui s’y passe, et à exercer quand c’est possible, chacun à sa manière, le libre droit de manifester.

    Signataires :
    Miguel Benasayag, philosophe, psychanalyste ; Gérard Mordillat, cinéaste ; Mateo Depie, architecte ; Frédéric Lordon, économiste ; La Parisienne Libérée, chanteuse ; Pierre Alféri, écrivain ; Serge Quadruppani, écrivain ; Yves Pages, éditeur ; Yannis Youlountas, écrivain, réalisateur ; Arno Bertina, éditeur ; Isabelle Saint-Saens, militante associative ; Noël Godin, entarteur ; Grégoire Chamayou, essayiste ; Thomas Coutrot, économiste, coprésident d’Attac ; Alessandro Di Giuseppe, comédien ; Stathis Kouvélakis, philosophe ; Jean-Pierre Levaray, écrivain ; Serge Pey, poète ; Denis Robert, journaliste ; Nathalie Quintane, écrivain ; Xavier Mathieu, syndicaliste comédien ; Jean-Jacques Redoux, écrivain ; Serge Urgé-Royo, chanteur.

  • #Jean-Pierre_Levaray : « J’écris pour dire que les prolos sont encore là »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/130216/jean-pierre-levaray-jecris-pour-dire-que-les-prolos-sont-encore-la

    Cinq vidéos dans l’article. Rencontre avec un ouvrier de l’industrie chimique qui s’est fait le scribe lucide et combatif des jours comptés de la condition prolétarienne : Jean-Pierre Levaray.

    #Culture-Idées #livres

  • Chroniques d’une cour de récré
    http://cqfd-journal.org/Chroniques-d-une-cour-de-recre

    Chroniques d’une cour de récré est un joli film, tout en tendresse pour ses personnages. Pierrefitte-sur-Seine, 1980 : un père attachant qui s’exprime avec parcimonie, des enfants s’abreuvant de télé, un collègue bricoleur du côté des bagnoles, une petite entreprise créant des liens et des habitudes. Le décor est planté dans ce contexte où la classe ouvrière était encore bien présente. Songeait-on déjà à cette « putain d’usine » ou à « tuer son patron » pour paraphraser Jean-Pierre Levaray ? Sans doute pas encore… malgré le début des délocalisations. Deux univers se croisent, celui des adultes et celui de jeunes adolescents, mais ce sont sur ces derniers que le réalisateur axe son récit à travers la perspective du jeune Brahim.

    #travail #grève #cinéma

  • Basta ! par Jean-Pierre Levaray
    http://cqfd-journal.org/Basta

    C’est un processus qui a mis un peu de temps pour se développer mais, d’un coup, il fallait que ça explose. Comme s’il n’avait plus supporté. C’est quand il a atteint ses 57 ans que Fafa a dit : « Je n’en peux plus ! »

    Fafa travaille à l’usine depuis qu’il a 25 ans et il n’a quasiment jamais changé d’atelier. Il a grimpé les échelons et est devenu chef d’équipe. Mais, chef d’équipe dans cet atelier d’engrais, c’est presque faire le même boulot que ses collègues. Lorsqu’il fallait manier la pelle pour ramasser un tas d’engrais qui s’était renversé des tapis roulants, Fafa le faisait. Maintenant c’est fini. Il reste dans son petit bureau poussiéreux, au cœur de l’atelier, et il n’en bouge plus. Il reste à bougonner parce qu’il en a marre. Marre du boulot, marre de cet atelier dont les planchers sont soutenus par des étais et où des morceaux de béton risquent de se détacher à tout moment. Dernièrement, un gars a failli passer au travers d’un escalier métallique, car une marche bouffée par la rouille s’est cassée sous son poids. C’est plus possible de travailler là et, à son âge, Fafa dit qu’il a assez donné.

  • “Pays de merde” par Jean-Pierre Levaray
    http://cqfd-journal.org/Pays-de-merde

    Le jour de la grève, alors que règne le silence des machines à l’arrêt et qu’une quinzaine de grévistes sont partis au salon de l’Auto, pour soutenir les PSA, Goodyear, Arcelor et autres, avant la manif de l’après-midi, le directeur général a fait le déplacement entre sa tour de La Défense et l’usine. Il est arrivé en furie, jouant le rôle du père fouettard, auquel il n’aurait plus manqué que la schlague. Il faut dire que ce type n’a rien pour lui. Même si c’est un peu embêtant de s’en prendre au physique, tout le monde en le voyant pense à la caricature de chef nazi imaginé par Tarantino dans Inglorious Basterds, surtout lorsqu’il porte son long manteau de cuir… En fait, il n’a pas que le physique, il est autoritaire et « droit dans ses bottes », comme il aime à le répéter.

    Se rendant dans les services et les ateliers, il s’en est pris à tous les salariés requis pour la sécurité, grévistes ou non. Agressif, injurieux, survolté, il a traité les uns de « cons », les autres de « criminels ». Il a tenu les propos des plus mensongers sur les militants syndicaux, sur ceux qui se mettent en grève alors qu’ils partent bientôt en retraite, sur les pompiers, « payés à rien foutre », sur la « France, pays de merde », sur le bon vieux temps où il faisait travailler des quasi-esclaves au Qatar, etc. Il a également fait du chantage sur l’avenir, a proféré des menaces personnelles et s’est fendu d’une note de service contre la CGT.

  • Le petit chef des pompiers par Jean-Pierre Levaray
    http://cqfd-journal.org/Le-petit-chef-des-pompiers

    Le service sécurité dans une boîte comme la mienne est un secteur devenu important depuis l’accident d’AZF et toutes les mesures qu’il a fallu prendre par la suite (loi Bachelot et applications des mesures dites Seveso). Cela s’est concrétisé par une multiplication de procédures qui ont transformé l’usine en une administration soviétique. Il faut désormais remplir de plus en plus de documents qui doivent être signés et validés par toute la hiérarchie, car il faut que chacun soit couvert. Cela entraîne un vrai retard dans les travaux de maintenance et de réparation. La direction actuelle s’est lancée dans une véritable course à la sécurité avec des « règles d’or », des campagnes de « sécurité active », des « bonnes pratiques ». Affiches et panneaux lumineux aux entrées de l’usine sont autant de rappels à l’ordre : la sécurité doit être partout, tout le temps, dans nos usines. Sauf qu’il s’agit surtout de discours. Dans la vraie vie, la plupart des mesures sont difficilement applicables, par manque de personnel et de fric, et l’on se contente de parer au plus pressé, en retardant certains travaux par exemple.

  • La justice ou la mort | Jean-Pierre Levaray (CQFD)
    http://cqfd-journal.org/La-justice-ou-la-mort

    Anciens numéros ø Kiosques et librairies ø Ce qu’il faut débourser ø Éditions le Chien rouge ø Contacts La justice ou la mort J‘aurais pu vous parler de trois (ex)collègues qui viennent de passer l’arme à gauche durant le mois écoulé, pour cause de cancer ou d’amiante, et dont deux n’avaient même pas atteint l’âge de la retraite. Mais vous diriez que je fais dans la sinistrose, que je plombe l’ambiance, alors laissons le pessimisme pour des jours meilleurs et regardons un de ces (trop) rares moments positifs que nous pouvons vivre à l’usine. Jadis (CQFD n°80) je vous avais fait un topo sur des affaires que mon syndicat avait portées devant le tribunal des prud’hommes. Cinq au total. On sait qu’avoir recours à la justice intervient toujours lorsque la combativité n’est pas au summum, d’autant que la justice, ça dure des années. N’empêche que le dossier le plus ancien vient enfin d’aboutir. (...) Source : CQFD

  • La justice ou la mort par Jean-Pierre Levaray
    http://cqfd-journal.org/La-justice-ou-la-mort

    J‘aurais pu vous parler de trois (ex)collègues qui viennent de passer l’arme à gauche durant le mois écoulé, pour cause de cancer ou d’amiante, et dont deux n’avaient même pas atteint l’âge de la retraite. Mais vous diriez que je fais dans la sinistrose, que je plombe l’ambiance, alors laissons le pessimisme pour des jours meilleurs et regardons un de ces (trop) rares moments positifs que nous pouvons vivre à l’usine. Jadis (CQFD n°80) je vous avais fait un topo sur des affaires que mon syndicat avait portées devant le tribunal des prud’hommes. Cinq au total. On sait qu’avoir recours à la justice intervient toujours lorsque la combativité n’est pas au summum, d’autant que la justice, ça dure des années. N’empêche que le dossier le plus ancien vient enfin d’aboutir.

    L’histoire concerne un Plan de « sauvegarde » de l’emploi (PSE) qui a donné lieu à des départs en préretraite ou à des mutations dans plusieurs usines de la région. Certains ont atterri chez Pétroplus ou M-Real, actuellement en cours de liquidation, ou dans ma boîte. Sur les dix gars arrivés ici, sept, âgés de 50 ans à l’époque mais nés avant mars 1956, étaient éligibles au départ en préretraite à 52 ans, comme le PSE le stipulait. Ils ont donc signé une clause à l’embauche afin de profiter, lorsque l’âge viendrait, de ces mesures avantageuses du plan de restructuration. Lorsqu’ils ont atteint l’âge requis, ils ont fait valoir leurs droits. Sauf que la direction n’a pas voulu en entendre parler. Pis, l’un d’eux a même été licencié pour inaptitude (CQFD n°64), comme ça c’est le Pôle emploi qui le paie jusqu’à la retraite. Une autre affaire qui traîne toujours aux prud’hommes.

  • Un infini chagrin | Jean-Pierre Levaray (CQFD)
    http://www.cqfd-journal.org/Un-infini-chagrin

    Contrairement à la plupart des anciens de l’usine qui n’aspirent qu’à partir en retraite, il y a quelques énergumènes qui s’y refusent obstinément. C’est comme s’ils voulaient mourir sur scène, du moins dans l’atelier ou le bureau. Il y a toujours eu quelques cadres dirigeants qui se sentaient tellement indispensables qu’ils ne voulaient pas partir. Parce qu’ils avaient une pseudo-mission à terminer, pour ne pas laisser la place à un jeune loup aux dents longues, ou pour qu’on ne découvre pas des secrets qui auraient fait tache sur leur CV, même de retraité. (...) Source : CQFD

  • Un infini chagrin par Jean-Pierre Levaray
    http://cqfd-journal.org/Un-infini-chagrin

    Contrairement à la plupart des anciens de l’usine qui n’aspirent qu’à partir en retraite, il y a quelques énergumènes qui s’y refusent obstinément. C’est comme s’ils voulaient mourir sur scène, du moins dans l’atelier ou le bureau. Il y a toujours eu quelques cadres dirigeants qui se sentaient tellement indispensables qu’ils ne voulaient pas partir. Parce qu’ils avaient une pseudo-mission à terminer, pour ne pas laisser la place à un jeune loup aux dents longues, ou pour qu’on ne découvre pas des secrets qui auraient fait tache sur leur CV, même de retraité.

  • « Task force sécurité » | Jean-Pierre Levaray (CQFD)
    http://cqfd-journal.org/Task-force-securite

    De grands panneaux lumineux ont été installés aux entrées stratégiques de l’usine, comme il en existe déjà plein dans d’autres boîtes. S’affichent les heures et les jours sans accidents du travail, ainsi que des slogans sécuritaires martelés par des Big Brothers au petit pied : « Mettez votre casque », « Respectez le code de la route, même à l’intérieur de l’établissement », etc. Les abords de l’usine, trottoirs, parkings, bordures gazonnées ont été relookés. Des arbres ont été plantés. Des peintres sont venus illico presto donner un coup de neuf à des couloirs, des portiques et j’en passe. Dans la novlangue des patrons, cela s’appelle le nice-looking. Des affiches « sécurité » prônant les « bons réflexes » et les « règles d’or » ont été placées le long des passages principaux. Enfin, les cadres se sont mis sur leur trente et un, arborant un costard ou trimballant leur cravate dans l’attaché-case. (...) Source : CQFD

  • "Task force sécurité" par Jean-Pierre Levaray
    http://cqfd-journal.org/Task-force-securite

    De grands panneaux lumineux ont été installés aux entrées stratégiques de l’usine, comme il en existe déjà plein dans d’autres boîtes. S’affichent les heures et les jours sans accidents du travail, ainsi que des slogans sécuritaires martelés par des Big Brothers au petit pied : « Mettez votre casque », « Respectez le code de la route, même à l’intérieur de l’établissement », etc. Les abords de l’usine, trottoirs, parkings, bordures gazonnées ont été relookés. Des arbres ont été plantés. Des peintres sont venus illico presto donner un coup de neuf à des couloirs, des portiques et j’en passe. Dans la novlangue des patrons, cela s’appelle le nice-looking. Des affiches « sécurité » prônant les « bons réflexes » et les « règles d’or » ont été placées le long des passages principaux. Enfin, les cadres se sont mis sur leur trente et un, arborant un costard ou trimballant leur cravate dans l’attaché-case.

    Parce que voilà, « dans le cadre du Safety tour », les nouveaux responsables sécurité de chez Total, la maison-mère, sont venus voir notre usine, histoire de décerner un Security award aux pompiers de la boîte qui avaient fait des miracles lors du dernier accident sur l’unité d’ammoniac (cf. CQFD n°93). Une vraie cérémonie à base de discours et cocktails de jus de fruits à volonté.

  • Réindustrialisation électorale par Jean-Pierre Levaray
    http://cqfd-journal.org/Reindustrialisation-electorale

    En ce moment, dans l’agglomération rouennaise, nous vivons au rythme de la fermeture annoncée de la raffinerie Pétroplus, à Petit-Couronne. Il faut dire que cette grosse usine fait partie de l’histoire de l’agglomération. Première raffinerie française lors de sa construction en 1929, elle fut sabotée pour ne pas tomber aux mains des troupes allemandes en 1940. Les anciens se souviennent encore de ces par Efixgigantesques nuages noirs qui ont pollué la région pendant plusieurs jours.

    Reconstruite après guerre, la raffinerie a été jusqu’en 2008 propriété de la Shell. Les milliers d’emplois générés par cette boîte ont permis aux communes environnantes de connaître un bel essor. D’un autre côté, si l’usine a participé à l’histoire de la région, elle participe aussi à son environnement parce que, certains matins, ça pue sur une bonne dizaine de kilomètres alentour.

    Voilà le topo. Reste qu’en décembre dernier, la société Pétroplus (propriétaire actuelle de la raffinerie) a déclaré ne plus pouvoir payer ses créanciers et se trouve depuis en redressement judiciaire avant mise en faillite. Après avoir fermé la raffinerie de Reischett il y a plus d’un an, c’est au tour de celle de Petit Couronne. C’est-à-dire 550 salariés et presque autant de sous-traitants qui se retrouvent à la lourde. On le savait que ça ne durerait pas… Et ce dès le début des fermetures des raffineries françaises orchestrées par Shell. Plus encore lorsque la direction, il y a un an, a rogné sur les acquis : durée de travail, départ en préretraite, congés…

  • Dix questions à … Jean-Pierre Levaray (Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur)
    http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/02/dix-questions-a-jean-pierre-levaray

    Jean-Pierre Levaray a bien voulu répondre à nos dix questions sur la condition ouvrière, sur l’illégalisme et sur la lupinose. Et son propos claque comme coup de grisou dans la mine, comme coffre fort que l’on éventre, comme la balle sociale sorti du canon de del Sindicalista. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur

  • Histoires de coulage | Jean-Pierre Levaray (CQFD)
    http://cqfd-journal.org/Histoires-de-coulage

    Comme dans la plupart des usines et sur nombre de chantiers, les vols de métaux se sont multipliés ces dernières années. C’est même devenu assez grave dans certains cas. Premiers accusés : les gens du voyage. Pourtant ce n’est pas aussi simple. Je ne sais pas si certains collègues pratiquent – ce n’est pas une chose que l’on crie sur tous les toits – mais on sait qu’il y a des entreprises sous-traitantes impliquées. (...) Source : CQFD

  • Histoire de coulage, par Jean-Pierre Levaray :
    http://cqfd-journal.org/Histoires-de-coulage

    Comme dans la plupart des usines et sur nombre de chantiers, les vols de métaux se sont multipliés ces dernières années. C’est même devenu assez grave dans certains cas. Premiers accusés : les gens du voyage. Pourtant ce n’est pas aussi simple. Je ne sais pas si certains collègues pratiquent – ce n’est pas une chose que l’on crie sur tous les toits – mais on sait qu’il y a des entreprises sous-traitantes impliquées. D’autant que les patrons de ces boîtes laissent faire leurs employés parce que ce n’est pas leur matos et que les salariés améliorent leurs fins de mois sans que ça leur coûte. Du donnant-donnant, quoi. Du coup les gardiens doivent fliquer davantage les sorties de camionnettes.

  • « Pedro… On ne veut plus de vous. » | Jean-Pierre Levaray (CQFD)
    http://www.cqfd-journal.org/Pedro-On-ne-veut-plus-de-vous

    Dans le précédent numéro de CQFD, je vous racontais la dernière catastrophe qui a secoué l’usine, cette explosion qui a provoqué un incendie et pas mal de casse. Heureusement, il n’y avait personne dans les parages, et les collègues ont réussi à maîtriser le feu et à stopper les installations à temps. Encore un vrai coup de chance. Le quatrième en deux ans, ça commence à bien faire. Source : CQFD

  • http://vercors-libertaire.blogspot.com/2011/10/salon-livre-en-resistance-4-5-et-6.html

    Salon « Livre en résistance » - 4, 5 et 6 novembre à Saint-Jean-en-Royans

    Nombreux stands d’éditeurs - conférences d’auteurs - concerts - cantine végétarienne et bio à prix libre.

    Programme :

    Vendredi 4/11 - 21h : Concert de Barrio Populo - Première partie : In vino veritas

    Samedi 5/11 : Ouverture du salon à 10h

    – 11h : Présentation du livre « Le peuple impopulaire » d’Alain Prevost sur la Résistance dans le Vercors, par Jean Jullien
    – 12h30 : Repas
    – 14h : Conférence de Jean-Pierre Levaray, ouvrier et auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur le thème de l’usine
    – 16h : Conférence de Lou Marin sur son recueil « Albert Camus et les libertaires »
    – 18h : Présentation du dernier numéro de la revue Offensive sur la contre-révolution technologique
    – 19h30 : Repas
    – 21h : Concert Brel/Brassens avec Laurent Berger et André Bourillon (entrée prix libre)

    Et... à partir de 10h et 16h, venez aider la Marmite à préparer les repas végétariens, bio et locaux.

    Dimanche 6/11 : Stands et repas convivial à 12h (préparation à partir de 10h)