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  • La leçon d’humilité et de lucidité de l’avocate générale au procès du Chambon-sur-Lignon | Chroniques judiciaires
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    La leçon d’humilité et de lucidité de l’avocate générale au procès du Chambon-sur-Lignon

    Ce n’est qu’une fenêtre d’une heure et demie ouverte sur deux semaines de débats qui se sont tenus à huis clos. Mais quelle fenêtre ! Vendredi 28 juin, devant la cour d’assises de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, l’avocate générale Jeanne-Marie Vermeulin a prononcé un réquisitoire d’une exceptionnelle qualité, avant de demander à la cour et aux jurés de prononcer une peine de trente ans de réclusion criminelle avec injonction de soins et rétention de sûreté contre Matthieu M., accusé de deux viols et de l’assassinat d’Agnès Marin, une collégienne de 14 ans scolarisée au Chambon-sur-Lignon.

    Les premiers mots de l’avocate générale ont pourtant exprimé le « malaise et l’inquiétude » qu’elle ressentait à l’idée, justement, d’être la seule à prendre la parole publiquement. Avant elle, et à huis clos, les deux parties civiles avaient plaidé, et son collègue du parquet Loïc Erignac s’était attaché à rapporter les faits reprochés à Matthieu M. Après elle, nul écho des plaidoiries de la défense de l’accusé ne franchira les portes de la cour d’assises. Mais cette voix parlant au nom de la société, la profondeur et la lucidité de son analyse, les scrupules et l’humilité dont elle a témoigné ont fait de ce réquisitoire un grand moment d’audience.

    "Les faits du Chambon-sur-Lignon auraient-ils pu être évités ? Je ne suis ici ni une donneuse de leçons, ni une redresseuse de torts, ni une inspectrice des travaux finis. Je ne suis pas là pour égrener des ’y’avait qu’à’ et des ’on aurait dû’. Je me sens totalement solidaire de mes collègues car je sais combien la décision est solitaire et combien ses enjeux sont complexes. Cette décision n’est pas que rationnelle, elle dit que le juge est un être humain, avec ses richesses et ses faiblesses.

    #procès #prison

    • Une condamnation à trente années, avec éventuelle « rétention de sureté », cette infâmie légale ?
      Quelle leçon donnent ici la justice et cette avocate générale ?
      Son malaise ? Bla-bla.
      « Humilité et lucidité ? » Où et quand ?
      Par ailleurs si « le juge est un être humain, avec ses richesses et ses faiblesses », pourquoi donc la chose jugée est-elle sacrée ?