person:johann wolfgang von goethe

  • Juste un peu - ...Se réclamant du christianisme social
    http://www.christianismesocial.org/spip.php?article464

    Il y a eu ceux qui disaient, et qui disent encore : « Le communisme, c’est le goulag », ceux qui disaient et qui disent encore : « Le christianisme, c’est l’inquisition », et ceux qui disent : « l’Islam, c’est la terreur djihadiste ». Il y a ceux qui veulent faire passer cet extrêmisme meurtrier qu’est l’ultra-libéralisme pour la religion de la liberté et qui, sous prétexte de défendre nos libertés, les assassineront, alors que le « libéralisme », ça n’est assurément pas ni la Troïka et le coupes sombres qu’elle impose dans les budgets sociaux, ni le Patriot Act et ses atteintes aux libertés fondamentales.

    #charlie #fondamentalisme

    • On revient vers les questions éternelles : quelle est l’essence, la nature de l’Homme, est-ce qu’il est un individu égoïste ou un être social porté par l’empathie ? Est-ce qu’il est vraiment libre ou dépend-t-il de la volonté des dieux, du code inscrit dans ses gènes ? Quelle est sa place dans l’histoire et dans l’univers ?

      La pensée libérale le considère comme un loup solitaire auquel il faut imposer des limites pour faire profiter tout le monde de son égoïsme . C’est ici que la main invisible entre en concurrence avec les dieux anciens. L’Homme libéral se situe au même niveau que Méphistophélès dans le drame Faust . Tous les deux font partie de cette force qui veut le mal et crée toujours le bon quand même :


      Affiche. « Goethe’s Faust ». N V Het Tooneel (Amsterdam). Dir. Willem Royaards, 1918

      Johann Wolfgang von Goethe, Faust - Eine Tragödie, 1770-1808
      http://www.gutenberg.org/files/21000/21000-h/21000-h.htm

      Faust : Bey euch, ihr Herrn, kann man das Wesen
      Gewöhnlich aus dem Namen lesen,
      Wo es sich allzudeutlich weis’t,
      Wenn man euch Fliegengott, Verderber, Lügner heißt.
      Nun gut wer bist du denn?

      Mephistopheles : Ein Theil von jener Kraft,
      Die stets das Böse will und stets das Gute schafft.

      Faust : Was ist mit diesem Räthselwort gemeynt?

      Mephistopheles : Ich bin der Geist der stets verneint!
      Und das mit Recht; denn alles was entsteht
      Ist werth daß es zu Grunde geht;

      Drum besser wär’s daß nichts entstünde.
      So ist denn alles was ihr Sünde,
      Zerstörung, kurz das Böse nennt,
      Mein eigentliches Element.

      Après les décisions pragmatiques économique et gouvernementales se présentent comme mise en pratique de ces concepts fondamentaux.

      Ce faisant le pouvoir US à l’air de pencher vers la version extrémiste d’après Ayn Rand, les conservateurs par contre sont largement influencé par les « reborn christians » en attente de la « rapture » - les deux sont en train de crée l’enfer sur terre dans un effort commun, on appele ca teamwork je crois.

      Heureusement on n’est pas limité à ces vision plutôt sombres de la nature de l’Homme. On n’est mêm pas obligé d’accepter une telle chose.

      Voilà l’aspect positif de la question : la réflexion sur la question qu’est-ce que l’Homme est á la portée de chacun.

      –------

      FAUST, A TRAGEDY, TRANSLATED FROM THE GERMAN, 1856
      http://www.gutenberg.org/cache/epub/14460/pg14460.html

      Faust. With gentlemen like him in my presence,
      The name is apt to express the essence,
      Especially if, when you inquire,
      You find it God of flies,[14] Destroyer, Slanderer, Liar.
      Well now, who art thou then?

      Mephistopheles. A portion of that power, Which wills the bad and works the good at every hour.

      Faust. Beneath thy riddle-word what meaning lies?

      Mephistopheles. I am the spirit that denies!
      And justly so; for all that time creates,
      He does well who annihilates!
      Better, it ne’er had had beginning;
      And so, then, all that you call sinning,
      Destruction,—all you pronounce ill-meant,—
      Is my original element.

      Très joli : https://ebooks.adelaide.edu.au/g/goethe/faust/complete.html

      #art #théâtre #philosophie #Faust

  • Border Crossings
    http://www.newyorker.com/magazine/2013/03/04/border-crossings

    “North and West and South are quaking / Thrones are cracking, kingdoms shaking / Fly to the East, so pure and fair / Taste the patriarchal air!” When Johann Wolfgang von Goethe composed these lines for his poetic cycle “The West-Eastern Divan,” nearly two centuries ago, the Middle East seemed to him a shimmering idyll, the antithesis of war-torn Europe. Venturing beyond exotic stereotypes, Goethe immersed himself in Islamic tradition and Persian poetry. His aim was to foster a new kind of Weltliteratur, or “world literature,” in which far-flung cultures would become more aware of each other. Both West and East belong to God, he wrote, adapting lines from the Koran. Source: The New (...)