person:john kennedy

  • Checkpoint Charlie,qui va là ? - Libération
    http://www.liberation.fr/cahier-special/2004/07/27/checkpoint-charliequi-va-la_487601


    Wat die andern so über uns erzählen. Diesmal: Frankreusch. Scheckpoingscharlie.

    A Berlin, l’ancien poste frontière entre l’Est et l’Ouest est toujours un no man’s land.
    Checkpoint Charlie,qui va là ?
    Après 18 heures, c’est le désert. Les Berlinois ont fui les bureaux modernes de la Friedrichstrasse qui fut, avant-guerre, l’une des rues les plus vivantes de la capitale prussienne. Avant de tomber à Berlin-Est. Depuis la chute du Mur, la rue est à nouveau très fréquentée. Les Galeries Lafayette construites par l’architecte Jean Nouvel, « le quartier 207 » de la haute couture et le showroom de Volkswagen attirent du monde. Mais plus on s’éloigne de Unter den Linden (les Champs-Elysées berlinois), plus les trottoirs se vident. Juste avant le croisement avec la Kochstrasse, deux terrains vagues sont envahis par des étals où l’on trouve des petits bouts de Mur, des casquettes de militaire russe, des Trabant (voitures est-allemandes) en plastique ou des matriochkas. Encore cinq mètres et « on passe à l’ouest ». Sur le sol, l’ancien emplacement du Mur est marqué par une rangée de pavés. Une baraque en bois blanche est posée au milieu d’un terre-plein. Deux énormes photos de soldats, un Russe et un Américain (une installation signée Frank Thiel), signalent aux passants que c’est bien là : Checkpoint Charlie, le plus célèbre de tous les points de passage entre Berlin-Ouest et Berlin-Est.

    Alphabet. Après la capitulation de l’Allemagne, Berlin avait été divisée en quatre zones d’occupation. A l’est, les Russes, et à l’ouest les forces alliées (France, Grande-Bretagne et Etats-Unis). Dès 1952, le régime communiste est-allemand commença à échafauder l’« opération muraille de Chine ». Le soulèvement ouvrier du 17 juin 1953 avait convaincu les dirigeants de l’ex-RDA de la nécessité de soustraire ses concitoyens aux mauvaises influences capitalistes. Le 13 août 1961, à minuit, la construction du mur de Berlin démarra. Séparée du nord au sud par ce « rideau de fer » de quatre mètres de haut, les deux parties de la ville étaient accessibles en sept postes frontières. Selon l’alphabet britannique, le troisième check point devait s’appeler Charlie (pour C), après Alpha (pour A) et Bravo (pour B). Situé dans la zone américaine, à la frontière des quartiers de Kreuzberg (Ouest) et Mitte (Est), Checkpoint Charlie est rapidement devenu le symbole de la confrontation entre les deux superpuissances.

    Le 17 août 1962, il fut le théâtre d’une tragédie qui a glacé toute une génération. Peter Fechter, un maçon de 18 ans, qui tentait de s’enfuir, a été laissé à l’agonie pendant des heures après avoir été criblé de vingt et une balles par les gardes-frontières de l’Est. Un an plus tôt, « certains pensaient vraiment qu’il y avait un danger de Troisième Guerre mondiale », racontent Werner Sikorski et Rainer Laabs, auteurs d’un livre sur l’histoire de Checkpoint Charlie (1). Le 22 octobre 1961, le ministre plénipotentiaire américain, Allan Lightner, s’apprêtait à traverser en voiture Checkpoint Charlie avec son épouse pour se rendre à l’opéra à Berlin-Est, quand un soldat de la NVA (Nationale Volksarmee) lui réclama ses papiers. Ce qui était totalement contraire aux règles en vigueur. Seuls les diplomates et les soldats alliés étaient autorisés à traverser librement Checkpoint Charlie. Les Allemands devaient choisir un autre poste frontière. Redoutant une modification des contrôles d’accès aux autoroutes reliant l’Allemagne de l’Ouest à Berlin, le gouvernement américain autorisa le général Clay à déployer des chars de protection. Une heure plus tard, les Soviétiques expédiaient trente chars T 54. Le 28 octobre, après quatre jours d’angoisse, la raison l’emporta. Checkpoint Charlie était entré dans l’histoire.

    1 008 morts. En 1963, on y vit s’y promener tour à tour le chef du Parti communiste soviétique Nikita Khrouchtchev (le 17 janvier) et le président américain John Kennedy (26 juin). Le poste frontière était désormais une station pour les visites officielles. Au même titre que la porte de Brandebourg.

    « ACHTUNG ! You are leaving the american sector » (Attention ! Vous quittez le secteur américain), indique encore un panneau d’époque. « Quand j’entends parler d’÷stalgie (nostalgie de l’Est), cela me révulse, s’exaspère Alexandra Hildebrandt, directrice du Musée du Mur baptisé Maison Checkpoint Charlie. 1 008 personnes sont mortes en tentant de s’évader d’Allemagne de l’Est. 270 000 personnes ont été emprisonnées pour des motifs politiques. La RDA était une dictature. Il ne faudrait pas l’oublier ! » Anticommuniste viscéral, Rainer Hildebrandt, son époux, mort l’été dernier, a ouvert ses premières salles d’exposition en 1963. Au fil du temps, il a pris possession de tous les bâtiments de la Friedrichstrasse, du numéro 43 au numéro 45. Son obsession : être le plus près possible du Mur.

    Pour pouvoir mieux observer le poste frontière, Rainer Hildebrandt avait même fini par prendre un appartement au-dessus du café Adler, le vieux café situé juste au coin de Checkpoint Charlie. « Souvent les photographes venaient dans le musée ou chez nous pour prendre des photos, raconte Alexandra. Après la guerre, tout n’était que ruines à Berlin, et l’un de leurs collègues avait eu un accident mortel en voulant prendre des clichés depuis un immeuble branlant. » Chaque année, 700 000 visiteurs arpentent l’exposition un brin poussiéreuse, consacrée aux diverses tentatives de fuite des Allemands de l’Est. Voiture-bélier, ballon, sac de courses... tout est là. Parfois, les réfugiés viennent raconter in vivo leurs histoires incroyables.

    « Foire ». En mai, la directrice du musée a eu un coup au coeur lorsqu’elle a vu deux personnages, déguisés en gardes-frontières de l’ex-RDA, s’installer devant la baraque de l’US Army. Se prétendant acteurs, ils proposent aux touristes de se faire photographier avec eux pour 1 euro. « Une atteinte insupportable à la mémoire des victimes du Mur », s’écrie Alexandra Hildebrandt qui rêvait de transformer cette place en « un lieu de recueillement » et non pas de « foire ». Les visiteurs, eux, sont enchantés. C’est la seule animation du quartier. Ici tout est gris, triste et moche. Comme si, le 9 novembre 1989, des milliers d’Est-Allemands n’étaient pas passés par là en hurlant de joie. Comme si Checkpoint Charlie avait gardé son côté no man’s land.

    #DDR #Geschichte #USA #Berlin #Mitte #Kreuzberg #Friedrichstraße #Kochstraße #Tourismus

  • From Struggle to Embrace — TV’s Technological Conundrum
    https://hackernoon.com/from-struggle-to-embrace-tvs-technological-conundrum-bdb70cabcf9?source=

    Television is undoubtedly one of the most popular forms of mass media ever developed. While a #television set can have static, television itself is far from static. The medium has changed considerably since its inception and is bound to change even more in the near future.The Evolution of TVBack in 1948, only one in ten Americans had even seen a television set. TV’s popularity exploded shortly thereafter and in 1960, 70 million U.S. viewers tuned-in to watch Senator John Kennedy and Vice President Richard Nixon in the first-ever televised presidential debate. TV’s penetration continued. By the end of the 1980s, almost 53 million U.S. households subscribed to cable, while the number of cable networks increased from 28 in 1980 to 79 in 1989. Within the ensuing decade, the number of national (...)

    #business #ott #streaming #tech

  • « Emmanuel Macron incarne la réunification de la bourgeoisie » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/emmanuel-macron-incarne-la-reunification-de-la-bourgeoisie-636080

    Soulignons d’abord que le premier tour a révélé un vote de classe d’une puissance inédite, du moins depuis les années 1970. C’est aujourd’hui une réalité aveuglante. On n’avait pas vu cela depuis le référendum de 2005.

    On a, d’un côté, les catégories populaires, qui représentent la majorité du salariat, dont le vote s’est divisé entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. De l’autre, François Fillon et Emmanuel Macron ont rassemblé le bloc élitaire – les chefs d’entreprise, les cadres en général, les détenteurs de patrimoine, donc beaucoup de retraités, et aussi, parmi les jeunes, certaines catégories d’étudiants. Ces deux blocs rassemblent chacun entre 40 et 45 % des suffrages exprimés. Le voile d’illusion idéologique que représentait le clivage gauche-droite est en train de se déchirer.

    À cette occasion, la réunification de la bourgeoisie est éclatante. Globalement, le bloc élitaire, c’est la France qui a voté oui en 2005. Cela lui donne un avantage pour gouverner puisqu’il domine sans partage l’appareil de l’État et la direction des grandes entreprises. Plus durablement, toutes les structures institutionnelles convergent, y compris les instances de contrôle. La division partisane de la bourgeoisie, notamment dans la haute fonction publique et dans la direction des médias, constituait un garde-fou que ce processus d’unification idéologique pourrait supprimer.

    Ce qui est plus embêtant pour elle, d’un point de vue politique, c’est que cela devient visible. Une domination s’affaiblit quand elle avance sans masque. Par exemple, l’alternance sans véritable alternative est la solution optimale pour maintenir l’ordre social. La clarification actuelle, pour reprendre le mot de Manuel Valls, pourrait s’avérer une mauvaise idée. La disparition de médiation entre le monde des affaires et le milieu politique, avec un président de la République directement issu du premier, constitue une transparence redoutable pour un système en crise.

    • « Si nous allons vers des solutions à la Blair ou à la Schröder, même si la situation générale du pays devait s’améliorer, dans ce modèle l’accroissement du bien-être de certains pourrait s’accompagner d’une plus forte précarisation ou paupérisation pour d’autres. Dans un pays de culture égalitariste comme la France, cela générerait des tensions très fortes, qui trouveraient dans le nouvel ordre démocratique une traduction politique directe. C’est tout le paradoxe de la « grande réconciliation » qu’incarne Emmanuel Macron. »

    • Maintenant comme l’avait voulu Zbigniew Brzezinski ancien conseiller de Carter, Reagan et Obama, plus aucun homme politique, ne sera adoubé, sans qu’il soit passé par les transnationnales genre Bilderberg ou La NED, French american Young Leaders fort nombreux depuis des années ...
      Macron l’homme de Bilderberg : Sylvie Goulard and cies http://www.panamza.com/150517-macron-philippe-bilderberg http://www.bilderbergmeetings.org/participants.html
      Mr Brzezinski avait précisé « ce fait » après le « meurtre » de John Kennedy, homme politique jugé un peu trop « indépendant » par l’establishment. Ne nous étonnons pas

    • La question impudique qui se pose est, personne n’en parle, celle de la fusion des votes non bourgeois dits « populistes »...
      Quitte à me faire virer et bloquer, puisque c’est la grande mode, cela est largement en cours dans mon coin, au Nord-Est de la France.
      Mélenchon au premier tour, Marine au Second.
      Le système fait tout pour éviter la massification de ce comportement électoral, c’est pourtant la réponse évidente au système et, dans les milieux dissidents, tout le monde le sait et le fait.

    • Bien oui mais il semble bien que la situation est archi-bloquée, avec « on prends les mêmes et on recommence » ..tout le monde sait bien que le FN est là pour jouer les « trublions » au second tour et la « grande peur » du fascisme avec le prétendu « front républicain » qui ne mène a rien sauf a perpétuer le système. La reproduction des élites se fait sur cette base désormais. Oui la dissidence ou la révolution ? Car c’est bien ça que craignent ces élus et élites. Le système des partis à trouvé, je crois ces limites, dans le nord surtout ou la casse sociale est réelle devrait pouvoir donner des bons révolutionnaires mais la place est prise par les faux révolutionnaires que sont les NPA et autres partis estampillés « a l’ultra-gauche » que l’UE nourrie en la finançant ..Les preuves peuvent être trouvées, mais là on me rétorquera que c’est du complotisme et hop blocage de la part de « bons citoyens » propres sur eux qui se la jouent le « poing levé » "no pasaran" ou « pas de facho dans nos quartiers » et se révèlent de bons fils de....bonne famille bourgeoise ...Les frères Bernanos en sont la preuve..Bien à vous Rodolphe c’est pas moi qui vous bloquerais j’ai horreur de ça et je préfère la réalité des faits.

    • #david_foster_wallace dans le tour bus de #McCain, il y a des siècles...

      SUCK IT UP

      Another paradox: It is all but impossible to talk about the really important stuff in politics without using terms that have become such awful clichés they make your eyes glaze over and are difficult to even hear. One such term is “leader,” which all the big candidates use all the time—as in “providing leadership,” “a proven leader,” “a new leader for a new century,” etc.—and have reduced to such a platitude that it’s hard to try to think about what “leader” really means and whether indeed what today’s Young Voters want is a leader. The weird thing is that the word “leader” itself is cliché and boring, but when you come across somebody who actually is a real leader, that person isn’t boring at all; in fact he’s the opposite of boring.

      Obviously, a real leader isn’t just somebody who has ideas you agree with, nor is it just somebody you happen to believe is a good guy. A real leader is somebody who, because of his own particular power and charisma and example, is able to inspire people, with “inspire” being used here in a serious and noncliché way. A real leader can somehow get us to do certain things that deep down we think are good and want to be able to do but usually can’t get ourselves to do on our own. It’s a mysterious quality, hard to define, but we always know it when we see it, even as kids. You can probably remember seeing it in certain really great coaches, or teachers, or some extremely cool older kid you “looked up to” (interesting phrase) and wanted to be like. Some of us remember seeing the quality as kids in a minister or rabbi, or a scoutmaster, or a parent, or a friend’s parent, or a boss in some summer job. And yes, all these are “authority figures,” but it’s a special kind of authority. If you’ve ever spent time in the military, you know how incredibly easy it is to tell which of your superiors are real leaders and which aren’t, and how little rank has to do with it. A leader’s true authority is a power you voluntarily give him, and you grant him this authority not in a resigned or resentful way but happily; it feels right. Deep down, you almost always like how a real leader makes you feel, how you find yourself working harder and pushing yourself and thinking in ways you wouldn’t be able to if there weren’t this person you respected and believed in and wanted to please.

      In other words, a real leader is somebody who can help us overcome the limitations of our own individual laziness and selfishness and weakness and fear and get us to do better, harder things than we can get ourselves to do on our own. Lincoln was, by all available evidence, a real leader, and Churchill, and Gandhi, and King. Teddy and Franklin Roosevelt, and probably de Gaulle, and certainly Marshall, and maybe Eisenhower. (Although of course Hitler was a real leader too, a very potent one, so you have to watch out; all it is is a weird kind of personal power.)

      Probably the last real leader we had as US president was JFK, 40 years ago. It’s not that Kennedy was a better human being than the seven presidents we’ve had since: we know he lied about his WWII record, and had spooky Mob ties, and screwed around more in the White House than poor old Clinton could ever dream of. But JFK had that special leader-type magic, and when he said things like “Ask not what your country can do for you; ask what you can do for your country,” nobody rolled their eyes or saw it as just a clever line. Instead, a lot of them felt inspired. And the decade that followed, however fucked up it was in other ways, saw millions of Young Voters devote themselves to social and political causes that had nothing to do with getting a plum job or owning expensive stuff or finding the best parties; and the 60s were, by most accounts, a generally cleaner and happier time than now.

      It is worth considering why. It’s worth thinking hard about why, when John McCain says he wants to be president in order to inspire a generation of young Americans to devote themselves to causes greater than their own self-interest (which means he’s saying he wants to be a real leader), a great many of those young Americans will yawn or roll their eyes or make some ironic joke instead of feeling inspired the way they did with Kennedy. True, JFK’s audience was in some ways more innocent than we are: Vietnam hadn’t happened yet, or Watergate, or the S&L scandals, etc. But there’s also something else. The science of sales and marketing was still in its drooling infancy in 1961 when Kennedy was saying “Ask not …” The young people he inspired had not been skillfully marketed to all their lives. They knew nothing of spin. They were not totally, terribly familiar with salesmen.

      Now you have to pay close attention to something that’s going to seem obvious at first. There is a difference between a great leader and a great salesman. There are also similarities, of course. A great salesman is usually charismatic and likable, and he can often get us to do things (buy things, agree to things) that we might not go for on our own, and to feel good about it. Plus a lot of salesmen are basically decent people with plenty about them to admire. But even a truly great salesman isn’t a leader. This is because a salesman’s ultimate, overriding motivation is self-interest—if you buy what he’s selling, the salesman profits. So even though the salesman may have a very powerful, charismatic, admirable personality, and might even persuade you that buying is in yourinterests (and it really might be)—still, a little part of you always knows that what the salesman’s ultimately after is something for himself. And this awareness is painful … although admittedly it’s a tiny pain, more like a twinge, and often unconscious. But if you’re subjected to great salesmen and sales pitches and marketing concepts for long enough—like from your earliest Saturday-morning cartoons, let’s say—it is only a matter of time before you start believing deep down that everything is sales and marketing, and that whenever somebody seems like they care about you or about some noble idea or cause, that person is a salesman and really ultimately doesn’t give a shit about you or some cause but really just wants something for himself.

      Some people believe that President Ronald W. Reagan (1981-89) was our last real leader. But not many of them are Young Voters. Even in the 80s, most younger Americans, who could smell a marketer a mile away, knew that what Reagan really was was a great salesman. What he was selling was the idea of himself as a leader. And if you’re under, say, 35, this is what pretty much every US president you’ve grown up with has been: a very talented salesman, surrounded by smart, expensive political strategists and media consultants and spinmasters who manage his “campaign” (as in also “advertising campaign”) and help him sell us on the idea that it’s in our interests to vote for him. But the real interests that drove these guys were their own. They wanted, above all, To Be President, wanted the mind-bending power and prominence, the historical immortality—you could smell it on them. (Young Voters tend to have an especially good sense of smell for this sort of thing.) And this is why these guys weren’t real leaders: because it was obvious that their deepest, most elemental motives were selfish, there was no chance of them ever inspiring us to transcend our own selfishness. Instead, they usually helped reinforce our market-conditioned belief that everybody’s ultimately out for himself and that life is about selling and profit and that words and phrases like “service” and “justice” and “community” and “patriotism” and “duty” and “Give government back to the people” and “I feel your pain” and “Compassionate Conservatism” are just the politics industry’s proven sales pitches, exactly the same way “Anti-Tartar” and “Fresher Breath” are the toothpaste industry’s pitches. We may vote for them, the same way we may go buy toothpaste. But we’re not inspired. They’re not the real thing.

      It’s not just a matter of lying or not lying, either. Everyone knows that the best marketing uses the truth—i.e., sometimes a brand of toothpaste really is better. That’s not the point. The point, leader-wise, is the difference between merely believing somebody and believing in him.

      Granted, this is a bit simplistic. All politicians sell, always have. FDR and JFK and MLK and Gandhi were great salesmen. But that’s not all they were. People could smell it. That weird little extra something. It had to do with “character” (which, yes, is also a cliché—suck it up).

      All of this is why watching John McCain hold press conferences and -Avails and Town Hall Meetings (we’re all at the North Charleston THM right now, 0820h on Wednesday, 9 Feb., in the horrible lobby of something called the Carolina Ice Palace) and be all conspicuously honest and open and informal and idealistic and no-bullshit and say “I run for president not to Be Somebody, but to Do Something” and “We’re on a national crusade to give government back to the people” in front of these cheering crowds just seems so much more goddamn complicated than watching old b/w clips of John Kennedy’s speeches. It feels impossible, in February 2000, to tell whether John McCain is a real leader or merely a very talented political salesman, an entrepreneur who’s seen a new market-niche and devised a way to fill it.

      Because here’s yet another paradox. Spring 2000—midmorning in America’s hangover from the whole Lewinsky-and-impeachment thing—represents a moment of almost unprecedented cynicism and disgust with national politics, a moment when blunt, I-don’t-give-a-shit-if-you-elect-me honesty becomes an incredibly attractive and salable and electable quality. A moment when an anticandidate can be a real candidate. But of course if he becomes a real candidate, is he still an anticandidate? Can you sell someone’s refusal to be for sale?

      There are many elements of the McCain2000 campaign—naming the bus “Straight Talk,” the timely publication of Faith of My Fathers, the much-hyped “openness” and “spontaneity” of the Express’s media salon, the message-disciplined way McCain thumps “Always. Tell you. The truth”—that indicate that some very shrewd, clever marketers are trying to market this candidate’s rejection of shrewd, clever marketing. Is this bad? Or just confusing? Suppose, let’s say, you’ve got a candidate who says polls are bullshit and totally refuses to tailor his campaign style to polls, and suppose then that new polls start showing that people really like this candidate’s polls-are-bullshit stance and are thinking about voting for him because of it, and suppose the candidate reads these polls (who wouldn’t?) and then starts saying even more loudly and often that polls are bullshit and that he won’t use them to decide what to say, maybe turning “Polls are bullshit” into a campaign line and repeating it in every speech and even painting Polls Are Bullshit on the side of his bus… . Is he a hypocrite? Is it hypocritical that one of McCain’s ads’ lines in South Carolina is “Telling the truth even when it hurts him politically,” which of course since it’s an ad means that McCain is trying to get political benefit out of his indifference to political benefit? What’s the difference between hypocrisy and paradox?

      Unsimplistic enough for you now? The fact of the matter is that if you’re a true-blue, market-savvy Young Voter, the only thing you’re certain to feel about John McCain’s campaign is a very modern and American type of ambivalence, a sort of interior war between your deep need to believe and your deep belief that the need to believe is bullshit, that there’s nothing left anywhere but sales and salesmen. At the times your cynicism’s winning, you’ll find that it’s possible to see even McCain’s most attractive qualities as just marketing angles. His famous habit of bringing up his own closet’s skeletons, for example—bad grades, messy divorce, indictment as one of the Keating Five—this could be real honesty and openness, or it could be McCain’s shrewd way of preempting criticism by criticizing himself before anyone else can do it. The modesty with which he talks about his heroism as a POW—“It doesn’t take much talent to get shot down”; “I wasn’t a hero, but I was fortunate enough to serve my time in the company of heroes”—this could be real humility, or it could be a clever way to make himself seem both heroic and humble.

      You can run the same kind of either/or analysis on almost everything about this candidate. Even the incredible daily stamina he shows on the Trail—this could be a function of McCain’s natural energy and enjoyment of people, or it could be gross ambition, a hunger for election so great that it drives him past sane human limits. The operative word here is “sane”: the Shrub stays at luxury hotels like the Charleston Inn and travels with his own personal pillow and likes to sleep till nine, whereas McCain crashes at hellish chain places and drinks pop out of cans and moves like only methedrine can make a normal person move. Last night the Straight Talk caravan didn’t get back to the Embassy Suites until 2340, and McCain was reportedly up with Murphy and Weaver planning ways to respond to Bush2’s response to the Negative ad McCain’s running in response to Bush2’s new Negative ad for three hours after that, and you know getting up and showering and shaving and putting on a nice suit has to take some time if you’re a guy who can’t raise his arms past his shoulders, plus he had to eat breakfast, and the ST Express hauled out this morning at 0738h, and now here McCain is at 0822 almost running back and forth on the raised stage in a Carolina Ice Palace lobby so off-the-charts hideous that the press all pass up the free crullers. (The lobby’s lined with red and blue rubber—yes, rubber—and 20 feet up a green iron spiral staircase is an open mezzanine with fencing of mustard-colored pipe from which hang long purple banners for the Lowcountry Youth Hockey Association, and you can hear the rink’s organ someplace inside and a symphony of twitters and boings from an enormous video arcade just down the bright-orange hall, and on either side of the THM stage are giant monitors composed of nine identical screens arrayed 3 ¥ 3, and the monitor on the left has nine identical McCain faces talking while the one on the right has just one big McCain face cut into nine separate squares, and every square foot of the nauseous lobby is occupied by wildly supportive South Carolinians, and it’s at least 95 degrees, and the whole thing is so sensuously assaultive that all the media except Jim C. and the techs turn around and listen facing away, most drinking more than one cup of coffee at once.) And even on four hours’ sleep at the very outside now McCain on the stage is undergoing the same metamorphosis that happens whenever the crowd is responsive and laughs at his jokes and puts down coffee and kids to applaud when he says he’ll beat Al Gore like a drum. In person, McCain is not a sleek gorgeous telegenic presence like Rep. Mark Sanford or the Shrub. McCain is short and slight and stiff in a bit of a twisted way. He tends to look a little sunken in his suit. His voice is a thin tenor and not hypnotic or stirring per se. But onstage, taking questions and pacing like something caged, his body seems to dilate and his voice takes on a resonance, and unlike the Shrub he is bodyguardless and the stage wide open and the questions unscreened and he answers them well, and the best Town Meetings’ crowds’ eyes brighten, and unlike Gore’s dead bird’s eyes or the Shrub’s smug glare McCain’s own eyes are wide and candid and full of a very attractive inspiring light that’s either devotion to causes beyond him or a demagogue’s love of the crowd’s love or an insatiable hunger to become the most powerful white male on earth. Or all three.

      The point, to put it as simply as possible, is that there’s a tension between what John McCain’s appeal is and the way that appeal must be structured and packaged in order to get him elected. To get you to buy. And the media—which is, after all, the box in which John McCain is brought to you, and is for the most part your only access to him, and is itself composed of individual people, voters, some of them Young Voters—the media see this tension, feel it, especially the buses’ McCain2000 corps. Don’t think they don’t. And don’t forget they’re human, or that the way they’re going to resolve this tension and decide how to see McCain (and thus how to let you see McCain) will depend way less on political ideology than on each reporter’s own little interior battles between cynicism and idealism and marketing and leadership. The far-Right National Review, for example, calls McCain “a crook and a showboat,” while the old-Left New York Review of Books feels that “McCain isn’t the anti-Clinton … McCain is more like the unClinton, in the way 7Up was the unCola: different flavor, same sugar content,” and the politically indifferent Vanity Fair quotes Washington insiders of unknown affiliation saying “People should never underestimate [McCain’s] shrewdness. His positions, in many instances, are very calculated in terms of media appeal.”

      Well no shit. Here in SC, the single most depressing and cynical episode of the whole week involves shrewd, calculated appeal. (At least in certain moods it looks like it does [maybe].) Please recall 10 February’s Chris Duren Incident in Spartanburg and McCain’s enormous distress and his promise to phone and apologize personally to the disillusioned kid. So the next afternoon, at a pre-F&F Press-Avail back in North Charleston, the new, unilaterally non-Negative McCain informs the press corps that he’s going up to his hotel room right now to call Chris Duren. The phone call is to be “a private one between this young man and me,” McCain says. Then Todd the Press Liaison steps in looking very stern and announces that only network techs will be allowed in the room, and that while they can film the whole call, only the first ten seconds of audio will be permitted. “Ten seconds, then we kill the sound,” Todd says, looking hard at Frank C. and the other audio guys. “This is a private call, not a media event.” Let’s think about this. If it’s a “private call,” why let TV cameras film McCain making it? And why only ten seconds of sound? Why not either full sound or no sound at all?

      The answer is modern and American and pretty much right out of Marketing 101. The campaign wants to publicize McCain’s keeping his promise and calling a traumatized kid, but also wants to publicize the fact that McCain is calling him “privately” and not just exploiting Chris Duren for crass political purposes. There’s no other possible reason for the ten-second audio cutoff, which cutoff will require networks that run the film to explain why there’s no sound after the initial Hello, which explanation will then of course make McCain look doubly good, both caring and nonpolitical. Does the shrewd calculation of media appeal here mean that McCain doesn’t really care about Chris Duren, doesn’t really want to buck him up and restore the kid’s faith in the political process? Not necessarily. But what it does mean is that McCain2000 wants to have it both ways, rather like big corporations that give to charity and then try to reap PR benefits by hyping their altruism in their ads. Does stuff like this mean that the gifts and phone call aren’t “good”? The answer depends on how gray-area-tolerant you are about sincerity vs. marketing, or sincerity plus marketing, or leadership plus the packaging and selling of same.

      But if you, like poor old Rolling Stone, have come to a point on the Trail where you’ve started fearing your own cynicism almost as much as you fear your own credulity and the salesmen who feed on it, you may find your thoughts returning again and again to a certain dark and box-sized cell in a certain Hilton half a world and three careers away, to the torture and fear and offer of release and a certain Young Voter named McCain’s refusal to violate a Code. There were no techs’ cameras in that box, no aides or consultants, no paradoxes or gray areas; nothing to sell. There was just one guy and whatever in his character sustained him. This is a huge deal. In your mind, that Hoa Lo box becomes sort of a special dressing room with a star on the door, the private place behind the stage where one imagines “the real John McCain” still lives. And but now the paradox here is that this box that makes McCain “real” is, by definition, locked. Impenetrable. Nobody gets in or out. This is huge, too; you should keep it in mind. It is why, however many behind-the-scenes pencils get put on the case, a “profile” of John McCain is going to be just that: one side, exterior, split and diffracted by so many lenses there’s way more than one man to see. Salesman or leader or neither or both, the final paradox—the really tiny central one, way down deep inside all the other campaign puzzles’ spinning boxes and squares that layer McCain—is that whether he’s truly “for real” now depends less on what is in his heart than on what might be in yours. Try to stay awake.

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/status_quo_is_there_a_better_way.mp3

    J – 127 : La fin des étoiles de pierre (et autres mouvements de balanciers).

    Je me souviens, oui, c’est comme cela que cela devrait commencer, d’avoir reçu en cadeau de Noël la disque Blue for you du groupe de rock britannique, Status Quo , d’ailleurs en allant vérifier la chose, j’ai trouvé cette indication parfaitement calligraphiée d’une écriture dont j’ai le vague souvenir, chaque fois reprécisé quand j’en retrouve des traces dans mes petites affaires, que cette écriture était bien la mienne au millénaire précédent, celui de l’écriture calligraphiée pour ne pas dire analogique, les restes d’une telle écriture chez moi étant devenus parfaitement illisibles, parfois de moi-même une heure après avoir pris des notes, mais en mil neuf cent septante six, à Noël, j’écrivais d’une façon tout à fait lisible et convenable, avec même quelques traces voulues décoratives, bien de mon âge, bien de mon sexe, mais qui ne laissaient cependant pas deviner dans leur volonté d’afféterie que ce serait là ma voie, dix ans plus tard je rentrais aux Arts Déco, et donc c’est bien la mention Philippe Noël 1976 qui est donc inscrite et parfaitement lisible sur l’enveloppe de papier qui contenait la galette même à l’intérieur de la pochette du disque.

    Is there a better way ?

    Y a-t-il une meilleur façon de commencer ce récit ?

    Et c’est à cela que j’ai pensé, le matin de Noël. J’étais chez mes parents, nous avions réveillonné la veille, mon père avait sorti la grosse artillerie pour ce qui est des vins, ce qui commandait de facto que l’on vide, le lendemain midi même, les carafons, aussi étais-je retenu à déjeuner par mes parents, ce qui allait me donner l’occasion de réparer Oscar, l’ordinateur de mon père s’appelle Oscar, encore que réparer avec la dixième version de l’interface Fenêtres , il s’agisse bien davantage de tatônements, de quelques jurons bien sentis à propos de la conception de certaines des voies de ce progiciel, quand bien même, on est, je le suis, à mon corps défendant, et en dépit d’études dans le domaine des Arts Déco, informaticien, et puis, depuis quelques temps, auteur même, ceci n’est pas mon coup d’essai, avec l’expérience maintenant, je peux faire semblant d’hésiter, je sais un peu où je vais malgré tout, et là où je serai, vous avec moi, dans quelques centaines de pages, bref cela n’allait pas tout seul, depuis quelques temps, depuis son passage à la dixième version de Fenêtres , Oscar peinait sans cesse à se raccrocher au réseau orange de mes parents. Vers onze heures, j’ai pu pousser un cri victorieux, alors que cinq minutes auparavant j’avais déjà laissé entendre à mon père que je n’étais pas certain de pouvoir réactiver la carte réseau de son ordinateur portable, ma quoi ? avait demandé mon père, l’équipement dans Oscar qui permet de choper les paquets de données qui émanent de ta boîte. Et pour donner foi à mon cri de guerre victorieux, putain ça marche enfin , j’avais démarré une fenêtre de navigateur de marque panda roux et dans la barre d’adresse je pianotais l’adresse du site du Monde . Et de fait, cela fonctionnait. Les nouvelles s’affichaient, un avion de transport de troupes russes s’était abimé ne laissant aucun survivant. Mon père, ancien ingénieur en aéronautique faisait grise mine, il n’aime pas, plus que personne je crois, les accidents d’avion, quand bien même, rationnellement il lui arrive de parler d’impondérables, Rick Parfitt, guitariste, à l’époque on disait guitariste rythmique, du groupe britannique Status Quo est mort, Ah merde Rick Parfitt, mon père, qui ça ? Un musicien de rock. Ah.

    Apparemment Rick Parfitt est mort d’une infection contractée lors d’une opération chirurgicale la semaine précédente, à l’âge de 68 ans. Un peu jeune pour le commun des mortels, un peu vieux pour un musicien de rock. Et plutôt une mort de type de la rue qu’une de ces morts spectaculaires au volant d’un bolide de la route, d’une overdose carabinée, ou encore d’un coma éthylique, de ceux dont justement on ne sort pas, ou alors pas la porte de derrière, d’un suicide ou que sais-je qui fait les légendes de ces étoiles de pierre. Et qui disparaissent.

    A vrai dire Rick Parfitt, cela faisait longtemps que je n’en avais plus du tout entendu parler, cela aurait même pu dater de la toute fin des années septante, je ne peux pas dire que je suis resté scotché très longtemps sur le Quo , comme on disait, alors, pour se donner un peu, à l’âge de douze treize ans, des airs de type qui s’y connaissait, si ce n’est qu’ayant habité pendant trois ans en Angleterre, j’ai appris, à ma plus grande stupéfaction, que ces types-là, pas juste Rick Parfitt mais aussi Francis Rossi, l’autre guitariste, le soliste comme on disait du même temps où on disait un guitariste rythmique, et d’ailleurs quand on le disait, je ne suis pas certain que l’on savait très exactement ce que cela voulait dire, mais on n’aurait pas voulu dire autre chose, moins, bref le Quo, et bien, à l’époque, s’entend, ils n’étaient pas morts, et même qu’ils étaient en tournée plus souvent qu’à leur tour et que même, certains de leurs morceaux passaient à la radio, il faut dire à la radio anglaise, ils ne sont pas tenus par des histoires de quotas pour ce qui est de passer de la chanson française. Et même tout quinquagénaires qu’ils étaient, dans les années nonante, il leur arrivaient de faire les gros titres de la presse populaire pour tel, petit qu’on se rassure, méfait, ou, même, déjà, de survivre à une crise cardiaque, Francis Rossi, le soliste, pas le rythmique, mais si pendant ces trois années d’anglaise vie, je n’avais pas, de temps en temps, jeter un coup d’oeil dans les pages de cette presse populaire, généralement laissée derrière soi par l’équipe de nuit, j’aurais peut-être oublié jusqu’au nom de ces types et de leur groupe, le fameux Status Quo , et peut-être que j’aurais à peine relevé le titre de la manchette du Monde ce matin de Noël, quarante ans, jour pour jour, après le jour de Noël de septante-six, quand j’avais reçu en cadeau de Noël le fameux Blue for you de Status Quo .

    Et du coup, je me sens tout chose, comme on dit. Ému, ce serait beaucoup dire. Juste un peu triste parce que je n’ai aucun mal à me faire l’application du raisonnement qui veuille que si ces types dont les posters ornaient les murs de ma chambre adolescent sont en train de tomber comme des mouches, et depuis quelques années, ce ne sont plus des overdoses, des morts par balle ou que sais-je d’un peu rock’n’roll comme on dit, mais bien plutôt des insuffisances rénales, des crises cardiaques ou encore des cancers, bref des maladies de vieux, encore que le cancer, et donc que si ces idoles de jeunesse qui avaient l’âge d’être des grands frères un peu remuants commencent à périr du grand âge, il n’est pas difficile d’en déduire que notre tour se profile aussi.

    Et est-ce qu’avant que ce soit notre tour, ce qui va surtout advenir, c’est que plus personne ne sera bientôt capable de partager avec soi l’éventuelle émotion, le petit pincement de cœur, que provoquent ces disparitions d’étoiles de pierre, lesquelles vont finir par se produire dans le silence et même l’indifférence, et on sera passé de l’émotion planétaire provoquée par la mort de John Lennon, de celle qui permet d’échanger, entre personnes émues, des années plus tard de ce que l’on faisait de jour-là, comme dans la chanson de Lou Reed (insuffisance rénale, 2013), the day John Kennedy died , on passera donc de cette forme d’universalité à la plus grande des indifférences, en sera-t-on même informé quand Jimmy Page se brisera le col du fémur en tombant de l’échelle de sa bibliothèque de parchemins de je ne sais quel obscur penseur dont il est le seul lecteur et que conformément aux statistiques en matière de col du fémur, son trépas interviendra dans l’année suivant cette mauvaise chute, comme c’est le cas pour la moitié des patients ayant à souffrir d’une fracture du col du fémur, pauvre Jimmy Page (col du fémur, 2018) quand on y pense, c’est pas beau de vieillir. De même la grande faucheuse sera cruelle qui viendra prendre Neil Young dans son sommeil, à son enterrement les membres claudicants du Crosby, Stills and Nash et donc plus Young, viendront chanter sur sa tombe, Hey Hey my my, rock’n’roll will never die , incantation de vieux perclus de rhumatismes, Neil Young (rupture d’anévrisme dans son sommeil, 2019) n’en saura rien, mais le rock’n’roll est mort.

    Et avec cette mort, les générations futures ne relèveront plus certaines références, ils ne comprendront plus certains effets de décor comme dans, je ne sais pas pourquoi je pense à ce film maintenant, Tonnerre de Gruillaume Brac, avec Benard Menez, dans le rôle du père de province dont la garçonnière dans la maison est décorée de pochettes de disques reprises par quatre punaises en leurs coins comme nous faisions tous dans les années septante, et dans Tonnerre donc, le souvenir de la pochette d’une compilation de Jimi Hendrix (overdose, 1970), le représentant dans une peinture très bariolée, celle de Sounds of silence de Simon (cancer, 2013) & Garfunkel (cancer aussi, 2021) et je ne sais plus quoi de Cat Stevens (infection urinaire, 2025), (je viens de télécharger le film, le troisième disque l’on voit c’est Everbody knows this is nowhere de Neil Young (rupture d’anévrisme, 2019) pareillement épinglées sur un fond de papier peint à l’avenant. Avouez que, vous même, en regardant ce film sorti il y a deux ans, Lou Reed venait de casser sa pipe, insuffisance rénale, je n’y reviens pas, vous ne l’avez peut-être pas remarqué et vous ne vous ne souvenez peut-être même pas de cet élément de décor. Donc pas grave.

    Et en fait je me demande si ce n’est pas ce qui qualifie le mieux ces disparitions d’étoiles de pierre : ce n’est pas grave. C’est même étonnant à quel point ce n’est pas grave. Anodin même. Oh bien sûr je ne doute pas que cela attriste les proches de ces morts autrefois fameux, mais pour nous qui ne sommes pas proches, ces disparitions finissent par rejoindre en émotion modérée, celle des quelques cent militaires russes morts dans le crash de leur avion de transport de troupes, j’y verrai presque de l’émancipation, une sorte de crépuscule des idoles, à la manière de cette installation de Gilles Barbier qui a imaginé la maison de retrait des superhéros, Hulk est en chaise roulante, Superman en déambulateur tandis que Wonderwonan est un peu avachie et veille tendrement sur Captain America gisant sur une civière et sous perfusion, et si l’émancipation est à ce prix, j’y verrai presque un encouragement à hâter la manœuvre.

    Voici donc le récit de la disparition des étoiles de pierre.

    (en cours d’écriture)

    Il me semble avoir mentionné le décès de Jimmy Page en 2018, à l’âge de 74 ans, Jimmy Page qui ne s’est jamais remis tout à fait de sa fracture du col du fémur en dégringolant de son escalier de bibliothèque, chute survenue alors qu’il voulait épater une petite jeunette de quarante ans sa cadette, avec la lecture de tel manuscrit d’Aleister Crowley, dont vous même pouvez continuer de tout ignorer tant il semble que Jimmy Page a été, de tout temps, l’unique lecteur, et, pour le bienfait de nombreux bouquinistes dans le monde, un collectionneur vorace de ses grimoires, les bouquinistes se refilant mondialement le tuyau de cette érudition qui n’en était pas une. Las, le petit père Jimmy, 73 ans, un peu moins vert que ce qu’il aurait aimé faire accroire à cette jeune femme de 34 à laquelle il aimait jouer quelques sérénades de guitare, peinant désormais sur certains doigtés, depuis peu obtenus non sans un peu de tension arthritique dans les phalanges (c’est amusant tout de même de s’imaginer Jimmy Page à l’âge de 74 ans jouer l’intro de Stairway to Heaven à une jeunette), lui, Jimmy Page pensant benoîtement que cela pouvait impressionner encore quiconque (croyez-moi cela n’impressionnait déjà plus grand monde dans les années 80, j’ai gaspillé quelques heures de ma vie, pis de ma jeunesse, à tenter d’apprendre cette maudite ballade et ses arpèges prétentieux, pour un retour sur investissement auprès du sexe opposé voisin de zéro), elle, cette jeune femme, dont on a pu se demander si elle n’aurait pas donné dans cet escalier de bibliothèque cette secousse fatale, pas grand chose juste assez pour déséquilibrer le petit vieillard sémillant, la chute, fracture du col du fémur, manque d’entrain ensuite pour ce qui est de la rééducation, comme souvent à cet âge-là, et naturellement le déclin rapide inexorable, le patient ne sort plus vraiment de chez lui, il redoute le moindre choc, et la jeune femme qui hérite assez massivement de livres par millions, mais qui en revanche ne trouvera pas d’acquéreur pour les vieux manuscrits d’Aleister Crowley, son unique lecteur venait de prendre l’escalier de la sortie mais vers la descente, cette jeune femme était en fait, la fille illégitime de Jimmy Page, du temps des tournées aux Etats-Unis, des groupies par demi-douzaine et autres sévices lamentables notamment avec un requin, la jeune femme avait ce très bel aileron de requin tatoué sur le bas du ventre, l’ombre de ce dernier, schématiquement brouillé par les flots venant se mélanger avec ses poils pubiens, Jimmy Page pensez s’il se souvient du requin dont cette jeune femme était la fille, pensez s’il se souvient de cette femme dont il lui a donné à enfanter cette jeune femme, qui à l’âge de sa mère dans les années septante, a trouvé le chemin d’une vengeance servie froide. (à développer)

    Mick Jaegger (priapisme sénile, excès de masturbation, tachycardie, 2021)
    Keith Richards (sénilité, grand âge fatigue, 2035)
    Bob Dylan (Alzeimer, 2014)
    Neil Young (rupture d’anévrisme, 2019)
    David Bowie (maladie rare des os, 2022)
    Robert Fripp (crises d’épilepsie à répétition, 2030)
    Steve Howe (arthrose dégénérative, 2021)
    David Gilmour (cirrhose du foie, 2032)
    Steve Hackett (cancer inconnu, mort en 2017, mais mort connue seulement en 2025)
    Denis Laine (cancer du colon, 2025)
    Peter Hamill (crise cardiaque, 2025)
    Frank Zappa (épuisement, dans son sommeil, 2044, le jour de ses cent ans)

    etc ad lib

    Exercice #61 de Henry Carroll : Restez assis au même endroit pendant cinq heures. Ne prenez des photos que la lorsque la lumière est la plus belle

    Cinq heures c’est un peu excessif non, en revanche longtemps, oui, cela a du déjà m’arriver dans les Cévennes. Tout en haut des marches, le café en main, et le regard du côté du hameau de Brin sur l’ubac.

    #qui_ca

  • Ces 638 fois où la CIA a voulu se débarrasser de Fidel Castro...
    https://www.crashdebug.fr/international/12739-ces-638-fois-ou-la-cia-a-voulu-se-debarrasser-de-fidel-castro

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2016/Novembre/baie_des_cochons_27_11_2016.png

    Stylo et cigares empoisonnés, LSD, poison pour faire tomber sa barbe… La CIA a tout essayé pour tuer ou faire disparaître le dirigeant cubain.

    Des contre-révolutionnaires cubains financés par la CIA capturés par l’armée cubaine lors de l’échec de l’assaut

    sur la Baie des Cochons (avril 1961). MIGUEL VINAS / AFP

    C’est une des plus grandes ironies de l’histoire. Le jour de l’assassinat du président américain John Kennedy, le 22 novembre 1963, un responsable de la CIA confiait un stylo empoisonné à une « taupe » cubaine pour qu’il l’utilise contre Fidel Castro, alors l’ennemi juré des Etats-Unis. Pourtant, au même moment, un émissaire de Kennedy rencontrait le numéro un cubain pour tenter de trouver des moyens d’améliorer les relations entre la grande puissance et son petit voisin.

    Cette anecdote, révélée en 1975 (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là... #International

  • Indécence…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/indecence.html

    Un D.J quitte l’antenne et la terre s’écroulePour rendre compte de l’événement planétaire qui allait intervenir en France ce 25 juin, s’il n’était décédé, on aurait forcément dépêché Walter Conkrite, le journaliste qui le 22 novembre 1963 annonça sur CBS la mort de John Kennedy. Pour être sûr que chacun puisse prendre la mesure de l’événement, Twitter avait surmultiplié dès l’après-midi les annonces de « fin de partie » et incité en teasers pathétiques la France entière à tout arrêter à 21h pour écouter la béatification [a]live de D.J. Clark. L’ex-journaliste reconvertie et auto-promue dans son nouveau métier un sordide soir de mars. C’est sur sa renommée que l’animatrice s’était accaparée deux heures d’antenne au nez et à la barbe de la direction de la chaîne et de (...)

  • Le moment « Berlin Ouest » d’Obama
    Par MK Bhadrakumar. Article publié le 4 septembre 2014 dans Indian Punchline : Obama’s West Berlin moment (traduction : JFG-QuastionsCritiques).
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/050914/le-moment-berlin-ouest-d-obama

    Obama a fait une vaillante tentative d’imiter le célèbre discours de 1963 de John Kennedy « Ich bin ein Berliner ». Mais, alors même qu’il s’exprimait, l’information est tombée concernant un cessez-le-feu entre les forces du gouvernement ukrainien et les séparatistes de l’Est de l’Ukraine. Evidemment, on pouvait reconnaître aisément la main de Vladimir Poutine derrière ce développement.

    Une fois encore, Poutine a pris de court Obama. Le président américain a raté de peu son moment berlinois. Beaucoup de ce qu’Obama a dit à propos de l’« agression » de la Russie contre l’Ukraine a été rendu superflu. La probabilité semble élevée que le conflit à l’Est de l’Ukraine soit gelé pour l’instant présent. Une ligne d’armistice pourrait prendre forme au sud et à l’est de Donetsk et de Lougansk.
    (...)
    S’exprimant lors de l’événement annuel majeur, la conférence du ComDef 2014, qui s’est tenu à Washington mercredi, le vice-président pour la politique de défense et de sécurité du groupe de réflexion bien connu, Heritage Foundation, James Carafano, a formulé sans ambages la situation difficile des Européens : « Voulez-vous vraiment que certains de ces pays européens voient des augmentations à deux chiffres de leurs dépenses de défense. Parce que s’ils le faisaient, ils déglingueraient complètement leurs économies nationales ».

    Dans une référence indirecte à Obama, il a ajouté : « Je suis un peu mort de honte lorsque les dirigeants américains se rendent dans les pays européens et leurs disent, ‘Vous devez dépenser plus pour la défense’. Parce que leurs indicateurs budgétaires sont encore pires que les nôtres ».
    (...)
    Le cœur du problème est qu’Obama ne peut se purger de son obsession de l’exceptionnalisme américain, alors que son pays manque tout simplement de la capacité d’imposer ses volontés à la communauté mondiale. Cela rappelle l’immortelle description qu’avait faite le poète victorien Matthew Arnold de Percy Byshhe Shelley : « bel ange inefficace qui bat en vain le vide de ses ailes lumineuses ».

  • Der Uber-Boss für Europa ist etwa 30 Jahre alt.


    Sein Name und Werdegang lassen vermuten, daß er aus einer der 100 Familien stammt, welche Frankreicht kontrollieren, und er ebenfalls Wurzeln in der US-Dynastie Gore/Kennedy besitzt, oder in sie eingeheiratet hat.

    Pierre-Dimitri (pierre_dimitri) auf Twitter
    https://twitter.com/pierre_dimitri

    Pierre-Dimitri Gore-Coty auf LinkedIn
    http://fr.linkedin.com/in/pierredimitri

    Pierre-Dimitri Gore-Coty

    Regional General Manager at UBER
    Paris Area, France
    Internet

    Descriptif de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    Poste actuel
    General Manager - West & North Europe chez Uber, Inc

    Postes précédents
    Investment Professional chez Benros Capital
    Investment Professional chez Goldman Sachs Principal Strategies (GSPS)
    Associate Consultant chez Bain & Company
    Analyst chez Goldman Sachs Principal Investment Area (PIA)
    Worker chez TLD Group

    Formation

    Columbia University in the City of New York
    Ecole centrale de Paris
    Lycee Henri IV
    Ecole Alsacienne

    Relations
    500+ relations

    Expérience de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    September 2012 – Present (1 year 10 months) Paris
    General Manager - West & North Europe, Uber, Inc

    Investment Professional
    Benros Capital
    January 2011 – September 2012 (1 year 9 months)
    London, United Kingdom

    June 2008 – March 2011 (2 years 10 months)
    London, United Kingdom
    Investment Professional
    Goldman Sachs Principal Strategies (GSPS)

    April 2007 – July 2007 (4 months)
    Paris Area, France
    Associate Consultant
    Bain & Company

    September 2006 – March 2007 (7 months)
    London, United Kingd
    Analyst
    Goldman Sachs Principal Investment Area (PIA)

    June 2005 – August 2005 (3 months) China
    Worker
    TLD Group

    Compétences et expertise de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    Start-ups
    Mobile Applications
    Internet
    Technology
    Entrepreneurship
    Hedge Funds
    Financial Markets
    Equities
    Financial Modeling
    Valuation
    Venture Capital
    Emerging Markets
    Investment Banking
    Private Equity

    Formation de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    2007 – 2008 Columbia University in the City of New York
    2004 – 2006 Ecole centrale de Paris
    2002 – 2004 Lycee Henri IV
    Ecole Alsacienne

    Coty Inc.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Coty_Inc.

    Coty Inc. gehören heute unter anderem die Marken adidas, Aspen, Astor,[2] Celine Dion, Cerruti, Chloé, Chopard, Chupa Chups, Kylie Minogue, Davidoff, David und Victoria Beckham, Desperate Housewives, Esprit, Ethan James, Jil Sander, Jette Joop, JOOP!, Jovan, Lancaster, Jennifer Lopez, Vivienne Westwood, Isabella Rossellini, Pierre Cardin, Vanilla Fields, Marc Jacobs, Vera Wang, Halle Berry und Guess. Im Rahmen einer strategischen Partnerschaft vertreibt Coty gemeinsam mit der spanischen Puig Beauty & Fashion Group die Parfümmarken Nina Ricci, Carolina Herrera, Prada, Paco Rabanne und Antonio Banderas in den USA und Kanada.

    Der Umsatz betrug im Geschäftsjahr 2008 rund 4 Milliarden US-Dollar

    Gore Vidal
    http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/books/features/gore-vidal-feuds-vicious-mother-and-rumours-of-a-secret-love-child-83

    His two extraordinary volumes of memoirs – Palimpsest (1995) and its sequel Point To Point Navigation, published in 2006 – recall friendships with Eleanor Roosevelt, Princess Margaret and Leonard Bernstein. He was close to John Kennedy and closer still to Jackie, a relative by marriage. “It is always a delicate matter,” he once wrote, “when a friend or acquaintance becomes president.” ("Oh we know, we know," sigh his millions of readers.)

    Al Gore
    https://en.wikipedia.org/wiki/Al_Gore#Early_life_and_education

    Gore was born in Washington, D.C., the second of two children of Albert Gore, Sr., a U.S. Representative who later served as a U.S. Senator from Tennessee, and Pauline (LaFon) Gore, one of the first women to graduate from Vanderbilt University Law School.[14] Gore is partly descended from Scots-Irish immigrants who first settled in Virginia in the mid-17th-century, and moved to Tennessee after the Revolutionary War.

  • Zombifier au nom de la #morale
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2014/05/1888-la-corticomie-ou-excision-corticale-de-burckhardtde-faço

    En 1941, une des sœurs de John Kennedy, beauté sexuellement dérangeante, est « soignée » par l’inventeur de la #lobotomie… sous prétexte qu’elle est mentalement dérangée. On lui perce le crâne afin de sectionner des tissus cérébraux. La voilà transformée en légume. Rosemary Kennedy fait partie de ces 50 000 #femmes et déviants que les médecins ont zombifié au nom de la morale.

    #sexualité

    • Aujourd’hui c’est plus soft, depuis le DSM V on shoote les gamins à la ritaline, pour hyperactivité et pour des trucs encore plus mineurs, le pire que j’avais vu étant ne pas vouloir faire la bise à la dame, chose qui est considérée comme un refus pathologique de socialisation.

    • Enfin, soft... Tu n’as même plus le droit de faire la gueule parce que tu as une vie de merde. La société exige de toi que tu sautes comme un cabri sur ton tas de fumier et que tu sois chaque jour un gros ravi de la crèche.

      Le nombre de gens qui se shootent juste pour aller au turbin ! Et le fait que la pensée positive soit une obligation totalitaire...

      Sinon, je trouve ça parfaitement sain et justifiable de refuser la bise. Je n’aime pas trop ça quand tout le monde se frotte le museau alors que la moitié du bled éternue ou a la chiasse !

  • Fifty years since Johnson’s declaration of the “War on Poverty” - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/01/08/pers-j08.html

    In his first State of the Union Address, delivered to Congress on January 8, 1964, President Lyndon Johnson called for ending poverty, joblessness, and hunger in the US. “This administration today, here and now, declares unconditional war on poverty in America,” Johnson said in the speech, delivered not quite seven weeks after the assassination of his predecessor, John Kennedy.

    Within two years, Congress put in place a series of laws and programs that together became known as “The Great Society.” These included: the Social Security Act of 1965 creating Medicare and Medicaid, which respectively provided health insurance to the elderly and introduced federal health care coverage for the disabled and poor; the Civil Rights Act of 1964, which was the first significant legislation addressing institutional racism since the era of Reconstruction nearly a century earlier; and a number of job training, urban development, educational, and nutritional government agencies and initiatives, including the pre-kindergarten educational program Head Start and the Food Stamp program.

    #états-unis #pauvreté

  • Chronique du 19 courant… « J’ai rendez-vous avec... »
    http://www.dedefensa.org/article-chronique_du_19_courant_j_ai_rendez-vous_avec__19_11_2013.html

    • Evocation du chroniqueur à partir d’un « J’ai rendez-vous avec... » entendu lors d’une émission d’information télévisée. •Ce début de phrase rappelle le poème d’Alan Seeger mort en juillet 1916, « J’ai rendez-vous avec la Mort », qui est l’une des œuvres symboliques de Verdun. •Le poème, « I Have A Rendezvous With Death », était le favori de John Kennedy, et une occurrence tragique le relie à son assassinat. • Tout cela rejoint notre époque qui commémore le 50ème anniversaire de l’assassinat de Dallas et, bientôt, le (...)

  • La consolation de la conjuration
    http://www.larevuedesressources.org/la-consolation-de-la-conjuration,2629.html

    « Et pourtant je parlerai de jugements avec toi : pourquoi la voie des méchants réussit-elle, pourquoi sont-ils en paix les fauteurs de trahison ? Tu les as plantés, ils ont même pris racine, ils vont bien, ils font même du fruit : tu es près de leur bouche, mais loin de leurs reins. » Jérémie, XII 1.- Ma lecture de La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole avait laissée grande ouverte une question : celle de la nature des rapports de ce roman avec un autre livre, qui en est un élément (...) (...)

    #Interventions
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/odt/La_consolation_de_la_conjuration-DK2013.odt

  • Le combat des conservateurs américains contre les syndicats des agents publics | Jean-Christian Vinel (Relevé sur le net)
    http://www.ies-salariat.org/spip.php?article126

    Au printemps 2011, le Gouverneur du Wisconsin a fait voter une loi limitant grandement les droits syndicaux des agents publics dans son État, déclenchant un mouvement social et des débats de grande ampleur dans l’ensemble du pays. C’est pourtant dans ce même État que s’était mis en place, un peu plus de cinquante ans auparavant, le premier système de négociations collectives dans la fonction publique d’État, quelques années avant que John Kennedy ne l’institue par décret pour la fonction publique fédérale. Jean-Christian Vinel retrace les grandes étapes de cette évolution historique qui va de la démocratisation de l’emploi public à sa mise en danger actuelle, au nom du poids que feraient peser sur les budgets publics les avantages sociaux des fonctionnaires. Il met alors en lumière, derrière les discours libéraux et au-delà de la fonction publique, les enjeux de cette attaque des conservateurs contre l’une des institutions fondamentales du salariat américain, l’institution syndicale, là où elle est aujourd’hui la plus forte : dans le secteur public. (...)