person:joseph kabila

  • Agriculture en RDC : un collectif d’associations appelle à soutenir les familles plutôt que les industriels
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/17/agriculture-en-rdc-un-collectif-d-associations-appelle-a-soutenir-les-famill

    « Nous demandons à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement de soutenir en priorité l’agriculture familiale et le désenclavement des zones rurales », a déclaré ce collectif de quatre associations au cours d’une conférence de presse mardi à Kinshasa.

    Ces associations demandent à la Banque mondiale de « tirer les leçons de la débâcle » du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, une exploitation de 75 000 hectares lancée en 2014 sous la présidence de Joseph Kabila à 220 km à l’est de la capitale. Avec l’appui d’un partenaire sud-africain, Africom Commodities, les autorités congolaises voulaient dépasser la petite agriculture de subsistance.
    « Concentration de la richesse »

    Le projet n’a jamais véritablement été mis en œuvre hormis l’ouverture de six points de vente à Kinshasa, mégalopole de 12 millions d’habitants. La production est au point mort. Africom réclame à la RDC le remboursement de 20 millions de dollars (17,67 millions d’euros).

    Africom est une entreprise sud-africaine
    #agriculture #agro-industrie

  • Joseph Kabila : « Il faut regarder Marseille aujourd’hui et il y a dix ans »
    RDC : cent immeubles frappés de péril imminent

    Le Spiegel s’inquiète de la baisse des dons de ses fidèles au magazine
    Falsifications à l’église catholique : deux responsables mis à pied.

    Trois touristes vietnamiens et leur guide en garde à vue pour un simulacre de « décapitation » de Macron
    Egypte : trois « gilets jaunes » tués dans une attaque près des pyramides.

    En Antarctique, la justice annule le permis de construire d’un centre pour sans-abri dans un le 16ème
    Paris, terre de missions d’explorations et d’exploits sportifs depuis trois siècles.

    Malgré le « Shutdown » le championnat italien continue
    Cinq questions malgré la mort d’un supporteur et des cris racistes aux Etats-Unis.

    Au FN, le combat des Guarani-Kaiowa pour sauver ce qu’il est reste de leur terre
    Marine le Pen et la guerre des « ex » : comment l’Amazone poursuit ceux qui la quittent.

    #de_la_dyslexie_créative

    Message de service (@vanderling , @ericw) : je n’arrive à rien avec Tournée des quatre tremplins : la lente agonie du saut à ski français. Il me semble pourtant qu’il devrait y avoir quelque chose non ? Peut-être qu’avec un oeil neuf…

  • les mouvements citoyens à la veille d’un simulacre d’élection
    https://www.cetri.be/les-mouvements-citoyens-a-la

    Le dernier mandat de Joseph Kabila a vu éclore un phénomène politique d’un nouveau genre au Congo : les mouvements citoyens. Ils s’inscrivent dans le mouvement plus général d’affirmation de la jeunesse urbaine et diplômée comme acteur de la scène publique en Afrique francophone. La volonté de se donner un canal d’expression propre naît de la défiance vis-à-vis des partis politiques, obnubilés par la seule occupation des « postes », mais aussi du discrédit d’une société civile sous perfusion étrangère, dont (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / #Le_regard_du_CETRI, Congo (RD), #Election, #Libre_Afrique, #Le_Sud_en_mouvement

    #Congo_RD_

  • « # Congolais Telema ! ». Petite sociologie de l’engagement en contexte congolais
    https://www.cetri.be/Congolais-Telema-Petite-sociologie

    Le maintien au pouvoir de Joseph Kabila a suscité au Congo une opposition populaire tenace, qui s’est traduite par l’investissement régulier de la rue : marches, émeutes, sits in et journées villes mortes se sont succédés depuis 2015, en dépit d’un contexte autoritaire de plus en plus oppressant. Qu’est-ce qui pousse certains Congolais à s’engager dans des actions collectives risquées contre le « glissement » du président Kabila ? Si les causes de la révolte paraissent aller de soi, dans un pays où la (...)

    Livres & études

    / #Analyses, #Le_regard_du_CETRI, Livres & revues divers, Congo (RD), #Mouvement_étudiant, #Luttes, Relations entre mouvements sociaux & (...)

    #Livres_&_études #Livres_&_revues_divers #Congo_RD_ #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

  • Bemba acquitté : « Cette décision aura un impact sur la crédibilité de la CPI » - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20180611-bemba-acquitte-cette-decision-aura-impact-credibilite-cpi

    Et aujourd’hui, avec la libération très prochaine de Jean-Pierre Bemba, quelles conséquences voyez-vous pour la République démocratique du Congo ?

    On croit que l’acquittement de Bemba aura des répercussions majeures en République démocratique du Congo. Donc Bemba était le principal rival politique de Kabila au Congo au moment de son arrestation [en mai 2008] et il reste aujourd’hui, malgré des années en prison, parmi les leaders de l’opposition le plus populaire avec une grande base de soutiens, de structures à l’ouest du pays où il est un poids lourd de la scène politique. Et c’est probable que son retour va changer le jeu politique actuel, c’est possible que sa libération pourrait renforcer le camp qui veut des élections crédibles sans Joseph Kabila et ça peut aider à la mobilisation dans ce sens. Donc quand Bemba sera libéré, il reste à savoir s’il rentrera au Congo, est-ce qu’il sera poursuivi par la justice congolaise pour des crimes que ses militaires auraient commis en RD Congo avant son arrestation ? Est-ce qu’il sera candidat à des élections ? Et je crois aussi qu’il faut dire que Jean-Pierre Bemba était évidemment un chef de guerre et que ses militaires étaient impliqués dans des graves crimes, beaucoup de violence. Est-ce que sa libération et son éventuel retour au Congo pourraient nous amener vers plus de violence électorale politique dans les mois à venir ? C’est clair que cela change le jeu, cela change la donne.

  • L’Eglise en République démocratique du Congo (encore) face au pouvoir

    Après avoir trouvé un accord éphémère entre le gouvernement et l’opposition pour résoudre la crise institutionnelle ouverte par le maintien au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de son mandat, l’Église catholique a adopté une position nettement plus critique vis-à-vis du régime en réclamant l’organisation des élections sans Kabila et en dénonçant ouvertement sa mauvaise gouvernance. Le bras de fer entre l’autel et le palais présidentiel s’inscrit dans l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC). Il éclaire, aussi, le poids et le rôle de premier plan de l’Église dans ce pays en crise ainsi que la place stratégique qu’elle occupe, aux yeux du Vatican, dans l’économie générale du #catholicisme en Afrique. Si dans son rapport de force avec le régime, l’Église congolaise parle d’une seule voix, son unité affichée n’est pas sans failles.

    https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/leglise-republique-democratique-congo-face-pouvoir

    #RDC #Congo #Eglise #religion #Eglise_catholique

  • 2017, une année non électorale. Cartographie analytique des « points chauds » de la République démocratique du Congo | IFRI - Institut français des relations internationales
    https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/2017-une-annee-non-electorale-cartographie-analytique-points-chauds-de

    Au pouvoir depuis plus de 17 ans, Joseph Kabila, président de la RDC, est confronté à un désaveu général qui l’empêche de réviser la Constitution, étape pourtant nécessaire s’il veut formellement briguer un troisième mandat. Prisonnier de cette impasse, celui-ci s’accroche au pouvoir en instrumentalisant les nombreuses zones de tensions régionales qui déchirent les provinces de ce pays-continent.

    #rdc #congo_kinshasa

  • DP World May Develop $1.2 Billion Port at Banana on Congo Coast - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-03-02/dp-world-may-develop-1-2-billion-port-at-banana-on-congo-coast

    Republic of Congo, according to documents published by a Senegalese whistle-blowing organization.

    DP World signed an agreement with the Transport Ministry in February 2017 giving the Nasdaq Dubai-listed company exclusive rights to negotiate a contract to build and operate a deep-water harbor at Banana on Congo’s Atlantic coast. The accord, released by the Platform to Protect Whistleblowers in Africa on Friday, calls for the creation of a company majority-held by DP World.

    DP World is “willing to offer a minority equity stake in the port-operating company” to Congo’s government, according to a letter sent by DP World Chairman Sultan Ahmed Bin Sulayem to President Joseph Kabila on Oct. 4, 2016, and made public by the organization, known by the French acronym #PPLAAF.

    The country’s existing ports at Matadi and Boma are inland up the Congo River and are incapable of handling traffic from conventional ocean-going cargo liners because of a lack of capacity and draught, according to a PricewaterhouseCoopers study of the country’s infrastructure. As a result, the nation relies on transshipments of cargo from Pointe Noire in neighboring Republic of Congo.

    Deepening the antiquated sea port at Banana would provide additional shipping capacity to the mineral-rich nation at a cost of as much as $2 billion and may take as long as 10 years to complete, PWC said. Congo is Africa’s largest copper producer and the world’s biggest source of cobalt.

    Sultan Ahmed Bin Sulayem et DP World, du Golfe d’Aden au Golfe de Guinée… (dans lequel la Commission du même nom inclut jusqu’à l’Angola).

  • RDC : au Kasaï, massacres à huis clos - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/12/28/rdc-au-kasai-massacres-a-huis-clos_1619377

    La Fédération internationale des droits de l’homme a recueilli les témoignages glaçants de survivants d’attaques qui ciblent majoritairement l’ethnie #luba, dans une province réputée pour être un foyer d’opposition au régime du président Kabila.

    Lorsque l’infirmier est retourné à l’hôpital, juste après l’attaque, il y a découvert le corps de sa femme. Elle était morte, dénudée, un bâton en bois enfoncé dans son sexe. A proximité, une commerçante qui avait l’habitude de vendre des beignets non loin de l’entrée du centre de santé, gisait sur le sol, éventrée. Deux fœtus avaient été extraits de son ventre et découpés à la machette. Un médecin qui a survécu au massacre racontera avoir découvert « une montagne de cadavres » à l’intérieur de l’hôpital. Et, notamment, « des hommes émasculés, dont le pénis avait été déposé sur leur front ». Ce jour-là, à Cinq, un simple village situé dans le sud de la république démocratique du Congo (RDC), près d’une centaine de personnes ont trouvé la mort dans des conditions atroces, rien qu’à l’hôpital. La salle d’opération a été incendiée alors que 35 patients se trouvaient à l’intérieur. A la maternité, une dizaine de femmes ont été massacrées, dont deux qui avaient accouché le matin même, et dont les bébés n’ont pas été épargnés. Mais l’hôpital n’a pas été le seul lieu du carnage, et c’est en réalité tout le village de Cinq, à peine 10 000 habitants, qui a été soudain plongé dans un bain de sang ce 24 avril. Il y a déjà sept mois.

    « Chaos organisé »

    Personne n’aurait entendu parler de ce massacre à huis clos si les enquêteurs de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) n’avaient recueilli les témoignages des survivants qui ont fui de l’autre côté de la frontière, en Angola. « Une femme de 50 ans a raconté l’exécution de douze membres de sa famille, tués par balle et à coups de machettes. […] Une autre femme de 41 ans a indiqué que six de ses enfants et quatre de ses petits-enfants ont été exécutés, certains par balle, d’autres à coups de machettes et de couteaux », décrivent ainsi les enquêteurs de la FIDH, dans un rapport accablant publié fin décembre. Et Cinq n’est qu’un exemple parmi d’autres massacres, restés eux aussi impunis. « C’est simplement celui pour lequel nous avons le plus de témoignages », explique-t-on à la FIDH, dont le rapport vise d’abord à dénoncer « le chaos organisé » qui, depuis plusieurs mois, déstabilise tout le #Kasaï. Cette province grande comme le Portugal est réputée depuis longtemps être un foyer d’opposition au régime du président Joseph Kabila.

    Aujourd’hui, les enquêteurs de la FIDH sont formels : après avoir identifié une cinquantaine de noms, ils accusent « les forces armées congolaises et les miliciens progouvernementaux de Bana Mura », une milice soudain apparue début 2017, d’avoir orchestré le massacre de Cinq, comme de plusieurs autres localités du Kasaï.

    Dans quel but ? « Affaiblir une région où la population est hostile au président #Kabila et empêcher la tenue des élections l’an prochain. Elles ont déjà été reportées cette année sous prétexte que le recensement électoral était impossible, notamment au Kasaï, dans un tel contexte d’insécurité », accuse Paul Nsapu, secrétaire général de la FIDH pour l’Afrique. Aujourd’hui exilé à Bruxelles, ce Congolais a fait partie de la mission dépêchée en Angola auprès des réfugiés du Kasaï. Une région qu’il connaît bien, puisqu’il y est né et y a grandi.

    « Éradication »

    Il semble que l’immense majorité des victimes appartient à l’ethnie luba. Ce n’est pas un hasard : le gouvernement congolais assimile désormais tous les Lubas aux « Kamuina Nsapu », du nom d’une chefferie locale dont les membres ont pris les armes après l’assassinat de leur chef coutumier en août 2016. Ce dernier, Jean Pierre Mpandi, un médecin revenu d’exil en Afrique du Sud après avoir été désigné à la tête des Kamuina Nsapu, avait refusé de faire allégeance au président Kabila. Mais son meurtre, loin de dissuader ses fidèles, les a au contraire conduits à s’attaquer aux symboles de l’Etat dans une véritable guérilla, qui a aussi fait son lot de victimes depuis un an. « Face à cette insurrection, le régime de Kinshasa a noyauté toutes les administrations en écartant ceux qui sont hostiles au pouvoir, mais aussi les Lubas, soupçonnés de sympathie pour les rebelles », explique encore Paul Nsapu. Dans ce cycle d’attaques et de représailles sans fin, les #massacres orchestrés dans certaines localités viseraient ainsi, pour la FIDH, à instaurer un climat de terreur, censé affaiblir « les forces négatives », selon la formule employée à Kinshasa.

    « Mais à Cinq, comme ailleurs, il ne s’agit plus seulement de faire peur. C’est une véritable stratégie d’éradication qui a eu lieu », souligne Tchérina Jerolon, responsable adjointe du bureau Afrique de la FIDH.

    Depuis son indépendance, en 1960, la RDC, autrefois baptisée Zaïre, a rarement été un pays tranquille. Aussi vaste que l’Europe de l’Ouest, ce géant toujours instable a été depuis plus d’un demi-siècle « violé, pillé, ravagé, ruiné, corrompu, sanguinaire, dupé, ridiculisé, réputé sur tout le continent pour son incompétence, sa corruption et son anarchie », écrivait, en 2006, le romancier britannique John Le Carré dans le Chant de la mission. Paul Nsapu n’a d’ailleurs pas oublié « les tentatives des colons belges de retarder leur départ en suscitant eux aussi des foyers d’instabilité au Kasaï et au Katanga, toujours grâce à la manipulation des ressentiments ethniques ».

    Mais sur la base des informations recueillies en Angola, les enquêteurs de la FIDH sont en mesure d’affirmer que les massacres perpétués ces derniers mois placent le curseur encore plus haut dans l’échelle des violences auxquelles ce pays est accoutumé : ils relèveraient en effet désormais d’une « stratégie de planification et d’extermination, constitutive de crimes contre l’humanité », insiste Safya Akorri, l’avocate de la FIDH, qui envisage de solliciter la Cour pénale internationale (CPI).

    De nombreux témoignages recueillis en Angola évoquent en effet des « réunions destinées à préparer les tueries ». Et notamment à Cinq, où la FIDH a identifié au moins sept responsables locaux, accusés d’avoir rassemblé les représentants des communautés qui ne sont pas Lubas et de les avoir radicalisés en désignant un ennemi de circonstance : les Lubas, soudain « désignés comme des étrangers qui ont volé des terres », affirme le rapport de la FIDH.

    Les rescapés se rendront d’ailleurs compte après l’attaque que la plupart des familles tchokwé, pende et tetela avaient quitté le village quelques jours auparavant. Comme s’ils savaient ce qui allait se produire dans ce petit village où les communautés vivaient jusque-là en bonne entente. Seuls certains hommes reviendront le jour du massacre, pour assister les tueurs. Lesquels auront pris soin, toujours selon les témoignages recueillis, de bloquer toutes les sorties du village, afin d’éliminer ceux qui auraient tenté de s’échapper.

    « Boucs émissaires »

    Dans une région d’Afrique, qui reste hantée par le génocide au Rwanda en 1994, ces massacres à huis clos rappellent de mauvais souvenirs. La FIDH, qui avait en son temps dénoncé les signes avant-coureurs du génocide rwandais, en est pleinement consciente. Ici aussi, comme au Rwanda à l’époque, « le gouvernement semble avoir désigné des groupes ciblés devenus des boucs émissaires pour justifier son maintien au pouvoir », croit savoir Paul Nsapu.

    Comment évaluer l’étendue du désastre ? La mission de la FIDH a été dissuadée de se rendre au Kasaï même, se contentant des témoignages des réfugiés de l’autre côté de la frontière.

    Les autorités de Kinshasa refusent d’accueillir des missions d’enquête internationales indépendantes. Et l’assassinat, en mars, de deux experts occidentaux de l’ONU a refroidi les velléités de ceux qui veulent faire la lumière sur ce qui se passe réellement au Kasaï. Michael Sharp et Zaida Catalán ont été tués lors d’une mission sur le terrain dans cette région où 87 fosses communes ont été découvertes. Kinshasa avait immédiatement accusé les Kamuina Nsapu de ce double meurtre.

    « Témoins gênants »

    Pourtant, mi-décembre, une enquête conjointe menée par la radio RFI et l’agence de presse Reuters était en mesure de révéler que la mission des deux experts a été infiltrée dès le départ par deux agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Lesquels auraient persuadé les Occidentaux de se rendre dans une zone, pourtant déconseillée par les interlocuteurs locaux. Ces conseils de prudence n’ont pas été traduits et rapportés aux experts pendant une séance préparatoire, par chance enregistrée, et dont les journalistes ont pu avoir le compte rendu. « Après la découverte des corps, sous la pression internationale, les autorités ont procédé à des arrestations et ont organisé un procès, actuellement suspendu. Mais ce ne sont pas les vrais coupables qui se retrouvent face aux juges. Juste des sous-fifres. L’ANR manipule tout, et elle fait disparaître les protagonistes comme les témoins gênants », accuse Paul Nsapu, qui voit dans l’explosion du Kasaï la confirmation d’une dérive qui gangrène tout le pays. « Ces horreurs résultent d’une situation politique et sécuritaire qu’on retrouve en réalité sur tout le territoire congolais. Et notamment dans l’est du pays, en Ituri, autour de la ville de Beni, où les massacres sont récurrents. Même chose dans le nord du Katanga, où des foyers d’insécurité sont apparus et où l’armée exacerbe les conflits ethniques », énumère le secrétaire général de la FIDH Afrique. Et de conclure : « Chaque jour, nous entendons des cris venus de ce pays. Pour dire qu’on a enlevé quelqu’un, qu’un autre a été arrêté ou qu’il a disparu. Quand est-ce qu’on va enfin réagir pour mettre un terme à ce cauchemar ? »
    Maria Malagardis

    #Congo #RDC

  • Joseph Kabila’s special relationship with South Africa
    http://africasacountry.com/2017/08/joseph-kabilas-special-relationship-with-south-africa

    On June 25 this year, president Joseph Kabila travelled to Pretoria for the annual bi-national council between the Democratic Republic of Congo and South Africa (basically a regular cabinet-level meeting between two countries). Kabila is known for rarely leaving the country (aka his presidential residence). Some argue that it is due to fears surrounding his unpopularity for overstaying his presidential mandate,…

  • « Dictateur » ? Hollande attaque mais oublie ses actes

    Aujourd’hui, Le Canard Enchaîné rapporte des accusations inouïes, d’une grave violence, de la part du chef de l’État en exercice contre un candidat pour le remplacer et ce à quelques jours même de l’élection. François Hollande est aux abois, face à la chute sondagière de son héritier désigné, Emmanuel Macron. Il tente de cacher son bilan catastrophique et d’enrayer l’accès de Jean-Luc Mélenchon au second tour de l’élection présidentielle en le traitant de « dictateur ». Quelle blague !

    En monarchie présidentielle, le roi est nu

    Qui est ce président sortant pour qualifier de « dictateur » le porte-parole d’une 6e République démocratique ? Cette fin de mandat crépusculaire n’en finit plus.

    Est-il effrayé à l’idée que l’on puisse révoquer les élus, résolu qu’il est à violer systématiquement toutes ses promesses ? Craint-il un pays sans 49.3, sans possibilité d’obliger le parlement à voter ce qu’il refuse ? A-t-il peur d’un pays où les élus corrompus seraient inéligibles ?

    Effectivement, en 6e République, le mandat de François Hollande n’aurait pas duré cinq ans avant que les citoyens n’y mettent un terme !

    Hollande et ses fréquentations dictatoriales

    Mais d’ailleurs, d’où parle-t-il ce président qui a pactisé avec les tyrans du monde entier ?

    Qui a reçu en catimini, le roi Al-Khalifa du Bahreïn, dès août 2012, c’est-à-dire tout juste sorti de la répression violente du printemps arabe place de la Perle ?

    Qui est parti trinquer avec Joseph Kabila au Congo, l’homme qui reporte les élections éternellement et brutalise ses opposants ?

    Qui a visité Paul Biya au Cameroun, dirigeant d’une main de fer le pays depuis 35 ans ?

    Qui a rencontré sans aucune critique José Eduardo dos Santos en Angola, record de longévité avec 37 années de présidence sans partage ?

    Qui a accueilli en secret le président d’Azerbaïdjan Ilham Aliev, successeur de son père, et qui a investi son épouse vice-présidente ?

    Qui a félicité Idriss Déby au Tchad pour une énième réélection sans autre candidat ?

    Qui a déroulé le tapis rouge à l’émir Al Thani du Qatar en 2014, fermant les yeux sur l’esclavage moderne des chantiers de la coupe du monde de football 2022 ?

    Juste avant de poser à côté du maréchal égyptien Abdel Fattah al-Sissi la même année, dont les opposants ont tendance à disparaître par centaines ?

    Qui a validé les trucages électoraux du président Sassou-Nguesso au Congo Brazzaville ?

    Qui a salué Mahamadou Issoufou au Niger, tortionnaire de ses opposants ?

    Qui a protégé le bourreau du Burkina-Faso Blaise Compaoré, exfiltré en Côte d’Ivoire pour le sauver des manifestants ?

    Qui a osé décorer en 2016 le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammed ben Nayef, ministre de l’intérieur qui fait fouetter les blogueurs dissidents ?

    Qui a signé un accord de renvoi des migrants avec la Turquie de Recep Tayyip Erdogan ?

    Qui a vendu, le mois dernier, pour 500 millions d’euros de matériel militaire à l’Arabie Saoudite afin de l’aider à écraser le Yémen ?

    Oui, c’est bien cet homme, François Hollande, ce monarque en fin de règne qui va chercher auprès des bourreaux de toute espèce une reconnaissance que le peuple français a vite cessé de lui accorder !

    Un règne hollandais liberticide

    Et c’est bien lui qui calomnie Jean-Luc Mélenchon quand la campagne de la France insoumise est sans précédent.

    Non seulement il s’est couvert de honte, mais il a abaissé la France en participant comme premier chef d’État occidental en mai 2015 à un sommet du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, alors que les pétromonarchies qui le dirigent écrasaient le Yémen sous les bombes.
    Manifestement, le monarque François Hollande a appris de tous ces dirigeants autoritaires.

    Lui aussi a mis en place un état d’urgence permanent et la répression violente des mouvements sociaux et écologiques.

    Lui aussi a vu un manifestant mourir sous son régime, au barrage de Sivens, et des jeunes être torturés par les forces de l’ordre, notamment à Aulnay-sous-Bois.

    Lui aussi a organisé la liquidation de journalistes hostiles, comme Aude Lancelin débarquée de l’Obs à son instigation.

    Durant son mandat, la France est passée de la 38e à la 45ème place dans le classement annuel de la liberté de la presse, basculant derrière l’Afrique du Sud, Trinité-et-Tobago, le Botswana ou le Suriname. Autant de pays où les médias sont plus libres qu’en France.

    François Hollande n’est donc pas en situation de délivrer des certificats de libertés publiques.
    Alors quand ce complice de toutes les dictatures les plus atroces, ce président sous lequel nos libertés ont diminué, accuse Jean-Luc Mélenchon d’être un dictateur, nous nous demandons s’il a perdu la tête. D’autant plus que L’Avenir en commun, le programme de Jean-Luc Mélenchon a obtenu les félicitations d’Amnesty international, référence en matière de libertés publiques.

    Devant tant de confusion dans les mots, et tant d’atteintes au respect républicain entre candidats, il est urgent que le monarque sortant cesse ses ingérences douteuses dans la campagne électorale. Qu’il balaie devant sa porte et fasse le compte des bourreaux qu’il a blanchi à l’Élysée. Il en est de même pour les éditorialistes en panique, parlant de « coup d’État » ou affabulant sur l’Alba.

    https://jlm2017.fr/2017/04/19/dictateur-hollande-attaque-mais-oublie-ses-actes-jlmdesintox

  • Contre Kabila, des mouvements citoyens s’organisent au #Congo
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060117/contre-kabila-des-mouvements-citoyens-sorganisent-au-congo

    Le 31 décembre, le parti du président Joseph Kabila et celui de son opposant Étienne Tshisekedi ont signé un accord en vue d’une « sortie de crise » qui prévoit des élections générales en 2017. Rencontre avec les mouvements « citoyens » et « non violents » #Filimbi, Lucha et Compte à rebours, auteurs de la campagne « Bye Bye Kabila ».

    #International #Afrique #Kinshasa #RDC

  • • Patrick Likewe, un mort parmi d’autres à Kinshasa
    https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/patrick-likewe-un-mort-parmi-dautres-kinshasa

    Alors que les violences interethniques s’installent dans l’est du pays, la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, attend un accord entre l’opposition et le parti au pouvoir sur le maintien en fonctions du président Joseph Kabila jusqu’à la fin 2017, en échange de la tenue d’élections. Au matin du 20 décembre, premier jour après l’expiration du mandat de Kabila, la ville comptait une trentaine de victimes de la répression. Parmi elles, Patrick Likewe, 22 ans.

    #RDC #Afrique #photographie

  • #Kabila’s impasse
    http://africasacountry.com/2016/12/kabilas-impasse

    There is a nervous crescendo building up on the streets of Kinshasa ahead of December 19, the day President Joseph Kabila is supposed to step down. Diplomats are sending their families on early Christmas vacations and the Congolese franc has depreciated by about 25 per cent against the US dollar. On social media and even […]

    #POLITICS #Congo #democracy #elections #protests

  • France:Présidentielle de 2017:Le‘sarkozysme’dorénavant dans les ‘poubelles de l‘histoire ’ ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/france-presidentielle-de-2017-le-sarkozysme-dorenavant-dans-les-po

    (F.Fillon, N. Sarkozy et A. Juppe)
    Bye-Bye Kabila !!! ; Bye-Bye Kabila !!! C’est le nouveau slogan que scandent les jeunes de la République Démocratique du Congo qui sont lassés de voir Joseph Kabila Jr à la tête de leur pays. Et bien ce slogan peut désormais se transporter en France et s’appliquer à l’ancien homme fort de la droite française et ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

    Bye- Bye ‘Sarkozy’ est aujourd’hui une réalité. Ainsi en ont décidé les électeurs de la droite et du centre droite qui ont carrément rejeté l’ancien président de la République, c’était le Dimanche 20 Novembre dernier. Pour une humiliation, c’en était vraiment une !

    Oui en effet ils étaient un peu plus de 4 millions de français de la droite à trancher et le score est sans appel :

    44% Pour François Fillon (l’ancien premier ministre sous Sarkozy 2007-2012)

    28% pour Alain Juppé (l’ancien premier ministre et ancien chef de la diplomatie et longtemps proche collaborateur de Jacques Chirac).

    Et un petit 20% pour l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

    Les 4 autres candidats se partagèrent le reste.

    A 62 ans l’ancien président a été éliminé in fine. Et il a prononcé le discours de son ‘oraison funèbre politique’. Dans le discours prononcé quelques heures après cette défaite ‘cruelle’ et inattendue Nicolas Sarkozy a dit espérer vouloir dire la vérité aux français. Erreur !!! car la vérité était plutôt du côté des électeurs eux même qui lui ont carrément barré la route pour un deuxième mandat (non consécutif) à la tête de la France. Il a fallu seulement trois (3) petits débats télévisés organisés entre des candidats de cette primaire pour que les électeurs de la droite française ‘appréhendent’ les accents arrogants et la vision belliqueuse de l’ancien président de la République. Toutes choses qui ne suscitaient pas espoir dans un monde déjà perturbé par l’élection de M Donald Trump aux USA.

    Au-delà de la France c’est en Afrique que Nicolas Sarkozy a laissé des souvenirs ‘amères’. En effet le gouvernement de Sarkozy a été ‘la cheville ouvrière’ de la ‘manipulation’ à l’ONU ayant conduit à l’invasion de Tripoli par l’OTAN et à la chute du régime socialiste et panafricaniste de Mouammar Kadhafi. C’est aussi Nicolas Sarkozy qui a conduit la campagne militaire pour déloger l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo avant de le transférer devant la CPI (Cour Pénale Internationale). Le souvenir de Nicolas en Afrique c’est aussi son discours de Dakar qui a totalement discrédité cet homme aux yeux des africains francophones. Que dire ? C’était sous le regard complice de Nicolas Sarkozy que l’ancien président nigérien Mamadou Tandja a élaboré et a exécuté son programme mort-né de Tazarché.

    ‘Sarko’ : l’animal politique au style bling-bling !

    Nicolas Sarkozy a été longtemps le chouchou des jeunes de la droite. Il aimait les foules hystériques et les meeting standup. L’ancien président français était un gaulliste affiché qui avait apporté son soutien à Edouard Balladur face au duel qui opposa ce dernier à Jacques Chirac. Au-delà de Jacques Chirac, ses adversaires au sein de la droite française se nommaient justement Alain Juppé, MAM (Michelle Alliot Marie), Dominique De Villepin etc… Mais Sarkozy fut un animal politique hors pair. Tenez-vous bien, c’est en véritable stratège politique qu’en 2002 il réussit à fédérer toutes les forces politiques de la droite et centre droite. En effet, Jacques Chirac et son RPR (Rassemblement Pour le Républicains) furent mis en ballotage par le vieux leader du FN (Front National) d’antan Jean Marie LePen. Toutes les forces politiques y compris le parti socialiste de Lionel Jospin se mobilisèrent pour barrer la route à M. LePen. Chirac fut réélu pour un dernier mandat. Nicolas Sarkozy en fin stratège transforma le RPR en UMP (Union pour un Mouvement Populaire). Plébiscité pour diriger ce mouvement, Nicolas Sarkozy bat campagne et devient le candidat de la droite avant de remporter la présidentielle de 2007 face de la socialiste Ségolène Royal.

    Après cinq (5) ans de présidence Sarkozy jalonnée par une crise économique sans précèdent et une crise sociale qui a failli basculer tout le pays dans le chaos, Sarkozy fut éliminé en 2012 par l’actuel président François Hollande, qui vint ainsi ‘prendre vengeance’ après la défaite de son ex compagne madame Royal cinq (5) ans plutôt.

    Toujours en fin stratège, Nicolas Sarkozy transforma cette fois l’UMP en « Les Républicains », espérant gagner un autre mandat pour représenter le même parti dont il a changé le nom à deux (2) reprises. Cette fois ci, ce politicien qui aime la provocation et qui est l’incarnation d’une France identitaire vient de tomber. Sarkozy a gonflé ses biceps et finalement patatras il est par terre ! contrairement à ses six (6) adversaires l’ancien président a oublié qu’il avait un bilan à défendre, lui qui a mal dirigé le pays et les électeurs ne dormaient pas. Ils ont vu l’ancien président a l’œuvre pendant 5 ans (Mai 2007-Mai 2012). En plus de son programme c’était aussi le style Sarkozy qui est rejeté et d’une certaine mesure ces idées ‘démesurées’ qui pourriez plonger la France dans un nationalisme qui ne dit pas son nom.

    In finish, il a été rejeté, humilié et même congédié de la famille gaulliste de la droite française : un véritable coup de tonnerre ! M Sarkozy a d’ailleurs reconnu et a tiré sa révérence avec le peu de dignité qui lui restait.

     

    Fillon et Juppé les deux finalistes au bonnet blanc, blanc bonnet !

    Autre lecture qu’on pouvait faire de ces primaires de la droite en France, c’est que l’establishment a été reconduit à la tête du parti. Malgré la défaite du sarkozysme, les deux (2) finalistes sur les 7 sont tous des anciens routiers du system politique français. Autant Nicolas Sarkozy a voulu séduire la droite en jouant sur la peur des militants autant Alain Juppé jouait le rassembleur en cherchant à séduire les électeurs qui s’affichaient au centre-droite. Et c’est au milieu de ce duel qui opposerait Nicolas Sarkozy à Alain Juppé (longuement pronostiqué par les media et les instituts de sondages) qu’un troisième larron très ancré dans la droite traditionnelle réussît à se placer au-dessus de la mêlée.

    Il faut dire que François Fillon a mené une campagne timide mais c’est durant les débats télévisés qu’il a pu convaincre l’électorat de droite. Ils étaient sept (7) candidats au départ (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean François Copé, et Jean-Frédérique Poisson) tous des candidats qui portaient des valeurs de la droite mais au finish ce sont François Fillon et Alain Juppé qui s’affrontent (aujourd’hui) pour le choix du champion qui représentera les Républicains à la présidentielle du mois de Mai 2017.

    Aujourd’hui se joue le 2ème tour et tout porte à croire que c’est François Fillon qui sortira gagnant. Fillon ou Juppé, le candidat issu des primaires affrontera un président de la République socialiste très affaibli dans l’opinion, François Hollande. Ce dernier avait conditionné sa candidature à un 2ème mandat à une reprise de la croissance économique et à la réduction du taux de chômage se rappelle-t-on. Son bilan économique médiocre a rendu M Hollande le président le plus impopulaire de la 5ème République française si bien que ses détracteurs arguent que Brad Pitt (l’acteur américain d’Hollywood) serait plus populaire que le président François Hollande en France.

    Pour finir sur note plus sérieuse, disons que nous sommes tout simplement amenés à constater que le Front National de Marine LePen (fille de Jean Marie LePen) fait des avancées spectaculaires et que si les partis traditionnels français ne se serrent pas la ceinture, le peuple français risquerait de revivre un remake : Républicains contre le Front National ou bien Parti Socialiste contre le même Front National au 2ème tour.

    Pour emprunter le refrain de la chanson du français Johnny Hallyday « Souvenirs, Souvenirs » nous nous disons « Vigilance ! Vigilance ! »

    DJIBRIL OUMAROU, Baltimore, MD USA
    https://wordpress.com/read/blogs/99399829/posts/607

  • #Répression en RDC
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/245-avril-2015/article/repression-en-rdc-4932

    En #République_Démocratique_du_Congo, le pouvoir s’enfonce dans la répression. Après avoir maté dans le sang les protestations contre le passage en force de l’Assemblée (acquise au dictateur Kabila) sur la loi électorale fin janvier (cf. Billets n°243, février 2015), les forces de sécurité sont intervenues mi­ mars pour empêcher la tenue d’une conférence de presse sur le lancement de la plate-forme citoyenne FILIMBI, destinée à encourager la participation des jeunes au débat politique. Les sbires du régime (...)

    #245_-_avril_2015

    / Répression, République Démocratique du Congo, #Joseph_Kabila, Brèves d’Afrique et (...)

    #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • Le Congo, otage de Kabila
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/243-fevrier-2015/article/le-congo-otage-de-kabila-4880

    Mêmes causes, mêmes effets. Après le Burkina, c’est la rue congolaise qui a vertement manifesté son hostilité, fin janvier, au projet de modification de la loi électorale de la #République_Démocratique_du_Congo (RDC). La spontanéité, la violence et l’ampleur des manifestations ont ébranlé le pouvoir et mis en lumière ses dissensions, entre partisans du passage en force et « légalistes ». Décrié de longue date, le projet prévoyait de conditionner la tenue des élections à un recensement général de la population. (...)

    #243_-_février_2015

    / République Démocratique du Congo, #Joseph_Kabila, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • Le #rwanda est devenu le premier exportateur de coltan du monde
    http://www.scoop.it/t/actualites-afrique/p/4034175763/2014/12/25/le-rwanda-est-devenu-le-premier-exportateur-de-coltan-du-monde

    Les Congolais doivent se réveiller ! En complicité avec le gouvernement godillot d’occupation d’alias Joseph Kabila, le Rwanda pille les ressources de la République démocratique du Congo. Paul Kagamé, le Pol-Pot de Milles Collines, est un criminel, pillard et receleur du coltan de la RDC. Ci contre le rapport de KT Presse qui indique que le Rwanda est devenu par son vol du coltan rdcien, le premier explorateur du coltan qui ne trouve pas dans son sous-sol.See it on Scoop.it, via Actualités Afrique

    http://img.scoop.it/rMVnefGV55RCv8VCfLSIzzl72eJkfbmt4t8yenImKBV9ip2J1EIeUzA9paTSgKmv

  • Petits arrangements
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/236-juin-2014/article/petits-arrangements-4729

    Lors du sommet de la Francophonie en octobre 2012, Français Hollande avait ostensiblement manifesté son mépris pour #Joseph_Kabila, afin de signifier au monde, et à l’opinion française, son attachement au respect des droits de l’homme (c’était le début du mandat de « moi-président »…) et se démarquer de la realpolitik assumée par son prédécesseur. A ce qu’on sache, la toute puissante Agence nationale de renseignement congolaise n’a pas mis fin à ses activités, les militaires accusés de viols à Minova viennent (...)

    #236_-_juin_2014

    / #Centrafrique, #République_Démocratique_du_Congo, Joseph Kabila, Brèves d’Afrique et (...)

    #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • Les trois témoins congolais qui embarrassent la CPI

    http://www.lemonde.fr/international/article/2014/04/30/les-trois-temoins-congolais-qui-embarrassent-la-cpi_4409831_3210.html

    C’est l’une de ces situations kafkaïennes dont la Cour pénale internationale (CPI) a le secret : un témoin, détenu dans la prison de la CPI depuis plus de trois ans, a débuté, samedi 26 avril, une grève de la faim. Ancien président du Front nationaliste et intégrationniste, une milice active dans l’est de la République du Congo (RDC) au début des années 2000, Floribert Njabu « se sent piégé », assure son avocat, maître Flip Schüller, pour expliquer la décision de son client : « Il pense qu’il est comme une boule de flipper entre la CPI, la RDC et les Pays-Bas. »

    L’histoire est embrouillée, et nécessite un bref retour en arrière. En mars 2011, trois hommes emprisonnés en République démocratique du Congo (RDC), Floribert Njabu, Pierre Mbodina et Charif Banda, sont appelés à témoigner devant la CPI dans le procès de Germain Katanga, un milicien qui a depuis été reconnu coupable de complicité de crimes contre l’humanité.
    Kinshasa accepte le départ des trois hommes pour La Haye, à la condition expresse qu’ils soient renvoyés en RDC après leur déposition. Mais les trois témoins piègent tout le monde : au cours de leur audition, ils accusent le régime du président Joseph Kabila d’être responsable des crimes commis en 2002 et 2003 dans l’est du pays, pour lesquels Germain Katanga est poursuivi. Puis, assurant qu’ils ne sont désormais plus en sécurité dans leur pays, ils demandent l’asile politique aux Pays-Bas.

    Dès lors, les trois hommes résident toujours aux Pays-Bas, dans la prison de la CPI. Cette dernière refuse d’étudier leur demande de mise en libération, tout comme elle ne se juge pas compétente sur la validité des charges dont ils doivent répondre en RDC.

    « ILS N’AURONT JAMAIS DE PROCÈS ÉQUITABLE AU CONGO »

    A Kinshasa, Floribert Njabu était incarcéré depuis 2005, mais il assure qu’il ne connait pas les faits qui lui sont reprochés, et qu’il n’a pas comparu devant un juge depuis plusieurs années. « Ils n’auront jamais de procès équitable au Congo, le droit au Congo est une farce », affirme Me Schüller.

    Mais les juges se refusent à poser tout diagnostic sur la situation des droits de l’homme en RDC. « La CPI veut maintenir ses relations avec le Congo, ce qui est compréhensible, mais elle ne peut ignorer que M. Kabila est un dictateur qui n’adhère pas aux droits de l’homme », souligne Me Schüller. Le temps passant, leur détention dans la prison de la Cour devant laquelle ils étaient simplement venus témoigner devient de plus en plus embarrassante.

  • Congo : du sang dans les portables
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/breves/article/congo-du-sang-dans-les-portables #guerre #afrique

    Dans l’est du #Congo, les combats qui opposent l’armée du dictateur Joseph #Kabila et les seigneurs de la guerre du « #M23 » ont pour enjeu le contrôle des mines de #tantalite. Sans cette matière première, qui s’échange à 500 € le kilo, impossible de fabriquer des téléphones portables – et les deux camps en présence n’ont donc aucun scrupule à terroriser la population pour asseoir leur contrôle d’un tel Eldorado

    [...]

  • RDC : Anatomie d’un scrutin contesté (Le carnet de Colette Braeckman)
    http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2012/01/02/anatomie-dun-scrutin-conteste

    Samedi, le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, réélu à l’issue d’un scrutin contesté, a appelé à la « cohésion nationale » pour faire de la République démocratique du Congo (RDC) un pays émergent, alors que son principal rival Etienne Tshisekedi se considère toujours « président élu ». Alors que le résultat des élections législatives n’est toujours pas connu, désaccords et tensions persistent. Quelques questions… Source : Le carnet de Colette Braeckman