person:juliette binoche

  • High Life
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/171-offscreen-12th-edition/offscreenings/article/opening-high-life

    Claire Denis, 2018, US-PL, dcp, VO EN ST FR NL, 110’

    Le premier film anglophone de Claire Denis se déroule à bord d’une colonie pénitentiaire spatiale où l’équipage est composé de condamnés à mort, à qui on a promis l’amnistie en échange de leur participation à une mission suicide pour extraire de l’énergie d’un trou noir. Toutefois, la médecin (Juliette Binoche) à bord semble plus soucieuse de réaliser de douteuses expériences de sélection génétique que préoccupée par la santé des condamnés. Une épopée de science-fiction comme vous n’en avez jamais vu auparavant : une descente dans le délire avec un sous-texte poignant, des flambées d’horreurs corporelles, un récit non-linéaire plein de prémonitions et l’ultime sex-aid futuriste : le « Fuckbox ».

    mercredi 13 mars 2019 à 19h, mercredi 13 mars 2019 à (...)

  • Béatrice Dalle affirme « ne pas avoir les moyens d’être écolo » comme Marion Cotillard
    http://www.lefigaro.fr/culture/2019/01/29/03004-20190129ARTFIG00174-beatrice-dalle-affirme-ne-pas-avoir-les-moyens-d-

    Interrogée sur le mouvement des « gilets jaunes » et sur la dimension écologique défendue par des comédiennes comme Juliette Binoche, l’actrice …

  • L’écotartuffe du mois, par Nicolas Casaux
    https://www.facebook.com/nicolas.casaux/posts/10155970187972523?__tn__=K-R

    Voudriez-vous voir se former un mouvement de résistance sérieux contre le capitalisme ? Si oui, oubliez Aurélien Barrau.

    Cet astrophysicien a récemment acquis une certaine notoriété à cause de sa perspective écologiste : il a récemment publié un appel signé par plein d’idiots utiles de l’industrie du divertissement (d’Alain Delon à Muriel Robin) demandant la restriction de certaines libertés individuelles afin de sauver la planète. Que ceux qui ont le plus profité des conforts et des luxes de la civilisation industrielle, qui sont parmi les plus privilégiés des privilégiés, se permettent de demander aux autorités qu’elles restreignent les libertés du peuple, tout de même, il fallait oser — même si l’expression "libertés individuelles" est une triste blague dans le cadre de la société technocapitaliste, bien entendu, mais c’est une autre histoire. Ainsi, cet appel est une sorte de plaidoyer en faveur de l’écofascisme prédit par Bernard Charbonneau il y a plusieurs décennies :

    « L’écofascisme a l’avenir pour lui, et il pourrait être aussi bien le fait d’un régime totalitaire de gauche que de droite sous la pression de la nécessité. En effet, les gouvernements seront de plus en plus contraints d’agir pour gérer des ressources et un espace qui se raréfient. [...] Si la crise énergétique se développe, la pénurie peut paradoxalement pousser au développement. Le pétrole manque ? Il faut multiplier les forages. La terre s’épuise ? Colonisons les mers. L’auto n’a plus d’avenir ? Misons sur l’électronique qui fera faire au peuple des voyages imaginaires. Mais on ne peut reculer indéfiniment pour mieux sauter. Un beau jour, le pouvoir sera bien contraint d’adopter une façon de faire plus radicale. Une prospective sans illusion peut mener à penser que le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra plus faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie : ils ne croient qu’au pouvoir. »

    Ecofascisme qui ne résoudrait bien évidemment rien du tout, puisqu’il n’implique aucun changement fondamental.

    Aucune critique du capitalisme et de ses implications économiques mondialisées (il reconnait, certes, que le capitalisme pose quelques problèmes mais trouve qu’il a aussi des vertus), de l’idéologie qui l’anime, aucune critique du pouvoir, aucune critique des mécanismes de coercition sur lesquels il repose (il ne blâme pas plus les dirigeants que tout le peuple, nous sommes responsables, nous avons les dirigeants que nous méritons, etc., il ne comprend manifestement pas comment le pouvoir s’est organisé et se maintient), aucune critique de l’imposture démocratique, espoir placé en des actions potentielles que nos dirigeants pourraient prendre, croyance en une civilisation industrielle rendue verte grâce aux EnR, le cocktail habituel des vendeurs d’illusions de l’écocapitalisme.

    Mais pourquoi ? Pourquoi demander leur avis à des astrophysiciens ? Pourquoi demander leur avis à des gens — à des gens de la haute — qui passent leur existence à travailler sur des sujets aussi éloignés du quotidien de toutes les espèces vivantes et des réalités du monde, du monde à la mesure de l’être humain ? Bref, on a trouvé celui qui succèdera à Hubert Reeves dans le rôle de caution d’autorité astrale de l’écocapitalisme.

    (C’est une question rhétorique, bien évidemment. Le fait de demander son avis à un astrophysicien n’est qu’une incarnation de la domination de l’autorité Science, de l’expertocratie, et de l’idéologie progressiste, fascinée par l’univers et sa conquête. L’astrophysicien, qui connait (?) les trous noirs, ces choses incroyablement complexes qui nous dépassent, nous, simples mortels, doit forcément connaître la situation socioécologique terrestre. C’est une illustration parfaite de ce que c’est qu’un argument d’autorité. C’est un grand scientifique, il doit savoir. Malheureusement pas, (ultra-)spécialisation oblige. L’appel d’Aurélien Barrau et son plaidoyer pour plus encore d’embrigadement étatique sont également très bien anticipés, parfaitement même, dans le livre "Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable" de René Riesel et Jaime Semprun.)

  • Un appel face à la fin du monde
    https://diacritik.com/2018/08/27/un-appel-face-a-la-fin-du-monde
    https://i2.wp.com/diacritik.com/wp-content/uploads/2018/08/desertification-tchad-marocaine-660x330.jpg?fit=660%2C330&ssl=1

    Les initiatives « locales » et la volonté citoyenne ne suffisent plus. Il est aujourd’hui vital que des décisions politiques drastiques – et contraignantes donc impopulaires – soient prises. Elles ne le seront que sous notre pression. Voilà le paradoxe avec lequel il faut jouer.

    • « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/03/le-plus-grand-defi-de-l-histoire-de-l-humanite-l-appel-de-200-personnalites-

      Tribune. Quelques jours après la démission de Nicolas Hulot, nous lançons cet appel : face au plus grand défi de l’histoire de l’humanité, le pouvoir politique doit agir fermement et immédiatement. Il est temps d’être sérieux.

      Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l’eau et de l’air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique.

      Il est trop tard pour que rien ne se soit passé : l’effondrement est en cours. La sixième extinction massive se déroule à une vitesse sans précédent. Mais il n’est pas trop tard pour éviter le pire.

      Nous considérons donc que toute action politique qui ne ferait pas de la lutte contre ce cataclysme sa priorité concrète, annoncée et assumée, ne serait plus crédible.

      Nous considérons qu’un gouvernement qui ne ferait pas du sauvetage de ce qui peut encore l’être son objectif premier et revendiqué ne saurait être pris au sérieux.

      Nous proposons le choix du politique – loin des lobbys – et des mesures potentiellement impopulaires qui en résulteront.

      C’est une question de survie. Elle ne peut, par essence, pas être considérée comme secondaire.

      De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené.

      Avec une petite interview…
      https://www.youtube.com/watch?v=mFC1yxiOtgg

      #tribune #climat #effondrement

      À force, ça va vraiment finir par être trop tard :/

    • « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète
      Le Monde, le 3 septembre 2018

      Isabelle Adjani, actrice ; Laure Adler, journaliste ; Pedro Almodovar, cinéaste ; Laurie Anderson, artiste ; Charles Aznavour, chanteur ; Santiago Amigorena, écrivain ; Pierre Arditi, acteur ; Niels Arestrup, acteur ; Ariane Ascaride, actrice ; Olivier Assayas, cinéaste ; Yvan Attal, acteur, cinéaste ; Josiane Balasko, actrice ; Aurélien Barrau, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Nathalie Baye, actrice ; Emmanuelle Béart, actrice ; Xavier Beauvois, cinéaste ; Alain Benoit, physicien (Académie des sciences) ; Jane Birkin, chanteuse, actrice ; Juliette Binoche, actrice ; Benjamin Biolay, chanteur ; Dominique Blanc, actrice ; Gilles Boeuf, biologiste ; Mathieu Boogaerts, chanteur ; John Boorman, cinéaste ; Romane Bohringer, actrice ; Carole Bouquet, actrice ; Stéphane Braunschweig, metteur en scène ; Zabou Breitman, actrice, metteuse en scène ; Nicolas Briançon, acteur, metteur en scène ; Irina Brook, metteuse en scène ; Valeria Bruni Tedeschi, actrice, cinéaste ; Florence Burgat, philosophe ; Gabriel Byrne, acteur ; Cali, chanteur ; Sophie Calle, artiste ; Jane Campion, cinéaste ; Isabelle Carré, actrice ; Emmanuel Carrère, écrivain ; Anne Carson, auteure et professeure ; Michel Cassé, astrophysicien ; Laetitia Casta, actrice ; Bernard Castaing, physicien (Académie des sciences) ; Antoine de Caunes, journaliste, cinéaste ; Alain Chamfort, chanteur ; Boris Charmatz, chorégraphe ; Christiane Chauviré, philosophe ; Jeanne Cherhal, chanteuse ; François Civil, acteur ; Hélène Cixous, écrivaine ; Isabel Coixet, cinéaste ; Françoise Combes, astrophysicienne (Collège de France) ; François Cluzet, acteur ; Gregory Colbert, photographe, cinéaste ; Bradley Cooper, acteur ; Brady Corbet, acteur ; Béatrice Copper-Royer, psychologue ; Marion Cotillard, actrice ; Denis Couvet, écologue ; Camille Cottin, actrice ; Clotilde Courau, actrice ; Franck Courchamp, écologue (Académie européenne des sciences) ; Nicole Croisille, chanteuse ; David Cronenberg, cinéaste ; Alfonso Cuaro, cinéaste ; Willem Dafoe, acteur ; Philippe Decouflé, chorégraphe ; Sébastien Delage, musicien ; Vincent Delerm, chanteur ; Alain Delon, acteur ; Catherine Deneuve, actrice ; Claire Denis, cinéaste ; Philippe Descola, anthropologue (Collège de France) ; Alexandre Desplat, compositeur ; Manu Dibango, musicien ; Hervé Dole, astrophysicien (Institut universitaire de France) ; Valérie Dréville, actrice ; Diane Dufresne, chanteuse ; Sandrine Dumas, actrice, metteuse en scène ; Romain Duris, acteur ; Lars Eidinger, acteur ; Marianne Faithfull, chanteuse ; Pierre Fayet, physicien (Académie des sciences) ; Ralph Fiennes, acteur ; Frah (Shaka Ponk), chanteur ; Cécile de France, actrice ; Stéphane Freiss, acteur ; Thierry Frémaux, directeur de festival ; Jean-Michel Frodon, critique, professeur ; Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile ; Pierre-Henri Gouyon, biologiste ; Julien Grain, astrophysicien ; Anouk Grinberg, actrice ; Mikhaïl Gromov, mathématicien (Académie des sciences) ; Sylvie Guillem, danseuse étoile ; Arthur H, chanteur ; Ethan Hawke, acteur ; Christopher Hampton, scénariste ; Nora Hamzawi, actrice ; Ivo Van Hove, metteur en scène ; Isabelle Huppert, actrice ; Agnès Jaoui, actrice, cinéaste ; Michel Jonasz, chanteur ; Camelia Jordana, chanteuse ; Jean Jouzel, climatologue (Académie des sciences) ; Juliette, chanteuse ; Anish Kapoor, sculpteur, peintre ; Mathieu Kassovitz, acteur ; Angélique Kidjo, chanteuse ; Cédric Klapisch, cinéaste ; Thierry Klifa, cinéaste ; Panos H. Koutras, cinéaste ; Lou de Laâge, actrice ; Ludovic Lagarde, metteur en scène ; Laurent Lafitte, acteur ; Laurent Lamarca, chanteur ; Maxence Laperouse, comédien ; Camille Laurens, écrivaine ; Bernard Lavilliers, chanteur ; Sandra Lavorel, écologue (Académie des sciences) ; Jude Law, acteur ; Patrice Leconte, cinéaste ; Roland Lehoucq, astrophysicien ; Gérard Lefort, journaliste ; Nolwenn Leroy, chanteuse ; Peter Lindbergh, photographe ; Louane, chanteuse ; Luce, chanteuse ; Ibrahim Maalouf, musicien ; Vincent Macaigne, metteur en scène, acteur ; Benoît Magimel, acteur ; Yvon Le Maho, écologue (Académie des sciences) ; Andreï Makine, écrivain de l’Académie Française ; Abd al Malik, rappeur ; Sophie Marceau, actrice ; Virginie Maris, philosophe ; André Markowicz, traducteur ; Nicolas Martin, journaliste ; Vincent Message, écrivain ; Wajdi Mouawad, metteur en scène ; Nana Mouskouri, chanteuse ; Jean-Luc Nancy, philosophe ; Arthur Nauzyciel, metteur en scène ; Safy Nebbou, cinéaste ; Pierre Niney, acteur ; Helena Noguerra, chanteuse ; Claude Nuridsany, cinéaste ; Michael Ondaatje, écrivain ; Thomas Ostermeier, metteur en scène ; Clive Owen, acteur ; Corine Pelluchon, philosophe ; Laurent Pelly, metteur en scène ; Raphaël Personnaz, acteur ; Dominique Pitoiset, metteur en scène ; Denis Podalydès, acteur ; Pomme, chanteuse ; Martin Provost, cinéaste ; Olivier Py, metteur en scène ; Susheela Raman, chanteuse ; Charlotte Rampling, actrice ; Raphaël, chanteur ; Régine, chanteuse ; Cécile Renault, astrophysicienne ; Robin Renucci, acteur ; Jean-Michel Ribes, metteur en scène ; Tim Robbins, acteur ; Muriel Robin, actrice ; Isabella Rossellini, actrice ; Brigitte Roüan, actrice, cinéaste ; Carlo Rovelli, physicien (Institut universitaire de France) ; Eric Ruf, directeur de la Comédie-Française ; Céline Sallette, actrice ; Rodrigo Santoro, acteur ; Marjane Satrapi, cinéaste ; Kristin Scott Thomas, actrice ; Albin de la Simone, musicien ; Abderrahmane Sissako, cinéaste ; Marianne Slot, productrice ; Patti Smith, chanteuse, écrivaine ; Sabrina Speich, géoscientifique ; Marion Stalens, réalisatrice ; Kristen Stewart, actrice ; Tom Stoppard, dramaturge ; Peter Suschitzky, chef opérateur ; Malgorzata Szumowska, cinéaste ; Béla Tarr, cinéaste ; Gilles Taurand, scénariste ; Alexandre Tharaud, musicien ; James Thierrée, danseur, chorégraphe ; Mélanie Thierry, actrice ; Danièle Thompson, cinéaste ; Melita Toscan du Plantier, attachée de presse ; Jean-Louis Trintignant, acteur ; John Turturro, acteur ; Hélène Tysman, pianiste ; Pierre Vanhove, physicien ; Karin Viard, actrice ; Polydoros Vogiatzis, acteur ; Rufus Wainwright, chanteur ; Régis Wargnier, cinéaste ; Jacques Weber, acteur ; Wim Wenders, cinéaste ; Sonia Wieder-Atherton, musicienne ; Bob Wilson, metteur en scène ; Lambert Wilson, acteur ; Jia Zhang-ke, cinéaste ; Elsa Zylberstein, actrice

  • #violences_sexuelles : l’embryon de prise du conscience du cinéma français
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291017/violences-sexuelles-l-embryon-de-prise-du-conscience-du-cinema-francais

    Juliette Binoche Les accusations contre le producteur américain #Harvey_Weinstein secouent l’univers du 7e art français. Des #comédiennes s’expriment enfin sur des pratiques répandues. Mais le chemin est encore long avant que les professionnels ne s’emparent réellement du problème.

    #France #affaire_Weinstein #Denis_Baupin #harcèlement

  • Le Monde Festival : les technocrates rêvent de moutons électroniques
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=968

    Les Parisiens ont de la chance. Grâce à la quatrième édition du « festival » organisé par Le Monde du 22 au 25 septembre 2017 à l’opéra de Paris, ils verront disserter gratuitement moult célébrités : Juliette Binoche, Isabelle Autissier, Stéphane Guillon, Marjane Satrapi, Patrick Cohen, Philippe Torreton, Catherine Millet, David Pujadas, Kevin Mayer, Marc Dugain. En fait de gratin, ce sont des lasagnes que leur sert le journal : une couche de vedettes, une couche d’idéologie, une couche de pseudo-rêves (le thème de cette année), une couche de propagande. L’idéologie dont Le Monde fait la propagande à longueur de numéro et dans son festival est celle de la classe dominante du techno-capitalisme : la technocratie. Ingénieurs, techniciens, cadres, décideurs formés aux exigences de la compétition économique (...)

    « http://chimpanzesdufutur.wordpress.com » #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_monde_festival.pdf

  • Un appel de 60 personnalités contre le « Hollande bashing » Maxime VIVAS - 20 Novembre
    https://www.legrandsoir.info/un-appel-de-60-personnalites-contre-le-hollande-bashing.html

    Extraits de leur manifeste où sont par ailleurs louées les réussites du président (1) : « Nous, artistes, sportifs et créateurs, penseurs, chercheurs, entrepreneurs et citoyens indépendants, dénonçons cet acharnement indigne qui entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie…. François Hollande a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre République. »

    Premiers signataires : Agnès B., Catherine Deneuve, Benjamin Biolay, Juliette Binoche, Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud, Laure Adler, Patrick Chesnais, Gérard Darmon, François Marthouret, Dominique Besnehard, Jean-Michel Ribes, Mazarine Pingeot, Claudine Nougaret et Raymond Depardon, Andrée Zana Murat et Bernard Murat, Michel Rotman, Patrick Pelloux, Laurent Davenas, Gilles Achache, Gabriel Gautier, Marie d’Ouince, Bruno Masure, Dany Dan - Melopheelo - Zoxea, Layla Metssitane, Touria Benzari, Emilie Chesnais Laurent Hébert, Bertrand Van Effenterre, Anna Medvecsky, Gaëlle Bayssière, Fethi Benslama, Pierre Douglas, Rachid Benzine, David Kodsi, Florence Muracciole, Stephane Distinguin, Jean Minondo, Yohann Diniz, Jean-Philippe Derosier, Sakina M’sa, Éric Dussart, Évelyne Schapira, Philippe Lemoine, Nicole Baldet, Anne Baveray, Rachel Khan, Michel Cantal-Dupart, Anne-Carole Denès, Yves Denès, Gerard Cicurel, Gisela Blanc, Mathieu Sapin, Françoise Huguier, Édouard Brézin, Julie Saavedra, Alex Menu, Pierre-Emmanuel Guigo, Jean-Philippe Derosier, Leïla Grison, Alexandre Leroy, C215, Dominique Miller, Christian Zerbib, Christiane Hessel…

    On les comprend puisque, comme ils le disent « cet acharnement indigne […] entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie » , contrairement sans doute à l’Etat d’urgence, au 49-3, à la criminalisation de l’action syndicale, au fichage des citoyens, aux tentatives de faire voter la déchéance de la nationalité, à la sur-médiatisation du FN, à la plongée de 9 millions de citoyens dans la pauvreté, à la multiplication des milliardaires, à l’écoeurement généralisé qui s’exprime par la désertion des urnes .

    Et puis, le parti du président a de l’humour, comme en témoignent ces outils de propagande (du cynisme, vous croyez ?) :


    Heureusement, les signataires de l’appel, conscients et informés, ne vont pas en rester là 
Laure Adler va probablement démissionner de France Inter, qui ne confond pas radio d’Etat et officine politique. Un des journalistes phare d’un hebdo qui fut « bête et méchant » ne fait que rembourser sa dette à François Hollande qui lui a attribué la Légion d’honneur et qui a fait débloquer un million d’euros pour Charlie Hebdo. Jean-Michel Ribes, va désormais refuser pour son théâtre l’argent ponctionné annuellement dans les poches des Français (de toutes obédiences) via le Ministère de la Culture et la Mairie de Paris. Dans l’exercice de ses activités, aucun de autres signataires n’a reçu d’aide de l’Etat (c’est-à-dire, de nous tous).

    Ces adversaires du « Hollande bashing » vont signer un de ces quatre une pétition contre le « chômeur bashing », le « salarié bashing », le « stagiaire bashing », l’« enseignant bashing », le « retraité bashing », le « SDF bashing », le « migrant bashing », le « musulman bashing » le « gréviste bashing », le « manifestant bashing », le « sécurité sociale bashing », le « SMIC bashing » le « RSA bashing », le « Code du travail bashing », le « 35 heures bashing », le « retraite à 60 ans bashing », le « Tribunal des Prud’hommes bashing », le « Mélenchon bashing », le « CGT bashing », etc.

    Mieux : les 60 s’indignent (en secret pour l’instant) que le pouvoir solférinien s’acharne dans un « Stéphane Guillon bashing » et tous sont (discrètement) solidaires de l’humoriste impudent qui a bizarrement subi trois contrôles fiscaux en six mois.
    Fassent le ciel, Michel Sapin et Bercy, que cela leur soit épargné.
    Maxime Vivas


    (1) http://www.lejdd.fr/Politique/Deneuve-Binoche-Biolay-Une-cinquantaine-de-personnalites-disent-stop-au-Hollan

    #PS #françois_hollande #bashing #propagande #jet_set #privilégiés # #élites #classes_sociales #classe supérieure #establishment #conformisme #système #stupidité_structurellement_induite #éduqués_supérieurs

  • 9月9日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160909

    ボブ・バックランドという“記号”――フミ斎藤のプロレス講座別冊WWEヒストリー第176回|ニュース&エンタメ情報『Yomerumo』 news.merumo.ne.jp/article/genre/… posted at 10:17:39

    The latest Papier! paper.li/ChikuwaQ/13277… Thanks to @andrewgallix @FilmmanCineMix @BugsGroove posted at 09:18:07

    小林麻耶、妹・麻央との2ショット公開 姉妹の姿に反響続々「泣けてきました」 | ひとまず、よかったにゃ。 gunosy.com/articles/RomO2 posted at 08:10:15

    RT @caecilia1003: Juliette Binoche ©︎Édouard Boubat #photography pic.twitter.com/MAzxCSyGqD posted at 07:58:27

    twitter.com/sonnyvonyoyo/s… posted at 01:00:48

    twitter.com/1001portails/s… posted at 00:59:02

  • Hier, cinéma, Ma loute de Bruno Dumont.
    Attention, spoiler.
    J’adore aller au ciné et j’en suis très mauvaise critique donc ne vous attendez pas à être conseillé.
    Simplement pour raconter que j’ai été incapable de retenir ma colère lorsque Juliette Binoche, qui joue Aude Van Peteghem, annonce qu’elle a été violée par son frère ou son père alors qu’elle était saoule.
    J’avoue avoir alors copieusement insulté le film, comme l’ensemble du cinéma français, pour cette mise en scène, véritable soutien à la #culture_du_viol où toute la salle était pliée de rire. Les spectateurs qui s’étaient exprimés bruyamment en gloussant ont eu droit à ma vindicte incontrôlable mais salvatrice avant de réussir à me faire taire par leurs chuutttts.

    • Il me faut toujours plusieurs jours pour savoir si le film que j’ai vu m’a permis d’avancer ou pas. C’est mon seul critère après l’éblouissement magique dans l’obscurité que je ressens toujours. Mais quand les paillettes disparaissent il me faut tenter de comprendre quels trous de ma conscience le réalisateur a voulu percer, pourquoi il veut me montrer cette histoire et comment elle résonne en moi.
      Malgré mon apriori positif après le P’tit Quiquin, j’ai trouvé Ma Loute inégal et très décevant, le film reprend la même trame que la série soit une enquête policière dans les plages du Nord. Sauf que l’équilibre du fil entre délire visionnaire et vulgarité est rompu et j’ai fini par basculer dans un grand malaise sombre nourri d’une morale qui ne me va pas du tout.
      Ça ne me va pas que me soit raconté que l’adolescent qui se travestit, le seul à être amoureux, soit issu d’un viol incestueux de parents dégénérés. Ça ne me va pas qu’au final tout rendre si bien dans l’ordre et que ce personnage se fasse casser la gueule par son amant parce qu’il est homosexuel et qu’enfin chacun regagne son milieu social d’origine sans aucun espoir de changement en dansant sur la plage. Je trouve cela convenu et chiant. C’est dit.

  • Le sexe féminin, velu et saignant ? Le foufounologue-pédiatre Pablo Aïoli nous a répondu - AuFémininPointConne
    http://aufemininpointconne.fr/2013/10/10/sexe-vulve-sang-poils-pablo-aioli

    http://aufemininpointconne.fr/wp-content/uploads/2013/10/Dalle.jpg

    Suite à la polémique déclenchée par la mise en vente du t-shirt « Period Power », de la très contestée marque American Apparel, les rumeurs les plus folles ont commencé à courir sur la toile, rumeurs difficilement contenues par nos très estimées consœurs de Cosmoule, qui ont tenté de rappeler La Fâme à la seule vérité possible, à savoir que le sexe féminin doit être épilé et ne pas saigner : s’il est velu et qu’il saigne, il est (sic) « beurk ».

    #épilation #presse_féminine

  • Colonisation israélienne : Juliette Binoche, ne vous laissez pas manipuler - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/912465-colonisation-israelienne-juliette-binoche-vous-m-avez-decue

    LE PLUS. Vous vous en souvenez peut-être : en 2010, face à Alain Finkielkraut sur un plateau télé, l’actrice Juliette Binoche avait pleuré de désemparement en entendant le philosophe parler des Palestiniens. Trois ans plus tard, elle fait la promo d’une marque installée notamment dans les colonies illégales d’Israël. Michèle Sibony, membre de l’Union Juive Française pour la Paix et de la Campagne BDS France, ne cache pas sa déception.

    Chère Juliette Binoche,

    Je me permets de vous écrire parce que je vous ai aimée dans tous vos films, même ceux que je n’ai pas aimés. J’aime l’actrice en recherche que vous êtes, recherche de vérité en soi-même, dans son travail d’artiste, dans la vie...

    Je me permets de vous écrire parce que je viens de découvrir, que vous avez prêté votre présence, votre beauté, à une opération publicitaire de cosmétiques intitulée Beauty City Paris, qui s’est déroulée à Tel Aviv le 26 juin dernier.

    Cette opération se faisait pour la promotion de la chaîne de magasins Super-Pharm, vous l’ignorez peut-être. Après tout, cela relève parfois des activités d’un-e comédien-ne de promouvoir des produits, mais là il y a un hic tout de même :

    Une promo pour une marque qui profite de la colonisation

    La Coalition des femmes pour la Paix, qui lutte depuis des années contre l’occupation, a créé un site qui s’appelle « Who Profits ? » où elle indique avec précision quelles sont les entreprises, aussi bien israéliennes qu’étrangères d’ailleurs, qui profitent de l’occupation et de la colonisation. Avec des installations dans les territoires occupés, une main d’œuvre palestinienne sans droits, contrainte pour vivre d’accepter de très bas salaires, et un marché de distribution local, celui des colons illégalement installés sur une terre occupée, et international.

    Or Super-Pharm, la chaîne de magasins que vous avez honorée de votre présence et promue, y figure en bonne place. Installée dans plusieurs colonies autour de Jérusalem, elle utilise l’occupation et la colonisation illégales à son profit.