Tu sais que je suis assez vieux pour avoir connu des gens qui possédaient des albums du Alan Parsons Project ?
Tu sais que je suis assez vieux pour avoir connu des gens qui possédaient des albums du Alan Parsons Project ?
Par contre, pas de Barclay James Harvest, quand même. Faut pas exagérer non plus.
j’en connais qui possède et écoute encore Emerson, Lake & Palmer
celui-ci par exemple
▻https://www.discogs.com/fr/Emerson-Lake-Palmer-Brain-Salad-Surgery/master/11997
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=340&v=iFbJQ65xJSg
@Vanderling tu te moques de mon age canonique ?? Je trouve que Keith Emerson est un des meilleurs pianistes qui aient jamais existé.
@arno ce message ne me fait pas plaisir du tout. Et Van Der Graaf Generator ?
Et si tu veux vraiment revivre la chose intensément, La Vie au bout des doigts avec Patrick Edlinger en solo à Buy les Barronies sur LE disque d’Alan Parsons Project
Ah oui mais non, Philippe, faut pas faire ça. Parce que là du coup j’ai googlifié Patrick Edlinger, voir ce qu’il devenait, et bim ! Mort en 2012.
Te voilà complice.
@arno Ah mais moi je le savais déjà. Du coup je ne sais pas si ça compte. En revanche là où je ne te félicite pas, c’est comment tu as poussé ma curiosité à regarder la pile des disques pas racontables dans le garage dans laquelle je suis tombé sur
J’ai pas tenu deux minutes.
Le pire est que j’ai aperçu dans la même pile des trucs moins racontables encore. j’ai vite posé un objet lourd sur ce carton pour être sûr de ne plus être tenté d’y regarder à nouveau. Donc, non, vraiment je ne te félicite pas.
Opinion minoritaire : on devrait toujours jeter les disques qu’on a acheté quand on avait moins de 27 ans.
@arno Tu veux dire 17 ans non ? (Et encore à 17 ans j’écoutais déjà Frank Zappa, Miles Davis que j’écoute encore aujourd’hui sans vergogne excessive)
À 1/2 sérieux @philippe_de_jonckheere Je n’ai qu’un copain qui écoute encore ELP et aussi Van Der Graaf Generator aussi tiens ! Cet ami qui reste fan de YES et qui a pourtant des goûts musicaux plus que respectables. Un peu plus âgé que moi, il m’a fait découvrir, dans les années 80, le rock progressif, le soft rock : Yes, Genesis, ELP, Marillon, Hawkwind … et aussi le jazz-rock. Quand j’ai découvert ça, c’était déjà la fin, le punk rock avait déjà tout explosé en 76.
Je viens de relire un article de Lester Bangs Fête sanglante du kilowatt rougeoyant ! Emerson, Lak & Palmer sans isolation ! (Creem, mars 1974)
« Benny The Bouncer » est un chefs-d’œuvre impérissables aux oreilles de Bangs.
par #sérendipité wikipédia dit que Keith Emerson s’est flingué en 2016 après des problèmes dégénératifs de sa main droite et une longue dépression qui remonte au moins à 1977.
@arno ce n’est qu’après 27 ans que j’ai acheté Hawkwind, Can, P.I.L et que j’écoute encore parfois.
J’affirme pas que Emerson, Lake & Palmer faisait de la soupe mais cette pochette est vraiment moche.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Keith_Emerson
▻https://journals.openedition.org/volume/1397#tocto1n4
#prog_rock #soft_rock
▻http://ledossierm.fr/dossier-m-piece-n20
Bon je ne peux pas garder ce genre de choses pour moi, me dis-je. Il y a quelques temps, j’avais signalé ici ( ▻https://seenthis.net/messages/718723 ) Le Dossier M. de Grégoire Bouillier. J’ai fini le premier tome de 900 pages à l’hôpital, on pourra dire qu’il m’aura bien tenu la main. Je suis dans le deuxième tome qui cumule d’avoir l’allant du premier tome mais avec des bouts en plus. Dans le premier tome j’avais déjà eu le sentiment que je n’étais peut-être pas seul dans ma tête tant certaines pages du livre m’apparaissaient familières, notamment dans les manières de raisonner et les souvenirs d’enfance du narrateur. Dans le deuxième tome, c’est un peu cela mais amplifié par une faculté curieuse du livre de décollement d’avec ma vie de tous les jours.
Ainsi, pour tenter de tromper la douleur amoureuse, l’absence de M., le narrateur se lance des défis improbables, comme, par exemple, de retrouver, toutes affaires cessantes, un enregistrement pirate du fameux concert de Miles Davis à Paris en 1983 quand les plombs ont sauté et que Miles a joué Jean-Pierre en acoustique avant que l’électricien du Châtelet retrouve les bons fusibles et relance la machine lourdement électrique de Miles à l’époque. Ce sont quelques pages assez belles dans lesquelles le narrateur tourne autour d’une figure de l’absence pour se détourner de celle tellement douloureuse de M.
Et plus encore que dans le premier tome, quand Grégoire Bouillier sent que les limites et le cadre de son livre explosent, il met ce qu’il y a en trop (façon il y a un peu plus, je vous le mets quand même ?) sur un site dédié ( ►http://ledossierm.fr ). Et donc joie ! Le narrateur a fini par retrouver l’enregistrement en question (tout en précisant bien qu’une telle quête d’un document sonore qui date d’avant l’arrivée du numérique et de son corollaire, internet, était, par définition, une mission impossible), et du coup, et bien il met l’enregistrement fétiche en ligne.
A la différence d’autres concerts dont il est question dans le livre et dont pour certains je sais que j’y étais aussi, le concert de Zappa en 82 par exemple, je n’étais pas à ce concert de Miles Davis, mais qui n’a pas entendu parler de cette fameuse panne d’électricité ?
D’ailleurs aparté, pendant que vous êtes toutes et tous rués sur l’enregistrement en question (n’est-ce pas @reicw, @odilon, @reka et peut-être même @vanderling…), je me souviens que lors de la création de Formes d’une guerre ( ▻http://www.desordre.net/formes_d_une_guerre_poitiers/ursula ) quand je voyais les ramifications de câbles électriques et combien nous en étions dépendants pour les soirs de représentations, je m’en étais ému auprès de @dominique, qui m’avais répondu que je ne devais pas m’inquiéter, qu’en pareil cas, c’était solo de batterie. Etant donné le set de percussions du merveilleux Michele Rabbia, je ne trouvais pas la chose très rassurante.
Et donc hier soir, je suis allé écouter l’admirable Sylvain Lemêtre à l’atelier du plateau, pour son solo Sonore boréale au milieu duquel Sylvain mime la panne en plein concert. Non seulement le ressort comique de cette affaire est à pisser de rire, mais en plus la manière très subtile avec laquelle il remet le son est absolument magnifique de manipulations de l’intellect du public. Et le matin même je lisais le récit de la panne d’électricité au concert de Miles.
Et tout est un peu comme ça dans ce livre.
Je ne connaissais cette anecdote de la panne d’électricité pendant le concert de Miles Davis en 82. J’ai écouté l’extrait dans le dossier M et c’est vrai qu’elle est presque imperceptible.
En 82, j’avais 17 ans comme toi @philippe_de_jonckheere si j’ai bien suivi. Les premiers disques de Miles Davis que j’ai écouté étaient ceux de mon grand frère. Qui à l’époque avait une belle collection de vinyl. Aucun Zappa mais « We Want Miles » (1982) et « The Man With The Horn » (1981)
Pus tard j’ai lu Miles Davis : musique pour les morts-vivants écrit par Lester Bangs dans Fêtes sanglantes & mauvais gout (Tristram) extrait :
La vérité est que le jazz des années 80, à supposer qu’il doive y en avoir un qui compte, a probablement commencé en 1972 avec « On The Corner ». Dieu sait que pendant cette décennie peu de gens ont su quoi en faire, moi compris, qui avais suivi et aimé tout ce que Miles avait fait depuis Birth of the Cool , et n’ai même pas pu écouter ça, et encore moins ressentir sa flamme glacée ni comprendre ses intentions, pendant les cinq ans qui ont suivi sa sortie.
Sans être dithyrambique, le freak de musique a réveillé ma curiosité vers quelques albums du trompettiste.
« On The Corner » par exemple qui chaque fois que je l’écoute, attentivement et avec acuité, je pense à Lester Bangs.
▻https://www.discogs.com/fr/Miles-Davis-On-The-Corner/master/51303
@vanderling En fait ce qui rend la chose imperceptible c’est que ce n’est pas exactement un enregistrement pirate (c’est très bien expliqué dans le livre), mais un enregistrement d’un ingénieur du son de Radio-France, donc avec du matériel digne de ce nom et qui a suivi aux potars la différence de son, quand on tend l’oreille, on entend un souffle vraiment plus fort sur le passage « accoustique ».
Comment j’ai adoré ce recueil de Lester Bangs !
Pour ma part je n’avais pas de grand frère, mais le grand-frère d’un ami qui lui ne savait pas quoi faire des disques de son grand-frère, moi je savais. Et puis aussi, véritable point de départ de ma mélomanie, je faisais du babysitting auprès d’un couple de personnes très cultivées et dont la bibliothèque et la discothèque étaient pléthoriques. Ces gens-là étaient charmants, quand ils rentraient le soir, ils trouvaient souvent le temps encore d’écouter un disque avec moi pour me le faire découvrir et ils m’en prêtaient tellement que j’enregistrais sur cassettes.
J’ajoute donc au dossier sur le Dossier M. les pièces suivantes, l’extrait du livre à propos de ce concert de Miles Davis et donc un enregistrement de bien meilleure qualité de Jean-Pierre même époque et sans panne d’électricité, ce qui est tant mieux parce que le solo de guitare de Mike Stern sur ce morceau ce serait dommage qu’il fût abîmé ou interrompu.
▻http://www.desordre.net/photographie/numerique/divers/sons/miles_davis_jean-pierre.mp3
Le lien vers le mp3 du livre :
▻http://ledossierm.fr/wp-content/uploads/2018/01/02.mp3
Le concert (presque) en entier (la panne se situe à 1h08:40) :
▻https://www.youtube.com/watch?v=auLDwdmjDao
Il n’y a pas de version studio de Jean-Pierre, n’est-ce pas ? La première version, celle que tu nous envoie, est déjà dans un live, We Want Miles
▻https://www.discogs.com/fr/release/4607761
@sinehebdo A ma connaissance, oui, il n’existe pas de version studio de Jean-Pierre et oui, celle que j’ai incluse ici est bien celle du double We Want Miles (que je n’avais plus écouté depuis fort longtemps, ça m’a fait tout drôle de le mettre sur la platine). Je vais aller regarder la vidéo (si cela se trouve Grégoire Bouillier ne sait pas non plus que le concert a été filmé.
J’ai parlé trop vite, donc ce n’est pas une vidéo, je me disais aussi, mais en fait, je crois, le même enregistrement que celui dont il est question dans le livre et qui de fait est dans le site du Dossier M.
En fait, ce n’est pas au milieu (du solo de Mike Stern) de Jean-Pierre que les plombs sautent, mais au milieu de celui de Fat Time (1h08:40 ou à 0’15" sur le mp3 du livre), qu’il continue en acoustique. Ce que je ne comprends pas, c’est que l’électricité semble revenir au moins temporairement à 1h10:20 (ou 1’55"), puisqu’on entend alors la basse de Marcus Miller, et ils ont le temps de terminer le morceau, dont on entend les applaudissements à 1h11:10 (ou 2’45").
Ensuite seulement commence Jean-Pierre, à 1h11:50 (ou 3’25"), et là il semble à nouveau être en acoustique puisqu’on entend bien trompette, batterie, percus et sax, mais ni guitare, ni basse, jusqu’à la fin, à 1h21:00 (ou 9’09"). Deuxième panne ou choix conscient ?
Une deuxième version, électrique cette fois, de Jean-Pierre reprend alors, de 1h21 à 1h29, mais elle est interrompue sur l’enregistrement pirate...
Le même groupe est à l’œuvre sur We Want Miles (enregistré en 1981, sorti en 1982) et lors du concert de Paris, enregistré en 1982 : Mike Stern à la guitare, Marcus Miller à la basse, Al Foster à la batterie, Mino Cinelu aux percus, et Bill Evans au sax. Pas si lourdement électrique que ça...
La version acoustique de Jean-Pierre, sans rien d’autre :
▻https://app.box.com/s/tk3df0x2s7bwp7ob85146vg7oll062fv
#Virginie_Despentes : “Ma colère est une colère de vaincu”
Nelly Kaprièlian, Les Inrocks, le 26 mai 2017
►http://www.lesinrocks.com/2017/05/26/livres/virginie-despentes-ma-col%C3%A8re-est-une-col%C3%A8re-de-vaincu-11947807
Citation ici au début de l’entretien :
►https://seenthis.net/messages/595515
D’après toi, les gens votent FN par détresse ou par ignorance de ce qu’est vraiment ce parti ?
Je ne crois pas trop à l’ignorance dans ce pays. Je ne crois pas que le vote FN soit un vote contestataire, c’est un vote raciste, un vote pro-répression policière, un vote pro-torture, un vote de gens qui croient qu’il suffit de taper fort pour que tout rentre dans l’ordre. Un vote d’enfant qui croit qu’il faut que papa soit autoritaire et qu’alors tout va bien se passer. Il me semble que les électeurs FN imaginent que ça ne va s’appliquer qu’aux délinquants ou aux Arabes, et comme on leur explique que le problème en France, c’est pas la pauvreté et la confiscation des richesses, mais les Arabes, ils se disent que ça ira mieux.
Je copie à la main une autre citation de la fin de l’entretien, qui contredit (il me semble) la précédente :
C’est clair que je suis plus en colère.
La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie. Dans La Stratégie du choc, Naomi Klein écrit sur les théories de Chicago : si un groupe est choqué par une tempête, ou un attentat, et si tu provoques un deuxième choc, les gens feront ce que tu veux, un gouvernement pourra faire passer toutes les lois qu’il veut, ils ne réagiront pas. Je pense que c’est concerté ; les plus riches ont décidé de nous faire une guerre, ce que dit aussi la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Je suis furieuse de ne pas l’avoir compris à ce point-là, et furieuse car ça provoque la montée des populismes en Hongrie, en Pologne, en France.
Alors, le Vote FN, contestataire ou raciste ? Toute une discussion ici :
►https://seenthis.net/messages/595515
#France #Elections_présidentielles_2017 #Vote_FN #FN #Racisme
Troisième citation, à la suite de la précédente, et qu’on trouve aussi ici :
▻https://seenthis.net/messages/602894
Les plus riches ont décidé de nous faire une guerre(...)Je fréquente des riches à Paris et leur indifférence est totale. Si tu leur dis qu’en Espagne, à 60 ans, on peut être obligé de travailler pour 2,60€ de l’heure, ils s’en foutent. Tu te rends compte qu’ils sont déjà prêts pour ce monde là. Dans leur tête c’est réglé : pour les pauvres, ça va être très dur, et ils s’en tamponnent.(...) On vivra entre riches dans des mini bulles bunkers. Tant pis pour les crevards. J’ai eu longtemps l’impression que les riches ne se rendaient pas compte, mais là je pense que c’est pire : c’est concerté, c’est ce qu’ils veulent, que les gens s’enfoncent dans une misère noire. Ils ne voient pas le travailleur comme un être humain mais comme un problème à gérer.
La playlist idéale de Virginie Despentes
Les Inrocks, le 24 mai 2017
▻http://www.lesinrocks.com/2017/05/24/musique/la-playlist-ideale-de-virginie-despentes-11948316
Kate Tempest – Ketamine For Breakfast
Kate Tempest – Europe Is Lost
Beth Ditto – Fire
Mary J. Blige – Glow Up
Timber Timbre – Sewer Blues
Paolo Nutini – Iron Sky
Bruno Mars – 24K Magic
Erykah Badu – Phone Down
Missy Eliott – I’m Better
The Rolling Stones – Just Your Fool
Neil Young – Can’t Stop Working
Lana Del Rey – Love
Kendrick Lamar – Humble
Et pourquoi pas celle de phil man ?
A la fin des sixties, Lester publie ses premières chroniques de disques dans Rolling Stone, mais c’est dans les colonnes de Creem qu’il donnera, à partir de 1971, la pleine mesure de son rugissant talent. La revue de Detroit s’autoproclame ?America s only rock’n’roll magazine ?.
La parution de Lester Bangs ? Mégatonnique Rock Critic s’accompagne de celle d’un coffret de trois CD, où est compilé le meilleur des musiciens préférés de Lester, ainsi que deux de ses propres compos, enregistrées à Austin avec les Delinquents. Dans Kill Him Again, Lester chante : ?Parfois j’ai envie d’être chanteur/ C’est pour moi la seule façon de toucher le ciel.?
Pour batifoler entre astres noirs, comètes farceuses et étoiles immortelles, rien ne vaut l’écoute de ces insensés CD, où s’écharpent les Count Five, Richard Hell et les Stooges, Ornette Coleman, U-Roy et les Stooges encore, Nico, Elvis et les Stooges toujours. Soit, en quarante-cinq titres, une orgie punk, un festin jazz (très nu, le festin), une bamboula reggae, une fiesta metal et une surboum glam. Autant dire le track-listing le plus savamment maboul de l’histoire des compiles ? et ce d’autant que la version Stones de Jumpin’ Jack Flash y a mystérieusement été remplacée par celle des Vibrators. Ce qui revient un peu à faire repeindre le plafond de la chapelle Sixtine par un aquarelliste daltonien, mais aurait bien fait marrer le farouche contempteur de maisons de disques que fut Lester.
▻http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/megatonic-rock-critic
« ...Parce que les plus célèbres rockeurs sont entourés d’une aura mythique, ce qui est une situation fondamentalement malsaine, et en fait c’est le virus même qui bousille le rock. »
▻https://traces.revues.org/320
▻https://www.researchgate.net/publication/30438972_Lester_Bangs_critique_rock
#compilation #rock_critic
A Complete Guide to ‘Hipster Racism’
"So racism went underground. Sure, you can’t say racist things anymore, but you can pretend to say them! Which, it turns out, is pretty much the exact same thing. There are a couple of strains of “ironic racism” making the rounds right now, and a couple of typical defenses."
►http://jezebel.com/5905291/a-complete-guide-to-hipster-racism
Understanding Hipster Racism: Lester Bangs’ 1979 “White Noise Supremacists”
►http://colorlines.com/archives/2012/04/hipster_racism_isnt_new_read_1979s_white_noise_supremacists.html
“But why is hipster racism, bigotry as an edgy joke for white people (and other people), so persistent? For answers, ThinkProgress’ Alyssa Rosenberg points us toward an 1979 Village Voice article by influential music critic Lester Bangs, titled “The White Noise Supremacists” [PDF] — and it’s sickeningly familiar. Bangs was an integral part of the late ’70s / early ’80s CBGB’s scene in New York City, a scene which has been posthumously hailed as a high point for racial harmony in which punk, rap, reggae, and new wave all came together. Bangs describes it less charitably as a place where white punks rebelled against everything, and quickly forgot why they’d gotten started. The result? What he refers to as “racist chic,” the employing of swastikas and epithets to get a rise out of some authority or other, and the resulting deeply homogeneous scene that offers no trouble to the actual-racist CEOs of the record industry.”
►http://www.mariabuszek.com/kcai/PoMoSeminar/Readings/BangsWhite.pdf
YouTube - Captain Beefheart - Ice Cream for Crow
►http://www.youtube.com/watch?v=iqRHr5pEIFU
►http://blogs.laweekly.com/westcoastsound/2010/12/captain_beefheart_lester_bangs.php
Captain Beefheart: The Legendary 1980 Profile by Lester Bangs
►http://www.guardian.co.uk/music/2010/dec/17/captain-beefheart-died-aged-69
►http://www.hollywoodreporter.com/news/captain-beefheart-dies-69-61419
#musique #mort #jaimelesvieux