person:luc

  • Elles vécurent heureuses et n’eurent pas d’enfants – Egalitaria
    https://egalitaria.fr/2019/05/17/elles-vecurent-heureuses-et-neurent-pas-denfants

    Il y a quelques semaines, l’actrice Sand Van Roy, qui accuse Luc Besson de l’avoir violée dans une suite du palace le Bristol, a été soumise à une expertise psychiatrique. Étrange inversion des rôles, mais passons, ce n’est pas le sujet de l’article. Ce qui nous intéresse, ce sont les conclusions rendues par l’expert :
    « Le sujet ne se vit pas comme future mère, ce qui révèle un état névrotique histrionique essentiellement tourné vers la réussite professionnelle ».

  • PNF + Pôle Financier : une juridiction d’exception au service de Macron ?
    par Régis de Castelnau
    https://www.vududroit.com/2019/06/pnf-pole-financier-une-juridiction-dexception-au-service-de-macron

    L’outil a désormais été récupéré par Emmanuel Macron avec une double fonction, d’abord éviter aux dirigeants et amis de la macronie les problèmes judiciaires que pourraient justifier leurs agissements et ensuite frapper les opposants politiques considérés comme des ennemis en déployant contre eux une violence judiciaire à grand spectacle comme l’ont montré, entre autres, les 17 perquisitions parallèles contre Jean-Luc Mélenchon, et la séquence dont a été victime Gérard Collomb il y a quelques jours.

    Cette dérive est à la fois malsaine et dangereuse. Et il est quand même surprenant de constater que le monde politique et les antifascistes de pacotille continuent à regarder ailleurs ou à s’aveugler sur ce qui est en train de s’installer chez nous.

  • Charlotte Girard quitte La France insoumise : le mouvement plus que jamais au bord du gouffre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080619/charlotte-girard-quitte-la-france-insoumise-le-mouvement-plus-que-jamais-a

    La démission de cette figure de proue du mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon est un énième coup de tonnerre dans cette formation en très grave crise interne depuis les élections européennes. Avec quelles conséquences ?

    #GAUCHE_S_ #La_France_insoumise,_Jean-Luc_Mélenchon,_Crise,_charlotte_girard,_élections_européennes,_A_la_Une

  • Amis des lieux intermédiaires, porteurs d’espaces-projets, artistes, squatteurs, acteurs culturels, administrateurs, habitants, commoners de tous poils, vous êtes cordialement invités les 19 et 20 juin aux Ateliers du vent, à Rennes, pour deux jours de réflexions sur les enjeux de nos lieux et de nos pratiques d’espaces, à l’heure où les métropoles métropolisent, le public privatise et le privé récupère nos pratiques dans une logique de valorisation foncière et de marketing territorial. Faire commun(S), comment faire ? Ce sera notre question. Nous aurons deux jours pour y répondre.

    2 jours avec plusieurs ateliers/conférences-éclair, rencontres formelles et informelles avec de nombreux intervenants invités attendus, dont : Lionel Maurel (juriste et bibliothécaire, animateur du blog S.I.Lex), Frédéric Sultan (Remix the commons), Philippe Henry (socio-économiste de la culture), Pascal Nicolas-le Strat (sociologue), Boris Grésillon (géographe), Luc Carton (philosophe, Belgique), Gabriella Riccio et Nicola Capone (L’Asilo, Naples), Cécile Offroy (Opale), Anne-Christine Micheu (Ministère de la Culture), Rémy Seillier (Cget) et Olivier Jaspart (juriste), Mieke Renders (Trans Europe Halles), des membres de nombreux réseaux soutenant l’initiative et des acteurs des lieux intermédiaires de toute la France...

    Venez nombreux ! Relayez l’info !
    Programme complet à venir > inscriptions impératives avant le 10 juin.
    Infos : forum2019@cnlii.org

    http://cnlii.org/2019/05/le-programme-des-19-et-20-juin-2019

  • Why is populism booming ? Today’s tech is partly to blame | Jamie Bartlett, the author of The People vs Tech
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/nov/29/populism-tinder-politics-swipe-left-or-right-unthinkingly

    This makes sense once you understand that social media platforms are, given where their money comes from, advertising firms. As any ad man will tell you, emotion and simplicity sell. Online, that’s true in the literal sense: the more content is shared, the more advertising revenue it generates. Populist messages – especially if you’re in opposition, and can rant without the inconveniences of power – perform better than anything from the watery centre ground. But the natural affinity runs deeper: populists are more spiritually attuned to today’s technology. From shopping to dating to music to news, everything is personalised – quick, convenient, as-you-wish. What a frustrating, compromise-ridden and plodding affair politics is by comparison! Populists promise to cut through that. They offer Tinder politics – swipe left or right to get exactly what you want, without thinking too much. Anyone who stands in the way is part of a shadowy corruption – Blairites, newspapers, judges, immigrants… The good news is, says the populist, we now have a direct line to those honest, decent, hard-working people, circumnavigating the self-interested establishment parties and media. This is why many populists – whether it’s Twitter addict Trump, or the Swedish Democrats or the Italian Five Star Movement – are early adopters, and entirely at ease with the format.

    Lire aussi, dans le @mdiplo du mois, ce passage dans l’article sur l’ascension de Matteo Salvini :

    (…) Pour y parvenir, le chef de la Ligue a dû opérer deux changements majeurs : une nouvelle stratégie électorale et un rapport novateur au numérique. Pour y parvenir, le chef de la Ligue a dû opérer deux changements majeurs : une nouvelle stratégie électorale et un rapport novateur au numérique.

    C’est alors que M. Luca Morisi entre en scène. Cet expert en informatique de 45 ans dirige, avec un associé, l’entreprise Sistema Intranet, qui ne compte aucun employé, mais une foule de clients institutionnels. Il prend en main M. Salvini à une époque où ce dernier est déjà inséparable de sa tablette et largement familiarisé avec Twitter, mais où sa présence sur Facebook demeure négligeable. Son nouveau conseiller numérique lui enjoint de changer de stratégie. Twitter est un carcan, lui explique-t-il. Selon lui, la plate-forme est fondamentalement autoréférentielle et favorise les messages de confirmation. « Les gens sont sur Facebook et c’est là que nous devons être », soutient-il. Une équipe dévolue aux réseaux sociaux se constitue. Elle ne tarde pas à devenir l’un des plus importants services de la Ligue.

    M. Morisi énonce dix commandements auxquels le chef du parti doit se soumettre. Les messages de sa page Facebook doivent être écrits par M. Salvini lui-même, ou en donner l’illusion. Il faut en publier tous les jours, tout au long de l’année, et commenter y compris les événements qui viennent juste de se produire. La ponctuation doit être régulière, les textes simples, les appels à l’action récurrents. M. Morisi suggère également d’utiliser autant que possible le pronom « nous », davantage susceptible de favoriser l’identification des lecteurs, mais aussi de bien lire les commentaires, en y répondant parfois, afin de sonder l’opinion publique.

    Résultat : la page Facebook de M. Salvini fonctionne comme un quotidien, notamment grâce à un système de publication créé en interne et connu sous le nom de « la bête ». Le contenu est mis en ligne à heures fixes et repris par une multitude d’autres comptes ; les réactions font l’objet d’un suivi continu. M. Morisi et ses collègues rédigent quatre-vingts à quatre-vingt-dix publications par semaine, quand M. Renzi — alors président du conseil — et son équipe n’en produisent pas plus de dix. Pour fidéliser les abonnés, M. Morisi imagine une astuce : il conseille de s’en tenir aux mêmes mots, afin d’évoquer davantage un pilier de bar qu’un homme politique traditionnel.

    Le ton des messages relève de l’irrévérence, de l’agressivité et de la séduction. Le chef de la Ligue dresse ses lecteurs contre l’ennemi du jour (les « clandestins », les magistrats véreux, le Parti démocrate, l’Union européenne…), puis il publie une photographie de la mer, de son repas ou encore de lui-même en train de donner l’accolade à un militant ou de pêcher. L’opinion publique se nourrit d’un flot incessant d’images de M. Salvini mangeant du Nutella, cuisinant des tortellinis, mordant dans une orange, écoutant de la musique ou regardant la télévision. Chaque jour, une tranche de sa vie est ainsi diffusée auprès de millions d’Italiens, selon une stratégie où le public et le privé s’entremêlent en permanence. Cet éclectisme vise à lui donner une image humaine et rassurante, tout en lui permettant de continuer ses provocations. Son message : « En dépit de la légende qui me présente comme un monstre rétrograde, un populiste peu sérieux, je suis une personne honnête, je parle ainsi parce que je suis comme vous, alors faites-moi confiance. »

    La stratégie de M. Morisi repose également sur la « transmédialité » : apparaître à la télévision tout en publiant sur Facebook, passer au crible les commentaires en direct et les citer pendant l’émission ; une fois celle-ci terminée, monter des extraits et les mettre sur Facebook… Cette approche, dans laquelle M. Salvini est passé maître, n’a pas tardé à porter ses fruits : entre mi-janvier et mi-février 2015, il a obtenu pratiquement deux fois plus de temps d’antenne que M. Renzi. En 2013, il n’avait que dix-huit mille abonnés sur Facebook ; mi-2015, il en comptait un million et demi, et ils sont plus de trois millions aujourd’hui — un record parmi les dirigeants politiques européens.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/06/PUCCIARELLI/59962

    #CM #populisme #médias_sociaux

  • Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
    #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...

    Sommaire :

    Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
    À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore

    La revue est disponible en pdf en ligne (https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –—

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

  • @philippe_de_jonckheere me conduisant à refoutre le nez dans le bordel qui règne dans mes disques de stockage, je sui parvenu à arracher au quasi néant (ça vieillit très mal, les DVDs, et ce que je cherchais datait de 2003 et 2007) le deuxième numéro de Chutes que je croyais paumé définitivement.
    Un fichier qu’avait pas le bon nom, dans un tiroir qu’avait pas le bon nom, dormait dans un DVD avec rien d’écrit dessus.
    Bref, afin que ça n’arrive plus, je me suis dit que le meilleur moyen de le sauvegarder vraiment était de le foutre sur tous vos disques durs. Comme ça, si je le reperds, je pourrai vous le demander.

    C’est là : http://www.le-terrier.net/chutes

    avec Céline Guichard, Philippe De Jonckheere, Antoine Ronco, Dr. C., Jean-Luc Guionnet, Mardi Noir, Bertoyas, Stéphane Batsal, Alain Hurtig

  • L’oligarchie s’amuse

    Le bal masqué de Dior à Venise, échos d’un Fellini contemporain - Godfrey Deeny - traduit par Paul Kaplan - 19 Mai 2019 - fashion network
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-bal-masque-de-Dior-a-Venise-echos-d-un-Fellini-contemporain,10


    Pietro Beccari, le PDG de Christian Dior, et Elisabetta Beccari - Photo : Virgile Guinard

    Maria Grazia Chiuri ne prend jamais vraiment de vacances. À peine deux semaines après le défilé de la collection Croisière 2020 de Christian Dior, organisé à Marrakech, la créatrice italienne a dessiné les costumes d’une performance fantasmagorique donnée samedi soir, juste avant le bal Tiepolo organisé par Dior à Venise, qui faisait écho aux revendications politiques et à l’ambiance générale de la Biennale.

    Des dieux et des déesses dorés, plusieurs Jules César, des comtesses aux proportions divines, des courtisanes cruelles, des dandys coiffés de plumes géantes, une Cléopâtre majestueuse, et diverses figures célestes - dont une qui a passé la soirée perchée au sommet d’une grande échelle à pêcher un globe argenté parmi les célébrités... Karlie Kloss jetait des oeillades fatales derrière son éventail, vêtue d’une robe corset imprimée. Sienna Miller est arrivée sous une gigantesque cape en soie beige et une robe moulante et scintillante, pendue au bras de son nouveau cavalier, Lucas Zwirner. Tilda Swinton était sanglée dans un costume en soie bouclée et Monica Bellucci et Dasha Zhukova resplendissaient dans leurs robe et cape à fleurs. 100 % Dior.

    Samedi soir, après un véritable embouteillage nautique, des dizaines de bateaux de luxe Riva ont débarqué les invités sur les marches du palazzo, tandis que la troupe de danseuses Parolabianca se produisait sur une terrasse au bord du canal. Trois d’entre elles étaient juchées sur des échasses pour donner encore plus d’ampleur aux motifs étranges de Maria Grazia Chiuri - imprimés pêle-mêle d’animaux mythologiques, de cieux nocturnes, de crustacés géants, de taureaux en plein galop et d’amiraux de la Renaissance. « Des voyages célestes et ancestraux à travers le ciel », résume la directrice artistique des collections féminines de Dior.

    « Je pense que nous, Italiens, avons oublié que nous sommes une nation de navigateurs, surtout les Vénitiens. Que nous avons fini par nous intégrer dans des centaines de cultures et de pays. Et que nous sommes une nation d’immigrés sur toute la planète depuis de nombreuses générations », rappelle-t-elle.

    Des images dignes de cette Biennale, marquée par l’appel de nombreux artistes en faveur de frontières plus ouvertes . Cet après-midi-là, l’artiste aborigène australien Richard Bell a fait remorquer une péniche autour de Venise, transportant un pavillon factice enchaîné sur le bateau pour critiquer l’#impérialisme et le #colonialisme de son pays. Dans l’Arsenal, centre névralgique de la Biennale, l’artiste suisse Christoph Büchel a installé Barca Nostra, un bateau de pêche rouillé de 21 mètres qui a coulé au large de Lampedusa en 2015, entraînant la mort de près d’un millier de #réfugiés.

    Dans le cadre de l’exposition principale, nombreuses étaient les images puissantes d’exclusion et de dialogue des cultures - on retient surtout les photos nocturnes de Soham Gupta qui représentent des étrangers indiens errant dans les décombres de #Calcutta, les films d’Arthur Jafa sur les droits civiques et les superbes collages autobiographiques de Njideka Akunyili Crosby, artiste américaine née au Nigeria. Sans oublier la Sud-Africaine Zanele Muholi qui a fait un autoportrait quotidien pendant un an pour dénoncer les crimes de #haine et l’#homophobie dans son pays natal, tandis que le pavillon vénézuélien n’a pas ouvert en raison des troubles politiques dans son pays.

    De l’autre côté de la ville, le bal avait lieu au Palazzo Labia, célèbre pour les fresques sublimes de Giambattista Tiepolo, notamment dans l’immense salle de bal aménagée sur deux étages, ornée de scènes légendaires de la vie d’Antoine et Cléopâtre. La somptueuse soirée de Dior rappelait le célèbre bal oriental de 1951, organisé dans le même palais par son propriétaire mexicain de l’époque, Charles de Beistegui, qui avait redonné à l’édifice sa splendeur d’origine. Entré dans l’histoire comme « le bal du siècle », l’événement est resté dans les mémoires grâce aux nombreux costumes et robes dessinés conjointement par Salvador Dali et Christian Dior.

    C’est Dior qui a financé le bal, qui a permis de récolter des fonds pour la fondation Venetian Heritage, qui soutient plus de 100 projets de restauration du patrimoine vénitien et dont c’est le 20e anniversaire cette année. Le président américain de l’organisation internationale, Peter Marino, est un architecte qui a dessiné des boutiques parmi les plus remarquables du monde, pour des marques comme #Louis_Vuitton, #Chanel et, bien sûr, #Dior.

    « Les temps changent. Le bal de Beistegui était un événement fabuleux organisé pour les personnes les plus fortunées de la planète. Celui-ci aussi est un grand bal, mais il a pour but de récolter des fonds pour nos projets », précise Peter Marino, vêtu d’une veste, d’une culotte et de bottes Renaissance entièrement noirs, comme Vélasquez aurait pu en porter s’il avait fréquenté les bars gays de New York. Après le dîner, une vente aux enchères a permis de recueillir plus de 400 000 euros pour protéger le patrimoine vénitien.

    Comme pour sa collection Croisière - qui contenait des collaborations avec des artisans marocains, des fabricants de tissus perlés massaï et d’imprimés wax ivoiriens, des artistes et des créateurs de toute l’Afrique et de sa diaspora -, Maria Grazia Chiuri a travaillé avec des acteurs locaux de premier plan pour son bal Tiepolo.

    Les tables joliment décorées, en suivant des thèmes variés selon les salles - jungle, sicilienne et chinoise - comportaient des sphinx égyptiens, des œufs d’autruche géants, d’énormes candélabres en verre, des perroquets en céramique et des nappes sur mesure du légendaire fabricant de tissus et peintre vénitien Fortuny. Les invités ont pu déguster un pudding de fruits de mer composé de caviar, de homards et de crevettes, suivi d’un délicieux bar, préparé par Silvio Giavedoni, chef du restaurant Quadri de la place Saint-Marc, étoilé au guide Michelin.

    Pour ses costumes de bal, Maria Grazia Chiuri a également fait appel au fabricant de soie Rubelli, ainsi qu’à Bevilacqua, le célèbre spécialiste du velours et de damas « soprarizzo », dont le siège se trouve de l’autre côté du Grand Canal, en face du Palazzo Labia. Une demi-douzaine de danseuses de la troupe Parolabianca ont clôturé la soirée en dansant sous les fresques maniéristes de Tiepolo, au son d’une harpe malienne et de violons.

    Un événement vif, effronté, licencieux et provocateur... comme tous les grands bals masqués. Le #masque donne la liberté d’être poliment impoli - si on croise quelqu’un qu’on préfère éviter, il suffit de prétendre qu’on ne l’a pas reconnu. La soirée s’est déroulée dans une ambiance digne d’un film de Merchant Ivory ou de #Fellini et de son Casanova. Personnage que Sienna Miller a d’ailleurs côtoyé dans un de ses films...

    « Monsieur Dior a toujours adoré Venise. Ses artistes, ses artisans et son art font donc partie du patrimoine de Dior. Une raison de plus pour laquelle j’ai adoré mettre à contribution le savoir-faire vénitien pour organiser le bal », confie Maria Grazia Chiuri.

    Geste gracieux, Dior a offert un éventail à chaque invité, imprimé d’une célèbre phrase de son fondateur : « Les fêtes ont ceci de nécessaire qu’elles apportent de la joie ».

    #fric #ruissellement #bernard_arnault

  • France insoumise, chronique d’un désastre annoncé
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270519/france-insoumise-chronique-d-un-desastre-annonce

    Surprenante par son ampleur, la débâcle du mouvement de Jean-Luc Mélenchon n’en était pas moins prévisible. Après des mois d’errements stratégiques, de tensions internes, et de fragilisation de son leader, La France insoumise se voit affaiblie. Durablement ?

    #GAUCHE_S_ #élections_européennes,_Jean_Luc_Mélenchon,_stratégie_populiste,_débacle,_La_France_insoumise

    • « Il se passe quelque chose de très #malsain dans ce pays » : critiques après de nouvelles convocations de journalistes par la #DGSI
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/23/vague-de-protestations-apres-de-nouvelles-convocations-de-journalistes-par-l

      La rédaction du #Monde continue de dénoncer « une forme de banalisation de ce type de convocations, qui devraient être absolument exceptionnelles et liées à des affaires particulièrement graves de mise en danger de la sécurité nationale ». De source judiciaire, #Ariane_Chemin est convoquée dans le cadre d’une enquête ouverte pour « révélation de l’identité d’un membre des unités des #forces_spéciales ».

      Selon des sources concordantes, cette #enquête fait suite à une plainte déposée à la mi-avril par #Chokri_Wakrim. Ce dernier était lié par un contrat de protection rapprochée avec un homme d’affaires russe, qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pour « corruption ». « L’intérêt public suppose de pouvoir enquêter sur les entourages et les liens entretenus par des collaborateurs de l’Elysée ou de Matignon, quels que soient leurs parcours antérieurs », défend Luc Bronner.

      La rédaction de #Disclose dénonce également « une nouvelle tentative du #parquet_de_Paris de contourner la #loi_de_1881 sur la liberté de la presse et la protection des sources ». « En tant que témoin notre #journaliste ne pourra pas être assisté d’un avocat. Il ne pourra pas non plus faire valoir le “droit au silence”. Mais en tant que journaliste, il pourra invoquer le secret des #sources », précise le site.

  • Emma, du blog à la BD
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/emma-du-blog-a-la-bd



    C’est en ce moment, Emma y parle #femmes #féminisme #capitalocène #gilets_jaunes et appelle à un grand soulèvement populaire

    La bloggeuse et autrice de bandes dessinées #Emma connue pour « La #Charge_mentale », s’intéresse aujourd’hui à l’écologie en publiant : « Un autre regard sur le climat » (Massot Editions, mai 2019)

    • Pourquoi faut-il que les bandes dessinées qui ont quelque chose à nous dire soient si régulièrement minables, hideuses, à peine à moitié faites, ringardissimes ?
      Pitié, les allégories façon caricatures du XIXe avec un étiquetage de chaque terme !
      Pitié, les dessins inutiles de personnages qui causent frontalement par impuissance à mettre en scène quoique ce soit !
      Pitié, l’enchainement des cases sans aucune forme de pensée en bande dessinée !
      Pitié le dessin inconsistant jusqu’à l’écoeurement sous le prétexte qu’on l’aura tellement subordonné à l’idée qu’il véhicule qu’on n’aura développé pour lui aucune espèce de pensée !
      Faut arrêter de faire de la bande dessinée si on aime pas ça, si on la méprise et qu’on la prend pour un simple moyen de faire passer plus doucement un discours. Faites des récits, des essais, les gens. Foutez la paix aux bandes.

      je renote ici un truc dit sur Seenthis il y a quelques mois :

      Que quelques humiliés de classe culturelle s’imaginent, et avancent, qu’on sauve la bande dessinée du regard condescendant porté sur elle par la pédagogie, par les grands sujets historiques ou sociaux, ceci ne fait qu’exposer la parfaite nullité de leur regard sur notre discipline et sa puissance propre : il y a mille fois plus à apprendre dans deux pages de Bertoyas, de Bicéphale ou de Musturi, PAR la bande elle-même comme pratique du monde sur lui, que dans l’intégralité des pensums thésards qui rougissent de fierté d’aborder des grandes questions .
      Moyens archaïques de narration, placés, toujours, dix crans au-dessous de tout plan de recherche, ils en sont le reflet timoré, désuet et lourd à l’encre, ce qui est tout-à fait, hélas logique, puisque les bandes sont invitées à l’illustrer et non à en être le cadre expérimental ou déictique.
      Ce rapport instrumentalisant aux bandes est hanté par l’objet , le faisant déborder toute la sphère discursive. Faye et bien d’autres ont pu dire dans les années 70 qu’un tel rapport à la forme atteignait vite cette aporie : il n’y aurait de roman plus moderne que de science-fiction... Mais c’est qu’on pouvait être soucieux de ce qu’une forme prise pouvait faire et changer du monde, probablement parce qu’on n’y méprisait pas le fait même d’écrire .
      Il faudrait être fou, pense-t-on à juste titre, pour consacrer sa vie à une pratique dont on a honte. Et pourtant, nos publieurs de bande dessinée la méprisent plus encore que ceux auxquels leur mode de réévaluation est censé répondre. S’il s’appliquait au cinéma, ce principe éditorial reviendrait à sanctifier le journal de vingt heures en exigeant de Kerrigan, de Maddin ou d’Ishii un bon sujet ancré . Mais c’est exactement sur des valeurs inverses que s’est bâtie l’histoire du cinéma, et c’est devant Fellini ou Tarkovski que les documentaristes ont eu tant de peine à exister ; c’est seulement parce qu’ils accordent un supplément de puissance à leur discipline que Epstein, Franju, Le Tacon, Massart, Ruiz, Pelechian, ou Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel apparaissent là où les autres documentaristes sont minorés.
      S’imaginer qu’on sauve (comme si elles devaient l’être) les bandes par l’Histoire, le social, la pédagogie, « les grands sujets », c’est croire que ce qui sauve la peinture du XXe siècle c’est le réalisme socialiste ou que le meilleur de la littérature du XXe, c’est Maurice Druon.

      Emma, dans le genre, c’est trop beau pour être vrai.

    • Si je te comprends @l_l_de_mars, c’est qu’une question de terminologie, le mot bd serait utilisé à mauvais escient. Peut-être. Je ne connais pas Emma ni son travail, je l’entendais à la radio (alors que j’étais en train de peindre ou de cartographier, c’est selon que l’on soit cartographe ou peintre) et je trouvais plutôt bien ce qu’elle disait. Et elle le disait plutôt bien. Maintenant je ne sais pas dans quel contexte elle travaille, je ne peux pas parler pour elle, mais si cette façon de faire une narration est celle où elle est le plus à l’aise et qu’elle respecte une certaine déontologie, pourquoi pas, on n’est pas obligé·e de lire, on peut passer à côté simplement et vaquer à ses occupations. Ce n’est pas plus facile d’écrire un essai que de faire une bande dessinée. Ou cet autre mode d’expression qui n’a pas de nom. Ou alors ça veut dire quoi, qu’il faut se taire au prétexte qu’on n’est pas expert·e dans tel ou tel medium ?

    • @l_l_de_mars je serais en partie d’accord si on parle de gens qui voudraient « sauver la BD » en lui faisant dire des choses « intelligentes ». Sauf que tu prêtes des intentions à des gens qui n’ont rien à voir avec ce qu’elles affirment = méthode de l’homme de paille. Par exemple Emma a dit plein de fois qu’elle ne sait pas dessiner et elle n’a aucune intention autour de la BD (ni la sauver ni quoi que ce soit).

      Non, écrire un essai, ce n’est pas pareil que de résumer des propos en dessin. C’est juste une visualisation parmi d’autres, comme on ferait des schémas, des graphes, etc. Le fait est que ça a permit de faire comprendre des choses à des milliers de gens qui n’auraient JAMAIS lu un essai sur le même sujet. Alors oui, c’est pas aussi complet/complexe qu’un essai, qu’une thèse, ou qu’un article de magazine de dizaines de page : c’est de la vulgarisation : tenter de résumer des idées sans trop les travestir, par un moyen accessible au plus de monde (texte court, dessin, schémas, vidéos youtube, que sais-je…). Et là chacun choisi son moyen préféré : on en a rien à foutre.

    • @odilon
      Par exemple Emma a dit plein de fois qu’elle ne sait pas dessiner et elle n’a aucune intention autour de la BD (ni la sauver ni quoi que ce soit).

      Ah bin alors tout va bien.
      Elle a pas d’intention, c’est pas grave. la bédé c’est comme des schémas. Bin oui, je suis con. Un power point, quoi. Mais plus cool. Plus de gauche. Et quand ça bouge, c’est des films, hop ! Le montage ? la direction d’acteurs ? On s’en branle ! Ce qui compte, c’est le message ! Qu’est-ce qu’on en a à foutre du reste, c’est de la vulgarisation ! C’est LE BIEN, lldemars, tu comprends pas ? Les romans, qu’est ce qu’on en à foutre si on sait écrire une phrase qui tient debout, composer une structure ? On s’en branle, c’est pour raconter. Raconter des trucs, quoi. Faites chier les artistes, on s’en fout de l’importance que vous accordez à vos foutaises d’artistes. Nous on aime bien qu’on nous raconte des trucs, et les schémas des bédées, l’action des films ou les personnages des romans, c’est juste pour faire passer.
      Un détail, quand même, parce qu’il faut arrêter de prendre le dessin pour rien : quand tu fous un pavé de texte au-dessus de la tête d’une figure, tu ne « résumes pas des idées » (et pourquoi il faudrait les résumer ? Mystère), tu te contentes de les décorer avec un truc inutile. Que le dessin soit là ou pas, c’est kif kif, parce qu’à lui, tu ne fais rien dire. Tu pourrais le remplacer par un poil scotché sur la page, une virgule de merde ou le portrait de Trump, l’idée qu’il y a dans la bulle ne serait ni plus ni moins « résumée », ni plus ni moins dites. Tu pourrais arracher le dessin, le texte n’y gagnerait ni n’y perdrait rien. Il ne sert à rien. Sauf à enjoliver un peu pour attirer l’oeil. C’est pathétique. C’est la vision la plus conne et la plus réductrice du dessin qu’on puisse imaginer.
      Alors autant dire que oui, quand le dessin est aussi consternant, exsangue, maigrichon, sans vie, sans invention, sans la moindre trace de vitalité, de présence, on se demande bien pourquoi on devrait être clément une fois de plus pour cette façon de faire les choses, qui est la règle dans la bd politique.
      il se trouve que la bande dessinée s’invente entre les cases, ce n’est pas une stupide suite de dessins bavardisés, c’est une discipline riche, passionnante, belle, qui mérite mieux que cet usage de grossier personnage. Mais qui s’en fout ? C’est que de la bédé on va pas se casser le cul à essayer de savoir ce qu’on peut faire avec. On, va juste faire comme d’habitude, on va causer, on rajoute juste quelques guirlandes pour attirer le couillon (sinon il lit pas, le couillon, c’est bien connu, et la bédé, c’est pas vraiment de la lecture, c’est pour ça), et on appellera ça bd. Pourquoi s’emmerder avec des exigences quand tout le monde s’en fout absolument ?
      Voilà. On en est là.
      Y’a pas de raisons de s’emmerder avec des enjeux, les formes, c’est juste pour décorer.

      Franchement, j’aurais bien poursuivi cette conversation, mais à quoi bon ? Merde.
      Vous aimez les trucs ni faits ni à faire dès l’instant où ils soutiennent des idées qui vous conviennent ? Grand bien vous fasse. Un tel monde est un monde de pure communication, et c’est le dernier endroit au monde où j’ai envie de perdre mon temps.

    • @philippe_de_jonckheere assigné ? où j’ai dit ça ? où aurais-je dit que c’était « soit ça soit ça » et rien d’autre ? Non mais faut arrêter d’imaginer des trucs tout blanc et tout noir…

      @l_l_de_mars mais tout médium est un support, qui n’est pas forcément investi par de l’artistique. Bien sûr que oui « un texte » peut servir/devenir de l’art OU PAS. Et donc c’est totalement pareil pour n’importe quel médium : « une vidéo » peut devenir de l’art, suivant comment c’est monté, comment les gens jouent dedans, OU PAS. Et pareil pour « un dessin », « une chanson »…

      En gros ce que tu dis, c’est que tout texte, dessin, film, chant, etc, devrait être pensé par un⋅e artiste/en tant qu’artiste, sinon ça n’a aucun intérêt. Bah il semblerait que non, on peut prendre un support, juste pour échanger de manière non artistique avec les autres : si si ça existe !

      Si toi ta seule manière d’échanger avec les autres c’est par l’art, parce que t’es un artiste complet à 100%, super, vraiment. Mais c’est pas la vocation de tout le monde, et possible que ça te rende triste ou t’agace, mais c’est bien comme ça : l’art n’est pas la seule manière d’échanger entre êtres humains, c’est une parmi d’autres. Et les différents supports d’échange n’appartiennent pas aux artistes, l’écriture n’appartient pas aux écrivain⋅es, la vidéo n’appartient pas aux cinéastes, le chant n’appartient pas aux musicien⋅nes, etc. Et une personne qui pense en tant qu’artiste n’a pas les mêmes besoins ni priorité qu’une personne qui pense en tant qu’éducation populaire par exemple (et ça peut être dans la même personne) (et désolé de la lourdeur mais je suis obligé de préciser : attention je ne pense pas que les livres d’Emma soit de l’éducation populaire hein, c’était juste un exemple, ils s’inscrivent plutôt dans une démarche de Sachant par le haut qui vulgarise des idées aux gens, ce qui n’a rien à voir avec l’éduc pop)

      Et sinon, aussi, faut arrêter les grandiloquences manichéennes, où c’est là encore « soit ça soit ça ». :D
      Que je sache, ce n’est pas parce qu’on affirme que tout médium peut être utilisé par tout le monde, que ça peut être utilisé aussi pour autre chose que de l’art, qu’on pense que l’art est caduque et qu’alors ça ne doit être utilisé QUE pour de la « communication ». Il n’y a absolument rien qui empêche que tout soit possible. Juste ça dépend des gens, on n’échange pas tous de la même manière.

      (Et qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : bien sûr que la forme fait partie du contenu, et qu’il y a de quoi critiquer le fait de vouloir faire passer un message progressiste sous une forme réactionnaire, ou propagandiste. Mais il y a aussi différentes facilités de lecture des différents médiums : là aussi tu mets dans la bouche des autres des choses pas dites, car ce n’est pas une histoire d’être « couillon », lire un texte, une image, une peinture : ça s’apprend, ce n’est pas inné, donc même sans être couillon on peut ne pas savoir lire des choses.)

      Bon mais je crois que par écrit comme ça, c’est assez probable que ça ne fera que quiproquo sur quiproquo et ça exacerbe souvent les clivages. (Le médium influe sur le contenu, donc.) À l’oral en vrai, je suis sûr qu’on serait un peu plus d’accord, même si pas sur tout. :p

    • hé bé, si je m’attendais à ce que ça vous fasse causer à ce point. C’est souvent surprenant, Seenthis. Bref, d’une certaine façon, ça me fait plaisir.

      @odilon désolé, j’écris tard et je fais un autre texte en même temps (c’est le bouclage du Pré Carré 13) en pleine nuit. Je veux pas t’attribuer ceci ou cela, j’ai cliqué sur le bidulon automatique et zouiche.

      @rastapopoulos qu’elle fasse ou pas une oeuvre d’art, je m’en fous. Qu’elle fasse au moins une bande dessinée, et on en reparle. Distinguer fond et forme est d’une parfaite inutilité pour penser quoi que ce soit, en plus d’être épistémiquement faux et aberrant pour un travail plastique, aussi chargé soit-il scripturairement. Je vais pas ici réécrire ce que je fais ailleurs au long (feuilleton théorique de Pré Carré 5 à 14 « Dessiner », articles dans du9 ou essais chez Adverse poru ceux qui voudraient en savoir plus long), mais franchement, faudra un jour arrêter avec ces foutaises. Une image n’est pas un pot de confiture avec du sens dedans. pour ceux que ça intéresse, un essai là :https://www.du9.org/dossier/a-propos-de-lart-invisible-de-scott-mccloud

      @aude_v le boulot intelligent et le soin en bandes (pas de mot spécifique qui me vienne) de Guillaume n’est pas la règle, hélas, mais c’est finalement bien plus fréquent qu’on ne l’imagine.
      Que ce rapport au travail en bandes déserte la bd politique ne dit qu’une chose : trop de gens portent crédit entre une séparation fond et forme ; qu’ils reconduisent en faisant de la merde dont la fameuse forme n’a plus aucune raison d’être sinon de signifier cette séparation même. Cette séparation EST politique. Elle rêve d’efficacité, d’univocité, de monosémie. Et elle fait de l’image son point d’impensé.
      Mes propres camarades, trop souvent, on partagé cette vision stérile du monde des productions, qui touchait tout : des maisons érigés selon de belles règles éthiques et historiques laides comme des foutus chalet suisses. Des affiches que rien n’aurait distingué d’affiche skinhead si on avait pas écrit en gros dessus le propos. Des textes prépompidoliens stylistiquement quand ils étaient écrits en solo (la faute à une fixette sur René Char et ce genre de mausolées, sans doute) ou complètement vidés de toute existence quand le collectif avait limé toute aspérité et ambiguité possible (sans gommer celle-de fond : pourquoi rendre illisible un travail destiné à emporter vivement l’adhésion ?)
      tout ça est en train de changer depuis quelques années, et je m’en réjouis pas seulement artistiquement, mais également en termes de cohérence politique : on ne renverse pas le vieux monde avec les images de ce vieux monde.

      Je l’allume, Emma, parce que ce travail est un usage sans considération d’une approche singulière du monde qui en reconduit la grossièreté en tant qu’usage : on continue de mépriser les bandes à ce titre comme en tant d’autre, et son travail est une des clés de ce mépris. il est plein de ce mépris de fond. La bd, c’est bon pour faire passer ses idées, la bd, ça n’a pas d’idée propre.
      Mais je le répète, la bd, ça pense, ça produit du sens, ert ça n’est pas qu’une suite de dessins qui causent, ce sont des articulations, des mouvements de fonds, des agencements à la fois linéaires et tabulaires, des intrications scripturaires et plastiques indénouables, des solutions intellectuelles, poétiques, formelles, narratives, impossibles à produire par d’autres moyens.

      Quand à la grille d’analyse de Madmeg, pas de surprise. Son monde est sans aspérité, et ses yeux se ferment quand, pour le même genre de raisons ou conséquentes de cette approche fonctionnaliste j’allume Squarzoni, Davodeau, Vandermeulen et, chaque jour, des dizaines d’autres trous-du-cul de tous genres possibles sur papier ou en conférence. Autant dire que l’argument est au mieux comique.
      Oui, le féminisme aurait besoin d’autre chose que de Stromquist dont le seul mérite graphique est, au moins, de nous épargner l’académie mollasse et effectivement nunuche qui rend indistinct visuellement des dizaines de blog bd.

    • Un autre dessinateur qui dessine à la truelle, je trouve Yann Lindingre


      Lindingre sur francecul aussi tiens :
      https://www.franceculture.fr/personne-yan-lindingre
      http://www.fluideglacial.com/leblog/#
      Yann Lindingre était rédac chef de Fluide Glacial, ah ben oui là tout de suite ça vous enlumine un C.V
      https://www.lesrequinsmarteaux.com/auteur/lindingre
      je me souviens de Lindingre dans le talk-show des informés de France-info je sais pas ce qu’il aller foutre dans cette émission de merde.
      #dessin_cracra

    • @vanderling même combat avec ce genre de cochonneries (je précise que je ne me suis pas appuyé toute l’oeuvre de Lindingre. Rien n’exclut qu’il ait fait d’autres trucs, dans d’autres dimensions, que ce que j’ai pu voir en bandes ou en dessin de presse). Lindingre, et tout ce qui de près ou de loin fonctionne sur la pompe à gros lourds issue de la tradition Charlie qui me navre Lindingre, Bert, Riss, Charb, Luz, quelques milliers d’autres parmi lesquels je n’ai aucune espèce de raison de trier. Le dernier avatar que j’aie vu passer et très probablement le dessinateur le plus miteux est Marsault. Ce qu’ils « disent » est hors de mon propos (ce serait encore un autre problème, au cas par cas) .
      J’ai déjà, sur seenthis, écrit un truc sur la caricature, je ne sais plus où. (je vais vous retrouver ça) Quand il avait été publié dans CQFD (pour lequel ça avait été écrit au départ), ce texte m’avait valu quelques courriers de mes collaborateurs verts. Le journal dans lequel je bosse depuis plus de quinze ans n’est pas le dernier à avoir (et à) véhiculer ce genre de merdes. La nouvelle équipe tend à changer ça. Je sais pas encore si ça va dans une direction complètement féconde (la poésardie légère et le lyrisme appuyé ne font pas non plus exception au désastre ; c’est le pôle Pierrot Lunaire, pas plus aimable que l’autre. J’ai pas envie de choisir entre Bigard et le mime Marceau)

    • @vanderling si, dans le cadre dont je parle, tu ne peux pas les rassembler, c’est bien la démonstration que le cadre dont je parle est un point aveugle de l’analyse du dessin de presse et de la bande dessinée.
      Je ne sais pas ce qu’est un puriste. Je suppose que ça ne dépend que de qui le montre du doigt. En gros, ça parle de tes exigences, pas des miennes.

    • @aude_v Hm. Oui, et aussi pas oui, et aussi oui. Sa modestie ne fait qu’effleurer le problème car le dessin n’est « moche » que relativement au confort fonctionnaliste dans lequel il s’installe (ce que serait, absolument, un dessin moche est une notion folle, déshistoricisée, placé selon une hiérarchie qui m’échappe, qui n’ a pas de raison d’être retenue).

      (Mais tout le monde dessine et à vrai dire les non-dessinateurs ne sont que des gens qui ont arrêté, à 12 ans ou plus tard.) Et ça tombe plus vite sur les femmes

      je dirais : ça tombe plus vite sur les femmes comme tout le reste (comme le tout d’une société où tenir tête est un attribut masculinisé. Bref, je vais rien t’apprendre là-dessus ni à qui que ce soit ici)
      Si le dessin est abandonné, c’est à l’âge où, après t’y avoir invité copieusement dans la première enfance, il t’es dit qu’il est temps de passer à des séries de signes plus sérieux. Maintenant, on va écrire. fini de dessiner, on est grand. Rabattre le dessin comme activité dans le champ des signes n’a aucune espèce d’évidence ontologique, mais marque le début des malentendus historiques (métaphysiques, sociaux, artistiques, etc.) Et évidemment, ça signifie également que le régime de l’age adulte passe par la congédiation de certains principes de plaisir : l’implicite, c’est que le sens se gagne comme un renoncement au plaisir. Je fais court, sans doute trop, mais on peut voir ici naître une longue chaîne de malentendus qui ne sont pas pour rien dans le traitement de la bande dessinée comme activité (de signifiance) et comme discipline (comme cadre d’advention).

      même quand elles se présentent aussi modestement qu’Emma :
      Dessinatrice de trucs moches mais qui veulent dire des choses. Féministe inclusive, antiraciste, anticapitaliste.

      le problème qui se pose dans ce regard sur son propre travail est multiple, du point de vue du plaisir (pas d’ivresse ni d’abandon à dessiner) et des conséquences visiblement de cette formalité abrégée, comme de celui du sens (un dessin duquel on n’attend rien qu’il puisse produire en lui-même).

      J’ajoute que je n’ai pas lu Branco. Que si je le faisais, je serais aussi attentif à sa façon d’écrire (c’est à dire, ici, si je te suis bien, de s’écrire) que je le suis de n’importe quel livre. Je cause préférentiellement su Seenthis de Bd notamment parce que j’estime que dans ce domaine il y a un travail de réflexion à faire dans lequel je me sens plus de compétences que dans d’autres.

    • Lindingre, et tout ce qui de près ou de loin fonctionne sur la pompe à gros lourds issue de la tradition Charlie qui me navre Lindingre, Bert, Riss, Charb, Luz, quelques milliers d’autres parmi lesquels je n’ai aucune espèce de raison de trier

      dixit...@l_l_de_mars Berth avec un H que j’adore ? ah ben non y’a aussi Bert tout court :
      https://www.du9.org/chronique/journal-de-jo-manix-mars-1994

  • Nicolas Lebourg : « Les ralliements de gauche, marginaux, servent le storytelling du RN »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160519/nicolas-lebourg-les-ralliements-de-gauche-marginaux-servent-le-storytellin

    Le Rassemblement national s’est réjoui du soutien que vient de lui apporter un élu insoumis. Selon l’historien Nicolas Lebourg, cet épisode nourrit sa rhétorique du « ni droite, ni gauche », ancienne mais pas moins fictive.

    #POLITIQUE #Nicolas_Lebourg,_Front_national,_andrea_kotarac,_extrême-droite,_Rassemblement_national

  • L’échec et/ou la réussite en question
    http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/lechec-et-ou-la-reussite-en-question

    Emission thématique proposé par le Théâtre Varia en lien avec le spectacle « Rater Mieux Rater Encore » mise en scène par Hervé Piron.

    Invités Igor Tserstevens professeur à l’EFP ; Thierry Dessily, Routinologue ; Loic Smars, rédacteur en chef du Suricate Magazine ; Daniel Vander Gucht, sociologue et professeur à l’ULB , Luc Malghem et Marie Henry du LIBREX, Grégoire Ronsmans étudiant en art dramatique à Mons² ainsi qu’un membre de l’équipe pédagogique de Point Culture, de Young Thinkers et du CGé.

    Animation Fredo Lubansu & Aurélia Noca accompagnés de. Delphine Délia, Laura Sterckx

    (visuel (c) Erik Kessels)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/lechec-et-ou-la-reussite-en-question_06718__1.mp3

    • Je vais essayer de le regarder prochainement. En général, les réalisations tardives des réalisateurs bis italiens (disons à partir de 1983), c’est assez décevant. Joe d’Amato, à partir de 1982 ça devient kitchissime, à partir de 1985 ça pique les yeux.

      Pour Fulci, j’ai déjà dû l’évoquer sur Seenthis : E tu vivrai nel terrore ! L’aldilà (1981), c’est le film qui m’a tellement terrifié que j’hésite encore à le revoir aujourd’hui. Si ça se trouve c’est totalement con et ça a mal vieilli, mais le souvenir que j’en ai, c’est que j’ai vraiment eu beaucoup de mal à le regarder jusqu’au bout à l’époque (dans les années 90, évidemment pas en 1981 quand j’avais 11 ans).

  • Comment La France insoumise veut renouveler la gauche européenne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120519/comment-la-france-insoumise-veut-renouveler-la-gauche-europeenne

    Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon veut peser au Parlement européen avec ses partenaires espagnols ou portugais. Les Insoumis français espèrent, à terme, devenir le fer de lance de la gauche « populiste » en Europe.

    #GAUCHE_S_ #populisme,_La_France_insoumise,_Parlement_européen,_Jean_Luc_Mélenchon,_gauche,_gue/ngl,_Younous_Omarjee

  • En Inde, une campagne de « fake news » à échelle industrielle
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110519/en-inde-une-campagne-de-fake-news-echelle-industrielle

    Conservateur et nationaliste, le premier ministre Narendra Modi est en campagne pour sa réélection. Son parti, le BJP, est de loin le plus envahissant sur les réseaux sociaux, où la manipulation est devenue la règle. Avec une prime aux contenus les plus clivants.

    #Inde:_stop_ou_encore_pour_Modi ? #Inde,_élections,_ShareChat,_Facebook,_Lok_Sabha,_Narendra_Modi,_Whatsapp,_BJP,_twitter,_Tik_Tok

    • https://www.franceinter.fr/politique/les-marcheurs-ont-ils-modifie-les-regles-du-csa-a-leur-avantage

      Les règles suivies par le CSA ont été revues l’année dernière.

      "La République En Marche s’est construite une loi qui les arrange, dénonce Benoît Hamon. (…)

      Dans les faits, cette réforme bénéficie surtout à Marine Le Pen, qui en 2014, lors des dernières élections européennes, ne disposait que de 2,52 minutes. Cette fois, le Rassemblement national hérite du deuxième temps d’antenne : 48 minutes.

      Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas que le nombre de parlementaires qui jouent (le RN n’en a qu’une vingtaine), les sondages et les résultats des dernières élections sont maintenant pris en compte.

      Dans un tweet, Jean-Luc Mélenchon note qu’En Marche bénéficiera de 56 minutes et 48 pour le RN. « Le duel se transforme en duo organisé » note le chef de file de La France Insoumise (…)

  • Au sommaire du N°9 de la Moitié du fourbi : N°9 : Vite

    Tristan Tzara (texte), Thaddée (collage) / Un passant Paul Fournel / L’œil de l’Oulipo : La littérature a-t-elle horreur du vite ? Lucie Taïeb / Comète Hugues Robert / Esthétique politique du défouraillement Philippe De Jonckheere / La cordelette (un épisode cévenol) Guillaume Duprat (dessins & texte) / Inflation éternelle Anthony Poiraudeau / Courses et poursuites dans Los Angeles Zoé Balthus / Sumô, l’art du temps métaphysique Frédéric Fiolof / Raccourcis Marjorie Ricord / À l’immédiat, la déraison Marc-Antoine Mathieu (dessins), Antoine Gautier (présentation) / Trois secondes (extraits) La m/f / 7,7 millions de millisecondes, conversation avec Alexandre Laumonier Valérie Cibot / Yoga du temps Véronique Bergen / Martha Argerich. L’Art des passages Matthieu Raffard & Mathilde Roussel (photographies et texte) / Accélération Marie Willaime / Baies rouges — Breuverie Hugues Leroy / Trottoir Hélène Gaudy / En cours Antoine Mouton / À très vite

    https://www.lamoitiedufourbi.org/numeros.html

  • Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/09/une-video-devoile-le-faste-d-une-fete-donnee-a-versailles-par-carlos-ghosn-e
    https://www.youtube.com/watch?v=DYhWZ0IYFSg

    Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    Cet événement, qui a eu lieu le jour du 60e anniversaire du chef d’entreprise, visait officiellement à célébrer les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan.
    […]
    Officiellement, il s’agissait d’un événement pour les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan mais selon les deux médias, l’assistance était davantage composée d’amis de M. Ghosn que de représentants des deux constructeurs. La date, le 9 mars, interroge également, puisqu’elle correspond exactement aux 60 ans du chef d’entreprise et non à celle de l’anniversaire de l’Alliance. Le montant de la facture réglée par le constructeur s’élève à 600 000 euros.

  • Intelligence artificielle : « La complexité de la modélisation du cerveau humain a toujours été sous-estimée »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/03/intelligence-artificielle-la-complexite-de-la-modelisation-du-cerveau-humain

    Les spécialistes de l’IA eux-mêmes commencent à reconnaître les limites des promesses « vendues » à une opinion publique gourmande d’utopies technologiques, rappelle l’experte Claire Gerardin dans une tribune au « Monde ».

    Yann LeCun, chercheur en intelligence et vision artificielles à l’Université de New York et directeur de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), est l’un des pionniers de l’intelligence artificielle (IA) grâce à son rôle majeur dans le développement des technologies de l’apprentissage profond (« deep learning »). C’est à ce titre qu’il a reçu, le 27 mars, avec Yoshua Bengio et Geoffrey Hinton, le prix Turing – un « Nobel de l’informatique ».

    Pourtant, Yann LeCun affirme volontiers que les ambitions en matière de recherche en intelligence artificielle ont toujours été extravagantes. La complexité de la modélisation du cerveau humain pour reproduire son fonctionnement – ce qui est l’objectif originel de l’intelligence artificielle – a toujours été sous-estimée, et les progrès des recherches sont moins importants que ceux auxquels on s’attendait. Pour ce chercheur, il faut délaisser la course à la performance technologique pour se recentrer sur les sujets fondamentaux que sont l’intelligence, le sens commun, ou encore l’apprentissage (« Y a-t-il un cerveau dans la machine ? », « La Méthode scientifique » – Nicolas Martin, France Culture, 30 août 2017).

    La majorité des applications dont on dit qu’elles utilisent l’IA – la traduction, le diagnostic médical, la voiture autonome – utilisent en fait l’apprentissage profond, sa composante principale et quasi unique. Aujourd’hui, tous les assistants vocaux virtuels suivent des scripts préécrits par des humains en fonction de la reconnaissance de mots, ce qui confère à l’IA une compréhension encore très superficielle du sens de la parole.

    Reconnaissance et connaissance

    Pour entraîner cet apprentissage profond et écrire ces scripts, le sociologue Antonio Casilli, auteur d’En attendant les robots (Seuil, 400 p., 24 €), rappelle qu’il y a toujours un humain derrière la machine. En effet, pour exercer les ordinateurs à reconnaître des objets dans des images, les détourer, nettoyer les algorithmes imparfaits, ranger des bases de données, corriger des erreurs typographiques, transcrire des contenus audio, noter des sites Web, modérer les contenus, etc., les acteurs des nouvelles technologies recrutent des opérateurs humains. Ils le font sur des plates-formes de microtâches qui emploient des microtravailleurs, comme Mechanical Turk, UHRS (Universal Human Relevance System), EWOQ, Mighty AI, Crowdflower, Prolific, etc. L’ONU a publié une étude afin d’appeler à une régulation de cette économie parallèle qui touche tous les pays, développés comme en voie de développement (« Digital labour platforms and the future of work », International Labour Office, 2018).

    Peut-on aller jusqu’à dire que L’intelligence artificielle n’existe pas, comme l’affirme le titre du livre de Luc Julia (First 200 p., 17,95 €), vice-président mondial de l’innovation de Samsung. Selon lui, pour créer une IA, il faudrait déjà pouvoir comprendre l’intelligence humaine. Et cela ne serait possible que grâce à une maîtrise scientifique et interdisciplinaire (mathématiques, statistiques, biologie, chimie, physique). Si aujourd’hui le deep learning représente une très grande avancée technologique, on ne peut pas le qualifier d’IA. Car il s’agit de reconnaissance d’images et de mots, et non de connaissance. Et cette reconnaissance demande encore beaucoup d’entraînement des ordinateurs. Par exemple, pour reconnaître un chat dans une image avec un taux de succès de 98 %, il faut à un ordinateur une base de données contenant 100 000 photos de chats, alors qu’un enfant a besoin de deux exemples de photos pour y parvenir sans erreur.

    Récits technologiques

    Ces entraînements représentent tellement d’investissements que le groupe PSA vient d’annoncer l’abandon de ses projets de développement de conduite autonome au-delà du niveau 3 pour ses véhicules particuliers. John Krafcik, le PDG de Waymo, filiale de Google en charge de concevoir la Google Car, affirme qu’il faudra encore des dizaines d’années avant que l’on puisse voir des véhicules autonomes de niveau 4 ou 5 sur les routes, et, dans tous les cas, elles devront avoir un conducteur à bord.

    Alors, pourquoi l’IA connaît-elle un tel succès dans les médias, et un tel engouement dans l’opinion ? C’est l’une des questions à laquelle Jean-Gabriel Ganascia, informaticien et philosophe, tente de répondre dans son livre Le Mythe de la singularité (Seuil, 2017). Il y explique pourquoi l’hypothèse selon laquelle l’invention de l’IA déclencherait un emballement de la croissance technologique qui induirait des changements imprévisibles sur la société humaine, qu’il appelle le mythe de la singularité – s’est largement imposé ces dernières années. L’une des raisons serait que les systèmes de financement de la recherche privilégient les projets capables de susciter de grandes espérances. Leurs concepteurs n’hésitent alors pas à faire la promotion de leurs innovations avec des arguments exaltés.

    Dans un contexte de concurrence intense, les entreprises essaient aussi de se démarquer en portant des ambitions exagérées, du genre de celles qui visent à « changer le monde ». Pour garder le contrôle de marchés où les exigences des clients évoluent en permanence, il ne reste aux entreprises du numérique que la fabrication et la promotion des récits qui accompagnent les technologies. Elles usent en particulier de deux d’entre eux : le récit de l’inéluctabilité, selon lequel les technologies seraient autonomes et se développeraient elles-mêmes ; et la promesse d’éthique, selon laquelle il s’agirait de faire en sorte qu’elles ne nuisent pas aux humains.

  • Des féminicides qui auraient pu être évités | Panoramiques | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/enquete-sur-des-feminicides-qui-auraient-pu-etre-evites

    Le 8 octobre 2018, Ludovic comparaît au tribunal de grande instance du Puy-en-Velay. Il lui est proposé une composition pénale – une alternative aux poursuites – dans laquelle il devra verser une amende de 500 euros au Trésor public, accomplir à ses frais un stage de responsabilisation* Ces modules, dits de « responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple ou sexistes », ont été institués par la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. C’est un complément au suivi individuel mené avec les conseillers d’insertion et de probation (SPIP)., mais aussi reverser 1 429,95 euros à son ex-femme, notamment au titre du préjudice moral et matériel.

    Sylvia meurt en novembre. Et quand Ludovic passe aux aveux un mois plus tard, en décembre 2018, le juge des libertés et de la détention le place sous contrôle judiciaire. « En 44 ans de carrière, je n’avais jamais vu ça. C’est surréaliste de ne pas incarcérer un mari qui a tué sa femme », rapporte Yves Sauvayre, l’avocat des parties civiles.

    « Il n’avait plus rien à perdre et pouvait très bien venir s’en prendre à nous, estime Lucia, l’une des soeurs. J’ai enchaîné des nuits blanches à cauchemarder. » La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a fait appel de cette décision et son placement en détention a finalement été ordonné le 20 décembre, dans l’attente du procès. Contacté, l’avocat de Ludovic n’a pas répondu à nos questions.

  • Un timbre pour célébrer les 75 ans du droit de vote des femmes en France - LCI
    https://www.lci.fr/social/un-timbre-pour-celebrer-les-75-ans-du-droit-de-vote-des-femmes-en-france-2119173

    C’était il y a 75 ans. Le 21 avril 1944, une ordonnance du général de Gaulle permettait aux femmes de voter. Et par-là de devenir des citoyennes. Dans son article 17, il rédige que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Pour célébrer cette date qui met fin une des inégalités femme-homme, La Poste va mettre en vente un timbre collector à 88 centimes, dès mardi. Dessiné par Sarah Bougault, il sera tiré à 700.014 exemplaires. Les Françaises voteront pour la première fois le 29 avril et le 13 mai 1945, lors d’élections municipales.

    « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune »

    Le vote des femmes est une promesse du général de Gaulle de 1942 : le 23 juin, il déclare qu’"une fois l’ennemi chassé du territoire, tous les hommes et toutes les femmes de chez nous éliront l’Assemblée nationale". L’année suivante, Marthe Simard et Lucie Aubrac participent à l’Assemblée consultative provisoire, créée à Alger. La France en 1944 n’est pas en avance. De très nombreux pays l’ont précédée, et pas seulement occidentaux. Les Turques votent depuis 1929, les Brésiliennes depuis 1932.

    C’est pourtant une revendication de très longue date. Dès 1790, Condorcet se prononce en faveur du vote des femmes, relayé un an plus tard par Olympe de Gouges qui déclare, lors de la présentation de la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ».

    @simplicissimus est-ce que tu sais ce qu’est ce symbole en haut à gauche du timbre ?

  • Replay Infrarouge - La maison des hommes violents - France 2
    https://www.france.tv/france-2/infrarouge/949563-la-maison-des-hommes-violents.html

    diffusé le mar. 16.04.19 à 23h18
    disponible jusqu’au 24.04.19
    documentaires société - 65 min - 2017

    À Arras, dans le Pas-de-Calais, existe une structure unique en France dans l’accompagnement des auteurs de violences conjugales. Créé en 2008 à l’initiative de la Communauté urbaine et du parquet d’Arras, le Home des Rosati héberge en permanence huit hommes pour des séjours de trois semaines à plusieurs mois. L’équipe d’encadrement y pratique un travail thérapeutique intense et préventif. Qui sont ces hommes violents ? Quelle prise en charge sociale et psychologique leur propose-t-on ? Le primat de l’éducatif sur le répressif mérite-t-il d’être développé en France ? C’est à ces questions, au cœur du débat actuel sur les violences conjugales, que ce film répond à travers le suivi, au jour le jour, de six hommes à la maison des Rosati, de leur arrivée jusqu’à leur départ. Le documentaire « La Maison des hommes violents » sera suivi d’un débat présenté par Marie Drucker, en présence de : - Benoît Durieux, directeur du pôle hébergement,insertion,responsabilisation de l’Association SOLFA - Luc Frémiot, magistrat honoraire, ancien procureur de la République de Douai

    réalisé par : Marie-Christine Gambart

    (il existe aussi au moins une émission radio sur cette expérience #rosati, diffusée en mars 2013 sur france culture : cf. l’épisode 4, relevé par @intempestive https://seenthis.net/messages/125967)