person:manlio dinucci

  • Libye : L’art de la guerre - Macron-Libye : la Rothschild Connection - Manlio Dinucci | Source : il manifesto |Traduction : Marie-Ange Patrizio
    http://www.ism-france.org/analyses/L-art-de-la-guerre-Macron-Libye-la-Rothschild-Connection-article-20376?m

    (...) Macron attribue la situation chaotique du pays uniquement aux mouvements terroristes, lesquels “visent à profiter de la déstabilisation politique et de la manne économique et financière qui peut exister en Libye pour prospérer”. Pour cela -conclut-il- la France aide la Libye à bloquer les terroristes. Macron renverse, de cette façon, les faits. L’artisan de la déstabilisation de la Libye a précisément été la France, avec les Etats-Unis, l’Otan et les monarchies du Golfe.

    En 2010, documente la Banque mondiale, la Libye enregistrait en Afrique les plus hauts indicateurs de développement humain, avec un revenu par habitant moyen-haut, l’accès universel à l’instruction primaire et secondaire et de 46% à l’enseignement supérieur. Environ 2 millions d’immigrés africains y trouvaient du travail. La Libye favorisait par ses investissements la formation d’organismes économiques indépendants de l’Union africaine

    Usa et France -prouvent les emails d’Hillary Clinton- s’accordèrent pour bloquer le plan de Kadhafi de créer une monnaie africaine, en alternative au dollar et au franc Cfa (monnaie que la France impose à 14 de ses ex-colonies africaines). Ce fut Clinton -documente le New York Times- qui fit signer au président Obama “un document qui autorisait une opération secrète en Libye et la fourniture d’armes aux rebelles”, y compris à des groupes jusque là classifiés terroristes.(...)

  • L’héritage du « démocrate » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/l-heritage-du-democrate.html

    Ainsi se terminent les deux mandats de Barack Obama : aucun des objectifs stratégiques de l’Empire états-unien n’a été atteint, mais le président termine en prenant diverses mesures contraignantes et répressives. 
    Qu’adviendra-t-il lorsque qu’un anti-impérialiste lui succédera à la Maison-Blanche ?

    A la veille de la passation de pouvoirs à la Maison-Blanche, 2017 s’ouvre avec le massacre terroriste en Turquie, deux semaines après l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara, perpétré le jour précédant la rencontre à Moscou entre la Russie, l’Iran et la Turquie pour un accord politique sur la Syrie ; rencontre dont étaient exclus les États-Unis. Engagés, dans les derniers jours de l’administration Obama, à créer la plus grande tension possible avec la Russie, accusée même d’avoir subverti, avec ses « malins » hackers et agents secrets, l’issue des élections présidentielles qu’aurait dû gagner Hilary Clinton. Cela aurait assuré la poursuite de la stratégie néo-con, dont la Clinton a été l’artisan pendant l’administration Obama.

    Celle-ci se termine à l’enseigne de l’échec des principaux objectifs stratégiques : la Russie, envoyée dans les cordes par la nouvelle Guerre froide déclenchée par le putsch en Ukraine et par les sanctions consécutives, a pris Washington par surprise en intervenant militairement en soutien de Damas. Ce qui a empêché que l’État syrien fut démantelé comme celui libyen et a permis aux forces gouvernementales de libérer de vastes zones contrôlées pendant des années par al-Nosra (al-Qaïda), Daesh, et d’autres mouvements terroristes fonctionnels à la stratégie USA/Otan. Approvisionnés en armes, payés avec des milliards de dollars par l’Arabie saoudite et autres monarchies, à travers un réseau international de la CIA (documenté par le New York Times en mars 2013) qui les faisait arriver en Syrie à travers la Turquie, avant-poste Otan dans la région.

    Mais maintenant, devant l’évident échec de l’opération, qui a coûté des centaines de milliers de morts, Ankara s’en sort en ouvrant une négociation avec l’intention d’en tirer le plus grand avantage possible. À cet effet, il ravaude les rapports avec Moscou, qui étaient arrivés au point de rupture, et prend ses distances avec Washington.

    Un affront pour le président Obama. Celui-ci, cependant, avant de passer le bâton de commandement au nouvel élu, Donald Trump, tire ses dernières cartouches.

    Cachée dans les plis de l’autorisation de la dépense militaire 2017, signée par le président, se trouve la loi pour « contrecarrer la désinformation et propagande étrangères », attribuées en particulier à Russie et Chine, laquelle confère d’ultérieurs pouvoirs à la tentaculaire communauté de renseignement, formée de 17 agences fédérales. Grâce aussi à une allocation de 19 milliards de dollars pour la « cyber-sécurité », elles peuvent faire taire n’importe quelle source de « fausses nouvelles », sur jugement incontestable d’un « Centre » ad hoc, assisté par des analystes, journalistes et autres « experts » recrutés à l’étranger. Ainsi devient réalité l’orwellien « Ministère de la Vérité » qui, pré-annonce le président du parlement européen Martin Shultz, devrait être aussi institué par l’UE.

    Sortent aussi potentialisées par l’administration Obama les forces spéciales, qui ont étendu leurs opérations secrètes de 75 pays en 2010 à 135 en 2015.

    Dans ses actes conclusifs l’administration Obama a rappelé le 15 décembre son soutien à Kiev, dont elle arme et entraîne les forces, bataillons néo-nazis compris, pour combattre les Russes d’Ukraine.

    Et le 20 décembre, en fonction anti-russe, le Pentagone a décidé la fourniture à la Pologne de missiles de croisière à longue portée, avec capacités pénétrantes anti-bunker, armables aussi de têtes nucléaires.

    Du démocrate Barack Obama, Prix Nobel de la paix, reste à la postérité l’ultime message sur l’État de l’Union : « L’Amérique est la plus forte nation sur la Terre. Nous dépensons pour le militaire plus que ne dépensent ensemble les huit nations suivantes. Nos troupes constituent la meilleure force combattante dans l’histoire du monde ».

    Manlio Dinucci
    Traduction 
    Marie-Ange Patrizio

    Source 
    Il Manifesto (Italie)

  • Etant trop près de son cul, il y en a qui ne voient toujours pas, que c’est celui d’un éléphant :

    « La paix à travers la force »

    Le Pentagone fait le tour du monde Tournée Carter
    L’art de la guerre

    Carter aux quatre coins des USA... Pardon : du Monde

    Quelques extraits et pépites dans les déclarations :
    Au japon.....
    Missiles USA dirigés contre la Chine dans un « but défensif » et, précise le Pentagone, est un allié « en mesure de défendre d’autres pays qui puissent être attaqués ».

    ..au Bahrein, au « Dialogue de Manama » organisé par l’Institut international d’études stratégiques, influent think tank britannique financé par l’émirat avec plus de 38 millions de dollars. Intervenant sur la « logique de la stratégie américaine au Moyen-Orient », Carter a précisé que dans cette région sont basés plus de 58 mille militaires USA, dont plus de 5 mille sur le terrain en Irak et Syrie : « pas seulement pour se battre contre des terroristes comme ceux de l’EI (Etat islamique), mais aussi pour protéger nos intérêts et ceux de nos alliés »

    A accusé la Russie de ne pas combattre l’EI en Syrie, mais de n’avoir qu’ « enflammé la guerre civile et prolongé les souffrances du peuple syrien ».

    .../.. comme « l’Iran continue à déployer des missiles », les USA sont en train de réaliser avec leurs alliés « une défense de missiles régionale »,

    .../..en Israël, où hier il a participé avec le ministre de la défense Lieberman à la cérémonie de l’arrivée des deux premiers chasseurs F-35 pour l’aéronautique israélienne, symbole du partenariat militaire de plus en plus étroit avec les USA, « porté à des niveaux sans précédents par l’accord décennal d’assistance signé en septembre dernier ».

    En Europe : .....c’est du même tonneau... Se défendre, toujours se défendre.

    La conclusion de Manlio Dinucci semble pertinente :
    “Le tour mondial, qui se concluera à Londres le 15 décembre par une réunion de la « coalition anti-EI », a un but politique bien précis : réaffirmer à la veille de le remise du pouvoir la stratégie de l’administration Obama, qu’aurait dû poursuivre la démocrate Clinton, pour que restent ouverts les fronts de tension et de guerre au Sud et à l’Est que le démocrate Obama laisse en héritage au républicain Trump.

    Qui a au moins le mérite de ne pas être Prix Nobel pour la paix.”

    Le prix « La paix à travers la force », remis au chef du Pentagone

    http://www.globalresearch.ca/le-pentagone-fait-le-tour-du-monde/5562240

  • #LIBYE, le grand partage Pétrole, immenses réserves d’eau, milliards de fonds souverains
    http://vilistia.org/archives/11289

    Libye, le grand partage Pétrole, immenses réserves d’eau, milliards de fonds souverains. Le butin sous les bombes par Manlio Dinucci vendredi 5 août 2016, par Comité Valmy Libye, le grand partage Pétrole, immenses réserves d’eau, milliards de fonds souverains. Le butin … Lire la suite →

  • Asian Games : Poutine-Obama 2-0, par Manlio Dinucci | LES ACTUALITES DU DROIT
    http://lesactualitesdudroit.com/2014/11/19/asian-games-poutine-obama-2-0-par-manlio-dinucci

    Un Poutine envoyé dans les cordes par Obama à Pékin comme à Brisbane, obligé de quitter le G20 de façon anticipée : c’est l’image médiatique qu’on nous a présentée. Exactement l’opposé de ce qui s’est passé. A Pékin pour le sommet APEC, Obama a conclu avec la Chine un accord aussi « historique » que fumeux qui prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Poutine a conclu avec la Chine 17 accords opérationnels d’importance stratégique. Avant tout celui trentennal sur la fourniture de 30-40 milliards de mètres cubes de gaz naturel à travers un couloir énergétique allant de la Sibérie occidentale à la Chine nord-occidentale. Une fois réalisé, la Chine deviendra le plus grand importateur de gaz russe.

    Ont en outre été signés des accords sur des projets énergétiques conjoints dans la région d’Arkhangelsk et en Extrême-Orient russe. Les plus grandes compagnies énergétiques russes – Gazprom, Rosneft et Lukoil – sont sur le point de coter leurs actions à la Bourse de Hong Kong, non pas en dollars mais en monnaies asiatiques : yuan chinois, dollar de Hong Kong, dollar de Singapour. Le processus de dédollarisation des échanges commerciaux, extrêmement redouté aux Etats-Unis, accomplit un nouveau pas avec l’accord entre la Banque centrale russe et la Banque populaire de Chine. En outre, Exim Bank, qui finance l’export-import de la Chine, a effectué des investissements dans des banques russes (Vnesheconombank, Vtb, Rosselkhozbank) touchées par les sanctions USA/UE.

  • Ebola, le Pentagone s’installe en Afrique, par Manlio Dinucci
    http://www.voltairenet.org/article185348.html

    Face à l’« épidémie sans précédent d’Ebola, qui se répand de façon exponentielle en Afrique occidentale », le président Obama a annoncé que « à la demande du gouvernement libérien », les États-Unis établiront « un centre de commandement militaire au Liberia ». Il s’agit d’un « quartier général de commandement de la force conjointe » spécifie l’AfriCom (dont l’ « aire de responsabilité » couvre tout le continent, sauf l’Égypte). Le quartier général, aux ordres du général Darryl Williams (déjà sur le terrain au Libéria) disposera d’au moins 3 000 militaires états-uniens, d’un pont aérien et d’un centre de tri au Sénégal. C’est ce quartier général qui exercera la fonction de « commandement et contrôle » de l’opération internationale anti-Ebola, qui prévoit l’envoi de personnel médical et d’hôpitaux de campagne. Selon Obama, c’est « un exemple de ce qui se passe quand l’Amérique prend le leadership pour affronter les plus grands défis mondiaux ».

    ...

    Pour conserver sa propre influence dans le continent les USA ont constitué en 2007 l’AfriCom qui, derrière le paravent des opérations humanitaires, recrute et forme dans les pays africains des officiers et des forces spéciales locales par l’intermédiaire de centaines d’activités militaires. Une base importante pour ces opérations est celle de Sigonella (Sicile), où a été déployée la Task force du Corps des Marines qui, dotée d’avions hybride Ospreys, envoie en rotation des escadrons en Afrique, notamment occidentale.

    Là où commence la campagne d’Obama « contre le virus Ebola ».

    #États-Unis #Afrique #Ebola

  • Le nouveau Gladio en Ukraine
    http://www.brujitafr.fr/article-le-nouveau-gladio-en-ukraine-123010614.html

    Revenant sur les le coup d’État de Kiev et sur les différentes informations que nous avons publiées au cours des événements, Manlio Dinucci décrit le dispositif des États-Unis et de l’Otan tel qu’il apparaît aujourd’hui : un nouveau « Gladio », c’est-à-dire une structure militaire secrète capable de manipuler les faits politiques. Pour paraphraser une célèbre série états-unienne : « Le Pentagone niera avoir eu connaissance de vos agissements... » Son nom de guerre est Delta. C’est un des chefs militaires de la « révolution ukrainienne » même si, comme il le déclare lui-même, il ne se considère pas comme Ukrainien. Sous le casque il porte la kippa. C’est l’agence de presse juive Jta (dont le siège est à New York) qui en raconte l’histoire, après l’avoir interviewé de (...)

    #ACTUALITES

  • Armes chimiques, les vérités cachées sur les arsenaux et sur la Convention -
    Manlio Dinucci / 12.09.2013 traduction Marie-Ange Patrizio
    http://www.ism-france.org/analyses/Armes-chimiques-les-verites-cachees-sur-les-arsenaux-et-sur-la-Conventio

    Pourquoi la Syrie n’a-t-elle pas signé la Convention sur les armes chimiques ? La réponse, en termes essentiels, est : parce que les armes nucléaires israéliennes sont pointées sur elle. Et pas que ça. Israël a aussi construit depuis les années 1960 un arsenal sophistiqué d’armes chimiques. Mais, tout comme son arsenal nucléaire, il reste secret car Israël a signé mais pas ratifié la Convention sur les armes chimiques. Selon un rapport de Foreign Policy, fondé sur un document de la Cia, des recherches poussées sur les armes chimiques furent menées au Centre israélien de recherche biologique et ces armes furent produites et stockées dans le désert du Néguev, à Dimona, où on produit aussi des armes nucléaires. Même le Jerusalem Post le rapporte. Et même si Israël n’avait pas conservé cet arsenal, écrit la revue spécialisée Jane’s, il possède la capacité de « développer en quelques mois un programme d’armes chimiques offensives ». On comprend ainsi pourquoi l’Egypte aussi n’a pas signé la Convention sur les armes chimiques.

    Les Etats-Unis et Israël n’ont jamais violé officiellement l’interdiction de l’utilisation d’armes chimiques, puisque l’agent chimique Orange à la dioxine, massivement utilisé par les USA au Vietnam, et les bombes chimiques au phosphore blanc utilisées par les USA en Irak, Yougoslavie, Afghanistan et Libye, et par Israël à Gaza, ne sont pas considérées comme des armes chimiques.

    Une consolation pour les familles qui ont vu leurs enfants naître mal-formés par l’agent Orange ou mourir brûlés par le phosphore blanc.

  • USA-Israel : L’art de la guerre - Coca-Cola et armes pour la « paix » - Manlio Dinucci
    http://www.ism-france.org/analyses/L-art-de-la-guerre-Coca-Cola-et-armes-pour-la-paix--article-18082
    Par Manlio Dinucci / Edition de mardi 23 avril 2013 de il manifesto / Traduction : Marie-Ange Patrizio

    Le secrétaire d’Etat John Kerry est désormais chez lui au Moyen-Orient, pour prouver l’ « engagement Usa pour la paix » dans cette région cruciale. A Istanbul il a demandé au premier ministre turc Erdogan, qui sera reçu par Obama en mai, de renvoyer sa visite à Gaza « pour ne pas gêner la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes ». En même temps, est arrivée à Istanbul une équipe de fonctionnaires israéliens pour le dédommagement des familles des pacifistes turcs tués ou blessés dans l’attaque contre la Freedom Flotilla en route pour Gaza, qui a eu lieu selon Netanyahu à cause d’ « erreurs opérationnelles ». Version acceptée par Erdogan, mais pas par les familles des victimes, qui ont refusé le dédommagement (100.000 dollars par famille) en posant comme condition qu’Israël abolisse les restrictions de mouvements des personnes et des marchandises à Gaza.

    Kerry a entre temps annoncé un plan pour donner une impulsion à l’économie palestinienne, auquel collabore la multinationale Coca-Cola. Résultat garanti : les Palestiniens ne pourront pas avoir le gaz de leurs gisements à Gaza, dont ils ont été expropriés, ni l’eau qui leur est enlevée par les Israéliens, mais en compensation ils pourront boire du Coca-Cola.