person:manuel zelaya

  • « La France doit s’engager pour une issue diplomatique au Venezuela »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/07/la-france-doit-s-engager-pour-une-issue-diplomatique-au-venezuela_5420341_32

    Dans une tribune au « Monde » cosignée par Jean-Luc Mélenchon, un collectif de personnalités de gauche milite pour une solution politique et pacifique.

    Le Venezuela est prisonnier d’un conflit civil qui a polarisé à l’extrême l’ensemble de la société et altéré l’Etat de droit et la démocratie. Il faudrait se positionner par rapport à une alternative faussement abstraite : faut-il soutenir le camp de Nicolas Maduro ou celui de Juan Guaido ? Faut-il soutenir celui du président constitutionnel mais contesté ou celui du président « par intérim » autoproclamé, dont la légitimité ne provient pas du suffrage universel ? En réalité, la question n’est déjà plus celle-ci. Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes activées au nom de la « démocratie » et des droits de l’homme pour servir, in fine, une stratégie de « changement de régime ».

    « Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes »

    Au Venezuela comme ailleurs, les résultats de cette approche sont connus d’avance. Les crises de cette ampleur, complexes et bloquées, ne se règlent jamais par la force, l’ingérence, l’interventionnisme direct ou indirect. L’histoire de ce premier quart de siècle entamé, de l’Irak à la Libye en passant par la Syrie, ne nous a que trop édifiés quant à cette question. Partout, toujours plus de chaos, de violence, de désordres, et toujours moins de démocratie, de paix et de prospérité.

    #paywall itou

    • http://www.medelu.org/Qui-reconnait-qui | Maurice Lemoine

      « Mélange bâtard de ses deux prédécesseurs, le président Macron figure donc en première ligne de cette « communauté internationale » qui, à en croire la sphère médiatique, a reconnu la légitimité de Juan Guaido et de son « gouvernement de transition ». Information ou manipulation ?
      Côté pro-coup d’Etat, Washington et ses supplétifs. Le Groupe de Lima (13 pays latinos conservateurs plus le Canada). Le 4 février, depuis Ottawa, celui-ci s’est prononcé « pour un changement de régime sans usage de la force » en appelant… l’armée vénézuélienne « à se ranger derrière Juan Guaido ». Message subliminal : « On cherche un Pinochet sympa. » Et respectueux des nouvelles normes en matière de coup d’Etat.
      Traditionnellement, un « golpe » est défini comme la prise illégale et brutale du pouvoir par l’armée ou par une autorité politique bénéficiant de son soutien. Si le pire devait survenir au Venezuela en la figure d’un quarteron de généraux félons, qu’on n’imagine pas un scénario à la chilienne. L’opération porterait le tampon « méthode Honduras ».

      Dans ce pays, en juin 2009, ce sont le Parlement, la Cour suprême de justice et, dans l’ombre, Washington, qui se trouvent à la manœuvre pour renverser le président constitutionnel – mais de gauche – Manuel Zelaya. L’astuce (sur ordre impératif du gouvernement américain) : le 28 juin, c’est un commando militaire qui arrête et séquestre le chef de l’Etat, l’expédie à l’étranger et réprime violemment ses partisans. Toutefois, l’exécuteur des basses œuvres, le général Romeo Vásquez, remet immédiatement le pouvoir au président du Congrès. Une manœuvre parfaite : « soumis au pouvoir civil », qui lui a demandé d’agir pour défendre la Constitution, les militaires servent d’instrument à une « succession présidentielle ». Bientôt, le régime putschiste de Roberto Micheletti se verra rebaptisé « gouvernement de transition » [11]. Anesthésiée par la présence omniprésente des « costume cravate », l’opinion internationale n’y verra que du feu.

      Le Groupe de Lima, donc [12]. Les boutefeux européens : l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, bientôt rejoints par l‘Autriche, qui envoient un l’ahurissant ultimatum de huit jours au chef de l’Etat constitutionnel, lui enjoignant de convoquer une nouvelle élection présidentielle, puis reconnaissent le « fils de Trump » (en espagnol : « HijueTrumpa »). Comme l’a fait le 31 janvier – 430 « pour », 104 « contre » et 88 abstentions – le Parlement européen. Une résolution non contraignante, mais donnant le sens du vent mauvais.

      Derniers appuis au « dictateur », soutiennent devant micros et caméras les disciples du faux-semblant, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie et Cuba. Une liste qui, puant les « pays parias » à plein nez, est censée mettre un terme à tout débat. Sauf que le monde entier n’est pas obligé de croire ce genre de demi-vérité. Car, à l’examen, même l’Europe se divise. « Aussi incroyable que cela paraisse, s’étrangle L’Express (6 février), il y a au cœur de l’UE des gouvernements qui ne parviennent toujours pas à déclarer ouvertement que Nicolas Maduro, le maître de la clique de Caracas, s’est rendu illégitime (…). » Interdisant une position commune, la Grèce et l’Italie, ou la Roumanie refusent de suivre le troupeau ; seules dix-neuf nations de l’UE sur vingt-huit reconnaissent Guaido. »

    • Ce qui laisse pantois dans la posture assumée par plusieurs capitales européennes – Berne se maintient pour sa part neutre –, c’est l’emballement à qualifier de « non légitime » le pouvoir en place à Caracas. Alors que ces gouvernements ne cessent de signer des accords commerciaux et militaires avec des régimes qui n’ont pas une once de fonctionnement démocratique. Cela sans oublier leur silence assourdissant lors des renversements de Dilma Rousseff au Brésil, de Manuel Zelaya au Honduras ou de Fernando Lugo au Paraguay.

    • On peut ajouter que l’élection (il s’agit de sa réélection l’année dernière avec entrée en fonction le 10 janvier 2019) de Maduro est peut-être contestable, elle n’est pas illégitime. D’autant plus qu’à l’époque l’opposition s’était – encore une fois – déchirée, n’arrivant pas à organiser un boycott unanime…

      Le véritable coup d’état a eu lieu en août 2017 (cf. mon historique de la crise actuelle https://seenthis.net/messages/755401 ) et à l’époque, les gouvernements occidentaux avaient simplement appelé la Constituante, élue de façon contestable, avec cette fois un boycott total de l’opposition, mais surtout totalement illégitime à s’auto-attribuer les pouvoirs de l’Assemblée nationale, à – justement ! – respecter les accords existants…

  • Un documental para entender lo que está pasando en Honduras - Edición General
    https://www.elsaltodiario.com/el-baul-de-kubrick/un-documental-para-entender-lo-que-pasa-en-honduras
    /uploads/fotos/h1000/e466f4fa/mani_honduras.jpg?v=63679362327

    El 28 de junio de 2009 el presidente del Gobierno de Honduras Manuel Zelaya, veía desde la ventana de su habitación cómo un grupo de paramilitares entraba a tiros en su casa para llevárselo fuera del país. Roberto Michelleti ocuparía su lugar y el presidente electo nunca más volvería a su cargo. El documental Quién dijo miedo cuenta esa historia, las horas posteriores y los intentos de Zelaya de volver al país sin que eso desencadenase ríos de sangre.

    Actualmente, tras unas elecciones presidenciales sobre las que otea el riesgo de fraude, se activó el toque de queda para reprimir revueltas civiles. La situación es tan sensible como la vivida en 2009, en la que ya se han empezado a contabilizar víctimas mortales.

    Aquel golpe de Estado, del que se dice que Hillary Clinton dirigió durante su etapa como secretaria de Estado del gobierno de Obama, fue interpretado como un mensaje para todos aquellos países que buscaran aliarse con los gobiernos progresistas ya afianzados en el sur del continente.

    #honduras
    https://www.youtube.com/watch?v=K0BR_fcLfic

    Le film est sous-titré en anglais.

  • Au Honduras, le pouvoir qui tue le plus d’opposants politiques, le régime putchiste soutenu par les USA et l’UE piétine les urnes
    https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/honduras-pouvoir-tue-plus-dopposants-politiques-regime-putchis

    Au Honduras, le régime de putchistes fascistes installé par un coup d’état en 2009 contre Manuel Zellaya légitimement élu essaye de récidiver en piétinant les élections où, à nouveau la gauche progressiste vient de l’emporter.

    Vous ne le verrez pas au journal de France 2, TF1 ou BFM TV. Mélenchon ne sera pas interrogé la dessus par Léa Salamé ou Jean Jacques Bourdin. La censure est totale. Pendant ce temps là, avec le soutien total de Washington, de Bruxelles, mais également des Laurence Debray et autres soutiens de l’extrême droite putchiste qui s’attaque également au Venezuela, à Tegucigalpa, le régime continue d’assassiner et de tirer sur le peuple.

    Au Honduras, la police rallie le peuple et met en échec l’imposition du couvre-feu
    https://blogs.mediapart.fr/kassandra/blog/051217/au-honduras-la-police-rallie-le-peuple-et-met-en-echec-l-imposition-

    L’imposition d’un couvre-feu dans la nuit du 30 novembre, n’a pas freiné l’ardeur des honduriens opposés à la réélection du président-candidat Juan Orlando Hernandez (JOH). La répression laisse un bilan qui s’élève déjà à plusieurs morts. Mais ce 4 décembre, la police s’est rebellée. Les honduriens n’ont pas encore de nouveau président mais déjà la volonté de restaurer l’ordre institutionnel.

    Au Honduras, le coup d’Etat permanent par Maurice Lemoinehttp://www.medelu.org/Au-Honduras-le-coup-d-Etat

    Après plus d’une semaine de retards et d’incidents plus suspects les uns que les autres, le Tribunal suprême électoral (TSE) hondurien a annoncé le 4 décembre les résultats « provisoirement définitifs » de l’élection présidentielle du dimanche 26 novembre dernier. Ceux-ci donneraient la victoire à Juan Orlando Hernández, le président de la droite « post coup d’Etat » en exercice, qui se représentait illégalement, avec 42,98 % des suffrages. Crédité de 41,39 %, Salvador Nasralla, candidat d’une coalition, l’Alliance d’opposition contre la dictature, ayant pour coordonnateur l’ex-chef de l’Etat renversé en 2009 Manuel Zelaya, dénonce une fraude et refuse, avec de bonnes raisons pour le faire, de reconnaître le verdict du TSE. Alors que le pouvoir a décrété l’état d’urgence et que les manifestations se multiplient, un dangereux bras de fer est engagé.

    #Honduras #Répression #Coup_d'Etat #Elections #Amérique_latine

  • Au #Honduras, les assassinats de militants écologistes se multiplient
    http://www.reporterre.net/Au-Honduras-les-assassinats-de-militants-ecologistes-se-multiplient

    Les meurtres de militants communautaires à Rio Chiquito sont exemplaires des violentes attaques contre les militants des droits humains et de l’environnement au Honduras depuis le coup d’État – soutenu par les États-Unis – qui a renversé le gouvernement progressiste de Manuel Zelaya, en 2009. Avec 109 militants écologistes assassinés entre 2010 et 2015, selon l’ONG Global Witness, le Honduras est le pays le plus dangereux du monde pour les défenseurs de l’#environnement.

    Deux mois après le coup d’État, le nouveau président, Porfirio « Pepe » Lobo, a déclaré le Honduras « ouvert aux entreprises », effaçant la protection juridique des terres autochtones. Les investisseurs ont accouru, attirés par les ressources minières et rassurés par les 47 nouveaux projets hydroélectriques, dont celui d’Agua Zarca, qui devrait générer 22 mégawatts d’électricité, mais en détruisant les terres agricoles et les villages des Lencas.

    Pendant l’année 2013, la communauté lenca de Rio Blanco et le Copinh avaient réussi à bloquer la route d’accès au chantier, forçant finalement la firme chinoise Sinohydro à renoncer à son contrat. La Banque mondiale avait également retiré son financement. La communauté lenca semblait avoir gagné, au prix de plusieurs activistes tués ou blessés par des soldats qui gardaient le chantier de construction.

    #assassinats #militantisme #écologie #terres #peuples_autochtones

  • « Before Her Assassination, Berta Cáceres Singled Out Hillary Clinton for Backing Honduran Coup »

    http://www.democracynow.org/2016/3/11/before_her_assassination_berta_caceres_singled

    Former Secretary of State Hillary Clinton is facing a new round of questions about her handling of the 2009 coup in Honduras that ousted democratically elected President Manuel Zelaya. Since the coup, Honduras has become one of the most violent places in the world. Last week, indigenous environmental activist Berta Cáceres was assassinated in her home. In an interview two years ago, Cáceres singled out Clinton for her role supporting the coup. “We’re coming out of a coup that we can’t put behind us. We can’t reverse it,” Cáceres said. “It just kept going. And after, there was the issue of the elections. The same Hillary Clinton, in her book, ’Hard Choices,’ practically said what was going to happen in Honduras. This demonstrates the meddling of North Americans in our country. The return of the president, Mel Zelaya, became a secondary issue. There were going to be elections in Honduras. And here she [Clinton] recognized that they didn’t permit Mel Zelaya’s return to the presidency.” We play this rarely seen clip of Cáceres and speak to historian Greg Grandin.

    #Berta_Cáceres #Honduras #Hillary_Clinton #US #coup_d'Etat

  • Evo Morales, l’auteure américaine Alice Walker, l’ex-président du Honduras Manuel Zelaya, Fidel Castro, le musicien cubain Silvio Rodriguez, l’auteur équatorien Eduardo Galeano et d’autres personnalités, ont signé une déclaration aux mots très forts de solidarité avec le peuple palestinien.

    La déclaration, qui a pour titre « Pour la défense de la Palestine », condamne l’occupation coloniale de la Palestine, les attaques en cours contre la bande de Gaza, l’impérialisme américain et la complicité européenne avec les menées d’Israël ; elle appelle à soutenir les campagnes mondiales pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions. Elle part de ce qu’a dit le 30 juillet du Président bolivien Evo Morales lorsqu’il a révoqué l’accord israélo-bolivien de 1972 en qualifiant Israël « d’État terroriste » et ce, en réponse aux attaques incessantes d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza et de Cisjordanie.

    La déclaration, ci-dessous reproduite est disponible en anglais et en espagnol sur le site http://alainet.org

    « Nous prenons à notre compte les mots de notre camarade Evo Morales, un des fondateurs du Réseau pour la Défense de l’Humanité et président de l’État multinational de Bolivie, qui a qualifié Israël d’État terroriste.

    Nous exprimons notre dégoût absolu pour le génocide en cours perpétré contre le peuple palestinien par un État fondé sur la dépossession et l’occupation coloniale des territoires palestiniens.

    Nous assurons le peuple palestinien de notre considération et de notre solidarité, en particulier pour ses organisations de résistance à Gaza, dans leur lutte héroïque contre les tentatives israéliennes de les exterminer et de s’emparer des petits morceaux qui restent de ce qui fut un jour leur patrie.

    Nous condamnons le rôle impérialiste des Etats-Unis qui parrainent Israël politiquement, financièrement, militairement et le soutiennent face à l’extraordinaire inaction du Conseil de sécurité des Nations Unie, dont les résolutions sur la question de la Palestine sont systématiquement violées en complète impunité par Washington. Les États Unis démontrent une fois de plus leur hypocrisie et leur cynisme qui ont été leur ligne de conduite au cours de l’histoire, menaçant de sanctions et d’interventions les peuples d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Eurasie qui défendent leur souveraineté, en même temps qu’ils soutiennent les actes d’Israël.

    Nous dénonçons la complicité qui s’exerce, par défaut dans certains cas, de la part des gouvernements qui forment l’Union Européenne, de même que la soumission inconditionnelle de l’oligarchie de la presse au dictat de Washington. Assez de nommer cela une guerre quand en fait c’est un génocide perpétré par une des armées les mieux équipées du monde contre un peuple dont les ressources défensives sont infiniment moindres en quantité et en qualité !
    Nous vous encourageons à rejoindre la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’État terroriste d’Israël, car il est temps que la solidarité soit active et créative, au-delà des condamnations verbales. Nous avons fait défaut aux plus de 1 600 morts en Palestine ces dernières semaines, comme aux plus de 9 000 blessés depuis le début de l’opération terroriste hypocritement appelée « Bordure Protectrice ».

    Nous exigeons la fin de l’apartheid et du génocide, de même que celle des murs et des colonies illégales. Nous en appelons aux gouvernements du monde pour qu’ils exigent d’Israël qu’ils se plie aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui l’obligent à se retirer de Gaza, de Cisjordanie et de Jérusalem Est pour revenir aux frontières antérieures à la guerre des six jours de 1967 et garantir le droit au retour des réfugiés palestiniens, selon la résolution du Conseil de sécurité N° 242 du 22 novembre 1967, résolution qui a été systématiquement ignorée par l’État d’Israël.

    Nous appelons à une solution politique effective du conflit en Palestine sur la base du dialogue, de la négociation et de l’existence de deux États jouissant des mêmes droits et disposant de frontières claires et internationalement reconnues. Nous croyons que cette solution doit commencer par la levée immédiate du blocus de Gaza et la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous félicitons les gouvernements de l’ALBA (l’Alliance Bolivarienne des Peuples de Nos Amériques), du Mercosur (le Marché Commun du Sud) et d’autres gouvernements du Sud pour leur position solidaire contre les actes barbares d’Israël à Gaza.

    Nous faisons nôtres les mots du révolutionnaire Nelson Mandela : « Nous savons trop bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ». Nous affirmons qu’Israël a perdu cette bataille moralement et politiquement face au courageux peuple palestinien et à la condamnation croissante par les peuples du monde d’un État « criminel » qui viole le droit international. La résistance palestinienne invincible sera récompensée le plus tôt possible, par les sourires de ses enfants dans sa patrie libérée.
    Contre le terrorisme israélien et l’impérialisme US, pour la défense du droit à l’autodétermination de la Palestine et de tous le peuples du monde ».

    Pour signer : endefensadepalestina@gmail.com 

La Paz, Bolivie, 4 août
 2014

    Traduction SF pour l’AURDIP

  • Forte suspicion de fraude au Honduras, par Maurice Lemoine - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-11-27-Forte-suspicion-de-fraude-au-Honduras

    Bien que porté par une organisation populaire impressionnante et donné en tête des enquêtes d’opinion pendant de nombreux mois, le parti Liberté et refondation (Libre) — créé à la suite du coup d’Etat qui, le 28 juin 2009, a expulsé du pouvoir le président de centre gauche Manuel Zelaya —, n’en a pas moins abordé les élections générales du 24 novembre avec une inquiétude latente, parfois exprimée à demi mots : « On est sûrs de gagner, mais… pas certains d’obtenir la victoire. » Le coup d’Etat a laissé des traces et l’on savait ici la droite prête à tout pour conserver le pouvoir. Ceux qui ont mené le golpe continuant à dominer toute la sphère de la vie nationale et de ses institutions, les derniers jours de la campagne ont donc été marqués par de fortes tensions. Et, de fait…

    #Honduras

    Cf. http://seenthis.net/messages/200799

  • Qualifiée d’« irréversible » par le Tribunal supérieur électoral, la victoire contestée de M. Juan Orlando Hernandez, candidat du parti au pouvoir lors de l’#élection présidentielle au #Honduras, ranime le souvenir du renversement du président Manuel Zelaya. Mme Xiomara Castro, candidate de la gauche et épouse de ce dernier, dénonce une « série d’irrégularités », dernière étape vers le blanchiment du #coup_d’Etat de 2009 ?

    Cf. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/11/26/presidentielle-au-honduras-la-victoire-du-candidat-de-droite-irreversible_35

    Au Honduras, comment blanchir un coup d’Etat, par Anne Vigna (janvier 2010)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/01/VIGNA/18710

    Tenues en dehors du cadre constitutionnel par les autorités issues du coup d’Etat du 28 juin 2009 contre le président Manuel Zelaya, les élections du 29 novembre ont porté au pouvoir le candidat du Parti national, M. Porfirio Lobo. Dès le lendemain, ignorant la violence de la #répression déchaînée contre l’opposition, les Etats-Unis se sont empressés de reconnaître la validité du scrutin.

    #2010/01 #Médias #Politique #Parti_politique #Groupe_de_pression #Amérique_latine