person:marcela iacub

  • Pour une orgie universelle d’existence (Marcela Iacub, 10 février 2017)
    http://www.liberation.fr/debats/2017/02/10/pour-une-orgie-universelle-d-existence_1547694

    (…) Parmi les solutions que l’on peut envisager, il y en a une qui devrait séduire tous ceux qui ont une âme « socialiste », ou tout simplement « sociale ». Il s’agirait d’organiser des rencontres collectives entre ceux et celles qui auront obtenu une carte de démuni sexuel. Ces personnes viendraient déguisées afin de préserver leur anonymat. Ce déguisement permettrait également de cacher ce qu’elles considèrent comme des défauts physiques, et qui sont pour elles source de complexes. Une fois sur place, elles se livreraient avec un ou plusieurs démunis de leur choix à des étreintes sexuelles. Personne ne sortirait de ces endroits sans en avoir profité, sauf si on décide de s’abstenir. Il y aurait un devoir de la part de tous les démunis qui y ont trouvé du plaisir à en donner en retour à ceux et à celles qui n’ont pas eu cette chance. Rien à voir donc avec la prostitution.

    Loin d’abriter une #sexualité au rabais comme on pourrait le soupçonner, ces rencontres permettraient au contraire le développement d’une sexualité des plus sophistiquées. Le fait de se déguiser désinhiberait les corps et laisserait toute leur place aux fantasmes, comme dans un rêve éveillé. Et qui sait ? Ces rencontres anonymes pourraient se poursuivre sans masques et en pleine lumière. Ou pas. C’est cela au fond le plus intéressant. Car le principe de ces orgies pour démunis implique de séparer le sexuel des relations affectives, alors que les politiques d’aujourd’hui cherchent à tout prix à les souder. Elles font semblant d’ignorer que c’est cette articulation forcée qui gâche l’une et les autres.

    Si notre société faisait la promotion de ces rencontres purement sexuelles, les relations affectives ne se fonderaient pas sur des désirs physiques insatisfaits. Ces orgies rendraient au fond un grand hommage à l’amour : déconnectées de toute sexualité, les relations amoureuses seraient plus stables et heureuses. La mise en place de ces orgies pour démunis pourrait se généraliser à tous les membres de la société. Une fois par semaine, chaque individu, qu’il soit célibataire ou qu’il vive en couple, se rendrait seul à une orgie anonyme avec le même naturel que l’on se rend dans une salle de sport ou chez le coiffeur. Pour éviter des pressions de l’entourage, s’y rendre serait obligatoire même si l’on refuse d’y faire quoi que ce soit. Bien évidemment, l’accès serait gratuit : la collectivité pourvoit un service aux citoyens en vue d’améliorer les relations humaines, condition indispensable pour l’existence d’une société heureuse.

    Seulement alors on pourra accuser la prostitution d’être un vil commerce et comparer cette activité au marché noir en temps de famine. Et, loin d’être perçues comme exploitées, on pourra dire des personnes qui la pratiquent qu’elles tirent les profits amers de notre misère sexuelle.

  • Solution anti-terroriste dans Libé : du sexe gratuit pour les islamistes - Les Nouvelles NEWS
    http://www.lesnouvellesnews.fr/solution-anti-terroriste-sexe-gratuit-islamistes

    Mauvais timing pour Libération. Quelques heures avant les attentats de Paris, le journal publiait sur son site internet – et le lendemain dans son édition papier – une tribune signée Marcela Iacub, De la misère sexuelle des islamistes. Où la polémiste développe une thèse simple à résumer, même si elle l’exprime de façon désordonnée : contre la radicalisation, la prostitution.

    Un thème qui lui est cher. En septembre 2012, en plein débat sur la pénalisation des clients de prostituées, Marcela Iacub proposait un « service public sexuel » (SPS) gratuit qui pourrait « tel un antidépresseur, aider la société française à trouver de nouvelles solutions aussi originales que celle-ci pour faire face à toutes les autres formes de la misère ». Le résultat, le SPS, calqué sur le don des organes et du sang, est moins choquant que le postulat de départ : les hommes ont par essence besoin de sexe – quid des femmes ? – et la société leur doit de « satisfaire leurs désirs sexuels ».

    Pas étonnant donc que l’essayiste décline cette invention aux islamistes, « victimes » d’une idéologie, qui les empêche d’être libres sexuellement : « La société enfantée par la révolution sexuelle a provoqué tellement de frustrés – plus les mâles sont pauvres et sans diplômes, moins ils trouvent de partenaires sexuelles, démontrent les études sociologiques – qu’ils peuvent être facilement tentés par l’islamisme. »

    Le lien est clair, vite établi : la frustration sexuelle conduit à la violence, à la radicalisation. La solution est donc simple : « Donner tous les moyens possibles pour que chacun d’entre eux ait une sexualité sinon épanouie, tout au moins possible et agréable, afin qu’ils ne transforment pas leurs désirs refoulés en actes de violence. » Ailleurs, elle est plus claire encore en déplorant que ces pauvres frustrés n’aient « même plus la possibilité de découvrir leur sexualité avec des prostituées ».

    Le postulat de départ n’a rien de révolutionnaire. En août dernier encore, une sociologue britannique justifiait la prostitution par la nécessité de répondre aux pulsions sexuelles masculines. Son adaptation aux islamistes n’est juste qu’une ré-actualisation d’une idée réactionnaire : celle que les hommes sont domptés par leur libido. Le sexisme ne touche pas que les femmes.

    #misogynie #prostitution #esclavage #libération #machisme #Iacub

    • Je me rappelle que c’était un discours équivalent qui était servi sur la « liberté sexuelle », voir notamment les textes de Dworkin qui démolissent bien ce processus. Si la société était violente, c’était à cause de la frustration sexuelle (en l’occurrence celle des hommes, constituant de la violence et des armées). Il en allait donc de la responsabilité des femmes qui se refusaient, et pour participer à la politique révolutionnaire d’émancipation du monde, il fallait donner son cul.
      Ben, en fait, ça marche pas très bien, surtout pour les femmes.

    • Oui c’est un classique cet argument. Ca montre que les femmes ne sont vues que comme du bétail par les personnes qui utilisent cet argument. Les femmes ne sont pas de vertébrales êtres humains. Envoyer des femmes être violé par les « terroristes » c’est vraiment une idée qui montre que le ressentie de ces femmes n’existe pas.
      Les femmes sont tolérés uniquement si elles servent la consommation des seuls véritables humains, les phallophores.

    • En dehors du savoir-faire-du-buzz de Marcela Iacub pour vendre ses productions (qui ne me parait pas pire que tous les Pujadas et autres Finkielkraut qui colonisent nos médias). Mettons cela à part.

      Ce qui m’interroge au sujet du rapport de notre société au sexe, c’est la demande (qui m’est apparue réelle) de certaines femmes de pouvoir être rémunérées pour donner un plaisir sensuel et sexuel à des personnes assez lourdement handicapées. (Je pense qu’il pourrait y avoir également des hommes qui demandent à pouvoir être rémunérés pour la même chose)

      On peut argumenter qu’on peut « rencontrer l’amour » même lourdement handicapé, mais je pense que statistiquement c’est plus rare que pour quelqu’un qui ne l’est pas.

      Moi cette demande-là de ces femmes ne me choque pas. Personne ne trouve d’ailleurs choquant que des personnes (souvent des femmes) fassent la toilette intime des malades.

      Et je pense que cette demande a été repoussée rapidement, non par féminisme (ces femmes ne m’ont paru dépendre de personne, elles m’ont paru autonomes ; et on pourrait imaginer des hommes ayant le même type d’activité) mais par puritanisme.

    • Le texte de Iacub me semble illustrer assez tragiquement au genre d’égarements que parvient à formuler un point de vue libéral-vaguement libertaire : une forme de degré zéro de l’analyse politique, tant au niveau de la critique du patriarcat que de la critique décoloniale. C’est une caricature de pensée, que l’on voit surtout empressée d’être conforme à l’idéologie dominante, ou plutôt à celle des dominants, voir de la précéder. Un grossier et sommaire écran de fumée, où l’argument de la « libération sexuelle » sert surtout à venir dissimuler et nier l’histoire coloniale et impériale

      Les lignes finales, et leur banale ressassage nombriliste de la mythologie républicaine masculiniste la plus franchouillarde,

      ne vaut-il pas mieux prendre le risque de faire de la France une république libertine et démocratique, plutôt que de la transformer en une usine d’assassins chastes et pieux ?

      ,(mazette, rien que ça !)

      portent le simplisme affligeant de la thèse raciste et sexuelle de Iacub au comble de la complaisance. Nous, les sexuellement libérés, eux, les frustrés...

      Quant au (très, très) critiquable ( et quelque peu dépassé, tout de même, et de loin) Wilhelm Reich, mérite-t-il vraiment de subir pareil dévoiement ? Faire passer au chausse-pieds son analyse de la psychologie de masse du fascisme pour un modèle pertinent d’analyse de la « radicalisation islamiste » actuelle est une supercherie intellectuelle de très mauvais goût. Mais il est vrai qu’une partie du monde libertaire-révolutionnaire blanc et islamophobe, profondément ralliée à la thèse du choc des civilisations, se plaît tant à parler de l’ « islamo-fascisme » qu’elle a fini par y croire.

    • Son texte est un ramassis d’idioties, mais qui va perdre du temps à démontrer que sa proposition puérile et toxique ne fait qu’entériner la suprématie masculine et toute la violence qui en découle. #sexual_traitre

      http://jonahmix.com/2015/10/12/mass-shooters-dont-have-a-warped-view-of-masculinity-liberal-men-do

      The liberal notion of “healthy” masculinity is either a distraction, or a lie. It can be ahistorical and meaningless, by turning masculinity into an empty term indistinguishable from ‘decent human,’ or it can be a benign patriarchy that confirms the sex stratification at the heart of male power. But what it cannot be is an effective antidote to the militarized psychology of domination that drives male atrocities from mass shootings to genocide.

      #statistiques

    • Libération a trouvé un article « croustillant » pour amener des internautes à s’abonner à son site. Je n’ai pas lu l’article, mais, telles que décrites, les « propositions » de Mme Marcela Iacub n’ont pas vocation à être prise au sérieux par quiconque. Je ne comprends pas bien la débauche de commentaires.

  • Le magazine Lui version 2013 est l’ennemi des femmes et des hommes civilisés
    http://www.vice.com/fr/read/le-magazine-lui-version-2013-est-l-ennemi-des-femmes-et-des-hommes-civilises

    Lui vous explique comment vous coiffer la chatte, mais pas de bile les filles, il ne s’agit pas d’un magazine misogyne. Il existerait même un féminisme qui soutient sa cause, incarné selon Beigbeder par les Femen et cette chère Marcela Iacub. Et puis, leur argument en faveur du féminisme tombe très vite à l’eau, non seulement parce que le magazine regorge de filles très blanches, très minces et très à poil, mais aussi à cause de ses saillies perverses. Dans l’édito, Beigbeider nous explique que les vrais hommes n’existent plus, la faute à toutes ces greluches qui voudraient pisser debout pendant que leurs mecs font la vaisselle. Pire, Larry Wachowski est devenu transsexuel et les gouines réclament le droit d’avoir des gosses. On est à deux doigts de l’extinction de la race humaine, puisque comme le rappelle Beigbeider, « il y a de moins en moins de spermatozoïdes dans [les] testicules ».

    Lui est donc là pour sauver le monde en glorifiant le « connard d’hétérosexuel », un type transphobe qui se revendique « ami des gays » à condition qu’ils n’essaient pas de l’enculer, des femmes du moment qu’elles ont le cul à l’air et de la littérature parce que parfois, il pense à d’autres trucs que sa bite. Se vanter d’être un « connard d’hétérosexuel » me semble à peu près aussi pertinent que de me faire tatouer « salope » sur le front, mais passons. Je comprends leur position : tout ça c’est une vaste blague, hein, on n’est « pas des beaufs » et de toute façon, les traits sont tellement grossiers que si l’on ose critiquer, c’est qu’on n’a pas compris toute l’ironie qui se cache derrière – en clair, les filles, que vous n’avez aucun humour.
    Le truc qui m’a achevée, c’est de lire sur le Net qu’en conférence de presse, la rédac’ chef a déclaré que les femmes achèteraient le magazine pour connaître « l’ennemie », c’est-à-dire les autres femmes. Mon ennemi selon Lui ne sont donc pas les trous du cul qui ont œuvré à l’impression de 350 000 exemplaires de cette bouse qui salit le cul quand on se torche avec. Non, mon ennemi, C’EST LA FEMME. Voilà donc le raisonnement de cette intelligentsia malade de trop renifler ses propres pets.

    #réjouissant

  • Marcela Iacub récompensée pour son livre sur DSK
    http://www.lefigaro.fr/livres/2013/05/31/03005-20130531ARTFIG00315-marcela-iacub-recompensee-pour-son-livre-sur-dsk.

    Marcela Iacub a été récompensée par un jury entièrement composé de journalistes, dont certains de Libération, journal où l’auteur est chroniqueuse... Le président du jury, François Armanet est également lui-même un ancien rédacteur en chef du Nouvel Obs et de Libération.

    Pour justifier son choix et éviter de remettre de l’huile sur le feu, François Armanet souligne les qualités littéraires de roman de Marcela Iacub. « Le débat était le suivant : il y avait d’un côté la tentation de récompenser un livre de poésie en 2013, et de l’autre la volonté de rappeler les qualités littéraires de Belle et bête, qui ont pu être éclipsées par la polémique accompagnant sa sortie ». Les autres jurés sont également issus du monde des médias : Bayon, Sylvain Bourmeau, François Busnel, Clara Dupont-Monod, Guillaume Durand, Alix Girod de L’Ain, Marc Lambron, Aude Lancelin, Gilles Martin-Chauffier, Fabienne Pascaud, Bertrand de Saint-Vincent (secrétaire général) et Pierre Vavasseur.

    #la_gerbe

  • Marcela Iacub : extension du domaine de la #turlutte
    http://ragemag.fr/marcela-iacub-extension-du-domaine-de-la-turlutte

    Le corps des femmes est un champ de bataille. Celui qui, au soir, en est maître, s’assure le plaisir qui est le salaire de la victoire, la possibilité d’une descendance et de voir, dans les yeux des perdants, respect et soumission. Cela s’explique par la nature de la domination chez l’animal humain organisé en société, car, au final, qu’est-ce qui compte le plus au monde sinon de faire des enfants et de leur transmettre sa vision du monde ?

    Cependant, en séparant la sexualité de la reproduction — non par ignorance comme l’homme primitif mais par choix — la modernité a forcé l’extension du domaine de la lutte pour la domination sexuelle. En allant plus loin et en séparant la sexualité de la différence sexuelle, puis en la réduisant à un loisir ordinaire, elle a contaminé toutes les activités humaines par un struggle for life qui jamais n’aurait dû échapper au strict domaine de la reproduction.

    La concurrence pour l’accès au ventre des femmes est devenue la guerre de tous contre tous pour la puissance éphémère qu’exige la tyrannie des désirs. Cette concurrence était limitée et réglée par l’âge, le sexe, la tradition, la nature de la relation, les convenances ou, pour le dire vite, par l’intelligence que la culture avait de la nature. La remplace une guerre totale, absolue, inexpiable.

    • Franchement, bcp de chose n’on tout simplement pas de sens a mes yeux dans ce texte. Mais je dois être trop bête...
      Qu’est ce que c’est que cet « homme primitif » par ex. Elle le connait ? Comment peut-elle affirmer avec un tel aplomb que celui-ci par ailleurs, ne séparai pas plaisir de reproduction ? Es ce l’homme primitif, type l’homme religieux avec une hiérarchie positiviste du 1er Auguste Compte ou le primitif, enfin que dis-je l’état métaphysique est en bas de l’échelle ? Es ce le « primitif » des sociétés qu’un temps on a dit primitive ? Es ce l’homme de la préhistoire (et si oui, laquelle ?) Dans tous les cas ? Sur quel base on affirme cela ? En quoi « la modernité » qui n’est pas plus défini a t’elle « forcé » quoi que ce soit dans le domaine de la lutte.
      Depuis quand l’objectif de la vie, c’est la reproduction ? C’est quoi cette vision finaliste, téléologique de l’histoire des vivants ? Perso, mon objectif n’a rien a avoir avec le fait de pouvoir me reproduire. Et du coup, par quel coup de braguette magique, heu (excusez moi c’était trop facile), il y aurai t-il, devrait-il même, y avoir concurence pour le vendre des femmes ? Et franchement pourquoi employer le mot guerre, au lieu de lutte, si ce n’est un pur effet réthorique, du genre « waw, mais c’est vraiment grave et important ce que je dis » ?

  • J’aime bien énerver les autres » - Libération
    http://www.liberation.fr/culture/2013/03/08/j-aime-bien-enerver-les-autres_887266
    Interview Jean-Marc Roberts. Atteint d’un cancer, l’écrivain & éditeur, publie un livre souvenirs où il évoque son enfance en Calabre et ses choix d’éditeur, dont « Belle et Bête », de Marcela Iacub, qu’il vient de publier :❞
    "Et tant pis, je mourrai quand même à gauche. Quand ? J’espère ne pas le savoir. Mais à gauche, parce que je marque mal."
    Jolie façon de tirer sa révérence, petite leçon de tolérance ; mesdames et messieurs, on peut prendre note, c’est pas interdit (j’insiste, histoire de souligner qu’à gauche on n’est pas orthodoxe, on n’a pas de préjugés -même d’avant-garde- ou alors on est quoi ?

  • Lignes quotidiennes, par Akram Belkaïd : La chronique du blédard : L’Obs, Libé, SlateAfrique et les errances du journalisme

    J’aime beaucoup Akram Belkaïd, mais franchement, il devrait changer de police de caractère. D’ailleurs je vais lui suggérer ! :)

    http://akram-belkaid.blogspot.de/2013/03/la-chronique-du-bledard-lobs-libe.html?spref=fb

    La chronique du blédard : L’Obs, Libé, SlateAfrique et les errances du journalisme
    _
    Le Quotidien d’Oran, jeudi 28 février 2013
    Akram Belkaïd, Paris

    La semaine dernière, en découvrant les unes du Nouvel Observateur et de Libération toutes deux consacrées à un « roman » à propos d’une liaison en 2012 entre son auteure, la juriste Marcela Iacub, et Dominique Strauss-Kahn, ma première réaction a été une colère mêlée de nausée. J’avais devant moi le symbole de cette indécence parisianiste dont je me demande jusqu’où elle va aller et quelles catastrophes elle va finir par déclencher. C’était-là un nouvel exemple obscène de la déconnection entre les médias dits nationaux (et dits aussi de gauche…) et les Français (vous noterez que je n’ai pas parlé de France profonde mais bien de Français, où qu’ils habitent).

  • Echec de censure : DSK : la justice autorise l’ouvrage de Marcela Iacub. http://www.lepoint.fr/societe/dsk-la-justice-autorise-l-ouvrage-de-marcela-iacub-26-02-2013-1633239_23.php - Hélas : Livre sur DSK : la condamnation jugée particulièrement sévère http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20130227.AFP5048/livre-sur-dsk-la-condamnation-jugee-particulierement-severe.htm ; vous pigez quoi, vous : livre autorisé, mais éditeur condamné et la presse ne peut en parler ?...

    #censure #dsk #presse #livre #justice

  • Merde littéraire, par Authueil
    http://www.authueil.org/?2013/02/23/2116-merde-litteraire

    Le dernier livre de Marcela Iacub, à propos de DSK, est l’exemple même de ce que j’appelle de la merde littéraire. L’auteur est un femme qui vit par et pour le système médiatique, officiellement juriste et chercheuse, mais davantage chroniqueuse et invitée de plateau télé et pondeuse de merde littéraire. Pour cela, elle prend des positions extrêmes, qu’elle sait choquantes pour la société. Cela lui permet de positionner en « avant-garde » et en intellectuelle, ce qui relève de la posture et surtout de l’imposture. En plus, ses bouquins sont horriblement mal écrits. Rien que le style, ça arrache les yeux et donne envie de mettre le bouquin à la poubelle. Il faut vraiment être masochiste pour lire ça, surtout qu’en terme de « fond », c’est le vide sidéral. Il n’y a aucune pensée structurée, juste du gloubi-boulga bien enrobé. Ce livre tombe en plus dans la bassesse la plus ignoble, car il est le fruit d’une trahison préméditée. Même si DSK n’est pas le type le plus reluisant moralement, il ne mérite pas qu’on lui fasse cela. Aucun être humain ne mérite cela.

    Cette merde littéraire est produite par un système, où l’auteur n’est qu’un rouage. Il y a aussi l’éditeur et le dispositif de promotion (parfois appelé « la Presse » et « l’audiovisuel »). Tous sont complices, main dans la main, pour proposer au public d’acheter le produit. On ne demande pas de le lire, juste de remplir les caisses de l’éditeur (qui assure la redistribution aux autres maillons de la chaine). Pour Marcela Iacub, c’est le Nouvel Obs qui s’est chargé du lancement et de la promo. Le « critique littéraire » nous survend ce qui n’est qu’une merde, mais c’est son métier. Le patron en rajoute en prétendant que livre est incontournable, que c’est un évènement. Bref, que son canard se devait d’assurer la promotion commerciale de cette merde, car c’est un moyen intéressant pour lui d’augmenter ses ventes.

  • La preuve par l’œuf | Next
    http://next.liberation.fr/societe/01012375312-la-preuve-par-l-uf

    La preuve par l’œuf
    Par MARCELA IACUB

    Comme les rêves, certains films permettent au public d’éprouver des jouissances inavouables déguisées dans les habits œcuméniques de la fraternité et de la bonté. Intouchables semble un exemple paradigmatique de ces étranges travestissements. On pense que la question que pose ce film est celle du handicap et des possibilités d’entente entre des individus appartenant à des milieux sociaux opposés. Le fait de nous en émouvoir nous montrerait à quel point nous sommes capables d’ouvrir notre cœur aux handicapés et de nous aimer en dépit de nos différences de classes.❞

  • Marcela Iacub - Entretiens - SecondSexe
    http://www.secondsexe.com/magazine/Marcela-Iacub.html

    Il faut prendre les choses à l’envers : c’est enlever la pornographie du cinéma classique qui est anormal, même si je crois que les films de Catherine Breillat et du duo Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi sont d’un autre ordre. Leurs univers sont revanchards. Baise-moi est une sorte d’appel au meurtre, la vengeance est au centre de leur démarche. Elles croient que la pornographie est un outil misogyne et, elles s’en servent pour retourner l’offense faite aux femmes. A mon avis, ce projet n’a pas de sens car, la pornographie n’est pas misogyne, la sexualité est aussi dévastatrice pour les deux sexes. Pourquoi les femmes seraient diminuées dans le X ? Parce qu’elles sont disponibles pour entretenir des rapports sexuels ? On peut dire la même chose des hommes ! Dans l’utopie pornographique, tout le monde est disponible pour tout le monde. Dire que le porno est misogyne implique qu’une femme donne toujours quelque chose de plus qu’un homme dans l’acte sexuel, que le sexe brut ne va pa

    #sexe #porno #cinéma #société #film #histoire #for:twitter

  • La pornographie, une question démocratique - La vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/La-pornographie-une-question.html

    En retraçant l’évolution de la constitution juridique de la liberté d’expression et de la catégorie de pornographie aux États-Unis, Marcela Iacub montre que la Cour est passée d’une conception où le Premier Amendement protège l’obscénité comme expression dont on doit garantir la liberté, à une autre où c’est l’obscénité qui menace le Premier Amendement comme garant du discours démocratique.

    #sexe #démocratie #usa #penser #for:twitter