person:margaret chan

  • WHO | WHO validates elimination of mother-to-child transmission of HIV and syphilis in #Cuba
    http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2015/mtct-hiv-cuba/en

    30 JUNE 2015 ¦ GENEVA ¦ WASHINGTON - Cuba today became the first country in the world to receive validation from WHO that it has eliminated mother-to-child transmission of HIV and syphilis.

    “Eliminating transmission of a virus is one of the greatest public health achievements possible,” said Dr Margaret Chan, WHO Director-General. “This is a major victory in our long fight against HIV and sexually transmitted infections, and an important step towards having an AIDS-free generation” she added.

    Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS: “This is a celebration for Cuba and a celebration for children and families everywhere. It shows that ending the AIDS epidemic is possible and we expect Cuba to be the first of many countries coming forward to seek validation that they have ended their epidemics among children.”

    #VIH #SIDA #enfant #santé #bonne_nouvelle

    Viva Cuba !

  • L’OMS dépense plus en voyages que pour lutter contre la malaria et le sida RTS - vtom - 22 Mao 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/8642134-l-oms-depense-plus-en-voyages-que-pour-lutter-contre-la-malaria-et-le-si

    L’Organisation mondiale de la santé (#OMS) dépense 200 millions de dollars en voyages par année, révèle lundi l’agence AP. C’est plus que les sommes investies dans la lutte contre le sida et la malaria.
    Vols première classe, déplacements en hélicoptère et hôtels 5 étoiles. Malgré de nouvelles règles, l’OMS rencontre des difficultés pour maîtriser les coûts engendrés par les voyages de ses employés, selon des documents internes obtenus par AP.

    Depuis 2013, l’OMS a dépensé 803 millions de dollars en voyages, soit environ 200 millions par an. Ces frais dépassent les investissements dans ses programmes de lutte contre de grands problèmes de santé publique.

    L’an passé, l’agence a ainsi investi 71 millions de dollars contre le #sida et l’#hépatite, 61 millions contre la #malaria ou encore 59 millions contre la #tuberculose. Le programme contre la #polio se monte lui à 450 millions.
    Pic avec Ebola

    Les frais en voyages ont atteint un pic en 2014 pendant la crise #Ebola, à un total de 234 millions pour les 7000 employés de l’OMS.
    En comparaison, les frais en voyages de Médecins sans frontière, qui compte 37’000 membres et interdit les vols en classe affaires, se sont montés la même année à 43 millions.

    Suite présidentielle à 900 euros la nuit
    En Guinée pour saluer les succès face au virus Ebola, la directrice générale de l’OMS Margaret Chan a récemment séjourné dans la suite présidentielle d’un grand hôtel de Conakry. Prix de la nuit : 900 euros.

    L’agence onusienne a refusé de dire si elle avait payé pour ce séjour, notant que parfois le pays hôte réglait la facture. Pour certains observateurs, ce type de séjour ne donne pas le bon exemple aux 7000 employés de l’organisation.

    Selon l’agence AP, qui cite des documents internes de l’OMS, les voyages de Margaret Chan sont parmi les plus chers de l’organisation. En 2014, ils ont coûté 370’00 dollars.

    Changement de tête à l’OMS
    Ces révélations interviennent alors que s’est ouvert lundi l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé à Genève. Le successeur de Margaret Chan, qui a eu droit à une ovation debout des représentants des Etats membres pour ses 11 ans à la tête de l’OMS, sera connu mardi.

  • Roundup, l’herbicide qui sème la discorde

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/26/roundup-l-herbicide-qui-seme-la-discorde_4797178_3244.html

    Dans le sud de la ­Colombie, c’en est fini de la noria des ­avions militaires et des longs panaches gris qu’ils laissaient dans leur sillage. Le 15 mai, le président colombien, Juan Manuel Santos, annonçait l’arrêt de l’un des instruments de lutte contre le narcotrafic les plus controversés d’Amérique latine  : l’épandage aérien d’un puissant herbicide, le glyphosate, principe actif du célèbre Roundup, sur les plantations illégales de coca. C’était la conclusion d’une des plus âpres controverses sanitaires et environnementales de ces dernières années.

    Financé depuis la fin des années 1990 par les Etats-Unis, le «  plan Colombie  » ­fédérait contre lui les populations, les ­associations environnementalistes et les organisations de défense des droits de l’homme, qui dénonçaient des épandages indiscriminés, des dégâts sur l’agriculture et le bétail, des atteintes sanitaires dans les communautés villageoises… L’Equateur voisin voyait aussi d’un très mauvais œil ces pulvérisations massives qui, au moindre coup de vent, s’invitaient sur son territoire.

    Ce ne sont pourtant ni ces protestations, ni les tensions avec le voisin équatorien, ni une quelconque interruption dans le financement américain du programme qui auront eu raison des épandages de glyphosate. Mais un texte ­lapidaire de quatre feuillets, publié le 20 mars dans la revue Lancet Oncology, signé du «   groupe de travail chargé des monographies au Centre international de recherche sur le cancer [CIRC]  » et annonçant l’impensable  : le classement de la substance, par la vénérable agence de l’Organisation mondiale pour la santé ( O.M.S. ), comme « cancérogène probable ».

    « La mère de toute les batailles »

    Les dix-sept scientifiques de onze nationalités réunis par le CIRC pour évaluer le célèbre herbicide ignoraient sans doute que leur avis mettrait, en moins de trois semaines, un terme à quinze années de polémiques autour du « plan Colombie ».

    En revanche, ils se doutaient qu’ils ​allaient créer l’une des plus vastes paniques réglementaires de l’histoire récente et déclencher un formidable ​affron​tement d’experts. « c’est clairement la mère de toutes les batailles, dit un toxicologue français qui n’a pas participé à l’évaluation. Le glyphosate, c’est un peu comme ces grandes banques américaines qu’on ne peut pas laisser faire faillite sans casser tout le système : too big to fail. » Dès la publication de l’avis du CIRC, Monsanto a diffusé un communiqué inhabituellement agressif, qualifiant le travail de l’agence de « science pourrie » (junk science, dans le texte), exigeant de Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, qu’elle fasse « rectifier » la classification du glyphosate.
    Le travail du CIRC jouit toutefois d’une haute reconnaissance dans la communauté scientifique.

    A l’évidence, le glyphosate n’est pas un pesticide comme les autres. Inventé en 1970 par Monsanto, dont le brevet mondial est arrivé à échéance en 1991, c’est le pesticide de synthèse le plus utilisé dans le monde. Mais c’est aussi la pierre angulaire de toute la stratégie de l’industrie des biotechnologies végétales. Selon les données de l’industrie, environ 80 % des plantes transgéniques actuellement en culture ont été modifiées pour être rendues tolérantes à un
    herbicide – le glyphosate, en grande majorité. Et ce, afin de permettre un usage simplifié du produit. Celui-ci détruit en effet toutes les adventices (les mauvaises herbes) sans nuire aux plantes transgéniques.

    Embarras

    Le développement exponentiel du glyphosate s’est construit sur l’idée qu’il était presque totalement inoffensif pour les humains. « Moins dangereux que le sel de table ou l’aspirine », selon les éléments de langage des industriels. C’est dire si l’avis rendu en mars par le CIRC a fait l’effet d’une bombe. D’autant plus que le glyphosate est précisément en cours de réévaluation au niveau européen. Avant la fin de l’année, l’Union européenne devra dire si elle réautorise ou non, pour les dix prochaines années, le glyphosate sur son territoire...

    Comble de l’embarras : l’Institut fédéral allemand d’évaluation du risque (le Bundesinstitut für Risikobewertung, ou BfR), chargé de le réévaluer au nom de l’Europe, a rendu en 2014, à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), un rapport de réévaluation écartant tout potentiel cancérogène et proposant même de relever de 60 % le seuil de sécurité actuel ! L’EFSA devait ensuite passer en revue la version préliminaire rendue par le BfR et transmettre un avis positif à la Commission européenne. Le glyphosate aurait été sans anicroche réautorisé pour une décennie en Europe.

    La publication du CIRC a fait voler en éclats cette mécanique.
    En France, le ministère de l’écologie a saisi en urgence, le 8 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), afin qu’elle rende un avis sur... l’avis du CIRC. Quatre experts français ont été affectés, séance tenante, à l’examen des divergences entre le CIRC et le BfR. Quant à ce dernier, il a mis à jour sa réévaluation en tenant compte des ​conclusions du CIRC et doit la remettre avant la fin octobre à l’EFSA.

    Divergences

    A l’agence européenne, basée à Parme (Italie), la situation est source de profond embarras, car c’est elle qui devra, in fine, jouer le rôle d’arbitre et rédiger l’avis définitif à l’intention de la Commission européenne. En fin de compte, l’EFSA, qui cherche à réparer son image mise à mal par les accusations répétées de conflit d’intérêts, a prévu de consulter l’ensemble des agences de sécurité sanitaire européennes avant de se prononcer.

    En attendant, on tente de relativiser les divergences entre groupes d’experts. « Il faut comprendre que l’avis rendu par le CIRC n’est pas une évaluation du risque, dit-on à l’EFSA. Le CIRC dit que le glyphosate est un cancérigène probable, et non qu’il représente un risque de cancer pour la population ! » Cependant, le BfR et le CIRC ne s’entendent pas non plus sur les propriétés mêmes de la substance. Dans son rapport préliminaire, le BfR jugeait qu’« un échantillon adéquat d’études in vitro et in vivo n’ont pas fourni d’indice de potentiel génotoxique », tandis que le CIRC estime que les données disponibles sont « suffisantes » pour conclure au caractère génotoxique du glyphosate. Notamment grâce à une étude menée sur les communautés villageoises des hauts plateaux ​- colombiens : après les épandages, les taux de lymphocytes anormaux augmentaient chez les sujets analysés.

    Comment expliquer de telles divergences ? « Une première raison est la nature des études qui ont été examinées par les deux groupes d’experts, explique Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l’Anses. Le BfR a notamment examiné des études conduites par les entreprises qui ne sont pas rendues publiques pour des questions de secret industriel, ce que n’a pas fait le CIRC. » De fait, l’agence de l’OMS ne fonde ses avis que sur des données publiques ou sur des études publiées dans la littérature scientifique, et donc préalablement soumises à la revue par les pairs (peer review).

    Opacité

    Plusieurs ONG, comme Greenpeace ou Corporate Europe Observatory (CEO), sont très critiques sur l’opacité de l’évaluation conduite par le BfR prenant en compte des études industrielles et tenues confidentielles. « Le BfR a été tellement débordé par le volume des études soumises par les entreprises que son travail a surtout consisté à passer en revue les résumés d’études fournies par l’industrie », assure-t-on à CEO. En outre, quatre des douze experts du comité Pesticides du BfR – qui n’a pas répondu aux sollicitations du Monde – sont salariés par des sociétés agrochimiques ou des laboratoires privés sous contrat avec ​elles. A l’inverse, les experts du CIRC ne sont pas seulement sélectionnés sur des critères de compétence scientifique, mais également sur l’absence stricte de conflits d’intérêts.

    Une autre raison des divergences entre le CIRC et le BfR est plus étonnante. « Le CIRC a tenu compte d’études épidémiologiques qui ont été écartées par le BfR de son analyse, explique
    M. Lasfargues. Et le BfR a écarté ces études sur la foi de certains critères, dits “critères de Klimisch”, qui en évaluent la solidité. Mais ce qui pose question est que ces critères sont censés estimer la qualité des études toxicologiques, non des études épidémiologiques, et on ne sait pas comment ces critères ont été éventuellement adaptés. »

    Bataille d’experts

    Plusieurs de ces études épidémiologiques prises en compte par le CIRC suggèrent un risque accru de lymphome non hodgkinien (LNH) – un cancer du sang – chez les travailleurs agricoles exposés au glyphosate. Cependant, l’affaire est loin d’être claire. Ainsi, rappelle une épidémiologiste française, « les résultats de la grande étude prospective sur la santé des travailleurs agricoles [dite « Agricultural Health Study », menée dans l’Iowa et en Caroline du Nord] n’ont pas permis pas de faire ce lien entre glyphosate et lymphome non hodgkinien ».

    La bataille d’experts en cours ne se réduit pas à une opposition entre le CIRC et le BfR... Un autre groupe scientifique constitué par l’Institut national de la santé et de la recherche biomédicale ​- (Inserm) avait déjà, dans son expertise de 2013 sur les effets sanitaires des pesticides, affirmé le caractère génotoxique du glyphosate et suspectait, comme le CIRC, un lien avec le LNH...

    D’autres expertises viennent encore ajouter à la confusion. Dans son communiqué du 23 mars, Monsanto notait ainsi que le groupe d’experts commun à l’OMS et à l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation sur les pesticides – dit « Joint Meeting on Pesticide Residues », ou JMPR – avait, dans son dernier avis, écarté tout potentiel cancérogène du glyphosate. Deux groupes d’experts œuvrant sous l’égide de l’OMS et parvenant à des conclusions opposées, l’affaire faisait un peu désordre.

    Conflits d’intérêts

    Selon nos informations, un troisième groupe d’experts a été constitué en urgence par l’OMS pour... départager les deux autres. Le résultat de l’audit, discrètement publié courant septembre sur le site de l’OMS, est cruel pour le JMPR. Celui-ci est critiqué pour n’avoir pas pris en compte certaines études publiées dans la littérature scientifique et pour n’avoir pas, au contraire du CIRC, tenu compte de « toutes les données utiles » à l’évaluation... Le JMPR est enfin sèchement ​invité à « revoir ses règles internes » et à « refaire l’évaluation complète » du glyphosate. L’OMS n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.

    Là encore, les ONG ont leur interprétation. Dans une lettre adressée, le 16 juin, à la direction générale de l’OMS, une dizaine d’organisations de défense de l’environnement (National Resources Defense Council, Friends of the Earth, etc.) relevaient les conflits d’intérêts de quatre des huit experts du JMPR qui travaillent régulièrement avec l’industrie agrochimique. L’un d’eux avait même été exclu d’un groupe d’experts de l’EFSA – fait inédit – pour avoir omis de déclarer certaines de ses collaborations avec l’industrie...

    Embryons d’oursin

    Le potentiel génotoxique et probablement cancérogène attribué au glyphosate n’étonne guère le biologiste Robert Bellé, professeur émérite à l’université Pierre-et-Marie-Curie (Paris). « Au contraire, beaucoup de temps a été perdu, déplore ce pionnier de l’étude des effets du glyphosate. A la fin des années 1990, je cherchais un modèle biologique pour étudier les effets de substances toxiques sur les mécanismes de cancérogénèse et de tératogénèse au sein de la cellule. » L’équipe du biologiste utilise des embryons d’oursin pour observer les mécanismes de ​division cellulaire et la manière dont ils peuvent être perturbés par des polluants. « Nous cherchions une substance très banale et couramment ​utilisée, présente partout, pour exposer les cellules témoins, raconte M. Bellé. Nous avons choisi de prendre celui qui nous a semblé le plus commun, et donc sans doute le plus étudié : nous avons pris du Roundup, en vente libre. Et ce que nous avons observé nous a beaucoup surpris. »

    A partir de 2002, l’équipe du biologiste français publie une série de résultats montrant que le Roundup inhibe la division cellulaire et active un « point de ​contrôle » des dommages de l’ADN – un mé​canisme-clé qui permet d’éviter que des cellules à l’ADN altéré ne se multiplient.
    « Lorsqu’on utilise le glyphosate seul, ces effets disparaissent, car le glyphosate semble incapable de pénétrer dans la ​cellule, sauf à très hautes doses, explique M. Bellé. Or, il n’est commercialisé que mélangé à des surfactants qui lui permettent d’entrer dans les cellules et donc d’être ​efficace. On comprend du coup pourquoi le glyphosate ne sera jamais interdit : les tests toxicologiques réglementaires
    n’expérimentent que les effets du principe ​actif seul... » Un constat étayé depuis une décennie par d’autres travaux, conduits par l’équipe du biologiste français Gilles-Eric Séralini (université de Caen, Criigen), qui a fait du glyphosate l’un de ses chevaux de bataille.

    Alertes anciennes

    « Au début des années 2000, à deux reprises, j’ai reçu la visite de responsables du CNRS à qui j’ai expliqué mes résultats et qui les ont trouvés intéressants et pertinents, raconte M. Bellé, qui ne souhaite pas donner l’identité des intéressés pour éviter la polémique. On m’a dit que je pouvais ​- continuer mon travail sur le glyphosate, mais que je ne devais pas communiquer auprès du public, pour ne pas inquiéter les gens. » Ultérieurement, alors que les avis scientifiques des experts étaient favorables, ​toutes les demandes de financement public pour approfondir ses travaux sur l’herbicide ont été rejetées.

    Le glyphosate, un Léviathan de l’industrie phytosanitaire

    Le glyphosate, c’est le Léviathan de l’industrie phytosanitaire. Loin de se ​réduire au seul Roundup – le produit phare de Monsanto –, il entre dans la composition de près de 750 produits, commercialisés par plus de 90 fabricants, répartis dans une vingtaine de pays... La production mondiale est montée en flèche ces dernières années un peu partout dans le monde, tirée vers le haut par l’adoption rapide des maïs et autres sojas transgéniques « Roundup ready ». De 600 000 tonnes en 2008, la production mondiale de glyphosate est passée à 650 000 tonnes en 2011, pour atteindre 720 000 tonnes en 2012, selon les données compilées par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Aux Etats-Unis, les quantités épandues ont été multipliées par 20 en ​l’espace de vingt ans, passant de 4 000 tonnes par an en 1987 à 80 000 tonnes en 2007. En 2011, dans une étude publiée par la revue Environmental Toxicology and Chemistry, l’US Geological Survey annonçait avoir détecté du glyphosate dans les trois quarts des échantillons d’eau de pluie et d’air analysés dans une région de grandes cultures. En France, il s’en épand environ 8 000 tonnes par an. Avec son principal produit de dégradation, l’AMPA, il constitue le produit le plus fréquemment détecté dans les cours d’eau de France métropolitaine.

    Les travaux du biologiste français et de son équipe suggéraient donc déjà, il y a près de quinze ans, que le glyphosate pouvait être impliqué dans la cancérogenèse.

    En outre, la monographie du CIRC rappelle ce fait surprenant : lorsque, en 1985, la substance est évaluée pour la première fois par l’Agence de protection de l’environnement américaine, elle est d’emblée classée cancérogène. Les experts américains signalent en effet que les souris exposées au produit ont un risque accru de développer un cancer du tubule rénal... Des discussions pointues sur la nature de quelques-unes des tumeurs observées conduiront, quelques années plus tard, à considérer ce résultat comme non significatif.

    Malgré ces alertes anciennes, le glyphosate s’est installé comme le plus sûr des herbicides sur le marché pendant de nombreuses années. La confiance dans le produit a été telle que certains risques sanitaires, sans liens avec le cancer, ont été totalement ignorés.

    Neurotoxicité

    « Nous savons avec certitude que le glyphosate est neurotoxique : cela est documenté par des études menées sur les animaux et aussi par les cas d’intoxication aiguë chez l’homme, dit ainsi Philippe Grandjean, professeur à l’université ​Harvard, l’un des pionniers de l’étude de l’effet des polluants environnementaux sur le système nerveux central. Or si le glyphosate a un effet sur le cerveau adulte, nous savons aussi qu’il aura un effet sur le cerveau en développement du jeune enfant ou sur le fœtus, par le biais de l’exposition des femmes enceintes. »

    Toute la question est alors de savoir à partir de quel niveau d’exposition au glyphosate ces dégâts apparaissent. « Cela, nous ne le savons pas, répond M. Grandjean. A ma connaissance, il n’y a eu aucune étude valide, menée selon les standards réglementaires, pour évaluer les effets du glyphosate sur le neurodéveloppement. S’agissant du pesticide le plus utilisé dans le monde, cette situation me semble être assez problématique. »

  • Briefing: #Ebola–myths, realities, and structural #violence

    Ten months after the first infection, Margaret Chan, Director-General of the World Health Organization, described the Ebola epidemic in West Africa as the ‘most severe acute public health emergency in modern times’. The disaster, she said, represents a ‘crisis for international peace and security’ and threatens the ‘very survival of societies and governments in already very poor countries’.1 As of October 2014, the disease had killed 4,951 and infected 13,567.2 It has crippled families, health systems, livelihoods, food supplies and economies in its wake. These numbers are likely to be vastly underestimated. How did it get to this? Why has this outbreak been so much larger than previous ones? The scale of the disaster has been attributed to the weak health systems of affected countries, their lack of resources, the mobility of communities and their inexperience in dealing with Ebola.3 This answer, however, is woefully de-contextualized and de-politicized. This briefing examines responses to the outbreak and offers a different set of explanations, rooted in the history of the region and the political economy of global health and development.

    http://afraf.oxfordjournals.org/content/114/454/136.extract?etoc

  • La #couverture_sanitaire_universelle - L’après-#Ebola

    Londres, 5 janvier 2015 (IRIN) - L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a cruellement souligné les lacunes des systèmes de santé des pays touchés par le virus. Il était compréhensible que ces pays ne soient pas prêts à faire face à l’épidémie - qui n’avait jamais sévi dans la région auparavant - mais Margaret Chan, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dit qu’ils n’avaient pas les infrastructures de santé publique essentielles pour répondre à l’inattendu.

    http://www.irinnews.org/fr/reportfrench.aspx?ReportID=100986

  • La FAO et l’OMS exhortent les Etats à combattre la #malnutrition
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/20/la-fao-et-l-oms-exhortent-les-etats-a-combattre-la-malnutrition_4526834_3244

    Malgré les progrès réalisés sur le front de la faim depuis la première conférence de 1992, plus de 800 millions de personnes dans le monde (une personne sur neuf) souffrent encore aujourd’hui de sous-alimentation. Dans le même temps, l’obésité n’a cessé de progresser. « Ce phénomène que nous n’avions pas anticipé il y a 22 ans, touche plus de 500 millions d’adultes et de 42 millions d’enfants, dans les pays développés comme en développement », a souligné José Graziano da Silva.

    « La quantité et la qualité des aliments, la faim et la malnutrition, sont les deux revers d’une même médaille », a insisté Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), co-organisatrice avec la FAO de cette conférence. Aujourd’hui, plus de 2 milliards de personnes souffrent de carence en micro-éléments (vitamine A, iode, fer, zinc notamment). La malnutrition chronique, qui entraîne des retards de croissance, touche encore 161 millions d’enfants de moins de cinq ans, tandis que la malnutrition aiguë, cause de dépérissement, en affecte 51 millions.

    « Il y a en fait déjà assez de nourriture pour que tout le monde mange correctement. C’est la disponibilité des aliments qui pose problème. Il nous faut repenser nos systèmes alimentaires », a pourtant affirmé José Graziano da Silva. « Le système alimentaire mondial ne fonctionne plus, à cause de sa dépendance à une production industrialisée de nourriture toujours moins chère et mauvaise pour la santé », a abondé Margaret Chan, en relevant que pour certaines grandes villes d’Afrique et d’Asie, il était plus économique d’importer de la nourriture industrielle que de faire venir des produits frais des campagnes alentours.

    #alimentation #agro-industrie

  • “A profit-driven industry does not invest in products for markets that cannot pay” — Margaret Chan
    http://www.who.int/dg/speeches/2014/regional-committee-africa/en

    Ebola emerged nearly four decades ago. Why are clinicians still empty-handed, with no vaccines and no cure?

    Because Ebola has historically been confined to poor African nations. The R&D incentive is virtually non-existent. A profit-driven industry does not invest in products for markets that cannot pay. WHO has been trying to make this issue visible for ages. Now people can see for themselves.

    #big_pharma #recherche #santé #ebola #inégalités

  • #Cuba to send doctors to #Ebola areas
    http://www.bbc.com/news/health-29174923

    Ebola : l’OMS se félicite de l’envoi de #médecins cubains en #Afrique de l’Ouest
    http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-09/12/content_33497477.htm

    "Si l’on veut livrer cette guerre contre Ebola, nous devons disposer des ressources nécessaires pour mener le combat’, a déclaré la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, Margaret Chan.

    « Je suis extrêmement reconnaissante au gouvernement cubain pour sa générosité et à ces professionnels de santé pour l’aide qu’ils nous apportent face à la plus grave flambée d’Ebola jamais connue. Cet appui permettra d’obtenir des résultats significatifs en Sierra Leone », a-t-elle dit.

  • La DG de l’OMS agite la menace du #MERS-CoV à l’Assemblée générale

    Ten years after Sars, now we have Mers - Health News - Health & Families - The Independent
    http://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/health-news/ten-years-after-sars-now-we-have-mers-8640817.html

    Margaret Chan, director general of the World Health Organization, did not mince her words. The deadly Sars-like virus that has spread in recent months from the Middle East to Germany, France and the UK, killing more than half of those it has infected, is a “threat to the entire world”.

    Since it emerged in Saudi Arabia in September last year, the new virus has spread to 50 people in eight countries and claimed 30 lives. But it is not what it has done that is worrying – it is what it may do.

    et le directeur du Centre de surveillance de la grippe du R.-U. prêche pour sa paroisse et le #H7N9

    While Mers is causing alarm in the Middle East and Europe, health experts in the Far East are worrying over a different threat – from a new strain of flu that could be a harbinger of the next pandemic.

    H7N9 has been described as the “nastiest virus in humans in years”. It is deadly, resistant to anti-flu drugs and poses a “serious threat” because of its potential to mutate and create a new pandemic strain, according to Professor John McCauley, director of the WHO’s collaborating centre for flu surveillance in the UK.

    There have been 132 laboratory confirmed cases and 37 deaths, says the WHO. The latest case is a six-year-old boy who became ill in Beijing on 21 May. The virus has spread to half a dozen provinces in China and to Taiwan but appears to have slowed in the past month.

  • Syrie.
    Appel pour la Syrie qui sonne comme une défaite de la communauté internationale (The New York Times)

    Op-Ed Contributors

    A U.N. Appeal to Save Syria
    By VALERIE AMOS, ERTHARIN COUSIN, ANTÓNIO GUTERRES, ANTHONY LAKE and MARGARET CHAN

    Published: April 15, 2013

    http://www.nytimes.com/2013/04/16/opinion/global/a-un-appeal-to-save-syria.html

    Enough. Enough.
    After more than two years of conflict and more than 70,000 deaths, including thousands of children. ... After more than five million people have been forced to leave their homes, including over a million refugees living in severely stressed neighboring countries ... After so many families torn apart and communities razed, schools and hospitals wrecked and water systems ruined ... After all this, there still seems to be an insufficient sense of urgency among the governments and parties that could put a stop to the cruelty and carnage in Syria.

    We, leaders of U.N. agencies charged with dealing with the human costs of this tragedy, appeal to political leaders involved to meet their responsibility to the people of Syria and to the future of the region.

    We ask that they use their collective influence to insist on a political solution to this horrendous crisis before hundreds of thousands more people lose their homes and lives and futures — in a region already at the tipping point.

    Our agencies and humanitarian partners have been doing all we can. With the support of many governments and people, we have helped shelter more than a million refugees. We have helped provide access to food and other basic necessities for millions displaced by the conflict, to water and sanitation to over 5.5 million affected people in Syria and in neighboring countries, and to basic health services for millions of Syrians, including vaccinations to over 1.5 million children against measles and polio.

    But it has not nearly been enough. The needs are growing while our capacity to do more is diminishing, due to security and other practical limitations within Syria as well as funding constraints. We are precariously close, perhaps within weeks, to suspending some humanitarian support.

    Our appeal today is not for more resources, needed as they are. We are appealing for something more important than funds. To all involved in this brutal conflict and to all governments that can influence them:

    In the name of all those who have so suffered, and the many more whose futures hang in the balance: Enough! Summon and use your influence, now, to save the Syrian people and save the region from disaster.

    Valerie Amos is U.N. under secretary general for Humanitarian Affairs. Ertharin Cousin is executive director of the U.N. World Food Program. António Guterres is U.N. High Commissioner for Refugees. ANTHONY LAKE is executive director of the U.N. Children’s Fund. Margaret Chan is director general of the World Health Organization.

  • Big Data, Better Global Health - Council on Foreign Relations

    cc @fil @simplicissimus

    http://www.cfr.org/global-health/big-data-better-global-health/p30042?cid=nlc-public-the_world_this_week-link14-20130222

    Big Data, Better Global Health

    Author: Thomas Bollyky, Senior Fellow for Global Health, Economics, and Development
    February 21, 2013

    Bill Gates, Margaret Chan, the Director General of the World Health Organization (WHO), and other experts and leaders gathered this month in Geneva for a very important meeting on a very unimportant-sounding subject: global disease estimates.

    The impetus was the release of the Global Burden Disease (GBD) Study, the most comprehensive and ambitious effort to date to quantify the world’s health status. Led by Chris Murray and his colleagues at the Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) and funded by the Bill & Melinda Gates Foundation, the GBD study involved 486 collaborators from 302 institutions in 50 countries. In a field in which donors and policymakers have lacked basic health data, such as birth and death registries, for many countries, the GBD study assesses 291 diseases and injuries and 67 risk factors in 187 countries over a 20-year period (1990-2010).

    #santé #big-data #statistiques