person:mathieu gallet

  • Oh le joli tour de passe-passe de #France_Culture : « La publicité envahit-elle France Culture ? »
    http://mediateur.radiofrance.fr/chaines/france-culture/publicite-envahit-france-culture

    Un certain nombre d’auditeurs estiment que la #publicité a envahi France Culture. Et comble du comble, France Culture ferait de la pub pour Amazon… Qu’en est-il exactement ? Pour répondre : Serge Schick, directeur du #marketing_stratégique et du développement de Radio France.

    Plusieurs auditeurs, comme Mathieu, interpellent le médiateur : « J’ai été désagréablement surpris ce matin vers 7h avec l’apparition d’une publicité pour #Audible, une filiale d’Amazon. Que vient faire une telle pub sur France Culture ? ».

    "Il s’agit de #parrainage et non de publicité. La publicité, c’est un écran de publicité classique tandis que le parrainage c’est lorsqu’un annonceur choisit un programme parce qu’il estime qu’il est proche de son image de marque pour être présent sur nos antennes. Il n’y a pas de publicité classique sur France Culture, c’est interdit par le cahier des charges. En revanche, le parrainage est présent à l’antenne.

    En l’occurrence, Audible est une marque qui produit des livres audio dans des champs assez proches de la culture."

    Dans les #podcasts, en revanche, même ceux dits de rattrapage (le replay), le petit laïus d’une marque n’est plus du parrainage mais de la publicité :

    En revanche certains auditeurs s’étonnent que l’on répète « pas de pub sur France Culture », mais que pour écouter les podcasts, il faille passer par l’écoute d’un message publicitaire. Les règles ne sont pas les mêmes ?

    "Il n’y a aucune obligation concernant la publicité par voie électronique. Nous avons décidé d’établir les mêmes règles sur les podcasts que pour la publicité classique. Nous faisons donc attention à la nature de l’annonceur. Il n’y a pas non plus de publicité sur les podcasts liés à l’information."

    En quoi les podcasts coûtent-ils chers à Radio France ?

    "Tout simplement, car nous sommes « victimes » de notre succès. En janvier 2018, il y a eu plus de 22 millions de podcasts chargés sur France Culture contre 15 millions l’année dernière. Or contrairement aux voies hertziennes, pour les podcasts, plus il y a de téléchargements, plus ça coûte de l’argent (il faut plus de bande-passante). Cela permet également de financer les podcasts natifs et d’avoir un accès libre et gratuit aux podcasts."

    Le parrainage d’Audible (livres audio, podcasts) « permet donc aussi de financer des podcasts originaux » de France Culture. Peut-on imaginer qu’un jour prochain, Audible (Amazon) produise directement des podcasts pour France Culture ? Binge Audio (mené par un ancien de Radio France et qui co-produit un podcast avec... tiens tiens... Audible) est déjà en train de proposer son expertise dans les « contenus audio » à différents médias (Le Figaro, Libération), ce qui donne pour l’instant des résultats... disons, discutables :
    https://seenthis.net/messages/669351

  • « That’s life »
    https://la-bas.org/4916

    Condamné à un an de prison avec sursis, le président de Radio France, Mathieu Gallet, vient d être démis de ses fonctions par le CSA. « Je vais pouvoir réaliser mon rêve, rejoindre l’équipe de Là-bas si j y suis afin d apprendre la radio et le journalisme », a-t-il déclaré.Continuer la lecture…

    #Vidéo #Médias

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 6 novembre 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14152-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous avez passez un bon week end, nous sommes le lundi 6 novembre, un jour spécial en ce qui me concerne, ce matin nous retrouvons une actualité assez riche, mais pas de la folie non plus.

    Voici donc ci dessous notre habituelle Revue de presse, et comme d’habitude en complément, la Defcon Room, se tient à votre disposition ; )))

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    06.11.2017

    Emmanuel Macron musèle ses collaborateurs avec une clause de confidentialité (Marianne.net)

    Mathieu Gallet veut une une redevance télé "universelle et automatique" (Le Figaro.fr)

    Moment détente (?) :

    Divers :

    03.11.2017

    Entretien avec François Asselineau – Questions (...)

  • Le feu couve de nouveau à l’#Office_national_des_forêts (ONF). Aux contextes financier et social préoccupants, s’ajoute désormais une crise de gouvernance. L’ONF fonctionne sans Conseil d’administration (CA) depuis que le mandat de ses membres s’est terminé le 18 mars. Un nouveau président de CA devrait être nommé, jeudi 22 septembre, en conseil des ministres. Mais cette période de vacance de six mois, une première depuis sa création en 1964, a laissé des traces dans cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) de 9 000 salariés.

    L’ONF, chargé de la gestion durable des forêts publiques (exploitation et entretien de près de 10 millions d’hectares de forêts et de bois), vit dans un malaise quasi quotidien depuis de nombreuses années avec la perte d’un tiers de ses effectifs en vingt-cinq ans, une trentaine de suicides en dix ans, et un enchaînement de réformes structurelles. Un audit socio-organisationnel commandé à l’acmé de la crise sociale, en 2012, avait révélé, après cinq mois d’analyse en interne, une situation préoccupante. Démotivation au travail, niveau de stress élevé, risque important de trouble psychosociaux, perte de repères, les conclusions de l’audit dressaient un portrait alarmant de l’office et dénonçaient logiquement son instabilité chronique.
    L’ONF doit « s’adapter »
    Mais la quiétude ne semble pas encore au programme de l’office. Annoncée par la direction générale en début d’année, une nouvelle #réforme_territoriale, dont le but est d’adapter l’organisation de l’ONF à la nouvelle carte des régions, doit être mise en place le 1er janvier 2017. « En tant qu’établissement public, l’ONF ne peut s’abstraire de s’adapter », affirme Christian Dubreuil, le directeur général, défendant une réforme qui doit réduire le nombre de directions territoriales (DT) de neuf à six. « S’adapter aux régions, c’est bien, aux forêts, c’est mieux », rétorque Philippe Berger, le secrétaire général du syndicat majoritaire, Snupfen, regrettant un manque de cohérence entre le périmètre des nouvelles DT et les ensembles forestiers de l’Hexagone. « On se retrouve notamment avec une DT mastodonte qui regroupe les régions Occitanie et PACA sans aucune logique forestière », abonde son homologue d’EFA-CGC, Gilles Van Peteghem.

    L’annonce avait plutôt surpris, le directeur ayant déclaré, lors d’une réunion, en septembre 2015, ne pas avoir « l’intention de reprendre l’organisation de l’ONF, dans la mesure où [il] lit partout que ses personnels ont besoin de stabilité ». Surtout, les syndicats, qui font front commun contre la réforme, regrettent qu’elle n’ait fait l’objet d’aucune étude d’impact, « alors même que le CA du 18 mars demandait l’étude de plusieurs scénarios », souligne Gilles Van Peteghem. Véronique Delleaux, de la CGT-Forêt, s’indigne, elle, de voir « la direction passer en force en l’absence de CA ».

    Les deux ministères de tutelle – de l’agriculture et de l’environnement – se veulent cependant rassurants quant à cette vacance. Le cabinet du ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, promet « un nouveau conseil avant la fin septembre ». Toujours est-il qu’au regard du Code forestier, selon l’article fixant les compétences du conseil d’administration, ce dernier doit notamment délibérer sur « les mesures relatives à l’organisation générale de l’office » (art. D222-7, 11). L’absence de CA réduit donc les prérogatives de la direction générale concernant la réforme territoriale. Une sortie de crise rapide est indispensable, puisque le CA, qui ne s’est réuni qu’une seule fois en mars, doit être convoqué au moins trois fois par an (Article D222-5) et que c’est en fin d’année qu’il valide notamment les budgets.
    Abandon du label environnemental
    « Tout acte qui relève d’une décision du CA attendra qu’il se réunisse pour être validé », tente-t-on de rassurer au ministère de l’agriculture. Christian Dubreuil précise également que le prochain conseil « devra valider la réforme ». Philippe Berger n’y croit pas : « Il se moque de nous. Les annonces de postes ont été faites, le partage des fonctions aussi. » « Il a nommé des directeurs préfigurateurs et un calendrier est mis en place », renchérit M. Van Peteghem. Le ministère de l’agriculture soutient publiquement la réforme, mais sa secrétaire générale, Valérie Metrich-Hecquet, a toutefois jugé utile de préciser, lors d’un comité technique ministériel en février, « qu’aucune instruction n’a été donnée par le ministère sur l’obligation de rendre l’organisation de l’établissement conforme à la réorganisation administrative ». Renvoyant la balle, le directeur objecte qu’il a été « mandaté par le gouvernement pour mener » la réforme.

    Outre cette réorganisation, une autre mesure prise en l’absence de CA inquiète les syndicats : l’abandon de deux normes ISO garantissant à l’ONF la certification PEFC, un label environnemental qui promeut et certifie une #gestion_durable_des_forêts. Sans ces normes, l’ONF peut-elle se voir retirer le label ? « Pas du tout, répond fermement Patrick Soulé, directeur général adjoint. On va juste devoir passer par le propre audit de PEFC désormais. » Sur le terrain, les agents sont sceptiques mais, signe de l’ambiance pesante qui règne dans l’organisme, ils refusent de parler ouvertement. « C’est peut-être vrai, mais pourquoi changer quelque chose qui fonctionne, s’interroge un ouvrier. Cela fait des années qu’on nous dit de nous conformer à ces normes, et finalement on apprend que ce n’est pas si important. Tout ça manque de logique. »

    Crispation des organisations syndicales

    Au cœur de ces désaccords, un homme cristallise les tensions : Christian Dubreuil, nommé par l’Elysée en juillet 2015 – il dirigeait l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France depuis 2010. Sa réputation d’homme autoritaire avait crispé les organisations syndicales avant même son arrivée, et la situation s’est très vite envenimée. Début août 2015, réagissant à une demande de l’Inspection générale des finances qui, échaudée par les affaires Agnès Saal et Mathieu Gallet, réclamait plus de transparence dans les dépenses des directions d’établissements publics, le tout nouveau directeur s’indignait – dans un mail que Le Monde s’est procuré – de « ces pauvres inspecteurs des finances [sans] imagination, qui en sont à chercher à savoir s’il y a parmi [l’ONF] des clones d’Agnès Saal et du clown de Radio France » avant de se dire « frappé de la modestie du traitement d’un directeur d’office de 9 000 personnes ».

    « Ce mail a jeté un froid, confie un ancien agent. L’ONF, c’est une maison particulière, on n’y vient pas par hasard, on y rentre un peu comme dans les ordres. Alors, entendre son nouveau directeur parler ainsi et se plaindre de sa rémunération trois semaines après son arrivée, ça fait désordre. » De plus, l’autoritarisme de cet énarque de 60 ans s’est vite confirmé pour certains puisque, à peine en poste, il limogeait plusieurs cadres, certains une semaine seulement après son arrivée. « Il est normal qu’un nouveau directeur installe de nouvelles équipes, mais il y a des règles de respect, s’emporte Gilles Van Peteghem. Dès le départ ça a été : “C’est moi qui décide, point barre !” »

    Un dernier événement s’ajoute à la pagaille interne. Le 26 septembre, l’Association française des eaux et forêts organise un colloque au palais du Luxembourg, à Paris, intitulé « Pour un essor de la filière forêt-bois ». Et sur les 300 représentants du secteur annoncés… aucun de l’ONF ! Seul Jean-Yves Caullet, désormais ex-président (depuis le 18 mars) du conseil d’administration de l’office, sera présent. Selon les informations du Monde, M. Dubreuil a refusé que ses troupes participent à l’événement, et n’a rien fait pour le promouvoir en interne. Une étincelle de plus dans les rouages d’un établissement qui menace de s’enflammer.

    LeMonde.fr

  • #Mathieu_Gallet à l’INA : sa com’ et ses palaces épinglés par la Cour des comptes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230516/mathieu-gallet-l-ina-sa-com-et-ses-palaces-epingles-par-la-cour-des-compte

    Mathieu Gallet, président de l’INA de 2010 à 2014, aujourd’hui patron de Radio #France © Reuters Un rapport provisoire de la Cour des comptes, dont Mediapart a pris connaissance, révèle le train de vie professionnel de Mathieu Gallet à l’INA, ses « hôtels de grand standing » et ses tables étoilées. Sous sa présidence, des contrats de conseil ont été signés sans mise en concurrence, selon un choix de procédure « inadapté voire irrégulier ».

    #INA #Radio_France

  • La procédure de nomination de Mathieu Gallet à #Radio_France qualifiée d’« opaque » et « hors sol » par le député auteur d’un rapport sur l’application par le #CSA de la loi sur l’indépendance de l’#audiovisuel_public
    http://www.lcp.fr/videos/reportages/179043-la-procedure-de-nomination-de-mathieu-gallet-a-radio-france-qualifiee-d-o

    Le député socialiste Marcel Rogemont estime que ni l’actuel président de Radio France avant sa nomination, ni le CSA « n’avaient une vision suffisamment éclairée de la situation de l’entreprise ».

    La commission des affaires culturelles a examiné mercredi le rapport d’information sur l’application, par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), de la loi du 15 novembre 2013 relative à l’indépendance de l’audiovisuel public.

  • Audiovisuel : des états-majors très mâles et très blancs
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/audiovisuel-des-etats-majors-tres-males-et-tres-blancs-923492.htm

    Les femmes sont bien représentées dans les instances dirigeantes de l’audiovisuel public, mais restent ultra-minoritaires dans le privé. Tandis que la diversité ethnique est quasi-inexistante.

    « Il faut impérativement que France Télévisions soit à l’image, résonne avec son public. Honnêtement, en arrivant, mon premier constat, c’est que ce n’est pas le cas. On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change [pour qu’il y ait] des femmes, des jeunes, toutes les origines », déclarait Delphine Ernotte le 23 septembre sur Europe 1. La nouvelle patronne de France Télévisions a joint la parole aux actes, en nommant un état-major composé à parité d’hommes et de femmes -une première à France Télévisions.

    Delphine Ernotte se veut d’autant plus exemplaire qu’elle sait que le fait qu’elle soit une femme a été un atout important dans sa nomination par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). En effet, plusieurs membres du CSA -à commencer par celle chargée de l’audiovisuel public, Sylvie Pierre-Brossolette- étaient outrés par la portion congrue réservée au sexe faible dans l’équipe précédente, et la rudesse avec laquelle ont été remerciées les rares femmes présentes (Emmanuelle Guilbart, Sandrine Roustan...). 

    Précédemment, les PDG de Radio France Mathieu Gallet et de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse avaient, eux aussi, fait un effort important, en s’entourant d’un état-major paritaire.

    Hélas, l’audiovisuel privé a beaucoup plus de mal à accorder de la place aux femmes. On est à des années lumière de la parité. Au mieux, on compte une femme. Et au pire zéro, comme chez Lagardère, Vivendi ou Canal Plus. A la chaîne cryptée, le nouveau patron Vincent Bolloré a même remercié trois des quatre femmes de l’ancien comité de direction, pour les remplacer par des hommes... 

    Toutefois, on trouve un peu plus de femmes quand on descend à l’étage du dessous. Ainsi, Lagardère souligne que le comité exécutif de sa branche audiovisuelle (Lagardère Active) compte 40% de femmes. Canal Plus met en avant que les comités ad hoc animés par les membres du directoire comportent un tiers de femmes (15 sur 46).

    Et bien sûr, on trouve aussi plus de femmes à l’étage du dessus, c’est-à-dire au conseil d’administration ou au conseil de surveillance. Hélas, ce n’est nullement par féminisme, mais parce qu’il s’agit d’une obligation légale...

    Sylvie Pierre-Brossolette conclut : « Il serait d’autant plus légitime que les femmes soient largement représentées dans les états-majors des médias que les journalistes femmes sont souvent majoritaires, que les téléspectatrices aussi, et que les cibles visées par les publicitaires sont très largement féminines... »

    Si la place accordée aux femmes est réduite, celle accordée à la diversité ethnique est quasi-inexistante. Tous les groupes de médias français ont des états-majors totalement blancs, à quelques exceptions près. A Lagardère, le porte-parole et directeur des relations extérieures, Ramzi Khiroun, est né en France d’un père algérien. Et l’on trouve deux femmes d’origine iranienne chez NRJ (la n°2 Maryam Salehi) et France Télévisions (la directrice de la communication Nilou Soyeux).

    On relèvera aussi Nadim Callabe (directeur général adjoint de Radio France chargé de la réhabilitation), Guillaume Charles (directeur général adjoint de M6 Publicité, d’origine asiatique), Souad el Tayeb (directrice de Monte Carlo Doualiya, d’origine marocaine), et Marc Saikali (directeur de France 24, d’origine libanaise).

    A titre de comparaison, parmi les 18 membres de l’état major de News Corp, on trouve deux noires et deux asiatiques. 

    Certains sont bien conscients des problèmes posés par cette monochromie : « mes prédécesseurs n’étaient pas racistes. Mais on avait une radio d’hommes blancs, qui a reproduit pendant des années une radio d’hommes blancs. On reproduit le même modèle implicite de reproduction », admettait le président du directoire de Lagardère Active Denis Olivennes lors d’un colloque sur la diversité.

  • Alerte : #daesh et les #Migrants pourraient envahir #Radio_FRance
    https://reflets.info/alerte-daesh-et-les-migrants-pourraient-envahir-radio-france

    Mais que se passe-t-il à Radio-France ? En fin de semaine dernière, plusieurs personnes reçoivent un coup de fil gêné de la part de membres de la #DRH. Il faudrait qu’ils envoient une photocopie de leur carte d’identité. Plusieurs personnes contactées sont d’autant plus intriguées qu’elles ont déjà fourni leur carte d’identité il y a […]

    #Breves

  • Ni fait ni affaire… (avec ou sans plan)
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/ni-fait-ni-affaire-avec-ou-sans-plan.html

    Philippe Caloni, journaliste et homme de radio, anchorman de la matinale de France Inter avec Gérard Courchelle au milieu des années 80 savait sourire du jargon carcéral qu’employait la radio pour définir ses cadres de travail : des chaînes, des grilles (de programmes), des cellules (de montage)… Patrick BalkanyLe jargon qui vaudrait aujourd’hui serait celui du bizness : business plan, plan d’affaires, BBZ (Budget base Zéro) et autres acronymes stimulants. Stimulants pour un Pdg de Radio France, Mathieu Gallet, qui a défaut d’être capable après 15 mois de proposer un « plan stratégique » jargonne pour essayer de faire passer l’"impassable" voire l’impensable. Et voilà qu’arrive… Patrick Balkany. Véritable chevalier blanc et défenseur acharné, c’est bien connu, des (...)

  • Simple comme un coup de fil…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/simple-comme-un-coup-de-fil.html

    © Eric ChaverouLe Pdg de Radio France, Mathieu Gallet, prend vraiment les auditeurs pour des billes. Et aussi par effet redondant l’ensemble du personnel de Radio France. Il s’imagine sans doute que les auditeurs gogos, pour être sûrs de ne rien savoir sur la suite du conflit social de printemps (1), se contentent d’écouter la radio sans lire aucun journal, sans écouter les radios privées, sans lire aucun communiqué sur tel ou tel site d’infos. Suffisant et « fort » de sa superbe - qui craquelle - il continue à plastronner et à se répandre en communication désastreuse. Jugez-en. Jeudi 16 juillet Gallet répond à une interview sur le site du Monde.fr. (2) À la question d’Alexis Delcambre : "Vos relations avec la ministre de la culture, Fleur Pellerin, restent délicates. Pourquoi (...)

  • L’arroseur arrosé…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/larroseur-arrose.html

    Olivier Poivre d’Arvor était directeur de France Culture depuis 2010. © IP3PRESS/MaxPPP - 2015Acte 1Et voilà que ce matin avant 8h, alors que le soleil chauffe chaud, nous apprenons (consternés) que d’Arvor Olivier Poivre met les bouts. Traduction officielle stéréotypée : Mathieu Gallet, Pdg de Radio France, a limogé le directeur de France Culture. Et la petite mécanique de Twitter de s’emballer pour relayer l’info du quart d’heure, je devrais dire de la minute (on verra pourquoi un peu plus bas). Gallet n’aurait pas supporté que d’Arvor exprime au cours de deux interviews (1) des avis critiques sur son management. D’Arvor n’ayant pas peur des mots ne manque pas de s’offusquer lui-même "« Je trouve cette décision incompréhensible et irrespectueuse de la (...)

  • Partir/Mourir… Taylor/De Greef
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/partirmourir-taylorde-greef.html

    Alex TaylorDans une « Lettre ouverte à Mathieu Gallet », Pdg de Radio France, Alex Taylor, journaliste pigiste à France Inter, comme il se désigne lui-même, fait part de son dépit d’être viré après 31 ans d’activité à Radio France. Il précise « J’y ai vécu [à la radio] d’incroyables aventures - de l’Oreille en coin, Téléscopages, tout un été arpentant les quais de gare sncf les plus reculées de la France la plus profonde, et depuis 2à ans et quelque la revue de presse européenne. Si je suis resté depuis 1984 c’est qu’il y a un ton, une liberté que l’on ne trouve pas ailleurs… » Cet attachement au service public va prendre un dernier coup de poing à l’estomac : "Du coup apparemment je suis viré parce que, ému, j’ai commis l’énormité de Tweeter que j’étais triste. (...)

  • Là-bas dans le Poitou… un cri
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/la-bas-dans-le-poitou-un-cri.html

    Il y a quelques jours les dix-huit salariés de France Bleu Poitou ont envoyé une lettre ouverte au Pdg de Radio France, Mathieu Gallet. J’en reproduis ici la quasi intégralité. On vérifiera à sa lecture que le livre de Jean-François Gravier « Paris et le désert français » (1947) reste d’une triste actualité. Quant à ce miroir aux alouettes que sont les « radios décentralisées » de Radio France force est de constater que c’est le centralisme qui fait loi."C’est avec stupéfaction que le personnel de France Bleu Poitou a découvert la vente aux enchères du matériel réformé de Radio France… Estomaqués, scandalisés de découvrir, dans le catalogue, du matériel qui nous fait cruellement défaut et que nous réclamons depuis des années. Peut-être aurions-nous dû missionner une délégation poitevine pour (...)

  • Com.0 = (Com’ zéro)
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/com0.html

    Certains présidents de la République regrettaient de devoir inaugurer les chrysanthèmes quand leurs premiers ministres ou Présidents du Conseil prenaient toute la place du pouvoir. Mathieu Gallet, Président de Radio France, fait le tour des popotes et vient dans « sa » Région, l’Aquitaine, souffler sur les bougies de France Bleu Béarn qui samedi dernier fêtait ses trente ans. Après avoir essuyé le long mouvement de grève du printemps (du 19 mars au 17 avril), on pouvait s’attendre à ce que Gallet vienne souffler le chaud (et… le froid) pour évoquer :- une syndication galopante (et semble t-il momentanément freinée) à France Bleu,- une pression nationale de plus en plus prégnante sur les stations locales du Réseau Bleu,- des moyens renforcés ou supplémentaires pour mener les missions de service (...)

  • Frais de l’#INA : Anticor porte plainte - France Inter
    http://www.franceinter.fr/depeche-frais-de-lina-anticor-porte-plainte

    Agnès Saal a réintégré le ministère de la Culture comme chargée de mission, Mathieu Gallet est président de Radio France, mais la justice va peut-être devoir se pencher sur les dépenses des deux anciens présidents de l’Institut national de l’#audiovisuel (#INA). Anticor a porté plainte pour détournement de fonds publics pour la première, et favoritisme pour le second. Une information révélée par France Inter et France Info.

    Le parquet de Créteil a depuis jeudi entre les mains une plainte contre X de l’association de lutte contre la corruption « pour de multiples infractions touchant à la probité publique », pour des faits commis entre 2011 et 2015 au sein de l’INA. Il s’agit d’une part des marchés de communication et de conseil passés sans appel d’offres sous la présidence de Mathieu Gallet (2010-2014), d’après une note du Contrôle général et financier de Bercy, révélée le 6 mai par le Canard Enchaîné. Les dépenses concernées par ces « irrégularités » s’élèveraient à plus d’un million d’euros (1 178 900). Sollicité hier, le président de Radiofrance n’a pas souhaité s’exprimer. Le 2 avril, Mathieu Gallet avait affirmé sur iTélé que ces marchés avaient été passés « de manière tout à faire régulière ».

     

    Anticor vise aussi les frais de taxi de son successeur à l’Ina, Agnès Saal : plus de 40.000 euros en dix mois, dont près de 7.000 pour son fils, alors qu’elle disposait d’une voiture avec chauffeur. Agnès Saal, qui a démissionné de l’Ina le 28 avril, a réintégré le ministère de la Culture, dans l’attente, selon la ministre Fleur Pellerin, d’un conseil de discipline. Cette réintégration a pourtant donné l’impression, partagée par des syndicats de l’INA, d’une absence de sanction. C’est ce qui a poussé Anticor à agir, explique l’avocat de l’association, Jérôme Karsenti : "Anticor avait annoncé que, suite aux révélations dans la presse, s’il n’y avait pas de sanctions ou de poursuites engagées, Anticor se saisirait.
     

    Et si le parquet de Créteil n’ouvre pas d’enquête, Anticor pourrait se constituer partie civile pour obtenir la saisie d’un juge d’instruction. Pour Maître Karsenti, il faut « qu’enfin il y ait un souci de la gestion publique dans les collectivités et dans les organismes publics ».

     
    « Cela n’a pas de sens de dire qu’il y a eu une dilapidation de fonds publics, un détournement, ce sont des mots très graves qui ne correspondent en aucun cas à ce qui s’est passé », réplique l’avocat d’Agnès Saal, Jean-Pierre Mignard, qui menace de déposer plainte à son tour pour dénonciation calomnieuse. Il souligne que Mme Saal a remboursé pour 15.900 euros de frais de taxis, ce que l’INA nous a confirmé. Il s’agit des notes au nom de son fils et des courses réalisées les week-ends, qui correspondent à des déplacements privés. « On avait proposé à Mme Saal à l’origine deux voitures avec chauffeur, rappelle Me Mignard, c’est elle-même qui a dit c’est trop et qu’un taxi suffirait amplement, et quand on fait le comparatif avec ce qu’aurait coûté un second chauffeur c’est sans commune mesure, c’est dans l’intéret de l’INA ! ».

     

    La défense d’Agnès Saal estime même qu’elle « paye pour d’autres », et a décidé de livrer des éléments de comparaison avec son prédecesseur Mathieu Gallet. Selon elle, les « frais de mission, de déplacement (dont taxis) et de réception pour la présidence » s’élevaient pour l’année 2013 à 111.400 euros, puis ont baissé en 2014 à 89.000 eurros dont plus de la moitié (50.000 euros) sur les quatre premiers mois de l’année pendant lesquels Mme Saal n’était pas encore en fonction.

    Par Sara Ghibaudo, | 29 Mai 2015

  • Refonte de France Musique : quels sont les programmes qui s’arrêtent, ceux qui restent ? - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/radio/refonte-de-france-musique-quels-sont-les-programmes-qui-s-arretent-ceux-qui

    La « refonte » de #France_Musique voulue par le pdg de #Radio_France Mathieu Gallet est en train de devenir réalité. La directrice de la station publique, Marie-Pierre de Surville, est en train de finaliser une grille de rentrée encore plus radicale que celle de septembre 2014 — déjà sérieusement remaniée. L’objectif n’est pas nouveau : élargir son public (la chaîne a touché quotidiennement 851 000 auditeurs entre janvier et mars 2015, selon Médiamétrie). Quitte à sérieusement la faire loucher vers sa concurrente privée Radio Classique, qui la bat niveau audience — avec plus d’un million de fidèles. Mais à quel prix…

    Septembre verra un net allègement de l’antenne, particulièrement en semaine. Du lundi au vendredi, l’accent sera mis sur le classique et le jazz, au détriment de la diversité. La matinale de Vincent Josse reste en place, toujours suivie de En pistes ! entre 10 et 12h. Mais la tranche 12h-14h, elle devrait changer drastiquement : exit l’éclectique Magazine de Lionel Esparza, fini le passionnant Mitan des musiciens de Renaud Machart (qui remplaçait le mythique Matin des musiciens depuis l’année dernière). A la place, une programmation musicale commentée par Denisa Kerschova. L’après-midi garde le Carrefour de Lodéon et Open jazz, notamment. Mais les secondes parties de soirée changent de visage. Les émissions Label pop, Des aventures sonores, Couleurs du monde, et Cinéma song sont supprimées ou remisées au week-end. Elles seraient remplacées par une sorte de Pop club (l’ancien programme phare de José Artur sur France Inter) classique, animé par Lionel Esparza du lundi au jeudi.

    Le week-end, donc, deviendrait un grand fourre-tout. Quelques émissions seraient gardées (Klassiko dingo, 42e rue, Le cri du patchwork, Musicus politicus...) ; certaines se verraient regroupées (Gaëlle Le Gallic devrait par exemple fusionner ses deux programmes, Leur premier CD et Générations jeunes interprètes) ; d’autres encore seraient supprimées (Un dimanche idéal, L’air des lieux, Les menus plaisirs de Bruno Mantovani, On ne badine pas avec le jazz…). Philippe Cassard transformera, de son propre chef, ses Notes du traducteur en une tranche sur les grands interprètes (le samedi de 10h à 12h).

    Si des inconnues demeurent — certains producteurs attendent leur « reclassement », proposent encore des idées —, l’orientation de cette grille atteste toutefois d’une évidente volonté de proposer de la musique de genres au périmètre réduit et précisément défini, et surtout de minimiser, en semaine, une proposition éditoriale exigeante. Du lundi au vendredi, tout propos musicologique ou radiophoniquement élaboré semble disparaître des ondes.

    Plus globalement, un plan d’économies affecterait les contenus : les captations de concerts, opéras ou récitals seraient diminuées de moitié (et réduites aux salles disposant d’une régie technique — soit, par exemple, l’Opéra Bastille et non l’Opéra Garnier !) ; et les producteurs ne pourraient plus verser de cachet aux artistes invités dans leurs émissions hors promo — au prétexte que France Musique, qui l’a pourtant toujours fait jusqu’à présent, ne serait juridiquement pas apte à le faire. Un crève-coeur pour cette station dont les contenus, forcément inégaux au fil des saisons, ont toutefois souvent creusé l’intelligence et l’excellence artistique.

  • "Remarques générales sur le « projet stratégique » de Mathieu Gallet" par #LeMeilleurDesOndes
    http://lemeilleurdesondes.blogspot.fr/2015/04/remarques-generales-sur-le-projet.html?spref=tw

    D’une manière générale, les salariés de RF ont subi, depuis des années, une dégradation de leurs conditions de #travail et un dialogue social de plus en plus inexistant (mépris des organisations syndicales, impossibilité de négocier, harcèlement, autocratisme, manipulations, etc.) qui ont abouti, au fil du temps, à une situation explosive. La grève de 2015 aurait pu être l’occasion pour la Direction de manifester une ouverture en matière sociale et c’est l’inverse qui s’est produit. La durée de la grève, ainsi que l’exécrable qualité des relations humaines dans les négociations ont rendu, chaque jour, de plus en plus impensable la reprise d’un dialogue social serein. Or le projet de #Mathieu_Gallet énonce lui-même (et à juste titre) que les transformations qu’il propose « supposeront un dialogue social renouvelé » et que pour y parvenir « une mobilisation de l’entreprise dans son ensemble » sera nécessaire.

    La conséquence à tirer d’une situation aussi bloquée et contradictoire c’est l’annulation pure et simple du projet Gallet, dans l’ouverture d’une large consultation des élus et du personnel en lieu et place d’un nouvel audit privé bidon réalisé par des personnes extérieures n’ayant aucune connaissance de l’entreprise, de ses métiers et de son histoire, ni aucune idée des solutions concrètes de mise en place et d’exécution des mesures préconisées. Pour rappel, une motion de défiance et la demande d’un médiateur a été déposée par les organisations syndicales, ce qui acte la rupture complète du dialogue social avec l’actuelle présidence, l’actuelle DRH et bon nombre d’autres Directions de l’entreprise. Les conditions de mise en oeuvre du « Plan Gallet » ou d’un quelconque projet d’entreprise qui en serait issu ne sont donc actuellement pas réunies, et à plus d’un titre…

    Par ailleurs, ce projet ne comporte aucune donnée chiffrée sérieuse qui permettrait le débat ; nous ne pouvons donc le considérer comme un projet stratégique digne de ce nom. Par comparaison, le projet de restructuration 2011-2016 de la BBC comporte une centaine de pages, sans langue de bois, avec des données d’organisation documentées, des données économiques détaillées et des options chiffrées pour chaque proposition. Nous sommes, dans cet exemple de la BBC, bien loin de l’esquisse de feuille de route proposée aujourd’hui par Mathieu Gallet.

    #radio #Radio_France #grève

  • http://storage.canoe.ca/v1/dynamic_resize/id/32455230/?size=350x650&site=nstein_elephant-prod&authtoken=9e2729ce3537b0f6d6bd
    Les mains nettes, Claude Jutra, 1958
    Un OVNI, un OVNI dans ma tête tant je connais mal ce cinéma français là. C’est sans doute ce que l’ami Truffaut appelait la certaine tendance du cinéma français, voulait-il dire cinéma qui s’occupe d’analyser les affres du système capitaliste ?
    Je le reconnais, je n’ai pas tous les bagages pour parler de ce film. Un nouveau chef arrive dans la branche secrétariat d’une société. Secrétariat ou comptable ou je n’sais quoi mais que des mains « nettes ». Il travaille tout bien comme Mathieu Gallet donc il trouve direct une femme qui pourra lui donner toutes les infos nécessaires pour en faire son assistante et virer gentiment tous les éléments gênants.
    Et puis je ne le cache pas, j’ai pas été très attentif sur la fin. C’est que j’ai bien l’impression que de fin il n’en a pas trop. Je veux dire, pas de morale très claire, une espèce de quiproquo et de happy end un peu pourrie.
    https://www.youtube.com/watch?v=HEKRQGk8S9I


    #critique_a_2_balles #les_mains_nettes #claude_jutra #1958 #lutte_des_classes #B&W

  • Radio France : « Ils jouent avec votre radio, notre avenir », tribune de Valeria Emanuele, secrétaire nationale du SNJ Radio France
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/30/radio-france-ils-jouent-avec-votre-radio-notre-avenir_4605763_3232.html

    « Nous suivons jour après jour, dans la presse, les échanges entre Fleur Pellerin, Manuel Valls et Mathieu Gallet, uniques sources d’information pour les salariés de #Radio_France à propos de ce détail futile : leur avenir. Nous en sommes là, simples pions dans la partie d’échecs qui oppose le ministère de tutelle - qui ne « communique » que dans son intitulé - à la présidence de Radio France, mutique et passée experte en maladresses morales et stratégiques.

    Nous ne sommes pas dupes. Ce qui se joue dépasse le seul sort des salariés de Radio France. La rue de Valois et la présidence de Radio France sont engagées dans un bras de fer. Et nous sommes au milieu, coincés entre le marteau et l’enclume, privés d’information mais objets de beaucoup de mépris.

    Nous les observons casser cette maison qui n’est qu’une ligne sur leur CV. Cette maison qui est notre identité, notre ADN, notre présent et notre avenir. Nous sommes tellement fiers de travailler pour elle. Et donc aujourd’hui tellement en colère de voir que nous ne sommes que les pantins d’un pathétique jeu de rôles.

    Alors que faut-il comprendre de ce blocage ? Pourquoi le sort de Radio France se trouve-t-il entre les mains de personnes qui semblent s’en désintéresser ?

    Les salariés de Radio France ne sont pas responsables de son déficit. Notre sort financier dépend à 90 % de l’Etat qui a décidé, depuis trois ans, de ne plus octroyer la dotation promise. 87 millions d’euros n’ont pas été versés. Nous avons tenu grâce aux économies, mais cette fois les caisses sont vides et le trou menace de se creuser encore un peu plus : 21 millions dès 2015, pire les années suivantes, puisque l’Etat entend négocier un Contrat d’objectifs et de moyens revu à la baisse.

    Comment accorder le moindre crédit à un PDG qui se rend compte neuf mois après sa nomination, que la trésorerie est à sec ? Comment croire que Bercy, qui siège au Conseil d’administration de Radio France, n’était pas au courant ? Comment faire confiance au ministère de la communication, qui prend un malin plaisir à lâcher publiquement le PDG d’une entreprise publique ?

    Des commentateurs assurent que l’enjeu ultime se situerait de l’autre côté de la Seine, en face de notre belle et onéreuse nouvelle Maison de la Radio. Que tout cela se jouerait en réalité à France Télévisions. La tutelle affaiblit Mathieu Gallet, et à travers lui le CSA qui l’a nommé. Et ainsi, comme au bon vieux temps de la nomination des présidents de l’audiovisuel public par le pouvoir, le ministère de la communication pourrait imposer son (sa) candidat(e) pour la présidence de la télévision de service public. Alors que le duel continue ! Et tant pis pour l’indépendance. Tant pis pour Radio France. »

    #radio #grève

  • « Radio France n’est pas une marque, Monsieur le président », par #Daniel_Mermet
    http://la-bas.org/la-bas-magazine/long-courrier/radio-france-n-est-pas-une-marque-monsieur-le-president

    « Je ne suis pas journaliste, je ne suis pas un homme de radio, je suis un manager. » C’est ainsi que s’est présenté Monsieur Mathieu Gallet, lors de sa nomination à la tête de Radio France en mai 2014. Tout était dit. C’est bien ce management que ceux qui font Radio France rejettent aujourd’hui. Lors de l’AG du 20 mars, au détour d’une phrase, Mathieu Gallet parle de #Radio_France « qui est une marque ». Sifflets, huées, cris des 600 salariés serrés dans la salle. Surprise hébétée de Mathieu Gallet. Tout le conflit est là. Deux idéologies s’affrontent, deux cultures politiques, deux politiques culturelles. L’émancipation ou la consommation. Ces enjeux ont une histoire. Voici dans sa version intégrale un article de Daniel Mermet publié dans le Monde Diplomatique de mai 2014.

    Article publié dans le @mdiplo en 2014 sous le titre « Rapprocher le micro de la fenêtre »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/05/MERMET/50418

    #radio #grève