person:michael stora

  • Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram... Enquête sur une méfiance généralisée - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/high-tech/facebook-twitter-snapchat-instagram-enquete-sur-une-mefiance-generalisee-

    La promesse des réseaux sociaux est pourtant séduisante. Ils nous permettent de communiquer facilement avec nos amis, notre famille, d’être connectés à eux en permanence. Même plus besoin d’un ordinateur : les smartphones rendent ces services accessibles de partout. Tous nos proches dans la poche, à portée de main et gratuitement !

    Lancé en 2004, Facebook a conquis la planète et compte aujourd’hui 2,13 milliards d’utilisateurs actifs dans le monde. En 2013, son patron, Mark Zuckerberg, comparait sa création à l’électricité : les deux, assurait-il, sont indispensables à notre quotidien... Sauf que les tuiles s’enchaînent pour la société de Menlo Park, dans la Silicon Valley.

    « Ceux qui connaissent Internet savent très bien que leurs données sont récoltées, commente Michaël Stora, psychologue, spécialiste du numérique, coauteur d’Hyperconnexion (Larousse). Mais on ne savait pas qu’elles allaient être utilisées pour nous influencer. » La légèreté avec laquelle elles sont traitées explique la défiance croissante à l’égard des géants du Net.

    Dans notre sondage, parmi les Français qui se méfient des réseaux sociaux, 65 % des personnes interrogées mettent en avant cette raison (42 % d’entre eux la citent en premier). « Les gens prennent conscience que le problème n’est pas tant l’outil, qui nous permet de rester en contact les uns avec les autres, mais le modèle économique derrière, estime Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en sciences de l’information et des nouvelles technologies à l’université de Nantes. Par sa nature, Facebook est contraint de nous inciter à lui confier toujours plus de données, quitte à franchir la ligne rouge. »

    Comment ? En jouant sur nos bas instincts : notre curiosité vis-à-vis des autres, notre besoin d’amour. On quémande les « J’aime » que nous décernent les internautes dans une quête insatiable de reconnaissance. Justin Rosenstein, l’un des créateurs de ce bouton « J’aime », a lui-même critiqué le « pseudo-plaisir » provoqué par son invention, qui nous incite à rester connecté, même si on a mieux à faire.

    #Facebook#Médias_sociaux #Confiance

  • Les jeux vidéo deviennent de plus en plus addictifs. Et voilà ce qui se passe quand les enfants ne parviennent plus à décrocher
    https://www.crashdebug.fr/informatik/94-20mn-par-jour-a-dit-le-docteur/12822-les-jeux-video-deviennent-de-plus-en-plus-addictifs-et-voila-ce-qui

    Plus performants, plus immersifs, plus compétitifs, les jeux-vidéos auxquels jouent nos enfants sont de plus en plus addictifs. Les jeux en ligne présentent le plus de risques.

    Atlantico : Le Washington Post publiait récemment le portrait d’un jeune joueur tombé dans l’addiction aux jeux vidéo. Née d’une forte solitude et d’une certaine forme d’exclusion, cette addiction offrait un certain refuge à l’enfant mais engendrait des comportements violents. L’analyse selon laquelle les avancées en matière de jeux vidéo permettent de créer des produits toujours plus addictifs vous semble-t-elle pertinente ?

    Michael Stora : Il faut, à mon sens, être précis. Cela sous-entend différencier les jeux addictifs des jeux addictogènes. L’objectif poursuivi par un bon jeu, c’est (...)

    #En_vedette #20mn_par_jour_a_dit_le_docteur #Actualités_Informatique

  • « Jamais, même sur mon lit de mort, je ne lui dirai que je l’ai espionnée » (Le Nouvel Observateur)
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141010.OBS1792/jamais-meme-sur-mon-lit-de-mort-je-ne-lui-dirai-que-je-l-ai-esp

    Ces cordons ombilicaux high-tech laissent pourtant les pédopsychiatres pantois. « Cette hyperattention empêche l’enfant de grandir »,estime Michael Stora, psychanalyste à l’Observatoire des Mondes numériques en Sciences humaines. « Les périodes d’absence du parent permettent au bébé de s’autonomiser en développant sa pensée. »
    […]
    Pour les parents inquiets, ces veilleurs numériques les inciteraient au contraire à donner plus de liberté à leur enfant.
    […]
    « Ces objets induisent un paradoxe. Les parents disent à leur enfant : ’Je te fais confiance, mais parce que je te surveille’ », s’étonne Michael Stora. Et, bien que destinés à rassurer, ils créent de nouvelles angoisses.
    […]
    « L’enfant connaît les limites, mais c’est grisant pour lui de les franchir. Faire un détour imprévu par la boulangerie avec un copain pour acheter des bonbons, c’est tout sauf nocif : ainsi commence l’autonomie », insiste Angélique Kosinski-Cimelière, psychologue pour enfants.
    […]
    L’idée que leurs digital natives aient accès à tout du fin fond de leur chambre donne le vertige aux parents. Il faut bien tenter de maîtriser ce tsunami. Certaines applications sont donc carrément invisibles. On peut violer incognito tout le contenu d’un smartphone.

    #éducation #famille #surveillance_familiale #NTIC #angoisse_parentale #lien_fusionnel