person:michel barnier

  • La justice enterre le volet ministériel de l’affaire du bombardement de Bouaké
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240519/la-justice-enterre-le-volet-ministeriel-de-l-affaire-du-bombardement-de-bo

    Les anciens ministres Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier ne seront pas jugés par la Cour de justice de la République pour leurs éventuelles responsabilités dans la fuite des auteurs du bombardement de Bouaké, en 2004 (10 morts). Cette décision, en contradiction manifeste avec la saisine de la juge d’instruction, marque la fin de quinze ans d’une enquête entravée par la raison d’État.

    #France #Alliot-Marie,_opération_Licorne,_Chirac,_mercenaires,_Gbagbo,_procès,_raison_d’Etat,_Villepin,_Côte_d’Ivoire,_Bombardement_de_Bouaké,_Barnier

  • Implants : appel à un blocage total à La Réunion
    « Gilets jaunes » : « Le Monde » attaque en justice le manque de transparence des autorités.

    A Montreux, Marrakesh ou Mâcon, « le lobby nucléaire a obtenu gain de cause »
    La réponse de Ségolène Royal à Macron : les festivals d’humour n’ont jamais autant fait recette

    Trump a déjoué une campagne de propagande en français
    Ukraine, Facebook menace d’annuler sa rencontre avec Poutine.

    Stephen Hillenburg, le symptôme d’une France fracturée, est mort
    Les « gilets jaunes », créateurs de « Bob l’éponge »

    La commission européenne va indemniser les proches des Juifs déportés
    Michel Barnier futur président de la société de chemin de fer des Pays-Bas ?

    Comment la Corée du Nord veut « encadrer » la taxe carbone
    Macron veut empêcher une réunion sur les droits humains à l’ONU

    Achète-t-on des choses en promotion ? : les partenaires sociaux ouvrent le dossier sensible des intermittents
    Assurance-chômage pour combler la peur du vide ?

    Le prince héritier saoudien « MBS » ou la peur de gagner
    A Tunis, l’Olympique Lyonnais rattrapé par ses démons

    #de_la_dyslexie_créative

  • Pour Gibraltar, l’Espagne menace de bloquer l’accord sur le Brexit
    https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/11/21/pour-gibraltar-l-espagne-menace-de-bloquer-l-accord-sur-le-brexit_5386401_48


    A la frontière entre l’Espagne et Gibraltar, en 2017.
    JORGE GUERRERO / AFP

    Madrid exige un droit de veto sur le statut du territoire britannique, dernier caillou dans la chaussure de Michel Barnier dans les négociations sur le Brexit.

    « A ce jour, je regrette de dire qu’un pays aussi proeuropéen que l’Espagne votera, s’il n’y a pas de changement, non au Brexit. » Le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a été on ne peut plus clair, mardi 20 novembre : si l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ne précise pas noir sur blanc que le sort de Gibraltar, une fois le Brexit consommé, devra être traité à part, lors de discussions bilatérales entre Madrid et Londres, l’Espagne s’opposera au texte.
    […]
    Un protocole spécial sur Gibraltar a ainsi été joint à l’accord du Brexit, tout comme pour Chypre ou l’Irlande du Nord. Il garantit la libre circulation des 14 000 travailleurs transfrontaliers durant la période de transition, définit la procédure de négociation future entre Londres et Madrid, et prévoit déjà la création de trois commissions bilatérales pour aborder six grandes questions, des droits des travailleurs frontaliers à la lutte contre la contrebande de tabac, en passant par la pêche, l’environnement ou la coopération fiscale, policière et douanière. A priori, Madrid a donc obtenu gain de cause.
    Mais l’article 184, ajouté tardivement au brouillon de l’accord du Brexit, a provoqué une certaine inquiétude en Espagne. L’avocat général de l’Etat estime en effet que derrière ce texte confus de six lignes, qui lie la « relation future » de l’UE et le Royaume-Uni à la « déclaration politique » qui doit encore être prononcée et à des négociations communes, il est possible que soit inclus implicitement Gibraltar.

    • Pour ceux qui se demanderaient, l’article 184 (l’avant-dernier du projet, juste avant celui qui traite de l’entrée en vigueur de l’accord).

      https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/draft_withdrawal_agreement_0.pdf

      ARTICLE 184 - Negotiations on the future relationship
      The Union and the United Kingdom shall use their best endeavours, in good faith and in full respect of their respective legal orders, to take the necessary steps to negotiate expeditiously the agreements governing their future relationship referred to in the political declaration of [DD/MM/2018] and to conduct the relevant procedures for the ratification or conclusion of those agreements, with a view to ensuring that those agreements apply, to the extent possible, as from the end of the transition period.

  • Des notes sur le Brexit fuitent, Londres prend ses distances

    http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-
    brexit/article/2016/11/29/des-notes-sur-le-brexit-fuitent-londres-prend-ses-distances_5039815_4872498.html

    La photo d’un cahier tenu par une attachée parlementaire semble dévoiler une éventuelle stratégie de sortie de l’Union européenne.

    « Quelle est la stratégie ? Le beurre et l’argent du beurre », est-il notamment écrit à la main sur le carnet que porte la collaboratrice du député conservateur Mark Field à la sortie du ministère du Brexit. Les journaux du Royaume-Uni ont reproduit le cliché en zoomant sur le texte, rendant lisible une bonne partie de celui-ci.

    « Les Français seront sans doute les plus difficiles »

    « Plus difficile pour les services, car les Français espèrent faire des affaires », relèvent les notes. Un peu plus bas, on peut lire que « les Français seront sans doute les plus difficiles » ou encore que « l’équipe de négociateurs [de l’Union européenne] est très française ». Le négociateur en chef du Brexit pour la Commission européenne est le Français Michel Barnier.

    Le texte suggère également que Londres ne parviendra pas à garder son accès au marché unique et tentera de maintenir le cap des deux ans pour sortir de l’Union européenne, à rebours de l’idée que des discussions plus longues permettraient d’adoucir l’impact du Brexit. Une négociation secteur par secteur et un accord sur le secteur industriel, qui sera « relativement simple », sont aussi évoqués.

  • Soupçons sur la Cour pénale internationale, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BENVENUTO/55185

    Le procès de Laurent Gbagbo révèle les failles de la juridiction

    Soupçons sur la Cour pénale internationale
    Le 21 mars 2016, la Cour pénale internationale a déclaré l’ancien vice-président congolais Jean‑Pierre Bemba coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre en Centrafrique. Mais c’est seulement son quatrième jugement en quatorze ans. Et les péripéties du procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, ouvert au début de l’année, entament son crédit déjà fragile.
    par Francesca Maria Benvenuto  
    Soupçons sur la Cour pénale internationale↑
     

    Jean-Charles Blais. – Sans titre, 1986
    ADAGP - Bridgeman Images - Musée Cantini, Marseille
    En ce 28 janvier 2016, la Cour pénale internationale (CPI) lève le rideau sur une nouvelle pièce de son répertoire : le procès de M. Laurent Gbagbo débute à La Haye. L’ancien président ivoirien est accusé de crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Il comparaît avec son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé. Trois mille personnes auraient péri durant les événements (1). Pour la CPI, il s’agit d’une « affaire d’envergure (2) » : M. Gbagbo est le premier ex-chef d’Etat à comparaître devant elle.

    Cependant, lors de la troisième journée d’audience, les avocats ne se livrent pas à la traditionnelle défense de leur client. Bien au contraire : ils accusent. Ils reprochent à la CPI de mener une procédure partiale et de vouloir protéger coûte que coûte un secret de Polichinelle : lors de la crise postélectorale, des crimes ont également été commis par les forces de M. Alassane Ouattara, alors adversaire de M. Gbagbo et actuel président de la Côte d’Ivoire. Or la procureure, la Gambienne Fatou Bensouda, n’a rien fait pour éclairer cette partie des événements. Elle s’est exclusivement consacrée à M. Gbagbo, poursuivi pour quatre chefs d’accusation : la répression de la marche pacifique du 16 décembre 2010 devant le bâtiment de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (RTI), l’attaque lancée contre la manifestation des femmes dans le nord d’Abidjan le 3 mars 2011, le bombardement du marché d’Abobo le 17 mars 2011 et les violences commises par ses partisans dans le quartier de Yopougon à Abidjan le 12 avril 2011.

    Après quatorze ans d’existence, la CPI fait figure d’accusée principale dans ce procès. La procédure lancée contre l’ancien président ivoirien agit comme un miroir grossissant des failles d’une juridiction qui, à sa naissance, avait pourtant suscité de grands espoirs. Sera-t-elle le tombeau d’un rêve séculaire : en finir avec l’impunité des autorités politiques et militaires jusqu’au sommet des Etats (3) ?

    Complémentaire des juridictions nationales, la CPI n’est compétente que si les poursuites se révèlent impossibles dans le pays concerné, soit parce que les autorités y mettent de la mauvaise volonté, soit parce que le système judiciaire national n’est pas en mesure de rendre efficacement la justice. Cette complémentarité a souvent été considérée comme une règle discriminatoire : les pays visés par les poursuites internationales sont les Etats les plus pauvres, les plus faiblement administrés, et notamment ceux du continent noir. Jusqu’en 2015, les procédures n’ont concerné que des Africains. C’est dans ce contexte que l’Union africaine a, lors de son sommet du 31 janvier 2016, accepté d’étudier l’idée d’un retrait collectif de ses Etats membres de la CPI.

    « Tribunal de l’Afrique » ?

    De surcroît, le procureur peut décider des enquêtes et des poursuites de façon discrétionnaire et sur la base de critères subjectifs. La sélection qu’il opère apparaît, en pratique, très suspecte : aucun crime international impliquant directement ou indirectement les Etats les plus puissants n’a encore fait l’objet d’investigations. Membre de la CPI depuis le 1er avril 2015, la Palestine a transmis une première série de documents au procureur concernant la colonisation israélienne en Cisjordanie, l’offensive contre Gaza en 2014 et le sort des prisonniers palestiniens. Mais aucune « situation », comme on dit dans le jargon de la CPI pour désigner les affaires traitées, n’a pour l’instant été déférée. Il en est de même pour les crimes commis en Irak en 2003 par les militaires ressortissants des Etats parties à la CPI, notamment le Royaume-Uni. Trois membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats-Unis, la Russie et la Chine, ne reconnaissent toujours pas la CPI ; Israël non plus. Mais il suffit que l’Etat où les crimes ont été commis la reconnaisse, ou que l’accusé soit ressortissant d’un Etat partie, pour qu’elle soit compétente.

    A l’occasion de la procédure concernant la Côte d’Ivoire, les allégations de partialité se font de plus en plus vives. En 2013, Amnesty International évoquait déjà une « loi des vainqueurs (4) ». Plus récemment, Human Rights Watch soulignait l’importance primordiale de voir la CPI « progresser dans ses enquêtes sur les forces pro-Ouattara (5) ». Face aux crimes des partisans de M. Ouattara, « connus de tous », comme le dit l’avocat Emmanuel Altit, pourquoi la procureure reste-t-elle inactive ? Elle a notamment passé sous silence le rôle joué par les forces françaises dans la chute de M. Gbagbo et l’installation au pouvoir d’un homme politique connu pour son amitié avec le président d’alors, M. Nicolas Sarkozy. Aucun militaire ou civil français n’est d’ailleurs cité à la barre des témoins (6). Au printemps 2013, le dossier contre M. Gbagbo était si mince que la chambre préliminaire de la CPI avait demandé à la procureure des « preuves additionnelles », obligeant Mme Bensouda à revoir en toute hâte sa copie afin d’éviter un humiliant abandon des charges. Et Me Altit de lâcher les mots qui fâchent : « procès politique ».

    Le rôle de la France dans la chute de M. Gbagbo suscite de nombreuses interrogations. Le 2 février 2016, la juge d’instruction française Sabine Kheris a demandé le renvoi devant la Cour de justice de la République des anciens ministres Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier. Ils auraient permis la fuite de mercenaires biélorusses soupçonnés d’avoir bombardé le camp de Bouaké en 2004. Neuf soldats français de la force d’interposition avaient péri, et Paris avait profité de l’émotion suscitée par cette attaque trouble pour « riposter » en détruisant la flotte aérienne ivoirienne. Pour les partisans du président déchu, la France cherchait en fait un prétexte dans une stratégie visant à éliminer M. Gbagbo (7).

    La procureure Bensouda se contente de réclamer la patience, en indiquant que d’autres enquêtes seront diligentées. Elle invoque également le manque de moyens de la CPI : soixante enquêteurs seulement. De fait, des témoignages flous et contradictoires, des dossiers bouclés à partir d’informations de seconde main (des rapports d’associations, par exemple) conduisent régulièrement à l’abandon de procédures. Le Kényan Francis Muthaura et le milicien congolais Mathieu Ngudjolo Chui ont ainsi échappé au glaive de la justice internationale.

    La CPI a été conçue comme une « cour de sécurité (8) », un tribunal qui ne remplit pas seulement une fonction judiciaire. Elle est également dotée d’une finalité pacificatrice : les crimes relevant de sa compétence sont considérés comme menaçant « la paix, la sécurité et le bien-être du monde » (préambule du statut de Rome, qui la fonde). Mais, souligne Human Rights Watch, « comment peut-il y avoir réconciliation si la justice n’est pas impartiale (9) ? ». Que se passera-t-il en Côte d’Ivoire si M. Gbagbo est condamné sur des bases aussi fragiles ou si, après un acquittement spectaculaire, il rentre à Abidjan sous les vivats (10) ? L’attente sera cependant encore longue : le procès devrait durer quatre ans. Pour l’heure se déroule la première étape de la procédure : les interrogatoires des témoins de l’accusation.

    Mais l’odyssée procédurale de la Côte d’Ivoire révèle une autre faille : la dépendance de la Cour vis-à-vis de la coopération des Etats. Mme Simone Gbagbo, épouse de l’ex-président, fait elle aussi l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI, délivré le 29 février 2012, pour crimes contre l’humanité. Cependant, le gouvernement ivoirien refuse de remettre l’accusée à la Cour. En visite à Paris le 4 février 2016, M. Ouattara a même affirmé que la Côte d’Ivoire ne livrerait plus un seul Ivoirien à La Haye, la CPI ayant « joué le rôle qu’il fallait ». Mais comment expliquer que la justice nationale soit considérée comme opérationnelle pour Mme Gbagbo et pas pour son époux ? L’ancienne première dame a en effet été condamnée par un tribunal d’Abidjan, le 10 mars 2015, à vingt ans de réclusion pour « attentat contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public ».

    Aucun procès ne peut débuter sans la présence de l’accusée. Or la Cour ne peut pas compter sur un service international de police. Plusieurs « situations » de la CPI demeurent donc en suspens en raison du manque de coopération des Etats concernés (11). Certaines affaires ont été clôturées faute d’avoir reçu des Etats des documents déterminants. M. Joseph Kony, milicien ougandais accusé de crimes contre l’humanité, reste ainsi « introuvable » depuis 2004. De même, l’abandon, en 2013, des poursuites à l’encontre de M. Uhuru Kenyatta, président du Kenya, est en partie dû à un manque de preuves, le gouvernement kényan ayant toujours refusé de remettre à la CPI certaines pièces du dossier. Le président soudanais Omar Al-Bachir, qui fait l’objet de deux mandats d’arrêt, continue de mener une vie publique sereine et de se déplacer à l’étranger, même si, le 15 mars 2016, la Cour suprême sud-africaine a (tardivement) condamné le gouvernement pour avoir laissé échapper M. Al-Bachir, en visite en Afrique du Sud en juin 2015. Mais, indépendamment de ce manque de moyens, le procès Gbagbo souligne un certain amateurisme de la CPI. Le 5 février 2016, l’identité de témoins protégés a ainsi été révélée sur la chaîne publique du tribunal.

    Pour la journaliste Stéphanie Maupas, le procès Gbagbo illustre l’instrumentalisation politique de la justice pénale mondiale : « On a l’impression que les puissances locales ou internationales ont fait de la CPI un joker, observe-t-elle. Une carte diplomatique qu’ils peuvent brandir lorsqu’ils en tirent avantage. C’est le cas dans l’affaire Gbagbo et dans d’autres. Au final, ils ne font que fragiliser une institution qu’ils ont voulue et qu’ils financent (12). » Dans les procédures concernant la Côte d’Ivoire, la Cour a perdu beaucoup de son crédit. L’une des fonctions les plus importantes de la justice pénale internationale devrait être non seulement la répression des crimes, mais aussi et surtout la dissuasion et la prévention. Or cet objectif ne pourra être atteint que si l’organe des poursuites internationales est crédible et fiable. C’est par la certitude du châtiment qu’« on prévient le plus sûrement les crimes », écrivait le juriste italien Cesare Beccaria en 1764…

    Alors que cette défaite semble se confirmer, un petit succès se concrétise lui aussi, et l’optimisme vis-à-vis de la Cour pourrait resurgir. Le 26 janvier 2016, le président de la CPI a donné l’autorisation au procureur d’ouvrir une enquête sur les crimes qui auraient été commis « autour de l’Ossétie du Sud, en Géorgie, entre le 1er juillet et le 10 octobre 2008 ». Accusée plusieurs fois par l’Union africaine de mener une « chasse raciale » et de jouer le rôle de « tribunal de l’Afrique », la CPI tente enfin d’élargir son champ d’action. Mais il ne s’agit en l’occurrence que de la phase embryonnaire de la procédure internationale ; aucun suspect n’a encore été identifié.

    Après quatorze ans, la CPI ne saurait se retrancher derrière un manque d’expérience. Mais, depuis 2002, elle n’a rendu que quatre jugements, dont un acquittement. Sur les 18 suspects qui ont comparu, six ont bénéficié d’un non-lieu. Un bilan peu glorieux, alors que chaque année entre 100 et 130 millions d’euros lui sont alloués par les Etats membres.

    Seul l’abandon de toute tergiversation et de l’inertie procédurale pourrait faire regagner à la CPI un peu d’impartialité et de crédit. Si elle continue de faire la sourde oreille et s’obstine à n’entreprendre aucune poursuite à l’encontre des membres des forces pro-Ouattara, son sort sera très probablement celui d’un tribunal international purement symbolique, juge du petit nombre.

    Francesca Maria Benvenuto
    Avocate au barreau de Paris, docteure en procédure pénale comparée et droit international pénal.

  • Conférence-débat : « Après le Brexit ? Où va-t-on ? »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article753

    Espaces Marx, ATTAC 31, les Amis du Monde Diplomatique et l’Université Populaire de Toulouse invitent François Morin le lundi 19 septembre, salle San Subra (2 rue San Subra, près de l’église St Nicolas, métro St Cyprien), Toulouse. Michel Barnier (ancien commissaire européen aux Services Financiers et ancien vice – président de la CE) a été nommé par J-C. Junker pour négocier la sortie de L’UE avec le Royaume - (dés)Uni : la nouvelle première ministre britannique Theresa May a déjà fait savoir qu’elle (...)

    #Programme_d'activités

  • « Le loup dans la bergerie- Jean-Claude Juncker, l’homme des paradis fiscaux placé à la tête de l’Europe »
    On ne croit pas à une justice où Al Capone dirige la Cour d’Assises , explique-t-elle. « Juncker est l’homme qui, pendant son règne, criminalise le secret des affaires
    Eva Joly #audio #radio

    L’eurodéputée Verts-ALE Eva Joly, ancienne candidate à l’élection présidentielle française, publie « Le loup dans la bergerie- Jean-Claude Juncker, l’homme des paradis fiscaux placé à la tête de l’Europe », un livre où elle parle de l’ancien Premier ministre luxembourgeois. Invitée sur Europe 1 vendredi soir, elle a explicité ce livre à charge contre le nouveau président de la Commission européenne, qui est surnommé « Al Capone ». « Et on ne croit pas à une justice où Al Capone dirige la Cour d’Assises », explique-t-elle. « Juncker est l’homme qui, pendant son règne, criminalise le secret des affaires. On a poussé le tax ruling entre les multinationales et le Luxembourg. Le Luxembourg a vendu sa souveraineté et permet aux entreprises de payer très peu d’impôts. C’est réellement du vol de produit fiscal des pays où la plus-value est produite », lâche-t-elle.

    Tout en rappelant l’histoire du Luxembourg, « très pauvre » à la sortie de la guerre, elle explique comment le pays est devenu « le plus riche au monde par PIB par habitant, avec 110 000 euros par habitants (112 000 dollars en réalité, ndlr), le double de la France ». « Ils n’ont qu’une mono-industrie, et ce n’est pas la place financière ». « C’est la fraude fiscale », ajoute l’écologiste. Si la manœuvre n’est pas propre au Luxembourg, à la différence de l’Angleterre ou des Pays-Bas, il n’y a « aucun autre pays (que le Luxembourg) qui ne vit QUE de ça ».

    « Tous au courant »

    Revenant sur l’affaire LuxLeaks et le procès d’Antoine Deltour (elle rappelle notamment que l’affaire LuxLeaks a éclaté cinq jours après la nomination de Juncker), elle avoue tout de même le début d’un changement dans l’opinion public. « Et parce qu’on a eu des lanceurs d’alerte ». Mais, selon elle, tous les chefs d’États ont toujours été au courant. « Tout le monde se sert (du Luxembourg) depuis les années 50 » pour contourner les réglementations. « La France l’a utilisé pour les rétro commissions sur les contrats d’armement ».

    Il n’empêche que l’homme politique a fait consensus entre les 28 États membres et a été élu. « C’est l’impunité. Ça fait 40 ans que la criminalité économique n’est pas punie car il y a des liens. Si on regarde le nombre de société offshore créées et les personnes derrière, ce n’est pas accidentel. L’élite mondiale, dans tous les domaines, capture illégalement de la la richesse et la cache dans les paradis fiscaux. Il ne serait pas possible de blanchir les fonds de la corruption si l’on ne pouvait pas ouvrir les sociétés à travers les banques luxembourgeoises. Un quart de ces sociétés du Panama Papers ont été ouvert à la demande d’une banque luxembourgeoise. C’est criminel et ça permet à une élite de ne pas payer d’impôts. »

    Selon elle, Juncker a été élu car il « est là depuis toujours », grâce à l’Eurogroupe notamment, mais aussi car il est polyglotte et « charmeur ». Son adversaire de l’époque, Michel Barnier avait « un bilan, avait réformé les banques, avait une vision claire pour réglementer. En Angleterre et Allemagne, on s’est dit tout sauf Barnier », car il serait « probablement trop occupé par l’intérêt général ». Selon elle, la Commission avait besoin d’un dirigeant d’un tout petit pays. « Angela Merkel pensait pouvoir le contourner. Et beaucoup de chefs d’État ne voulaient pas d’un président qui fasse de l’ombre », qualifiant d’« accident » le parcours de Juncker à la tête de l’Europe. Eva Joly estime d’ailleurs qu’il ne pourra pas solliciter un nouveau mandat. Pire, « il est question de savoir s’il finira celui-ci », notamment si la justice luxembourgeoise donne raison à Antoine Deltour.

    Source : http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Le-Luxembourg-ne-vit-que-de-la-fraude-fiscale--20594653
    L’interview audio d’Eva Joly par Europe 1 : il faut attendre la seconde partie 9mn30 pour qu’elle parle du Roi des paradis fiscaux européen. Peut être diffusé sur les radios libres.
    #audio #radio

  • Le Parlement européen adopte la directive controversée sur le "secret des affaires
    Belga
    Publié le jeudi 14 avril 2016 à 18h22

    L’adoption de la directive survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks". -

    La directive européenne sur la protection du "secret des affaires" a été votée à une large majorité jeudi par le Parlement européen, au grand dam des journalistes, des lanceurs d’alertes, d’ONG et de syndicalistes, très remontés à la suite du scandale des "Panama Papers".

    Cette directive, dont le commissaire européen au Marché intérieur, le Français Michel Barnier, avait été l’initiateur fin 2013, vise à instaurer un socle juridique européen pour lutter notamment contre l’espionnage industriel et protéger l’innovation.
    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-parlement-europeen-adopte-la-directive-controversee-sur-le-secret-des
    Mais elle a provoqué une levée de boucliers de nombreuses organisations syndicales et ONG européennes, inquiètes pour le respect des libertés fondamentales.

    Sur les 652 eurodéputés présents à Strasbourg, 503 se sont prononcés en faveur de cette directive, 131 contre et 18 se sont abstenus.

    L’eurodéputé belge Claude Rolin, du Parti populaire européen (PPE, droite et centre droit), a ainsi voté contre ce texte.
     » Compte tenu des scandales récemment mis en lumière et des actions et pressions exercées à l’encontre des lanceurs d’alerte, il nous faut une législation ciblée et étayée afin de garantir leur protection. Ce que ne propose pas le rapport relatif au secret des affaires voté ce jour, c’est pourquoi mon vote est négatif", a-t-il expliqué.
    "Une entreprise sur cinq est victime d’un vol de ses secrets d’affaires chaque année. Un cadre juridique harmonisé doit permettre aux entreprises d’évoluer dans un environnement sûr et fiable, où leurs actifs et leur savoir-faire seront protégés"
    , l’eurodéputée française PPE Constance Le Grip, rapporteuse du projet.

    Défendre notre compétitivité européenne

     » »Lutter contre l’espionnage économique et industriel, le pillage dont sont victimes nos entreprises européennes, protéger notre innovation et notre recherche, défendre notre compétitivité européenne, tels sont les principaux objectifs" , avait-elle expliqué mercredi devant ses pairs.
    Selon Mme Le Grip, ce texte  » équilibré (...) protège à la fois le savoir-faire professionnel, le patrimoine immatériel des entreprises mais aussi les libertés fondamentales et l’exercice du métier de journaliste et des activités des lanceurs d’alertes".

    Avec cette directive, "il s’agit de promouvoir la confiance des milliers d’entreprises, la plupart des PME, qui innovent tous les jours" , avait aussi plaidé mercredi le commissaire européen à l’élargissement, l’Autrichien Johannes Hahn.
     « Dix jours après les révélations des ’Panama Papers"

    Mais les eurodéputés Verts étaient vent debout contre ce texte et ont réclamé en vain au moins le report du vote.  »

    C’est un signal complètement erroné de la part de cette assemblée d’adopter dix jours après les révélations des ’Panama Papers’ un texte qui de facto va rendre plus difficile la tâche des lanceurs d’alerte et des journaux" , s’est emporté le Belge Philippe Lamberts, co-président du groupe Verts-ALE juste avant le vote.

    Principal reproche de ses détracteurs : la directive européenne  » fait porter la charge de la preuve sur les lanceurs d’alerte et pas sur les entreprises" , selon M. Lamberts.

    Plusieurs pétitions ont circulé au niveau européen ces derniers jours contre cette directive.

    Son adoption survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks".
    Antoine Deltour et deux autres hommes, dont le journaliste français Edouard Perrin, sont inculpés pour avoir divulgué des centaines de documents confidentiels sur le traitement fiscal des multinationales installées au Luxembourg.

    Ces documents concernaient des rescrits fiscaux accordés par l’administration et négociés par la firme PwC pour le compte de ses clients.

    #union_européenne #Europe #Michel_Barnier #secret
     

  • Bombardement de Bouaké : trois anciens ministres français visés par l’enquête de la juge

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/23/bombardement-de-bouake-trois-anciens-ministres-francais-vises-par-l-enquete-

    La juge qui enquête sur le bombardement du camp français de Bouaké, en Côte d’Ivoire, en 2004 a demandé le renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR) de trois anciens ministres de Jacques Chirac, soupçonnés d’entrave à l’enquête. Comme l’ont révélé Le Canard enchaîné et le site d’information Mediapart, les ministres visés par l’ordonnance de la juge sont Michèle Alliot-Marie (défense), Dominique de Villepin (intérieur) et Michel Barnier (affaires étrangères).

    Ils sont mis en cause pour leur rôle dans la libération de huit Biélorusses qui avaient été arrêtés au Togo dix jours après le bombardement. Deux d’entre eux étaient les pilotes des avions Soukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes qui avaient bombardé le camp de la force française « Licorne ». Neuf soldats français et un civil américain avaient été tués.

    « Les hautes autorités françaises du ministère de l’intérieur, de la défense et des affaires étrangères ont été prévenues de l’arrestation des pilotes biélorusses impliqués dans le bombardement de Bouaké », écrit la juge Sabine Kheris, dans l’ordonnance du 2 février, dont l’Agence France-Presse a eu connaissance. « La décision de ne rien faire » concernant ces pilotes « a été prise à l’identique » par les trois ministères, « ce qui permet de penser à l’existence d’une concertation à un haut niveau de l’Etat », poursuit-elle.

  • ZEjournal.mobi - L’ordonnance est passée en France : désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients
    http://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/8353

    Pas de débat, pas de loi, une simple ordonnance. La directive est passée inaperçue dans le creux de l’été. Si votre banque fait faillite, elle pourra se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons. Photo : Wolfgang Schaüble, ministre des Finances allemand.

    Il s’agit de la « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » (Bank Recovery and Resolution Directive). D’abord expérimentée à Chypre où les comptes ont été largement siphonnés, la mesure est désormais applicable en France depuis le 20 août. Elle est passée en douce par ordonnance. Imaginez le tapage si une loi était venue devant le Parlement ! Depuis que les Français ont mal voté en rejetant la Constitution européenne par référendum, il n’y a plus de référendum. C’est la même chose pour les lois gênantes ! En l’occurrence on imagine bien que le lobby bancaire tenait à la plus grande discrétion de même que le pouvoir socialiste. Pourquoi s’embêter quand une simple et discrète petite ordonnance prise en catimini au cœur des vacances d’été fait parfaitement l’affaire ?

    Ce qui a attiré l’attention des observateurs, c’est la Commission européenne qui s’impatiente. Jeudi 22 octobre elle a annoncé qu’elle allait poursuivre devant la Cour européenne de justice les pays qui n’avaient pas encore transposé dans leur droit national la directive BRRD. Mais le pouvoir socialiste toujours zélé dés qu’il s’agit de nuire aux Français, n’avait pas attendu les menaces bruxelloises, qu’on se rassure ! A la prochaine crise bancaire les épargnants pourront être acculés à la faillite, mais plus les banques !

    La fin du droit de propriété

    Lorsqu’une banque comme n’importe quelle entreprise fait faillite, les actionnaires sont solidaires, ce qui est logique, de même que les détenteurs des obligations émises par la banque. Jusque-là, rien de nouveau. Mais la nouveauté de cette directive « BRRD » réside dans le fait que les clients de l’entreprise bancaire vont être ponctionnés jusqu’à remise à niveau de l’affaire, ce qui est une atteinte caractérisée au droit de propriété.

    Vladimir Poutine dernièrement a dénoncé au forum Valdaï, une nouvelle fois, la remise en question du « Principe de l’inviolabilité de la propriété privée » qui prévaut de plus en plus au niveau mondial, avec « le précédent bien connu de Chypre ». Que s’est-il passé à Chypre ?

    Le système de spoliation des citoyens pour sauver les banques (ou les enrichir) a été expérimenté à Chypre en 2013, lorsque les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus, ont perdu autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros.

    • 2016 : Une confiscation sur votre compte à hauteur de 8 % des pertes de la banque | Blog | Le Club de Mediapart
      https://blogs.mediapart.fr/jean63/blog/301015/2016-une-confiscation-sur-votre-compte-hauteur-de-8-des-pertes-de-la

      L’accord sur le renflouement interne des banques en cas de crise grave entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2016. Passée quasiment inaperçue, cette directive, signée par le Parlement européen le 11 décembre 2013, prévoit un mécanisme de « bail-in » (renflouement interne) en opposition au « bail-out » (par l’État) pour renflouer les banques proches de la faillite. Ainsi, dans les 28 États membres, ce ne sera plus l’argent public, comme ce fut le cas pendant la crise de 2008, qui viendra recapitaliser les banques mais l’épargne de leurs clients ! Une vraie manne quand on sait que l’épargne française représente à elle seule 12 000 milliards d’euros !

    • En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants - 18 décembre 2013 - Challenges.fr
      http://www.challenges.fr/economie/20131213.CHA8402/en-cas-de-crise-les-banques-pourront-prelever-les-depots-des-epargnants.h

      Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l’idée émise par le FMI d’une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l’Europe vient d’entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L’accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu’il pourrait être d’une importance capitale pour les épargnants.

      Les Européens se sont mis d’accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou « bail-in », afin d’éviter de ne faire participer que les Etats au sauvetage des établissements financiers.

      « Grand pas franchi ce soir : accord #BRRD pour 28 », a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. « Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques », a-t-il ajouté.

    • Pour une fois que la « propriété privée » recule, j’ai du mal à crier au scandale. Le capitalisme redevient un peu plus raisonnable. Croire que l’argent se stocke sans risque et sans coût, croire que l’épargne n’a pas de coût et même qu’elle nous garantit une rente, c’est une fable du capitalisme.
      Quand on dépose de l’argent à la banque faut pas oublier que cet argent est utilisé pour investir dans l’économie réelle, et que ça peut se casser la gueule..
      Bref les revenus du capital, c’est pas un dû garanti par l’argent du contribuable, ça n’aurait jamais dû l’être...
      Cela implique par contre que les comptes courants, qu’on n’utilise pas pour investir, mais juste pour gérer nos trésoreries de fonctionnement quotidien, eux ne soient pas impactées par une saisie, car là oui on pourrait parler de spoliation et de racket...

    • Le fait que les Banques puissent se renflouer sur les dépôts, j’ai du mal à voir cela comme un accroc au capitalisme. A la propriété privée de la piétaille, ok, pourquoi pas... mais on le savait déjà que la piétaille n’a à la fin que ses yeux pour pleurer et ses enfants pour servir de chair à canon... non ?

      Les banques peuvent donc se servir de ce qu’on leur confie pour renflouer leurs erreurs de placement, et les banques ont le privilège du monopole de la création de monnaie, en particulier dès qu’il s’agit de prêter aux états.

      J’ai vraiment du mal à voir un infléchissement dans une direction positive dans ces derniers développements législatifs.

      Au fait, z’avez remarqué que toutes les banques grecques étaient priées de se vendre à 2% de leur valeur à des fonds spéculatifs internationaux ?

    • Les banques peuvent donc se servir de ce qu’on leur confie pour renflouer leurs erreurs de placement, et les banques ont le privilège du monopole de la création de monnaie, en particulier dès qu’il s’agit de prêter aux états.

      justement jusqu’ici elles se servaient dans l’argent public pour se renflouer. Là elles se servent chez leur clients. On progresse en matière de responsabilité (la logique voudrait que seuls les actionnaires soient poursuivis, mais à priori ils sont moins riches que les banques qu’ils sont censés renflouer)
      A nous de déposer notre épargne dans des établissement moins pourraves, comme dit @nicolasm

  • Michel Barnier : “Certains banquiers ont la mémoire courte, je recommande que la réforme bancaire aille jusqu’au bout”
    http://www.lenouveleconomiste.fr/michel-barnier-certains-banquiers-ont-la-memoire-courte-je-recomm

    L’ancien commissaire européen à l’origine de l’Union bancaire et des 40 lois de régulation financière associées redoute que le processus d’entrée en vigueur marque le pas

    #finance #régulation #banques

  • Michel Barnier pour une « Union unie et non uniforme »
    http://www.taurillon.org/michel-barnier-pour-une-union-unie-et-non-uniforme

    Michel Barnier, ancien vice-président de la Commission européenne au Marché Intérieur et aux Services, a dressé un bilan des élections européennes de mai 2014 et est revenu sur les défis à relever pour l’Union européenne lors d’une conférence à Sciences Po - Paris, le lundi 6 octobre dernier. Retour sur l’exposé de ses idées.

    Actualité

  • EUROPA - COMMUNIQUES DE PRESSE - Communiqué de presse - La Commission présente des mesures pour mieux protéger et faire respecter les droits de propriété intellectuelle
    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-14-760_fr.htm

    « L’adoption de ce plan d’action montre de quelle manière nous entendons réorienter notre politique en vue d’améliorer le respect des droits de propriété intellectuelle par le secteur privé », a déclaré le commissaire européen au marché intérieur et aux services, M. Michel Barnier. « Plutôt que de sanctionner les particuliers qui enfreignent des droits de propriété intellectuelle, souvent sans le savoir, les actions présentées ici ouvrent la voie à une approche dite “follow the money”, qui vise à priver de leurs revenus les contrevenants agissant à une échelle commerciale. »

  • Europe, OMPI et exception au droit d’auteur : les liaisons dangereuses
    http://www.actualitte.com/international/europe-ompi-et-exception-au-droit-d-auteur-les-liaisons-dangereuses-5001

    "La sirène d’alarme est tirée : un nouveau traité international pourrait introduire de nouvelles exceptions au droit d’auteur pour les bibliothèques et les archives, portant « gravement atteinte aux intérêts européens », assurent plusieurs organisations professionnelles de l’édition. En accord avec différents organismes du monde culturel, une lettre ouverte adressée à José Barroso et Michel Barnier, est partie de Bruxelles ce 7 mai. "

    #actu_biblio_c

    • précision : les “intérêts européens” dont il est question ici sont ceux des grands éditeurs, pas ceux du public…

  • Bonus, mensonges et lobbying : comment les banques européennes résistent à toute régulation
    http://www.bastamag.net/Bonus-mensonges-et-lobbying

    Les gouvernements des vingt pays les plus riches l’avaient promis : le secteur financier sera réformé, les banques mises sous contrôle. Plus de #Finance folle, de sauvetage bancaire ruineux, de mise en péril de l’économie par la spéculation débridée. Cinq ans après les déclarations du G20, où en est-on ? L’Union européenne a voté une dizaine de directives, sous la houlette de Michel Barnier. Bonus des banquiers, organisation des plans de sauvetage, supervision et contrôle... Tour d’horizon de cette (...)

    #Décrypter

    / Finance, #Capitalisme, #Spéculation_financière, #Contrôler_la_finance, #Politique, #Europe, Que faire face à la crise financière ?, #Entretiens, A la (...)

    #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ? #A_la_une

  • Critique de « Se reposer ou être libre » de Michel Barnier
    http://www.taurillon.org/critique-de-se-reposer-ou-etre-libre-de-michel-barnier

    « Se reposer ou être libre » : tel est le titre, peu évocateur, du nouvel ouvrage de M.Michel Barnier qui dresse pourtant un état éclairant de l’Union européenne et qui, surtout, fourmille de propositions précises et constructives pour son avenir. Dans le contexte du débat pré-électoral, les analyses et le programme d’actions proposés par Michel Barnier tranchent heureusement sur les nombreux essais, le plus souvent à charge de l’Union, beaucoup plus riches en présupposés idéologiques qu’en examen (...)

    #Critiques_d'ouvrages

  • Jean Claude Juncker, candidat du PPE à la présidence de la commission
    http://www.taurillon.org/jean-claude-juncker-candidat-du-ppe-a-la-presidence-de-la-commission

    Jean Claude Juncker est officiellement le candidat du Parti Populaire Européen pour la présidence de la Commission Européenne. Il a devancé Michel Barnier.

    Actualité

    #Actualité
    http://pierrotcartoons.wordpress.com

  • Les vœux pieux de Michel Barnier et de la Commission européenne à propos des banques
    http://www.brujitafr.fr/article-les-voeux-pieux-de-michel-barnier-et-de-la-commission-europeenne-a

    La Commission européenne vient de dévoiler sa proposition de réforme du secteur bancaire, qui doit être approuvée par les États membres et le Parlement européen. Une réforme très limitée, juge Eric Toussaint, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), qui appelle à des mesures plus radicales : socialiser les banques en les transférant au secteur public sous contrôle citoyen, car « le métier de la banque est trop sérieux pour être confié à des banquiers privés ». Fin janvier 2014, Michel Barnier, commissaire européen en charge des banques, a rendu public une proposition de réforme qui concerne en pratique les 30 établissements bancaires européens les plus importants [1], dont quatre banques (...)

    http://ec.europa.eu/internal_market/bank/docs/structural-reform/140129_impact-assessment_en.pdf
    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-14-85_fr.htm
    http://www.philippelamberts.eu/separation-des-activites-bancaires-reaction-a-la-proposition-de-la-
    http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21595469-european-union-proposes-radical-overhaul-its-banks-volcker-plus

  • Les vœux pieux de Michel Barnier et de la Commission européenne à propos des banques
    http://www.bastamag.net/Les-voeux-pieux-de-Michel-Barnier

    La Commission européenne vient de dévoiler sa proposition de réforme du secteur bancaire, qui doit être approuvée par les États membres et le Parlement européen. Une réforme très limitée, juge Eric Toussaint, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), qui appelle à des mesures plus radicales : socialiser les banques en les transférant au secteur public sous contrôle citoyen, car « le métier de la banque est trop sérieux pour être confié à des banquiers privés ». Fin janvier (...)

    #Débattre

    / #Capitalisme, #Finance, #Contrôler_la_finance, #Europe, Que faire face à la crise financière (...)

    #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ?

  • « Il est stupéfiant de voir un #gouvernement de #gauche s’opposer à l’ #interdiction des #opérations #spéculatives des #banques »
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/29/il-est-stupefiant-de-voir-un-gouvernement-de-gauche-s-opposer-a-l-interdicti

    Michel Barnier, le commissaire européen au marché intérieur et aux services, a présenté, mercredi 29 janvier, un projet de réforme bancaire ambitieux, qui va bien au-delà des dispositions prises par la France et l’Allemagne depuis le début de la crise pour réguler le secteur. Et qui s’attire les critiques de la place financière de Paris et du gouvernement.

    Lire : L’ambitieuse réforme des grandes banques européennes de Michel Barnier

    Jean-Michel Naulot, ancien membre du collège de l’Autorité des marchés financiers (de 2003 à 2013), auteur du livre Crise financière - Pourquoi les gouvernements ne font rien (Seuil, 2013), répond aux questions du Monde.

    Dans votre livre, vous écrivez que « si l’on veut interdire pour de bon la banque casino, il existe une solution, proposée aux Etats-Unis par Paul Volcker, c’est tout simplement d’interdire le casino ». Le projet de réforme bancaire du commissaire européen Michel Barnier s’inscrit-il dans cette logique ?

    C’est un excellent texte, très courageux, très clair. La crise de 2007-2009 et encore la période récente ont montré que les grandes banques prenaient parfois des risques considérables avec des positions de marché dans un but purement spéculatif, mettant en péril tout le système financier. C’est absolument inacceptable.

    L’interdiction pure et simple de ces activités spéculatives est donc une solution de bon sens, naturelle. Le plus étonnant, c’est que cinq ans après la faillite de Lehman Brothers de telles dispositions ne soient pas encore en vigueur ! L’image des banques européennes sortira renforcée. On ne pourra plus faire courir aussi facilement des rumeurs sur des banques qui auraient pris des positions aventureuses.

    Sachant que les banques américaines vont être soumises à des mesures équivalentes, j’irai même jusqu’à dire que la compétitivité des banques européennes aurait été pénalisée par une absence de réforme de ce type. La confiance des investisseurs exige une limitation de la spéculation dans l’ensemble du système financier et tout particulièrement dans le secteur bancaire.....

    #banques

  • Je ne réussis pas à comprendre la position de la France, vent debout contre ce projet de réforme sur la régulation des Banques. Même Karine Berger qui avait pourtant avalé des couleuvres lors la réformette de Bercy semble contrariée.

    L’ambitieuse réforme des grandes banques européennes de Michel Barnier
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/29/michel-barnier-propose-une-reforme-ambitieuse-des-grandes-banques-europeenne

    Le projet Barnier s’organise autour de deux mesures phares. La première vise à interdire aux banques, dès 2017, de spéculer pour leur propre compte sur les produits financiers s’échangeant sur les marchés (actions, obligations, produits financiers complexes…) ainsi que sur les matières premières.

    Cette proposition est directement inspirée de la réforme américaine Volcker (du nom de son auteur, l’ancien président de la Réserve fédérale américaine de 1979 à 1897, Paul Volcker). Le négoce de produits financiers, lorsqu’il n’est exercé qu’à des fins de profits, sans lien avec les clients, est dangereux, rappelle le commissaire européen. La spéculation sur matières premières entraîne des variations de prix affectant l’économie réelle et les populations.

    La deuxième mesure du projet Barnier attribue aux autorités de contrôle du secteur bancaire le « pouvoir » d’imposer le cantonnement, dans une filiale séparée, d’autres activités de marché jugées à haut risque, réalisées pour leurs clients. Ce pouvoir se transforme en « obligation » de faire si les volumes de transactions en jeu deviennent trop importants. A ce titre, la question des seuils au-delà desquels la filialisation des activités de marché risquées deviendra obligatoire sera très importante.

    #ue #finance #banques #régulation

  • Les banques européennes et le jackpot des garanties d’Etat
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/27/les-banques-europeennes-et-le-jackpot-des-garanties-d-etat_4354966_3234.html

    Entre 200 et 300 milliards d’euros par an : c’est l’avantage financier que les banques européennes ont tiré des garanties implicites que leur ont fournies les Etats pendant la crise, selon une étude réalisée par l’expert financier indépendant Alexander Kloeck à la demande des eurodéputés du groupe écologiste. « C’est l’un des graves dysfonctionnements révélés par la crise et il n’a pas encore été traité », s’alarme le député européen belge (Groupe les Verts-Alliance libre européenne), Philippe Lamberts.

    Publiée lundi 27 janvier, cette étude pourrait relancer les débats sur le sujet, alors que Michel Barnier, le commissaire européen au marché intérieur, s’apprête à présenter, mercredi 29 janvier, son projet de séparation des activités bancaires, visant à mieux réguler le secteur.

    « TOO BIG TO FAIL »

    En 2010 et 2011, la question de ces garanties implicites agitait la classe politique européenne. Quand la banque Lehman Brothers a fait faillite, en 2008, les autorités ont réalisé que certains établissements étaient systémiques, ou « too big to fail » : « trop gros pour qu’on puisse les laisser faire faillite » sans provoquer des dégâts sur l’économie réelle. C’est le cas des grandes banques européennes universelles, mêlant récolte des dépôts des épargnants et activités sur les marchés : BNP Paribas, Deutsche Bank, UBS…

    « Les investisseurs sont persuadés qu’en cas de crise grave, les gouvernements agiront pour les empêcher de faire défaut », commente Laurence Scialom, spécialiste du sujet à l’université Paris-X - Nanterre. C’est ce que les économistes appellent la garantie ou subvention implicite des Etats.

    A priori, on pourrait juger que c’est une bonne chose, puisque cette garantie n’est quasiment jamais utilisée. L’ennui, c’est qu’elle a de nombreux effets pervers. D’abord, elle incite les banques à prendre plus de risques sur les marchés financiers. « C’est l’aléa moral : la certitude d’être aidé par l’Etat pousse à adopter des comportements moins prudents », explique Bruno Colmant, économiste à l’Université catholique de Louvain.

    Ensuite, la garantie implicite crée des distorsions de concurrence. Les banques qui en bénéficient profitent de conditions de financement plus favorables que les autres établissements sur les marchés, puisqu’elles sont jugées plus sûres...

    #économie
    #finance
    #dette
    #crise
    #états
    #banques
    #banksters
    #too-big-to-fail

  • Le Royaume-Uni au sein du marché unique de l’UE : quelle est la prochaine étape ? Possibilités et défis
    http://www.taurillon.org/spip.php?article6134

    Michel Barnier, le commissaire européen en charge du marché intérieur et des services a prononcé, jeudi 17 octobre 2013, un discours à la London School of Economics (LSE), dans lequel il a insisté sur la forte interdépendance entre le Royaume-Uni et l’UE. « Le Royaume-Uni est de la plus haute importance pour le marché unique européen et ce marché unique européen est essentiel dans la perspective d’un redressement de l’économie britannique ». Les premiers mots du commissaire européen au marché intérieur (...)

    #Opinions

  • Après Martin Schultz c’est Michel Barnier qui entre en campagne.

    Michel Barnier est officiellement entré en campagne pour arracher la présidence de la Commission : mercredi, lors de la réunion du collège des commissaires, il a exigé un vote sur une proposition visant à autoriser la culture du maïs transgénique TC1507 du groupe américain Pionner à laquelle il était opposé.

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2013/11/les-ogm-et-michel-barnier-divisent-la-commission.html

    #eu14

  • Crise financière : un banquier repenti balance
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131002.OBS9396/crise-financiere-un-banquier-repenti-balance.html

    ... l’ancien banquier (...) ne cache ni son amertume ni son inquiétude face à la lâcheté des gouvernements, qui ont capitulé dans leur volonté de réforme face aux lobbys bancaires. Lui qui est proche du commissaire européen Michel Barnier les a vu à l’œuvre et a mesuré toute leur influence auprès de leurs gouvernements nationaux, qui se font ensuite leur porte-parole à Bruxelles.