person:michel ramery

  • Des agriculteurs bloquent un camion transportant du lait de la ferme des mille vaches à la frontière franco-belge RTBF 9 Septembre 2016

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_des-agriculteurs-bloquent-un-camion-transportant-du-lait-a-la-frontiere-

    Une trentaine d’éleveurs français, membres de la Confédération paysanne, et belges, membres de la Fugea et du MIG, ont stoppé vendredi à la frontière franco-belge, à hauteur de Nieuwkerke (Flandre Occidentale), un camion collectant du lait pour la coopérative Milcobel, a annoncé la Fédération Unie des Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs (Fugea). L’objectif de l’action était se sensibiliser le grand public au prix du lait trop bas aux yeux des agriculteurs.

    D’avantage de régulations dans le secteur du lait
    Ces agriculteurs entendaient également protester contre la ferme dite  » des mille vaches" située à Abbeville, dans la Somme (France), d’où provenait le lait transporté dans le camion.  » Cette ferme usine est le symbole vivant de la surproduction et du phénomène catastrophique d’industrialisation de notre agriculture" , a dénoncé la Fugea, selon qui cette usine compte  » beaucoup d’employés mais aucun agriculteur".

    #vache #lait #mille_vache #agriculture

    • Action 1000 vaches / Crise laitière : Le lait de la colère !
      http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=4996


      09.09.2016 Une trentaine d’éleveurs français (Confédération paysanne) et belges (MIG/FMB, FUGEA et MAP) viennent de stopper à la frontière franco-belge le camion qui collecte pour la coopérative Milcobel l’usine des 1000 vaches, symbole de la surproduction qui casse les prix au détriment des éleveurs européens.

      Déjà en juin dernier, ils avaient bloqué l’entrée de la coopérative, tentant de sensibiliser ses dirigeants aux ravages engendrés par l’industrialisation de l’agriculture.

      Depuis, la crise n’est allée qu’en s’amplifiant.

    • 23 000 litres de lait de la ferme des mille vaches déversés sur la chaussée La voix du Nord
      http://www.lavoixdunord.fr/region/23-000-litres-de-lait-de-la-ferme-des-mille-vaches-ia0b0n3722333

      Des éleveurs de la Confédération paysanne épaulés par des Belges ont vidé à la frontière, près de Bailleul, un camion rempli de lait venant de la ferme dite des mille vaches dans le Nord.
      La dernière tentative de blocage d’un camion pour le vider sur la route avait échoué le 21 juin mais cette fois c’est fait : une trentaine d’éleveurs de la Confédération paysanne et des syndicats de paysans belges MIG, FUGEA et MAP ont pu stopper ce vendredi après-midi à Neuf-Eglise, à la frontière belge près de Bailleul, le camion qui collecte le lait de l’usine dite des « mille vaches » ouverte il y a deux ans par l’industriel du bâtiment Michel Ramery à Drucat, près d’Abbeville.

      Plus de 23 000 litres ont été déversés sur la route, ils devaient alimenter la coopérative belge Milcobel dont l’accès avait déjà été bloqué en juin. « Les fermes-usines doivent arrêter d’inonder le marché du lait à bas coût, elles sont plus que les autres responsables de la surproduction qui fait chuter les prix payés aux éleveurs », estime Antoine Jean pour la Confédération paysanne régionale. « Il n’y a pas trop de lait partout, il y en a trop dans les fermes-usines », ajoute-t-il en craignant une « catastrophe sociale » dans les petites exploitations.

      Le lait conventionnel (non bio) s’évalue entre 240 et 300 € les 1 000 litres en France contre moins de 200 € en Belgique alors qu’on estime un prix de revient nécessaire pour vivre à 350 €.

      « Milcobel est engagé dans un programme d’extension de ses activités et la laiterie doit chercher du lait partout, jusqu’aux 1000 vaches et ses 25 000 litres par jour », explique Antoine Jean. « Lactalis a les moyens de payer plus cher son lait, sous la pression, mais les autres ? Rien n’est résolu pour les éleveurs », dit-il. On reparlera le 20 septembre de l’industrialisation de la filière lait avec une journée d’information utilement initiée à Arras par le Crédit Agricole. Au moins poserons-nous la question.

  • 1000 vaches : impunité sans limites | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/vert-tige/article/190116/1000-vaches-impunite-sans-limites

    Le tribunal administratif d’Amiens a ordonné hier la suspension des arrêtés préfectoraux pris à l’encontre de l’usine des 1000 vaches pour dépassement de troupeau.

    ...

    « En clair, le juge a estimé normal que Michel Ramery n’ai jamais payé le moindre centime de ses amendes et de son astreinte de 780 euros par jour, alors qu’il possède toujours 250 à 300 vaches de plus qu’autorisé. L’industriel, 360e fortune de France devait déjà plus de 100 000 euros à l’Etat ! Les quatre paysans historiques de Notre-Dame-des-Landes pourraient être condamnés lundi à des astreintes pouvant aller jusqu’à 1000 euros par jour, et eux n’auront pas le pouvoir de refuser de payer !

    Ça on sait, plus tu as de sous moins tu payes

    #agro-industrie #impunité

  • 1 000 vaches. Dans l’élevage industriel de Michel Ramery, chaque vache compte double | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/1-000-vaches-dans-lelevage-industriel-de-michel-ramery-chaque-vache-compte-

    Dans une série de critiques qu’il fait de ce « modèle » productiviste pauvre en emploi et éprouvant pour des animaux qui ne vont jamais au pré, le rapport d’information de Novissen pointe aussi le fait que « l’abandon de l’herbe comme nourriture principale dans les fermes-usines, implique, de fait, l’abandon des pâtures au profit du maïs (…) La nourriture distribuée aux animaux dans les fermes-usines comme celle de Ducrat nécessite des apports supplémentaires en protéines qui sont fournies par des importations massives de tourteaux de soja. Ces cultures lointaines de soja impliquent la déforestation, l’emploi massif de semences OGM et de traitements phytosanitaires (…) avec un bilan carbone très négatif par rapport au réchauffement climatique », relève encore le rapport.

    #agrobusiness etc ...

    En savoir plus sur « Nos Vie Saines » (NOVISSEN)

    http://www.novissen.com/Pages/default.aspx

  • A la ferme-usine des 1000 vaches, « on légalise l’irrégularité »
    http://reporterre.net/A-la-ferme-usine-des-1000-vaches-on-legalise-l-irregularite

    Les opposants à la ferme-usine ont le sentiment que l’Etat a deux poids, deux mesures dans ce dossier. D ’abord, Michel Ramery « n’a toujours pas payé le moindre centime de l’amende journalière à laquelle il a été condamné, et n’en a pas subi les conséquences auxquelles n’importe quel citoyen pourrait s’attendre », note la Confédération paysanne. Le montant total de l’amende et des astreintes dépasse aujourd’hui les 40.000 euros. « Il y a un délai, explique-t-on à la préfecture. On doit attendre au moins le 15 novembre avant de lancer des procédures contentieuses pour non paiement. » Soit. Rendez-vous, donc, au 15 novembre.

    Ensuite, la Confédération paysanne et Novissen ont déposé une plainte pour dépassement de cheptel. « On n’en a pas la moindre nouvelle », regrette Francis Chastagner. Les autorités judiciaires semblaient plus empressées quand il s’agissait de poursuivre les militants de la Confédération paysanne après leur action sur le chantier de la ferme.

    Enfin, le ministère comme la préfecture ne semblent pas très empressés d’informer sur le sujet. « La préfecture nous avait dit qu’elle voulait des relations transparentes, et on a appris qu’il y avait une enquête publique par la presse, déplore le président de Novissen. On a ensuite demandé un rendez-vous au sous-préfet, et on n’a toujours pas de nouvelles... » En même temps, « le dossier est piloté par le ministère, c’est certain », assure l’association.

  • Ferme des Bouillons évacuée par les militants sous la pression des CRS, c’était hier.
    http://seenthis.net/messages/399789
    Reporterre nous apporte un compléments d’infos sur les repreneurs « légaux » (les frères Mégard) et leurs projets de SCI. Et ils apparaissent dans une petite vidéo bien sympathique pour nous présenter leur bébé sous couvert de permaculture. C’est dégoulinant à souhait de bons sentiments (donc ça pue).

    Le mauvais coup de l’été : l’Etat évacue la ferme des Bouillons et la cède à des proches du groupe Auchan
    http://www.reporterre.net/Le-mauvais-coup-de-l-ete-l-Etat-evacue-la-ferme-des-Bouillons-et-la-cede

    Le groupe Auchan a acheté la ferme de quatre hectares il y a trois ans. Depuis décembre 2012, elle est occupée par des militants de tous bords. Sur place, le quotidien s’organisait entre le travail aux champs, les conférences, formations et concerts organisés. Agriculture, culture et éducation populaire sont au cœur de cette occupation qui draine de nombreux soutiens allant de la Confédération paysanne à EELV en passant par l’ancien maire de la commune, Patrice Colasse (PS). La société civile est également présente, en masse sur le site. A titre d’exemple, le festival La Tambouille organisé en septembre 2014 avait attiré 3 000 personnes durant un week-end.

    Ces presque trois années d’occupation ont porté leurs fruits. En janvier 2013, la ferme a été classée en zone naturelle protégée, et six mois plus tard, le permis de démolition d’Auchan n’a pas été reconduit. A l’été 2014, la ferme était sauvée. Dernier obstacle pour la rendre pérenne avec un projet légal de maraîchage et d’éducation populaire, le propriétaire : Auchan, qui ne voulait pas négocier avec ses détracteurs.

    Des nouveaux propriétaires proches de la famille Mulliez et de l’extrême-droite

    Un an plus tard, presque jour pour jour, l’association de protection de la ferme apprend donc qu’un compromis de vente est signé. Les acheteurs sont deux frères réunis au sein d’une SCI (société civile immobilière) nommée In memoriam, les frères Mégard. Un faisceau d’éléments permettent de douter de leurs intentions affichées. Avant tout chose, laissons-les se présenter, dans une vidéo où ils remercient le groupe Immochan de son aide.

    Le statut juridique de SCI est assez commun. Dans le cas de la ferme, il est particulièrement utile. Une fois rachetée, la SCI pourra revendre des parts à qui bon lui semble sans que la Safer, ni les pouvoirs publics ne puissent s’y opposer. La Safer elle-même dénonce ces pratiques. Cette manière de faire est bien connue, par exemple à travers le dossier de la ferme-usine des mille vaches. C’est par ce biais que Michel Ramery est parvenu à acquérir autant de terres.

    Les militants dénoncent cette opacité et mettent en avant leur modèle économique fondé sur l’épargne citoyenne, avec le soutien de Terre de Liens, et le contrôle de la société civile afin de garantir la vocation agricole du site. A cet argument, la Safer a répondu en ajoutant au compromis de vente une clause garantissant la vocation agricole du lieu pendant au moins 25 ans.

    Mais qui sont ces repreneurs sortis du chapeau ? L’aîné Thibault Mégard qui attire l’attention. Il détient plusieurs entreprises, surtout dans le secteur immobilier. Un secteur plus proche des activités d’Auchan que du projet de maraîchage bio qu’il met en avant avec son frère.

    Du côté de la sensibilité à l’environnement, Thibault Mégard fait aussi partie de l’entreprise paysagiste Œuvre d’arbre. La structure se vante de son Certiphyto, un certificat qui garantit les bonnes pratiques dans l’usage des biocides. Pratiques éloignées des soucis de culture biologique et permacole.
    Merci Auchan

    Homme aux multiples casquettes, Thibault Mégard est aussi engagé en politique. Lors des élections européennes de 2014, il était candidat sur une liste divers droite à Villiers-sous-Mortagne (Basse-Normandie). La tête de liste n’est autre qu’André-Paul Leclercq, membre de la famille Mulliez en charge du développement du groupe Auchan dans les pays de l’Est.

    A cela s’ajoute le prix de vente : 150 000 euros. Auchan a acheté le site en 2012 plus de 700 000 euros, une fois reclassé en zone naturelle protégée, le site ne valait plus que 300 à 350 000 euros selon les expertises commandées par l’association de protection de la ferme. Les Mégard seraient donc de très bons négociateurs, à moins qu’Auchan ne leur ait fait une fleur. Un geste commercial qu’il conviendrait de qualité d’étonnant de la part de la famille Mulliez, plutôt proche de son argent vu son implantation massive en Belgique.

    C’est peut-être la cerise sur le gâteau, les orientations politiques des deux frères sont diamétralement opposées à celles portées par l’association de la ferme des Bouillons. Thibault Mégard s’est porté candidat lors des élections législatives de 2007 à Rouen sur une liste Mouvement pour la France, son leader national étant Philippe de Villiers.

    Étonnant, non ?

  • Aux Mille vaches : « Ils m’ont traité comme un chien et ils maltraitent les vaches »
    http://www.reporterre.net/Aux-Mille-vaches-Ils-m-ont-traite-comme-un-chien-et-ils-maltraitent-les-

    Les conditions de vie à la ferme-usine des Mille vaches ne sont pas idéales : animaux maltraités, salariés harassés. Reporterre publie un témoignage accablant. Et la réponse de Michel Ramery, qui relativise les faits rapportés. Source : Reporterre

  • Signalé par Pierre Ageron sur Twitter, cet article de Terraeco.net illustre une thématique qui sera abordée à la rentrée sur clio-carto dans le cadre du programme de seconde : « Nourrir les Hommes ». Peut-être @odilon a-t-elle déjà signalé le lien ; )

    Les champs français, nouveau placement financier - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Nouveau-placement-financier-les,55993.html

    Dans la Somme, Michel Ramery, entrepreneur du BTP et 369e personnalité la plus riche de France, s’associe via un montage juridique et financier à des agriculteurs pour construire la fameuse ferme des Mille vaches. Dans le Bordelais, des holdings chinoises multiplient les investissements dans les vignobles. Dans le Pas-de-Calais, deux investisseurs belges se paient 250 hectares de terres convoitées par des jeunes agriculteurs du cru. En Camargue, la famille royale danoise rachète à une mutuelle la plus grande ferme du coin.

    Le point commun entre ces quatre affaires qui ont secoué ces dernières années le monde agricole français semble être un détail. Pourtant, il change tout. A la tête de ces exploitations on ne trouve plus des agriculteurs mais des sociétés, qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’agriculture.

    #accaparementdesterres #agriculture #agrobusiness #spéculation #multinationales

  • Sociétés financières et accaparement des terres agricoles françaises
    http://www.brujitafr.fr/article-societes-financieres-et-accaparement-des-terres-agricoles-fran-ais

    Le vignoble de Gevrey-Chambertin, acquis par un investisseur chinois en 2012 De plus en plus de terres agricoles sont achetées par diverses entreprises n’ayant aucun lien avec l’agriculture. Une forme d’accaparement des terres qui inquiète. Dans la Somme, Michel Ramery, entrepreneur du BTP et 369e personnalité la plus riche de France, s’associe via un montage juridique et financier à des agriculteurs pour construire la fameuse ferme des Mille vaches. Dans le Bordelais, des holdings chinoises multiplient les investissements dans les vignobles. Dans le Pas-de-Calais, deux investisseurs belges se paient 250 hectares de terres convoitées par des jeunes agriculteurs du cru. En Camargue, la famille royale danoise rachète à une mutuelle la plus grande (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • #Agriculture #bio, semences, emplois, pesticides, fermes usines… Ce que propose la #loi d’avenir agricole
    http://www.bastamag.net/Emplois-semences-acces-au-foncier

    La vision de l’agriculture de demain, défendue par la Confédération paysanne, s’oppose totalement au modèle d’une « agriculture industrielle prédatrice d’emplois », à l’œuvre à plusieurs endroits. Exemple ? Le projet de ferme-usine des Milles Vaches en Picardie, porté par un entrepreneur du BTP, Michel Ramery (voir ici). Un millier de vaches pourraient être entassées dans des hangars, qui produiront d’un côté du lait vendu à prix cassé, et alimenteront de l’autre un méthaniseur avec leurs déjections pour produire de l’électricité. « 20 fermes de 50 vaches, ce sont 42 paysans qui vivent de leur travail. La ferme-usine des 1 000 vaches, ce sont 18 salariés. A terme, il ne faudrait plus que 2 500 usines pour arriver à la production laitière des 75 000 fermes laitières d’aujourd’hui », accuse Laurent Pinatel. En clair, prendre ce projet pour modèle et l’appliquer à l’ensemble du territoire ferait disparaître 100 000 emplois d’éleveurs.

  • Michel Ramery, l’entrepreneur en BTP derrière la ferme aux mille vaches - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2013/11/16/michel-ramery-l-entrepreneur-en-btp-derriere-la-ferme-des-mille-vaches_94

    Ce patron nordiste, 369e fortune de France, porte le projet de ferme des mille vaches dans la Somme. Son profil inquiète les opposants.
    Un symbole des dérives de « l’agrobusiness ». C’est le principal argument des opposants au projet de ferme de 1 000 vaches qui doit ouvrir l’an prochain dans la Somme. Mais un autre facteur cristallise les mécontentements : la personne de Michel Ramery, l’homme qui finance cette étable géante et son méthaniseur. « Il n’a pas une démarche agricole. Et son image controversée n’arrange rien », souligne Barbara Pompili, députée (EE-LV) de la Somme....

    #agrobusiness
    #méthaniseur « Il n’a pas une démarche agricole.. »
    #ferme-aux-mille-vaches
    #Michel-Ramery

    #finance
    #lobbying & conflit d’intérêts