person:michelle williams

  • « Un gars, une fille » : Alexandra Lamy touchait le tiers du salaire de Jean Dujardin
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/03/22/un-gars-une-fille-alexandra-lamy-touchait-le-tiers-du-salaire-de-jean

    PARITÉ- Un gars, une fille, pas le même salaire. Dans une interview accordée, ce mercredi 21 mars, au quotidien belge La Dernière heure, l’actrice Alexandra Lamy est revenue sur les inégalités salariales dont elle a été victime lors du tournage de la célèbre sitcom française où elle incarnait « Chouchou » aux côtés de Jean Dujardin alias « Loulou ». Elle a notamment raconté comment son ex-mari a remué ciel et terre auprès de la production pour qu’ils touchent le même salaire.

    Interrogée par le journal belge sur son rôle dans « Tout le monde debout », le nouveau film de Franck Dubosc dont elle partage l’affiche depuis le 14 mars, Alexandre Lamy en a profité pour aborder différentes étapes de sa carrière. Ses débuts dans « Un gars, une fille », la série diffusée sur France 2 dans les années 2000, l’ont particulièrement marquée. Et pour des raisons peu glorieuses. L’actrice a expliqué qu’en 1999, elle gagnait bien moins que son compagnon de l’époque :

    « Je ne touchais que le tiers du salaire de Jean, alors que la série était produite par trois femmes et qu’on avait une directrice des programmes. »

    La comédienne de 46 ans n’hésite pas à rappeler que c’est Jean Dujardin qui s’était alors lui-même battu auprès de la production pour que sa partenaire touche le même salaire que lui. « Jean s’est rendu dans le bureau des productrices et a exigé que je gagne la même chose que lui, sinon il quittait le programme. Les hommes étaient plus scandalisés que les femmes par cette situation », se lamente-t-elle.

    « Des quotas pour la parité dans les productions »

    Lucide sur ce « milieu macho » qu’est le cinéma, l’actrice réclame des quotas pour garantir la parité hommes-femmes dans la réalisation des films français."La parité est une évidence : à niveau égal et talent égal, une femme doit gagner la même chose qu’un homme. Et s’il faut malheureusement passer par des quotas pour garantir la parité dans les productions, et bien il faut le faire. Comme en Suède, où les œuvres signées par des réalisatrices ont fort augmenté. En France, on compte 61% de réalisatrices mais on ne donne de l’argent que pour 14 % des projets réalisés par des femmes. C’est anormal", a t-elle déclaré.

    Après Jennifer Lawrence, Robin Wright ou encore Michelle Williams, Alexandra Lamy s’ajoute à la liste déjà bien remplie de toutes ces actrices qui, ces dernières années, ont pris la parole après s’être vu octroyer des salaires inférieurs par rapport à ceux de leurs homologues masculins. Moins bien payée que son partenaire Matt Smith, Claire Foy, l’actrice britannique qui joue la reine Elizabeth II dans la série Netflix « The Crown », est la dernière à en avoir fait les frais.

    #discrimination #sexisme #salaire #femmes

    • Les femmes gagnent systématiquement moins que les hommes et en plus, elles ont des obligations sociales bien plus nombreuses que celles des hommes et qui sont en plus plus chères si c’est pour des femmes #taxe_rose : on attend généralement d’une femme qui travaille du maquillage, de l’épilation, de la coiffure et des vêtements seyants.

      J’y ai pensé en lisant L’apparition, le livre de Fontanelle sur sa pousse de cheveux blancs, un bouquin conseillé par @mona. Fontanelle se libère de la teinture obligatoire pour les femmes qui ont un cheveux blanc. Bien sûr, comme elle est bourgeoise, elle ne pense même pas au coût de cette injonction qu’elle décide de s’épargner, mais moi, j’y ai pensé pendant qu’elle vantait les mérites de sa coiffeuse pour bourgeoises, bien planquée dans une petite cour confidentielle.
      J’ai déjà renoncé au maquillage et à tous les cosmétiques pourris et leurs promesses vaines et j’ai vu les grosses économies que ça représente. Pour les fringues, je ne supporte plus les merdes mal taillées qu’on nous refourgue à tout bout de champs sous prétexte de mode, de saison, de coups de cœur de mon cul. Et j’ai acheté des collants opaques et indéchirables pour ne plus penser à mes poils des jambes (ça, c’est le tabou ultime !).

      Bref, je suis en train de mesurer le poids économique dingue de la féminité normée dans mon budget : c’est énorme. Vraiment énorme.

    • Je te rejoins @monolecte sur le refus de la #taxe_rose et autres souffrances qui y sont liées : douleur, inconfort, pressions sociales. Je me suis également défait du maquillage (vernis à ongle compris), des shampoings et autres savons miracles, des crèmes de « soin ». Pour les fringues je suis arrivée au même constat que toi : j’ai donc réduis ma garde robe de 80% et j’achète surtout des fringues basiques et de seconde main (donc ayant résisté à plusieurs lavages). Je me suis également défait des vêtements contraignants : jupes serrées, talons et soutient-gorge. Il reste effectivement la question des poils : j’ai cessé de m’épiler, je les ai tondu l’été dernier et je n’y ai pas touché de tout l’hiver. Mais je reste freinée par plusieurs éléments : me voir avec tous ces poils est assez difficile, ayant vécu toute ma vie d’ados et de femme avec la peau glabre je me sens envahie, j’ai du mal à reconnaître mon corps. Et puis il y a le retour des beaux jours : je ne me sens pas du tout prête à affronter le regard des autres dans la rue, alors je vais ressortir la tondeuse... Cela fait deux ans que je réfléchis à ces normes et je vois que le chantier est encore vaste.

  • Blue Valentine (2010) : autopsie d’un mariage filmée « sans parti-pris »
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/blue-valentine-2010-autopsie-dun-mariage-filmee-sans-parti-pris

    Dans Blue Valentine, Ryan Gosling and Michelle Williams interprètent respectivement Dean et Cindy, un couple qui après cinq ans de mariage sombre inéluctablement vers le divorce. Entrelacées à cette intrigue, les scènes des premiers jours de leur amour ressurgissent en flashbacks. Pour le réalisateur Derek Cianfrance, Blue Valentine montre « ce qui arrive après le conte de […]

    #Cinéma