person:mohammad-javad zarif

  • Comment l’Iran a-t-il freiné l’Arabie, au Yémen ?
    http://french.irib.ir/analyses/articles/item/366738-comment-l’iran-a-t-il-freiné-l’arabie,-au-yémen

    IRIB- Quand les médias parlaient d’un contact téléphonique entre le premier diplomate iranien, Mohammad-Javad Zarif, et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, on pouvait prévoir certaines évolutions, dans la région.
    Par la suite, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a assisté à une réunion avec le vice-ministre suisse des Affaires étrangères et le vice-ministre des Affaires étrangères de l’un des pays de la région, et une fois cette réunion, terminée, le diplomate iranien a fait état de la fin de l’offensive saoudienne contre le Yémen. La nouvelle inattendue de l’arrêt des attaques saoudiennes contre le Yémen a suggéré cette idée que l’Iran avait joué un rôle clef, pour freiner les Saoudiens, au Yémen. Le quotidien libanais, "Al-Akhbar", a publié, jeudi, certains détails, à ce sujet. Dans un article, écrit par Ebrahim al-Amin, "Al-Akhbar" publie : « Loin des projecteurs des médias, et même, à l’insu des milieux diplomatiques, certains évolutions, sur le terrain, ont obligé l’Arabie saoudite à mettre fin à son offensive, mais les frappes n’ont pas cessé, c’est pourquoi on parlait plutôt d’une trêve, nécessitant des initiatives politiques, pour stabiliser la situation. Le quotidien libanais, se basant sur ses sources bien informées, prétend que Téhéran a reçu des signes, disant que l’Arabie envisageait d’intensifier ses raids aériens aveugles. L’Iran a, donc, immédiatement décidé d’envoyer ses forces navales vers la mer Rouge. Les Etats-Unis, aussi, ont agi et dépêché des effectifs de la marine US vers la même destination. L’Iran avait appris aux capitales européennes qu’il n’allait pas rester les bras croisés, face aux démarches de Riyad. Par conséquent, les Européens n’ont pas tardé à contacter les Etats-Unis et ont protesté contre l’usage excessif de la force par l’Arabie. Les services de renseignements et sécuritaires des pays membres de la coalition et des Etats occidentaux ont échoué plus de 15 fois à assassiner les leaders du mouvement Ansarallah. Le bombardement des dépôts d’armes et de munitions, non plus, n’ont pas concrétisé leurs objectifs.
    La Marine américain s’est rendue compte qu’une intervention de la force navale iranienne prouvait que Téhéran était disposé à intervenir. Les inquiétudes ne se limitaient, donc, pas à l’envoi des armes, pour les Houthis. C’est pourquoi les Etats-Unis ont interrogé l’Iran, sur sa position, et les Iraniens ont réagi en faisant savoir que leur démarche, pour faire face à l’Arabie, ne serait pas limitée.
    Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a contacté au téléphone son homologue iranien, Mohammad-Javad zarif, faisant savoir à ce dernier que Washington trouvait inconvenable tout élargissement de la tension, et qu’il allait, tout de suite, appeler les Saoudiens, en vue de mettre fin aux frappes, si l’Arabie souhaite une coopération américaine, dans le processus politique. Les Iraniens ont reçu des messages disant que l’Arabie avait accepté d’arrêter les frappes aériennes, mais le bombardement des positions des Houthis pouvait se poursuivre, si Riyad y était obligé. Après la parution du communiqué des Saoudiens, pour mettre un terme à l’opération militaire, le mouvement Ansarallah a notifié à la monarchie omanaise que c’était l’Arabie, qui avait cessé d’attaquer, ce qui ne créait aucun engagement, pour l’autre partie. Selon Ansarallah, l’Arabie n’obtiendra pas, même dans les négociations politiques, ce qu’elle cherchait à obtenir avec la guerre. Ansarallah, insistant sur ses positions initiales, a précisé qu’il ne rejetait pas le plan de l’ONU, qui se fonde sur la reconstruction du Yémen.
    La trêve signifie-t-elle la fin de la guerre ? Le quotidien libanais, "Al-Akhbar", répond : « Les Houthis ont affirmé que le levée de l’embargo aérien et terrestre et l’arrêt des bombardements, dans toutes les régions, sont nécessaires, et que nulle partie ne pourra empêcher le développement de l’influence de l’armée yéménite, dans tout le pays. L’Arabie le craint. Les Saoudiens songent à un plan visant à duper les tribus, au Sud du Yémen. L’Arabie saoudite estime que la trêve peut lui fournir l’occasion de provoquer les habitants du Sud yéménite contre l’armée et les Houthis. Il est probable que Riyad lance une opération, en vue de créer une région, dans la province de l’Hadramaout, pour y héberger le Président démissionnaire, en fuite, Abd Rabbo Mansour Hadi.

    • Pour aller dans ce sens : il me semble que c’est l’Iran qui a annoncé l’arrêt de l’intervention séoudienne une heure avant son officialisation. (J’ai trouvé ça étonnant.)

    • Il savait que les wahabites seraient tout de suite convaincus par la vue des navires de guerre iraniens.

      مقاصّة الجولة الأولى من العداون | الأخبار
      http://www.al-akhbar.com/node/231195

      أما في ما خصّ إيران ونفوذها، فيبدو أنه ليس هناك من داع لشروحات أو تفاصيل، إذ تكفي الاشارة الى أن أول من أعلن وقف عمليات العدوان لم يكن مسؤولاً سعودياً أو عربياً أو حتى غربياً، بل كان مساعد وزير الخارجية الايراني حسين أمير عبداللهيان، الذي جزم بأن وقف العدوان سيكون بعد ساعات، بينما كانت القطع الحربية الايرانية تتموضع قبالة خليج عدن وفي البحر الاحمر. وهو أمر ترافق مع كلام إيراني واضح لجميع المعنيين بالامر، بأن هذه القطع سوف تتصرف أحادياً ومن دون العودة والتنسيق مع أي قوة لأجل تقديم العون الى الشعب اليمني. وسوف نكون خلال الايام المقبلة أمام اختبار لحدّ المواجهة، بعدما أعلن الايرانيون أن أولويتهم الآن لتوفير أشكال الدعم الانساني والإغاثي للشعب اليمني.

  • Zarif rencontre John Kerry, Saoud al-Fayçal et Nabil al-Arabi, à New York
    http://french.irib.ir/info/iran-actualite/item/341626-zarif-rencontre-john-kerry,-saoud-al-fay%C3%A7al-et-nabil-al-arab

    RIB- Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, se sont entretenus, dimanche soir, à New York, pendant une heure et demi.

    A l’issue de cette rencontre, le Département d’Etat américain a prétendu, dans un communiqué, que les deux responsables avaient, aussi, discuté de la menace du groupe terroriste Daesh.

    Par ailleurs, le chef de la diplomatie iranienne a, également, rencontré, dimanche, son homologue saoudien, Saoud al-Fayçal. A l’issue de cette entrevue d’une heure, Mohammad-Javad Zarif l’a considérée comme l’ouverture d’un nouveau chapitre, dans les relations irano-saoudiennes, allant dans le sens de l’instauration de la paix et de la sécurité internationales et garantissant les intérêts de l’Ummah musulmane. De son côté, le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud al-Fayçal, a déclaré : « L’Iran et l’Arabie saoudite sont deux pays de poids, au Moyen-Orient. Par conséquent, toute coopération bilatérale entre ces deux pays aura des impacts indéniables sur le rétablissement de la paix et de la sécurité, dans la région, voire, dans le monde ».

    A sa résidence, à New York, Mohammad-Javad Zarif s’est, de même, entretenu avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi. Les deux hommes se sont penchés sur les dernières évolutions régionales, les agissements des terroristes et des extrémistes, ainsi que sur la formation de la Coalition internationale anti-Daesh.

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    François Hollande va rencontrer son homologue iranien Hassan Rohani mardi à New York
    http://www.romandie.com/news/Francois-Hollande-va-rencontrer-son-homologue-iranien-Hassan-Rohani/520073.rom

    New York - Le président français François Hollande va rencontrer son homologue iranien Hassan Rohani mardi à New York, en marge de l’assemblée générale de l’ONU, a-t-on appris auprès de l’Elysée.

    Les deux hommes vont notamment évoquer le dossier irakien, alors que la France vient d’opérer ses premières frappes aériennes contre le groupe Etat islamique dans ce pays, où Téhéran exerce une forte influence.

    Ils évoqueront les crises régionales, notamment la situation en Irak et en Syrie, ainsi que les négociations sur le dossier nucléaire iranien, a précisé l’Elysée, interrogé par l’AFP.

    Le président français rencontrera également son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, mardi après-midi, tout comme le vice-Premier ministre de la République populaire de Chine, Zhang Gaoli, la présidente chilienne Michelle Bachelet, le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

    Mercredi, François Hollande poursuivra ses rencontres bilatérales —traditionnelles pendant l’assemblée générale des Nations unies qui attire de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement— avec en particulier le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le Premier ministre australien Tony Abbott ou encore le Premier ministre libanais Tammam Salam et le président bolivien Evo Morales.